CRAPAUD ELASTIQUE POUR FIXATION DES RAILS.
La présente invention a pour objet un crapaud métallique destiné
à fixer élastiquement sur leurs supports: traverses, longrines, etc... les rails de chemins de fer du type dit "rail Vignole" ou rail à patin. Il peut être utilisé pour la fixation de ces rails sur des traverses en bois, en métal ou en béton armé, avec, le cas échéant, interposition d'une semelle métallique, en bois, en caoutchouc ou en toute autre matière appropriée. Ce crapaud peut être fixé sur la traverse par un tirefond, un boulon, un boulontirefond, ou par tout autre moyen.
Il est, en principe, caractérisé en ce qu'il est constitué par une pièce en tôle comprenant une semelle d'appui plane en forme de trapèze dont la grande base est destinée à s'appliquer contre le bord du patin, tandis
que la petite base pourra, si on le désire, s'appuyer contre le bord d'une entaille ménagée pour la semelle dans le support (par exemple une traverse), ladite semelle plane se prolongeant de chaque côté par deux ailes enroulées en forme de volutes dont les extrémités libres, dirigées vers le bas, sont légèrement déportées vers l'extérieur de manière à se trouver en porte-àfaux par rapport à la grande base de la semelle et viennent s'appliquer élastiquement sur le patin du rail en exerçant sur celui-ci une pression résultant de la déformation élastique des volutes lorsque la semelle du crapaud est fixée sur le support du rail, par exemple au moyen d'un tirefond ou d'un boulon.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, deux modes de réalisation de l'invention.
Dans ce dessin:
La fig. 1 est une vue en plan du premier mode de réalisation d'un crapaud conforme à l'invention;
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second mode de réalisation.
Dans toutes ces figures, le rail est représenté en traits mixtes, ainsi que le tirefond et la traverse.
Dans les fig. 1 à 3, le crapaud, en tôle d'acier, présente une partie centrale ou.semelle d'assise plane 1, affectant la forme d'un trapèze dont
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prolonge de chaque côté par des ailes enroulées en forme de volutes 2, 3,dont les extrémités libres 35 - il. sont verticales, dirigées vers le bas et se termi-
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surface supérieure du patin 4 du rail sur lequel ces arêtes sont destinées à s'appuyer, comme le montrent les figures. On voit aussi que la grande base AB de la partie plane 1 précitée est destinée à être appliquée contre le bord
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7 de fixation du crapaud, sur la traverse 8 par exemple. Cette traverse comporte, en outre, une entaille peu profonde dans laquelle est disposée la semalle 1 et contre le bord de laquelle est appliquée, au montage, la petite base GD de ladite semelle ou partie plane du crapaud.
Les volutes 2 et 3 sont établies de manière telle qu'au montage, les languettes x [pound], qui s'appuient sur la face supérieure du patin, se trou-
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tour un serrage énergique du rail sur la traverse.
Lorsque, au passage d'un véhicule, le rail, sous l'effet de la pression qu'il subit, fait fléchir élastiquement la semelle 1 et la traverse 8,
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sa descente comme dans sa remontée après le passage de chaque essieu, en sorte qu'il ne se produit jamais de chocs, pas plus entre le rail et le crapaud qu'entre le crapaud et le tirefond.
Pendant que les languettes exercent sur le patin du rail une pression dirigée de haut en bas, la partie centrale du crapaud exerce en permanence, par réaction, sur la tête du tirefond, une pression dirigée vers le haut, assurant ainsi d'une façon parfaite l'indesserrabilité de l'attache.
On peut d'ailleurs, en dimensionnant convenablement les différentes parties du crapaud et son épaisseur, obtenir le serrage désiré, défini par la force nécessaire pour imposer aux languettes une déformation donnée.
Comme on le comprend, le crapaud constitue une butée robuste s'opposant aux déplacements latéraux du rail du côté où ledit crapaud est posé puisqu'il prend appui, d'une part, sur le corps du tirefond et, d'autre part,
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gne GD, ainsi qu'il a été dit plus haut. Etant donné que les arêtes AB et
CD sont appliquées la première contre le bord du patin et la seconde contre le bord de l'entaille de la traverse, toute rotation du crapaud autour du tirefond, sous l'influence du cheminement du rail, sera également empêchée.
Il est- à noter encore que le tirefond appuie d'une fagon parfaitement correcte, par toute l'étendue de la surface inférieure de son embase, sur la partie centrale du crapaud, laquelle repose elle-même sur la traver-
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étant bien fait avec interposition de brai ou de goudron, à empêcher complètement l'eau de pénétrer dans la traverse et de venir pourrir le bois au con-
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ce à se déverser, ni à prendre du jeu dans son logement.
Il est à noter, d'autre part, que les parties fléchies du crapaud affectent approximativement des formes d'égale résistance, qui est de nature à procurer une déformabilité maximum en même temps qu'une contrainte du métal modérée et également répartie
On notera enfin que chaque crapaud ne comporte qu'une seule pièce et que le même type peut servir indifféremment, en section courante du rail
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face supérieure du patin. Le montage et le fonctionnement restent les mâaes que précédemment.
REVENDICATIONS.
1) - Crapaud métallique élastique pour la fixation des rails à patin sur leurs supports, caractérisé en ce qu'il est constitué par une pièce
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de base est destinée à s'appliquer contre le bord du patin, tandis que la petite base pourra, si on le désire, s'appuyer contre le bord d'une entaille ménagée pour la semelle dans le support par exemple une traverse, ladite semelle plane se prolongeant de chaque côté par deux ailes enroulées en forme de volutes dont les extrémités libres, dirigées vers le bas, sont légèrement déportées vers l'extérieur, de manière à se trouver en porte-à-faux
par rapport à la grande base de la semelle et viennent s'appliquer élastiquement sur le patin du rail en exergant sur celui-ci une pression résultant de la déformation élastique des volutes, lorsque la semelle du crapaud est fixée sur le support du rail, par exemple au moyen d'un tirefond ou d'un bou-
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2) - Modes de réalisation dans lesquels:
a) - Les exrémités libres des languettes terminant les volutes s'appuient à peu près verticalement sur le patin du rail par leur tranche; b) - Les extrémités libres des languettes terminant les volutes sont redressées en direction de l'horizontale, de manière à s'appuyer par une partie plane sur le patin du rail.