FR2466554A1 - Procede et metier circulaire a tricoter des collants ou analogues en deux parties reliees directement sur le metier - Google Patents

Abstract

Un article tel qu'un collant est formé directement sur un métier circulaire. Pendant la formation du corps, des paires successives de becs 61 retiennent les mailles du premier article en formation et formé par des aiguilles 57A, 57B dans une zone adjacente et dans les parties opposées de la ligne de coupe longitudinale (en 57T) ; après la saisie par une paire de becs, le plateau des becs est déphasé angulairement par rapport au cylindre d'un multiple du pas séparant les aiguilles ; pendant la formation initiale du second article, les mailles retenues par les paires de becs 61 sont transférées progressivement dans la zone du corps aux aiguilles 57A, 57B et de ce fait à l'article, avec déphasage angulaire progressif du plateau et avec transfert des mailles. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

Procédé et métier circulaire à tricoter des collants ou analogues en deux

Parties reliées directement sur le métier La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif pour métier circulaire à tricoter des bas ou analogues, ayant pour but de réaliser un collant double, ou tout autre article équivalent, au moyen d'un accouplement obtenu directement plutôt que manuellement, Un premier objet de l'invention est un procédé de formation d'un collant ou similaire directement sur un

métier circulaire à tricoter des bas ou analogues (compre-

nant un cylindre à aiguilles et un disque ou plateau à

becs), au-moyen duquel on constitue deux articles tubulai-

res destinés à être rassemblés l'un à l'autre par exemple

le long d'une ligne d'entrejambe ou en tout cas en corres-

pondance de lignes respectives de coupe longitudinales dans la zone destinée à former le corps de l'article. Selon l'invention, lors de la formation du corps, des paires successives de becs retiennent des mailles du premier article en formation dans une zone adjacente et sur les parties opposées de la ligne de coupe longitudinale, le plateau des becs, après la saisie par une paire de becs, étant alors déphasé angulairement par rapport au cylindre d'un multiple du pas séparant les aiguilles; pendant la formation initiale du second article, les mailles qui sont

retenues par les paires de becs sont progressivement trans-

férées aux aiguilles, et de ce fait à l'article, avec 25. déphasage angulaire progressif du plateau et transfert des

mailles retenues par celui-ci, grâce à quoi les deux arti-

cles sont reliés l'un à l'autre lors de la formation de la

zone du corps du second article tubulaire.

Pendant la formation des zones du corps des deux arti-

cles tubulaires, ceux-ci peuvent être également coupés directement le long de lignes de coupe flanquées des mailles

retenues par les paires de becs.

La retenue du premier article tubulaire par des paires successives de becs, et le transfert des mailles desdites paires successives de becs au second article en formation,

peuvent s'effectuer en pratique avec formation dans l'in-

tervalle de quelques rangées de mailles, par exemple de trois "ponts" de trois rangées continues, suivis par cinq

rangées non retenues.

Le déphasage du plateau, après la saisie par une paire de becs, correspond à une valeur égale à au moins deux fois le pas séparant les becs, les becs de chaque paire étant séparés d'un multiple du pas séparant les aiguilles qui est

différent du pas de déphasage.

Un autre objet de l'invention est un métier circulaire à tricoter des bas et similaires, propre à mettre en oeuvre le procédé indiqué ci-dessus et comprenant un cylindre à aiguilles, un carter ou enveloppe des cames, un disque ou

plateau des becs et une transmission du mouvement du cylin-

dre au plateau. Selon l'invention,la machine comprend: des moyens pour déterminer un déphasage angulaire intermittent du plateau des becs par rapport au cylindre pendant la formation de la zone du corps du premier article tubulaire, et un déphasage angulaire intermittent pendant la formation

de la zone du corps du second article tubulaire, les dépha-

sages unitaires étant des multiples du pas séparant des becs contigus; des moyens pour commander - pendant l'arrêt

relatif du plateau entre déphasages intermittents succes-

sifs par rapport au cylindre - le déplacement radial de

chaque paire de becs se trouvant temporairement en corres-

pondance d'une même paire d'aiguilles, et des moyens pour commander lesdites aiguilles, pour faire coopérer la paire d'aiguilles et les paires successives de becs en vue de la saisie des mailles par lesdites aiguilles, et pour le

transfert des mailles auxdites aiguilles.

Dans la pratique, un premier dispositif à support discoldal est actionné par la transmission même qui fait tourner en synchronisme et coaxialement le cylindre des

aiguilles et indépendamment d'un second dispositif compor-

tant le plateau; ce second dispositif est actionné par le

premier par l'intermédiaire d'un système à vis sans fin -

ou équivalent - pourvu d'un mouvement intermittent par l'intermédiaire d'un engrènement cyclique d'un engrenage solidaire de la vis sans fin et pourvu d'une denture fixe ou successivement avec l'une et avec l'autre de deux

dentures fixes pouvant être exclues sélectivement ou simul-

tanément; enfin ce support discoldal comprend des moyens de poussée qui peuvent être commandés par des profils de cames et agir après des intervalles constitués par un nombre désiré de rangées sur deux becs se trouvant temporairement en correspondance avec ladite même paire d'aiguilles, pendant la saisie et le transfert des mailles de la part des paires de becs, lesquelles peuvent soutenir jusqu'à

deux et plusieurs mailles chacun.

Les deux aiguilles de la paire qui coopère avec des

paires successives de becs et la valeur du déphasage uni-

taire du plateau des becs sont prévus de manière que les becs d'une série de becs intercalés dans ceux d'une autre série différente coopèrent avec l'une des aiguilles, les becs de l'autre série coopérant avec l'autre aiguille. Les deux aiguilles qui coopèrent avec des becs successifs peuvent être séparées l'une de l'autre par la présence d'un certain nombre d'aiguilles propres à former deux bords de mailles résistant au démaillage, entre la ligne de coupe et

les files de mailles formées par lesdites deux aiguilles.

Un dispositif de coupe - comprenant une aiguille à lame tranchante qui devient active au soulèvement de l'aiguille, ou un système agissant à chaud - est prévu pour la coupe longitudinale des articles tubulaires pendant la formation

des zones respectives du corps.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la

description qui suit, référence étant faite aux dessins ci-

annexés présentés à titre non limitatif et dans lesquels:

la figure 1 est une coupe verticale axiale de l'en-

semble, la figure 2 est une coupe selon la ligne II-Il de la figure 1, les figures 3 et 4 représentent un disque de commande,

respectivement en coupe transversale et en coupe longitu-

dinale, la figure 5 représente un détail, à plus grande échelle et en coupe selon la ligne V-V de la figure 3, la figure 6 est une vue en perspective d'un curseur de commande des becs,

les figures 7A à 7M représentent les phases de coopé-

ration entre les aiguilles et les becs en vue du transfert des mailles, les figures 8A à 8E représentent en vue axiale schéma- tique les diverses phases de retenue et de transfert des mailles par les becs, la figure 9 est une coupe locale selon la ligne IX-IX de la figure 1, les figures 10A à 10H et les figures lA à 11H sont des

vues en perspective sommaire de l'article isolé au cours de

diverses phases de sa formation sur le métier et hors du métier, la figure 12 est une vue en perspective de l'article en formation, la figure 13 est une coupe selon la ligne XIII-XIII de

la figure 12,-

les figures 14A à 14D représentent des développements de la retenue graduelle de pans de l'article par les becs,

la figure 15 est une vue en coupe d'un détail du cylin-

- dre du plateau eût d'un moyen de coupe, les figures 16, 17 et 18 représentent en perspective trois phases de la fabrication d'un article, selon une variante du procédé de formation de cet article, et les figures 19. et 20 représentent une variante du mode de réalisation, de façon analogue à la figure 1, et.une coupe transversale explicative selon la ligne XX-XX de la

figure 19.

Selon les dessins annexés et pour obtenir le fonctionne-

ment du métier comme défini ci-dessus, le métier est modi-

fié de la façon qui sera décrite ci-après, en faisant référence d'abordaux figures 1 et 2. La référence 51 désigne le cylindre des aiguilles, sur la couronne externe 53 duquel sont montées, mobiles en direction radiale, les platines 55 qui coopèrent avec les aiguilles 57. En 59 est indiquée l'assise, ou disque, ou plateau des becs, dans les fentes radiales duquel passent les becs 61. Le plateau des

aiguilles est disposé immédiatement au-dessus de l'extrémi-

té supérieure du cylindre des aiguilles et coaxialement à

celui-ci, en dessous d'une structure 63 fixe (et éventuelle-

ment amovible) qui porte les moyens de commande du plateau

et les moyens à came pour la commande des becs. A la ma-

nière connue, le plateau 59 tourne normalement à la même vitesse que le cylindre des aiguilles, et les becs peuvent être chargés d'une maille en vue de travaux particuliers, en l'espèce pour la réalisation du bord dit "double". Cette

maille peut être restituée à l'aiguille correspondante.

Les opérations de ce genre sont représentées en parti-

culier sur les figures 7A à 7M. Pour retenir une maille sur un bec 61, ce bec (formé par deux éléments symétriques constituant un oeillet) est déplacé vers l'extérieur par

-rapport à la position de repos qui est disposée centripé-

tement vers l'arrière comme le montre la figure 7A, posi-

tion dans laquelle les mailles sont normalement formées par le soulèvement et l'abaissement des aiguilles 57. Quand une maille doit être chargée sur un bec, l'aiguille 57X (figure 7E) correspondant au bec est maintenue en position basse, le bec 61 est partiellement avancé dans le sens de la flèche PF des figures 7B et 7E, alors que les aiguilles 57Y

qui flanquent le bec en question sont soulevées; ces aiguil-

les 57Y prennent le fil (figure 7B) et en s'abaissant (figure 7C) forment un pont de fil PF retenu par le bec 61 qui est partiellement avancé; ce pont PF représente la maille retenue par le bec lui-même qui, après abaissement des aiguilles 57Y, est reporte vers l'arrière dans la position centripète et rétractée de la figure 7D; les mailles sont ensuite formées par les aiguilles. Quand une maille en pont PF doit être restituée par un bec à une aiguille et en particulier à l'aiguille 57X, le bec 61 est avancé en direction centrifuge dans le sens de la flèche fF des figures 7F et 7G jusqu'à amener l'oeillet (formé par les deux éléments du bec) en correspondance de l'aiguille 57X, pendant que cette aiguille est encore en position

basse; ladite aiguille 57X est alors successivement soule-

vée, comme représenté par la séquence des figures 7F, 7H, 7L, 7M, alors que le bec est ramené en arrière en direction centripète selon les flèches des figures 7H, 7L, 7M, les deux éléments élastiques qui constituent le bec allant en s'écartant l'un de l'autre à l'extrémité pour suivre les flancs de l'aiguille. La maille, ou les mailles, en pont PF sont alors retenues par l'aiguille 57X à l'état soulevé et

détachée du bec qui repart en arrière en direction centri-

pète; la formation normale des mailles reprend immédia-

tement après.

Ce système de formation des mailles en pont sur les becs et de transfert des becs aux aiguilles est exploité selon l'invention en agissant d'une façon particulière sur le plateau pour le déphaser par rapport au cylindre, alors que traditionnellement le plateau doit tourner de façon

parfaitement synchrone.

Selon l'invention, on doit fonctionner chaque foi5 avec une seule-paire de becs, en substituant chaque fois une paire de becs par une autre paire de becs, lesquels en tout cas doivent travailler seulement en correspondance de deux aiguilles qui.sont toujours les mêmes, alors que les becs de chaque paire qui coopèrent avec lesdites aiguilles sont remplacés chaque fois avec un déphasage - en avance ou en

retard -du plateau par rapport au cylindre.

Pour déterminer la commande périodique d'un déphasage unitaire en avance ou en retard du plateau 59 par rapport au cylindre 51, on agit comme suit. Sur la structure fixe

est prévu un arbre 67 d'une transmission reliée cinéma-

tiquement au cylindre des aiguilles et prévu normalement pour transmettre un mouvement au plateau qui est synchrone à celui du cylindre. Cet arbre 67, par l'intermédiaire d'un engrenage conique 69, actionne un engrenage conique 71 qui est coaxial au cylindre des aiguilles et est monté fou sur

un arbre 73 solidaire du plateau 59 et monté sur la struc-

ture 63, 65. Autour de l'arbre 73 est monté un arbre tubu-

laire 75, retenu à sa partie supérieure par un embrayage

frontal à l'engrenage 71; l'arbre tubulaire 75 est solidai-

re à sa partie inférieure (voir également les figures 3 à 6) d'un support discoldal 77, lequel est disposé entre le plateau 59 et la structure 63; ce support discoldal tourne en fait exactement en synchronisme avec le cylindre des

aiguilles. Ce support discoldal présente deux guides ra-

diaux 79A, 79B correspondant exactement et de façon immuable

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à une paire d'aiguilles 57A et 57B disposées à une certaine distance l'une de l'autre. Dans les guides radiaux 79A, 79B sont disposés deux moyens de poussée se présentant sous forme de curseurs 81, pourvus d'un talon respectif 83 faisant saillie à leur partie supérieure; les deux curseurs 81 sont capables d'exercer chacun une pression sur une

paire de becs 61 quand ils-sont amenés en dessous du cur-

seur. Le curseur 81 sert à pousser le bec en direction centrifuge, les curseurs étant actionnés par une came qui

sera décrite plus loin et qui agit sur les talons 83 res-

pectifs. Chaque bec qui est déplacé en direction centrifuge par un curseur 81 est poussé vers l'intérieur en direction centripète par des moyens à came qui seront décrits plus loin et qui agissent directement sur le talon du bec pour déplacer le curseur 81 également en direction centripète, ce curseur 81 pouvant être également ramené préventivement en arrière sous l'action de moyens à came agissant sur le

talon 83.

- Pour commander les deux curseurs 81 et les becs qui sont alignés sur eux, on prévoit une piste sur les cames, - comme représenté en particulier en vue axiale sur la figure 9. Une came 85 peut être déplacée au moyen d'une colonne 86 parallèle à l'axe du cylindre et montée sur la structure 63, pour l'insertion en position active sur le talon 83 et pour l'exclusion. Une came papillon, c'est-à-dire angulaire, 87, montée aussi sur la structure 63, peut assumer une position 87A à l'occasion de la mise en place des ponts de mailles sur le bec et une position 87B lors de la cession, c'est-à-dire du transfert des ponts de mailles du bec à l'aiguille; cette came 87 agit sur les talons des becs qui

de ce fait sont en saillie.

Auxdites cames sont combinés en outre une piste à bord externe 89A, 89B, 89C destiné à agir sur le talon des becs, et un appendice interne 91 propre à faire toujours revenir

en arrière les curseurs 81 en agissant en direction centri-

pète sur les talons 83 en avance de la came 87. La came 85 agit sur les curseurs pour amener les becs en saillie. Sur le parcours 89C peut s'effectuer le transfert des mailles aux aiguilles (figures 7F-7G). Pour la rentrée des becs (poussés vers l'intérieur par les curseurs 81), on prévoit

un parcours 89C qui amène les becs en position de charge-

ment, ce qui s'effectue le long d'un parcours 89A (figures

7B-7C). Au passage du parcours 89A au parcours 89B s'effec-

tue le recul partiel (figure 7D) dans lequel le bec doit se

trouver pour retenir les mailles en pont avant la restitu-

tion aux aiguilles. Après la restitution qui s'effectue sur le parcours 89C, on fait intervenir la came 87 dans la position 87B pour ramener en arrière les becs en position

de repos.

L'arbre 73, situé à l'intérieur de l'arbre 75 solidaire du plateau 59, est solidaire d'une roue hélicoldale 93 (voir figures 1 et 2) couplée à une vis sans fin 95 d'un petit arbre 97 tournant dans un plan perpendiculaire à l'axe géométrique commun du cylindre des aiguilles, de l'arbre 73 et de l'arbre 75. Le petit arbre 97 est monté

sur un corps 99 fixé par des vis 101 à un corps intermé-

diaire 103 accouplé de son côté au moyen de vis 105 à

l'engrenage 71.

Il résulte de ce qui vient d'être décrit que deux dispositifs tournent coaxialement au cylindre des aiguilles; un dispositif formé par le support discoidal 67, l'arbre tubulaire 75, l'engrenage 71 et les organes 103 et 99

portant l'arbre à vis sans fin 97, 95 tourne en synchronis-

me avec le cylindre; ce mouvement est transmis à un second dispositif constitué par ladite roue 93, l'arbre 73 et le plateau 59 par l'intermédiaire de l'accouplement représenté

par la vis sans fin 95 et la roue hélicoldale 93. En l'ab-

sence d'un mouvement angulaire de l'arbre 97, la rotation

du second.dispositif correspond à celle du premier dispo-

sitif, et donc du support discoldal.77 et du cylindre des aiguilles 51; si l'arbre 97 se déplace angulairement, il détermine une avance ou un retard en direction angulaire du second dispositif et de ce fait du plateau par rapport au premier dispositif et du cylindre des aiguilles, qui se

déplacent toujours en synchronisme.

Pour obtenir la possibilité d'une rotation solidaire, avec avances intermittentes et retards intermittents du second dispositif par rapport au premier et au cylindre des aiguilles, on prévoit d'accoupler cinématiquement l'arbre 97, par l'intermédiaire d'un renvoi 109, à un engrenage conique 111 disposé selon un axe perpendiculaire à celui des deux dispositifs et du cylindre. Lorsque le métier fonctionne, l'engrenage conique 111 décrit une trajectoire circulaire autour de l'axe du cylindre des aiguilles et desdits deux dispositifs (voir figure 2). Au flanc de l'ensemble 97, 95, 93, 111 est disposée une glissière 113 susceptible de se déplacer verticalement sur un guide formé

par une structure 115 fixée sur la structure 65; le dispo-

sitif 113 peut être par exemple abaissé par un ressort 117 et soulevé par une commande positive pour atteindre une

position intermédiaire et une position totalement soulevée.

Le dispositif 113 comprend deux bras en console tournés vers la trajectoire circulaire de l'engrenage conique 111, ces deux bras portant deux secteurs dentés 119 supérieur et 121 inférieur; dans la position abaissée du dispositif 113,

comme représenté sur la figure, le secteur denté 119 supé-

rieur et tourné vers le bas peut engrener avec l'engrenage conique 111 pendant le passage de ce dernier entre les deux bras du dispositif 113; on obtient ainsi un déplacement

angulaire limité de l'engrenage 111 et de ce fait de l'ar-

bre 97, et ainsi un déphasage - par exemple en avance - du

second dispositif 93, 73, 59 des becs par rapport au cylin-

dre et au support 77; dans une position intermédiaire du dispositif 113 partiellement soulevé, l'engrenage conique 111 passe entre les bras du dispositif 113, sans engrener ni avec le secteur denté 119 ni avec le secteur denté 121, et de ce fait les deux dispositifs, soit le premier et le second, tournent en synchronisme; lors d'un soulèvement ultérieur du dispositif 113, le secteur denté 121 inférieur

est amené en position d'engrènement avec l'engrenage coni-

que 111, et on obtient ainsi un déplacement angulaire limité de l'engrenage 111 et de ce fait de l'arbre 97 et un déphasage inverse du précédent - par exemple en retard - du

second dispositif 93, 73, 59 des becs par rapport au cylin-

dre et au support 77. Pour commander les déplacements du dispositif 113, on peut adopter un patin 114 mobile et pourvu d'un profil à trois gradins sur lesquels agit un

tâteur à galet 113A dudit dispositif 113.

Chacun des déplacements relatifs, en avance ou en retard, imposé au plateau des becs 59 par rapport au

cylindre des aiguilles 51 et au support discoldal 67 cor-

respond à une valeur égale à un multiple exact du pas qui sépare les aiguilles 57, en l'espèce le double du pas séparant deux becs; il en résulte qu'après une avance ou un retard unitaire du plateau, les becs tournent devant les aiguilles pour se disposer de façon angulaire devant les aiguilles mais selon le déphasage désiré; cependant, face aux aiguilles 57A et 57B (qui correspondent aux guides 79A,

79B du support discoldal 77) il y a un remplacement succes-

sif des paires de becs après chaque avance, et lesdites

paires de becs peuvent retourner successivement mais inver-

sement devant lesdites aiguilles 57A, 57B et successivement

après chaque retard (ou vice versa).

La disposition qui vient d'être décrite, complétée par des moyens propres à commander les divers organes sur la base d'un programme déterminé (lesquels moyens sont d'un type quelconque classique), permet de mettre en oeuvre un - procédé de formation successive de deux articles tubulaires et de l'accouplement d'un article avec l'autre pendant la

formation du second article et le long d'une file longitu-

dinale de mailles formées progressivement dans le second article. Bien que ce procédé puisse être utilisé pour obtenir de nombreux types d'articles dans lesquels il est

nécessaire - pendant la formation d'un second article -

d'accoupler à ce dernier un article précédemment formé ou

une partie précédemment formée du même article, une indica-

tion particulièrement intéressante du procédé qui fait l'objet de l'invention est celui d'effectuer l'accouplement de deux articles tubulaires d'un collant le long de la

ligne de l'entrejambe pendant la formation du second arti-

cle et dans la zone du corps.

Pour obtenir ce résultat (voir en particulier les

figures 1OA à 1OH, llA à 11H, et 12) on procède comme suit.

Initialement à la formation du premier article tubulaire, c'est-à-dire de la première jambe indiquée en 201 (figures 1OA, liA), on procède jusqu'à une ligne R indiquant le front de travail en correspondance avec une rangée de mailles au point inférieur de l'entrejambe. En ce point, on procède à la formation de la zone 203 de l'article qui correspond au corps, et pendant le même temps le long d'une file de mailles, on procède à la coupe longitudinale de l'article à partir du point O de la ligne R. En substance, et imaginant l'article détendu, le travail se développe comme représenté aux figures lA à 11D, en pourvoyant le tissu du corps 203 d'une entaille longitudinale T, qui est

normalement prévue pour la formation de la ligne de l'en-

trejambe; cette ligne est définie par l'accouplement des bords ou lèvres L longitudinales entre les points O-A et O-B de l'entaille T du premier article 201, 203, avec-les bords longitudinaux correspondants de l'entaille prévue dans le second article.'

L'entaille longitudinale, et en particulier l'accouple-

ment, sont effectués normalement après la formation des deux articles, et de ce fait indépendamment du métier de bonneterie circulaire, et généralement en ayant recours à

une main-d'oeuvre importante. Gr5ce à la disposition décri-

- te ci-dessus, ce résultat est obtenu par le métier lui-même fonctionnant pendant la formation de la partie 203 du corps du premier article 201, 203, et en particulier pendant la formation de la partie 303 du corps du second article, qui est formée immédiatement après le premier article. Sur les figures 1OE-10H et 11E-llH est représenté le procédé de formation du second article et de rattachement progressif de ce dernier - pendant sa formation - au premier article, la ligne C représentant le raccord entre les deux parties et de ce fait la ligne de l'entrejambe, qui se développe entre les parties du corps 203 et 303; ensuite, on prévoit la partie 301 du second article qui représente la seconde jambe, symétrique à celle formée par l'article 201. En El

et E2 sont indiqués les bords de finition-finale de l'ar-

ticle 201, 203 et initiale de l'article 303, 301, les deux bords définissant par leur accouplement la ligne de la ceinture. Pour effectuer la coupe longitudinale T du premier article et de façon correspondante celle du second article, on peut faire appel à un dispositif de coupe quelconque que l'on fait inter--venir en temps utile en correspondance du point O, pendant la formation de la partie du corps 203, et ensuite depuis le début de la formation de la partie 303 jusqu'au point correspondant au point O. Un dispositif de coupe possible et simple peut être représenté (voir figure

) par une aiguille particulière 57T présentant, en des-

sous du clapet, une partie tranch.ante en saillie 157T; quand on pousse l'aiguille 57T vers le haut au cours d'un fonctionnement normal, le tranchant 157T reste en dessous du plan de formation de la maille et est donc inactif; si par contre on déplace l'aiguille 57T vers le haut sur une distance plus importante que celle qui est suffisante pour son fonctionnement normal, la saillie tranchante 157T rejoint et dépasse le plan de formation de la maille et provoque de ce fait la coupe de la tête de la maille qui entoure l'aiguille 57T; si on répète ce soulèvement plus important pendant la formation des parties 203 et 303 du

corps, on détermine les coupes désirées.

La position du dispositif de coupe (et en particulier de l'aiguille 57T si cette aiguille constitue le système adopté), est intermédiaire entre les aiguilles 57A et 57B, qui sont alignées sur les curseurs 81 propres à pousser des paires de becs vers l'extérieur à la manière indiquée et

pour mettre en oeuvre le procédé en question. Entre l'ai-

guille 57T (ou entre la position de coupe) et l'aiguille 57A ou respectivement l'aiguille 57B se trouve un nombre d'aiguilles suffisant pour éviter qu'un démaillage initial éventuel de la maille de la ligne de coupe atteigne la file de mailles formée par l'aiguille 57A et par l'aiguille 57B

respectivement, ces deux files de mailles étant équidis-

tantes du bord respectif de coupe.

L'opération de rassemblement des bords ou lèvres L de

l'entaille longitudinale T avec- ceux ou celles qui corres-

pondent du second article, est effectuée de la manière suivante. Pendant la formation de la partie 203 de l'article à partir du front R, et pendant qu'on procède à la coupe T, on procède également à la formation de ponts de mailles situés à une certaine distance les uns des autres le long de la file de mailles formée par les aiguilles 57A et 57B, retenus par le plateau, c'est-à-dire le long des lèvres L à

une distance limitée de ces dernières. A titre de démons-

tration, la retenue des ponts de mailles est effectuée en correspondance des files de points qui flanquent les lèvres L, c'est-à-dire les bords OA et 0-B de la coupe T (figures liC et 11D). Pour obtenir ce résultat, on commence par faire sortir une première paire de becs en correspondance des aiguilles 57A et 57B immédiatement après le front R et au moyen des curseurs 81; chaque bec de cette paire de becs

se charge d'un pont de maille dans le tissu qui est adja-

cent respectivement aux bords O-A et O-B en formation (voir figure 11B). Immédiatement après, les becs qui ont saisi le

premier pont de maille sont rétractés en direction centri-

pète. Cette opération est représentée sur la figure 14A et est effectuée par la paire de becs 1 et 6. Après la rentrée de cette première paire de becs 1 et 6, le plateau des becs est déphasé (c'est-à-dire avancé ou retardé) par rapport au cylindre des aiguilles (cylindre et plateaucontinuant évidemment à tourner); ce déphasage unitaire correspond à deux fois le pas séparant des becs contigus, et de ce fait quatre fois le pas séparant des aiguilles contiguës. Il découle de ceci que face aux aiguilles 57A et 57B, les becs indiqués respectivement par 3 et 8 se déplacent; ces becs sont avancés en direction centrifuge pour saisir chacun un ou plusieurs ponts de mailles formés par les aiguilles 57X et 57Y après la formation d'un certain nombre de rangées de

mailles (par exemple quatre ou huit rangées) du corps 203.

Les becs-3 et 8 une fois rentrés, on effectue un déphasage ultérieur et successif du plateau par rapport au cylindre, en amenant cette fois à l'avant des.aiguilles 57A et 57B

les becs indiques en 5 et en 10 (figure 14B). Le fonction-

nement se répète pour toute la longueur des bords O-A et O-

B, c'est-à-dire jusqu'à ce que soit formé le bord El et jusqu'aux points A et B. Grâce au chargement des paires de becs et au déphasage du plateau du même côté et après le chargement de chaque paire, les lèvres L, c'està-dire les bords longitudinaux O-A et O-B de l'entaille sont suspendus à des becs pairs et respectivement à des becs impairs, suivant à l'intérieur la trajectoire des aiguilles et le front de formation du tissu à mailles. A titre indicatif, ceci est représenté sur la figure 12, selon la séquence des figures lOB, 1OC, 10D, et également selon la séquence des figures 8A, 8B, 8C et des figures 14A, 14B, 14C, 14D. La retenue progressive des bords longitudinaux de l'entaille

peut s'effectuer au maximum jusqu'à pratiquement la totali-

té de la circonférence du front des aiguilles. En ce point, on forme le bord El et ensuite on abandonne le premier article 201, 203, lequel reste attaché (figure 1OD) au métier seulement le long des bords L, avec les deux séries

de ponts de mailles retenus par les becs pairs et respecti-

vement impairs des paires de becs qui sont présentées progressivement et successivement à l'action des curseurs 81.

Considérant la figure 9, on notera qu'il y est représen-

té un métier à huit chutes, c'est-à-dire huit alimentations Al, A2, A3, A4, A5, A6, A7 et AB, et dans ce cas les becs qui font saillie retiennent trois ponts de mailles formés par les chutes Ai, A2 et A3, alors qu'avec les chutes A4, A5, A6, A7 et A8 sont formées des rangées de mailles entre ponts contigus; la came 85 est à l'arrêt pendant toute la formation des zones 203 et 303. Avec un métier à quatre chutes, on fonctionne avec des insertions et des exclusions cycliques de la came 85, et on effectue un cycle tous les deux tours. En tout cas, la commande de la came peut être obtenue par un organe 86A à gradin qui est déplacé selon le

programme du métier.

Reprenant la description du fonctionnement, et après

l'abandon du bord El de la part des aiguilles, on commence

le bord de finition E2 du second article, toutes les ai-

guilles ayant été précédemment libérées. Le travail est effectué par la formation initiale de la partie 303 du corps sur une longueur correspondant à celle de la partie 203. Pendant la formation de cette zone, le dispositif de coupe longitudinale est maintenu en fonctionnement et simultanément on prévoit le déplacement de la glissière 113 vers la position opposée à la précédente; ceci permet de déterminer cycliquement un déphasage du plateau par rapport au cylindre dans le sens opposé à celui selon lequel le plateau avait été déphasé pendant la formation de la zone 203. Après chaque déphasage - et de fait après un certain nombre de rangées de mailles, tel que de quatre ou de

huit - on déclenche la manoeuvre des becs - amenés succes-

sivement et à nouveau par paires à l'avant des curseurs 81 - pour transférer à nouveau les ponts successifs de mailles des bords ou lèvres L de la zone de l'article 203 à l'article en formation de la zone 303. Cependant (et quand on regarde la séquence des figures 10E à 10H et 11E à 11H, ainsi que les figures 8C, 8D, 8E) pendant la formation de la zone 303, on réduit graduellement le développement des

lèvres L retenues le long de la couronne des becs à l'in-

térieur de la circonférence des aiguilles, alors qu'à l'intérieur des bords L, l'article de la zone 203 est progressivement retenu sur la zone correspondante 303 du second article en formation, du fait du transfert approprié

et progressif des ponts de mailles des becs vers les ai-

guilles qui travaillent cette zone 303. Le front de travail de la zone 303 de l'article est indiquée en S et en Si; lors de l'avance progressive de ce front, la zone 303 qui se forme peu à peu est reliée à la zone 203, le long d'une

ligne de rassemblement définissant la ligne de l'entre-

jambe, indiquée en C sur les figures 1OF à 10H et 11F à 11H, le long des bords compris entre les points terminaux A et B et les points a et b du front Sa SI de formation de

l'article 303; grâce à la formation progressive de l'arti-

cle 303, on parvient à un développement égal à celui de la zone 203 et de ce fait le rassemblement des lèvres de coupe des deux zones 203 et 303 atteint le point 0. A ce moment, les ponts de mailles ont été tous transférés des paires de becs et on a terminé le rassemblement des deux zones de l'article 203 et 303 du corps et on a complété la ligne de

l'entrejambe C le long de laquelle s'est effectué le ras-

semblement des deux articles sous l'action de la machine.

Au-delà de ce point 0, le dispositif de coupe cesse de fonctionner et le métier travaille la jambe 301 comme un

article tubulaire.

16 -

La possibilité de réaliser une structure indémaillable le long des lèvres L du premier article et le long des lèvres correspondantes du second article, c'est-à-dire dans la zone de la ligne de l'entrejambe C o s'effectue le rassemblement de l'article jusqu'à l'entaille, n'est pas exclue, ceci étant prévu dans le but d'assurer la stabilité du rassemblement déterminé par le transfert des ponts de

mailles des becs aux aiguilles. Pour obtenir cette carac-

téristique d'indémaillabilité, on peut procéder à la forma-

tion d'une structure particulière de la maille par une commande appropriée des aiguilles, en stabilisant une largeur appropriée des sections de mailles entre l'entaille T et la file de mailles formée par les aiguilles 57A et

57B, à l'endroit o a-lieu la formation des ponts de mail-

les prélevés des becs et le transfert desdits ponts des becs aux aiguilles. On peut également - en variante ou en plus - agir avec des moyens physiques et/ou chimiques pour obtenir la stabilisation, également en combinaison avec un

système de coupe.

Un mode de réalisation dans lequel est formée, dans un premier temps, une première jambe 201 en commençant par la pointe, et de ce fait la première partie du corps 203 jusqu'au bord El, est représenté en détail aux figures 1 à ; pendant la formation de cette partie du corps 203, le long des lignes L, des mailles successives sont retenues par deux séries de becs avec déphasage angulaire progressif dans un sens du plateau des becs; et.dans un second temps, la seconde partie du corps 303 est formée à partir du bord E2, au cours de laquelle s'effectue un déphasage progressif du plateau en sens inverse, et les mailles des becs sont transférées peu à peu par les deux séries pour former le rassemblement des deux parties 203 et 303, et on forme

ainsi la seconde jambe 301 du corps jusqu'à la pointe.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, au cours des deux temps successifs, on travaille les deux demi-produits en travaillant dans le même sens, par exemple et en l'espèce - comme représenté aux figures 16 à 18 - en partant de la ligne de la ceinture du corps pour terminer à la pointe de l'article. Pendant la formation du premier demi-article, on forme le demi-corps 601 à partir de la ligne de la ceinture en faisant retenir les mailles par les becs le long des lignes L à partir des points P6 jusqu'au point P8, avec déphasage de 3600 du plateau par rapport au cylindre des aiguilles, à l'exception de déphasages à vide, c'est-à-dire sans chargement des becs pendant l'exclusion temporaire de la came 81 en vue de réduire la hauteur du corps. On procède ensuite à la formation de la première jambe 603; la formation s'effectue en direction de la flèche f6. Lorsque le demi-produit 601, 603 est terminé, on recommence encore une fois le second demi-corps 801 en partant de la ligne de la ceinture, avec formation des

mailles en direction de la flèche f8; sauf éventuel dépha-

sage à vide, les becs qui au début avaient saisi les mail-

les le long des lignes L du premier demi-corps 601, se trouvent en position de céder leurs mailles aux points P6 au démarrage du second demicorps 801, et les mailles des becs successifs sont cédées petit à petit, en procédant avec le déphasage du plateau dans le même sens que celui dans lequel les mailles avaient été prises par le plateau

- lui-même. Le transfert des mailles par les becs aux aiguil-

les et de ce fait le rassemblement le long de la ligne C

(figures 17 et 18) jusqu'au point P8 déterminent l'accouple-

ment du demi-corps 601 au corps 801 à mesure que ce dernier se forme. Lorsque la formation du demi-corps 801, et de ce

fait du corps dans son ensemble, est terminée, on procède -

toujours en direction de la flèche f8 - à la formation de

la seconde jambe 803 jusqu'à la pointe.

On évite ainsi un mécanisme d'inversion de déphasage angulaireintermittent relatif par rapport au cylindre, et on ne prévoit qu'un unique dispositif pour le déphasage progressif du plateau en une seule direction, et pour l'interruption dudit déphasage quand on ne procède pas à la formation des parties du corps 601 et 801. On peut prévoir un dispositif analogue à celui illustré sur la figure 1 sans prévoir l'une des deux positions d'engrènement de la glissière 113 et en excluant l'un de deux secteurs dentés

119 ou 121. On peut également prévoir en variante un dispo-

sitif à denture circulaire et à cliquet, c'est-à-dire à

crochet d'avancement.

* Aux figures 19 et 20 est prévu un dispositif addition-

nel qui facilite le transfert des mailles des becs pendant la formation du second demi-corps 303 ou 801; les mêmes références désigant des organes qui sont semblables à ceux de l'exemple précédent. En dessous du plateau est prévue une structure de guidage 901, orientée radialement et inclinée vers la zone du travail des aiguilles, qui tourne à la vitesse exacte du cylindre des aiguilles; dans cette structure 901, qui forme un cylindre, se déplace une tige

de piston 903 qui porte à son extrémité externe un appendi-

ce 905; la tige de piston 903 est sollicitée dans la direc-

tion de la flèche f9 par un ressort 907 et en sens inverse par un fluide (en l'espèce de l'air) qui arrive dans le cylindre de l'arbre tubulaire 909 coaxial et interne à l'arbre 73 qui porte le plateau 59. L'arbre tubulaire 909 est relié à un prolongement 99A de l'organe 99 qui tourne à la vitesse du cylindre des aiguilles. Un raccord 912 envoie

l'air comprimé à l'extrémité de l'arbre tubulaire 909.

Pendant les opérations de cession des mailles par les becs

61 aux aiguilles, la tige 903 est déplacée selon un mouve-

ment alternatif et l'appendice 905 agit en direction cen-

trifuge sur l'article accroché aux becs dans la zone de la paire de becs qui doit céder les mailles, en favorisant le dégagement des mailles des becs, pour qu'elles soient

transférées aux aiguilles.

Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été

plus spécialement envisagées; elles en embrasse, au contrai-

re, toutes les variantes, et la présence éventuelle de

références numériques dans les revendications annexées n'a

pour objet que de faciliter la lecture de ces revendica-

tions avec référence à la description et aux dessins.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé de formation d'un article tel qu'un collant ou similaire, directement sur un métier circulaire à tricoter des bas ou analogues, comprenant un cylindre des aiguilles et un disque ou plateau des becs, au moyen duquel sont formés deux articles tubulaires destinés à être accouplés entre eux par exemple le long de la ligne de l'entrejambe ou en correspondance des lignes respectives de coupe longitudinale dans la zone destinée à former le corps, caractérisé en ce que: pendant la formation du corps (203 - 303; 601 - 801), des paires successives de becs (61) retiennent les mailles du premier article (203 - 601) en formation dans une zone adjacente et dans les parties opposées de la ligne de coupe longitudinale (T) après la

saisie par une paire de becs et le plateau (59) des aiguil-

les étant déphasé angulairement par rapport au cylindre (51) d'un multiple du pas qui sépare les a.iguilles (57); en ce que pendant la formation initiale du second article (303; 801) dans la zone du corps, les mailles retenues par les paires de becs (61) sont transférées progressivement

aux aiguilles (57) et de ce fait & l'article, avec déphasa-

ge angulaire progressif du plateau (59) et décharge des

mailles retenues par les becs, grâce à quoi les deux arti-

cles sont reliés l'un à l'autre pendant-la formation de la

zone du corps (303; 801) du second article tubulaire.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que pendant la formation de la zone du corps des deux articles tubulaires, ceux-ci sont coupés le long de lignes de coupe (T) flanquées par des mailles retenues par les

paires de.becs.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la retenue du premier article tubulaire par les paires successives de becs et le.transfert des mailles de

ces paires successives de becs au second article en forma-

tion s'effectue avec la formation dans l'intervalle de

quelques rangées de mailles.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le déphasage du plateau (59) après la saisie par une paire de becs (61) correspond à une valeur égale à au moins deux fois le pas séparant les becs (61), les becs de chaque paire étant séparés d'un multiple du pas qui sépare les

aiguilles et qui est différent du pas de déphasage.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que sont formés des bords doubles de finition le long de la

ligne de la ceinture.

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que pendant la saisie des mailles par les becs (61) du plateau (59), ce dernier est déphasé angulairement dans une direction, par rapport au cylindre des aiguilles (51), et

pendant la cession des mailles par les becs (61) du pla-

teau, ce dernier est déphasé angulairement en sens inverse;

l'article étant formé à partir d'une jambe (101) en direc-

tion d'une première moitié (203) du corps, puis de la seconde moitié du corps (303) en direction de l'autre jambe

(301).

7. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plateau (59) est déphasé angulairement dans la même direction pendant la saisie et pendant la cession des mailles par les becs; l'article étant formé dans un premier

temps à partir le la ligne de la ceinture et d'un demi-

corps (601) vers une pointe, et pendant un second temps à partir de la ligne de la ceinture et de l'autre demi-corps

(801) vers l'autre pointe.

8. Métier circulaire à tricoter des bas et analogues, propre à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque

des revendications précédentes, et comprenant un cylindre

(51),des aiguilles (57), un disque ou plateau (59) des becs (61) et une transmission (67 - 69) du mouvement du cylindre vers le plateau, caractérisé en ce qu'il comprend: des

moyens (119 - 121 - 111) pour provoquer un déphasage angu-

laire intermittent relatif du plateau (59) des becs (61) par rapport au cylindre (51) pendant la formation de la zone du corps du premier article tubulaire, et un déphasage angulaire intermittent pendant la formation de la zone du corps du second article tubulaire, les déphasages unitaires

étant des multiples du pas qui sépare les becs (61) conti-

gus; des moyens (81 - 83 - 86 - 85) pour commander -

pendant l'arrêt relatif du plateau (59) entre déphasages intermittents successifs par rapport au cylindre (51) - le déplacement radial d'une paire de becs se trouvant tempo- rairement en correspondance d'une même paire d'aiguilles (57A - 57B), et des moyens pour commander les aiguilles, pour faire coopérer la paire d'aiguilles et les paires successives de becs en vue de la saisie des mailles par lesdites aiguilles et le transfert des mailles auxdites aiguilles. 9 Métier selon la revendication 8, caractérisé par le fait: qu'un premier dispositif (71 - 75 - 77) à support

discoldalA(77) est actionné par ladite transmission (67 -

69) pour faire tourner en synchronisme et coaxialement le cylindre des aiguilles (51) et indépendamment d'un second dispositif (59 - 73) comportant le plateau (59); que ledit second dispositif est actionné par le premier dispositif par l'intermédiaire d'un système à vis sans fin (97) - ou équivalent - effectuant un mouvement en va-et-vient par l'intermédiaire d'un engrènement cyclique d'un engrenage (111) solidaire de la vis sans fin avec une denture fixe ou successivement avec l'une ou l'autre de deux dentures fixes (119 - 121) et susceptible d'être exclus sélectivement ou simultanément; et que ledit support discoldal (77) porte des moyens de poussée (81) pouvant être commandés par des profils de came (85) pour agir - après des intervalles constitués par un nombre désiré de rangées - sur deux becs (61) se trouvant temporairement en correspondance de ladite paire elle-même d'aiguilles (57A - 57B) pendant la prise et le transfert de la maille de la part des paires de becs,

lesquels peuvent retenir deux ou plusieurs mailles chacun.

10. Métier selon l'une des revendications 8 ou 9,

caractérisé en ce que les deux aiguilles (57A - 57B) de la paire qui coopère avec les paires successives de becs (61) et la valeur du déphasage unitaire du plateau (59) des becs (61) sont tels qu'avec une des aiguilles (57A) coopèrent des becs.d'une série de becs intercalés avec ceux d'une î1,Ptre série différente, lesquels coopèrent avec l'autre

aiguille (57B).

ll.Métier selon l'une des revendications 8 ao 10,

caractérisé en ce que les deux aiguilles (57A - 57B) qui coopèrent avec des becs successifs sont séparées d'une certaine distance par la présence d'un certain nombre d'aiguilles propres à former deux bords de mailles (L) résistant à un démaillage, entre la ligne de coupe (T) et les files de mailles formées par lesdites deux aiguilles

(57A - 57B).

12. Métier selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un dispositif de coupe, tel qu'une aiguille (57T) à lame tranchante qui est active au soulèvement de l'aiguille, ou un système fonctionnant à chaud - est prévu pour la coupe longitudinale des articles tubulaires pour la formation des

zones respectives des corps.

13- Métier selon la revendication 8, caractérisé en ce

-qu'il comprend un organe expulseur (905) doté d'un mouve-

ment alternatif approximativement radial, propre à provo-

quer le dégagement des mailles des becs (61).