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On sait qu'il existe en bonneterie des métiers circulaires pour la fabrication d'éléments tubulaires, et, en particulier, pour la fabrication des bas de dames. Les machines de ce genre, appartenant à un type connu et assez ancien, (par exemple celles que construit la maison américaine Scott & Williams) permettent de former des bas à mailles ordinaires, c'est-à-dire que leurs aiguilles lachent toujours la maille.
D'autres machines de construction plus récente peuvent donner outre la maille lisse ou ordinaire précitée la maille dite"tulle", obtenue au moyen d'une commande particulière des aiguilles afin que celles-ci ne lâchent pas toujours la maille. Les machines du type mentionné en dernier lieu sont beaucoup plus complexes et coûteuses, et, d'autre part, on dé- sire souvent, à l'heure actuelle, fabriquer des bas du type "tulle".
L'invention vise des perfectionnements aux machines du type mentionné en premier lieu, grâce auxquels on peut obtenir un métier circulaire susceptible de donner, à volonté, des mailles ordinaires ou des mailles ayant pratiquement l'aspect d'un tulle.
D'une façon générale, le métier perfectionné suivant l'invention comprend, en correspondance avec toutes les aiguilles et au-dessous d'elles, un nombre égal de jacks, et un certain nombre (par exemple trois) de cames associées destinées à agir l'une sur les talons des aiguilles et les autres sur les talons des jacks, ces talons étant placés alternativement suivant des rangées correspondantes à lesdites cames;
ces cames peuvent être mises en prise au moment voulu grâce à des dispositifs de commande automatiques, de manière à agir dans une position sur les talons de tou- tes les aiguilles ou de tous les jacks correspondants, dans une seconde position, de rester légèrement en arrière de façon à agir seulement sur les talons hauts et non sur le talons bas des aiguilles ou des jacks correspondants, et enfin, dans une troisième position, de s'effacer pour n'agir sur aucune aiguille ni aucun jack.
La caractéristique essentielle des perfectionnements suivant l'invention est que le long de la circonférence suivant laquelle sont disposées les aiguilles, un arc, par exemple égal à une demi-circonférence, comprend toutes les aiguilles à talon haut, tandis qu'un arc complémentaire, par exemple égal aussi à une demi-circonfénence, comprend toutes les aiguilles à talon bas; aux aiguilles talon haut correspondent des jacks à talon bas, et réciproquement.
Une répartition automatique appropriée au moyen de cames à profils convenables détermine les déplacements automatiques des trois cames précitées, quand on désire que la machine, au lieu de fonctionner pour former la maille ordinaire, soit disposée de façon à former la maille "tulle".
Dans ce cas, (en supposant qu'il existe trois cames), on met en prise les trois cames précitées, et hors de prise la came normale appelée "came de verrouillage", qui normalement sert a lacher les mailles aux aiguilles. Pour former la maille tulle suivant l'invention en disposant par exemple de deux rangées de talons des jacks, on prévoit alternativement un tour pendant lequel toutes les aiguilles sont totalement soulevées afin qu'elles réalisent la lâchage du fil ou de la maille, puis un tour dans lequel une aiguille sur deux seulement est soulevée complètement pour lâcher le fil tandis que sa voisine ne le lâche pas, un troisième tour dans lequel toutes les aiguilles lâchent à nouveau le fil, et un quatrième tour dans lequel une aiguille seulement sur deux lache le fil,
les aiguilles qui ont lâché le fil précédemment ne le lâchant plus cette fois. Dans le cas où les cames qui agissent sur les jacks sont en nombre supérieur à deux, et si les talons des jacks sont disposés sur plus de deux rangées, dans un tour pendant lequel une partie seulement des aiguilles lâchent, on peut s'arranger de façon qu'une aiguille sur trois ou deux aiguilles sur trois,etc... lâchent la maille. On peut également s'arranger de sorte que, entre deux tours pendant lesquels toutes les aiguilles lâchent, il se produise plus
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d'un tour dans lequel une partie seulement des aiguilles lâchent les mailles.
On peut encore s'arranger de façon que pendant un tour deux aiguilles lâchent et que deux ou plus ne lâchent pas, en disposant deux ou plusieurs jacks voisins suivant une même rangée et les deux ou plusieurs aiguilles suivantes sur une autre rangée, et ainsi de suite.
Les principales dispositions et les principaux détails de fonctionnement des perfectionnements suivant l'invention seront mieux compris en se référant à la description qui va suivre et aux dessins annexés, qui représentent schématiquement divers exemples de mise -on oeuvre de l'invention.
La figure 1 est une coupe horizontale du cylindre tournant et des organes annexes pour la commande des aiguilles.
La figure 2 est une coupe verticale par II-II de la figure 1.
La figure 3 est une vue schématique par-dessus des organes de commande des cames associées.
La figure 4 est une perspective de détail de la commande d'une de ces cames.
Les figures 5 et 6 sont des vues schématiques respectives par V-V et VI-VI de la figure 3.
La figure 7 montre un détail d'un guide circulaire de commande des cames associées, en coupe par VII-VII de la figure 4.
La figure 8 est un schéma de commande des aiguilles.
La figure 9 est un schéma perspectif des aiguilles et des jacks correspondants.
Les figures 10 à 13a sont des coupes schématiques par X-XIII de la figure 8, les figures 10 et 10a montrant la position des cames pendant la première et la seconde moitié du premier tour, les figures 11 et 11a la position de ces cames pendant la première et la seconde moitié du second tour, les figures 12 et 12a la position des cames pendant la première et la seconde moitié du troisième tour, et les figures 13 et 13a la po- sition des cames pendant la première et la seconde moitié du quatrième tour, dans un cycle complet.
La figure 14 est un plan schématique des organes de commande et des cames dans une variante.
La figure 15 est une coupe à plus grande échelle par XV-XV de -la figure 14.
La figure 16 est une coupe schématique par XVI-XVIde la figure 15.
La figure 17 est une perspective des aiguilles et des jacks correspondants.
La figure 18 montre suivant deux faces et partiellement en coupe un mode d'exécution du bloc portant les cames de commande des jacks.
Les figures 19 et 20 sont, respectivement, un plan avec coupe partielle et une coupe par XX-XX de la figure 19 d'une partie de la machine, où l'on voit les cames de commande des aiguilles et des jacks.
La figure 21 montre un détail en coupe par XXI-XXI de la figu- re 20.
La figure 22 montre un détail vu par la ligne XXII-XXII de la figure 19.
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La figure 23 montre un développement schématique du guide cir- culaire extérieur aux cylindres et destiné à commander les jacks.
La figure 24 est un schéma linéaire des profils des cames tour- nantes qui commandent les cames associées pour les aiguilles et les jacks.
Sur les figures 1 à 13a, on voit en -1- le tambour tournant actionné par la roue dentée conique -2- et relié,au cylindre -3-. Dans le cylindre -3- sont creusées extérieurement longitudinalement les cannelures -4- que l'on voit partiellement sur la figure 1 et qui sont disposées sur toute la circonférence du cylindre -3-. Dans les cannelures -4- coulissent de manière connue les aiguilles -54. Dans les cannelures -4- et au-desso# des aiguilles sont disposés, dans toutes les cannelures, les jacks, alter- nativement longs, -6- et courts, -7- pourvus chacun d'un talon.
La disposi- tion des jacks -6- et-7- est telle que les talons soient disposés sur deux .rangées, c'est-à-dire suivant deux circonférences superposées; plus précisé- ment, les talons des jacks -6- sont disposés suivant une rangée inférieure, et les talons des jacks -7- suivant une circonférence ou rangée supérieure; la disposition doit être telle que, parmi les jacks et quelle que soit leur longueur, l'un présente un talon suivant la rangée inférieure et l'autre suivant la rangée supérieure- Comme.variante, on peut prévoir un groupe de deux ou plusieurs jacks successifs ayant leurs talons disposés le long d'une rangée, et un groupe voisin de jacks successifs ayant leurs talons disposés sur l'autre rangée.
Les aiguilles -5- présentent, elles aussi, un talon qui est disposé suivant une seule circonférence ou rangée ; lesaiguilles -5- pon- tenues le long d'un arc égal, par exemple, à une demi-circonférence, ont des talons hauts -5a-,tandis que les aiguilles -5- disposées le long de l'arc complémentaire, par exemple suivant l'autre demi-circonférence, ont des talons bas-5b-.
Les talons des jacks -6- et -7- correspondant aux aiguilles à talons hauts ont un talon bas, indiqué respectivement en-6b- et -7b-, tandis que les jacks -6- et-7- disposés sous les aiguilles -5- à talons bas -5b- ont au contraire un talon haut indiqué respectivement en-6a- 7a-. Par suite, le long d'un arc, par exemple égal à une demie circonférence, les talons des aiguilles sont hauts et les talons des jacks sont bas, tandis que, réciproquement le long de l'arc complémentaire, les talons des aiguilles sont bas et les talons des jacks sont hauts.
La machine est munie des cames habituelles utilisées pour le travail normal; parmi ces cames normales, seules les cames de verrouillage -S- (figure 8) doivent être réalisées ou transformées de manière à pouvoir s'escamoter afin de ne pas influencer les aiguilles quand entre en fonc- tionnement le dispositif faisant l'objet du perfectionnement suivant l'in- vention et qui permet d'obtenir la maille tulle.
Les cames associées sont placées latéralement par rapport au cylindre. Plus précisément, on voit en -10- un socle sur lequel coulisse un coulisseau -11- qui porte une came auxiliaire -12- capable d'agir sur les talons -5a-, -5b- des aiguilles; cette came est sollicitée dans un sens par un ressort antagoniste - 13- et, dans les sens opposé, par un levier coudé -14- pivoté en -14a- autour d'un point fixe et commandé par une tige -15-; une vis -16- constitue une butée réglable pour ajuster la position de la-came -12-. Cette dernière est capable de soulever par son profil in- cliné les talons -5a- et éventuellement aussi les talons -5b-, de façon à soulever les aiguilles jusqu'à ce qu'elles lâchent la maille.
Dans une position angulaire convenablement éloignée de la ca- me-12-, par exemple à un angle compris entre 100 et 120), on a disposé un autre bloc -17-, qui porte un nombre de cames égal au nombre de rangées des talons faisant parties des Jacks; dans l'exemple, ces cames sont au nombre de deux et, par suite, dans le bloc-17-, coulissent deux tiges
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-18- et -19- portant vers l'intérieur deux cames -20- et -21- formées par des plans inclinés capables de commander respectivement les talons -7a- -7b- de la rangée supérieure des jacks -7- et les talons -6a-,-6b- de la rangée inférieure des jacks -6-.
Les deux cames -20-21- et les tiges correspondantes -18- et -19- sont commandées dans un sens par deux ressorts, respectivement -22- et-23- et, dans le sens opposée, par deux leviers -24-25- pivotés respectivement en -24a- et-25a-; les leviers -24- -25- sont commandés par deux tiges -26- -27-.
Pour obtenir la maille tulle au moyen de l'appareillage perfectionné représenté, la machine effectue un cycle constitué par quatre tours dont chacun se subdivise en deux moitiés ou demi-tours, ou, plus généralement, en deux arcs dont la somme est égale à un tour complet.
Un premier tour réalise le lâchage des mailles par toutes les aiguilles. Pendant la première moitié (figure 10), la came -12- est à moitié en prise et soulève les aiguilles -5- à talon haut -5a- en agissant sur. ces talons. La came-20- est à moitié en prise mais n'agit pas sur les jacks courts -7-, puisque ceux qui correspondent aux talons hauts -5a- ont des talons bas; la came -21-, dans ce premier demi-tour, avec jusqu'à effleurer les talons bas des jacks longs-6-.
Pendant le second demi-tour (figure 10a) , la came-12- n'agit pas sur les aiguilles -5-, puisque cellesci ont des talons bas -5b-, et, pendant ce demi-tour, cette came se retire; au contraire, la came -20- soulève les jacks - 7- ayant des talons hauts -7a-, et de même la came-21- soulève les jacks -6- ayant des talons hauts -6a-; la came -21- avance complètement pendant ce demi-tour. Pendant ce premier tour, par suite, toutes les aiguilles -5-, soit directement soit indirectement par le moyen des jacks, sont soulevées pour lâcher la maille.
Le second tour réalise le soulèvement d'une partie seulement des aiguilles et plus précisément des aiguilles qui correspondent aux jacks longs - 6-, c'est-à-dire de ceux dont le talon est sur la rangée inférieure.
Pendant le premier demi-tour (figure il) agissent seuls les jacks -6- qui sont soulevés par la came -21- en prise avec leurs talons bas -6a- ; la came -12- reste complètement escamotée, tandis que la came -20- recule complètement à partir de sa position intermédiaire et n'agit pas sur les talons bas-7a- des jacks - 7-. Pendant le second demi-tour ( figure lla), la came-21- continue à soulever les aiguilles en agissant sur les talons hauts -6a- des jacks -6-; la came -20- reste inactive, et la came -12reste également inactive mais avance jusqu'à mi-course, c'est-à-dire jusqu'à être à moitié en prise.
Par suite, pendant ce second tour, une aiguil- le seulement est soulevée, et seulement celle qui correspond à un jack -6soulevé; le fil n'est donc lâché que par les aiguilles soulevées à raison de une sur deux, et on obtient un tour de mailles tulle.
La troisième tour réalise à nouveau le lâchage de toutes les aiguilles. Pendant le premier demi-tour (figure 12) la came-12- précédem- ment à demi en prise soulève toutes les aiguilles qui sont à talons hauts; la came-20- avance depuis une position escamotée jusqu'à moitié course et effleure les talons bas des jacks courts, mais reste inactive ; came -21- reste toute entière en prise et soulève également les jacks à talons bas, qui suivent le mouvement imprimé aux aiguilles directement par la came -12-. Pendant le second demi-tour (figure 12a), les deux cames -20--21agissent sur les talons hauts de tous lesjacks et soulèvent toutes les aiguilles; pendant cette phase, la came -20- avance complètement, la came -21- se retire à moitié, et la came - 12- se retire complètement.
Par suite, pendant ce troisième tour, toutes les aiguilles sont soulevées pour lâcher les mailles. Le quatrième tour réalise le soulèvement alterné des aiguilles, et, plus précisément, le soulèvement des aiguilles qui correspondent aux jacks courts. Pendant le premier demi-tour (figure 13), la came-20- agit seule sur les talons bas-7b- des jacks courts -7-; la came- 21- n'agit pas sur les talons-6a- -6b- des jacks -6, et s'escamote entièrement, la came -12- reste escamotée et inactive.
Pendant le second demi
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tour, la came-20-continue à soulever les jacks -7- en agissant sur leurs talons hauts -7a-, et recule pour rester seulement à moitié en priseß la came -21- escamotée n'agit pas sur les talons hauts des jacks longs ; la came -12- avance jusqu'au, milieu, de sa course mais n'agit pas sur les talons bas des aiguilles. Par suite, pendant le quatrième tour, ne sont soulevées et ne lâchent la maille qu'une sur deux des aiguilles, et plus préci- sément celles qui correspondent aux jacks courts -7- qui n'ont pas été mis en prise pendant le second tour.
Le cycle achevé, le premier demi-tour recommence (figure 10), c'est-à-dire le demi-tour pendant lequel ne se produit que le mouvement de la came -21- qui avance jusqu'à mi-course.
La commande des divers mouvements que doivent exécuter les cames -12-20- et -21-, est réalisée de façon appropriée, par exemple au moyen de cames qui tournent à une vitesse égale au quart de celle du cylindre -3- portant les aiguilles, de façon que pour chaque tour complet d'une came de commande circulaire on obtienne les mouvements voulus des tiges-15l6-et -17-, chaque tour du cylindre -3- portant les aiguilles correspondait au quart de la circonférence de la came circulaire de commande correspondante. Dans ce but, sur le bâti -30-, on a monté un ensemble de trois cames circulaires frontales -31-32-33, la première montée par exemple sur un arbre -34- et les autres montées sur un arbre commun -35- placé dans un logement approprié -36a- d'un support -36- porté par le bâti -30-.
Les cames circulaires -31-32-33- tournent à une vitesse appropriée, par exemple égale au quart de la vitesse du cylindre -3-. La came -31- présente une piste circulaire frontale -31a- munie de saillies appropriées -31b visibles sur les dessins; avec la piste -31a- -31b- coopère un galet -37- porté par un levier -38- mobile angulairement autour d'un pivot-39- fixe; au levier -38- est reliée l'extrémité de la tige-26-; de cette façon, les mouvements communiqués par les saillies -31b- de la piste -31a- au galet-37- et par suite au levier coudé -38- déterminent des déplacements correspondants de la tige -26-, qui provoquent eux-mêmes, par l'intermédiaire du levier -24-, la venue en prise totale ou partielle ou la mise au repos de la came -20- ;
toutes les opérations s'effectuent aux moments voulue grâce à la conformation de l'ensemble -31a- -31b-. @
La tige -27- est reliée à un levier -40- analogue au levier -38-, et la tige -15- est reliée à un autre levier analogue'-41-; les leviers -40- et -41- sont commandés par des galets non représentés analogues à -37- et qui coopèrent avec des profils appropriés des deux cames circulaires -32- et -33-. La rotation des cames -31-32 et-33- permet de réaliser les cycles successifs de mouvements de toutes les cames associées -12-20- et -2l-,cycles qui correspondent à quatre tours du métier dans l'exemple représenté.
Au moyen de dispositifs appropriés et simples, on pourrait également prévoir des cycles de trois tours, de cinq tours ou même d'un nombre supérieur de tours, au cas où il y aurait plus de trois cames associées.
On sait que les machines du typa. en question sont appelées à fonctionner de manière complétement automatique pour fabriquer un bas de dames du haut au talon, au pied et à la pointe, de manière à obtenir successivement une finition des diverses parties du bas.
Pour effectuer ces opérations de façon automatique, on prévoit généralement dans une machine de ce type des séries appropriées de cames radiales co-axiales, antérieures -44- (figure 6) et postérieures -45- (figure 5). D'autre part, quand on met en route le dispositif perfectionné suivant l'invention, il faut former le haut, le talon, le pied, etc.
de façon automatique et généralement en un tissu d'un type non à mailles.Dans ce but, et d'une façon analogue à ce qui existe dans les machines connues, on peut, dans des dispositifs semblables à -31-37-38- et-39- prévoir d'adjonction d'organes qui permettent de maintenir le levier -38- (et de même
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le levier -40- et le levier -41-) soit dans une position dans laquelle le galet -37- est totalement soulevé par rapport à la piste -31a-, soit dans une position dans laquelle le galet -37- subit seulement l'action d'une partie des saillies -31b-, de manière à ne déterminer que la moitié de la course de mise en prise, avec d'autres moyens pour maintenir le levier -38- de façon constante dans la position qui correspond aux dépressions de la piste -3 la-.
Pour provoquer le soulèvement total ou partiel du galet -37- par rapport à la piste -31a-, on prévoit un levier -46- articulé au bâti -30- et pourvu d'un doigt -46a- susceptible de rencontrer le levier -38- de façon à en limiter le mouvement angulaire, auquel correspond le déplacement du levier-26- dans le sens de la flèche -47- (figures 3 et 4).
Le levier -46est commandé par un câble flexible -48- qui lui est relié, et se déplace dans une gaine -49-, fixée à un support -50- (tous ces organes sont visibles figure 4). Le câble -48-49- s'étend jusqu'à la partie postérieure de la machine (figure 5), où la gaine-49- est fixée à un support -50a-, et le câble -48- est fixé à un balancier -51- commandé par une des cames radiales -45-. De cette façon, suivant le profil de la came-45- avec laquelle coopère le balancier -51-, on peut s'arranger de façon que dans les zones de dépression radiale de cette came le câble -48- soit relaché pour permettre tous les mouvements du levier -38-,
tandis qu'un profil formant une saillie limitée peut déplacer ce balancier -51- pour rappeler le câble -48jusqu'à ce que le levier se place dans une position telle que le doigt -46a- n'empêche que partiellement les déplacements du levier -38- et maintienne le galet -37- soulevé au milieu de sa course normale par rapport à la dépression de la piste -31a-, et afin que ce galet sé soulève seulement sous l'action des parties les plus saillantes du profil -31b-; la came-45peut également déterminer un rappel plus important du câble -48- pour maintenir le levier -38- dans une position qui correspond au soulèvement maximum du galet -37-.
Le galet -37- peut aussi être déplacé par rapport à la piste -31a- de façon à être maintenu abaissé par rapport à cette piste quel que soit le profil qui se présente en face du galet. Dans ce but, le galet -37- est monté sur un coulisseau -37a- qui peut être déplacé par rapport au levier -38- sous l'action d'un levier -54- pivoté sur le levier -38- et commandé dans un sens par une tige-55- (figures 4 et 6) et en sens inverse par un ressort antagoniste.
La tige-55- est commandée par un balancier -56- analogue à -51- et coopérant avec une came circulaire radiale associée à la came -44-. De cette fagon, on peut, en agissant sur la came -44-, déplacer le galet-37- par rapport à la piste -31a- pour empêcher la rotation imprimée par les saillies -31b- au levier -38-, de façon à maintenir la tige -26- déplacée dans le sens de la flèche -47-.
Des dispositifs analogues permettent de déplacer les leviers -40- et -41- d'une façon analogue à celle dont les organes -46- à -51- et -54-56- agissent sur le levier -38-. - -
Une came circulaire associée à -44- ou à -45- commande l'avance et le recul de la came normale de verrouillage -S- qui peut libérer toutes les aiguilles.
A l'aide de ces commandes, on peut former les diverses parties du bas : lespremières (bordure) et les dernières (talon, pied et pointe).
Par exemple, on sait que, dans le pied d'un bas, on utilise fréquemment la maille ordinaire pour la semelle, et la maille tulle pour le coup de-pied.
Par suite, à ce stade de la fabrication du bas, on règle d'avance le déplacement des cames de façon que pendant le seconde moitié des second et quatrième tours, on obtienne la maille ordinaire au lieu de la maille tulle. Dans ce but, il suffit que, pendant cette fabrication, il ne soit
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pas possible aux cames-20-21 de reculer en position de repos, mais bien qu'elles restent toujours à moitié en prise, afin de soulever toujours les jaclss à talons hauts qui se trouvent sous les aiguilles à talons bas pla- cées de façon à former la maille correspondant à la semelle.
Par suite, tandis que pendant la première moitié du second tour ( figure 11) et pen- dant la première moitié du quatrième tour (figure 13) le fonctionnement des cames est celui qui a été décria précédemment pour former la maille tulle, pendant la seconde moitié du second tour (figure lla),, la came -20- reste partiellement en prise, et, par suite, soulève les jacks comme la came -21-, et pendant la seconde moitié du quatrième tour, la came -21- reste partiellement en prise et soulève aussi les jacks en même temps que la came-20-. La came de verrouillage -S-, pendant la formation de la se- melle, reste escamotée de façon à laisser libres les aiguilles.
Les cames -20-21- avancent jusque mi-course quand en face d'elles se trouvent les jacks à talons bas, tandis que les organes de commande de ces cames (comme sur la figure 4) se placent de façon à fonctionner à la manière mentionnée précédemment; la came-12- fonctionne donc comme on l'a dit pour former la maille tulle.
Les autres opérations automatiques pour la fabrication du bas peuvent s'effectuer de manière connue en elle-même. En pratique, pour la formation de la bordure, la came de verrouillage -S- reste en position normale, de façon à libérer toutes les aiguilles; la came -12- est complètement escamotée et reste inactive, la came -20- reste aussi en arrière, tandis que la came -21- reste complètement en prise pour soulever les jacks cor- respondants, en effectuant une sélection qui est normalement déterminée, dans les machines destinées à faire la maille ordinaire, par une came fixe convenable, qui est remplacée par -21a-. Pour le début de la formation du talon, la came de fermeture vient en position de fonctionnement quand les aiguilles à talons hauts sont soulevées au-dessus de cette came, tandis que les cames associées sont éliminées.
Pour la formation de la poche des orteils, au début du mouvement et au changement de fil, -les cames -20- -21- reculent: la came -12- avance d'abord de façon que toutes les aiguilles soient soulevées pour lâcher les mailles, après quoi elle redevient inacti- ve; la came de verrouillage reprend alors la position de travail, en avan- çant quand les aiguilles sont en position haute.
Dans une variante possible, en vue de réaliser un métier doué d'un plus grand nombre de possibilités pour la réalisation des mailles tulle, au lieu,de prévoir deux cames seulement pour le commande des jacks placés sous lesaiguilles, on prévoit un nombre de cames supérieur pour cette commande, chacune de ces cames étant capable de commander les talons d'une rangée correspondante de talons portés par les jacks.
Plus particulièrement encore, on peut prévoir un certain nombre de cames ( par exemple superposées),,, dont chacune est alignée avec une ran-' gée de talons portés par les jacks, les rangées de talons en nombre égal à celui des cames; généralement, les talons voisins d'une rangée appartiennent à des jacks séparés par un nombre de jacks égal au nombre des cames ou par un nombre supérieur de jacks, suivant les combinaisons adoptées.Par exemple, on peut prévoir quatre cames de commande des jacks et quatre rangées de talons correspondant aux cames respectives, les talons voisins d' une même rangée appartenant en général à un jack sur quatre.
Les diverses cames de commande des talons des Jacks sont commandées par autant de cames circulaires ou de toute autre façon appropriée, par le moyen d'organes indépendants; les diverses cames circulaires sont commandées par les organes qui déterminent le fonctionnement de la machine, de manière à fournir un ordre déterminé pour les aiguilles qui ne lâchent pas la maille, en vue d'obtenir un type donné de tissu ayant une maille approximativement du type tulle.
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Dans le cas particulier de quatre cames de commande pour les jacks, on peut réaliser une succession quelconque dans le soulèvement des jacks pendant quatre tours ou pendant huit tours; dans ce dernier cas, on intercale un tour à mailles ordinaires entre chacun des tours dans lesquels une ou plusieurs aiguilles sur quatre restent abaissées sans lâcher la maille.
Les figures 14 et 18 montrent une réalisation pratique d'un métier dans lequel on a prévu quatre cames pour la commande des jacks, dont les talons sont disposés sur quatre rangées correspondantes.
L'ensemble des organes est à peu près le même que celui qui a été décrit dans l'exemple précédent. En particulier, on voit en -101- le tambour tournant accouplé au. cylindre -102- qui porte les cannelures longitudinales dans lesquelles -coulissent les aiguilles à talons -103-; parmi ces aiguilles, celles qui se trouvent sur un arc de circonférence ont un talon bas -103a-, et celles qui se trouvent sur l'arc complèmentaire ont des talons hauts -103b-. En -104- on voit les jacks qui peuvent être de longueurs différentes mais comprennent tous les talons disposés sur quatre rangées -a-b-c-d-; aux aiguilles à talons hauts correspondent des jacks à talons bas, et réciproquement;
parmi ces talons des jacks, ceux de quatre jacks voisins ont la même hauteur et sont disposés chacun dans une des quatre rangées précitées; par exemple, sur le dessin, on voit successi- vement un talon dans la rangée -a- un second dans la rangée-b-, un troisième dans la rangée -c- et le dernier dans la rangée -d-; mais il n'est pas exclu de choisir d'antres dispositions, par -exemple le premier talon dans la rangée-c-, le second dans la rangée -a-, le troisième dans la rangée-b- et le quatrième dans la rangée -d-. Il n'est pas non plus exclu que, par exemple, dans la rangée -a- soient disposés deux ou plusieurs talons, deux ou plus dans la rangée -b-, et ainsi de suite, ou encore deux ou plusieurs talons dans une seule ou dans quelques-unes seulement des quatre rangées.
Sur la plaque de base-105- est monté un bloc -106- dans lequel sont creusés des logements pour la coulissement de quatre cames superposées -107-108-109-110-, destinées respectivement à commander les quatre rangées de talons des jacks, la commande s'effectuant par déplacement des cames afin de faire saillie complètement ou à moitié, ou encore de façon à être ramenées radialement vers l'extérieur, comme on l'a dit dans l'exemple précédent, ces mouvements s'effectuant dans un ordre déterminé par le moyen de cames circulaires. Par exemple, pour chaque tour, on peut obtenir une maille tulle en faisant lâcher seulement une aiguille sur quatre ou deux sur quatre.
Les cames -107- à-110- peuvent avoir une forme à peu près triangulaire comme on le voit figure 17, et ceci dans le but d'empêcher la rupture des talons en cas de rotation du cylindre -102- dans le sens opposé à sa rotation normale; on peut aussi, dans ce cas, faire tourner les organes en sens inverses.
Une came telle que -111- logée dans un bloc -112- sert à commander les talons des aiguilles de la façon décrite précédemment.
Les cames -107- à 110- sont commandées respectivement par les pistes frontales -113a- et 113b- de la came circulaire -113-, par les pistes frontales -114a- et 114b- de la came circulaire -114-, et par la piste ¯frontale -115a- de la came circulaire -115-. La commande s'effectue par l'intermédiaire d'organes analogues à ceux qui ont été décrits précédemment, et certains au moins de ces organes peuvent être soulevés de la piste soit pour toute la hauteur du déplacement possible, soit pour la moitié de cette hauteur, soit encore de façon à se trouver complètement écartés de la piste correspondante, et ceci dans les buts indiqués précédemment.
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Les commandes sont transmises aux cames-107- à -110- par le moyen de tiges respectivement -116- à 119-, et à la came -111- par la tige -120-. En particulier, tandis que la commande de la tige -120- est transmi- se par un levier coudé -121- à la b@ellette-122- qui imprime des déplace- ments radiaux à la came -111-, les tiges -116- à -119- sont reliés libre- ment à quatre pivots horizontaux respectifs -123- à -126-, reliés eux-mêmes à deux supports -127- et -128- fixés à la plaque-105-.
Les tiges sont re- liées par des bras de leviers respectifs -123a- à 126a-, de façon que les déplacements axiaux de ces tiges déterminent la rotation des pivots-123- à -126- et non seulement les rotations des extrémités repliées respectives -123b- à 126b- des ces pivots; ces extrémités repliées agissent sur les ti- ges-107a- à -110a- des cames -107- à -110-. Les cames -113- à -115- sont conformées de façon à obtenir la loi déterminée voulue suivant laquelle se déplacent les cames-107- à 110-, et, en les remplaçant, on peut faire va- rier cette loi. La came -115- répète le cycle tous les deux tours du cylin- dre, et dans ce but transmet le mouvement d'un arbre de distribution de la machine de manière connue avec-un rapport 1/2 ou 1/4.
Les cames -113- et -114-, au contraire, doivent tourner chacune à un huitième de la vitesse de rotation du cylindre des aiguilles.
D'après la figure 18, le bloc -106- est formé de trois sections -106a--106b- -106c- superposées, la première pour les tiges -109a- -110a- des cames -109- -110-, la seconde pour la came -108- et la troisième pour la-.came -107-. La section-106a- est fixée à la plaque -105-, et les sec- tions-106b-, 106c- sont centrées par des ergots-130- et fixées par des vis -131-.
On peut prévoir divers cycles de commande, et par exemple on peut prévoir que pendant quatre tours de mailles tulle ( alternant avec au- tant de tours de mailles ordinaires) on libère successivement, à chaque tour, une aiguille des groupes de quatre aiguilles, suivant l'ordre 1,2,3, 4,- 1, 4, 2, 3,- 3, 1, 2, 4, etc...
On peut prévoir trois rangées de talons de jacks, pour un tour de mailles ordinaires et un tour de mailles tulle, dans lequel deux aiguil- les font des mailles ordinaires et une aiguille ne lâche pas la maille, avec un cycle comprenant six tours. (On peut encore prévoir cinq ou même six rangées de talons de .jacks.
Sur¯les figures 19 à 22, on voit en -141- le cylindre de guida- ge des aiguilles, en 142- les aiguilles, en -143 (figure 20) une roue den- tée qui tourne en même temps que le cylindre dès-aiguilles. En -144-et- -145-, on voit deux longs supports dans lesquels sont guidées radialement par rapport au cylindre -141- soit la came -146- pour le soulèvement des aiguilles, soit les cames -147- à -150- qui commandent les talons des jacks -151-. Chacune des cames -146- à -150- est sollicitée dans les sens radial vers l'extérieur par des ressorts dont'l'un, -152- est visible figure-19-.
Sur un support fixe -153- est monté un arbre -154- parallèle au cylindre -141-; cet arbre s'étend sous le support -153- dans un boîtier -155-. @e boîtier supporte un arbre-156- mis en rotation par une roue den- tée -157- qui engrène avec la roue -143-. De l'arbre -156-, le mouvement est transmis à l'arbre -154- par une vis sans fin -158- et une roue hélicoidale non réprésentée. Sur l'arbre -154- coulisse sans pouvour tourner un tambour formé de pièces d'écartement -159- et de cinq cames -160- à -164- qui com- mandent les cames -146- à -150-.
Sur un ensemble fixe, oscillant autour d'un arbre -165-, est monté en correspondance avec les cinq cames -160- à -164- un nombre égal de marteaux-166- à -170-; par l'intermédiaire des têtes de ces marteaux, les cames -146- à -150- sont déplacées par les profils des cames -160- a -164- respectivement. Les usures éventuelles sont compensées par le remplacement des marteaux -166- à 170-.
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Ces marteaux peuvent être commandés non seulement par les cames tournantes -160- à -164-, mais aussi par des organes de commande susceptibles d'amener en prise, au moins temporairement, les cames -146- à -150- agissant sur les extrémités des marteaux opposées à leurs têtes. Dans ce but, on a prévu deux curseurs -171- et 172- qui coulissent sans tourner sur un bloc -173-; ces curseurs présentent des têtes -17la- et -172a-, dont la seconde agit sur les marteaux -169- et -170-, tandis que la première agit sur les marteaux -167- et -168- et, avec un certain retard, sur le marteau. -166- qui commande la came des aiguilles.
Ces curseurs sont com- mandés dans un sens par des câbles flexibles -174- et -175-, et dans l'autre sens par des ressorts antagonistes -176- et -177-. En faisant comman- der dans un ordre déterminé correspondant au travail à effectuer les curseurs -171 et 172-, on peut mettre en prise les cames--146- à -150-, dans leur ensemble ou par groupes partiels, vers le cylindre -141-, de façon à pouvoir entre autres déplacer le long de l'arbre -154--les cames -160- à -164- pour les rendre inactives et vice versa.
En outre, en agissant partiellement sur les curseurs -171- et -172-, on peut empecher que les cames -147- à -150- s'éloignent pour la seconde partie de leur course du cylindre -141-, donc lorsque la came 146- est normalement commandée, pour former le pied du bas. Ceci est rendu possible par la forme raccourcie de l'extrémité du- marteau -166- et le retard avec lequel la tête -17la- agit sur ce marteau..
Pour déterminer les déplacements axiaux du tambour formé par les organes -159- à -164-, on peut prévoir par exemple dans le corps du support -153- un logement dans lequel peut coulisser un piston -180- (figure 2l) présentant un étranglement -181- susceptible d'agir sur un doigt -182- logé de façon à pouvoir coulisser parallèlement, à l'arbre -154- et en contact avec le tambour des cames sur cet arbre coulissant; les piston -180- peut être commandé par un câble flexible -183- de façon que le doigt -182- puisse être soulevé et abaissé aux moments voulus pour soulever et abaisser le tambour.-15 9- à -164¯.
Sur la figure 23, on voit en -190- les jacks dont chacun, dans l'exemple particulier représenté, possède, en plus d'un des talons -191- disposés sur quatre rangées et d'une hauteur différente comme dans les cas décrits précédemment, deux autres talons -192- et -193- équidistants entre eux dans les différents jacks et alignés avec les talons correspondants des jacks voisins. Grâce à cette disposition, il suffit d'une seule garniture de guidage -194- pour commander les divers jacks, et ceux-ci sont en outre actionnés par des cames -195- équivalant à -147- à -150- de l'exemple précédent; en -196-, on voit sur cette figure la came correspondant à -146-.
Avec une disposition telle que celle de la figure -23-, il peut être difficile de faire effectuer toute la course ascendante des jacks sous l'action des cames -195- ou -196-. Dans ce cas, on,peut prévoir que ces cames font exécuter seulement la première partie du soulèvement des aiguilles -197-, et que les aiguilles partiellement soulevées sont soulevées ultérieurement par une came unique -198- qui peut agir seulement sur les talons des aiguilles déjà partiellement soulevés.-
Sur la figure 24, on a représenté, en développement et en phase les uns par rapport aux autres, les profils de cinq cames équivalant à-160- à -164- de l'exemple des figures 19 à 22;
ces cames-tournent à 1/8 de la vitesse du cylindre pour former quatre tours à mailles ordinaires alternant avec quatre tours dans lesquels une aiguille sur quatre, différente pour les quatre tours, ne lâche pas la maille.
- , En déphasant angulairement les cames -161- à -164-, par exemple da 90 , on peut obtenir les combinaisons les plus variées permettant différentes sortes de travaux.
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Pour une fabrication simple des ,jacks à talons multiples, ceuxci peuvent être estampés à partir d'une feuille de tôle de manière à former tous les talons qui-doivent coopérer avec les cames associées, - par exemple quatre comme dans certains des exemples précédents - tandis qu'en fonctionnement sont déplacés tous les talons moins un et sont maintenus tous les éventuels talons de guidage.
Les talons tels-que -191- peuvent avoir un profil incliné, pour réduire leur encombrement.
En ajoutant d'autres talons aux jacks et d'autres cames de commande, en plus des quatre prévus dans l'exemple représenté, on multiplie encore les possibilités de types de mailles.
Les talons de guidage -193- peuvent remplacer les talons des aiguilles; en effet, la came -196- peut agir sur les talons -193- avant d'agir sur les talons des aiguilles; dans ce cas, les talons-193- seront hauts en correspondance avec les talons bas -191-, et bas en correspondance avec les talons hauts -191-.
Les talons -193- des jacks peuvent aussi être soumis à une commande d'une came supplémentaire, en plus par exemple des cinq cames de la figure 23. Dans ce cas, les talons -193- devront être hauts en correspondance avec les aiguilles à talons bas, et bas en correspondance avec les aiguilles à talons hauts; dans ces conditions, les talons-191- des jacks pourront avoir une hauteur unique en renonçant à leur fonctionnement décrit précédemment et en confiant leur fonction pendant les tours de mailles ordinaires à la nouvelle came associée qui agit sur les talons -193-. Les cames -195-, pendant-le soulèvement des jacks obtenu par l'action sur les talons -193-, peuvent se déplacer pour se disposer à chaque fois à réaliser les tours successifs de mailles tulle.