<B>Procédé de tricotage et métier pour sa mise en</B> aeuvre. La présente invention comprend un pro cédé de tricotage à l'aide d'un métier à tri coter circulaire comprenant des aiguilles cou lissant dans un cylindre, un dispositif d'ame née d'un fil principal à ces aiguilles et un dispositif d'amenée d'un fil d'enroulement. L'invention comprend également un métier à tricoter circulaire pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Le procédé que comprend l'invention est. caractérisé en ce qu'on amène un fil d'enrou lement sur plusieurs aiguilles dans une ran gée, en ce qu'on fait tourner simultanément coaxialement le cylindre à aiguilles et le dis positif d'amenée du fil d'enroulement, et en ce qu'on déplace latéralement ce dispositif d'amenée du fil d'enroulement. par rapport su cylindre à aiguilles.
Le métier que comprend également. L'in vention est caractérisé en ce qu'il comprend un cylindre à aiguilles, des aiguilles coulis sant dans ce cylindre, un dispositif servant à amener un fil principal à ces aiguilles, un dispositif servant. à amener un fil d'enroule ment sur plusieurs aiguilles dans une raii#@ée horizontale de mailles, un dispositif servant à effectuer une rotation coaxiale simultanée (lit cylindre à aiguilles et du dispositif d'amenée du fil d'enroulement et un dispositif per mettant d'effectuer des déplacements latéraux du dispositif d'amenée du fil d'enroulement par rapport au cylindre à aiguilles.
Le dessin représente, à titre d'exeiiiple, une forme d'exécution du métier que com prend l'invention, ainsi qu'une variante.
La fig. 1 est une coupe verticale d'une partie de cette forme d'exécution au voisi nage de l'extrémité supérieure du cylindre à aiguilles, du disque et du dispositif de sup port et de déplacement du fil d'enroulement.
La fig. 2 est. un développement schéma tique intérieur des cames commandant les aiguilles et les doigts d'enroulement et des parties associées, avec certains éléments sup plémentaires, par exemple des éléments d'amenée du fil et des dispositifs commandant le fil d'enroulement.
Les fig. 3, .1, 5 et 6 sont respectivement des coupes verticales faites suivant des plans axiaux indiqués sur la fig. 2 en 3-3, 4-4, 5-5, 6-6.
La fig. 7 est une vue en plan, partielle ment en coupe, représentant une partie du dispositif de commande du déplacement latéral.
La fi-. 8 en est une vue en élévation, partiellement en coupe.
La fig. 9 est une coupe de détail montrant la relation entre une roue sélectrice à. dessin et un dispositif sélecteur pour commander le déplacement des porte-fil d'enroulement.
La fig. 10 est une vue en élévation de détail, avec une plaque formant couvercle partiellement arrachée, en regardant vers la droite de la fi-. 9. La fig- 11 est une vue en perspective re présentant une disposition des porte-fil d'en roulement et de leurs éléments de support et de sélection.
La fig. 12 est une vue en perspective représentant le dispositif de commande pour une des cames sélectrices du doigt d'enroule ment.
La fig. 13 est une vue en perspective re présentant une autre des cames sélectrices de fil d'enroulement et de ses dispositifs de commande.
La fig. 14 et une coupe verticale de cer tains des éléments de la fig. 13.
La fig. 15 est une vue en plan de détail, partiellement en coupe, représentant en par ticulier le mécanisme servant à effectuer la sélection des doigts d'enroulement.
La fig. 16 est une vue en élévation de cer tains éléments du métier concernant la sélec tion des doigts d'enroulement, cette vue étant prise en regardant. par la gauche de la fig. 15.
La fig. 17 est une vue de détail de cer tains éléments du métier en regardant par la droite de la fig. 15.
Les fig. 18, 19 et 20 sont des vues en perspective représentant différents stades de la coopération du placeur de fil avec le doigt porte-fil d'enroulement.
La fig. 21 est lune vue des éléments de mise en place du fil des fig. 18, 19 et 20 en regardant dans la direction de l'axe de leur déplacement.
La fig. 22 est ume coupe suivant la ligne 22-22 de la fig. 21.
La fig. 23 est une vue en perspective re présentant en particulier les dispositifs au moyen desquels les aiguilles de cylindre sont alignées pour le transfert des mailles des aiguilles de disque aux aiguilles de cylindre.
La fig. 24 est une coupe de détail mon trant la relation entre une came de com mande et un. coulisseau sur lequel cette came n'agit pas.
La fig. 25 est une vue en perspective montrant le dispositif de commande pour une came disposée de façon à agir sélectivement sur les talons contre-platines poussoirs. La fig. 26 est un schéma représentant en particulier la façon suivant laquelle on peut faire des dessins au moyen des actions de déplacement latéral dans le métier.
La fig. 27 est un schéma représentant la façon dont se fait la sélection des aiguilles pour l'enroulement et le vanisage ainsi que la façon suivant laquelle agit un dispositif auxiliaire pour obtenir certaines sélections dans des conditions pour lesquelles le dispo sitif sélecteur primaire est insuffisant dans ce but.
La fig. 28 est une vue en perspective se rapportant à une variante, cette figure cor respondant de façon générale à celle de la fig. 11, cette variante permettant d'obtenir une commande plus simple des doigts d'en roulement.
La fig. 29 est une vue en perspective ana logue à la fig. 13, mais représentant la com mande d'une came de la variante de la fig. 28.
Les fig. 30, 31 et 32 sont des vues sché matiques -de certaines parties de bas faites en utilisant le métier représenté et montrant les types de dessins que l'on peut obtenir avec celui-ci.
Le métier à tricoter circulaire représenté sert à tricoter lin bas complet y compris un haut à côtes, ce métier étant du type à cylin dre tournant. Le cylindre à aiguilles tour nant, qui a sensiblement la forme habituelle et est monté de façon courante, est représenté en 2 et présente des rainures s'étendant axia- lement, dans lesquelles coulissent des aiguilles et différents éléments associés à celles-ci.
Ainsi que cela ressort plus clairement des fig. 3 à 6, ces éléments sont constitués par des contre-platines de dessin 4 munies, à leurs extrémités inférieures, de gradins ou épaule ments supérieur et inférieur, respectivement 6 et 8, un talon 7 étant prévu au-dessus du gradin supérieur 6. Chaque contre-platine présente une série de talons 10 amovibles sélectivement et porte des talons intermé diaire et supérieur 12 et 13 respectivement.
Au-dessus de chaque contre-platine de des sin se trouve une contre-platine d'abattage 14 présentant un talon 16 placé entre l'extrémité supérieure de la contre-platine de dessin cor respondante et le talon 20 d'une contre-pla- tine d'aiguille 18 placée à l'extérieur de la contre-platine d'abattage.
Dans chacune des rainures, au-dessus de la eontre-platine inter médiaire ou d'aiguille 18 et également à l'extérieur de la contre-platine d'abattage 14, se trouve une aiguille 22, ces aiguilles étant munies des talons habituels longs et courts ou d'autres systèmes appropriés de talons dans le cas où l'on doit faire un pied spécial ou d'autres articles, auquel cas, par exemple, il peut être prévu des aiguilles de suture avec talons de longueur intermédiaire.
A l'exté rieur des aiguilles se trouvent des contre-pla- tines poussoirs 24 avec talons 26 de quatre longueurs différentes et disposés de façon à être soumis à l'action de poussoirs 28 montés à coulissement pour se déplacer radialement dans la partie inférieure d'un disque à pla tines 29. Les platines 30 sont portées par le disque à platines 29 et une bague à. platines intérieure 33 (voir fig.1). Ces platines présen tent des talons 32 à la façon habituelle, sou mis à l'action de cames portées par un cha peau de platine 31.
Pour la formation de hauts à côtes, il est prévu un disque à aiguilles 34 (fig. 1) monté sur l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 36 disposé de façon à être mis en rotation au moyen d'un engrenage à la même vitesse que le cylindre à aiguiles et dans une relation dé terminée avec lui, cet arbre étant mobile ver ticalement, de façon à régler la relation entre le disque à aiguilles et le cylindre à aiguilles. Des aiguilles de disque en deux parties, re présentées en 38 et 40, sont montées dans des rainures du disque et sont munies de ta lons sur lesquels agissent des cames portées par un couvre-disque 42 qui est fixé sur un manchon fixe 44.
Le manchon fixe 44 monte à travers un deuxième manchon fixe 45 qui, à son extré mité inférieure, présente un disque 48 servant de butée intérieure pour certains doigts d'en roulement dont il sera fait mention plus loin. Sur un manchon tournant 46, monté sur un palier 47, est fixée une plaque 50 servant à porter les bobines et les mécanismes tendeurs et de reprise fournissant du fil d'enroulement aux doigts d'enroulement par des tubes indi viduels 52.
LTne pièce coulée 54, fixée à une tête bas culante qui supporte le mécanisme du disque et les dispositifs fournisseurs de fil, d'enroule ment, présente une bride dirigée vers l'inté rieur sur laquelle tournent deux bagues 58 et 60 portant des doigts d'enroulement et munies de dents d'engrenage 62 et 64. Ces bagues sont maintenues assemblées sur la bride de la pièce coulée 54 au moyen de pièces de fixation 56. Les bagues 58 et 60 présentent des perforations, comme on le voit sur les fig. l., 11 et 12, pour recevoir des vis se fixant dans des consoles 66 et 74 des ba gues.
La console 66 porte, sur un pivot 68, deux doigts d'enroulement 70 dont les extré mités inférieures sont poussées vers l'inté rieur par des ressorts 72, pour les mettre au contact du disque 48 dont. il a. été fait men tion plus haut. La console 74 porte de même, sur un axe 76, des doigts 78 également pous sés vers l'intérieur par des ressorts 80. Ces doigts d'enroulement présentent des aeillets de passage du fil 82 et 84, le dernier servant à guider les fils suivant des trajets appro priés pour les présenter aux butées et aux aiguilles choisies, comme on le dira plus loin.
Comme cela ressortira de ce qui suit, il y a dans ce métier quatre types de doigts d'en roulement munis de talons à quatre niveaux différents, c'est-à-dire des doigts d'enroule ment se montant sur des consoles fixées à la bague supérieure 58 et comportant des talons à deux niveaux différents et des doigts d'en roulement se montant, sur la bague inférieure 60 et également munis de talons disposés à deux autres niveaux avec un certain inter valle entre les paires de niveaux pour une raison qui sera indiquée plus loin. Les con soles des doigts d'enroulement peuvent être fixées dans différentes positions sur les ba gues 58 et 60 suivant le type de dessin qui doit être effectué.
Les bagues 58 et 60 sont entraînées de manière à prendre part à la rotation géné- rale du cylindre à aiguilles et autour du même axe, mais elles peuvent être en avance ou en retard par rapport à celui-ci de ma nière à provoquer le déplacement latéral des doigts d'enroulement par rapport aux ai guilles. Ce résultat est obtenu au moyen d'in mécanisme que l'on voit en particulier sur les fig. 1, 7 et 8 qui représentent les roues dentées supérieure et inférieure 62 et 64, en grenant respectivement avec des pignons 83 et 85.
Ceux-ci engrènent respectivement avec des roues folles 86 et 88, lesquelles engrènent avec un, pignon 90 porté par l'extrémité infé rieure d'un arbre 92 dont l'extrémité supé rieure porte un pignon 94 engrenant avec une grande roue dentée 96 fixée à la plaque à bobines 50 et entraînée par un pignon 97 (fig. 1) fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre télescopant ou monté de façon équiva lente pour permettre le basculement de la tête d'enroulement.
Afin que la roue folle 86 soit maintenue en prise avec le pignon 90, elle tourne sur un axe 102 passant dans des fentes 104 d'une pièce coulée de support et monté dans les extrémités correspondantes de bielles 98 et 100 qui sont concentriques à l'arbre 92. De même, des bielles 106 et 108 portent un axe 110 à une distance radiale fixe de l'axe de l'arbre 92 et, sur cet axe 110, est montée la roue folle 88, l'axe 110 passant également dans des fentes 112 de la pièce coulée.
Le pignon 83 est, de son côté, maintenu constamment en prise avec la roue folle 86 au moyen de deux bielles 114 et 116 qui main tiennent à distance constante l'un de l'autre l'axe 102 et un axe 118 sur lequel est monté le pignon. 83. De même, des bielles 120 et 122 maintiennent à distance constante l'axe 110 et un axe 124 sur lequel le pignon 85 est monté. L'axe 118 est maintenu à une distance ra diale constante de l'axe de rotation du cylin dre à aiguilles et de la roue 96, étant guidé par des fentes arquées 126 de la pièce coulée qui sont concentriques à l'axe du cylindre.
Des bielles supérieure et inférieure 130 réunis sent l'axe, <B>118</B> à -un étrier 132 fixé sur un arbre 134 qui est monté dans la pièce coulée de support et qui est relié par une roue den tée d'angle 136 à un arbre horizontal 138 portant un bras de commande 140. De la même faon, l'axe 124 est relié par des bielles 142 à un étrier 144 fixé sur un axe 146 qui est relié, par une roue dentée d'angle 148, à un arbre horizontal 150 portant un bras de commande 152. Des ressorts 154 et 155 sont montés entre les extrémités supérieures et les extrémités inférieures des étriers respective ment, de façon à les tirer l'un vers l'autre.
Les bras 140 et 152 sont commandés par l'intermédiaire de poussoirs 156 et 158 pivo tant de façon réglable sur ces bras et qui sont filetés à leurs extrémités inférieures, ces poussoirs coulissant dans des tubes 160 et 162 (fig. 1). Sur les parties filetées des pous soirs 156 et 158 se vissent des écrous régla bles 164 et 166, limitant le mouvement téles copant entre les tiges et les tubes. Cette dis position est prévue du fait que tout le système du disque et des pièces qui y sont associées ainsi que du mécanisme enrouleur, y compris la plaque à bobines, les porte-doigts d'enrou lement et le mécanisme de commande que l'on vient de décrire sônt montés de façon à pivo ter vers le haut en s'écartant du cylindre à aiguilles, pour permettre d'accéder à celui-ci.
Lorsque ce basculement s'effectue, les tiges poussoirs 156 et 158 peuvent sortir partielle ment des tubes 160 et 162, tandis qu'en même temps la liaison de commande est. automati quement rétablie lorsque les pièces qui ont basculé sont ramenées à la position de fonc tionnement normale.
Comme on le voit en fig. 9 et 10, les tubes 160 et 162 pivotent sur des leviers 168 et 170 respectivement, montés sur un axe fixe 172 et munis à leurs extrémités avant de parties arrondies 174 sur lesquelles sont mon tés des galets 176 et 177 respectivement, dis posés de manière à venir en contact avec des axes 178 montés de façon sélective dans des trous 180 d'iui disque 182. Des plaques de recouvrement 184 sont serrées sur les axes 178 placés dans le disque 182 de façon à. maintenir ces axes en place et également à constituer des chemins dans lesquels les galets 176 et 177 peuvent se déplacer au cours du fonctionnement.
Comme on le voit sur le dessin, le disque 182 comporte un grand nombre de trous dans lesquels on peut placer au choix les axes suivant le type de dessin que la machine doit faire. Comme cela apparaîtra d'une façon évidente dans ce qui suit, les positions de ces axes ne sont pas très critiques et, en conséquence, les trous n'ont pas besoin d'être placés spécifiquement avec une division circonférentielle définie. Comme variante de cette disposition, on peut prévoir des fentes radiales dans lesquelles on place des organes portant des butées délimi tant, comme les axes, des surfaces cames que doivent suivre les extrémités des leviers 168 et 170.
Le disque 182 est porté par un arbre 186 monté dans une console 183 fixée au bâti de la machine, cet arbre portant un pignon 188 qui engrène avec des dents 190 obtenues en rainurant le disque inférieur 192 d'un tam bour à dessin 194. Ce tambour à. dessin pré , sente des rainures disposées axialement, dans lesquelles se logent des éléments de dessin 196 présentant des butées 198 disposées sélective ment et maintenues en place par une ou plu sieurs bandes élastiques 200. Le disque infé rieur 192 présente une denture à rochet 202 au moyen de laquelle on peut faire avancer le tambour afin de commander, dans le mé tier décrit, à la fois la sélection des doigts et des aiguilles pour l'enroulement et l'obtention du vanisage.
La sélection des doigts d'enroulement se fait au moyen du mécanisme représenté sur les fig. 11 à 17. Des leviers de mise en prise 204 et 206, pivotant en 208 et qui font partie d'un grand groupe de leviers dont il sera fait mention plus loin, sont placés de façon à venir porter sur des butées 198 de diffé rentes longueurs, à. des niveaux correspon dants, sur des éléments de dessin 196, et ils sont reliés par des bielles 210 et 214 à des bras portés par des arbres 216 et 220 montés l'un dans l'autre, lesquels à leur tour, du côté opposé du métier, portent des bras 222 et 230. Le bras 222 est. muni d'une vis réglable 224 qui vient en prise sur une pièce 226 portée par l'extrémité inférieure d'une tige poussoir 228.
Le levier 230 est muni d'un pivot 231 dans lequel passe une tige de pous sée 232 qui, à son extrémité supérieure, pi vote sur un levier 234 monté sur un axe 236. Un ressort 233 est monté entre l'axe pivo tant 231 et un collier 235 monté sur la tige 232, de façon à provoquer une poussée vers le haut, puissante, mais élastique, du levier 230 sur la tige 232, l'expansion du ressort 233 étant limitée par un collier d'arrêt 237. Un ressort 239 tire le levier 230 vers le bas et les butées 198 soulèvent la tige de poussée 232 en antagonisme avec l'action de ce res sort.
Dans le cas du levier 222, un ressort robuste 238, susceptible de surmonter l'action du ressort 256 dont il sera fait mention plus loin, pousse le levier 222 et la tige 228 vers le haut lorsque cela est possible du fait de l'absence d'une butée ou de la présence d'une butée de hauteur réduite dans le tambour à dessin. On voit donc qu'une butée plus lon gue commandant la tige 232 sert à la soule ver, tandis qu'une butée plus longue com mandant la tige 228 lui permet de descendre.
Le mécanisme commandé par la tige de poussée 228 est représenté en détail sur les fig. 11 et 12. L'extrémité supérieure de la tige de poussée vient porter sur la face infé rieure d'une oreille 240 en saillie sur un manchon coulissant 242 monté sur une tige fixe 245. Le manchon 242 porte une plaque 244 munie d'un bord 246 formant came qui vient porter contre les butées des doigts d'en roulement 78 qui se déplacent sur la paire inférieure des niveaux ci-dessus mentionnés. Une tige de guidage 250, portée par une con sole fixe, est entourée par une ouverture for mée dans un bras 252 porté par la plaque 244 afin d'empêcher la rotation du manchon 2-12 et de son système autour de l'axe 245, lorsque le coulissement. vertical s'effectue.
Le système coulissant est normalement tiré vers le bas par un ressort 256 dont l'effet est plus faible que celui du ressort 238 qui exerce une tension entre le système et la console 258 qui porte l'extrémité inférieure de la tige 245.
Le mécanisme commandé par la tige 232 est représenté surtout sur les fig. 13 et 14. Une tige fixe verticale 260 sert de guide pour un coulisseau 261 poussé vers le haut par un ressort léger 262 et portant une came 263 dont le bord 264 vient porter sur les butées des doigts d'enroulement placés aux niveaux de la paire supérieure. Une tige de guidage fixe 266 passant dans une ouverture du système sert à empêcher sa rotation autour de l'axe de la tige 260. Le coulisseau 261 porte une oreille 267 munie d'un prolonge ment 268 venant en contact sélectivement avec des disques 269 et 270 portés par un arbre vertical 271 fixé à un levier 272, lequel.
est monté sur im prolongement. de la tige fixe 260, sous -une console 265 calée sur cette tige. Le levier 272 est tiré en sens. contraire des aiguilles d'une montre, en regardant par dessus, par un ressort 273, et il porte un axe 274 faisant saillie intérieurement en travers du cercle des aiguilles, en position voulue pour venir en prise avec les parties des doigts d'enroulement se trouvant en dessous de leurs pivots lorsque leurs extrémités inférieures sont poussées extérieurement.
Un fil métal lique 275 passe à travers le levier 272 et pré sente une tête au moyen de laquelle, du fait du déplacement de la tige 276, le levier 272 peut tourner dans le sens des aiguilles d'une montre en regardant. en plan, en vue de retirer l'axe 274 de la trajectoire des doigts d'enroulement qui peuvent être en saillie.
Un axe 277, avec tête 278, coulisse dans l'oreille 267 et est poussé vers le haut par im ressort 279, pour venir en contact avec l'extrémité du levier 234. L'extrémité infé rieure de l'axe 277 pénètre dans un alésage 280 d'un plongeur 281, lequel est, à son tour, guidé dans un alésage 283 de la console 265. Le plongeur 281 est soulevé par un ressort 282 qui est plus fort que le ressort<B>279,</B> le mouvement du plongeur vers le haut étant limité par lin écrou 284 porté par un prolon gement fileté du plongeur et venant buter contre le côté inférieur de la console 265.
La force du ressort 279 est intermédiaire entre celle des ressorts 282 et 262 de faon à effec tuer la commande des opérations décrites ci- dessous.
Dans le métier décrit, le déplacement laté ral des doigts d'enroulement se fait suivant des angles très notables par rapport au cylindre à aiguilles et, dans la formation de dessins dans lesquels ces gammes considéra- bles de déplacement entrent en jeu, il arrive parfois que le fil enroulé peut s'étendre sur une partie circonférentielle importante du bas entre un point où il a été préalablement tricoté et un point où il doit être pris ensuite par les aiguilles.
En conséquence, dans l'opé ration d'enroulement, le fil peut occuper une corde par rapport au cercle des aiguilles, sous-tendant un angle circonférentiel tel que les aiguilles, en montant jusqu'au point d'en roulement, peuvent passer en arrière plutôt. qu'en avant de la partie du fil s'étendant en travers du cercle des aiguilles de faon à le manquer, ceci n'étant vrai évidemment. que lorsque le doigt d'enroulement, lorsqu'il dé place le fil pour venir de nouveau en prise avec les aiguilles, est sensiblement en avance dans le sens de la rotation, par rapport à la dernière aiguille qui a tricoté le fil. Pour corriger cela, il est prévu lui dispositif de mise en place du fil, représenté en particulier sur les fig. 18 à 22.
Ce dispositif peut être placé en deux points d'enveloppement de la machine ou en un point seulement si-les des sins q111 doivent être réalisés sont tels que le trajet, suivant une corde, du fil d'enroule ment, qui ferait que les aiguilles le manque raient, ne se produise qu'en un point d'enrou lement. Dans le métier décrit, le dispositif de mise en place est représenté comme étant associé au premier poste ou point d'enroule ment, en envisageant une disposition du mé canisme à dessin évitant la nécessité d'avoir un second poste.
En fait, pour la majorité des dessins, ceci n'est pas une restriction, étant donné que les opérations peuvent être réglées de manière telle que la disposition in désirable, suivant Lune corde, du fil d'enrou lement, ne se produise qu'en un poste. Des butées 292 et 294 sont prévues sous forme d'éléments s'étendant intérieurement dans le cercle des aiguilles. La butée 292 porte la corne d'enroulement 299 qui s'étend approximativement jusqu'à la position circon- férentielle de la butée 294.
Un support 297, qui s'étend également sur le cercle des ai- g-Liilles, porte un dispositif de garde ou corne d'enroulement 301 (voir fig. 2) s'étendant au-delà des deux butées. La butée 294 porte une corne 296. La mise en prise temporaire du fil avec les butées pour être pris par les aiguilles se fait dans le métier décrit à la façon ordinaire et il n'est pas nécessaire de la décrire davantage.
Une console 298 porte une tige 300 dont. l'axe géométrique est. incliné vers le haut dans le sens de la rotation du cylindre à aiguilles et sur cette tige est fixée, de faon réglable, une pièce 302 munie d'oreilles 304 et 306 et dans cette dernière oreille se visse une vis de butée réglable 308. L'oreille 304 et la vis de butée 308 servent de butée pour un prolongement 312 d'une pièce 310 pivo tant sur l'axe 300 et portant un bras de mise en place 314 à extrémité déportée 316 s'étendant dans le sens du mouvement des aiguilles.
Un ressort 318 est logé dans un chapeau 320 fixé sur l'axe 300 et ce ressort boudin monté entre ce chapeau et la pièce 310 pousse normalement la pièce<B>310</B> pour qu'elle vienne en contact avec la vis de butée 308. Dans un trou 324 de la pièce 310 pivote un bras 322 ayant la forme représentée sur le dessin, qui est tiré en sens contraire des aiguilles d'une montre, en regardant la fig. 21, par un ressort 326 pour venir au contact d'une butée 328.
lie fonctionnement de ce dispositif ressort des fig. 18, 19 et 20. Lorsqu'un doigt d'en roulement. 329, effectuant un enroulement lors de la première butée, se rapproche de la position d'enroulement représentée sur les fig. 18 et 19, son extrémité inférieure se dé place vers l'extérieur sous l'action de la came 2-l6 ci-dessus décrite et, dans ce mouvement, libère le bras 314, mais vient en prise avec le bras 322 qui, comme on Fa représenté, se trouve légèrement au-delà du bras 31-1 et légèrement au-dessus de celui-ci lorsque les éléments sont en position de repos.
A mesure que la rotation continue, le doigt d'enroule ment fait pivoter le bras 322 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 20) et, le ressort 326 exerçant une tension plus puissante que le ressort 318, la pièce <B>310</B> tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, la butée 328 restant initialement en prise avec le bras 322.
L'extrémité déviée 316 du bras 314 est à un niveau tel que le fil d'enroulement porté par le bras 329 est pris par le bras 314, au-dessus de l'extrémité 316 et, lorsque le doigt d'en roulement tourne avec le cylindre à aiguilles et se déplace vers l'extérieur, il provoque, par mise en prise avec la partie du bras 322 déviée vers l'avant, Lui déplacement de la. pièce 310 à une vitesse angulaire telle que le point de mise en prise du fil avec le bras 314 se déplace plus vite que les aiguilles voi sines en direction avant.
Il en résulte que le fil est amené dans une position, en avant de la première aiguille montante qui doit le prendre, pour laquelle il s'étend approxi mativement radialenient en travers du cylin dre à aiguilles, l'extrémité déviée 316 du bras 314 empêchant que le fil tombe en dessous du niveau du bras 314. Dtant donné la posi tion inclinée de l'axe 300 par rapport à l'axe du cylindre à aiguilles, l'extrémité 316 dit bras 31-1 descend également poux assurer la mise en place précise du fil suivant Lune tra jectoire qui l'amène en prise avec la butée 292.
Sensiblement au moment où le fil vient en prise sur la butée, la queue 312 de la pièce 310 vient en prise avec l'oreille 304, de sorte que le déplacement dans le sens des aiguilles d'une montre de la pièce est arrêté et alors la première aiguille soulevée du groupe où doit. se faire l'enroulement. vient en prise avec le fil en effectuant le commencement de l'opération de l'enroulement à la façon habituelle.
Il est évident qu'en fait, le bras de mise en place 314 ne fait pas plus que de mettre en place le fil sensiblement radiale ment en travers du cylindre à aiguilles plu tôt que sous la forme d'une corde s'en allant vers l'arrière à partir du doigt porte-fil, ce qui pourrait faire qu'il ne soit pas pris par une aiguille et qu'il ne se présente pas cor rectement sur la butée.
Une fois que la queue 312 de la pièce 310 est venue porter sur l'oreille 304, le doigt d'enroulement continue de déplacer le bras 322 qui, toutefois, peut maintenant pivoter en s'écartant de la butée 328, en antagonisme avec la tension du ressort 326, le doigt d'en roulement dégageant finalement le bras 322 qui est retiré par le ressort 326, après quoi le ressort 318 ramène les organes de mise en place à leurs positions primitives, ceci toute fois se faisant après que le fil a été pris de façon sûre par les aiguilles.
Sur les fig. 23 et 24 sont représentés des dispositifs coopérant avec les coulisseaux 28 pour déterminer la mise en place correcte des aiguilles polir le transfert des mailles des aiguilles de disque aux aiguilles de cylindre à la fin de la formation d'un haut à côtes.
Pour obtenir ce résultat, qui sera décrit plus en détail ci-dessous, les coulisseaux 28 se dif férencient, comme - on l'a indiqué sur la fig. 23, par le fait que ceux qui sont asso ciés avec les aiguilles de cylindre abaissées, qui ne tricotent pas lors de la formation de la côte, présentent des bords extérieurs verti caux sur toute la hauteur, comme on l'a indi qué en 28b, tandis que les coulisseaux 28a, qui sont associés aux aiguilles qui tricotent pen dant la formation du haut à côtes, ont les parties supérieures de leurs bords extérieurs découpés, comme cela est indiqué en 330 en fig. 24.
Une came 332, pivotant sur un axe vertical fixe 334, est placée à une hauteur telle qu'elle soit dans l'alignement des par ties découpées 330 des coulisseaux 28a, de sorte que, lorsqu'elle se déplace vers l'inté- rieur, au-delà de la position extérieure nor male des extrémités des coulisseaux 28b, elle vient en contact avec ceux-ci pour les pousser vers l'intérieur, mais n'en fait pas autant polir les coulisseaux 28a.
Un bras, dirigé vers l'extérieur, du levier 332, est relié, par un câble Bowden 336 et un ressort 337,à une tige poussoir verticale (non représentée), ac- tionnée par une came appropriée du tambour à cames principal de la machine, le déplace ment vers l'intérieur du levier 332 étant limité par la butée d'une vis réglable 338 sur un montant fixe 340. Un ressort 339 main tient normalement la came 332 en position de retrait.
Les cames assurant la commande des ai guilles et les poussoirs, les contre-platines d'aigiülles et les contre-platines de dessin qui y sont associées s'écartent du déve loppement schématique intérieur des cames représenté sur la fig. 2 par rapport aux quelles - les aiguilles et les pièces qui y sont associées se déplacent vers la gauche en regardant sur cette figure.
Les cames qui agissent sur les talons des aiguilles sont la came centrale supérieure 342, la came de point avant 344, la came de point inverse 346, la came centrale inférieure 348, les cames 350, 352 et 352a servant respectivement à soulever et à baisser les aiguilles au delLYième point d'enroulement, les cames 354 et 356 servant respectivement à soulever et abaisser les aiguilles au premier point d'enroulement, les cames 363 et 365 servant à la commande des longues aiguilles à talon dans la forma tion des talons et des bouts de pieds et les cames 345, 347, 358, 360 et 362 dont on in diquera le rôle plus loin.
Les cames 364, 366 et 368 agissent sur les talons des contre-platines de poussée 24. Les cames 374,'375, 376 et 378 servent à agir sur les talons 20 des contre-platines 18 d'aiguilles.
Les cames 380, 384, 386 et 390 servent à agir sur les gradins 6 et 8 des contre-platines de dessin 4. Le bord supérieur biseauté 388 de la came 386 agit sur les extrémités infé rieures de certaines des contre-platines de dessin pour les faire pivoter vers l'intérieur, comme on 1e dira plus loin. Les cames 382 et 384a agissent sur les talons 7 des contre-pla- tines de dessin 4. Un groupe de leviers-cames, qui sont représentés comme une série de cames 394, sert à agir de façon sélective sur les talons 10 des contre-platines de dessin. Les cames 392 et 393 agissent sur les talons supérieurs 13 de contre-platines de dessin.
Les cames 380 et 384 présentent un relief en 381 et 383 pour des raisons qui seront indi quées plus loin.
La position de la came 332 représentée sur la fig. 23 est représentée sur la fig. 2. Une deuxième came 372, placée dans la région où les mailles sont tirées, sert également à agir sur les extrémités extérieures des coulisseaux 28, mais cette came diffère de la came 332 par le fait. qu'elle s'étend suffisamment dans le sens vertical pour venir porter sur les extrémités extérieures de tous les coulisseaux des deux séries 28a et 28b.
Un groupe de doigts servant à amener les fils principaux aux aiguilles est repré senté en 367 sur la fig. 2; ces doigts étant disposés de façon à être mis en action ott hors d'action de la façon habituelle.
Etant donné que le principal rôle du mé tier décrit est d'effectuer un enroulement associé avec un vanisage, on va d'abord dé crire ces opérations en mentionnant ensuite les opérations supplémentaires qui se pro duisent lors de la formation d'un bas. Etant donné que, dans ce métier, ces opérations de vanisage sont étroitement associées avec les opérations d'enroulement, il sera plus simple de décrire d'abord les opérations d'enroule ment en supposant d'abord qu'il ne se pro duit pas de vanisage, c'est-à-dire les opéra tions se produisant en écartant la came 372 de la position pour laquelle elle est en prise avec les coulisseaux 28.
La description va également être faite d'abord sans mentionner le déplacement latéral des aiguilles.
Lorsque les contre-pIatines de dessin pas sent sur la came 390, elles sont toutes ame nées à un niveau commun, leurs talons supé rieurs 13 ayant été préalablement amenés en contact avec la came 392 pour faire pivoter leurs extrémités inférieures vers l'extérieur, de manière à présenter leurs talons de dessin 10 pour permettre la sélection au moyen des cames de sélection 394 dont les positions sont commandées par les différents talons des pièces 196 portées par la roue à dessin 194 (voir fig. 9).
Les contre-platines d'aiguilles sont à ce moment en prise (au moyen des talons 16 des contre-platines d'abattage, dont on ignorera initialement la présence) avec les extrémités supérieures des contre-platines de dessin 4, ayant été légèrement soulevées avec ces dernières à l'endroit de la came 390. 11 cc moment, les talons d'aiguilles se déplacent au niveau déterminé par la. came 347, la quelle a été la dernière à agir sur eux. Les talons 26 des poussoirs 24 se déplacent au niveau déterminé par la trajectoire entre les cames 366 et 368, c'est-à-dire à leur niveau supérieur.
Les cames 394, qui commandent la sélec tion des contre-platines de dessin, sont dispo sées de façon à quitter les contre-platines de dessin qui passent. devant elles avec leurs extrémités inférieures en trois positions alter natives, c'est-à-dire en position complètement extérieure, en position intermédiaire ou en position complètement intérieure.
Les contre- platines qui sont dans la position complète ment extérieure provoquent un soulèvement, des aiguilles qui y sont associées au premier point d'enroulement, en position pour pren dre le fil en ce point si du fil est présenté par un doigt porte-fil ou pour effectuer fina lement, du fait de ce soulèvement, le vani- sage, comme il sera décrit plus loin. Les contre-platines dont les extrémités inférieures occupent une position intermédiaire servent à soulever leurs aiguilles associées au deuxième point d'enroulement ou, comme on le dira plus loin, à effectuer le vanisage sur ces aiguilles.
Les contre-platines dont les extré mités inférieures sont dans leur position inté rieure ne provoquent pas la montée de leurs aiguilles en aucun des points d'enroulement, mais font que ces aiguilles se soulèvent ulté rieurement pour assurer le maillage des fils d'enroulement, comme on l'indiquera plus loin.
En examinant d'abord les effets résultants des contre-platines dont les extrémités infé rieures restent. en position extérieure après être passées sur les cames de sélection 394, le gradin inférieur 8 de chacune de ces contre- platines de dessin vient porter et passer sur la saillie de la came 380. En montant, elle entraîne avec elle sa contre-platine d'aiguilles 18 qui, à ce moment, est un peu plus bas que son aiguille. Le talon 20 de la contre-platine d'aiguille est de ce fait soulevé assez haut pour venir porter sur la came 374.
De son côté, la came 374 vient en prise avec lui pour provoquer un soulèvement de son aiguille, suffisant pour que le talon de l'aiguille vienne porter sur la came 354 et soit soulevé par elle. Le niveau qui en résulte pour l'aiguille est celui pour lequel elle est capable de pren dre un fil d'enroulement sur la première bu tée 292 (voir fig. 18 à 20), si à cet endroit un fil d'enroulement lui est présenté.
Lors que l'aiguille monte sur la came 354, l'épaule ment placé au-dessus de son talon vient en prise sur l'extrémité inférieure de sa contre- platine de poussée 24, de manière à déplacer celle-ci de telle sorte que sa saillie 25 soit soulevée au-delà de l'extrémité intérieure de son coulisseau 28 qui est poussé vers l'exté rieur en antagonisme avec ses bandes élas tiques de retenue, la position finale du pous soir étant telle que le coulisseau 28 vienne en contact avec sa surface 27.
Après avoir pris le fil d'enroulement ou après avoir dépassé la position pour laquelle les fils d'enroule ment pourraient être pris, le talon d'aiguille vient en contact avec la came 356 qui le fait descendre. Avant que l'aiguille revienne en contact avec sa contre-platine 18, le talon de cette contre-platine vient porter sur la sur face-came 375 qui le fait descendre légère ment pour être ensuite en prise avec l'ai guille lorsque le talon d'aiguille se rapproche de la partie basse de la came 356, la contre- platine d'aiguille descendant alors un peu plus.
Ce mouvement préliminaire de la contre platine d'aiguille sous l'action de la surface- came 375 ne joue aucun rôle dans cette opé ration, la came 375 servant à un rôle qui sera décrit plus loin.
Entre temps, la contre-platine de dessins s'est déplacée sur le dessus de la came 380 pour venir à un niveau tel que son talon 7 vienne porter sur la came 382, laquelle sert à faire basculer la contre-platine vers l'inté- rieur, de telle sorte que ses deux épaulements s'écartent de la came 380 et de la came sui vante 384. Il en résulte, lorsque la contre- platine d'aiguille descend finalement comme on l'a dit ci-dessus, que la contre-platine de dessin descend légèrement et monte ensuite au niveau ainsi déterminé jusqu'à ce qu'elle redescende sous l'action de la contre-platine d'aiguille.
Les talons d'aiguille circulent ensuite sous la partie avant de la came 350 et sont légèrement abaissés un peu phis sous l'action de la surface 351 de la came 350 après avoir passé la came 358 qui, à ce moment, est mise hors d'action. En descendant sur la surface 351, l'aiguille fait descendre de faon cor respondante la contre-platine d'aiguille et la contre-platine de dessin. Le talon d'aiguille est alors à l'écart de la came de retrait 346, il est légèrement soulevé par la came 348, il prend du fil d'un ou de plusieurs des doigts porte-fils principaux 367 et il descend sur la. came de mailles 344 pour tirer une maille.
Il est ensuite soulevé successivement par les cames 345 et 347 pour revenir à son niveau primitif. Le talon de la contre-platine d'ai- guille, avant que les aiguilles arrivent à la position de la came centrale supérieure, vient en prise sur la came 376 puis sur la came :378 qui, pendant le tricotage de la jambe d'un bas, occupe la position en trait plein repré sentée sur la fig. 2.
La came 378 fait des cendre la contre-platine d'aigiûlle et avec elle la contre-platine de dessin dont l'épaulement 6 porte sur la came 390 après avoir été poussée vers l'extérieur par la came 392. De ce fait, la contre-platine en question est ame née à sa position initiale pour tune sélection subséquente sous l'action des cames 394.
Une contre-platine qui, après avoir passé les cames 394, est telle que son extrémité inférieure occupe une position intermédiaire, est placée de telle sorte que son épaulement ou gradin le plus bas 8 ne porte pas sur la came 380, mais que son épaulement supérieur 6 vienne en prise sur cette came et circule sur elle. Lorsqu'elle monte, la contre-platine d'aiguille monte de façon correspondante mais, étant donné la différence de hauteur entre les épaulements 6 et 8, la contre-platine d'aiguille n'est pas amenée à un niveau tel qu'elle vienne en prise avec la came 374, de sorte que son talon circule sous cette came.
Comme autre conséquence, le talon d'aiguille n'est pas soulevé du tout et., dans ces con ditions, passe sous les cames 354 et 356, de sorte que son aiguille n'est. pas soulevée au premier point d'enroulement. Lorsque la contre-platine de dessin passe sur la surface supérieure de la came 380, son talon 7 n'est pas soulevé suffisamment. pour venir porter sur la came 382 et, en conséquence, son extré mité inférieure ne pivote pas vers l'intérieur, de sorte que son épaulement 6 vient porter et circuler sur la came 384.
Ce faisant, sa contre-platine d'aiguille 18 est soulevée et son aiguille est également soulevée suffisamment pour que le talon d'aiguille vienne porter sur la came 350 et. soit soulevé par elle pour enir dans une position lui permettant de prendre un fil d'enroulement qui peut lui être présenté au deuxième point d'enroule ment. A la suite de la prise d'un fil en cet endroit ou de son passage au point de prise, c'est-à-dire au-delà de la deuxième butée, elle est prise et elle est abaissée par la came 352n, après quoi elle vient. en prise avec la. came centrale 342 et est abaissée encore davantage par ladite came, prenant un ou plusieurs fils d'un ou de plusieurs doigts 367 et en tirant des mailles lorsqu'elle passe sous la came de mailles 344.
Lorsque le talon d'aiguille ap proche (le la partie la plus haute de la came 350, il vient en prise sur la contre-platine de poussée 24 et la soulève pour l'amener dans la même position à. laquelle elle avait été amenée an premier point d'enroulement, comme on l'a dit plus haut. Par suite, au-delà du deuxième point d'enroulement, toutes les contre-platines de poussée associées aux ai guilles, soulevées aux deux points d'enroule ment, circulent au même niveau supérieur.
Avant que l'aiguille actuellement en jeu atteigne la came supérieure, le talon 20 de sa contre-platine d'aiguille 18 vient porter sur la came 376 qui le fait descendre, puis sur la came 378, de sorte qu'elle suit ensuite le même chemin que les contre-platines des aiguilles soulevées au premier point d'enrou lement. De ce fait, les contre-platines de des sin sont abaissées et, ensuite, suivent le che min préalablement décrit, leurs extrémités inférieures ayant pivoté vers l'intérieur sous l'action de la came 384a, à la suite de l'achè vement de leur montée sous l'action de la came 384. Ensuite, elles sont abaissées sous l'action de la came 352a d'abaissement des aiguilles et elles manquent la came 366.
Une contre-platine de dessin, qui a été poussée complètement vers l'intérieur sous l'action d'une came 394, évite complètement la came 380, de sorte que cette contre-platine, sa contre-platine d'aiguille et l'aiguille se dé placent à un niveau constant devant la came 393 qui vient en contact avec son talon supé rieur 13 pour faire basculer son extrémité inférieure vers l'extérieur, ceci étant possible grâce aux parties découpées des cames 381 et 383. On peut noter que les contre-platines de dessin précédemment décrites passent au- delà. de la position de la came 393 avec leurs talons 13 bien au-dessus de cette came, de façon à ne pas venir en contact avec elle et à ne pas pivoter sous l'action de celle-ci.
L'extrémité inférieure de la. contre-platine de dessin actuellement en jeu pivote vers l'extérieur si loin que son épaulement supé rieur 6 vient en contact avec la came 386 qui, ensuite, la soulève pour soulever d'abord sa contre-platine d'aiguille puis son aiguille jus qu'à ce que le talon de celle-ci se déplace au même niveau que celui du talon d'une aiguille soulevée par la montée d'une contre-platine sur la came 384. Le talon d'aiguille vient ensuite en contact avec la came centrale 342 et l'aiguille prend un ou plusieurs fils, après quoi elle descend sous l'action de la came de mailles 344 au niveau des autres.
Sa contre- platine d'aiguille vient également en prise sur les cames 376 et 378, ce qui fait que sa eontre-platine de dessin prend part au mou vement de descente des contre-platines qui soulèvent les aiguilles au deuxième point d'enroulement, son extrémité inférieure étant poussée vers l'intérieur sous l'action du bi seau 388 de la partie .supérieure de la came 386.
On remarquera que, dans le cas de l'ai guille mentionnée en dernier lieu, elle n'est pas soulevée dans une mesure telle qu'elle vienne porter et soulever son poussoir 24, le quel, en conséquence, se déplace à un niveau inférieur avec la saillie 25 en dessous de l'extrémité inférieure de son coulisseau 28, le poussoir circulant à ce niveau inférieur jus qu'à ce qu'il atteigne la came 368, ce qui le soulève, de sorte que son talon prend rang, avec les talons des autres poussoirs, entre les cames 366 et 368.
D'après ce qui précède, il est évident que des aiguilles peuvent être sélectionnées pour faire l'enroulement sur l'une ou l'autre des deux butées 292 et 294,à chaque rangée hori zontale de mailles. Le fait que les aiguilles qui sont soulevées sélectivement reçoivent ou non un enroulement dépend de ce qu'un fil d'enroulement est présenté ou non en position pour être pris par elles, en arrivant sur les butées respectives.
Comme on l'a dit plus haut, dans la forme d'exécution décrite, il est prévu des doigts d'enroulement avec des ta lons d'actionnement à quatre niveaux, ces talons étant actionnés ou évités sélectivement par les cames 246 et 264. Dans la forme d'exé cution décrite, ces cames sont représentées comme étant associées individuellement avec les butées, c'est-à-dire la came 246 avec la première butée et la came 264 avec la seconde. Il est toutefois évident que deux d'entre elles peuvent être associées avec l'un ou l'autre des points d'enroulement, comme on le dira plus loin.
Ces cames sont commandées par un mé canisme sélecteur de manière à occuper des positions de fonctionnement ou de non fonc tionnement. Dans le cas de la came 246, la sélection est obtenue par les trains de méca nisme représentés sur les fig. 12 et 15 à 17. La came 246 est soulevée par le plongeur 228 dans une position de non fonctionnement dans laquelle elle évite les talons de la paire inférieure ou elle peut, par abaissement de la tige, occuper sélectivement deux positions de fonctionnement pour venir en contact avec les talons de la paire inférieure.
Le méca nisme de sélection de la came 264 est un peu plus compliqué pour des raisons résultant du déplacement latéral et on décrira plus loin la. sélection de cette came. Dans l'enroulement sur une surface, le dé placement effectif du fil d'enroulement par rapport aux aiguilles est quelque peu indé fini dans le cas d'enroulement au moyen d'une butée telle que celle qui a été décrite ici,
l'amplitude du déplacement du fil d'enroule ment par rapport aux aiguilles étant effective ment égal au nombre d'aiguilles passant de vant l'extrémité avant d'aune butée avant que le mouvement en forme d'arc du doigt d'en roulement provoque un dégagement du fil d'avec la butée ou bien avant que le doigt d'enroulement recule vers l'intérieur suivant le cas qui se produit le premier.
Dans les deux cas, si un certain nombre d'aiguilles, en plus grand nombre que cette amplitude, se déplaçaient toutes en position supérieure pour venir en prise avec le fil d'enroulement, le nombre réel des aiguilles sur lesquelles se ferait l'enroulement serait assez indéfini, étant donné que le moment où s'effectue le glissement du fil d'enroulement pour s'échap per de la butée n'est pas bien défini. En con séquence, pour être sûr de l'enroulement, on soulève pour une seule opération d'enroule ment seulement un certain nombre d'aiguilles qui est de plusieurs fois inférieur au nombre de celles sur lesquelles pourrait se faire l'en roulement.
L'amplitude maximum du déplacement du fil d'enroulement par rapport aux aiguilles est assez bien défini et les aiguilles montant assez haut au-delà ne reçoivent pas d'enroule ment. Ceci est un facteur important dans le fonctionnement du métier décrit, étant donné que des aiguilles peuvent être soulevées au niveau d'enroulement, non pour recevoir un enroulement, mais pour effectuer le vanisage, comme on le dira plus loin.
Si chacun des doigts d'enroulement occu pait constamment une position angulaire dé finie par rapport au cercle des aiguilles, il ne pourrait présenter son fil que sur une surface limitée. Pour faire des dessins de broderie plus compliqués, il est. prévu, en conséquence, un mécanisme de déplacement latéral servant à modifier la. position angulaire relative entre les doigts d'enroulement et les aiguilles au tour de l'axe de rotation. Ceci peut se com prendre surtout en examinant le fonctionne ment des mécanismes des fig. 1, 7, 8, 9 et 10.
Si les étriers 132 et 134 étaient fixés de telle sorte que les axes des pignons 83 et 85 soient fixes, il serait évident que les bagues 58 et 60 portant les doigts d'enroulement tourne raient à la même vitesse angulaire que le cylindre à aiguilles, la roue dentée 96 étant entraînée à la même vitesse que le cylindre à. aiguilles par la transmission dont le pignon supérieur est représenté en 97, le rapport de transmission étant choisi de manière à donner lieu à cette condition de fonctionnement.
Toutefois, si l'un des pignons, par exemple le pignon 83, est amené à se déplacer suivant la trajectoire définie par la fente 126 en forme d'arc, il est évident que, le cylindre à aiguilles tournant, le support correspondant 58 des doigts d'enroulement subit une avance ou un retard par rapport au cylindre à ai guilles pendant. la période de déplacement du pignon. Si ce déplacement s'effectue rapide ment pendant. seulement un léger déplace ment angulaire du cylindre à aiguilles, l'avance ou le retard du support du doigt d'enroulement s'effectue rapidement et, en suite, le support tourne à la même vitesse angulaire que le cylindre à aiguilles.
Les mouvements donnés dans ce but aux pignons 83 et 85 sont obtenus, par l'intermédiaire des transmissions 160 et 162 et des pièces y asso ciées, par les axes 178 portés par le disque perforé 182, ce disque étant entraîné lorsque la roue à dessin 194 avance pas à pas sous l'action du mécanisme habituel à cliquet et rochet. Il est. évident. que, du fait de ce mé canisme, on obtient des déplacements légers et brusques des doigts d'enroulement par rap port au cylindre à aiguilles.
Comme on l'a dit plus haut, l'enroulement est limité aux aiguilles qui sont sensiblement dans l'étendue chi mouvement relatif entre les aiguilles et le fil d'enroulement, et étant donné la dé rive qui est ainsi possible, il n'est pas essen tiel que les axes 178 soient répartis exacte ment r adialement de façon à correspondre, par exemple, de façon précise aux groupes particuliers d'aiguilles. La, disposition des axes dans le disque 182 peut être obtenue facilement de manière à obtenir sûrement cette amplitude des déplacements des doigts d'enroulement dans leurs différentes posi tions de réglage, de façon à effectuer un enroulement sur des groupes d'aiguilles choisies.
Comme cela est courant lorsqu'il est prévu un mécanisme sélecteur dans un métier à tri coter, le déplacement d'in sélecteur tel que la roue à dessin 194 et le disque 182 s'obtient au moyen d'un mécanisme à rochet et d'un organe équivalent pour une phase définie de la rotation du cylindre à aiguilles et dans un temps aussi court que possible, par exem ple pendant le passage en un point donné de quelques aiguilles seulement. En général, cette avance se produit pendant que le méca nisme commandé par le dispositif à dessin n'agit pas sur les aiguilles ou sur des pièces qui y sont associées de manière à éviter toute possibilité de mauvais fonctionnement pou vant provoquer une rupture des pièces ou une défectuosité dans le dessin.
Dans le métier décrit, la sélection des cames 246 et 264 ne présente pas de difficulté si le degré angu laire de déplacement est limité de façon mo dérée. Si cela est le cas, on pourrait effectuer facilement un réglage au moyen duquel les cames 246 et 264 pourraient être amenées dans de nouvelles positions correspondant. à une phase bien définie de la rotation du cylindre à. aiguilles. Toutefois, le métier re présenté est. fait. de façon à avoir une grande latitude pour ce déplacement, chacune des bagues 58 et 60 pouvant. effectuer un déplace ment par rapport au cylindre à aiguilles de 90 ou plus.
En conséquence, il est possible que, lorsqu'une sélection se produit, un doigt d'enroulement se trouve, dans une phase active de son fonctionnement, en prise avec une des cames sélectrices, de sorte qu'il peut se produire un défaut de fonctionnement. En fait, si un dessin avec déplacement en diagonale est fait sur toute la jambe d'un bas, cette condition est sensiblement inévi table. D'autre part, en utilisant deux cames sélectrices, il est possible d'obtenir presque n'importe quel dessin désiré sans que la con dition indiquée entre en conflit avec le fonc tionnement de plus de l'une d'elles.
En con séquence, dans le métier représenté, il est prévu un dispositif provoquant la commande retardée de la came 264 seulement, la came 246 étant commandée comme il a été décrit ci-dessus et ses déplacements se produisant pour des phases particulières du mouvement du cylindre à aiguilles. Toutefois, il est évi dent que l'on peut appliquer le même type de mécanisme sélecteur, qui est associé à la came 264, à la came 246 ou à des cames sé lectrices supplémentaires s'il en est prévu.
La commande de la came 264 ressort des fig. 13 et 14, examinées en combinaison avec les fig. 15, 16 et 17. La tige 232 se soulève conformément aux sélections faites par les contre-platines dans la roue à dessin. Il en résulte que l'extrémité libre du levier 234 appuie sur le plongeur 277 ou libère celui-ci sélectivement, le ressort 279 fonctionnant entre ce plongeur et le coulisseau 261.
En supposant que les pièces soient dans la position représentée sur les fig. 13 et 14, le levier 234 n'exerce pas de pression ou n'exerce qu'une légère pression sur le plon geur 277, de sorte que la came 264 peut occu per sa position haute sous l'action du ressort 262 et, dans ces conditions, elle sera à un niveau où elle est en prise avec un doigt d'enroulement présentant un talon dans sa position haute.
Si, maintenant, on désire déplacer la came 264 pour l'amener dans une position où elle vient en prise avec un talon se trouvant au niveau inférieur suivant, on déplace le levier 234 pour faire descendre le plongeur 277 en comprimant ainsi le ressort 279.
L'amplitude du mouvement effectué par le plongeur n'est pas critique et elle peut être telle que le plon- geur 277 descende plus loin que l'amplitude désirée de mouvement appliqué à la came 264, mais à une petite distance de la mise en con tact de l'extrémité inférieure de 277 avec le fond de l'alésage 280 de la pièce 281. L'appli cation d'une compression sur le ressort 279 ne provoque toutefois pas un déplacement immé diat de la came 264, étant donné que le collier supérieur ou disque 269 est en prise avec la plaque 268 portée par le coulisseau 261. Tou tefois, dès qu'in doigt d'enroulement dont.
l'extrémité inférieure est amenée à faire saillie vers l'extérieur, atteint la position de la tige 274, il est mis en contact avec cette tige et fait pivoter le levier 272 autour de son axe, de sorte que le collier 269 s'écarte de la plaque 268 et que le coulisseau 261 est poussé vers le bas par le ressort 279 qui est sensiblement plus fort que le ressort 262. En général, -le déplacement ainsi effectué par le ressort 279 amène la plaqûe 268 en contact avec le dessus de la pièce 281, le fort ressort 282 qui se trouve en dessous ne cède pas sous l'action d'une compression appliquée sur le ressort 279.
Dans ces conditions, la plaque 268 vient occuper la position supérieure représentée en pointillé sur la fig. 14 et, dès que la tige 274 est libérée par le doigt d'enroulement, le res sort 273 fait tourner le levier 272 en sens contraire des aiguilles d'une montre, amenant. les colliers ou brides 269 et 270 respective ment au-dessus et au-dessous de la nouvelle position de la plaque 268. En conséquence, cette position effective est maintenue jusqu'à ce qu'un autre doigt d'enroulement actif soit en contact avec la tige 274.
Si, maintenant, on désire amener la came 264 dans sa troisième position la plus basse, dans laquelle elle n'est en contact avec aucun des talons ou des doigts d'enroulement portés par la bague supérieure 58, le levier 234 est. poussé davantage pour faire descendre le plon geur 277, pour le mettre en contact avec le fond de l'alésage 280 et pour faire descendre la pièce 281 en comprimant le ressort 282. La plaque 268 est temporairement empêchée de descendre par la bride 270, si elle occupe la position intermédiaire, ou par la bride 269, si le déplacement doit avoir lieu directement de sa position haute à sa position basse.
Après mise en contact de la tige 274 avec un doigt d'enroulement en saillie, le levier 272 bascule toutefois de nouveau, la plaque 268 est ainsi libérée et le ressort 279 pousse la plaque en prise avec l'extrémité supérieure de la pièce 281 qui occupe maintenant une position infé rieure. Immédiatement après que le doigt d'enroulement a quitté la tige 274, le levier 272 pivote sous l'action du ressort 273, ame nant la bride 270 au-dessus de la position de la plaque 268.
Il est évident que, par libération du plon geur 277 par le levier 234 pour revenir dans des positions appropriées, l'action inverse s'ef fectue par mise en contact de la tige 274 avec des doigts d'enroulement en saillie pour per mettre au ressort 262 de déplacer la plaque 268 afin de l'amener dans l'une des deux po sitions supérieures.
lia disposition que l'on vient de décrire permet d'avoir une latitude considérable dans l'exactitude de la commande de la tige 232 au moyen de butées à des hauteurs différentes sur la roue à dessin. Toutefois, si les liaisons sont soigneusement réglées, il est évident que le mécanisme assez compliqué des fig. 13 et 14 n'est pas nécessaire, mais qu'à la place on peut amener un plongeur 278 dans certaines positions déterminées telles que, par libération d'une plaque telle que 268, après passage des doigts d'enroulement, la plaque occupe, sim plement par mise en position du levier 234, des positions correspondantes convenant pour aligner la came à ces différents niveaux dé sirés, c'est-à-dire que le déplacement de l'extrémité libre du levier 234 peut corres pondre exactement aux niveaux successifs de la came.
Grâce à un dispositif qui est déplacé par les doigts d'enroulement, comme on vient de le décrire, il est évident que, malgré des dé placements circulaires considérables, la sélec tion de la came 264 peut s'effectuer sans avoir à changer sa position à un moment où elle est en contact avec un talon de doigt d'enroule ment. Il suffit de précautions de faible impor- tancé pour 'être sûr que le réglage est tel qu'aucun doigt ne déplace le mécanisme à un moment où un doigt suivant immédiatement serait en position pour venir en prise avec la came déplacée.
La commande de la came 246 peut être de même nature quoique, en géné ral, celle-ci ne soit pas du tout essentielle, étant donné que les deux bagues 58 et 60 ne provoquent pas en général un recouvrement de leurs doigts d'enroulement dans leurs gammes de déplacement et on dispose toujours ainsi d'une région dans laquelle un des deux jeux de doigts porte-fil ne fonctionne pas et dans laquelle il peut se faire une sélection des cames. Toutefois, cette région est très appré ciable dans la gamme de déplacement des doigts portés par l'autre bague et, par suite, il est bon de faire que la sélection soit comman dée au moment voulu par les doigts eux-mêmes plutôt que par une phase particulière du dé placement du cylindre à aiguilles.
Avant d'étudier l'obtention du vanisage en combinaison avec l'enroulement; on peut se reporter à un dessin typique tel que celui qui peut être obtenu par le mécanisme que l'on vient de décrire et qui est représenté sur la. fig. 26. Sur la partie supérieure de cette figure, on a représenté schématiquement des doigts d'enroulement représentés par des cer cles et des croix de faon à indiquer des fils d'enroulement qui peuvent être de couleurs différentes. Les doigts d'enroulement A et B sont portés par le support inférieur 60 et les doigts<I>C et D</I> par le support supérieur 58.
Les doigts A et B sont représentés comme munis de talons sur la paire inférieure de niveaux pour venir en contact avec la came 246, tan dis que les doigts<I>C et D</I> sont représentés comme munis de talons sur les deux niveaux supérieurs pour venir en contact avec la came 264. Le groupement des doigts d'enroulement peut se reproduire sur les bagues de support de façon à obtenir des dessins en losanges. Le schéma de la fig. 26 est destiné à montrer l'enroulement de plusieurs aiguilles plutôt que d'aiguilles individuelles quoiqu'une aiguille individuelle puisse être la seule dans un groupe d'aiguilles pouvant être enroulée.
L'enroulement en surfaces dans clés rangées horizontales de mailles successives ou dans des groupes de rangées, au moyen du doigt A, est représenté par les petits cercles a dispo sés suivant une ligne pointillée, montrant le trajet suivant lequel s'étend le fil porté par le doigt g. De même, les croix b qui se trou vent sur une ligne pointillée représentent des surfaces, dans différentes rangées horizon tales de mailles, sur lesquelles se fait l'enrou lement au moyen du doigt B. Les cercles c et les croix d disposés suivant des lignes en traits pleins représentent des surfaces dans différentes rangées de mailles sur lesquelles se fait l'enroulement au moyen des doigts C et<I>D</I> respectivement.
Les différentes lignes<I>f</I> représentent grossièrement les parties flot tantes des fils d'enroulement entre les régions où l'enroulement s'effectue. Comme cela est évident d'après la figure, les dessins de bro derie peuvent être du type de bandes en dia gonale d'une couleur, dirigées dans un sens, et d'une autre couleur dans l'autre sens et se coupant de façon apparente quoique sur les côtés opposés des intersections des fils diffé rents soient réellement utilisés.
Ces diago nales peuvent être en forme de carrés, de rectangles, de losanges, etc. suivant les grou pements d'aiguilles sur lesquels se fait l'en roulement dans les groupes successifs de courses. Il est évident que ceci est sujet à de grandes variations suivant le choix du dessi nateur et que l'on peut faire dans chaque groupement où se fait l'enroulement des blocs pleins ou creux, des groupes de bandes sépa rées par des rangées de mailles verticales non brodées, etc. On remarquera que l'effet d'entrelacement mentionné ci-dessus permet de faire des dessins en couleur dans de la couleur, des dessins creux, etc., qui peuvent être disposés de différentes façons.
On a in diqué en particulier sur la fig. 26, sans que cela limite en aucune façon les possibilités du métier, le fait que le déplacement latéral peut se faire dans une grande mesure sous forme de losanges de grandes dimensions.
On peut attirer particulièrement l'atten tion sur le fait que si l'on fait un dessin en diagonale avec pointe d'intersection pour faire des losanges, il est possible de n'avoir qu'un fil enroulé dans chaque sommet des losanges.
On obtient, lorsqu'on le désire, l'interrup tion de la formation du dessin, dans le mé tier décrit, en supprimant la sélection des aiguilles tout en permettant au fil d'enroule ment d'effectuer des déplacements fous, par exemple dans la formation de rangées consti tuant la portion du pied d'un bas dans le quel on désire avoir lin dessin sur le cou-de- pied mais non sur la semelle.
On obtient la non-sélection des aiguilles simplement en poussant un des leviers 394 (fig. 2) vers l'in térieur, de faon à venir en prise seulement avec les talons portés par les contre-platines de dessin associées aux aiguilles de la se melle, ceci se faisant sous la commande d'une came du tambour à cames principal du mé tier, mise en action pendant la formation de la partie pied d'un bas. Tous les doigts d'en roulement peuvent encore fonctionner, ceux qui sont dans ou pénètrent dans la région des aiguilles de cou-de-pied trouvant des aiguilles sélectionnées soulevées pour prendre leur fil de manière à continuer un dessin de la jambe.
D'après la description des trajets sélectifs d'aiguilles, il est évident que les contre-pla- tines de poussée 24, associées à toutes les aiguilles qui sont soulevées de façon sélective, ont été soulevées de manière à faire passer le point de tricot à un niveau supérieur auquel des coulisseaux 28 mettent en prise leurs sur faces 27 sous les saillies 25 prévues dans le but d'empêcher des mouvements de montée ou de descente accidentels des contre-platines de poussée par friction avec les aiguilles.
A l'en droit où les mailles sont tirées, pendant le tricotage d'un tissu uni, chacune des contre- platines d'abattage 14 se trouve à un niveau tel qu'elle constitue un pivot pour la flexion de l'aiguille associée, cette mise en place des eontre-platines d'abattage étant décrite ci- dessous. En conséquence, si la came 372 est dans sa position intérieure pour venir en contact avec les coulisseaux 28,
chacune des aiguilles qui ont été soulevées de façon sélec tive sur l'une ou l'autre des butées est déviée de façon à donner lieu à vanisage sur un certain nombre de fils qui y sont amenés par un ou par deux des doigts porte-fil 367, deux fils étant amenés de façon commode par un seul doigt porte-fil par une paire d'ouvertures qu'il présente si le vanisage doit être uni forme dans toute la jambe et le cou-de-pied d'un bas.
Ce vanisage se produit naturelle ment sur les aiguilles sur lesquelles a été fait un enroulement quoique, en ce cas, le vanisage se trouve sous l'enroulement, de sorte qu'il n'est pas évident lors de l'examen de la face du bas. En outre, le vanisage se produit sur les aiguilles qui ont été soulevées de façon sélec tive, mais sur lesquelles il n'y a pas eu en roulement, étant donné qu'elles sont en dehors de la gamme de mouvement relatif de tous les fils d'enroulement.
D'après ce qui précède, on voit que l'on peut obtenir une combinaison de l'enroule ment et du vanisage avec de très grandes possibilités pour la formation clé dessins com pliqués. Par exemple, dans le métier décrit, certaines aiguilles peuvent être soulevées au premier point d'enroulement pour recevoir des fils d'enroulement dans la partie où elles se trouvent.
D'autre part, des aiguilles peu vent être soulevées à ce premier point d'en roulement dans le seul but de les sélectionner pour le vanisage. De la même façon, des aiguilles peuvent être soulevées au deuxième point d'enroulement à la fois pour l'enroule ment et le vanisage. Si le vanisage doit se faire sur des aiguilles non munies d'enroule ment qui sont immédiatement voisines d'ai- gMilles portant un enroulement au deuxième point d'enroulement,
les aiguilles sur les quelles doit se faire le vanisage peuvent être sélectionnées ait premier point d'enroulement et ne sont naturellement pas en position haute pour recevoir les fils d'enroulement amenés au deuxième point. d'enroulement. On peut obtenir la condition inverse ainsi que cela est évident en interchangeant la. sélectivité et l'alimentation en fil d'enroulement.
La for mation de dessins obtenue de cette façon n'est soumise qu'à une seule limitation notable, à >,avoir lorsqu'on effectue le vanisage sur clés aiguilles qui se trouvent très près de séries portant. un enroulement et qui reçoivent un enroulement respectivement aux deux points d'enroulement. Dans ce cas, ces aiguilles in termédiaires, qui doivent effectuer le vani- sage, ne doivent pas être soulevées en aucun des deux points < l'enroulement puisqu'elles peuvent accidentellement prendre un des deux fils d'enroulement ou les deux.
Pour remédier à cette difficulté, il suffit de munir les contre-platines de poussée 24 de talons ?6 de différentes longueurs et de faire que la came 361 recule de différentes quantités, de façon à venir en prise sélectivement ou non sur les talons de ces contre-platines. Dans ces conditions, si la came 368 est en action (nor malement ce peut être une came fixe quoi qu'elle puisse être mobile pour donner des possibilités de sélection) et si elle s'étend suffisamment.
loin vers l'intérieur pour venir rencontrer tous les talons des contre-plat.ines clé poussée pour les soulever au niveau dit vanisage, la came 361 petit effectuer à un cle--ré raisonnable une sélection en ne faisant descendre due certaines d'entre elles.
Etant donné que cette sélection est de nature addi tive et qu'en conséquence elle n'est pas faite elle-même pour obtenir des dessins compli qués si, comme dans le cas actuel, elle est prévue uniquement comme complément d'une sélection compliquée qui petit être obtenue au moyen < les contre-platines de dessin, elle per met de faire des dessins compliqués sans limi tation sensible en ce qui concerne la liberté de formation du dessin.
Pour rendre claire l'action sélective résul tante et la façon suivant laquelle on remédie aux difficultés, on petit se reporter à la. fi,,-. '227 dans laquelle les colonnes et les ratt- ,
ées représentent respectivement des rangées de mailles verticales et horizontales d'une partie du tissu qui est représenté comme com portant un dessin symétrique dont les rangées verticales à gauche de la ligne de symétrie sont désignées par I1 à L10 respectivement et celles de droite par R1 à R10 respective- ment. Les rangées horizontales successives sont C1 à C8.
Les mailles qui sont vanisées sont indiquées par des hachures, étant en tendu que la même couleur apparaît sur les parties de gauche et de droite du dessin, quoique les hachures soient faites dans des directions différentes pour distinguer les dif férentes sélections pour le vanisage. Les mailles enroulées par un fil d'enroulement au premier point d'enroulement sont marquées par des croix et celles enroulées au deuxième point d'enroulement par un autre fil d'en roulement sont marquées par des cercles.
Les aiguilles et les pièces associées sont désignées par les mêmes références que por tent les rangées verticales qu'elles forment et la disposition des talons des contre-platines de poussée est indiquée dans le haut de la figure. Les contre-platines de poussée à gau che de L5 compris celle-ci et celles à droite de R5 compris celle-ci ont des talons de lon gueur complète. Les contre-platines de pous sée en Ll, L2, R1 et R2 comportent des talons plus courts. Celles qui sont dans les positions <I>L3, L4,</I> R3 et R4 comportent des talons en core plus courts. Si la came 364 est dans sa position intérieure, elle vient en contact ensuite sur toutes les contre-platines de pous sée représentées.
Si elle se déplace légèrement -ers l'extérieur, elle ne vient en contact qu'avec celles qui comportent les deux lon gueurs de talon plus grandes, tandis que si elle se déplace encore davantage vers l'exté rieur, elle ne vient en prise qu'avec celles qui ont les talons les plus longs.
Dans la formation de la première rangée horizontale de mailles Cl, les aiguilles L7 à L10 inclusivement et RI à R6 inclusivement sont soulevées de façon sélective au premier point d'enroulement, la came 364 étant tout le temps rentrée de façon à venir en prise avec les talons de toutes les contre-platines de poussée. Les aiguilles L7 à L10 inclusive ment, comprises dans la portée d'un fil d'enroulement au premier point, reçoivent un enroulement. Toutefois, les aiguilles RI à R6 inclusivement sont en dehors de la portée de ce fil d'enroulement et ne reçoivent pas d'en roulement. Une action analogue mais inversée en ce qui concerne les points d'enroulement se produit par rapport aux aiguilles R7 à R10 et L1 à L6 inclusivement.
La rangée horizontale de mailles C2 se forme de la même façon quoique, dans le jeu de gauche des aiguilles, il n'y ait que L 8 et L9 qui soient soulevés au premier point d'en roulement et, dans le jeu de droite, que R8 et R9 an deuxième point d'enroulement. Dans cette rangée, les aiguilles L7 et L10 sont soulevées pour la sélection du vanisage au deuxième point d'enroulement avec les aiguilles L1 à L6 et, de même, des aiguilles L7 et L10 sont soulevées au premier point d'enroulement avec les aiguilles Ll à L6.
Il est évident que les aiguilles se trouvant au- delà de celles-ci peuvent être soulevées de façon sélective pour effectuer le vanisage de toute façon désirée, comme on l'a indiqué, pendant la formation des différentes rangées horizontales.
Dans la rangée C3, on peut supprimer complètement l'enroulement dans la région du tissu représenté et sélectionner les aiguilles L1 à L9 au deuxième point d'enroulement pour le vanisage, tandis que les aiguilles R1 à R9 sont sélectionnées au premier point d'enroulement pour le vanisage. D'autres ai guilles peuvent encore être sélectionnées au- delà de celles-ci, pour le vanisage. Si mainte nant la came 364 est poussée vers l'extérieur, de manière à ne venir en prise qu'avec les longs talons, les contre-platines de poussée Ll. à L4 et R1 à R4 inclusivement,
soulevées dans la formation de la rangée horizontale C3, ne sont pas abaissées par la came 364 lorsqu'elles passent devant elle et se rappro chent du point de tricot pour la formation de la rangée horizontale C4. (On peut re marquer que la position supérieure de ces contre-platines de poussée peut avoir été ob tenue par action de la came 368 si elles n'ont.
pas déjà été soulevées du fait de la sélection des aiguilles.) Dans la formation de la rangée C4, les aiguilles L3 et L4 sont, par suite, sé- lectionnées et recoivent un enroulement au premier point, les aiguilles R3 et R4 au deuxième point, les aiguilles L5 à L9 sont sélectionnées au deuxième point et les aiguilles R5 à R9 au premier point, ces deux der nières sélections ne servant que pour le vani- sage. Ce fonctionnement suppose que les ai guilles L5 à L9 sont en dehors de la gamme des aiguilles enroulant du fil R3 et R4 et que les aiguilles R5 à R9 sont en dehors de la gamme d'enroulement (le fil L3 et L4.
Toutefois, les aiguilles L1,<I>L2, R1</I> et R2 peu vent être supposées dans la ;-anime des deux fils d'enroulement et, en conséquence, ne peu vent avoir été sélectionnées pour le vanisage en aucun des deux points d'enroulement. C'est pour cette raison que leurs contre-pla- tines de poussée ont été sélectionnées, c'est à-dire qu'elles ont pu rester soulevées malgré la position de la came 364.
En passant à la rangée horizontale C5, le seul changement impliqué est l'enroulement supplémentaire sur les aiguilles L2,<I>L5,</I> 119 et R5 au premier et au deuxième points d'en roulement respectivement, la came 364 étant. toujours dans la même position pour ne venir en prise que sur les longs talons, les coulis- seaux associés aux aiguilles Ll et R1 restent toujours soulevés pour le vanisage, les coulis- seaux L2, L3, L4, R2, R3 et R4 restant. aussi évidemment soulevés.
Dans ce cas particulier, des aiguilles comprenant L10 et R10 et les aiguilles au-delà de celles-ci sont également sélectionnées aux points d'enroulement pour le vanisage.
Pour obtenir la rangée horizontale C6, on effectue le même réglage sauf que la came 364 est déplacée de faon à venir porter sur les eontre-platines de poussée L1, L2 et R1. et R2. Dans ces conditions, lorsque s'effectue le tricotage, les contre-platines de poussée L1 et RI ne sont pas en position soulevée quoi que les contre-platines L2 et R2 soient soule vées du fait<B>(le</B> la sélection des aiguilles cor respondantes pour l'enroulement.
Pour la formation de la rangée ('7, la came 364 recule de nouveau pour ne venir en prise qu'avec les longs talons. Si, en même temps, la came 368 recule, ce qui peut se faire en raison de sa liaison avec un levier à dessin commandé par la roue à dessin, en outre de sa liaison avec le tambour à cames principal de la machine (ou n'a pas été jus qu'ici mis en action pendant toute la forma tion de la jambe du bas), les eontre-platines de poussée Ll et R1 restent abaissées, mais les contre-platines L2 et R2 restent soule vées, étant donné qu'elles étaient en position supérieure pendant la formation de la rangée horizontale précédente.
Dans la formation de la rangée C8, la came 364 se déplace vers l'intérieur pour venir en contact avec tous les talons, sauf les plus courts, de sorte que les contre-pla- tines de poussée L2 et R2 sont en outre abaissées.
D'après ce qui précède, il est évident que la sélection des contre-platines de poussée peut être rendue indépendante des positions de la came 364. (et également de la came 368 si l'on désire manoeuvrer cette came pour agir sélectivement sur les talons des contre- platines de poussée), ainsi que des sélections des contre-platines de dessin, de sorte que l'on peut obtenir des dessins très compliqués.
Alors que les différentes longueurs des talons des contre-platines de poussée peuvent être utilisées pour des raisons telles que celles qui ont. été indiquées, ces talons de longueurs variables sont intéressants pour d'autres commandes désirées et les talons peuvent être répartis dans la série des contre-platines de poussée pour obtenir une grande variété de résultats.
Par exemple, en vue d'effectuer un remplissa-e dans des zones telles que la ré- ;ion comprise entre des parties brodées voi sines comme dans la fig. 27 (ou dans la région 476 dont il sera fait mention au sujet de la fig. 31)# on peut adopter une disposi tion grâce à. laquelle, en combinaison avec les aiguilles de la série du cou-de-pied trico tant cette région, il y a.
des contre-platines clé poussée comportant des talons courts et en combinaison avec les aiguilles de la série de la semelle tricotant des régions analogues, il y a des contre-platines de poussée avec des talons de longueurs intermédiaires. Les contre-platines de poussée restantes comprises dans le jeu sont à talons longs.
Dans ces conditions, la came 364 est en position inté rieure pendant le tricotage de la jambe du bas sauf quand ces régions doivent être rem plies et, dans ce cas, elle recule suffisamment loin pour ne pas rencontrer les talons de lon gueur intermédiaire, ce qui donne ce résul tat que les contre-platines de poussée compor tant des talons courts et intermédiaires res tent soulevées pour effectuer le vanisage. Dans le tricotage du pied, où il n'y a pas de remplissage de surface telle que celle qui vient d'être mentionnée, la came 364 est de nouveau.
en position intérieure pour abaisser toutes les contre-platines de poussée, tandis que, pendant le tricotage de régions à rem plissage, elle ne recule que d'une quantité suffisante pour ne pas rencontrer des talons courts, d'où il résulte qu'elle abaisse à la fois les talons longs et intermédiaires et empêche ainsi le vanisage par les contre-platines de poussée de la semelle ayant des talons de longueur intermédiaire.
En même temps, pour donner une semelle unie, on évite la sélec tion des contre-platines de dessin grâce à ce que l'un des leviers 394, sous la commande du tambour à cames principal provoque la poussée de toutes les contre-platines de des sin associées aux aiguilles de la semelle vers l'intérieur pour ne pas rencontrer les cames sélectrices.
On peut obtenir ainsi une semelle unie sans vanisage, tandis que la came 364 est cependant capable d'effectuer le vanisage dans les régions dans lesquelles la sélection des contre-platines de poussée n'est pas pos sible par sélection d'aiguilles en l'un ou l'autre des points d'enroulement.
En vue de commander la came 364, on peut utiliser le mécanisme représenté sur la fig. 25, lequel est sensiblement pareil à celui qui est prévu pour la commande de la came 368 si l'on désire effectuer une action sélec tive sur les talons des contre-platines de poussée en utilisant cette came.
Des cames 400 sont fixées sur la roue à dessin 194 (voir également fig. 9) et sont munies de saillies et de gradins appropriés servant à la commande d'une vis de butée réglable 402 portée par un levier 404 pivotant sur un axe fixe 406 et portant à son extrémité exté rieure, sur tm pivot 408, in levier-came 410 dont la position est commandée, en antago nisme avec l'action d'un ressort 415, par un fil Bowden allant à un plongeur sur lequel agissent les cames du tambour à cames prin cipal du métier.
La came 410 agit sur l'extré mité inférieure d'in levier 418 pivotant en 420 et à l'extrémité supérieure duquel est reliée une bielle 422 qui peut être reliée di rectement ou indirectement à une came 364 de faon à actionner celle-ci en antagonisme avec un ressort 423. La came 410 est mobile de faon que des parties 412 et 414 de celle-ci commandent sélectivement le levier 418 de manière à donner, par exemple, une sélection telle que celle qui a été décrite pour la formation d'une semelle unie, c'est-à-dire que la commande de la roue à dessin peut être arrêtée pendant la formation de la par tie pied du bas, exactement comme dans la formation de la partie jambe, pour continuer la répétition du dessin sur le cou-de-pied.
Toutefois, en écartant la came 410 du tam bour à came principal du métier, il est pos sible d'effectuer une sélection telle que des contre-platines de poussée qui, avec la partie 412 de la came touchant le levier 418, seraient mises en contact avec la came dans la forma tion du pied, ne soient pas mises en contact lorsque la partie 414 de la came est en con tact avec le levier dans la formation de la jambe. Il est évident que, grâce à des dispo sitions appropriées de longueurs de talons et de la came de commande 410, on peut obtenir des différences variables dans le tricotage du cou-de-pied et de la. semelle ou d'autres par ties du bas.
Afin de faire reculer complète ment la came 364 pour qu'elle échappe à tous les talons, comme par exemple pendant l'opé ration de transfert suivant le tricotage d'un haut à côtes, il est prévu une bielle 419 qui fait basculer le levier 418 sous la commande du tambour à came principal de la machine. Dans ces conditions, les contre-platines de poussée soulevées par l'action de la came 368 restent au niveau de pression.
On peut maintenant décrire le fonctionne ment des contre-platines d'abattage. Dans le métier représenté, elles ont un rôle spécial pendant le tricotage du talon du bout de pied et des côtes. Comme on l'a dit plus haut, le talon 16 de chacune des eontre-pla- tines d'abattage se trouve entre les contre- platines de dessin correspondantes et les contre-platines d'aiguilles. En conséquence, il.
prend part au déplacement combiné des contre-platines de dessin et d'aiguille et, lorsque les différentes aiguilles sont soulevées sélectivement atrx deux points d'enroulement et pour provoquer l'entrelacement par action de la came 386, toutes les contre-platines d'abattage sont soulevées à leur niveau d'abattage le plus élevé, ce soulèvement se produisant évidemment à des moment légère ment différents pour les différentes contre- platines suivant que les aiguilles avec les quelles elles sont associées sont sélectionnées ou noir. Pendant. le tricotage de la jambe, les cames<B>376</B> et 378 abaissent.
successivement les contre-platines d'aiguilles et, avec elles, les eontre-platines d'abattage qui, dans leur po sition la plus basse, obtenue immédiatement. avant le tirage des mailles, sont placées de façon à servir de pivots pour la déviation des extrémités supérieures des aiguilles qui y sont associées, sous l'action des contre-pla- tines de pression (voir fig. 3).
Dans le tricotage du talon et du bout de pied, ainsi que des côtes, la came 378 vient dans la position de la ligne représentée sur la fig. 2 en 378', cette came étant montée de façon à avoir un mouvement, de coulissement circonférentiel autour du cylindre à aiguilles sous l'action de liaisons avec un plongeur sur lequel agit le tambour à cames principal du métier.
Lorsqu'elle est. dans cette position, l'abaissement des eontre-platines d'aiguilles et des contre-platines d'abattage qui y sont associées est retardé, de sorte que les contre- platines d'abattage restent. en position élevée, en arrière des aiguilles, pour donner de la rigidité aux aiguilles du c@-lindre qui trico tent dans la formation de la côte pendant que les aiguilles de disque tirent des mailles. A la suite de cette action, les contre-platines d'abattage sont. abaissées comme précédem ment.
Pendant. le tricotage des côtes, les aiguilles de cylindres actives sont. sélection nées à l'aide d'une came supplémentaire dans le groupe 39-1, carne qui est. commandée par le tambour à dessin principal et agit sur le talon de commande inférieur clé chacune des contre-platines de dessin associée à une ai guille qui doit être active, une contre-platine de dessin sur deux comportant ce talon, tan dis que les contre-platines intermédiaires n'en comportent pas. La came 358 abaisse les ai guilles inutiles, de sorte qu'elles descendent à un niveau inférieur où elles ne prennent pas de fil.
Les contre-platines d'abattage sont soulevées avec les aiguilles qui sont sélection nées pour être actives pendant le tricotage des côtes et elles ne sont ensuite abaissées que lorsque la came 378 arrive dans sa posi tion 378'. Les aiguilles inactives intermé diaires sont très basses et n'ont. pas besoin d'être soutenues par les contre-platines d'abattage. Le dégagement des rainures se fait en même temps que les contre-platines d'abattage viennent en position pour soutenir les aiguilles, comme on l'a indiqué.
Les contre-platines de pression 24 ont également, dans le métier décrit, un rôle in diqué brièvement plus haut, au sujet de la formation des hauts à côtes. Dans le trico- tage à côte antérieur, lorsque l'opération de transfert devait être effectuée, il était prévu une came venant en contact avec les extré mités à crochets des aiguilles lorsqu'elles étaient soulevées pour recevoir les mailles des aiguilles de disque, de façon à les mettre en ligne afin qu'elles passent convenablement dans les mailles. La came ainsi prévue était susceptible d'endommager les crochets. Dans le métier décrit, le même résultat de mise en ligne des crochets d'aiguilles s'obtient en uti lisant les contre-platines de pression.
Il est prévu dans ce but une came 332 qui sert, comme on l'a indiqué à propos de la descrip- tion des fig. 23 et 24,à venir en contact avec les coulisseaux 28b qui sont associés avec les aiguilles qui ne tricotaient pas dans la for mation du haut à côte et qui, par suite, se déplaçaient à un niveau plus bas que les aiguilles de cylindre tricotant le haut à côte. Ces aiguilles sont soulevées par la came 360 au moment du transfert pour pénétrer dans les mailles faites par les aiguilles de disque.
Lorsqu'elles se soulèvent, les aiguilles vien nent approximativement au même niveau que pour le vanisage et, en conséquence, le déplacement vers l'intérieur des coulisseaux 28b assure, par mise en contact avec les contre-platines de pression 24, un léger mou vement de recul des extrémités supérieures des aiguilles en vue de les mettre convenable ment en ligne avec les mailles. La came 364 recule pendant la formation des côtes (par descente de la tige 419 en fig. 25)
et la came 368 est en action, de sorte que les contre- platines de pression sont dans leur position supérieure convenant pour effectuer cette déviation. On remarquera qu'en ce moment les contre-platines d'abattage associées à ces aiguilles circulent à leur niveau inférieur constituant ainsi des pivots pour la déviation des aiguilles. La mesure suivant laquelle les aiguilles sont déviées est soumise à un réglage précis par l'intermédiaire de la vis de butée 338 (fig. 23).
Le fonctionnement, au moment précis, de la came 332 s'obtient par la liaison à Bowden avec le tambour à cames principal. Le découpage des coulisseaux 28a est prévu par ce que les aiguilles qui y sont associées, tricotant précédemment les côtes, sont dans une position pour laquelle elles ne pourraient pas être déviées sans dommage possible.
Il n'est pas nécessaire d'entrer plus en détail dans le tricotage des hauts à côtes. Il est prévu des cames appropriées, comme cela est évident d'après la fig. 2, pour commander les actions des aiguilles, y compris, par exem ple, la came 360 ci-dessus mentionnée et la came de division 358 qui est mise en action pendant la formation des côtes. Pendant cette formation, les aiguilles inactives se déplacent sous cette came 358 et sous la came de mailles 346 qui est en action pendant la formation des côtes.
De même, il n'est pas nécessaire de dé crire la formation des talons et des bouts de pied qui s'effectue à la façon habituelle lors qu'on fait des bas complets sur le métier dé crit. Il est prévu des taquets et des com mandes appropriées, comme on l'a indiqué dans le plan des cames de la fig. 2. Pendant la formation des talons et des bouts de pied, la came 364 est hors d'action, de sorte que les contre-platines de pression circulent con tinuellement à -Lui niveau supérieur en étant soulevées par la came 368.
Dans certains cas, on peut adopter une simplification sensible des doigts d'enroule ment et des commandes, cette variante étant représentée sur la fig. 28. Dans ce cas, on a représenté en 58' et 60' des bagues corres pondant aux bagues 58 et 60. Elles sont ac tionnées par des roues dentées 62' et 64'. La bague supérieure 58' porte des supports 66' sur lesquels pivotent individuellement en 68' des doigts d'enroulement 70' d'une longueur unique dont les extrémités inférieures sont poussées vers l'intérieur par des ressorts 72'.
La bague inférieure 60' porte des supports analogues 74' sur lesquels pivotent en 76' des doigts 78' dont les extrémités inférieures sont poussées vers l'intérieur par des ressorts 80'. Ces doigts d'enroulement sont construits de la même façon que ceux qui ont été précé demment décrits et ils comportent des oeillets 82' et 84' pour le passage des fils.
Dans cette variante, il n'y a des talons qu'à deux niveaux, comme cela est indiqué, ceux du niveau supérieur étant disposés de façon à venir en contact avec une came 264', guidée par une tige 266' et disposée de ma nière à se déplacer verticalement de la façon qui sera indiquée plus loin.
Les talons des doigts d'enroulement portés par la bague in férieure 60' viennent en contact avec une came 246' portée par un coulisseau monté sur la tige 245' et qui est actionnée de la même façon que la came 246 précédemment décrite, sauf que, dans ce cas, la came 246' n'a besoin de venir qu'à deux niveaux différents, l'un auquel elle est en contact avec les talons des doigts d'enroulement et l'autre pour lequel elle n'est pas en contact.
Toutefois, dans ce cas, on remarquera que les cames 264' et 246' sont dans une même posi tion circonférentielle et non dans des posi tions circonférentielles distantes angulaire- ment. Dans la. présente variante, ces cames servent à pousser les extrémités inférieures des doigts d'enroulement au même point de butée ou d'enroulement, que l'on peut suppo ser être, par exemple, le deuxième point. d'en roulement de la fig. 2, c'est-à-dire celui com portant la butée 294.
En conséquence, si les autres éléments de la machine sont. les mêmes que ceux qui ont. été ci-dessus décrits, il n'y a pas de points de sélection d'aiguilles cor respondant au premier point d'enroulement précédemment décrit. Des sélections d'ai guilles effectuées en ce point le sont unique ment pour le v anisage, étant donné qu'il n'y a pas de fil d'enroulement disposés de façon à venir en contact avec des aiguilles soulevées en cet endroit. Par suite, dans cette variante, alors que l'on a moins de liberté dans la for mation du dessin de broderie, on augmente l'indépendance des sélections pour la broderie et le v anisage.
Une variante évidente de cette disposition de la fig. 28 consiste naturellement en ce que la came 246' effectue des mouvements d'en roulement des doigts au premier point. d'en roulement muni d'une butée 292. Dans ce cas, il y a simplement. une simplification de la disposition plus compliquée décrite plus haut.
Dans le cas où la came 26-1' est. faite de façon à n'avoir que deux positions possibles comme dans la commande du système de doigts d'enroulement de la fi,-. 28, elle peut être commandée sélectivement de façon sim ple par le mécanisme représenté sur la fig. 29. Conformément à cette figure, une tige de support 430 porte un coulisseau 432 portant la came 264' et il est empêché de tourner autour de 430 par une tige de guidage 266'.
Un ressort 438 est monté entre une oreille latérale du coulisseau 432 et la tête 440 d'un axe 442 qui se déplace verticalement dans cette oreille et sur lequel vient en prise un, levier 234, qui peut être identique au levier 234 précédemment décrit et commandé de la même façon par des butées d'une roue à des sin, quoique dans ce cas, le levier 234 n'ait besoin d'occuper que deux positions diffé rentes. L'extrémité inférieure de l'axe 430 porte un bras fixe 444 muni d'une butée 445 limitant le mouvement de descente d'une plaque 446 portée par le coulisseau 432. Un axe 448 présente suie bride 450 venant ci.
prise avec la plaque 446, cet axe 4-18 étant porté par un levier 452 pivotant à l'extrémité inférieure de la tige 430 et portant une tige 456 venant en prise avec les doigts d'enroule ment, comme dans le cas de la variante pré cédemment décrite. Un ressort 454 tire le levier 452 en sens contraire des aiguilles d'une montre en regardant par-dessus. Un ressort 447 pousse le coulisseau 432 et la. came 264' pour venir dans leurs positions inactives su périeures.
Le mécanisme que l'on tient de décrire est analogue à. celui qui a été représenté sur les fig. 13 et 14, mais il est phis simple, étant. donné qu'il n'est fait. que pour commander deux positions différentes de la came 264'. Comme dans le cas de la variante précédente, la bride 450 pivote en s'écartant de la plaque 446 lorsqu'un doigt. d'enroulement en saillie rencontre la tige 456, après quoi le coulisseau peut se déplacer de façon à venir en position supérieure ou inférieure suivant qu'il est ou non soumis à la pression exercée par le levier 234.
Comme dans le cas de la précédente va riante, il est prévu un fil métallique 458 pour faire tourner le levier 452 dans le sens des aiguilles d'une montre lors du mouvement d'un axe vertical 460 de façon à écarter la came 264' d'une position active, si elle occupe cette position à la cessation de l'enroulement, et également déplace la tige 456 en l'écartant des doigts d'enroulement, quoique le réglage soit. fait de telle sorte que, normalement, un doigt d'enroulement qui n'est pas en saillie ne rencontre pas cette tige.
On a représenté sur les fig. 30, 31 et 32 des dessins typiques que l'on peut obtenir avec les mécanismes décrits ci-dessus.
Sur la fig. 30, on a représenté un type de dessin qui peut être obtenu par la variante simplifiée de la fig. 28, quoiqu'il puisse évi demment être obtenu aussi bien par la va riante plus compliquée de la fig. 11.
En sup posant qu'il soit fait au moyen de la va riante de la fig. 28, la commande des aiguilles pour le vanisage, en vue d'obtenir les dessins en zigzag 466 et 468 et les surfaces vanisées 462 et 464, s'obtient au premier point de sé lection de la fig. 2 auquel, dans ce cas, il ne se produit pas d'enroulement puisqu'il n'y a pas de doigt d'enroulement mis en saillie eu cet endroit.
Les dessins de broderie en zigzag 470 et 472 sont obtenus par déplacement laté ral indépendant des bagues 58' et 60' et sé lection d'aiguilles au deuxième point de sélec tion, c'est-à-dire pour coopérer avec la butée unique 294 de cette variante, les doigts d'en roulement étant mis en saillie au moyen des cames 246' et 264'. Si l'on désire avoir des intervalles dans les dessins de broderie déca lés, il suffit évidemment d'amener les cames 246' et 264' dans leurs positions respectives de non fonctionnement.
On remarquera que, dans le cas de la va riante de la fig. 28, le déplacement latéral est indépendant dans le cas des deux bagues 58' et 60', c'est-à-dire que, pour une position particulière d'un doigt d'enroulement, l'autre n'a pas besoin d'avoir une certaine position correspondante. Cette indépendance de la modification est rendue possible par la com mande complètement indépendante du dépla cement latéral par les deux jeux d'axes ou éléments équivalents du disque 182 de la fig. 9.
Il est évident que le dessin représenté sur la fig. 30 n'est qu'un exemple d'une très grande variété de dessins compliqués que l'on. peut obtenir même avec la variante simpli fiée de la fig. 28.
La fig. 31 représente un type de dessin qui est particulièrement fait pour n'être ré- pété que deux fois sur la circonférence d'iun bas, c'est-à-dire que le dessin est important et est fait de grands losanges et de diagonales d'enroulement se coupant. Dans cette figure, la. répétition de l'aspect du dessin est indi quée par les lignes 473.
Chacun des carrés représentés, dans le cas d'un grand dessin de ce genre, peut être considéré comme effec tuant un enroulement sur une surface, large de plusieurs rangées verticales et longue de plusieurs rangées horizontales, cette surface pouvant avoir des dimensions différentes aussi bien dans le sens vertical que dans le sens horizontal et, en fait, pouvant être ré duite à une seule maille auquel cas, évidem- ment, l'enroulement représenté serait effectué sur des aiguilles individuelles et non sur plu sieurs aiguilles successives.
Un losange vanisé 474 se présente dans cette répétition, les moi tiés de droite et de gauche de ce losange peuvent être commandées par sélection d'ai guilles pour le vanisage en différents points de sélection, comme cela a été décrit en dé tail au sujet de la fig. 27.
Toutefois, dans la région rectangulaire 476, le vanisage est com mandé par la sélection de talons de contre- platines de pression, comme on l'a décrit à propos de la fig. 27, étant donné que, dans cette région, la sélection des aiguilles pour le vanisage - pourrait provoquer accidentelle ment un enroulement sur elle du fait de la grande amplitude de déplacement des fils d'enroulement par rapport aux aiguilles.
L'enroulement se fait au moyen des doigts 478 et 480 portés par la bague supé- riéure et des doigts 482 et 484 portés par la. bague inférieure, ces doigts étant disposés par paires, portant des fils comme on l'a in diqué par les hachures et étant munis de ta lons aux niveaux indiqués par les surfaces noires. L'arrivée des fils d'enroulement pour l'enroulement est indiquée par les pointes des flèches et leurs sorties par les extrémités arrière des flèches.
Ainsi, par exemple, le fil faisant l'enroulement sur les séries de ré gions 490 est mis hors d'action dans la rangée horizontale de mailles précédant celle sur la quelle entre en action, en 488, le fil d'enrou- lement de même couleur qui produit la partie de la diagonale commençant par la surface 494, tandis que la diagonale allant de la partie droite supérieure à la partie gauche inférieure continue dans la même couleur que 486 par arrivée d'un autre fil en 492, com mençant cette continuation de la diagonale en 496. Dans le centre de la région vanisée, il y a un autre déplacement des doigts d'enrou lement, en fonctionnement, en 496.
Si l'on suit les indications du schéma, il est évident que les diagonales se coupant du dessin peuvent être produites par les com mandes décrites plus haut en détail. Lorsque des diagonales de couleurs différentes se re couvrent, comme dans les régions 494 et 498, il n'est besoin que de mettre un seul fil à ces sommets du dessin, ceci étant différent de ce qui se passe dans les métiers antérieurs dans lesquels, en ce point, il est nécessaire d'enrouler deux fils sur les mêmes aiguilles en donnant en général une région d'enroule ment différant d'aspect. des autres parties des deux diagonales ou d'autres éléments convergents du dessin.
Il est évident que l'on peut. modifier le dessin de la fig. 31 en interchangeant les couleurs des fils dans les paires de doigts d'enroulement, par exemple 482 et 484, au quel cas les diagonales seraient de couleurs différentes sur leurs longueurs. En outre, bien qu'un dessin géométrique symétrique du type représenté sur la fig. 31 soit en général de plus grande importance commerciale, il est évident que l'indépendance des commandes dans le métier décrit permet d'obtenir des dessins complètement asymétriques avec une grande liberté de changement de couleur dans l'enroulement et une grande latitude de chan gement de forme des surfaces vanisées.
On a représenté, par exemple, sur la fig. 32, un dessin plus compliqué de ce genre qui, toutefois, est encore d'un type important au point de vue commercial et sensiblement symétrique. Dans ce cas, les couleurs des doigts d'enroulement et les butées sont re présentées en 500, 502, 50-1 et 506. Les sur faces vanisées 512 peuvent être obtenues comme a l'a indiqué à propos de la fig. 31, c'est-à-dire par sélection d'aiguilles aux deux points de sélection et le remplissage de la partie centrale des surfaces par la com mande des talons des contre-platines de pres sion. Dans ce cas, on a indiqué des change ments de couleur dans les diagonales, par exemple en 508 et 510.
Dans la figure symé trique représentée, les changements de cou leur sont. obtenus par sélections simultanées des cames aux deux points d'enroulement, mais évidemment ceci n'est pas nécessaire et les sélections peuvent être obtenues de ma nière à. se produire de faon absolument in dépendante. Bien que cette figure représente des changements de couleurs seulement à des intervalles importants le long des diagonales, il est évident que les changements pourraient se produire plus fréquemment., de telle sorte que, par exemple, chacune des surfaces d'en roulement indiquée par un bloc sur la fig. 32 pourrait comporter un changement de cou leur donnant un dessin en diagonale avec surfaces successives colorées de façon diffé rente.
Il est. évident que dans les fig. 31 et 32, ainsi que dans la fig. 30, l'indication des surfaces d'enroulement rectangulaires n'est donnée que pour la commodité de la repré sentation, étant donné que ces surfaces d'en roulement peuvent être de n'importe quel type à forme symétrique ou disymétrique par sélection des aiguilles, c'est-à-dire que les aiguilles sélectionnées dans les rangées hori zontales successives peuvent être de nombre différent et il peut y avoir des vides dans les régions d'enroulement.