BE550697A - - Google Patents

Info

Publication number
BE550697A
BE550697A BE550697DA BE550697A BE 550697 A BE550697 A BE 550697A BE 550697D A BE550697D A BE 550697DA BE 550697 A BE550697 A BE 550697A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
heel
needles
toe
rows
instep
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE550697A publication Critical patent/BE550697A/fr

Links

Classifications

    • DTEXTILES; PAPER
    • D04BRAIDING; LACE-MAKING; KNITTING; TRIMMINGS; NON-WOVEN FABRICS
    • D04BKNITTING
    • D04B1/00Weft knitting processes for the production of fabrics or articles not dependent on the use of particular machines; Fabrics or articles defined by such processes
    • D04B1/22Weft knitting processes for the production of fabrics or articles not dependent on the use of particular machines; Fabrics or articles defined by such processes specially adapted for knitting goods of particular configuration
    • D04B1/24Weft knitting processes for the production of fabrics or articles not dependent on the use of particular machines; Fabrics or articles defined by such processes specially adapted for knitting goods of particular configuration wearing apparel
    • D04B1/26Weft knitting processes for the production of fabrics or articles not dependent on the use of particular machines; Fabrics or articles defined by such processes specially adapted for knitting goods of particular configuration wearing apparel stockings

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Knitting Of Fabric (AREA)
  • Socks And Pantyhose (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



   L'invention concerne des bas pour dame, notamment les bas sans couture. Dans la fabrication de bas pour dame, la   pratique   courante consiste à former une poche à hauteur du talon, en pro- duisant du tissu supplémentaire   à   cet endroit. Dans le cas de bas entièrement diminués, il existe divers méthodes bien connues pour-former cette étoffe supplémentaire. Lorsqu'il s'agit de bas sans couture, il est de pratique courante de constituer le tissu supplémentaire sous la forme d'une poche, cette dernière étant tricotée en va-et-vient sur la moitié environ des aiguilles, la pointe étant formée par la constitution d'une poche analogue. 



  Ces méthodes connues pour produire le talon et la pointe par un tricotage en va-et-vient impliquent   forcément une   certaine dimi- nution dans la production théorique. L'invention vise à établir un procédé pour produire le talon dans un bas pour dame, procédé qui peut être mis en oeuvre sans que la vitesse à laquelle le talon et la pointe du bas sont tricotés soit réduite d'une maniè- re appréciable comparativement à la vitesse de production des 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 parties voisines appartenant au pied et à la jambe. L'invention vise en outre à établir un bas sans couture comportant un talon d'un aspect amélioré. 



   Pour réaliser ces objectifs, l'invention tire parti des propriétés connues de fils synthétiques thermoplastiques (prin- cipalement des fibres qui possèdent la propriété de se concréter, propriétés grâce auxquelles un tissu tricoté à partir de ces fils peut être déformé de manière à prendre une forme déterminée et être amené à se fixer ou se concréter sous cette forme par un traitement thermique (lui-même connu en soi). 



   Partant de ce qui précède, l'invention vise à établir un procédé pour produire des bas pour dame, qui consiste : à trico- ter le pied, le talon, la pointe et la jambe par rotation conti- nue, sous la forme d'un tube, le talon tout au moins étant trico- té en un fil thermoplastique; à achever la pointe en réunissant des parties superposées du tissu tubulaire et en enlevant le   surplus d'étoffe au-delà de la ligne de jonction ; età façonner   ensuite la forme du talon, ceci étant effectué au moins en par- tie en enfilant le bas sur un gabarit ayant le contour voulu du talon, ce qui a pour effet d'étirer le talon du bas dans le sens de la largeur jusqu'à la forme voulue ; et à fixer ou concréter le talon dans la forme voulue par une application de chaleur. 



  Au besoin, le talon seul est tricoté en fil thermoplastique, le pied et la jambe étant tricotés en soie naturelle ou artificielle ou en fil d'Ecosse. Ceci implique qu'une partie des rangées de mailles successives soient tricotées avec le fil thermoplastique et que l'autre partie de ces rangées soient tricotées avec l'au- tre fil.

   Toutefois, de préférence, on utilisera exclusivement. du fil thermoplastique et, ceci dit, l'invention vise à établir un procédé pour produire des bas pour dame qui consiste : à tri- coter le pied, le talon, la pointe et la jambe avec un fil ther- moplastique, par rotation continue, sous la forme d'un tube; 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 à achever la pointe en réunissant des   parties.superposées   de      tissu tubulaire et en enlevant le surplus de tissu au-delà de la   ligne de jonction ; étirer ensuite le talon de façon à lui don-   ner la forme d'une poche, ceci s'effectuant au moins partielle-    ment par l'étirage du bas sur un gabarit ayant le contour voulu;

      et, à concréter ensuite le talon suivant la forme déterminée ' par le gabarit, moyennant une   application! de   chaleur. Par conse-      quent, et vu que le talon et la pointe du bas sont tricotés en rotation continue, tout comme les parties voisines qui constitu- ent le pied et la jambe, la vitesse à laquelle le bas est pro- duit sur le métier est sensiblement supérieure à celle réalisa- ble dans le cas d'un bas courant sans couture. 



   L'établissement du talon sous la forme voulue d'une poche peut être facilité en adoptant l'une des deux solutions suivan- tes, ou les d'eux, à savoir : les boucles autour de la partie postérieure du talon peuvent être tricotées avec des mailles lâches et/ou certaines rangées réparties peuvent être omises dans le cou-de-pied. 



   De préférence, l'exécution de la présente invention compor- te l'omission de certaines rangées de mailles réparties dans le cou-de-pied pendant le tricotage du bas à hauteur du talon. lorsqu'on confectionne le bas de cette façon, les tricots du cou-de-pied et du talon, qui comportent des nombres de rangées différents, peuvent être amenés à se réunir le long d'une série de côtes ou raies.

   Par exemple, certaines aiguilles espacées, dans la partie de la rangée qui correspond au cou-de-pied, au voisinage de la jonction de cette partie avec la partie de la rangée qui correspond au talon, peuvent être amenées à travail- ler avec les aiguilles du talon, tandis que des aiguilles inter- médiaires, situées entre les aiguilles du cou-de-pied, sont mises en et hors d'action avec le groupe principal d'aiguilles du cou-de-pied.-Ceci sert à accrocher les rangées partielles 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 aux rangées pleines dans une série de côtes réparties. 



   Lors de l'achèvement de la pointe du bas, les côtés du tissu tubulaire sont avantageusement suturés entre eux le long d'une ligne courbe qui passe par les   @@gnes   de rangées entre la semelle du pied et la pointe du bas fini, un petit rempli pou- vant être formé dans le tissu à l'extrémité antérieure de la ligne de suture, ou bien, le tissu de l'extrémité formant la pointe peut comporter des fils thermoplastiques qui possèdent des propriétés d'étirage et que l'on façonne sur la planche sui- vant la forme voulue, pour les concréter dans cette forme. 



   Il s'ensuit que l'invention permet d'établir un bas pour dame dont le pied, le talon, la pointe et la jambe sont tricotés par rotation continue, le talon au moins étant tricoté avec un fil thermoplastique, le façonnage de la poche du talon étant effectué au moins partiellement en étirant ce talon dans le sens de la largeur sur un gabarit profilé et en imprimant au talon la forme de ce dernier. 



   L'invention concerne en outre un métier à tricoter circu- laire établi en vue de tricoter le pied, le talon, la pointe et la jambe d'un bas pour dame, par rotation continue, ce métier comportant un groupe d'aiguilles du talon servant à tricoter la poche du talon et certaines aiguilles voisines des premières, séparées par des aiguilles intermédiaires et actionnées au moyen de talons d'une longueur donnée, ainsi que d'autres aiguilles, dont lesdites aiguilles intermédiaires, employées pour tricoter la partie antérieure ou cou-de-pied, opposée au talon, ces der- nières aiguilles étant actionnées à l'aide de talons d'une lon- gueur différente, ce métier comportant en outre une came de sélection pouvant se rapprocher et s'éloigner d'une position active de sélection, en corrélation avec le cylindre à aiguilles, en avance par rapport à la came latérale,

   avec ceci que, dans ladite position de sélection, cette came de sélection agit, en 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 faisant dévier sélectivement les aiguilles, de façon à mettre au repos les aiguilles actionnées à l'aide desdits talons de longueur différente, tout en faisant travailler les autres ai- guilles. 



   Les caractéristiques ci-dessus, ainsi que d'autres, de l'invention, seront mieux détaillées dans la description, qui suit, du mode d'exécution le plus favorable de cette invention, lequel sera exposé   à   titre d'exemple, en se reportant aux des- sins annexés, dans lesquels : 
La Fig. 1 est une vue de la partie inférieure d'un bas confectionné selon l'invention. 



   La Fig. 2 est une vue perspective, à plus petite échelle, d'un tube tricoté de tissu, à partir duquel on forme le bas. 



   La Fig. 3 est une vue   à   échelle fortement agrandie d'une partie du tissu située sur un côté du talon du bas montré dans la Fig.l. 



   La Fig. 4 est une élévation latérale du métier comportant le mécanisme qui y est appliqué en vue de l'exécution de l'in- vention. 



   La Fig. 5 est une vue perspective à plus grande échelle de certaines parties du mécanisme montré dans la Fig. 4. 



   La Fig. 6 est une vue schématique développée du mécanisme de cames employé dans le métier. 



   La Fig. 7 montre l'extrémité du pied d'un bas tricoté sous la forme d'un tube sans couture, tel qu'il se présente avant l'achèvement de la pointe. 



   Les Figs 8 et 9 sont des vues de détail, à une échelle sen- siblement agrandie, d'une partie de la pointe, ces vues montrant la formation d'un rempli, une partie du tissu étant arrachée dans la Fig. 8. 



   La Fig. 10 est une vue en plan de la pointe du bas, telle qu'elle se présente avec sa face supérieure étalée   à   plat, cette 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 vue montrant l'aspect extérieur final de ladite pointe. 



   La Fig. 1 montre la partie inférieure d'un bas pour dame, le pied proprement dit étant désigné par 10, la poche du talon par 11 et la jambe par 12. Le façonnage du talon s'effectue au moins partiellement en étirant la partie du bas correspondante dans le sens de la largeur sur un gabarit de forme appropriée et en concrétant, c'est-à-dire en stabilisant, le tissu sous cette forme par l'application de la chaleur lors de la mise sur gabarit préalable. Lors de ce façonnage du talon, l'étirage en largeur est appliqué   à   d'autres parties du bas. Le bas est tri- coté entièrement en rotation continue, ce qui permet de tricoter le talon à une vitesse sensiblement égale à celle du restant du bas.

   Lors du tricotage en rotation continue, on forme d'abord un tube de tissu ouvert aux deux extrémités, comme montré dans la Fig. 2, le maillage débutant de préférence à la pointe et se poursuivant le long du pied et ensuite le long de la jambe. Le tube étant terminé, on coupe la pointe à la forme voulue et l'on opère la suture, après quoi on étire le bas sur un gabarit, pour lui donner la forme et la tournure finales voulues. 



   Comme montré dans les dessins,la poche du talon est par- tiellement formée pendant le maillage du bas, bien que l'on puisse,dans le cadre de l'invention et dans des circonstances appropriées, tricoter le bas complet sous la forme d'un tube uni, c'est-à-dire, sans y former la poche du talon. La poche partiellement formée est de préférence établie en faisant en sorte que le nombre de rangées maillées par les aiguilles du ta- lon soit supérieur à celui des rangées produites par les autres aiguilles et qui servent à tricoter le cou-de-pied. Dans les rangées où les aiguilles du talon travaillent seules, une lon- gueur de fil lâche s'étend d'une extrémité à l'autre des rangées du talon, à l'intérieur du bas. Ces longueurs de fil lâche sont ultérieurement enlevées par tondaison.

   Le groupe d'aiguilles du 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 talon qui demeurent constamment,en action pendant le tricotage du talon peut être égal, mais sera de préférence inférieur, en nombre, au restant des arguilles qui sont mises périodiquement au repos pendant le tricotage du   talob.   Dans le tricotage du bas représenté, le groupe d'aiguilles du talon représente un quart environ du nombre total d'aiguilles prévues sur le pourtour du cylindre, les aiguilles restantes étant désignées pour la faci- lité par le terme d' "aiguilles du cou-de-pied", bien que cer- taines de ces dernières servent à mailler le tricot sur le côté du talon. En ce qui concerne le maillage du talon, on constate que l'on obtient une poche partielle appropriée en mettant au repos les aiguilles du cou-de-pied pendant trois rangées sur quatre du talon. 



   Dans le mode d'exécution le plus favorable de l'invention, le talon du bas est tricoté de telle manière que certaines ai- guilles sélectées du cou-de-pied, situées au voisinage des extré- mités du groupe d'aiguilles du cou-de-pied, sont amenées à tra- vailler ensemble avec les aiguilles du talon, tandis que d'au- tres aiguilles du cou-de-pied, situées entre lesdites aiguilles sélectées, sont mises en et hors service avec les aiguilles du cou-de-pied.

   Il résulte de cette disposition qu'à la jonction entre les côtes du talon et les côtes du groupe du cou-de-pied, sur les côtés du bas formés pendant le maillage du talon, les parties du tissu qui présentent des nombres de rangées différents sont réunies dans une série de côtes, avec ceci que l'étirage ultérieur du tissu tubulaire sur le gabarit risque beaucoup moins de provoquer l'étirement des parties minces situées entre les côtes, ce qui nuirait à l'aspect et aux qualités d'usure du bas fini. 



   La Fig. 3 est une vue   à échelle   agrandie d'une partie du tissu contenant la jonction entre la partie limitrophe du talon et la partie du cou-de-pied voisine de ce dernier, une série de   @   

 <Desc/Clms Page number 8> 

 côtes du talon étant désignées par H, tandis qu'un groupe de côtes du cou-de-pied sont désignées par I. Les huit côtes situ- ées sur le côté du cou-de-pied voisin du tricot H du talon sont   numérotées de 1 à 8 ; voit que les numéros 1, 2,5 et 6 com-   portent des boucles maillées à chaque quatrième rangée, comme dans le cas de la côte 8 et des autres côtes du cou-de-pied, tandis que les côtes portant les numéros 3,4 et 7 comportent des mailles formées dans chaque rangée, comme dans le cas du tissu.H du talon. 



   Dans les rangées intermédiaires, où des boucles ne sont pas formées dans les raies 1, 2,5 et 6, le fil est laissé flot- tant à l'intérieur du tissu. En procédant de cette façon, le bas fini porte de   phaque   côté du talon une marque désignée par 13 dans les Figs 1 et 2 et où a lieu la jonction entre le tricot H du talon et le tricot I du cou-de-pied. De telles marques ne sont pas très gênantes, étant donné qu'elles sont à peine plus saillantes que la marque de suture due aux diminutions dans les bas complètement diminués; d'autre part, le talon du bas montré dans la Fig. 1 présente un aspect général qui ne diffère pas notablement de celui du talon d'un bas entièrement diminué. 



   Le bas représenté dans les dessins est pourvu d'une fausse   couture 14 ; part, il peut être pourvu de fausses marques   de diminution, ou bien, peut être façonné de n'importe quelle manière connue. 



   Les Figs 4 à 6 montrent la manière dont une méthode connue de tricotage circulaire peut être modifiée afin de permettre l'exécution de rangées de mailles, telles que montré dans la Fig. 3, pendant le tricotage du talon du bas. A cette fin, les aiguilles du talon, qui servent à mailler les raies désignées  par H dans la Fig. 3, sont munies de talons plus courts que ceux des autres aiguilles, sauf celles qui servent à tricoter de chaque côté du bas des côtes correspondant à celles désignées 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 par 3,4 et 7 dans la Fig. 3. D'autre part, l'invention prévoit une came sélectrice supplémentaire qui est mise en action lors de la formation du talon, de manière à agir sur tous les longs talons des aiguilles, en avance sur la came latérale, et à abaisser ces talons, de façon qu'ils passent au-dessous de cette dernière came.

   Une telle came supplémentaire est désignée par 15 dans les Figs. 4,5 et 6. 



   Comme montré dans la Fig. 4, le métier comprend un bâti principal 16 et un cylindre à aiguille rotatif 17 qui, lorsque le métier est en marche, tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, si on le considère d'en haut. La boîte à cames, destinée à agir sur les talons des aiguilles en vue de l'exécution du tricotage, est indiquée schématiquement par des traits mixtes en 18. Sur une taque 19 du métier est monté un bloc 20 dont.la face supérieure présente une rainure formant glissière pour une barre 21, de faible longueur, qui porte la came 15, laquelle affecte la forme d'une plaque légèrement incurvée, lorsqu'on.la considère en plan, afin qu'elle soit conforme au contour du cylindre à aiguilles, cette came présentant un bord de guidage oblique 22, appelé à agir sur les talons des aiguilles d'une manière qui sera décrite dans la suite.

   La rainure prévue dans la partie supérieure du bloc 20 est fermée par une plaque-couver- cle 23. La barre 21 est sollicitée par un ressort 24 dans le sens du déplacement de la came 15 en direction du cylindre à ai- guilles 17, cette barre étant munie d'un taquet descendant 25 qui porte une vis de butée 26 appelée à rencontrer le bloc 20 en vue de déterminer la position intérieure de la came 15. La barre 21 est munie d'une cheville latérale 27 soumise à l'action d'un doigt solidaire d'un levier 28 fixé sur une barre 29 montée à pivotement et portant un autre levier 30, ce dernier étant relié par une bielle 31 à un levier à deux bras 32. Le levier 32 porte un tourillon 33 par lequel il est monté à pivotement sur 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 le support 134 de la taque 19.

   Au bras inférieur du levier 32 est reliée une bielle 34 dont l'extrémité postérieure est réunie à l'extrémité supérieure d'un levier vertical 35, l'extrémité inférieure de ce dernier étant articulée en 36 à une console 37 fixée à l'arrière du bâti 16 du métier. La bielle 34 est solli- citée élastiquement vers l'avant par un ressort 38, de façon qu'elle tende à déplacer le levier 28 vers le cylindre à   aiguil-   les, de sorte que la came 15 peut être sollicitée en direction de ce cylindre par le ressort 24. 



   La vis d'arrêt 26, solidaire de la barre 21, est ajustée de telle manière que, lorsque la came 15 occupe sa position inté- rieure extrême, c'est-à-dire, la plus proche du cylindre à ai- guilles, cette came s'interpose dans le trajet des grands talons d'aiguilles, tout en étant écartée du cylindre, vers l'extérieur, d'une distance suffisante pour éviter le contact avec les petits talons d'aiguilles. Ainsi, lorsque la came 15 occupe sa position de réglage intérieure extrême les aiguilles à grands talons sont retirées vers le bas, par suite de leur rencontre avec le bord de guidage 22, d'une distance suffisante pour ne pas rencontrer la came latérale. Par contre, les aiguilles à petits talons ne sont pas refoulées vers le bas et entrent en contact avec la came latérale de la façon normale.

   Lorsque la came 15 est reti- rée jusqu'à sa position extérieure, elle n'agit sur aucun talon d'aiguille, et toutes les aiguilles peuvent être influencées par la came latérale, en vue d'un tricotage normal. On voit que, selon cette disposition, la came 15 est amenée à sa position active de sélection par l'action d'un ressort et est retirée de cette position par l'action du levier 35, lorsque celui-ci bas- cule en arrière. Ce basculement du levier 35 est obtenu à l'aide d'une saillie 39 formant came, fixée au pignon désigné par 40, cette saillie étant appelée à agir sur une cheville 41 prévue sur la face du levier 35 située derrière le plan de la Fig. 4. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



  Le pignon 40 fait partie du mécanisme normal du métier et est relié au cylindre à aiguilles par une transmission à engrenage, de telle manière que ce pignon exécute une révolution pour quatre révolutions du cylindre à aiguilles 17. On remarquera que la came 39 s'étend seulement sur un quart environ de la circon- férence du pignon 40, le moment d'intervention de cette came étant calculé de telle façon que le levier 35 soit basculé vers l'arrière lorsque le groupe des aiguilles du talon passe en regard de la came 15, ce levier pouvant retourner vers l'avant lorsque le cylindre se trouve à nouveau dans la même position, après avoir effectué une révolution. Ainsi, pendant le tricotage du talon, la came 15 intervient pendant trois révolutions sur quatre du cylindre à aiguilles et est inopérante pendant la quatrième révolution. 



   Etant donné que le mécanisme décrit jusqu'ici ne doit inter- venir que pendant la formation du talon du bas, on prévoit des moyens, commandés par la mécanique à dessins habituelle (par. exemple la chaîne à dessins), pour maintenir le mécanisme selon l'invention hors d'action pendant le tricotage des autres par- ties du bas. A cette fin, le tambour de commande habituel, désig- né par 42, présente une extension munie d'une came 43 appelée à agir sur un palpeur 44 solidaire d'un levier à deux bras 45, 46 monté à pivotement en 47 sur une potence prévue sur le bâti de la machine.

   L'extrémité postérieure du bras 46 est articulée en 48 à une tringle 49 guidée à coulissement vertical dans une glis- sière inférieure (non montrée) et dans une fente 50 de l'extré- mité postérieure de la taque   19.-   La tringle 49 est sollicitée vers le bas par un ressort représenté schématiquement en 51, attaché au bras de levier 46, cette tringle étant pourvue d'une butée à gradins 52 appelée à coopérer avec la vis de butée 53 montée de façon réglable dans un support prévu sur le levier 35. 



  La disposition est telle que, lorsque la tringle occupe sa posi- 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 tion inférieure, représentée dans les dessins, le point le plus      avancé 54 de la console à gradins 52 rencontre la vis 53, ce qui   @   a pour effet d'écarter la came 15 du 'cylindre à aiguilles. Lors-      que la came 43 fait basculer le   levier,43,  46 de façon à soule- ver la tringle 49, le levier 35 est attiré vers l'intérieur par le ressort 38, de manière à interposer   la,cheville   41 dans le   @   trajet de la came 39.

   La disposition est telle que cette action se produit au début du tricotage du talon, avec ceci que, le talon .étant terminé, la tringle 49 descend, de telle façon que, lorsque le levier 39 est à nouveau basculé vers l'arrière par la came 39, le point le plus avancé 54 de la saillie 52, peut ren- contrer la vis 53 et maintenir ainsi la came 15 écartée du cy- lindre à aiguilles pendant le tricotage de la partie restante du bas. 



   La Fig. 6 montre schématiquement le système de cames tel qu'il se présente lorsqu'on regarde vers l'extérieur à partir du cylindre à aiguilles, les trajets des talons des aiguilles étant représentés par des lignes de chaînette, tandis que les flèches indiquent le sens du mouvement des talons des aiguilles par rap- port aux cames. La came latérale habituelle est désignée par 56 et la came d'ascension par 57. En supposant que la came 15, représentée à la droite de la Fig. 6, occupe sa position de ré- glage intérieur extrême, le trajet des talons des aiguilles à petit talon sera tel qu'indiqué par la ligne de chaînette 58, tandis que celui des aiguilles à grand talon sera tel qu'indiqué par la ligne de chaînette 59.

   On voit que les aiguilles à grand talon sont déviées vers le bas par la came 15, de façon à ne pas rencontrer la came latérale 56 et passent vers l'avant au-dessous de celle-ci, tandis que les aiguilles à petit talon ne rencon- trent pas la came 15 et se dirigent de la façon normale vers la came latérale 56, de façon à effectuer le tricotage. Les talons sont disposés sur les aiguilles de telle façon que le groupe 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 d'aiguilles qui tricote les raies qui s'étendent autour du grou- pe du talon (ces raies correspondant à celles désignées par H dans la Fig. 3) ont de petits talons, tandis que les aiguilles restantes, dénommées "groupe du cou-de-pied" possèdent, sauf quelques exceptions, de grands talons.

   Les exceptions en ques- tion sont constituées par des aiguilles réparties dans le groupe du cou-de-pied, au voisinage des extrémités de ce groupe, et qui peuvent être, par exemple, les aiguilles destinées à tricoter les raies ou côtes correspondant à celles désignées par 3, 4 et 7 dans la Fig. 3, ces aiguilles étant pourvues de petits talons, de sorte qu'elles demeurent en action conjointement avec le grou- pe du talon. On voit donc que le métier construit de la manière représentée dans les Figs 4 et 5 permet de tricoter automatique- ment le talon, de façon à produire une poche de talon partielle, comme montré dans la Fig. 2, la contexture du tissu étant, de chaque côté du talon, identique ou très semblable à celle de la Fig. 3. 



   On conçoit que les aiguilles sélectées parmi le groupe du cou-de-pied en vue de travailler avec les aiguilles du talon pendant la formation de ce dernier peuvent être remplacées par d'autres, à volonté. Quoique la Fig. 3 montre une disposition où l'on a sélecté à cette fin les aiguilles qui forment les rai- es 3, 4 et 7, il est bien entendu que l'on peut affecter à cette fin n'importe quelle autre sélection d'aiguilles prise parmi les aiguilles extrêmes du groupe du cou-de-pied, la disposition pré- férable consistant à faire en sorte qu'il y ait au moins deux aiguilles du cou-de-pied interposées entre les aiguilles qui opèrent avec le groupe d'aiguilles du talon pendant la formation de ce dernier.

   On conçoit en outre que les aiguilles du   cou-de-'   pied, munies de grands talons, peuvent comporter des talons de longueurs différentes, suivant une disposition quelconque, en vue de la formation de dessins ou à d'autres fins, dans lequel 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 cas certaines des aiguilles du cou-de-pied peuvent comporter de grands talons et d'autres, des talons de longueur moyenne, tandis que les aiguilles du talon et celles appelées à tricoter conjointement avec ces dernières comportent de petits talons, la came 15 étant disposée de manière à agir tant sur les grands talons que sur les talons moyens, tout en n'agissant pas sur les petits talons, lorsqu'elle occupe sa position active en vue de déterminer les aiguilles qui doivent ou qui ne doivent pas participer au tricotage du talon. 



   En formant la poche partielle du talon par le tricotage d'un plus grand nombre de rangées dans la partie correspondant au talon que dans la partie antérieure ou cou-de-pied du bas, on peut modifier à volonté les nombres relatifs des rangées du talon et des rangées du cou-de-pied.   On   peut également prévoir des dispositions où les aiguilles sélectées au voisinage des extrémités du groupe d'aiguilles du cou-de-pied, et qui sont amenées à tricoter lorsque les autres aiguilles du cou-de-pied sont inactives, sont mises en action uniquement pour des rangées sélectées du talon, tricotées pendant que le groupe d'aiguilles du cou-de-pied est inactif.

   Ceci peut être réalisé par exemple par la prévision de talons supplémentaires à un autre niveau des aiguilles sélectées du cou-de-pied, ainsi que d'une came supplémentaire appelée à agir sur ces talons pendant la forma- tion du talon, pour empêcher ces aiguilles de tricoter dans les rangées du talon pendant la formation desquelles les aiguilles sélectées du cou-de-pied ne doivent pas être en action. Une telle came supplémentaire peut être actionnée par un mécanisme analogue à celui employé pour actionner la came 15. 



   Le fil employé pour le bas est de préférence du nylon, mais on peut employer n'importe quel autre filament polyamide linéai- re synthétique, par exemple celui connu dans le commerce sous le nom de perlon ou celui vendu sous la marque de fabrique 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 "Terylen". Après l'enlèvement du bas de la machine et l'achève.- ment de la pointe, on enfile le bas sur une forme ou un gabarit connu en soi, sur lequel le bas est soumis à l'action de la chaleur (avantageusement au-dessus de 100 C), après quoi on laisse refroidir. Ce gabarit déforme le bas dans la région du talon, de façon à lui donner la tournure voulue, tandis que la chaleur rend le filament plastique, de sorte que le tissu trico- té acquiert aisément cette tournure et, après refroidissement du tissu, se fige dans la forme ainsi acquise.

   Dans la suite, le bas peut être soumis à l'action de n'importe quelle températu- re moins élevée, sans subir d'autres déformations. 



   On décrira ci-après certaines méthodes favorables pour l'achèvement de la pointe du bas, en se reportant aux Figs 7 à 
10. Comme montré dans la Fig. 7, le pied 10, constitué sous la forme d'un tube sans couture, présente une rangée de repère 111, formée d'un fil de ton opposé, destinée à déterminer la position de l'extrémité de la pointe, ainsi que quelques rangées 112 de tissu tubulaire qui s'étendent en avant par rapport à la rangée 
111 et qui sont prévues en tant que marge pour le rognage ulté- rieur.

   Pour achever la pointe on retourne le bas et l'on dispose le pied   à   plat en le pliant le long d'axes approximatifs du cou- de-pied et de la semelle, la pointe étant ensuite coupée et fer- mée par une couture, suivant la forme voulue, respectivement le long des lignes 113 et 114 qui s'incurvent vers l'avant et vers le haut à partir du milieu de la largeur du pied, en remontant jusqu'au milieu de la largeur de la partie supérieure, en un point qui se situe sur la rangée de repère 111 ou immédiatement en avant de celle-ci.

   Avant la formation de l'extrémité côté . pointe de la couture, un étroit rempli 115, à profil convergeant vers l'arrière, est formé transversalement par rapport à la rangée de repère, sur la ligne médiane du cou-de-pied, de sorte qu'une partie médiane repliée à profil en V est   i@sérée   entre 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 parties latérales, cette- partie médiane étant repoussée à partir de la face supérieure du tissu et déterminant un chevauchement d'une profondeur d'environ 1/16 à   1/18   de pouce (0,159 à 0,141 cm) à hauteur de la rangée de repère. Ce rempli est ensuite fixé par l'extrémité côté pointe de la couture qui sert à réunir les parties chevauchantes.

   On constatera généralement qu'il est avantageux de   commemcer   la formation de la couture du milieu de la semelle, le rempli 115 étant dans ce cas formé immédiatement avant l'achèvement de la couture à l'extrémité de la pointe. 



  Selon une variante, la couture peut être formée en sens inverse, le petit rempli 115 prévu au sommet étant constitué juste avant que l'on ne commence à former la couture. 



   Un mode opératoire avantageux consiste à former la pointe en piquant et en rognant le long des lignes 114 et 113, respec- tivement, en une même opération et en utilisant à cette fin une machine à coudre munie d'un accessoire à rogner ou à égaliser,      dans lequel cas la pointe, après avoir   été   retournée, est amenée à la machine, de sorte qu'elle est à la fois piquée et rognée au voisinage de la piqûre, pendant son passage à travers la ma- chine. On retourne ensuite à nouveau le bas, on le met sur un      gabarit de pré-façonnage en   vue.de   lui imprimer la tournure vou- lue et on le teint de la manière habituelle.

   La formation du pe- tit rempli 115 et la réunion des parties par une couture, comme décrit ci-dessus, ont pour résultat de constituer une pointe définitive à l'extrémité, comme montré dans la Fig. 10, où l'on voit une extrémité de pointe non pointue, qui ne comporte pas les "cornes" gênantes et disgracieuses qui se présentent souvent sur l'extrémité d'une pointe formée par coupage et piquage. Il ressort de la Fig. 10 que les lignes de côtes 116 se dirigent vers la couture en convergeant d'une manière progressive et ré- gulière, de sorte que le tissu n'a pas tendance   à   se froncer. 



   Au lieu de fixer le petit rempli 115 dans le tissu en le 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 faisant traverser par la couture 114, on peut achever d'abord la couture et former le rempli ensuite, en renversant le bas en vue de son application sur la planche. Le rempli se maintient à l'intérieur de la pointe lorsqu'on enfile le bas sur la plan- che et demeure à cet endroit, de sorte que le bas achevé ne présente pas de "cornes".

   Suivant un procédé de variante pour ' la formation de la pointe, au moins la partie du tissu tubulai- re appelée à constituer l'extrémité de la pointe est tricotée de telle façon que l'on y incorpore un fil thermoplastique pos- sédant des prorpiétés d'étirage, la pointe étant ensuite fermée en coupant et en piquant de tissu le long des lignes 113 et 114, respectivement, comme   montré   dans la Fig. 7 (sans la formation d'un rempli). Le bas subit alors la mise sur forme préalable et le traitement de fixage, en vue de déterminer et de fixer la forme de la pointe. En utilisant, au moins dans la pointe, un fil ayant à la fois des propriétés de concrétion et d'étirage, on peut éviter la formation d'une protubérance sous la forme- d'une "corne".

   Le fil ayant des propriétés de concrétion et d'étirage peut éventuellement être incorporé sur une faible dis- tance seulement, par exemple de 1/2 pouce à 1 pouce (1,27 à 
2,54 cm), à l'extrémité de la pointe, par exemple entre les lignes 121 et 122 de la Fig. 7, ou bien, peut longer toute la -partie façonnée de la pointe, ou encore, se prolonger sur toute la longueur du tube. Finalement, il peut remplacer le fil de renforcement habituel dans la pointe, et si on le désire, le long de la base du pied.

   De préférence, l'incorporation d'un fil étirable à l'extrémité de la pointe s'effectue de telle façon que ce fil est tricoté avec une légère tension seulement, de sorte que le tissu auquel il est incorporé possède de bonnes qualités d'étirage dans tous les sens, ce qui permet de le tirer à contact intime contre l'extrémité de la pointe de la planche ou du gabarit sur lequel le pied est étiré et sur lequel il est 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 stabilisé au couru de l'opération de mise sur forme préparatoire ou de préfaçonnage.

   Au besoin, le pied peut être formé de   maniè-   re à présenter une longueur légèrement inférieure à celle qui est normale pour la poin are considérée du bas, de sorte que le tissu comprenant le fil   yant   des propriétés d'étirage est soumis à une tension dans tous.les sens lorsque le pied est enfilé sur la planche ou la forme qui correspond à cette poin- ture.      



   Un fil de nylon gonflé, qui possède'des propriétés d'étira- ge, se prête à l'incorporation dans l'extrémité de la pointe,      quoique d'autres fils gonflés, composés de fibres synthétiques et possédant des propriétés d'étirage., puissent être employés à cette fin. Le fil étirable peut   être,incorporé   soit en tant que fil supplémentaire accroché au fil principal (par exemple, sous la forme d'un fil de renforcement), soit en tant que fil utilisé à la place du fil principal, et peut être constitué en nylon ordinaire (c'est-à-dire, non traité en vue de lui imprimer des propriétés d'étirage) ou en n'importe quel fil analogue, capable d'être concrété par un traitement thermique.

   La présence du fil étirable dans la pointe fait en sorte que, lorsque le pied est enfilé sur une planche ou gabarit, lors du traitement de préfaçonnage ou de fixage, la pointe est amenée   à   adhérer étroitement au gabarit et peut être stabilisée dans la forme correcte, ce qui évite la formation de "cornes". 



   En formant le bas, il est préférable de tricoter à partir de la pointe, en poursuivant le long du pied, en direction du talon et en remontant ensuite le long de la jambe. Lorsque le tricotage s'effectue de cette façon, la tendance   à la   formation de "flèches" ou "échelles" en direction du talon, le long du      pied, est diminuée, étant donné que le démaillage dans cette, direction serait limité aux raies de platines non exposées.

   La résistance de la part de la pointe à un tel démaillage est de 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 préférence améliorée davantage, ou rendue totale, en incorporant dans les premières rangées de mailles un fil d'arrêt, de telle manière que ce fil s'entrelace avec les raies de platines et garantisse ainsi une résistance accrue ou totale contre la for- mation de flèches de démaillage en direction du talon, dans les raies de platines. Un tel fil d'arrêt est de préférence incorpo- ré au moins   jusqu'à   une ligne désignée par 117, de manière à s'étendre sur 1 à 2 pouces (2,54 à 5,08 cm) au-delà de la ligne de coupe 113, lorsqu'on forme la pointe. Le fil d'arrêt peut être incorporé au besoin sur une partie considérable du pied ou sur toute la longueur de celui-ci. 



   Au besoin, le bas peut être tricoté de façon que la couture artificielle ou fausse couture 14 s'étende au milieu le long de la base du pied et remonte le long de l'arrière de la jambe,.la couture 114 étant avantageusement disposée de façon à rejoindre la fausse couture et à en constituer le prolongement. De plus, le talon et la semelle du bas peuvent être renforcés par doubla- ge, par exemple jusqu'à une ligne désignée par 120. 



   On conçoit que la manière de former la pointe, telle que décrite ci-dessus, favorise la production rapide d'une pointe de bas présentant une extrémité de bel aspect, par le fait qu' elle permet de tricoter le pied uniquement par rotation continue, supprimant ainsi la phase lente que constitue le tricotage en va-et-vient, tant à la pointe qu'au talon. De plus, cette maniè- re d'achever la pointe peut être effectuée rapidement, étant donné qu'elle supprime la nécessité du remmaillage fastidieux. 



   L'invention peut être réalisée à propos de bas ou autre produits de bonneterie tricotés de la manière classique, c'est- à-dire, de l'entrée à la pointe et dans lesquels on peut assurer une résistance suffisante au démaillage partant de la pointe en utilisant un fil de coton ou autre fil fibreux en tant que fil de doublage ou de renforcement normal et/ou en qualité de fil supplémentaire à incorporer au moins dans la région de la pointe, au-delà du point d'achèvement de cette pointe..

Claims (1)

  1. R E V E N D I C A T I O N S 1. Procédé de fabrication de bas pour dames carac- térisé par les dispositions qui consistent : à tricoter le pied , le talon, la pointe et la jambe, en rotation continue, sous la forme d'un tube, le talon au moins étant tricoté avec du fil thermoplastique, à achever la pointe en réunissant entre elles des parties superposées du tissu tubulaire et en enlevant le surplus de tissu situé au-delà de la ligne de jonction, et à façonner ensuite le talon au moins partiellement en enfilant le bas sur un gabarit ayant le contour désiré du talon, tout en étirant le talon à la forme voulue, par l'application de la chaleur.
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bas est entièrement tricoté en fil thermoplastique.
    3. Procédé de fabrication de bas pour dames, carac- térisé par les dispositions qui consistent : à tricoter le pied, le talon, la pointe et la jambe avec un fil thermoplastique, en rotation continue, sous la forme d'un tube, à achever la pointe en réunissant entre elles des parties superposées du tissu tubulaire et en enlevant le surplus de tissu au delà de la ligne de jonction, à étirer ensuite le talon de façon à for- mer une poche, cet étirage étant effectué au moins partiellement en enfilant le bas sur un gabarit ayant le contour voulu et en stabilisant ensuite le talon, par l'application de la chaleur, de façon qu'il présente une configuration déterminée par le gabarit.
    4. Procédé selon les revendications 1 à 3, caracté- risé en ce que la poche désirée pour le talon est formée partiel- lement, en rotation continue, en omettant des rangées espacées ou des grou pes de rangées espacés dans le cou-de-pied. <Desc/Clms Page number 21>
    Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que, pendant le tricotage du talon, les tricots du cou- de-pied et du talon, qui comportent des nombres de rangées différente, sont amenés à se réunir, le long d'une série de côtes ou raies.
    6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que des aiguilles espacées, séparées par des aiguilles intermédiaires, dans la partie de la rangée qui correspond au cou-de-pied, au voisinage de sa jonction avec la partie de la rangée correspondant au talon, sont amenées à travailler avec es aiguilles du talon, tandis que les aiguilles intermé- diaires, situées entre lesdites aiguilles espacées, sont mises en et hors d'action'avec le groupe principal d'aiguilles du cou-de-pied.
    7. Procédé selon les revendications 1 à 6, caracté- risé en ce que la pointe du pied du bas est formée en coupant le tissu tubulaire et en réunissant les bords par une couture, de façon à obtenir une forme convergente, le long d'une ligne courbe qui s'étend en travers des lignes de rangées, entre l'axe de la semelle du pied et l'extrémité de la pointe, et en ce que l'on forme un petit rempli dans le tissu à l'extrémité de la ligne de couture qui correspond à la pointe, cela avant d'enfiler le bas sur le gabarit.
    8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que la couture formée à la pointe est appelée à passer par le rempli.
    9. Procédé selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le rempli est constitué de manière à présenter uhe forme divergente, en repoussant l'étoffe de la partie supé- rieure de la pointe vers l'intérieur, entre les parties latérales de cette pointe, le long de la ligne de couture, de préférence sur une faible distance allant jusque environ 1" (0,3175 cm). <Desc/Clms Page number 22>
    10. Procédé selon les revendications 1 à 6, carac- térisé en ce que la pointe du pied du bas est constituée par une partie du tissu tubulaire à laquelle est incorporé un fil thermoplastiqu- possédant des propriétés d'étirage, en coupant le tissu tubulaire et en réunissant les bords par une couture le long d'une ligne qui s'étend vers l'avant et vers le haut à partir du centre de la face inférieure du pied et qui se ter- mine à l'extrémité de la pointe, dans le tissu comprenant le fil thermoplastique étirable, tandis que l'enfilage ultérieur du bas' sur le gabarit et son fixage sur celui-ci servent à déterminer et à stabiliser la forme du bout extrême de la pointe.
    11. Procédé selon les revendications 7 à 10, carac- térisé en ce que le bas est tricoté avec une rangée de mar- quage pour déterminer la position du bout de la pointe, ainsi qu'avec des rangées supplémentaires en vue d'un rognage ulté- rieur en avant par rapport à la rangée de marquage, la dispo- sition étant telle que, lors de la formation du bout de la pointe, la ligne courbe de coupe et de couture est disposée de manière à se terminer sur la rangée de marquage, au milieu des côtes supérieures ou du cou-de-pied.
    12. Procédé selon les revendications 1 à 11, carac- térisé en ce que le bas est tricoté en allant de la pointe vers le talon et en remontant le long de la jambe, tandis que la pointe est tricotée de façon à comprendre une partie ini- tiale qui s'étend jusqu'à l'arrière de l'emplacement de l'ex- trémité côté talon de la ligne de jonction qui marque l'achè- vement de la pointé, un fil d'arrêt étant incorporé afin de s'opposer à la formation d'"échelles" partant de la pointe en direction du talon, voire empêcher complètement cette forma- tion.
    13. Bas pour dame caractérisé en ce qu'il comprend un pied, un talon, une pointe et une jambe tricotés, en ro- tation continue, le talon au moins étant tricoté en un fil <Desc/Clms Page number 23> thermo-plastique, le façonnage de la poche du talon étant ef- fectué au moins partiellement en étirant le talon dans le sens de la largeur sur un gabarit profilé t en .stabilisant le tà- lon de façon qu'il présente la forme en question.
    1*+. Bas selon la revendication 8, caractérisé en ce que la poche du talon est formée partiellement en omettant des rangées réparties ou des groupes de rangées répartis de l'a- vant ou du cou-de-pied à l'opposé de la courbe du talon, de sorte que, à la hauteur du talon, les rangées faisant partie du talon sont en nombre plus grand que les rangées du cou-de- pied.
    15. Bas selon la revendication 9, caractérisé en ce que, à hauteur du talon, les parties antérieures ou de cou-de- pied des rangées et les parties postérieures ou de talon de ces rangées sont réunies le long d'uen série de côtes espacées.
    16. Bas selon les .revendications 13 à 15, caractéri- sé en ce que l'extrémité côté pointe du pied est façonnée au- dessous de l'extrémité de la pointe, par le fait qu'elle est coupée et fermée par une couture le long de la ligne qui s'in- fléchit vers l'avant et vers le haut transversalement aux lignes de rangées, de la semelle à la pointe.
    17. Bas selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'extrémité de la pointe présente un rempli central formé dans la partie supérieure du tissu à l'extrémité de la pointe, ce rempli étant maintenu en place soit par stabilisation dans le tissu, soit par l'effet de retenue exercé par la couture de l'extrémité de la pointe.
    18. Bas selon la revendication 16, caractérisé en ce . que la pointe comporte un fil thermoplastique ayant des proprié- tés d'étirage, cette pointe étant façonnée par fixage sur une planche ou un gabarit.
    19. Bas selon les revendications 16 'ci 18, caractérisé en ce qu'il est tricoté en partant de la pointe et en direction <Desc/Clms Page number 24> du talon, avec incorporation d'un fil d'arrêt dans une série de rangées qui se tendent vers le talon à partir de l'extrémi- té de la pointe, jusqu'au delà de l'emplacement du bord coupé et fermé par une couture,qui achève la pointe.
    20. Métier à tricoter circulaire établi pour trico- ter le pied, le talon, la pointe et la jambe d'un bas pour dame, en rotation continue, caractérisé en ce qu'il comporte un groupe d'aiguilles du talon servant à tricoter la poche du talon,ainsi que certaines aiguilles, voisines des premières, séparées par des aiguilles intermédiaires et actionnées à l'aide de leurs talons, d'une longueur donnée, de même que d'autres aiguilles, dont les aiguilles intermédiaires, qui servent à tricoter la partie antérieure ou cou-de-pied, opposée au talon, et qui sont actionnées à l'aide de leurs talons d'une longueur différente, ce métier comportant en outre une came sélectrice pouvant se rapprocher ou s'éloigner de la position de sélection et par rapport au cylindre à aiguilles, en avance vis-à-vis de la came latérale, la disposition étant telle que,
    dans la position de sélection, la came sélectrice agit de façon à faire dévier sé- lectivement des aiguilles, de telle manière que les aiguilles actionnées par les talons de longueur différente soient main- tenues au repos, tandis que les autres aiguilles sont amenées à travailler.
    21. Métier selon la revendication 20, caractérisé en ce que les aiguilles du talon et les aiguilles qui leur sont voisines sont actionnées à l'aide de petits talons, tandis que les autres aiguilles sont actionnées à l'aide de grands talons, la disposition étant telle que, lorsque la came sélectrice occupe sa position de sélection, elle agit de façon à faire dévier les aiguilles à grands talons, de manière qu'elles ne rencontrent pas la came latérale.
    22.Métier selon la revendication 20 ou 21, caractérisé par des moyens pour mettre en service la came sélectrice en vue <Desc/Clms Page number 25> de la production le rangées réparties ou de groupes de rangée s répartis, lors du tricotage du talon, et pour Maintenir cette came hors service pendant le tricotage du restant du bas.
    23. Métier selon la revendication 22 caractérisé en ce que les moyens pour la mise en service de la came sélec- trice sont commandés par un levier qui se déplace suivant un cycle de quatre rangées, et en ce qu'il est prévu un système commandé par une mécanique à dessins, pour retenir le levier dans une position dans laquelle la came sélectrice est main- tenue-inopérante, sauf pendant le tricotage du talon d'un bas.
    24. Métier selon les revendications 20 à 23, carac- térisé en ce que les aiguilles sont disposées dans le cylindre de façon à coopérer.avec les aiguilles du talon, les talons d'aiguilles déterminées du groupe du cou-de-pied, présentant une longueur donnée au voisinage des extrémités de ce groupe,' tandis que les talons appartenant aux aiguilles restantes du cou-de-pied présentent une longueur différente ou des longueurs différentes, cette disposition permettant à la came sélectrice de sélecter des aiguilles pour le travail et le repos.
    25. Procédé pour produire un bas pour dame, carac- térisé en ce que le talon et la pointe sont tricotés, en rota- . tion continue, essentiellement comme décrit ci-dessus, en se reportant aux dessins annexés.
    26. Bas pour dame essentiellement comme décrit ci- dessus, en se reportant aux figures 1, 2 et 3 ou aux figures 7 à 10 des dessins annexés.
    27. Métier à tricoter circulaire construit essen- tiellement comme décrit ci-dessus, en se reportant aux figures 4, 5 et 6 des dessins annexés.
BE550697D BE550697A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE550697A true BE550697A (fr)

Family

ID=176479

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE550697D BE550697A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE550697A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0592376B1 (fr) Procédé et dispositif pour réaliser l&#39;union de deux bords d&#39;un produit manufacturé tubulaire tricoté au terme de sa formation
CH688956A5 (fr) Chaussette pour pratiquer le snowboard.
FR2719607A3 (fr) Machine à tricoter circulaire.
BE550697A (fr)
EP0034981A1 (fr) Procédé pour la confection d&#39;un collant en maille, à couture et à ceinture élastique incorporée et collant obtenu
FR2879405A1 (fr) Dispositif de prehension pour piece d&#39;habillement tricotee, de type chaussette
FR2461048A1 (fr) Machine pour realiser des tissus a mailles, et procede de tricotage correspondant
US2980981A (en) Ladies&#39; stockings
EP0468892A1 (fr) Dispositif coupe-fils pour machines à coudre multi-aiguilles
BE518635A (fr)
CH209312A (fr) Bas tricoté, procédé pour sa fabrication et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé.
BE371752A (fr)
FR2667620A1 (fr) Procede de tricotage d&#39;un tricot vanise sur un metier circulaire et metier circulaire pour la mise en óoeuvre du procede.
BE381814A (fr)
BE390525A (fr)
CH119199A (fr) Procédé de tricotage d&#39;articles de bonneterie vanisés et machine pour l&#39;exécution de ce procédé.
FR2608177A1 (fr) Metier a tricoter circulaire, procede de fabrication de tricot a longs poils presentant des boucles sur leur face interne. tricot ainsi obtenu
BE461904A (fr)
BE521511A (fr)
BE460289A (fr)
BE365224A (fr)
CH145684A (fr) Métier à tricoter.
BE493067A (fr)
CH523360A (fr) Procédé pour former un tricot tubulaire fermé à une extrémité
BE568560A (fr)