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Le brevet principal décrit un appareil de fausse lisière pour iaétler à tisser permettant d'obtenir un point de chaînette à l'aide d'une combinaison d'éléments particuliers.,
Cet appareil comporte entre autre pour la commande du mouve- ment du fil de tour.9 un système de courroies mobiles sur des poulies de renvoie Ce système est d'un fonctionnement délicate ce qui limite la vi- tesse d'emploi et il s'use assez rapidement. En outre, les efforts deman- dés au fil de tour sont particulièrement durs et celui-ci casse fréquem- ment.
D'autre parts l'appareil prévu au brevet principal ne permet pas de maintenir la lisière en position correcte, car, à la moindre varia- tion dans la tension des fils de lisière, correspond un déplacement de celle- ci, provoquant des irrégularités dans les bords du tissu après coupe.
La présente addition au brevet principal a pour but de modifier l'appareil initial pour supprimer ces inconvénients.
Le système de courroie se trouve remplacé par un système diffé- rent plus robuste et d'un fonctionnement plus simple,, et un organe spécial a été prévu pour tenir la lisière parfaitement en place.
L'appareil ainsi perfectionné comporte en plus des caractéristi- ques décrites au brevet principal., les nouvelles caractéristiques propres à chacun de ces nouveaux éléments.
Il conserve en outre l'avantage de pouvoir s'adapter sur tout type de métier à tisser en un point quelconque de la laize tissée.
Le nouveau système de commande du fil de tour est caractérisé
1 ) Par son mouvement particulier --
Au contraire de tous les systèmes connus le fil de tour n'exé- cute pas un déplacement suivant une trajectoire en U d'amplitude supérieure à la foule.
Le fil de tour est enfilé sur une aiguille dont le mouvement est une translation alternative de faible amplitude parallèle au plan moyen de la foule.
Comme dans le brevet principale le fil de tour qui se dévide d' une bobine convenablement freinée et placée judicieusement pour avoir le trajet le plus direct possiblepasse sur un système compensateur et vient alimenter l'aiguille entre les lames et le peigne par l'intermédiaire d'un renvoi.
2 ) Par la position particulière des fils de fond -
Ceux-ci se trouvent décalés vers le bas de façon à permettre le passage supérieur du fil de tour au moment où ils sont en position de permutation.
3 ) Par le moyen de commande du mouvement -
Etant donné la faible amplitude du mouvement et le peu d'énergie demandé par le déplacement de l'aiguiile. la commande du mouvement peut etre obtenue très simplement par différents moyens : - soit mécaniquement à partir du mouvement des lames à l'aide d'un dispositif à cames ou à tringleries, - soit à distance à partir de tout organe du métier fonctionnant en synchronisme avec le mouvement des navettes. Dans ce case il est possible de réaliser la transmission du mouvement de différentes fagons, par exemple à l'aide d'un fluide qui transmet l'énergie d'un piston moteur à l'appa- reillage de fausse lisière ou par un système électrique ou de tout autre manière.
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Nous décrivons ,plus loin le cas d'une commande électrique du mouvement de l'aiguille de la fausse lisière.
Un contact électrique placé sur un organe fonctionnant en syn- chronisme avec le mouvement des navettes commande dans ce cas deux électrosaimants en opposition entre lesquels se trouve placée l'aiguille.
Le contact est agencé de manière à provoquer le passage du courant de l'une à l'autre bobine des électros-aimants et inversement, l'aiguille, attirée tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, se déplace al- ternativement.
4 ¯) Par l'emploi d'un doigt mobile fonctionnant en synchronisme avec le passage des navettes -
Cet organe ayant pour but de tenir la fausse lisière en place.
Il est en effet nécessaire de guider la fausse lisière en formation lorsque l'appareil, suivant l'invention se trouve monté sur un métier à tisser sans battant, comme c'est le cas de la plupart des métiers circulaires.
L'appareil est du reste., dans ce cas, à double effet et il produit deux lisières qui doivent être maintenues parfaitement parallèles à un écartement déterminé par l'action du doigt.
Le doigt en acier, de forme appropriée, se trouve monté sur le support qui porte le dispositif de commande du mouvement de l'aiguille.
Il est prévu de telle façon qu'il puisse se régler radialement très facilement pour s'adapter aux changements de la laize tissée sur le métier.
Ce doigt vient se placer entre les deux lisières pour maintenir en place les fils constituant le point de chaînette au moment même de leur nouage avec le fil de trame. Le doigt s'efface ensuite au moment du passage de la navette et du dépôt d'une nouvelle duite pour laisser avancer le tissu et permettre le serrage de la duite au fond du pas.
Cet effacement peut être provoqué par différents moyens : soit en se servant du passage d'un des organes tournant en synchronisme avec les navettes ou du mouvement des lames, soit par l'utilisation d'une action extérieure telle que moteur, électro-aimant agissant en synchronisme avec le mouvement des navettes
Ce dispositif tel qu'il vient d'être décrit, peut évidemment être utilisé pour maintenir en place toute fausse lisière tissée ou nouée autre que celle produite par l'appareil faisant l'objet de la présente invention.
Nous décrivons ci-dessous une forme de réalisation d'un appareil suivant l'invention appliquée à la fabrication de deux fausses lisières parallèles sur un métier à tisser circulaire à foule horizontale tissant en armure toile.
Dans le cas d'armures différentes de l'armure toile la fausse lisière se trouve toujours constituée : - d'un fil de tour dont le mouvement est le même que dans le cas de l'armure toile : un déplacement dans un sens ou dans l'autre à chaque passage de navette, - d'autant de fils de fond qu'il y a de lames dans l'armure.
Les figures ci-jointes représentent : Fig. 1 - Le détail, avec repérage des fils, des fausses lisières point de chaînette à obtenir (cas d'une armure 2 lames).
Figo 2 - 3 - 4 -5 - Les positions respectives des fils de tour et de fond par rapport au plan moyen de la foule XX' au cours d'une permuta-
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tion complète (cas d'une armure 2 lames)
Fig. 6 - Une coupe de l'appareil par un plan vertical montrant la disposition générale des différents organes (cas d'une armure 2 lames)
Fig. 7 - Une vue détaillée de la double aiguille qui conduit les fils de tour, et d'un dispositif de commande de l'aiguille
Fig. 8 - Une coupe de la foule au moment du passage de la na- vette montrant la position relative des différents fils de la lisière (cas d'une armure 2 lames)
Fig. 9 - Une vue des fausses lisses rigides montées sur cha- cune des lames pour commander le mouvement des fils de fond
Fig.
10 - L'extrémité du doigt de tenue des lisières
Figo 11 - La position respective de ce doigt par rapport aux différents organes en mouvement et à la duite déposée.
FONCTIONNEMENT
Chaque lisière est formée par le nouage de 2 fils de fond f. 1 -f. 2 et du f. 3 avec chacune des duites.
Le fil de tour passe toujours sous la duïte et se trouve alternativement à droite et à gauche des deux fils de fond. Dans ce déplacement de droite à gauche, puis de gauche à droite,sa trajectoire est toujours au-dessus des fils de fond, ces derniers suivant le mouvement de l'armure tissée (fig. 1).
Au cours d'une permutation complète des lames, les positions respectives sont les suivantes : - Avant passage de la navette I. les lames étant en position de croisement (fige2) - le fil de tour f 3 passé dans d'aiguille est à gauche, - les fils de fond f.1, f. 2 sont en position de permutation, mais dans un plan décalé par rapport au plan moyen de permutation XX' des 2 lames.
Ge décalage est tel que la position des fils de fond au moment de leur croisement ne peut pas gêner le déplacement de l'aiguille qui entraîne le fil de tour d'un côté à l'autre, - Pendant le passage de la nevette I, les lames étant en position extrême (fig. 3) - le fil de tour f. 3 est resté à gauche des fils de fond, - les fils de fond sont en position extrême (f. 1 haut (f.2 bas - Avant le passage de la.navette II. les lames étant en position de croisement (fig. 4) - les fils de fond fol -.fo 2 sont en position décalée de permutât Ion? - le fil de tour f. 3 sous l'action de l'auguille, vient à droite - Pendant le passage de la nevette II, les lames étant en position extrême (fig. 5) - le fil de tour f. 3 est resté à droite des fils de fond, - les fils de fond f.1-F.
2 sont en position extrême : @ (f. 1 en bas (f.2 en haut
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Au cours d'une permutation complète,, le seul mouvement nécess aire, en dehors du mouvement normal des lames., a été le déplacement de l'aiguille de gauche à droite, puis -son retour à gauche, lors de la permutation qui suit le passage de la navette.
Le mouvement de l'aiguille placée entre les cadres et le peigne est obtenu à partir de sa partie haute.
Pour réaliser une fausse lisière double, il suffit de réunir un équipement semblable dans une broche de peigne voisine Les 2 fils de tour f.3 et f.6 sont alors actionnés par une même aiguille à 2 branches en forme de U.
DESCRIPTION
Pour chaque lisière (fig. 6),le fil de tour f. 3 qui se dévide d'une bobine 1, passe dans un frein à rondelle 2 puis dans un système de tension individuel 3 et arrive après un renvoi 4 à l'oeil 5 de l'aiguille 6.
L'arrivée du fil de tour se fait entre la lame intérieure 7 et le peigne 9ce qui permet de monter l'appareil de fausse lisière sans modifier les cadres de lisse.
La double aiguille qui peut pivoter librement sur un axe 10 (fig.
6 et 7) possède à sa partie supérieure une platine 11 qui, par basculement, est susceptible de venir fermer le circuit magnétique d'une des bobines 12 ou 13.
Ce déplacement latéral de l'aiguille donne la position droite ou gauche du fil de tour par rapport aux fils de fond.
Le support 29 (fig. 7) des 2 bobines et de l'axe 10 peut se fi- xer simplement par serrage de la semelle sur le bâti 30 à l'aide des serre- joints 31 - 32.
Ce mode de fixation permet d'adapter l'appareil en n'importe quel point du bâti du métier sans nécessiter aucun perçage.
La position de l'oeil 5 dans l'aiguille 6 est telle que le fil de tour f. 3 est toujours en dessous du plan moyen XX' de la foule normale du métïero De ce fait., le fil f. 3, abaissé par la navette lors de son passage,est toujours tissé sous la duite (fig. 8).
Au moment du croisement des filsce qui correspond à une position moyenne des lames 7 et 8, le déplacement de l'aiguille de gauche à droite est provoqué par la coupure du courant dans la bobine 12 et la mise en tension simultanée de la bobine 13 Inversement, à la permutation suivante, 1' aiguille revient de droite à gauche par la coupure du circuit qui alimente la bobine 13 et la mise en tension simultanée de la bobine 12.
La commande du passage du courant dans les bobines se fait à partir du contact 16 qui se ferme alternativement sur 17 ou 18 (fig. 6).
Pour une demie course inférieure, c'est-à-dire pour le passage des fils de la position moyenne de permutation à la position basse, puis leur retour à la position de croisement, le guide 19 lié à une des lames ferme le circuit entre 16 et 18 par son talon 20.
Pour la demie course supérieure de la lame, le circuit se ferme entre 16 et 17 sur la position de repos de la lame 16.
Les 2 fils de fond f.1 et f.2 qui peuvent être de même nature que les fils de l'ensouple arrivent après freinage dans un frein tel que 2 et passage dans le compensateur tel que 3 dans les lames 7 et 8 (fig. 6).
Ces fils sont enfilés dans des lisses rigides 14 et 15 rapportées sur les lames 7 et 8. Ces lisses spéciales donnent, par la hauteur de leur oeillet et pour une position de croisement des lames, un décalage dans la position des fils de fond, par rapport au plan moyen de croisement XX' -
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ce décalage permet le passage du fil de tour d'un coté à l'autre des fils de fond au moment de la permutation.
Les lisses spéciales 14 et 15 sont conçues pour pouvoir s'a- dapter sur toutes les lames élémentaires telles que 7 et 8 et en n'importe quel point de celles-ci.
Pour obtenir deux fausses lisières parallèles, il suffit d' employer une aiguille à 2 branches 6 et 6' (flgo 7) et des lisses accouplées telles que 14 et 14' (fig. 9).
L'écartement entre les 2 branches de l'aiguille et les 2 lisses rigides d'une même lame est déterminée en fonction de la distance que l'un désire obtenir entre les 2 lisières.
Suivant la valeur de cette distance., on laisse dans le peigne un nombre plus ou moins grand de broches vides entre les 2 broches qui con- tiennent chacun des groupes de 3 fils de chaque fausse lisière.
Adapté au support du système de formation de lisière 29, un doigt 23, articulé autour de l'axe 24 et rappelé par un ressort 25 contre une butée 26, est fixée à l'extrémité du porte-doigt 22. Ce porte-doigt, qui est réglable radialement en fonction de la laize à tisser fait partie inté- grante du support de l'appareil de fausse lisière,
A chaque position de permutation des lames (fig. 7), au moment où la foule est fermée et libre de tous les organes participant au tissage, le doigt 23 se trouve en position arrière et il pénètre entre les deux lisiè- res Le doigt assure ainsi le maintien en position et en écartement des 2 lisières.
L9extrémité du doigt est taillée en forme de bec 33 (fig. 10) de façon à ce qu'il puisse se placer facilement entre les deux lisières.
Ce bec se trouve garni sur sa face Interne d'un cuir tanné 34 de façon à éviter toute détérioration ou tout choc brutal et bruyant sur l'organe de la navette qui, par sa forme et sa position appropriées!, repousse périodiquement le doigt vers la zone de tissage.
C'est ainsi qu'au passage de la navette;, lorsque la foule est ouverte, le doigt 23 se trouve soulevé par l'organe du dépôt de la trame 27 monté sur chaque navette (figo 10).
L'avancement de la navette fait basculer le doigt autour de 1' axe 24 qui arrive en position 23' après laquelle il échappe de l'organe 27 et revient, sous l'action du ressort 25, en position de repos.
Pendant ce temps, la duite., déposée par la navette a pris sa place en 28, et elle peut être serrée par les organes de serrage de la trame, la zone 29 se trouvant à nouveau libre. Le doigt 23, durant son basculement autour de l'axe 24, est toujours resté au contact des 2 fils de fond en position haute de chacune des 2 lisières.
Le doigt agit donc d'une façon permanente pour maintenir la position et l'écartement des lisières.
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The main patent describes a false selvage apparatus for weaving iaétler making it possible to obtain a chain stitch using a combination of particular elements.,
This apparatus comprises, among other things, for the control of the movement of the turning wire. 9 a system of movable belts on return pulleys This system is of a delicate operation which limits the speed of use and it s' uses up fairly quickly. In addition, the forces required on the thread of a lathe are particularly hard and the latter frequently breaks.
On the other hand, the apparatus provided for in the main patent does not make it possible to keep the selvedge in the correct position, because, to the slightest variation in the tension of the selvedge threads, there corresponds a displacement of the latter, causing irregularities in the selvedge. the edges of the fabric after cutting.
The aim of the present addition to the main patent is to modify the initial apparatus to eliminate these drawbacks.
The belt system is replaced by a different system which is more robust and of simpler operation, and a special organ has been provided to hold the selvedge perfectly in place.
The apparatus thus improved comprises, in addition to the characteristics described in the main patent, the new characteristics specific to each of these new elements.
It also retains the advantage of being able to adapt to any type of loom at any point of the woven width.
The new turning wire control system is characterized
1) By its particular movement -
Unlike all known systems, the turning wire does not move along a U-shaped path of greater amplitude than the shed.
The turning thread is threaded on a needle, the movement of which is an alternating translation of low amplitude parallel to the mean plane of the shed.
As in the main patent, the turning wire which unwinds from a reel suitably braked and judiciously placed to have the most direct path possible passes over a compensating system and feeds the needle between the blades and the comb through 'a return.
2) By the particular position of the ground wires -
These are offset downwards so as to allow the upper passage of the turning wire when they are in the permutation position.
3) By means of movement control -
Given the small amplitude of the movement and the little energy required by the movement of the needle. the movement can be controlled very simply by various means: - either mechanically from the movement of the blades using a cam or linkage device, - or remotely from any part of the trade operating in synchronism with the movement of the shuttles. In this box it is possible to achieve the transmission of the movement in different ways, for example using a fluid which transmits the energy of a driving piston to the false selvedge apparatus or by an electrical system. or in any other way.
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We describe below the case of an electrical control of the movement of the needle of the false selvage.
An electrical contact placed on a member operating in synchronism with the movement of the shuttles in this case controls two opposing electromagnets between which the needle is placed.
The contact is arranged so as to cause the current to flow from one coil of the electromagnets to the other and conversely, the needle, attracted sometimes to one side, sometimes to the other, moves alternately. .
4 ¯) By using a movable finger operating in synchronism with the passage of the shuttles -
The purpose of this organ is to hold the false selvage in place.
It is in fact necessary to guide the false edge being formed when the apparatus, according to the invention, is mounted on a loom without a flapper, as is the case with most circular looms.
The apparatus is, moreover, in this case double-acting and it produces two edges which must be kept perfectly parallel at a distance determined by the action of the finger.
The appropriately shaped steel finger is mounted on the support which carries the device for controlling the movement of the needle.
It is provided in such a way that it can be radially adjusted very easily to adapt to changes in the width woven on the loom.
This finger is placed between the two selvedges to hold in place the threads constituting the chain stitch at the very moment of their knotting with the weft thread. The finger then disappears when the shuttle passes and a new pick is deposited to allow the fabric to advance and allow the pick to be tightened at the bottom of the pitch.
This erasure can be caused by different means: either by using the passage of one of the components rotating in synchronism with the shuttles or by the movement of the blades, or by the use of an external action such as a motor, an electromagnet acting in synchronism with the movement of the shuttles
This device as has just been described can obviously be used to hold in place any false woven or knotted selvedge other than that produced by the device forming the subject of the present invention.
We describe below an embodiment of an apparatus according to the invention applied to the manufacture of two false parallel selvedges on a circular loom with horizontal shed weaving in plain weave.
In the case of weaves other than plain weave, the false selvedge is always made up of: - a turn wire whose movement is the same as in the case of plain weave: a movement in one direction or in the other at each passage of the shuttle, - as many ground wires as there are blades in the armor.
The attached figures represent: Fig. 1 - The detail, with identification of the threads, of the false chain stitch selvages to be obtained (case of a 2-ply weave).
Figo 2 - 3 - 4 -5 - The respective positions of the tower and bottom threads with respect to the mean plane of the shed XX 'during a permuta-
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complete tion (case of a 2-blade weave)
Fig. 6 - A cross-section of the apparatus by a vertical plane showing the general arrangement of the various components (case of a 2-blade armor)
Fig. 7 - A detailed view of the double needle which leads the threads around, and of a device for controlling the needle
Fig. 8 - A section of the shed when the boat passes, showing the relative position of the different threads of the selvedge (case of a 2-blade weave)
Fig. 9 - A view of the false rigid healds mounted on each of the slats to control the movement of the ground wires
Fig.
10 - The end of the selvedge holding finger
Figo 11 - The respective position of this finger with respect to the various moving parts and to the deposited pick.
OPERATION
Each selvedge is formed by the knotting of 2 background threads f. 1 -f. 2 and f. 3 with each pick.
The turn thread always passes under the duite and is located alternately to the right and to the left of the two ground threads. In this movement from right to left, then from left to right, its trajectory is always above the ground threads, the latter following the movement of the woven weave (fig. 1).
During a complete change of the blades, the respective positions are as follows: - Before passage of the shuttle I. the blades being in crossing position (fige2) - the turning thread f 3 passed through the needle is on the left , - the ground wires f.1, f. 2 are in the permutation position, but in a plane offset from the mean permutation plane XX 'of the 2 blades.
Ge offset is such that the position of the ground threads at the time of their crossing cannot impede the movement of the needle which drives the thread from one side to the other, - During the passage of the nevette I, the blades being in the extreme position (fig. 3) - the turning wire f. 3 remained to the left of the ground wires, - the ground wires are in the extreme position (f. 1 up (f.2 down - Before the passage of the.navette II. The slats being in the crossing position (fig. 4) ) - the ground wires fol -.fo 2 are in the offset position of permutât Ion? - the turn wire f. 3 under the action of the augil, comes to the right - During the passage of the nevette II, the slats being in the extreme position (fig. 5) - the turn wire f. 3 has remained to the right of the ground wires, - the ground wires f.1-F.
2 are in the extreme position: @ (f. 1 at the bottom (f.2 at the top
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During a complete permutation, the only movement required, apart from the normal movement of the blades., Was the displacement of the needle from left to right, then - its return to the left, during the following permutation. the passage of the shuttle.
The movement of the needle placed between the frames and the comb is obtained from its upper part.
To make a false double selvage, all you have to do is bring together similar equipment in a neighboring comb spindle. The 2 turn threads f.3 and f.6 are then actuated by the same needle with 2 U-shaped branches.
DESCRIPTION
For each selvage (fig. 6), the turn wire f. 3 which unwinds from a spool 1, passes through a washer brake 2 then into an individual tension system 3 and arrives after a return 4 to the eye 5 of the needle 6.
The arrival of the turning wire is made between the inner blade 7 and the comb 9 which makes it possible to mount the false selvedge device without modifying the beam frames.
The double needle which can pivot freely on an axis 10 (fig.
6 and 7) has at its upper part a plate 11 which, by tilting, is capable of closing the magnetic circuit of one of the coils 12 or 13.
This lateral movement of the needle gives the right or left position of the turning thread relative to the ground threads.
The support 29 (fig. 7) of the 2 spools and of the axle 10 can be fixed simply by tightening the sole on the frame 30 using the clamps 31 - 32.
This method of fixing makes it possible to adapt the device to any point of the frame of the loom without requiring any drilling.
The position of the eye 5 in the needle 6 is such that the thread f turns. 3 is always below the average plane XX 'of the normal shed of the metiero. Therefore, the wire f. 3, lowered by the shuttle during its passage, is always woven under the pick (fig. 8).
When the threads cross, which corresponds to an average position of the blades 7 and 8, the movement of the needle from left to right is caused by the cutting of the current in the coil 12 and the simultaneous tensioning of the coil 13 Conversely , at the next permutation, 1 needle returns from right to left by cutting the circuit which supplies the coil 13 and the simultaneous tensioning of the coil 12.
The current flow in the coils is controlled from contact 16 which closes alternately on 17 or 18 (fig. 6).
For a lower half stroke, that is to say for the passage of the wires from the average permutation position to the low position, then their return to the crossing position, the guide 19 linked to one of the blades closes the circuit between 16 and 18 by his heel 20.
For the upper half stroke of the blade, the circuit closes between 16 and 17 on the rest position of the blade 16.
The 2 background wires f.1 and f.2 which may be of the same type as the beam wires arrive after braking in a brake such as 2 and pass through the compensator such as 3 in blades 7 and 8 (fig. . 6).
These son are threaded in rigid heddles 14 and 15 attached to the blades 7 and 8. These special heddles give, by the height of their eyelet and for a crossing position of the blades, an offset in the position of the ground wires, by compared to the average crossing plane XX '-
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this offset allows the turn wire to pass from one side of the ground wires to the other at the time of the changeover.
The special beams 14 and 15 are designed to be able to adapt to all elementary slats such as 7 and 8 and at any point of these.
To obtain two false parallel selvedges, it suffices to use a needle with 2 branches 6 and 6 '(flgo 7) and coupled heddles such as 14 and 14' (fig. 9).
The distance between the 2 branches of the needle and the 2 rigid rails of the same blade is determined according to the distance that one wishes to obtain between the 2 edges.
Depending on the value of this distance, a greater or lesser number of empty pins is left in the comb between the 2 pins which each contain groups of 3 threads of each false selvage.
Adapted to the support of the selvage forming system 29, a finger 23, articulated around the axis 24 and returned by a spring 25 against a stop 26, is fixed to the end of the finger holder 22. This finger holder, which is radially adjustable as a function of the width to be woven is an integral part of the support of the false selvage apparatus,
At each position of swapping of the blades (fig. 7), when the shed is closed and free of all the organs participating in the weaving, the finger 23 is in the rear position and it penetrates between the two edges The finger ensures thus maintaining in position and spacing of the 2 edges.
The end of the finger is cut in the shape of a beak 33 (fig. 10) so that it can easily be placed between the two edges.
This beak is trimmed on its inner face with a tanned leather 34 so as to avoid any deterioration or any sudden and noisy impact on the member of the shuttle which, by its shape and its appropriate position, periodically pushes the finger towards the weaving area.
Thus when the shuttle passes; when the shed is open, the finger 23 is lifted by the weft depositing member 27 mounted on each shuttle (figo 10).
The advancement of the shuttle causes the finger to swing around one axis 24 which arrives in position 23 'after which it escapes from member 27 and returns, under the action of spring 25, to the rest position.
During this time, the pick., Deposited by the shuttle has taken its place at 28, and it can be clamped by the weft clamping members, the zone 29 again being free. The finger 23, during its tilting around the axis 24, has always remained in contact with the 2 bottom wires in the high position of each of the 2 selvages.
The finger therefore acts permanently to maintain the position and spacing of the edges.