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MACHINE A DEBALLER.
La présente invention concerne les machines à déballer et plus particulièrement une machine pour décharger des bouteilles vides ou d'au- tres récipients des caisses ou boîtes en carton dans lesquelles ils sont emballés., bien que l'invention ne soit pas limitée à cette dernière appli- cation.
Les bouteilles vides de bière, de boisson sucrée, de lait etc.. et d'autres récipients analogues sont renvoyés généralement dans des cais- ses ouboîtes encarton à l'usine de mise en bouteille ou d'emballage pour être utilisés de nouveau après avoir été nettoyés et stérilisés. Le dé- chargement ou déballage des caisses est effectué à la main, généralement au moment d'alimenter la machine à laver les bouteilles. On utilise couram- ment deux hommes ou même davantage pour déballer les caisses amenées par un transporteur avec une vitesse suffisante pour alimenter normalement la machine à laver les bouteilles. L'espace disponible près de la machine à laver étant réduit, il est donc désirable d'amener les bouteilles à la ma- chine à partir d'un point éloigné et en nombre suffisant pour utiliser ef- ficacement la capacité de la machine.
La présente invention permet de réaliser une machine adaptée par- ticulièrement au déballage de bouteilles ou d'autres objets tous identi- ques contenus dans des caisses ou boîtes en carton, et qui soit capable de décharger automatiquement une caisse en une seule opération et de transporter les objets ainsi déballés, directement ou à l'aide d'un transporteur plus éloigné jusqu'à l'entrée d'une machine de traitement telle qu'une machine laver les bouteilles, les objets étant fournis à cette machine sous la forme d'un courant continu,approprié à sa capacité d'absorption.
Dans -un mode de réalisation préféré de l'invention, les caisses contenant des bouteilles vides ou d'autres objets disposés uniformément sont amenées par un transporteur à moteur ou un transporteur par gravité
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jusqu'à une plate-forme de déchargement sur laquelle la caisse est centrée, dans un premier plan vertical par une butée de calibrage, et dans le plan vertical perpendiculaire par un dispositif d'alignement agissant par inter- mittence qui déplace la caisse sur une distance prédéterminée. La tête de déchargement de la machine est disposée au-dessus de la caisse centrée com- me on vient de le dire sur la plate-forme de déchargement, et peut se dépla- cer verticalement d'un mouvement alternatif sur l'axe déterminé par l'inter- section des deux plans verticaux mentionnés ci-dessus.
La tête de décharge- ment est munie de mandrins correspondant au point de vue nombre et écarte- ment aux bouteilles disposées dans la caisse; chacun de ces mandrins est muni de mâchoires élastiques qui entourent la bouteille correspondante quand la tête de déchargement descend. Les mâchoires sont ensuite actionnées pour saisir les bouteilles; la tête de déchargement monte alors de manière à tirer les bouteilles en dehors de la caisse, qui est évacuée en dehors- de la ma- chine par un transporteur d'évacuation des caisses et remplacée par une cais- se pleine de la manière décrite précédemment.
Une table de dégagement se déplace horizontalement à ce moment jusqu'à une position où elle se trouve immédiatement en-dessous des fonds des bouteilles suspendues et à une distance de ceux-ci de l'ordre du centimètre; les bouteilles sont alors lâchées par les mandrins de la tête de déchargement et tombent sur la table de dégagement d'une hauteur de l'ordre du centimètre.
La table avance horizontalement pour transférer les bouteilles sur un trans- porteur horizontal et une barre de dégagement tombe derrière la dernière rangée de bouteilles sur la table ; se retire alors, tandis que les bouteilles se dégagent de la table pour passer sur le transporteur, grâce à la barre de dégagement qui les empêche de suivre la table. Quand la table de dégagement s'est retirée pour revenir sous la tête de chargement, elle est prête à recevoir une nouvelle charge, la tête de déchargement étant redes- cendue et ayant déballé la caisse suivante pendant le déplacement de la ta- ble. Après avoir dégagé les bouteilles de la table, la barre de dégagement se soulève demanière à s'éloigner de la table et à lui permettre d'effec- tuer son avance suivante.
Le transporteur de bouteilles,ayant reçu les bouteilles de la table de dégagement, les transporte jusqu'à un transporteur d'évacuation qui alimente la machine à laver les bouteilles ou toute autre machine de traitement des objets déballés. Des moyens de sécurité sont pré- vus pour arrêter la machine dans le cas où se produit un défaut d'alignement d'uné caisse sur la plate-forme de déchargement, ou tout autre incident de fonctionnement analogue.
On voit que l'invention fournit une machine à déballer qui vide automatiquement, avec facilité et rapidité, des caisses remplies de bouteil- les ou d'autres objets disposés uniformément et que la vitesse de cette ma- chine peut être adaptée à l'appareil de traitement qui la suit de manière que celui-ci puisse fonctionner efficacement et économiquement. Cette ma- chine conforme à l'invention n'exige pas l'attention et le travail manuel qui étaient nécessaires jusqu'à présent et un simple surveillant suffit pour vérifier et maintenir le fonctionnement efficace d'une ou plusieurs chaînes de déchargement ou déballage entre l'appareil qui reçoit les caisses et l'ap- pareil qui les traite.
Pour mieux comprendre l'invention on se réfèrera au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une élévation latérale,d'une machine à déballer conforme à l'invention, le carter de la machine étant indiqué simplement en trait mixte de manière à montrer les différents mécanismes.
La figure 2 est une vue enélévation de l'extrémité de la machine, du côté de l'entrée des caisses, vue prise par la droite de la figure 1.
La figure 3 montre schématiquement en plan l'introduction, le centrage et l'évacuation des caisses.
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La figure 4 est une vue en- plan et à grande échelle du mécanisme de sécurité qui intervient quand se produit un déf@u d'alignement d'une caisse à son entrée dans la machine; cette vue est prise suivant la ligne
4-4 de la figure 1.
-La figure 5 est une coupe verticale de la machine suivant la li- gne 5-5 de la figure 2 et montre la construction et le fonctionnement.de la tête de déchargement de caisses.
La figure 6 est une élévation à grande échelle de la partie supé- rieure de la tête de déchargement.
La figure 7 est une coupe transversàle, suivant la ligne 7-7 de la figure 6, d'une partie de la tête de déchargement, et montre.un détail des moyens de réglage de l'écartement entre les rangées adjacentes des man- drins, ce dispositif étant destiné à tenir compte des variations dans les dimensions des caisses.
Les figures 8, 9 et 10 sont respectivement, d'une part une coupe axiale, et d'autre part deux coupes transversales d'un mandrin faites res- pectivement suivant les lignes 9-9 et 10-10 de la figure 10.
La figure 11 est une coupe verticale suivant la ligne 11-11 de la figure 1 et représente la construction et le mécanisme de la table de déga- gement.
La figure 12 est une coupe verticale'suivant la ligne 12-12 de la figure 1 et représente la construction et le mécanisme de la barre de dégagement.
La figure13 est un schéma montrant le fonctionnement du mécanisme de dégagement.
Si l'on considère d'abord les figures 1 et 2 du dessin, on voit que le nombre 10 désigne un socle supportant un bâti 11 ; ce socle et ce bâti sont montées les différentes pièces constitutives de la machine.
Le carter en tôle H est indiqué en trait mixte.
Le dispositif d'entraînement de la machine est fixé d'une manière réglable sur des consoles appropriées 12 solidaires du socle 10. Ce dispo- sitif d'entraînement comprend un moteur 13 relié à un mécanisme de change- ment de vitesse 14 d'un modèle courant qui permet de régler à volonté, d'une manière bien connue, le rapport dés vitesses entre la machine et le moteur. L'arbre de sortie 16 du mécanisme de changement de vitesse 14 en- traîne, par l'intermédiaire d'une chaîne 17, l'arbre moteur principal 18 dont l'extrémité libre peut tourillonner d'une manière appropriée dans le bâti 11, comme on le voit particulièrement bien sur la figure 1. La plupart des cames, engrenages et roues à chaîne constituant le mécanisme d'entraî- nement des différents éléments de la machine sont montés sur l'arbre moteur principal 18.
La roue à chaîne 23 du transporteur 24 d'.évacuation des caisses est également entraînée par l'arbre de sortie 16 du mécanisme de change- ment de vitesse 14 par l'intermédiaire des engrenages ioniques 19 et 20 et des arbres 21 et 22 comme on le voit sur les figures 1 et 2 ; cetrans- porteur 24 comprend une chaîne 25 passant sur la roue dentée 23 et la roue dentée folle 26 et portant la barre transversale 28 d'engagement des cais- ses ; cette barre traverse une fente 29 prévue dans une plaque horizontale fixe de support 30 sur laquelle viennent reposer les caisses pénétrant dans la machine pour être déchargées.La chaîne 25 munie de cette barre tra:ns- versale 28 d'engagement des caisses exécute une révolution complète pour chaque cycle de déchargement;
il en résulte que la barre 28 ne s'engage que sur une seule caisse et la déplace le long de la plaque 30 lorsque la caisse a été déchargée, de manière à faire passer la caisse vide sur l'éta-
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gère d'évacuation 31 alignée sur la plaque 30. La caisse vide est alors nettoyée, et réparée si cela est nécessaire, pour être chargée de nouveau avec des bouteilles pleines.
Comme on le voit en particulier sur les figures 1 et 2, les caisses peuvent être amenées dans la machine par gravité, mais sont amenées de préférence par un transporteur d'alimentation 35 d'un type courant com- prenant des rouleaux 36 tangents à la surface supérieure de la plaque de réception des caisses 30 et s'étendant jusqu'au voisinage du centre de celle-ci comme on le voit sur la figure 1. Les rouleaux 36 tournent par friction sous l'action d'une courroie 37 passant sur des rouleaux 39 et un tambour 38 entraîné par l'arbre 16 ou par toute autre source de puissan- ce non représentée.
Les caisses arrivant dans la machine sont déchargées par le transporteur d'alimentation 35 sur la plaque fixe de réception 30 et contre une barre de calibrage 40 supportée par un mécanisme approprié permettant de régler sa position ; mécanisme 41 permet d'avancer ou de reculer la barre 40 par rapport à la barre opposée d'écartement 42 de ma- nière à recevoir des caisses de dimensions différentes.
Bien que la caisse chargée et entrant dans la machine, comme on vient de l'expliquer, soit centrée latéralement, c'est-à-dire transver- salement par rapport au transporteur d'alimentation 35, le long du plan ver- tical et central X-X représenté sur les figures 2 et 3, par la barre de ca- librage 40 et la barre de guidage 42 coopérant avec la barre 40, la caisse pénètre dans la machine avec un certain décalage par rapport à l'axe lon- gitudinal Y-Y qui se trouve à une distance prédéterminée, égale par exem- ple à 44 mm., de l'axe Z-Z.du transporteur d'alimentation 35, comme cela apparaît sur les figures 2 et 3. Ce décalage est intentionnel, car il four- nit la dérive nécessaire à un centrage précis suivant l'axe Y-Y, centrage permettant d'aligner avec précision les mandrins de la tête de décharge- ment sur les bouteilles de la caisse à décharger.
Ce centrage de la caisse suivant l'axe Y-Y est effectué par un organe d'alignement 45 actionné en synchronisme avec les opàrations d'alimentation et de déchargement des bouteilles, de manière à pousser la caisse de l'axe d'entrée Z-Z jusqu'à l'axe de déchargementY-Y c'est-à-dire sur la distance supposée de 44 mm.
L'organe d'alignement 45 comprend une barre transversale 43 supportant par l'intermédiaire d'un système de réglage deux tiges 44 munies de tampons 46 destinés à venir en contact avec la caisse. La barre trans- versale 43 est montée à son tour sur une tige horizontale 47 susceptible de coulisser axialement dans le bâti 11. L'extrémité libre de la tige 47 est reliée à l'extrémité supérieure d'un levier 49 articulé en son centre 50 sur une console 51 fixée au bâti 11; ce levier 49 est actionné par la tige de piston 52 d'un cylindre à air 53 monté sur le socle 10. La valve 54 du cylindre 53 est commandée par un solénoïde et actionnée au moment voulu par un contact électrique 55 actionné lui-même par une came 56 de l'arbre principal 18.
Gomme on l'a indiqué, et conformément à la représentation schématique de la figure 3, l'organe d'alignement 45 centre avec précision la caisse sur l'axe Y-Y et s'efface ensuite sous l'action de la came 56 pour être prêt à effectuer l'opération de centrage suivante ; caisse se trouve par conséquent centrée avec précision suivant les deux plans verti- caux X-X et Y-Y dont l'intersection verticale constitue l'axe vertical du déplacement alternatif de la tête de déchargement.
Un dispositif de sécurité, intervenant dans le cas d'un défaut d'alignement d'une caisse entrant dans la machine est prévu pour empêcher la suppression du synchronisme entre l'alimentation et le fonctionnement de la machine. Ce mécanisme de sécurité est désigné par le nombre de réfé- rence 60; on le voit fort bien sur la vue en plan à grande échelle de la figure 4. Il comprend une détente 61 en forme d'L dont la petite branche 62 est normalement alignée avec la barre de guidage 42 et qui est articulée en 63 sur la machine.
Un contact 64 disposé dans le circuit du moteur d'en- traînement 13 est maintenu normalement fermé par un ressort 65 relié à la
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détente 61, mais il s'ouvre pour arrêter le moteur 13 quand la détente 61 bascule autour de"son pivot 63 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre malgré la tension du ressort 65. Ce mécanisme de sécurité 60 n'intervient dans le fonctionnement que dans le cas où une caisse est en retard sur le transporteur d'alimentation 35 et n'atteint pas la barre de calibrage 40 avant le fonctionnement de l'organe d'alignement 45.
Là caisse non alignée n'est donc pas poussée entre les barres 40 et.42, puisqu'elle n'a pas franchi' le bord de la barre 42; il en résulte qu'elle touche la détente 61, et qu'elle l'actionne par conséquent quand la caisse est pous- sée contre celle-ci par l'organe d'alignement 45. Le contact 64 se trouve ainsi actionné et ouvre le circuit du moteur, qui reste ouvert tant que la caisse n'a pas été replacée à la main dans la position convenable, de ma- nière à permettre au ressort 65 de refermer le contact 64 et de rétablir le circuit du moteur 13.
Une caisse peut se trouver en retard quand l'arrivée des caisses suivantes est interrompue et que celles-ci ne poussent pas la caisse précédente sur tout son trajet à la surface de la plaque 30 et jus- qu'à la butée 40; cette butée sert par conséquent de calibre, non seulement pour placer la caisse sur l'axe X-X mais aussi pour empêcher le fonctionne- ment du mécanisme de sécurité 60.
La tête de déchargement est désignée dans son ensemble par le nombre de référence 65; on la voit clairement sur les figures 1, 2 et 3.
Elle peut se déplacer verticalement d'un mouvement alternatif le long de l'axe défini par l'intersection des plans verticaux X-X et Y-Y et sur le- quel est placé le centre de la caisse à décharger reposant sur la plaque 30 comme on l'a expliqué. Dans ce but, le bâti principal 67 de la tête de dé- chargement 65 est monté coulissant sur des tiges verticales 66 fixées au châssis 11 de chaque côté de la machine;
le bâti 67 est également supporté de chaque côté par une paire de chaînes 68, ou encore par des rubans d'a- cier,passant verticalement sur une série de roues dentées ou de poulies-- Ainsi, en supposant qu'on utilise des chaînes, chaque chaîne 68 fixée au bâti 67 passe sur une roue dentée supérieure' 69 pouvant tourillonner dans le bâti 11,vers l'arrière sur urié roue-dentée folle 70, verticalement et vers le bas sur une roue dentée inférie@re 71 comportant un mécanisme de rattrapage de jeu 71' horizontalement et vers l'avant sur une grande roue dentée d'entraînement 72 ensuite horizontalement'et vers l'arrière sur une deuxième roue inférieure 73, vers le haut jusqu'à une roue arrière mé- diane 74,
de nouveau vers l'avant sur une roue avant médiane 75et enfin de nouveau vers le haut jusqu'au bâti 67, comme on le voit en particulier sur les figures 1 et 5. Il faut remarquer que toutes les roues dentées men- tionnées tourillonnent d'une manière appropriée dans le.bâti 11, comme le montre le dessin. Un contrepoids 78 est monté de préférence sur.1-lune des chaînes 68 ou sur les deux chaînes 68 pour-contrebalancer le poids de la tête de déchargement 65.
Les roues d'entraînement 72 des deux chaînes 68 sont montées sur un arbre transversal 76 tourillonnant dans le bâti 11 et portant un pignon 77 entraîné par une grande roue à denture droite 78 montée sur un arbre de renvoi 79. Le pignon d'entraînement 80 de l'arbre 89 est entraîné par une crémaillère verticale 81 montée de manière à pouvoir aller et venir dans des supports 82 du bâti 11; l'extrémité supérieure de'la crémaillère 81 por- te un galet 83 s'engageant dans'la gorge d'une came 84 montée sur l'arbre moteur principal 18.
La gorge de la came 84 a la forme voulue pour-imprimer à la tête 65 un mouvement vertical alternatif synchronisé avec la mise en place de la caisse dans la position de déchargement définie par les axes X-X et Y-Y:,mise en place réalisée par l'action combinée du transporteur d'alimenta.tion 35 et de la plaque de calibrage 40 en ce qui concerne l'axe X-X, et par l'action de l'organe d'alignement 45 en ce qui concerne l'axe Y-Y. La course'de la tête de déchargement est choisie de manière à abaisser les mandrins jusqu'aux goulots, des bouteilles et à suspendre les bouteilles dans leur position haute au-dessus de la table de dégagement comme on l'a expliqué précédemment.
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Comme on le voit en particulier sur les figures 2,5 et 6 un châs- sis secondaire 88 est supporté, par des combinaisons 87 de boulons et d'en- tretoises, sur le châssis principal 67 de la tète de déchargement 65 ; ce châssis secondaire 88 sont montés une série de tubes équidistants 89 qui tra- versent vers le bas le châssis principal 67 et dont l'écartement et le nom- bre correspondent à ceux des rangées de bouteilles se trouvant dans la cais- se à décharger. L'écartement entre les tubes 89 est de préférence réglable de manière à tenir compte des différences d'écartement entre les rangées de bouteilles des différents types de caisse ; cesdifférences d'écartement peu- vent être dues, par exemple à la différence d'épaisseur des cloisons de sépa- ration des bouteilles.
A cet effet, les barres du châssis 67 sont échancrées longitudinalement en 67' et 88' comme on le voit sur les figures 6 et 7 et des arbres horizontaux 85 se vissent dans des prolongements des tubes 89, prolongements passant à travers ces échancrures (figures 7). Les arbres 85 sont reliés par un couple 85' de pignons coniques à un arbre vértical 86 tourillonnant dans le bâti 67, 88, et susceptible de tourner, sous l'action d'une manivelle ou d'une clé, pour régler l'écartement entre les tubes 89 et les rangées correspondantes de mandrins. On comprend que les filetages des arbres 85 sont de sens contraire de part et d'autre du centre et que le pas du filetage augmente vers l'extérieur en s'éloignant du centre.
Sur l'extrémité inférieure de chaque tube 89 est fixé un étrier 98' en forme de gouttière qui porte une rangée correspondante de mandrins 90 dont la con- struction détaillée est représentée clairement sur les figures 6, 9 et 10.
La face inférieure ouverte de chaque étrier transversal 90' re- goit les extrémités supérieures des cloches 91 des mandrins correspondants 90 qui sont munies de rainures opposées dans lesquelles s'engagent d'une manière amovible les pattes rabattues des mordaches- 92 des étriers 90. Com- me on le voit sur les figures 8 et 9, la cloche 91 comporte à son embouchure une bague intérieure 93 en contact avec une paire de mâchoires 94 qui peu- vent coulisser individuellement dans des gorges 95 prévues sur les faces op- posées d'un bâti intérieur 97 susceptible de se déplacer d'un mouvement al- ternatif à l'intérieur de la cloche 91.
Comme on le voit clairement sur la figure 10, les gorges 95 du bâti intérieur 97 reçoivent également deux pe- tits ressorts à boudin 96 qui sont centrés à leurs extrémités supérieures par des axes 99 montés d'une manière télescopique dans des tubes 95 portés par les mâchoires correspondantes 94. Les ressorts 96 poussent donc norma- lement et indépendamment chaque mâchoire 94 vers le bas, de telle sorte que les extrémités supérieures 94', rabattues vers l'extérieur, s'appuient contre les axes de bûtée 100. Normalement, les ressorts 96 ne remplissent aucune fonction, mais se déplacent vers le haut et vers le bas avec le bâ- ti intérieur 97 et les mâchoires 94.
Cependant, la pression exercée vers le haut sur l'extrémité inférieure de chaque mâchoire 94 produit une compres- sion du ressort correspondant 96 et provoque le déplacement de la mâchoire vers le haut, autrement dit son retrait, quand celle-ci rencontre un ob- stacle, par exemple une bouteille qui n'est pas alignée ou qui est retour- née ; il en résulte que le mandrin correspondant 90 n'est pas détérioré et que les autres mandrins peuvent saisir les bouteilles malgré l'obstacle rencontré.
Il faut remarquer que les parties des mâchoires 94 qui traver- sent la bague 93 sont munies de cames 101 qui se trouvent en contact avec la bague 93. Les mâchoires 94 sont en acier à ressort et leur élasticité normale tend à les pousser vers l'extérieur dans les limites permises par la bague 93; quand les mâchoires sont dans leur position la plus basse re- présentée entrait mixte sur la figure 8, elles s'ouvrent donc largement pour recevoir entre elles le goulot de la bouteille B, et, quand le bâti 97 se soulève, l'action de came entre les surfaces 101 des mâchoires oppo- sées 94 et la bague 93 produit le serrage des mâchoires sur le goulot de la bouteille de manière à saisir celle-ci, comme on le voit en trait plein sur la figure 8.
Chacun des bâtis intérieurs 97 des mandrins 90 de chaque rangée,
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sur chacun des étriers 90' qui porte six mandrins dans l'exèmple représentée est monté coulissant sur une tige transversal 102 qui. traverse la fente ver- ticale 102' et qui est reliée à l'extrémité inférieure d'une tige 103; la tige 103 traverse vers le haut le tube correspondant 89, et se fixe à son extrémité supérieure sur la tête 104, comme on le voit en particulier sur les figures 2;, 5, 6 et 8. L'intervalle entre les mandrins 90 est de préfé- rence réglable de manière à tenir compte des variations ¯dans l'écartement des bouteilles; ce réglage peut être réalisé de la même manière et par les mêmes moyens que celui des tubes 89 comme on le voit sur les figures 6 et 7.
Ainsi;, les bâtis 97 des mandrins sont montés sur me tige filetée 103' de telle façon que les trois mandrins se trouvant d'un même côté par rapport au centre se déplacent simultanément vers l'extérieur ou l'intérieur suivant le cas sur les étriers correspondants 90'; le pas du filetage de la tige 103' va en augmentant vers l'extérieur à partir du centre de manière que le réglage de l'écartement des mandrins soit uniforme. Les mordaches 92 servent alors de clavettes.
La tête 104 est supportée par l'extrémité inférieure de la tige de piston 105 d'un cylindre à air 106 qui est porté par le bâti secondaire 88 et qui est muni de canalisations d'air 107 aboutissant de chaque côté du piston dans la chambre à air 106. Les canalisations 107 sont reliées à une valve 108 intercalée entre le cylindre 106 et un réservoir d'air non repré- senté. La valve 108 est de préférence une valve électrique actionnée par un solénoïde ou par un autre moyen et commandée par un contact 109 qui est ac- tionné lui-même par une came 110 montée sur l'arbre moteur principal 18 comme on le voit sur la figure 1.
On comprend que la came 110 fait fonctionner le cylindre à air 106 de manière que son piston soulève la tête 104, les tiges 103 et les bâtis 97 des mandrins dans le but de rétracter les mâchoires 94 vers le haut à l'intérieur des bagues correspondantes 93 et d'actionner ainsi les mandrins 90 qui saisissent et maintiennent les goulots des bouteilles- Quand les bou- teilles ont été tirées en dehors de la caisse jusqu'à la hauteur appropriée, la came 110 provoque l'abaissement du piston à airde la tête 104, des ti- ges 103 et des bâtis 97 des mandrins, et les mâchoires 94 lâchent donc les bouteilles en synchronisme avec les mouvements de la tête 65 de déballage des caisses et des autres mécanismes de la machine.
Ainsi;, la tête 65 est abaissée par la came 64 pour laisser descendre les mandrins ouverts 90 au- dessus de chacune des bouteilles se trouvant dans les caisses alignées sur les axes X-X et Y-Y sous la tête 65 et sur le plateau 30; le cylindre à air 106 est alors actionné par la came 110 pour soulever la tête 104, rétracter les mâchoires 94 à l'intérieur des bagues 93 et les fermer ensuite sur les goulots des bouteilles correspondantes de manière à saisir celles-ci solide- ment.
La came 64 soulève alors la tête 65 et les bouteilles saisies par les mandrins sont donc retirées verticalement en dehors de la caisse et amenées à la position haute représentée sur les figures 5 et 13,
Comme on le voit en particulier sur les figures 1, 11 et 13, la surface supérieure 115 de la table horizontale de la machine comporte une ouverture 116 à travers laquelle passent les bouteilles soulevées par la tête 65 comme on vient de l'expliquero Une barre horizontale 117 est montée sur des consoles 119 du bâti 11, de chaque côté de l'ouverture 116; sur ces barres coulissent les étriers 118 qui portent la table horizontale de déga- gement 120 (figures 1 et 11).
Cette table de dégagement 120 est une plaque métallique susceptible de se dégager vers l'arrière dans un plan horizon- tal et le long des barres 117 jusqu'à une position où elle se trouve au- dessus de l'ouverture 116 et immédiatement sous les bouteilles, qui sont maintenues en position haute parla tête 65 à une distance de l'ordre du cen- timètre au-dessus de la table 120 quand celle-ci est rétractée (figures 5 à 13).
Comme on le voit sur les figures 1, 5 et 13 le bord arrière de la ta- ble de dégagement 120 comporte un rebord 121 dont la hauteur est telle qu'il laisse passer les fonds des bouteilles suspendues, quand la table s'efface sous celles-ci, mais qu'il entre en contact avec les parois latérales de la
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dernière rangée transversale de bouteilles quand celles-ci reposent sur la table 120 ; onexpliquera ci-dessous la raison d'être de cette disposition.
Comme on le voit en particulier sur les figures 1, 11 et 12, les étriers 118 supportant la table de dégagement 120 sont munis à leurs bords inférieurs de crémaillères horizontales 122 engrènant avec des pignons cor- respondants 123 montés sur un arbre horizontal et transversal 124 qui tou- rillonne dans le.bâti 11. Une vis sans fin 125 est montée sur l'arbre 124 et engrène avec une roue à denture hélicoïdale 126 portée par un arbre ver- tical 127 qui tourillonne dans le bâti 11 et qui porte à son extrémité infé- rieure une roue dentée 128 entraînée par une crémaillère 129 recevant son mouvement d'une came 130 montée sur l'arbre moteur principal 18.
Le mécanis- me d'entraînement que l'on vient de décrire et qui comprend des crémaillè- res, des roues dentées et des vis sans fin, fournit la longue course exigée par la tâble de dégagement 120 pour passer d'une première position, sous la charge complète de bouteilles portées par la tête de déchargement 65, jusqu'à la position avancée (figure 1) où la table 120 est disposée au-dessus du transporteur horizontal d'évacuation des bouteilles 135.
Si l'on considère maintenant les figures 1 et 2, on voit que le transporteur d'évacuation des bouteilles 135 comprend une courroie 136 pas- sant sur une poulie arrière 137 qui tourne dans le bâti 11 et sur une pou- lie avant 138 qui tourne dans la console 139 montée sur le bâti 11. La pou- lie avant 138 du transporteur 135 est entraînée continuellement par l'arbre moteur 18 au moyen d'une roue dentée 140 reliée par une chaîne 141 à une roue 142 montée sur l'arbre 143; celui-ci est relié par un couple de pignons coniques 144 à l'arbre 145 de la poulie avant 138.
On remarquera sur les figures 1, 2 et 13, que l'extrémité arrière du transporteur 135 est disposée près.: de l'ouverture 116 au-dessus de laquelle se déplace la table de déga- gement 120 jusqu'à une position se trouvant sous les bouteilles suspendues dans le but de recevoir celles-ci. Ainsi la table de dégagement 120 se dé- place d'un mouvement alternatif entre une position rétractée, sous les bou- teilles suspendues au-dessus de l'ouverture 116, et une position avancée au- dessus du transporteur 135 d'évacuation des bouteilles afin de faire passer les bouteilles sur celui-ci ; cycle 'se répète ainsi indéfiniment.
Pour dégager les bouteilles de la table 120 et les faire passer sur le transporteur 135, il faut évidemment éviter que les bouteilles ne soient entraînées avec la table 120 quand celle-ci se retire sous la tête soulevée 65 pour recevoir une nouvelle charge de bouteilles. Dans ce but, le maintien des bouteilles est assuré par une barre de dégagement 145, (fi- gures 1, 12 et 13) montée sur un arbre horizontal 146 tourillonnant dans des consoles 147 disposées le long de la table de dégagement 120. A l'extrémité libre de l'arbre 146 est montée une manivelle 148 dont l'extrémité libre est reliée par une biellette 149 à un levier 150 articulé en 151 sur le bâ- ti 11 et portant un galet 152 qui 'se trouve au contact d'une came 153 mon- tée sur l'arbre moteur ,principal 18.
Là came 153 a une forme telle qu'elle provoque le soulèvement de la barre 145 de laposition horizontale ou de dé- gagement jusqu'à la position en trait mixte,représentée sur la figure 12 ; il en résulte que la table de dégagement 120 chargée de bouteilles peut se déplacer versl'avant sans être gênée par la barre 1450 Ensuite, la came 153 abaisse la barre 145 jusqu'à la position horizontale représentée, avec l'extrémité libre de cette barre reposant sur la console 184, de telle sor- te que la barre 145 se trouve derrière la dernière rangée de bouteilles de la table de dégagement (figure 13).
Par conséquent, lorsque la table de déga- gement 120 est.rétractée sous l'effet de sa came 130, la barre de dégage- ment 145 empêche les bouteilles de suivre le mouvement de la table et les dégage donc de celle-ci pour les.faire passer sur le transporteur 135, d'où elles sont ensuite déchargées sur la table 1850 La poussée exercée par les bouteilles suivantes peut être utilisée pour faire passer les bouteilles pré- cédentes sur une table 185 et sur un transporteur 186 (figure 5) qui abou- tit à une machine à laver les bouteilles ou à toute autre machine de traite- ment ; les bouteilles peuvent également être manipulées d'une autre manière,
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soit à la main, soit automatiquement.
Bien que-le fonctionnement de la machine conforme à l'invention puisse déjà être facilement compris d'après les explications précédentes, un résumé succint de la suite caractéristique des différentes opérations ef- fectuées pendant le parcours d'une caisse et de son contenu à travers là ma- chine peut cependant aider à comprendre la coopération des différentes par- ties constitutives de la machine; ce résumé qui va suivre se référera en particulier aux-figures 1, 2, 3 et 13.
Avant de faire fonctionner la machine on règle les mandrins 90 de la tête de déchargement, au moyen du mécanisme 80, 85' et 86 représenté sur les figures 6 et 7, afin de faire correspondre l'écartement entre les étriers 90'avec l'écartement entre les rangées correspondantes des bouteilles qui se trouvent dans la caisse à déballer; les mâchoires portées par les étriers 90' sont également réglables par un mécanisme analogue le long des étriers-cor- respondants et entre les rangées correspondantes des bouteilleso Quand on a. aligné les mandrins 90 sur les bouteilles contenues dans la caisse, la ma- chine est prête à fonctionner, les caisses à déballer étant fournies succes- sivement à la machine par le transporteur 35.
Si l'on considère la première caisse C remplie de bouteilles vi- des, on comprend qu'elle pénètre dans la machine suivant le plan vertical Z- Z sur le transporteur 35; elle est déposée sur la plate-forme 30 et pous- sée sur celle-ci par le transporteur et par les caisses suivantes contre la plaque de calibrage 40 qui centre la caisse avec précision dans le plan ver- tical X-X (figure 3). Dès que la caisse est en contact avec la plaque de calibrage 40, la caisse se trouvant encore dans le plan vertical Z-Z, la ca- me 56 actionne le mécanisme d'alignement 45 qui fait sortir la caisse C du plan vertical Z-Z et la place avec précision dans le plan vertical Y-Y.
Le centre géométrique de la caisse se trouve alors sur la droite d'intersee- tion des plans verticaux X-X et Y-Y; cette droite est également l'axe du dé- placement alternatif de la tête de déchargement comme on le voit clairement sur le schéma de la figure 13 où la trace du plan X-X représente l'intersec- tion de ce plan avec le plan vertical Y-Y. Si une caisse n'est pas en con- tact avec la plaque de calibrage 40, c'est-à-dire ne se trouve pas dans le plan X-X avant que l'organe d'alignement 45 ne s'engage à son contact et ne la pousse vers le plan Y-Y, la caisse mal alignée déclenche le mécanisme de sécurité 60 qui coupe le courant d'alimentation du moteur principal 13 jusqu'à ce que le défaut d'alignement soit corrigé.
Quand la caisse C a été centrée sur la plate-forme 30, comme on l'a expliqué., la came 84 fait descendre la tête de déchargement 65 avec ses mandrins ouverts à travers l'ouverture 116 jusqu'à une position basse pour laquelle les extrémités supérieures des goulots des bouteilles B de la cais- se pénètrent dans les mandrins ouverts correspondants 90 comme le montre la partie en trait mixte de la figure 2.
Pendant que les mandrins se trouvent dans cette position par rapport aux bouteilles correspondantes B, la came 110 actionne le cylindre à air 106 pour soulever la tête 104 fixée aux ti- ges verticales 103 portant les tiges transversales 102 (figures 5 et 6);les mâchoires 94 se retirent alors vers le haut à l'intérieur des bagues cor- respondantes 93 et se fermentsur les goulots des bouteilles de manière à. saisir celles-ci comme on le voit en trait plein sur la figure 8.
Si une ou plusieurs bouteilles de la caisse sont mal alignées ou retournées de telle sorte qu'elles empêchent l'entrée des goulots entre les mâchoires 94 quand la tête 65 s'abaisse, les ressorts de sécurité 96 du mandrin permettent à l'une des mâchoires ou aux deux mâchoires de se rétracter quand elles arri- vent au contact de la bouteille mal placée; de cette maniére, le mandrin n'est pas détérioré. Du fait que les mandrins réagissent individuellement quand un obstacle se présente, les autres mandrins ne sont pas gênés et remplissent leur rôle c'est-à-dire saisissent les bouteilles.
Dès que les mandrins 90 ont saisi les bouteilles, la came 84 entre
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de nouveau en action pour soulever la tête 65, et en même temps toute la charge des bouteilles qui se trouve extraite de la cosse est amenée à une position où les fonds des bouteilles suspendues se trouvent à un cm. environ de la surface de la table 120, et par conséquent au-dessus du rebord 121 se trouvant à l'arrière de la table de dégagement 120 (figures 5 et 13). Aus- sitôt que les bouteilles sont dégagées de la caisse C, la barre 28 du trans- porteur 24 d'évacuation des caisses vient au contact de la caisse vide et l'évacue en dehors de la machine en la faisant passer sur l'étagère 31 pour qu'elle soit remplie de nouveau après avoir été nettoyée, et réparée si cela est nécessaire.
Quand la charge de bouteilles suspendues B a été soulevée jusqu'à la position supérieure (figure 13), la came 130 actionne les pignons 125 et les crémaillères 122 afin de déplacer la table de dégagement 120 sous les bou- teilles jusqu'à la position recouvrant l'ouverture 116 (figure 5)0 Quand elle atteint cette position rétractée, la table 120 reçoit de la tête 65 une char- ge complète de bouteilles par l'intermédiaire de la came 110 qui permet au cylindre à air 106 de faire descendre la tête 104, les tiges 1039 les tiges transversales 102 et les mâchoires 94, de manière que celles-ci puissent s'ou- vrir et que les bouteilles libérées tombent d'une hauteur de l'ordre du cen- timètre sur la table de dégagement 120.
La table de dégagement 120 portant sa charge de bouteilles avance alors vers la gauche (figures 13), sous l'action de sa came 130, pendant que le rebord 121 empêche les bouteilles de se dérover au mouvement rapide de la table 120 qui, sous l'action de la came 130, vient reposer sur le transpor- teur d'évacuation des bouteilles 135 dans une positionreprésentée en trait mix- te sur la figure 5. La came 153 laisse alors tomber la barre 145 derrière la dernière rangée de bouteilles sur la table 120 en position avancée (figure 13), de telle façon que, quand la came 130 rétracte de nouveau la table de dégagement 120 jusqu'à une position au-dessus de l'ouverture 116, la barre de dégagement 145 oblige les bouteilles à ne pas suivre la table 120 et à passer sur le transporteur 135 (figure 13).
Après avoir dégagé les bouteilles de la table 120, la came 153 soulève la barre de dégagement 145 jusqu'à la position représentée en trait mixte sur la figure 12;, de telle sorte que la table 120 peut transporter la charge suivante de bouteilles sur le transpor- teur 135 sans être gênée par la barre 1450
Le cycle que l'on vient de décrire se répète alors indéfiniment, c'est-à-dire qu'une nouvelle caisse pleine est déposée sur la plate-forme 30 par le transporteur d'alimentation 35, centrée sur les axes X-X et Y-Y res- pectivement par la plaque de 'calibrage 40 et l'organe d'alignement 45, et enfin déchargée par la tête de déchargement 65 qui s'élève avec sa charge de bouteilles à travers l'ouverture 116, jusqu'à sa position supérieure.
La barre 28 du transporteur d'évacuation des caisses déplace la caisse vide en dehors de la machine et la fait passer sur la table d'évacuation 31, tandis que la table de dégagement 120 vient se placer sous les bouteilles suspen- dues que la tête 65 laisse descendre sur la table 120 pour que celle-ci les transfère vers la gauche (figure 13) jusqu'à une position au-dessus du trans- porteur d'évacuation des bouteilles. A ce moment, la barre de dégagement 145 descend derrière la dernière rangée de bouteilles sur la table 120, de telle sorte que., quand celle-ci se rétracte vers la droite (figure 13), la barre 145 dégage les bouteilles de la table 120 et les fait passer sur le trans- porteur 135 qui les évacue jusqu'à un transporteur 186 ou organe analogue.
Ensuite, la barre de dégagement 145 se soulève et le cycle se répète pour la caisse suivante.
On a représenté et décrit ici un mode de réalisation préféré de l'invention., mais il est bien entendu que ce mode de réalisation ne présente aucun caractère limitatif et qu'il est susceptible de subir des modifica- tions sans sortir pour cela du domaine de l'invention.