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Laprésente invention concerne la manipulation d'ob jets plats tels que des biscuits, et plus particulièrement une installation destinée à traiter ces objets à l'un de deux postes, dont l'un est destiné à effectuer une mise par charges ou lots séparés à la main, tandis que l'autre agit de façon entièrement automatique pour diviser un courant continu d'objets en lots contenant chacun un nombre désiré d'objets. Cette installation convient, par exemple, pour être installée en avant d'une machine à empaqueter desti- née à traiter les lots d'objets qui lui sont fournis.
Elle permet de réaliser la division d'un courant continu d'objets en lots d'égale importance, à la main ou automatiquement, à volonté
Selon l'invention, une installation de manipulation d'objets plats tels que des biscuits comprend une section initiale de transport amenant les objets empilés serrés ver- ticalement à une plaque de transfert destinée à fournir les objets continuellement à l'un ou l'autre de deux postes de mise par lots, dont l'un est conçu pour fonctionner à la main ., tandis que l'autre est entièrement automatique et formé par deux bandes transporteuses coopérantes actionnées de telle sorte que les objets fournis en un courant continu à la pre- mière desdites bandes transporteuses sont transférés sur la seconde en lots de dimensions déterminées.
De préférence, la plaque de transfert est réglable en longueur et construite de façon que sa longueur varie auto- matiquement à mesure qu'elle se meut entre ses deux positions de façon à relier à volonté la section transporteuse initiale à l'un ou l'autre des postes manuel ou automatique de mise en lots.
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Lorsque le poste automatique fonctionne, la premie re bande transporteuse peut être agencée de façon à être animée d'un mouvement continu et être munie d'une extrémité de décharge à mouvement alternatif, d'où les objets passent sur la seconde bande transporteuse, laquelle est agencée de façon à être animée d'un mouvement intermittent à vitesse - moyenne supérieure à celle de la première bande. En aençant de façon appropriée le mécanisme associé, on peut ne trans férer les objets sur la seconde bande en provenance de la première que lorsque la seconde est en mouvement.
Etant donné qu'il peut être nécessaire que la pre- mière bande transporteuse du poste automatique soit dirigée en sens ascendant à partir de la plaque de transfert, on peut prévoir des moyens destinés à empêcher les objets qui se trouvent sur cette bande de glisser en arrière lorsqu'on change la position de la plaque de transfert pour raccorder la section transporteuse initiale au poste manuel, en évitant ainsi une interruption dans l'avance des objets.
On comprendra mieux l'invention à la lecture de la description détaillée qui en est donnée ci-après, avec ré- réfrence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple, l'invention appliquée à l'emballage de biscuits.
Sur ces dessins - les figures la et 1b réunies selon la ligne X-X constituent 'ensemble la figure-1, qui est une vue en éléva- tion de l'installation de manipulation associée à une machine à empaqueter; -'la figure 2 est une élévation de détail de la plaque de transfert et du mécanisme associé, et - la figure 3 est une vue partielle en plan de la figure 2.
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Une bande transporteuse initiale 1 transporte des biscuits empilés serrés verticalement à une surface de trans fert et est déviée par des rouleaux au-dessous de cette sur- face de transfert de façon à se continuer par un autre brin la sur une table pour constituer un poste d'empaquetage manuel des biscuits.
La surface de transfert comprend une plaque 3 articulée sur des charnières et qu'on peut amener à l'une ou l'autre de deux positions. Dans la position indiquée en
A(figures la et 2), la plaque 3 se raccorde avec une bande transporteuse ascendante sans fin 2 qui constitue la pre- mière bande d'un poste automatique de division des biscuits par lots, tandis que dans la position B, la plaque 3 se raccorde au brin la du poste de division à la main des bis- @ cuits par lots.
A son extrémité opposée à la plaque 3, la bande transporteuse 2 s'enroule autour d'une lame 5 qui peut effectuer un mouvement, alternatif dans un plan sensi- blement horizontal en vue de faciliter le transfert des bis- cuits de la bande 2 animée d'un mouvement continu sur une . bande 4 animé.e d'un mouvement intermittent (qui constitue la seconde bande du poste automatique ) , d'une manière qu'on décrira par la suite, La lame 5 peut effectuer un mouvement alternatif continu d'une amplitude égale à la moitié de la longueur d'un lot de biscuits à transférer à un moment donné à une vitesse égale à celle du déplacemen t superficiel de la bande 2.
Les commandes qui actionnent respectivement la ban- de 4 et la lame 5 sont synchronisées de telle sorte que cet- te dernière se meut vers l'arrière pendant le mouvement de la première, mais vers l'avant pendant que celle-ci est immobile.
La bande 4 se déplace à une vitesse double de celle de la bande 2.
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Ou réalise le transfert d'un lot de bisevits de la bande 2 en mouvement continu sur la bande 4 animée d'un mouvement intermittent par une combinaison du mouvement vers l'avant de la bande 2 et d'un mouvement simultané vers l'ar- rière de la lame 5 (et en conséquence du bord avant de la bande 2). On va décrire maintenant un cycle complet de traris- 'fert d'un lot de biscuits en supposant qu'au départ la lame
5 occupe sa position la plus en avant et qu'elle est sur le point de commencer une course de recul, de sorte que la bande 4 commence juste àd se mouvoir vers l'avant à une vitesse dou- ble de celle de labande 2.
.Les biscuits provenant du courant continu entra±- né par la 'bande 2 ne déversent pas dessus le bord avant sur la bande 4 se déplaçant vers l'avant. On supposera que la longueur d'un lot contenant le nombre désiré de biscuits est de L centimètres. Si la lame.5 était immobile, un lot de biscuits serait fourni à la bande 4 lorsque la bande 2 a avancé et L centimètres. Hais tandis que la bande 2 avance, la lame 5 recule. Ces mouvements s'additionnent, de sorte que L centimètres du courant continu de biscuits sont. transférés sur la bande 4 lorsque le trajet superficiel de la bande 2 n'est que de L/2 centimètres.
Pendant ce temps, la bande 4 s'est déplacée vers l'avant à une vitesse double de celle de la bande 2, c'est-à-dire qu'elle a parcouru 2 x L/2 centi- mètres = L centimètrs Toytefois, pendant le transfert des biscuits sur la bande 4, la lame 5 a reculé et a entraîné vers l'arrière le bord avant de la bande 2 sur une distance de L/2 centimètres. En conséquence, L centimètres de biscuits ont été transférés sur une longueur de L+L/2=3L/2 cen timètres de la surface de la bande 4. Le lot transféré de biscuits est par suite serré moins fortement que que le cou- rant continu qui se trouve sur la bande 2, attendu qu'il oc- cupe un espace supérieur de moitié.
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Lorsque la lame 5 avance en faisant avancer le bord avant de la bande 2, le mouvement se soustrait de celui de cette bande, de sorte qu'il n'y a pas de transfert de biscuits Au lieu de cela, le dernier biscuit du lot transféré sur la bande 4, du fait qu'il est au contact du bord avançant de la bande 2 et du premier biscuit du lot suivant à transférer, et .du fait qu'il est supporté aussi sur la bande en avant de la lame 5.,-'est poussé vers l'avant en poussant vers l'avant le reste du lot transféré dans une mesure progressivement moin- @ dre, de façon à les ramener à leur formation verticale initi- alement serrée Pendant cette consolidation du lot transféré c'est-à-dire pendant que le bord avant de la bande 2 se dé- place vers l'avant),
la bande 4 est immobile, de sorte que le premier biscuit du lot transféré reste immobile tandis @ que le reste du lot est poussé vers l'avant sur ladite bande, -Ce cycle se répète ensuite, les lots transférés passant sur la bande 4 en vue d'être introduits, par exemple, dans une machine à empaqueter dont on peut voir les premiers éléments, représentés schématiquement en traits interrompus .sur le c8té droit de la figure lb.
On peut commander électromagnétiquement la plaque pivotante 3 et, comme on le voit sur les dessins, au moyen de deux électroaimants 6 et 7. De préférence, le mouvement de la plaque 3 a lieu automatiquement sous la dépendance du fonctionnement de la machine associée au poste automatique de mise en lots, à savoir la machine d'empaquetage, de sorte que'les biscuits sont dirigés vers le poste manuel lorsque la machine associée est au repos. Lorsqu'on excite le moteur de commande de la machine à empaqueter, l'électro 7 s'excite, en amenant la plaque 3 à occuper la position A. La transmis- sion entre l'électro 7 et la plaque 3 consiste en un levier coudé 8 et une bielle 9, l'armature 19 de l'électro étant re-
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1 à l'extrémité 11 du levier coudé.
La plaque 3 se compose de deux parties 3a et 3b (figure 2). La partie 3b peut coulisser sous la partie 3a de sorte qu'on peut réduire la longueur globale de la plaque lorsqu'elle passe de la position A à la position B et qu'on peut, de façon correspondante, l'allonger lorsqu'elle passe 'de B à A, dans un but qui sera expliqué plus loin. Le cou- lissement de la partie 3b a lieu par une action de genouillère de la bielle 9 et en raison de la forme de guides 14 le long desquels un galet 15 solidaire de la partie 3b est contraint de se déplacer.
On fait aussi en sorte que le mouvement de coulissement vers l'avant -de la partie 3b lorsque la plaque passe de la position B à la position A soit plus rapide que la vitesse du transport vers l'avant des biscuits sur le 'transporteur 1, afin d'avoir l'assurance que la plaque occu-, pe sa nouvelle position dè décharge en avance des biscuits.
On évite ainsi d'abimer les biscuits pendant que le plaque passe de la position B à la position A, tandis qu'ils sont animés d'un mouvement continu de transport. Lorsque la pla- - que 3 passe de la position A à la position B, sa longueur diminue du fait que la partie 3b coulisse sous la partie 3a,
Comme le courant des biscuits amenés à la plaque 3 par le transporteur initial 1 est continu, ils se déversent par .dessus le bord de la plaque qui recule mais tombent sur le brin la du poste manuel, auquel le courant continu de biscuit est amené lorsque la plaque 3 a terminé son mouvement vers le bas.
Avant d'atteindre la position A, une goupille 16 so lidaire.du galet de guidage 15 de la partie 2b vient au contact d'une extrémité d'un levier 17 articulé en 18 et re- lié par une bielle 19 à un levier 20. Ce dernier est calé sur un arbre 21 sur lequel des doigts sont fixés,le contact pré-,
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cité de la goupille 16 soulevant les doigts 22 et leurs tam pons 23, en les écartant du trajet des biscuits arrivant sur la bande 2.
Si, pour une raison quelconque, on doit arrêter la machine à empaqueter, le courant d'excitation de l'électro
7 est interrompu. Cependant, l'autre électro 6 qui lui est 'associé est excité dans ce cas et amène la plaque 3 à la position B, dans laquelle elle raccorde le transporteur ini- tial 1 au brin la. Lors du mouvement de la plaque de la posi- tion A à la position B, les doigts 22 sont libérés et leurs tampons 23 sont abaissés par un ressort 24 sur les biscuits supportés.par la bande 2. Ces biscuits sont maintenus sur la bande (jusqu'à ce que le poste automatique soit remis en fonc tionnement) et empêchés de glisser en arrière.
Les bandes transporteuses 1 et 2 sont entraînées par une source commune de puissance (non représentée, tandis que la bande 4 est entraînée à partir de la machine à empa- queter. La lame 5 qui communique à l'extrémité de décharge de la bande 2 son mouvement alternatif est entraînée à partir -de la machine-à empaqueter par l'intermédiaire d'une inanivel- le 26 calée sur un vilebrequin 25, de bielles 27 et 29 et d'un levier 28 de façon à effectuer une course de longueur égale à la moitié de celle d'un lot de biscuits transférés à .un moment donnée En conséquence, le vilebrequin fait un tour par lot.
La commande de la bande 2 est assurée par l'inter- médiaire d'un embrayage magnétique qui est excité lorsque la machine à empaqueter fonctionne mais qui ne l'est pas lorsque ladite machine est à l'arrêt, de sorte que la bande 2 ne se déplace que pendant le fonctionnement de la mahhine à empaque- ter, c'est-à-dire lorsque le poste automatique est en servi- ce.