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MACHINE DE HAVAGE ET DE CHARGEMENT POUR L'EXTRACTION DU CHARBON.
La présente invention se rapporte à une machine à la fois haveu- se et chargeuse se déplaçant dans le champ de havage lui-même et munie de chaînes de havage sans fin servant d'outils de havage et de chargement et - disposées en avant du corps de la haveuse, l'une au moins de ces chaînes tour- nant dans un bras triangulaire en porte-à-faux formant le prolongement de la machine.Les chaînes de havage sans fin détachent le charbon de la veine sur toute la hauteur de la. haveuse et l'acheminent sur le transporteur qui est disposé latéralement à la machine à l'extérieur du front de taille.
Pour détacher le charbon;qui se trouve dans la zone de travail de la machine, il n'est pas absolument nécessaire de pratiquer dans ce char- bon un grand nombre d'entailles de havage proprement dites. Au contraire, lorsqu'on effectue une entaille supérieure et une entaille inférieure, le charbon compris entre ces entailles est assez nettement détaché pour être réduit en morceaux et évacué d'une façon relativement aisée.
Suivant l'invention, seules une ou deux chaînes de havage (par exemple la chaîne supérieure et la chaîne inférieure) ont la forme de chaî- nes haveuses proprement dites, tandis que la chaîne médiane est au contrai- re étudiée de manière telle qu'elle ne présente comparativement aux autres qu'un effet d'entaille réduit mais, de préférence, un effet de déblayage ou d'évacuation.
Afin d'obtenir ce mode d'action différencié des chaînes haveu- ses extrêmes et des chaînes de déblayage médianes, on peut munir par exem- ple les chaînes de déblayage d'un nombre de couteaux plus réduit par mètre de chaîne, mais on peut également les munir de couteaux d'un autre type à savoir de couteaux de déblayage proprement dits au lieu de couteaux de ha- vageo En outre,, que la disposition des couteaux,sur les chaînes de déblaya- ge soit identique ou différente, la vitesse de rotation de ces chaînes de déblayage peut être plus faible. Enfin les chaînes de déblayage peuvent a- voir un front d'attaque en retrait par rapport aux chaînes haveuses.
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Lorsque des arbres verticaux disposés aux sommets dirigés vers l'avant du bras triangulaire relient les roues de renvoi des chaînes de ha- vage et portent également les pignons de renvoi et d'entraînement des chai- nes de déblayage, ces derniers pignons peuvent alors avoir un diamètre infé- rieur à celui des pignons de renvoi des chaînes haveuses. On obtient égale- ment de cette manière une vitesse de rotation plus faible des chaînes de dé- blayage.
Les chaînes haveuses se déplaçant en rotation dans un bras trian- gulaire sont conjuguées à un arbre d'entraînement commun à toutes les roues à chaînes disposées dans l'angle postérieur de ce triangle, à l'intérieur de la tête de havage de la machine. Dans les angles de ce bras traingulaire si- tués à l'extérieur de la tête de havage se trouvent des arbres de roues à chaî- nes verticaux sur lesquels sont montés, non seulement les pignons de renvoi des chaînes haveuses, mais également les roues d'entraînement des chaînes de déblayage, dont le déplacement est réduit à un brin animé d'un mouvement alter- natif
Grâce à l'effet de déblayage accru aux dépens de l'effet de tail- le proprement dit des chaînes évacuatrices, on obtient cet avantage que le charbon évacué hors de la partie médiane se présente sous la forme de gros morceaux,
est mélangé à moins de menus de havage, et provoque lors du charge- ment une moindre formation de poussière,
Ce détachement de la veine sur toute la hauteur en une seule opé- ration n'est toutefois pas possible pour toutes les conditions dans lesquelles se présente cette veine. Des difficultés peuvent, en effet, se présenter lors- qu'il s'agit de charbon particulièrement dur,mais surtout si le charbon est brûlé sur les couches voisines du sol ou du toit. Des recherches ont montré que, dans ce cas, la haveuse ne peut travailler de façon satisfaisante que si le charbon est ébranlé au préalable par une ou plusieurs fentes de havage qui sectionnent les parties fissurées ou couches comprimées éventuelles.
Suivant d'autres particularités de l'invention, la machine de ha- vage et de chargement est dans certains cas, étudiée de manière telle qu'il soit prévu au moins un bras de havage (de préférence de forme triangulaire) dont le brin de coupe fasse saillie d'environ 1/2 mm. par rapport aux autres outils de havage et de déblayageo Le brin tout entier ou une partie de celui-ci peut faire saillie sur cette distance
La chaîne haveuse comportant un brin en saillie peut être l'une de celles accouplées positivement, mais elle peut avoir également une position particulière et être entraînée indépendamment des autres chaînes haveuses et de déblayage.
La chaîne haveuse présentant un brin en saillie peut se dépla- cer dans un plan horizontal, mais le brin en saillie peut également être for- mé par un bras de havage travaillant dans un plan vertical le long du nouveau front de taille, sensiblement sur toute la hauteur de la veine.
Dans le cas d'un accouplement positif, il suffit que la roue por- tant la ou des chaînes haveuses munies d'un brin en saillie se trouvant sur l'ancien front de taille soit montée sur le même arbre que les roues des au- tres chaînes de havage ou de déblayage, tandis que l'autre pignon de renvoi de la chaîne en saillie est déplacé vers l'avant dans le sens d'avancement de la machine. On peut monter sur ce pignon de renvoi en saillie de la chaî- ne haveuse une barre de havage verticale munie, le cas échéant, d'un champig- non de havage. Dans le cas où cet accouplement positif manque, le brin en saillie peut être formé par une chaîne haveuse horizontale travaillant sur le sol.
Suivant cet agencement, les autres chaînes de havage et de déblayage for- ment, de préférence, avec le nouveau front de taille un angle aigu qui est plus petit que l'angle aigu formé par le brin en saillie du bras de havage triangulaire horizontal avec le nouveau front de taille.
Si le bras de havage à chaîne en saillie travaille dans un plan vertical sur le nouveau front de taille, les autres chaînes de havage et de déblayage pénètrent alors, suivant d'autres particularités de l'invention, et à l'exception de celle travaillant sur le sol, dans la fente de havage verticale du bras de havage en saillieo
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Bien que, lors du déplacement de la machine au cours du havage, un transporteur transversal servant pour la manutention de la plus grande par- tie du charbon et amenant le charbon détaché dans le transporteur principal ne soit pas nécessaire, il convient cependant étant donné que les chaînes haveu- ses et de déblayage assurent elles-mêmes ce travail, de prévoir, pour les menus de havage tombant sur le sol, un dispositif de déblayage particulier qui suive directement les outils de havage,
car sans ce dispositif ces menus de havage s'entassent devant le corps de la machine pour être pris ensuite par les chaî- nes de havage inférieures au cours de leur mouvement, et peuvent être entraînés de nouveau dans la fente de havageo
Suivant d'autres particularités encore de l'invention, un disposi- tif, de déblayage des menus de havage de ce type est disposé de manière telle qu'il permette d'une part une liaison positive avec le reste de la machine et qu'il soit tourillonné d'autre part d'une façon telle que sa position soit sen- siblement indépendante d'un pivotement vers le haut ou vers le bas des outils de havage, que l'on provoque pour tenir compte des irrégularités ou ondulations de la veine de charbon ou de minerai sur le sole
A cet effet,
le dispositif de déblayage des menus de havage est monté sur la face inférieure de la tête de havage. Si les chaînes haveuses ne sont entraînées que par un bras triangulaire disposé au-dessus de la tête de havage et relié positivement à cette dernière, la commande du dispositif de déblayage des menus de havage se trouve alors judicieusement sur le même ar- bre d'entraînement, mais alors sur la face inférieure de la tête de havage.
Dans ce cas, les autres chaînes de havage sont alors judicieusement disposées symétriquement par rapport au bras triangulaire, vers le haut et vers le base
Suivant d'autres particularités encore de l'invention, il est pré- vu au voisinage immédiat du dispositif de déblayage des menus de havage un axe horizontal transversal au sens de déplacement de la machine et autour du- quel on peut faire pivoter le corps de la machine sur son châssis de glisse- ment, et l'extrémité du corps de la haveuse correspondant au treuil prend ap- pui par une broche réglable sur le châssis de glissement. Avec un agencement de ce type, le travail du dispositif de déblayage des menus de havage n'est pas gêné lorsqu'on fait pivoter vers le haut ou vers le bas les outils d'aba- tage, afin de leur faire suivre les ondulations de la veine.
On peut également monter de façon pivotante autour du même axe horizontal, indépendamment du corps de la machine, une rampe en tôle disposée entre les chaînes haveuses et le dispositif évacuateur de menus de havage, d'une part, et le transporteur de taille, d'autre part, et qui sert à amener dans le transporteur le charbon détaché et déblayé latéralemento
Suivant un mode de réalisation particulièrement judicieux, la ram- pe en tôle constitue la face supérieure d'un caisson ayant dans un plan per- pendiculaire à la direction de déplacement une section en forme de triangle rectangle dont l'un des ôtés de l'angle droit repose sur le sol, tandis que l'autre côté est appliqué contre le transporteur, et que l'hypothénuse forme la rampe en tôle,
qui peut être légèrement concave et à laquelle se raccorde une cornière en fer rapportée sur la paroi du caisson et venant s'adapter au- dessus du bord du transporteuro
Une autre particularité de l'invention concerne l'agencement par- ticulier de l'infrastructure de la haveuseoLe montage habituel de la haveuse sur des patins de glissement présente de notables inconvénients. Etant donné que, dans le cas d'un sol ondulé, les patins prennent constamment appui sur les points les plus élevés des ondulations, les outils de havage sont guidés dans les creux ménagés entre les ondulations à une distance plus ou moins grande du sol, suivant la hauteur de ces ondulations, de sorte que du charbon demeure dans ces creux entre les ondulations.
On supprime partiellement cet inconvénient en montant la haveuse sur le chariot de manière telle qu'elle soit réglable en hauteur, mais une grande habitude et une grande attention sont nécessaire de la part de l'ouvrier conduisant la machine.
L'un des buts de l'invention est de guider la haveuse de manière telle que les outils de havage soient déplacés au voisinage immédiat du sol,
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même dans les creux ménagés entre les ondulations.
L'invention réside notamment dans le fait que la haveuse repose sur trois points d'appui dont l'un se trouve à l'extérieur du'front de tail- le, à la hauteur des outils de havage. De cette manière, le point d'appui se trouvant à la hauteur des outils de havage guide la partie antérieure de la machine et les outils haveurs au voisinage immédiat du sol, même dans les , creux ménagés entre les ondulations, car le mode d'appui punctiforme de la partie antérieure de la machine suit automatiquement chaque variation en hau- teur de la surface du sol.
Le Doint d'appui/de la partie antérieure se trouve à l'extérieur du front de taille, dans le champ déjà exploité, puisque celui-ci a été débarrassé au préalable à la main, lorsque cela est nécessaire, des restes de charbons pouvant gêner le travail, et reproduit ainsi le profil véritable du sol. Les deux points d'appui prévus à l'extrémité postérieure de la ma- chine sont avantageusement disposés de manière telle que la droite qui les réunit soit parallèle à la direction de travail des outils de havage.
De cette manière, lors du soulèvement ou de l'abaissement de la partie antérieure de la machine par suite d'un profil ascendant ou descendant du sol, cette partie antérieure pivote autour de la droite reliant les points d'appui postérieurs, et l'arête de coupe antérieure des outils de havage se déplace, lors du pivo- tement, parallèlement à l'axe de pivotement. On obtient de cette manière le guidage rapproché, parallèlement au sol, de l'arête de coupe inférieure des outils de havage.
Afin de pouvoir déplacer aisément la machine, les points d'appui ont la forme de courts pieds de glissement constitués par des patins. Les pieds de glissement sont réglables en hauteur sur le bâti de la machine. Par réglage du pied de glissement postérieur disposé du côté de remblayage, on peut faire pivoter la machine autour de la ligne reliant les deux autres points d'appui, afin de pouvoir régler la position de l'arête de coupe in- férieure des outils de havage parallèlement au sol et de contrecarrer un dé- placement latéral de l'arête pendant le travail.
Afin que la machine puisse pivoter autour de son axe longitudi- nal ou transversal sans être gênée par le lit de menus de havage qui se trou- ve constamment sous elle, les pieds de glissement sont plus hauts à l'arriè- re qu'à l'avant, de sorte que la face inférieure de la machine n'est pas, dans la position normale, parallèle au sol, mais forme avec lui un certain angle.
Il est déjà connu de donner à l'extrémité postérieure des haveu- ses la forme d'un dispositif de déblayage, afin de dégager complètement le terrain lors de la descente de la machine. Dans le cas de sols fortement on- dulés, "et dans l'hypothèse de machines reposant sur trois pieds de glissement comme le prévoit l'invention, l'extrémité en forme de dispositif de déblayage s'écarterait trop du sol lorsque la machine passe sur une ondulation. Pour cette raison, on donne au dispositif de déblayage la forme d'un dispositif séparé qui est relié à la machine par des charnières.
Il est particulièrement avantageux de guider l'axe des charnières auquel est raccordé le dispositif de déblayage dans des fentes sensiblement verticales, afin que ce dispositif de déblayage prenne appui sur le sol quel- le que soit la position en hauteur de l'extrémité postérieure de la machine.
Lorsque la haveuse est munie aux deux extrémités d'une tête de havage portant des outils haveurs, elle doit avoir un agencement spécial pour que, suivant l'invention, son mode d'appui soit tel que les outils de havage soient guidés constamment au voisinage immédiat du sol, même si celui-ci pré- sente des ondulations.
Suivant l'invention, les têtes de havage sont légèrement incurvées, et sur chaque tête de havage est rapporté à l'extérieur du front de taille un bras de support muni de pieds et disposé à la hauteur des outils de havage.
Les deux autres points d'appui en forme de pieds de glissement sont montés à coulissement d'une extrémité à l'autre sous le corps de la machine. Ces deux pieds de glissement coulissent, par suite de la traction exercée par le câ-
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ble sur le corps de la machine jusqu'à l'extrémité de ce corps opposée à la direction de déplacement, de sorte que son centre de gravité est aussi loin que possible du système d'appui postérieur formé par les deux pieds de glissement coulissants.
Vers l'avant, la machine est supportée par le pied d'appui rapporté sur le bras de support sensiblement à la hauteur des outils de havage, et qui assure le guidage de l'arête de coupe inférieure des ou- tils au voisinage immédiat du sole Grâce au montage coulissant des pieds de glissement sous le corps de la machine on obtient pour le centre de gravité une position telle que le pied de support ou d'appui antérieur repose con- stamment sur le sol, tandis que la tête de havage postérieure non reliée au dispositif d'entraînement et le pied de support associé sont écartés du sol, de sorte que les outils de havage ne traînent pas sur le sol.
Une machine de ce type travaille aussi bien lors d'un déplacement vers le haut que lors d'un déplacement vers le bas de la galerie, et permet par suite une utilisation notablement meilleure.
L'avance de la machine est assurée avantageusement par un câble agissant alternativement vers le haut ou vers le bas de la galerie, et il est prévu sur le côté de remblayage de la machine un dispositif de serrage destiné à être accouplé à ce câble.
Il est important d'assurer le libre passage de la machinee et d'éviter tout choc des outils de havage postérieurs débrayés contre le toit.
A cet effet, il est prévu sur le corps de la machine des couteaux de coupe verticaux dirigés dans les deux directions de transport et raccordés à des tôles de déblayage. Ces dispositifs assurent un écartement suffisant entre le toit et la machine, en ce sens que le charbon du toit est détaché par les couteaux et l'arête supérieure des tôles de déblayage, avantageusement réglables en hauteur, et est ensuite écarté par les tôles de déblayage vers le côté de remblayage de la machine.
La conformation du pied de support antérieur par lequel la par- tie antérieure de la machine prend appui sur le sol à l'extérieur du front de taille, à la hauteur des outils de havage est particulièrement impor tante. Si ce pied de support a la forme d'un patin, il peut alors advenir qu'il glisse au-dessus d'obstacles tels que des menus de havage ou des mor- ceaux de charbon plus gros, de sorte que la partie antérieure de la machi- ne est soulevée à l'écart du sol et que les outils de havage viennent atta- quer trop haut le front de tailleo Si le pied de support vient trop près du front de taille lors d'un déplacement latéral de la haveuse, il peut même arriver qu'il soit dévié ou demeure accroché,
et qu'ainsi le câble assurant l'avance de la machine soit soumis à des contraintes trop fortes.
On remédie à ces inconvénients suivant l'invention par le fait qu'une seule partie du pied, à savoir celle qui est dirigée vers le remblai, repose sur le sol, tandis que la partie du pied dirigée vers le front de taille ne vient en contact avec le sol que par une arête inclinée par rap- port au front de taille, mais ménage autrement un espace libre entre le sol et la face inférieure de ce pied.
Avec cet agencement, et suivant une particularité avantageuse, le pied de support repousse latéralement les morceaux de charbon qui se trou- vent sur son trajet de déplacement et n'est pas entraîné au-dessus de ceux-ci.
Si sa voie de déplacement entre le front de taille et un transporteur disposé dans le champ d'exploitation se rétrécit, l'arête se taille un chemin en en- levant du charbon du côté du front de taille à la manière d'un picot. La par- tie du pied en forme de surface d'appui empêche que l'arête ne pénètre de plus en plus dans le sol.
Les surfaces antérieures du pied de support sont avantageusement inclinées vers l'arrière et vers le haut, ce qui facilite le dégagement laté- ral des morceaux de charbon se trouvant sur le trajet de ce pied de support.
Pour empêcher que le pied de support, pour autant qu'il soit dé- placé vers le remblai, ne reste accroché par exemple aux points de contact ou de butée du transporteur., l'angle antérieur du pied dirigé vers ce remblai
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est arrondi ou taillé en biseauo
La surface d'appui par laquelle le pied glisse sur le sol est incurvée vers le haut et vers l'avant en forme de patin, afin de faciliter le glissement de ce pied de support sur le sol.
Il est prévu avantageusement sur la face antérieure du pied un couteau portant une arête, et qui peut être remplacé aisément lorsque cette arête est émoussée.
La description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés qui sont donnés à titre non limitatif, permettra de mieux comprendre l'inven- tion.
La figure 1 est une vue en élévation d'une haveuse munie de chai- nes de havage et de déblayage.
La figure 2 est une vue en plan correspondante.
La figure 3 est une vue en élévation d'une variante.
La figure 4 est une vue en plan correspondante.
La figure 5 est une vue en coupe à travers un front de taille qui a été soumis au havage à l'aide d'une machine suivant les figures 3 et 4.
La figure 6 est une vue en plan d'une machine dans laquelle au moins l'un des bras de havage fait saillie d'un'demi mètre par son brin de coupe, totalement ou partiellement, par rapport aux autres outils de havage et de déblayage.
La figure 7 est une vue en élévation de la tête de la machine.
La figure 8 est une vue de profil d'une variante présentant toutefois les mêmes caractéristiques que la machine que montre la figure 6.
La figure 9 est une vue en plan correspondante.
La figure 10 représente de profil une troisième variante de ma- chine du même type.
La figure 11 est une vue en plan correspondante.
La figure 12 est une vue de profil d'une machine comportant un dispositif de déblayage des menus de havage monté sur la face inférieure de la tête de havage et une rampe en tôle en forme de caisson.
La figure 13 est une vue en plan correspondante.
La figure 14 est une vue de profil d'une variante de machine de ce type.
La figure 15 est une vue en plan correspondant à la figure 14.
La figure 16 est une vue en coupe par un plan perpendiculaire au sens de déplacement de la machine ou une vue en avant de la tête de la ma- chine.
La figure 17 est une vue en plan d'une haveuse supportée en trois points.
La figure 18 est une vue de profil de cette haveuse.
La figure 19 est une vue en plan d'une haveuse comportant des pieds de glissement postérieurs réglables en hauteur.
La figure 20 est une vue de profil de la haveuse montrée par la figure 19.
La figure 21 est une vue de profil d'un haveuse munie à ses deux extrémités d'outils de havage et comportant des têtes de havage légèrement incurvées vers le haut par rapport au corps de la machine.
La figure 22 est une vue en plan de la machine que montre la fi- gure 210
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La figure 23 est une vue de profil et. en coupe verticale du pied de support antérieur à travers la partie du pied munie d'une arête, par la ligne I-I de la figure 250
La figure 24 est une vue en coupe verticale à travers la partie du pied munie de surfaces d'appui;, par la ligne II-II de la figure 25.
La figure 25 est une vue en plan de ce pied.
Dans le mode de réalisation que montrent les figures 1 et 2, le corps 1 de la machine prend appui sur le sol 3 par des rails de glissement 2.
Sur la face antérieure du corps 1 de la machine (dans le sens d'avancement) se trouve la tête de havage 4 comprenant l'arbre vertical 5 servant à l'en- traînement des roues à chaînes et sur lequel sont montés judicieusement de manière à pouvoir osciller d'un certain angle et de façon verrouillable les bras en porte-à-faux triangulaires 6' et 7' dontles contours se superposent.
Les chaînes haveuses 6 et 7 de ces bras, entraînées par des roues dentées passent aux sommets .8et .9 de ces triangles sur des pignons de renvoi, qui sont supportés par les mêmes arbres verticaux 18 et 19 que les pignons de renvoi 10 et 11 des chaînes 12 et 13 disposées entre les bras triangulaires 6' et 7'o Les chaînes supérieure et inférieure 6 et 7 ont la forme de chaî- nes baveuses, tandis que les chaînes intermédiaires 12 et 13 se présentent sous la forme de chaînes de déblayage. On voit par les-figures 1 et 2 que les chaînes 12 et 13 portent moins de couteaux par unité de longueur que les chaî- nes haveuses 6 et 7.
Pour réduire la vitesse des chaînes de déblayage, on peut interposer, entre les roues dentées des chaînes haveuses 6 et 7 portées par les arbres 18 et 19 disposés aux sommets 8 et 9 et les roues dentées des chaînes de déblayage 12 et 13 montées également à pivotement à ces endroits, un dispositif démultiplicateur (non représenté). L'arbre de renvoi nécessai- re peut être monté à l'intérieur des bras portant les chaînes de déblayage.
Dans le mode'de réalisation suivant les figures 3 et 4 les roues dentées des chaînes de déblayage 12 et 13 ont un diamètre inférieur à celui des pignons de renvoi des chaînes haveuses 6 et 7 montées sur les mêmes ar- bres 18 et 19. Il en résulte, outre une vitesse plus réduite des chaînes de déblayage, une position en retrait des arêtes de déblayage 23 par rapport à la rangée de pointes 24 des couteaux de havage. Comme cela est visible sur la figure 5, les chaînes haveuses 6 et 7 des bras triangulaires 6' et 7' mé- nagent entre les fentes de havage 26 et 27 qu'elles forment une nervure de charbon 25 en saillie par rapport à la profondeur de havage et qui peut être réduite aisément en morceaux par les couteaux de déblayage.
La ligne en traits mixtes 28 de la figure 4 indique la limite.de la nervure de charbon attaquée par les chaînes de déblayage 12 et 13. Elle doit se trouver à l'extérieur du contour libre de la haveuse.
Au moyen de la machine que montrent les figures 6 et 7,le bloc de charbon devant être déblayé par les chaînes 12 et 13 est tout d'abors dé- coupé sur trois côtés, à savoir sur le sol par la chaîne haveuse triangulai- re 7, à moyenne hauteur par la chaîne haveuse triangulaire 6 et en profon- deur par la barre de havage 20. Pour faciliter l'abatage du charbon sur le toit, la barre de havage 20 est prolongée par un champignon de havage 21.
Les chaînes de déblayage 12 et 13 reçoivent leur commande d'un arbre 19 qui porte des roues dentées demeurant en prise avec les chaînes de havage 6 et 7 du bras triangulaireo
Dans l'exemple de réalisation que représentent les figures 8 et 9 le charbon n'est détaché tout d'abord que dans la partie profonde du havageo Ce mode de réalisation est utilisé pour un charbon dur et serré mais qui n'est pas brûlé sur le sol et sous le toit. La taille dans la partie profonde du ha- vage est effectuée ici par un bras triangulaire 22 en forme de cadre, disposé verticalement. Le renvoi des chaînes de déblayage dans la partie profonde du havage s'effectue à l'intérieur du cadre du bras triangulaire 22, donc dans l'intervalle déjà havé.
Le bras trangulaire 22 fait saillie en ce qui concer- ne sa hauteur par rapport au groupe de chaînes de havage et de déblayage tour- nant dans un plan horizontal; cette hauteur correspond presque à l'épaisseur de la veine de charbono Il n'est prévu dans ce mode de réalisation qu'un seul
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bras de chaîne 29 de forme triangulaire, articulé sur le carter de la machi- ne. Sa chaîne de déblayage reçoit son entraînement et transmet ce mouvement, par un ou deux arbres 18 et 19 portant des roues à chaînes, aux deux bras de havage 30 et 31 et au bras de déblayage 12. Le bras de havage 31 est, pour tenir compte du bras triangulaire vertical 22, plus court que le bras haveur 30 et que le bras de déblayage 12. Sa roue à chaîne antérieure est montée sur un axe en retrait 18'.
Il est prévu pour le bras haveur 22 une commande par- ticulière (non représentée).
On a représenté sur les figures 10 et 11 un mode de réalisation pouvant être utilisé pour du charbon mou mais adhérant fortement au sol par brûlage. Dans ce cas, le bras de havage 32 qui se trouve sur le sol fait for- tement saillie vers l'avant par rapport aux autres bras. Les deux bras de dé- blayage 12 et 13 reçoivent leur mouvement du bras haveur supérieur 6'. Celui- ci a une forme triangulaire et est actionné à partir de la tête de havage 4 par la roue à chaîne motrice. Le bras de havage 32 dont le brin actif est en saillie comporte une roue motrice en retrait montée sur le même arbre 5 sous la tête de havage. L'angle aigu formé par les brins de coupe des chaînes de havage avec le nouveau front de taille est plus grand dans le cas du brin en saillie de la chaîne 32 que pour le brin actif de la chaîne haveuse 6.
Dans la machine que montrent les figures 12 et 13, il est prévu des bras triangulaires en porte-à-faux 6' et 7' portant les chaînes haveuses.
12 et 13 désignent les chaînes de déblayage. Les arbres verticaux 18 et 19 des roues à chaînes sont tourillonnés aux deux sommets antérieurs du triangle, ces arbres portant les pignons de renvoi des chaînes 6 et 7 et des chaînes 12 et 13.
La machine repose sur les rails de glissement 33 et 34 et peut pivoter par rapport à ces rails autour de l'axe horizontal 35; sa hauteur est réglable au moyen de la broche filetée 36, de sorte qu'il est possible de donner chaque fois par simple rotation de cette broche une position plus hau- te ou plus basse aux outils de coupe, et qu'on peut adapter ainsi le travail de la machine au profil du sol de la veine de charbon.
Pour l'entraînement des menus de havage dans le transporteur 37, on utilise un dispositif de déblayage 38 des menus de havage en forme de ra- cle à palettes rotatives se trouvant au voisinage de l'axe de pivotement 35.
Le dispositif de déblayage des menus de havage est fixé sur le corps de la machine. Par suite de son montage au voisinage de l'axe de pivotement 35, il demeure toujours avec certitude au voisinage immédiat du sol, même lorsqu'on fait effectuer aux outils de coupe disposés plus en avant un pivotement plus prononcé.
Alors que dans l'agencement que montrent les figures 12 et 13 les chaînes supérieures et inférieures du bras de havage triangulaire se prolon- gent jusqu'à la tête de havage, seule une chaîne haveuse médiane 39 suit, dans le mode de réalisation que montrent les figures 14 et 15, un trajet triangu- laire- Son pignon de renvoi postérieur est monté sur l'arbre d'entraînement 5 traversant la tête de havage. Sur la face inférieure de la tête de havage 4 est montée sur le même arbre 5 la roue d'entraînement du dispositif de dé- blayage de menus de havage 38. Les chaînes de havage et de déblayage 12 et 13 sont reliées positivement par les arbres verticaux 18 et 19 avec la chaîne haveuse 39.
Il est judicieux, dans ce mode de réalisation de disposer les chaî- nes de havage et de déblayage 12 et 13 symétriquement au-dessus et au:dessous de la chaîne 39. Le reste de la machine correspond à l'agencement que montrent les figures 12 et 13.
On étudiera en regard de la figure 16 la conformation de la rampe en tôle 41 prévue dans ces deux modes de réalisation.
Cette rampe en tôle est formée par un caisson de section triangu- laire ayant une arête concave sur sa face de glissement. Sur la paroi du cais- son en tôle dirigée vers le remblai est soudé un fer cornière 42 venant se pla- cer au-dessus du bord de transporteur 37. La rampe en tôle 41 est montée à pi- votement autour de l'axe 35 sur le châssis de glissement 33, 34, indépendam-
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ment du corps de la machineo Elle peut donc s'adapter automatiquement au profil du solo Grâce à cette forme en caisson, la rampe en tôle résiste à la torsion et est rigide dans sa forme maigre son poids réduit.
Dans la haveuse que montrent les figures 17 et 18,le corps de la machine 43 porte, en avant de la tête, les outils de havage 44 qui travail- lent directement au-dessus du sole d'où le charbon est acheminé par une ram- pe 45 jusqu'au transporteur de taille. Le cadre 46 du corps 43 de' la machine comporte, pour former son infrastructure, trois courts pieds de glissement 47, 48 et 49 en forme de patins par lesquels la machine prend appui sur. le sol 500
Les pieds de glissement 47 et 48, qui supportent la partie pos- térieure de la machine, sont disposés sur une droite parallèle à l'épaule- ment 51 du front de taille. L'inclinaison de cet épaulement 51 est fournie par le mode de travail des outils de havage 44.
Le pied de glissement 49 se trouve sensiblement à la hauteur des outils haveurs à l'extérieur du front de taille et supporte la machine aussi près que possible de l'outil de havage.
A l'extrémité postérieure du corps 43 de la machine est accroché un dispositif de déblayage qui dégage la zone d'exploitation lors du déplace- ment de la machine vers le bas de la galerie. Il est relié à la machine par une charnière 53.
Dans le mode de réalisation que montrent les figures 19 et 20, les deux pieds de glissement postérieurs sont réglables en hauteur. A cet effet, il est prévu des broches verticales 54 et 55, à l'extrémité inférieu- re desquelles sont articulés les pieds de glissement 47 et 48. On peut don- ner par réglage à l'aide de ces broches, une position inclinée à la machine 43 de manière telle qu'il en résulte un angle de dégagement 121( et que la par- tie postérieure de la machine soit soulevée à l'écart du lit de menus de ha- vage. Pour empêcher que les pieds 47 et 48 ne se placent transversalement au sens de déplacement, il est prévu sur ces pieds 47 et 48 des tiges de guida- ge verticales 56 et 57 guidées dans le cadre 46 du corps 43 de la machine.
Afin que le dispositif de déblayage 52 conserve avec certitude sa position sur le sol lors du réglage en hauteur des pieds de glissement postérieurs 47 et 48, l'axe de la charnière 58 par lequel le dispositif 52 est accouplé à la machine est guidé dans des fentes sensiblement verticales 59.
La haveuse que montrent les figures 21 et 22 présente aux deux extrémités du corps 60 des têtes de havage 61 et 62 qui sont légèrement in- curvées par rapport au corps 60 de la machine. Par suite, les plans de rota- tion des chaînes de l'une des têtes de havage 61 font par rapport aux chaî- nes de l'autre tête de havage 62 un certain angle, légèrement inférieur à 180 . Afin que la machine ait constamment une position telle que la tête de havage antérieure en fonctionnement 61 soit guidée sur le sol, le corps 60 de la machine prend appui sur deux pieds de glissement 63 qui sont montés à coulissement de chaque côté sous ce corps 60, par exemple dans deux gui- des longitudinauxo Par suite de la traction exercée par le câble sur le corps 60 de la machine, les pieds de glissement 63 coulissent constamment jusqu'à l'extrémité postérieure du corps 60.
Le centre de gravité de la ma- chine se trouve ainsi constamment à une distanoe notable (dans la direction de déplacement) en avant des pieds de glissement .63,. La tête de havage ac- tive 61 est ainsi appliquée constamment vers le bas. Au lieu des deux pieds de glissement 63, on peut d'ailleurs prévoir également un seul patin de glissement ayant la largeur du corps 60 de la machine.
Sur chaque tête de havage 61, 62 et à l'extérieur du front de taille est prévu un bras d'appui portant à la hauteur des outils de havage un pied de support 65, 660 Par suite de la position indiquée ci-avant du centre de gravité par rapport aux pieds de glissement 63 et au pied de support 65, celui-ci est appliqué avec une certaine pression sur le sol et assure un gui- dage des outils de havage au voisinage immédiat du solo Si la machine repré- sentée par la figure 21 est déplacée vers la droite par traction, les pieds de glissement 63 demeurent tout d'abord immobiles et glissent vers l'extré-
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mité postérieure, qui est dans ce cas l'extrémité gauche du corps 60 de la machine.
En conséquence, le centre de gravité se déplace au delà des pieds de glissement 63 vers la droite et la machine bascule jusqu'à ce que le pied de support 66 vienne se poser sur le sol.
Le basculement du corps 60 de la machine par rapport aux pieds de glissement 63 est facilité par le fait que ces pieds 63 sont reliés par une articulation 64 avec leurs guides prévus sur le corps 60 de la machine.
La commande de la machine est assurée par un câble qui se dépla- ce en exécutant un mouvement alternatif et avec lequel la machine est accouplée par un dispositif de serrage 67. Au-dessus de la machine sont prévus des cou- teaux 68 conjugués à des tôles de déblayage 69 qui détachent le charbon du toit et l'acheminement sur le transporteur,de sorte qu'il en résulte un inter- valle libre au-dessus de la machine. --
Il est particulièrement avantageux de prévoir un pied de support antérieur tel que celui que montrent les figures 23 à 25. Ce pied de support est recourbé à angle droit, la branche verticale 70 servant au raccordement avec la partie antérieure de la haveuse., la branche horizontale 71 étant pa- rallèle au sol.
Sous l'extrémité antérieure de la branche horizontale 71 est prévue la surface d'appui 72 qui fait saillie par rapport à la face inférieu- re de la partie de la branche horizontale devant être dirigée vers le rem- blai, et qui ne s'étend que sur la moitié environ de la largeur de cette bran- che 71. Sur la figure 25, la surface d'appui a été représentée par des hachu- res en pointillé. L'arête antérieure 73 de la surface d'appui 72 est légère- ment arrondie comme le montre la figure 24. Par contre, l'arête antérieure de la partie du pied disposée vers le front de taille 74 à la forme d'une arê- te 75 qui forme sur la face antérieure un angle aigu avec le front de taille.
Un intervalle libre intermédiaire prévu entre la face inférieure du pied et le sol 77 est raccordé à l'angle de dégagement 76 de l'arête 75.
L'arête 75 appartient avantageusement à un couteau particulier interchangeable 78 qui est fixé sur la face antérieure du pied, sur la moi- tié dirigée vers le front de taille. La face antérieure du couteau 78 est in- clinée vers l'arrière à partir de l'arête. La face antérieure 79 de la partie du pied prenant appui sur le sol présente sensiblement la même inclinaison.
Comme le montre la figure 25, la haveuse prend appui sur le sol dans un intervalle ménagé entre le front de taille 74 et le transporteur 80.
Les morceaux de charbon se trouvant sur son trajet de déplacement sont écar- tés ou soulevés par les surfaces inclinées 78 et 79, de sorte que le pied de support demeure en contact avec le sol. Si la voie de déplacement pour le pied de support se rétrécit entre le front de taille 74 et le transporteur
80, l'arête 75 attaque le charbon se trouvant sur cette voie à la manière d'un picot. L'arête 73 ne peut pas toutefois pénétrer dans le sol, car cette pénétration est empêchée par la surface d'appui 72. Si le pied de support est repoussé trop loin latéralement vers le transporteur 80, le biseau 81 empêche que ce pied ne reste accroché sur les parties en saillie de ce transporteur.
Il va de soi que l'on peut apporter des modifications aux modes de réalisation décrits dans le domaine des équivalences techniques.