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" Procédé et appareil de fabrication de chaussettes, bas ou ar- ticles analogues ".
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrica- tion sur une machine à tricoter, cylindres rotatifs ou fixasses bas, chaussettes ou articles analogues, et aux dispositions de la machine qui permettent de réaliser ce procédé.
Dans ce qui suit nous décrirons à titre d'exemple, non li- mitatif, le procédé de fabrication tel. qu'il s'applique plus spécialement aux bas ou chaussettes.
Ce procédé consiste à fabriquer le bas entier sur une même machine en commençant le long du bas, qui est tricoté en tricot circulaire à double chute, c'est-à-dire que deux rangées de
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mailles sont produites sur une rotation du cylindre. Ensuite sont tricotés en tricot ouvert, d'une part le cou-da-pied avec la même maille que le long du bas, et d'autre part le haut du talon, le talon, la semelle et la pointe en tricot renforcé au maximum par adjonction des fils supplémentaires et desserrage de la mail- le. Le bas est finalement terminé par couture et remaillage ha- bituelle.
Ce procédé de fabrication peut être réalisé sur une machine à tricoter, à cylindre rotatif ou fixe comportant deux serrures à cames et deux séries d'aiguilles ordinaires dont une série, avec talon long (haut) et l'autre avec talon court(bas). les deux serrures sont diamétralement opposées et situées au même niveau. Elles peuvent actionner simultanément et directement les talons des deux séries d'aiguilles. Pendant la fabrication du long du bas les deux serrures fonctionnent ensemble et elles agissent sur toutes les aiguilles; de cette façon deux rangées de mailles sont produites sur une rotation du cylindre. Quand le long du bas est terminée le mouvement de rotation continu est remplacé par un mouvement alternatif.
La série d'aiguilles à talon long est alors actionnée par l'une des sarrures et tri- cote le oou-de-pied avec la même maille fine que celledu long- du-bas. L'autre série d'aiguille actionnée par l'autre ser- rure fait en même temps le haut- -talon, le talon, la semelle et la pointe en mailles élargies desserrées et renforcées au maximum. Quand la pointe est terminée le mouvement redevient à nouveau oontinu et le bas est terminé avec quelques tours en tricot fermé. L'invention sera décrite ci-après avec référence aux dessins, annexés 1 à 15, qui représentent, à titre d'exem- ple non limitatif, une forme de réalisation de l'invention.
Les figures 1,2,3,4,4A représentent les positions des talons des aiguilles aux divers moments de la fabrication; la figure 5 représente en perspective la commande des cames-leviers 23 et 23';
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La figure 6 représente en perspective la commande des cames
51 et 51'; la figure 7 montre en élévation la commande de la came 51 par la came demi-circulaire 54 ; la figure 8 représente en élévation la commande de la came 8; la figure 9 montre en élévation la commande de la came 7; les figures 10, 11 et 12 représentent les projections de la commande de la came à platines secondaire par une came du tambour 14 ; les figures 13 et 14 représentent la vue en élévation des bas fabriqués d'après le procédé de l'invention;
la figure 15 montre en élévation la commande des guide-fils,
Nous allons maintenant décrire les mécanismes et les com- mandes permettant l'exécution de ce procédé et leur application à titre d'exemple non limitatif sur une machine à tricoter à cylindre rotatif.
Les cames de la serrure A sont fixes ; celles de B peuvent occuper diverses positions que nous indiquerons au fur et à mesure de la description. La came 8 de la serrure B (fige.1,2, 3, 4 et 4A) peut occuper trois positions : l'une, pour laquelle aucune aiguille n'est actionnée, l'autre pour laquelle seules les aiguilles à talon court sont commandées et la troisième pour laquelle toutes les aiguilles sont commandées.
Notons que le déplacement de tous les organes de la machi- ne est commandé par des cames placées sur le tambour 14. Nous allons maintenant suivre toutes les phases de fabrication du bas et montrer comment le bas peut être réalisé,, dans la pré- sente invention.
Au début de la fabrication, le cylindre étant animé d'un mouvement de rotation continu, le tambour à came 14 met les di- vers organes dans les positions suivantes : lacame 8, -qui est commandée comme le montre la figure 8, par une came du tambour
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14 par l'intermédiaire du levier 11 articulé en 0, d'une tringle, du levier 12 articulé en O' et du poussoir 13 qui supporte la came 8,- et poussée vers le cylindre àn rotation à la hau- teur des talons courts au sommet même que la série d'aiguilles à talons courts se trouve en face de cette came 8, (cette posi- tion de la came est montrée à la figure 8).
Par suite de la ro- nt tation du cylindre, les aiguilles à talon long entr en action dans la serrure B, è cemoment la came 8 est poussée à fond,ce qui est alors possible.
En même temps le guide-fil 15 (fig.15) qui alimente la ser- rure B et le guide-fil 18 qui alimente la serrure A Sont mis en action.
La figure 1 montre la position à ce moment des aiguilles par rapport aux serrures A et B ; la position des talons courts y est représentée par des traitscelle: des talons longs par des rectangles.
Dans cette position des organes les deux séries d'aiguilles passent pans les deux serrures en un tour de rotation du cylin- dre; deux rangées de mailles sont donc fabriquées par tour. le sens du mouvement du cylindre à aiguilles est indiqué est indiqué par la flèche (X). la machine reste dans cette position de travail, jusqu'à- la fin du long-du-bas; Lorsque le long-du-bas est terminé, il faut pour poursuivre la fabrication, changer le mouvement conti- nu du cylindre.en mouvement alternatif. Avant cela le tambour 14 par l'intermédiaire de la commande que nous venons de décrire retire la came 8 à la hauteur des talons courts, au moment ou nt la série d'aiguilles à talon long se trouva engagés dans la ser- rure B.
La machine est toujours animée d'un mouvement circulai- re continu et le guide-fil supplémentaire est toujours en action, Après le passage des aiguilles à talon long dans la serrure B, les aiguilles à talon court ne sont plus actionnées par la came
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8; elles n'entrent donc pas dans la serrure B et conservent le niveau de la came 10 de la serrure A. La figure 2 représente en pointillé la position des aiguilles à ce moment.
Quand la série d'aiguilles à talon court se trouve devant les cames 5 et 6, le tambour 14 pousse ces cames vers le cylin- dre. Ces cames peuvent y approchér du cylindre sans obstacle, parce que le sommet de la oame 5 est situé en dessous du niveau des talons de la série d'aiguilles à talon court. Quand les ai- guilles à talon long arrivent ensuite à la serrure B,elles sont actionnées par les cames 5 et 6, et sortent à un niveau tel, qu'à leur passage devant la serrure A elles ne sont plus action- nées. Elles y passent entre les cames 2 et 4, ce qui corrige éventuellement leur alignement.
Au moment où la série d'aiguilles à talon long quitte la came 8 (fig.2) le tambour 14 fait approcher vers le cylindre les cames 5' et 6', en même temps que le mouvement circulaire oontinu du cylindre est changé en mouvement alternatif.
A ce moment la série d'aiguilles à talon long se trouve de- vant la serrure A entre les cames 2 et 4, et les aiguilles à talon court se trouvent devant la série B au-dessus des cames 5,5',7 et 9. Aucune aiguille n'est donc actionnée et le cylin- dre peut revenir en arrière sans obstacle. A ce même moment le tambour 14 met hors action les cames leviers 23 et 23' (fig.5).
En effet c'est le haut du talon du bas qui va être tricoté main- tenant par la serrure A en tricot ouvert et nous devons empêcher que les aiguilles soient montées par les cames leviers 23 et 23'.
La mise hors d'action de ces cames est commandée par une came 19 placée sur le tambour 14 (fig.5). Le poussoir 20 qui s'appuie sur cette came est en communication avec la bielle 21 qui est fixée à un axe, à l'autre extrémité duquel se trouve une mani- velle 22; celle-ci s'appuie sur la partie 23a de la came levier
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Le même mouvement du tambour 14 fait monter vers le haut le cylindre de la machine afin de desserrer la maille du haut ta- lon, du talon, de la semelle, de la pointe qui doivent être ren- forcés au maximum. Cette commande est connue et elle est appli- quée sur toutes les machines similaires.
Du fait de la montée du cylindre 24 (fig.ll) les sarrures
25 (fig.ll) resteront dans leur position primitive et la dis- tance a (fig.ll) entre l'aiguille, qui forme la maille et la platine du cylindre qui la supporte, s'agrandit. Les mailles produites seront donc plus larges que celles du long du bas.
Or il se produirait également de cette façon un desserrage des mailles du cou-de-pied, qui n'est pas désirable, et pour y remédier, le dispositif suivant est prévu. La came 7 de la ser- rure B peut pivoter autour de l'axe 0 (fig.3) et de ce fait elle peut être relevée de la même hauteur que le cylindre. De cette façon la maille fine du long du bas sera conservée puer le cou- de-pied. Au retour du cylindre à aiguilles dans le sens de la flèche X (fig.4) les aiguilles à talon long seront descendues tout à fait de la même valeur que lors de leur passage précédant dans l'autre sens, par la came 9 de la serrure B (fige.3 et 4) qui est fixe et se trouve au même niveau que la came 7 relevée.
La came 7 est commandée par la came 26 du tambour 14 (fig.9) par l'intermédiaire du levier coudé 27 articulé en 01 de la tige 28 et du levier 29 qui pivote en 0. L'extrémité du levier 29 est en communication directe avec la came 7 par une vis 30. Le même mouvement du tambour 14 retire également la came 31 (figs.10,11,
12) de façon à ne plus laisser travailler que la série des pla- tines à talon-haut qui correspond à la largeur du tricot du cou- de-pied,et qui seul-doit fonctionner lors du passage dans la serruresB, dans laquelle sont engagées les aiguilles à talon- haut.
Dans cette position la oame 31 n'agit plus sur les platines
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nent/ à petit talon qui soutien./ le tricot renforcé du pied .
La commande de la came 31 s'effectue par la came 32 du tam- bour 14 (fig.11); celle-ci soulève le levier coudé 33 qui pivote en O2 et qui par l'intermédiaire de la tringle 34 agit sur le levier 35 articulé en O3. A son autre extrémité se trouve la tringle 36 qui est reliée au petit levier 37 (fig.12) articulé en 04. Son extrémité 37a vient alors buter contre le plan incli- né 31a solidaire de la came 31 et pousse celle-ci vers le bas au moment que la série des platines à grand talon se trouve en- gagé dans cette came.
La commande de la came 31 en sens inverse s'effectue par la manoeuvre du tambour 14 en laissant s'effacer la came 32, La pièce 33 retombe' le levier 37 (fig.12) qui de- vient libre est rappelé par le ressort 38 dans sa position anté- rieure; son extrémité 37a dégage le plan incliné 31a et la came qui est poussée vers le haut par les ressorts à boudin 39 (fig.
11) remonte de façon à ne pas actionner les platines à petit talon.
Les différents organes de la machine étant mis par le tam- bour 14 dans les positions respectives, que nous venons de décri- re, la machine tricote en mouvement alternatif le haut-du-talon d'une part, et le cou-de-pied d'autre part.
Pour effeptuer le tricotage du talon, le tambour 14 (fig..5) et avance les parties 23a et 23a' des cames leviers 23 et 23' devien- nent libres: celles-ci tombent dans des encoches ménagées dans les cames 1 et 3, et, à chaque passage de la série d'aiguilles à talon court dans la serrure A, relèvent une aiguille se trou- vant à la lisière de la série de façon à la mettre hors d'ac- tion. Les cames 23 et 23' font relever vers le haut les aiguillée nécessaires pour la fabrication du talon ou de la pointe qui se fait de la même manière que le talon et comme connu .
Au même moment où les cames 23 et 23' sont dégagées par le tambour 14, oelui-oi par l'intermédiaire de la came 40 (fig.6)
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met hors d'action les cames 51 et 51' qui sont destinées à faire descendre les aiguilles relevées et à cette fin le tambour 14 avançant dans le sens de la flèche X, la came 40 soulève le le- vier coudé 41 articulé en O5 à l'autre extrémité duquel se trou- ve une tringle 42 en communication avec la pièce 43 qui pivote en O6, et qui est reliée par la tringle 44 à la pièce 45 fixée à l'arbre 46 solidaire de la pièce 47 munie de deux goujons 47a et 47b. Entre ces deux goujons se trouve le long bras du levier 48 qui s'appuie à son extrémité sur le chien 49 articulé en O7.
Le chien 49 qui s'appuie à son tour sur le prolongement 50 de la came 51 et déplace cette came de manière à ce qu'elle ne se trouve plus devant les aiguilles à talon court relevées par la came-levier 23.
Le mouvement de la came 51' est rendu solidaire du mouve- ment de la came 51 par l'intermédiaire des laviers 48 et 48' pivotant respectivement en 52 et 52' et qui sont rendus soli- daire par la goupille 53.
Dans la position actuelle des oames, la machine fabrique d'une part le oou-de-pied et d'autre part, comme nous venons de l'expliquer, la partie supérieure du talon, enlevant à chaque rangée de mailles une aiguille. Quand un nombre suffisant d'ai- guilles est relevée le tambour 14 dégage le dispositif décrit ci-dessus qui contenait les cames 51 et 51'. Ces cames viennent donc en position de travail et elles peuvent faire descendre les aiguilles relevées précédemment. Mais il faut que les aiguilles soient descendues dans l'ordre inverse à celui dans lequel elles étaient relevées, c'est-à-dire que les aiguilles relevées les premières doivent être descendues les dernières et vice-versa.
Pour y arriver, la présente invention prévoit un dispositif agissant sur les cames 51 et 51', ce dispositif faisant s'effa- cer ces cames au moment où les lisières d'un groupe d'aiguilles montées passent devant elles. Le ohien 49' qui pivote en O7 (fig.7) et qui s'appuie sur le prolongement 50 de la came 51'
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met hors d'action cette dernière par l'intermédiaire d'une came semi-circulaire 54 placée sur l'extrémité de la couronne à pla- tine 55 et qui vient buter contre la partie supérieure 49a' du chien 49t ..Le déplacement du chien 49' suffit pour mettre hors la came d'action 51' et de la même manière la came 51 . Après le passa- ge des deux ou trois aiguilles de la lisière du groupe monté, la came semi-circulaire 55 s'efface et laisse libre la chien 49', qui, poussé d'une façon connue par un ressort de la came 51, la libère.
Elle vient donc maintenant en dessous des talons des ai- guilles montées et reste dans cette position jusqu'au moment où tout ce groupe dépasse la came 51 (fig. 4 A). lors du retour du cylin- dre la came 51 qui a repris sa position de travail fait descen- dre la première aiguille de l'intérieur du groupe, c'est-à-dire celle qui a été montée la dernière. La came travaille de cette façon jusqu'à ce que toutes les aiguilles soient descendues. Le talon du bas est alors terminé.
Le tambour 14 met maintenant hors d'action les cames 23,
23', 51 et 51' . La machine tricote la semelle d'une part et le oou-de-pied d'autre part.
Quand la semelle est terminée et que le tricotage de la pointe commence, le tambour 14 met de nouveau en action lesle- viers 23 et 23' et ensuite les cames 51 et 51', comme cela vient d'être décrit pour le talon.
Quand la pointe est terminés, le cylindre commence de nou- veau à tourner d'un mouvement circulaire continu, alors que la came 8 de la série B est poussée vers le cylindre. Celui-ci des- cend pour resserrer la maille. La came 31 est poussée vers le fond et elle actionne toutes les platines. Après quelques ran- gées de mailles en tricot fermé, le bas est terminé, et il a la forme de la figure 13. Le haut talon, le talon, semelle et poin- te renforcée au maximum, et le cou-de-pied tricoté en tricot ouvert est le même que celui de la jambe. On voit que le long
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du pied a été fait en double chute ce qui permet de produire, d'après le procédé de la présente invention, deux bas renforcés dans le temps qu'une machine ordinaire exigeait pour faire un seul bas ordinaire.
Le procédé qui fait l'objet de l'invention s'applique aussi à la fabrication de bas ou chaussettes ordinaires, comportant uniquement le talon et la pointe renforcés tandis que la semelle et le cou-de-pied sont fabriqués en tricot circulaire avec ren- forcement d'usage appliqué à l'endroit de chaque serrure.
Cette application de l'invention à la fabrication d'articles ordinaires a l'avantage de permettre de produire un bas deux fois plus vite, que ne le permet-le procédé ordinaire, et cela sans changer la vitesse de la machine ni nuire d'aucune façon à la conservation de celle-ci.
Dans l'application de ce procédé,le long du bas est d'abord fabriqué en double chute comme cela vient d'être décrit pour l'article renforcé au maximum.
Le long du bas terminé,,la commande du tambour 14 fait recu- ler la came 8 tout à fait hors travail de façon, qu'elle n'ac- tionne plus aucune aiguille, en même temps que les cames 5,6, 5',6' sont poussées vers le cylindre dont le mouvement devient alternatif. les aiguilles en talon long n'entrent pas maintenant dans les serrures et circulent sans travai.ller à la hauteur des cames 6, 6' et entre les cames 2 et 4.
En même temps le guide-fil supplémentaire est retiré et la serrure A qui travaille seule tricote le talon tout à fait comme précédemment, les cames 23,23',51 et 51', fonctionnant de la façon déjà décrite. La came 31 est tout à fait hors travail.
Quand le talon est terminé,la came 8, le guide-fil supplément aire et la came 31 reprennent leur position primitive; le mouvement du cylindre redevient continu, et la partie du bas se trouvant entre le talon et la pointe est fabriquée comme le long du pied
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en tricot circulaire à double chute, l'une des serrures produi- sant les mailles.! et l'autre les m&illes b. (fig.14). Cette partie du bas terminée, le mouvement du pylindre redevient alter- natif pour faire la pointe et le bas est terminé de la même ma- nière que dans le premier procédé.
Les figures 13 et 14 représentent les bas fabriqués d'après les procédés de la présente invention.
La figure 13 montre un bas avec haut talon, talon, semelle et pointe renforcés au maximum. Le long du bras y est fabriqué en double chute. La serrure A faisant les m ailles a et la serru- re B les mailles b. Le haut talon, le talon, la semelle et la pointe sont faits par la serrure A et le oou-de-pied par la ser- rure B.
La figure 14 représente un bas ordinaire à talon et pointe uniquement renforcés fabriqué d'après le procédé de l'invention.
Le talon et la pointe sont tricotés par la serrure A alors que tout le reste du bas est fait en tricot circulaire à double chute, les mailles a étant faites par la serrure A et les mail- les!!. par la serrure B.
REVENDICATIONS.
1./ Procédé de fabrication de bas, chaussettes, ou articles analogues, au moyen de machines à cylindre rotatif ou fixe, ca- ractérisé en ce que la partie du bas ou de la chaussette dénom- mée le long-du-bas, est fabriquée en tricot circulaire fermé à double chute, c'est-à-dire que deux rangées de mailles sont pro- duites en une révolution de l'organe mobile.