CH636815A5

CH636815A5 - Dispositif pour guider et freiner la chute d'objets a emballer.

Info

Publication number: CH636815A5
Application number: CH805479A
Authority: CH
Inventors: Thomas Signor Hartness
Original assignee: Thomas Signor Hartness
Priority date: 1978-09-07
Filing date: 1979-09-06
Publication date: 1983-06-30
Also published as: IT7950188A0; JPS5548018A; GB2032379B; IT1120207B; DE2935950A1; US4215521A; FR2435394A1; GB2032379A; MX149832A; CA1112219A

Description

Le but de l'invention est de guider et freiner la chute d'objets à emballer, tels que des bouteilles ou autres objets, afin de remédier aux inconvénients décrits.

Le dispositif selon l'invention est défini par la revendication 1.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple et sur lesquels:

la fig. 1 représente, de profil et partiellement en coupe, un ensemble réticulé qui comporte un dispositif de guidage et de freinage de la chute des objets mis en caisse;

la fig. 2 représente, en perspective et à plus grande échelle, un mécanisme à cames;

la fig. 3 analogue à la fig. 1 montre comment le mécanisme à cames force les doigts de guidage à se déplacer vers l'axe des conduits, afin d'arrêter temporairement la chute des objets ou bouteilles à mettre en caisse;

la fig. 4 est une coupe selon la ligne 4-4 de la fig. 3;

la fig. 5'représente schématiquement un circuit pneumatique; la fig. 6 représente schématiquement un circuit électrique de commande;

la fig. 7 montre, en perspective et à plus grande échelle, la manière dont les doigts sont suspendus, et la fig. 8 représente en plan l'ensemble réticulé constitué par les doigts précités.

Sur la fig. 1, la référence 10 désigne une partie de l'ensemble réticulé qu'il est possible d'utiliser pour remplir une caisse (ou les cartons qu'elle contient) d'objets tels que des bouteilles. Le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique N° 3788034 décrit une telle machine à mettre les bouteilles en caisse. Des bouteilles 12 sont posées en rangs sur cet ensemble 10 qu'elles traversent ensuite pour tomber dans une caisse 14 ou dans des cartons qu'elle contient. Le nombre des rangées de bouteilles est normalement de quatre.

Des plaques 16 séparent les bouteilles les unes des autres au moment où elles sont posées sur un support 18 à déclic, support constitué de barres 20 latéralement espacées que supportent, entre eux, des flasques espacés 22 reliés l'un à l'autre par des parois extrêmes 24, de manière à former un cadre sensiblement carré. Un vérin pneumatique 26 est destiné à faire passer le support 18 de sa position de la fig. 1, dans laquelle les barres 20 supportent les bouteilles, à celle de la fig. 3, dans laquelle elles libèrent les bouteilles en leur permettant de tomber.

Des écrous 30' assujettissent l'extrémité libre de la tige 28 du piston du vérin 26 à un rebord vertical d'une des parois extrêmes 24 du support 18 qui peut, bien entendu, avoir toute autre structure convenable pour son utilisation dans une machine d'encaissage d'objets.

Sous le support 18 précité s'articulent les extrémités supérieures d'un réseau de doigts 30 qui, orientés de haut en bas, sont destinés à guider les bouteilles au cours de leur chute dans la caisse 14. Ces doigts, qui peuvent être convenablement rigides comme ceux que décrivent les brevets précités des Etats-Unis d'Amérique Nos 3911647 et 3788034, sont assujettis à des barres 32 latéralement espacées au moyen de bagues de blocage 34, comme le montre et le décrit en détail le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique N° 3911647.

Comme le montrent les fig. 4 et 8, les régions cornières de chacun des conduits par lesquels les bouteilles tombent contiennent chacune un doigt 30 qui guide la bouteille 12 considérée pour l'amener dans la caisse 14. Près de leurs extrémités, les barres 32 sont percées de trous par lesquels passent des tiges filetées 33. Sur ces tiges sont vissés des écrous 35 qui enserrent les faces opposées des barres 32, afin de les maintenir en place. Des éléments 37 et 39 du bâti de la machine d'encaissage supportent les tiges filetées 33 précitées.

Normalement, et comme le montre le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique N° 3788034, un élévateur amène la caisse 14 dans une position telle que les doigts 30 pénètrent dans ses compartiments internes pendant qu'y passent les objets ou bouteilles 12. Comme le montrent les fig. 1 et 3, la distance qui sépare l'un de l'autre le support 18 et la caisse 14 est assez grande pour que les bouteilles viennent percuter assez durement le fond de la caisse si elles traversent sans freinage l'ensemble 10. Afin de les ralentir ou d'interrompre leur chute pendant leur traversée de l'ensemble 10, un appareil 36 à cames peut prendre deux positions, la première (représentée sur les fig. 3 et 4) dans laquelle il fait pivoter les doigts 30 vers les

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axes des conduits qui les contiennent, de façon à arrêter les bouteilles ou les objets au cours de leur chute dans ces conduits, la seconde (représentée sur les fig. 1 et 2) dans laquelle il permet aux bouteilles 12 de repousser les doigts 30 dans les régions cornières des conduits en tombant dans la caisse.

En d'autres termes, le fonctionnement de l'appareil 36 a, pour effet, d'abord d'arrêter les bouteilles 12 dans leur position de la fig. 3, puis de les libérer en leur permettant de tomber dans la caisse (seconde position de l'appareil 36, voir fig. 1 et 2). La hauteur de leur chute est ainsi diminuée, ce qui, d'une part, la rend moins bruyante et, d'autre part, réduit les risques de bris des bouteilles.

L'appareil 36 est constitué de longs bras espacés 38 que supportent, entre eux, deux flasques 40 du châssis de la machine au moyen de tourillons 41 qui, prolongeant les extrémités de ces bras 38, passent dans des trous percés dans ces flasques 40. Les bras 38 supportent des cames 42 destinées chacune à entrer en contact avec l'arête 44 formée par l'intersection des faces postérieures de chaque doigt 30. Chaque came 42 forme une pointe à partir de laquelle divergent deux surfaces 42a qui se raccordent à des surfaces orthogonales 42b. Ces dernières forment des coins destinés à loger les arêtes précitées 44 des doigts avec lesquelles les cames 42 entrent en contact en tournant. A l'une des extrémités de chacun des bras 38 est relié un levier 46 dont l'extrémité opposée s'articule en 48 avec une barre 51 qui, orientée latéralement, relie ainsi les uns aux autres tous ces leviers 46.

L'une des extrémités de la barre 51 s'articule au moyen d'un axe 52 à l'extrémité de la tige 50 du piston d'un vérin pneumatique 54. Cette tige peut donc prendre une position rentrée que montre la fig. 3 et une position sortie que montre la fig. 1.

Le cylindre du vérin 54 comporte deux orifices extrêmes 56 et 58 par lesquels il est alimenté soit d'un côté, soit de l'autre en air sous pression. Comme le montre la fig. 1, le vérin 54 est assujetti, par son extrémité culasse, à un élément structural de la machine au moyen d'un boulon 60. Lorsque son cylindre est alimenté en air comprimé par son orifice 56, son piston se déplace de manière à faire prendre, à la tige 50, la position sortie représentée sur la fig. 1, position dans laquelle les leviers 46 font pivoter les bras 38, de façon à faire pointer à peu près verticalement les cames 42. Les bouteilles 12 peuvent alors repousser les doigts 30 dans les régions cornières des conduits et tomber dans ces derniers. En revanche, lorsque le vérin est alimenté en air comprimé par son autre orifice 58, la tige 50 de son piston prend la position représentée sur la fig. 3 en faisant pivoter dextrorsum les bras 38 dont les cames 42 entrent alors en contact avec les arêtes 44 des doigts 30. Ces doigts sont ainsi déplacés vers l'axe des conduits par lesquels tombent les bouteilles, et leurs surfaces intérieures incurvées et concaves 44a sont serrées

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contre ces bouteiles qu'elles arrêtent en les empêchant de tomber dans la caisse.

La fig. 2, qui représente uniquement l'appareil 36 à cames, met bien en évidence les positions de ses cames 42. Les fig. 5 et 6 représentent, schématiquement et respectivement, un circuit pneumatique et un circuit électrique destinés à régler le fonctionnement de l'appareil 36. Ce sont les mêmes conduites qui alimentent en air comprimé le vérin 54 et un autre vérin pneumatique 62 destiné à faire monter et descendre une plate-forme 64 sur laquelle est posée la caisse 14 à remplir des objets considérés, en l'occurrence de bouteilles. Entre ces conduites et la source 66 d'air comprimé sont intercalées des électrovalves SI et S2 dont l'une est toujours alimentée en courant électrique dès que la machine d'encaissage l'est aussi. Sur la fig. 6, on voit que l'électrovalve SI et une minuterie ou temporisateur 70 sont reliées en série à une source 68 de courant alternatif par l'intermédiaire d'un interrupteur 72 à deux positions. Lorsque cet interrupteur 72 est dans la position représentée sur la fig. 6, l'électrovalve SI est alimentée par l'intermédiaire de la minuterie 70, tandis que, lorsqu'il est dans son autre position, c'est l'électrovalve S2 qui est alimentée. Comme le montre la fig. 3, cet interrupteur 72 est monté tout près du support 18 sur le bâti de la machine d'encaissage, et c'est ce support qui, en se déplaçant, lui fait prendre l'une ou l'autre de ses deux positions. Lorsque le vérin 26 déplace vers la droite le support 18, afin de faire tomber les bouteilles (voir fig. 3), l'interrupteur 72 se trouve dans sa position de la fig. 6.

Au début de la chute des bouteilles, les doigts 30 se trouvent dans la position de fermeture représentée sur les fig. 3 et 4 et ils arrêtent donc les bouteilles au passage. Très peu de temps après (cela dépendant de la vitesse de fonctionnement de la machine), la minuterie ou le temporisateur 70 provoque l'ouverture de l'électrovalve SI, ce qui a, pour eflet, d'alimenter le vérin 62 en air comprimé par son orifice 70 en faisant rentrer son piston et, par conséquent, descendre la plate-forme 64. Simultanément, de l'air provenant de la source 66 alimente l'orifice 56 du vérin 54, ce qui fait sortir de ce dernier la tige 50 de son piston et, par conséquent, pivoter sinistrorsum les bras 38 qui font prendre aux cames 42 qu'ils supportent une position sensiblement verticale. Les doigts 30 pivotent alors vers l'extérieur pour reprendre leur position primitive dans les régions cornières des conduits, en permettant aux bouteilles 12 de reprendre leur chute et d'arriver dans la caisse 14 à peu près au moment où la plateforme 64 qui supporte cette caisse commence à descendre.

Dans la description précédente, la plate-forme 64 fait monter une caisse 14 vide vers un ensemble réticulé 10 qui est immobile. Il est cependant aussi possible d'utiliser les bras 38 et leurs cames 42 sur une machine d'encaissage dans laquelle la caisse 14 reste immobile, tandis que l'ensemble réticulé 10 et les doigts 30 descendent vers cette caisse vide. Dans ce cas, l'appareil 36 à cames descend en même temps que l'ensemble réticulé 10.

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3 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Dispositif pour guider et freiner la chute d'objets à emballer, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs éléments oblongs (32) qui sont espacés pour permettre aux objets (12) de passer entre eux, des doigts de guidage rigides (30), disposés le long des éléments oblongs (32) et délimitant, par leurs parties extérieures, des conduits à section carrée, chaque doigt (30) s'articulant par son extrémité supérieure à l'entrée et près de chacun des quatre coins d'un desdits conduits avec une possibilité de pivoter autour de son extrémité supérieure et ayant une partie arrière orthogonale et une extrémité inférieure descendant en dessous des éléments oblongs (32), et un appareil à cames (36, 38, 42) qui est disposé à proximité des doigts (30) et actionné par un mécanisme (46, 51, 50, 54), et qui fait entrer des cames (42) en contact avec les doigts (30) pour faire pivoter les doigts (30) vers le centre de chaque conduit correspondant ou qui écarte les cames (42) des doigts (30) pour faire pivoter les doigts (30) vers les coins de chaque conduit correspondant.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'appareil à cames (36) comprend des bras (38) qui sont disposés à proximité d'un groupe correspondant de doigts (30) et qui comportent les cames (42) ayant des surfaces orthogonales (42b) orientées vers les parties correspondantes (44) des doigts (30), ces cames (42) étant formées le long de chaque bras (38).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'appareil à cames (36) est actionné au moyen d'une barre (51) reliée à un dispositif de transmission (50, 54) et à l'appareil à cames (36).
4. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que les bras (38) sont agencés de façon à pouvoir pivoter d'une position en retrait à une position dans laquelle les cames (42) poussent les doigts (30) vers le centre des conduits par mise en contact des surfaces orthogonales (42b).
5. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les cames (42) des bras (38) sont voisines de la partie extérieure des doigts (30), qui est la plus éloignée du centre des conduits, et poussent l'extrémité inférieure des doigts (30) vers le centre des conduits en entrant en contact avec les doigts (30).
6. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de transmission est un vérin motorisé (54, 50) dont le cylindre du piston comporte deux orifices (56, 58), et en ce qu'un distributeur fait communiquer l'un ou l'autre des orifices avec une source de fluide sous pression.

Dans des machines d'encaissage, il est connu d'utiliser, au-dessous d'un ensemble réticulé faisant partie de la machine, des doigts destinés à guider vers chacun des compartiments internes d'une caisse les objets à emballer, par exemple des bouteilles. Les brevets des Etats-Unis d'Amérique Nos 3788034 et 3911647 décrivent des doigts rigides qui passent de haut en bas, sous un ensemble de barres à déclic, dans les régions cornières de conduits par lesquels tombent les objets à mettre en caisse. Au cours de leur chute, ces objets entrent en contact avec ces doigts qui les guident, de manière à les faire entrer dans la caisse. Dans un des cas qui font l'objet de ces brevets, un élévateur supporte cette caisse qu'il fait monter en position de remplissage juste au-dessous de l'ensemble réticulé. Même lorsque cette caisse est en position haute, les bouteilles qui tombent en traversant cet ensemble et le long de ces doigts viennent la heurter avec une force assez grande pour les briser assez souvent. De plus, la chute des bouteilles, qui passent de l'ensemble réticulé dans la caisse, est assez bruyante.