FR2796327A1 - Machine de type combine mobile remorque, pour le chargement de troncs, leur sciage en troncons a longueur, le fendage de ces troncons en quartiers et le chargement du bois debite sur un camion - Google Patents

Abstract

Machine de type combiné mobile remorqué, pour le chargement de troncs de gros diamètre, le sciage des troncs en tronçons de bois à longueur, le fendage des tronçons en quartiers et le chargement du bois ainsi débité sur un camion. Machine particulièrement destinée à l'exploitant forestier pour répondre à la demande de bois de chauffage. Machine servie par une seule personne, supprimant la manipulation manuelle du bois aux différentes étapes de sa transformation, par l'utilisation du principe de la gravité, l'agencement d'éléments motorisés hydrauliques à commandes manuelles : grue hydraulique (12), trépied de stabilisation (57), convoyeur à raclettes (20), tronçonneuse hydraulique articulée (53), vérin hydraulique (37) poussant le bois sur une fendeuse en étoile (41), et tapis roulant (45) d'évacuation et de chargement du bois débité, et conçue de telle manière que le bois, au cours de ses transformations successives de sciage et de fendage, reste constamment orienté suivant une direction longitudinale.

Description

La présente invention concerne une machine de type combiné mobile pour charger du bois, le débiter, le fendre et le décharger sur un camion.

II existe une demande importante de bois coupé pour alimenter les appareils de chauffage au bois (cheminées et chaudières), destinés à réduire les consommations d'autres énergies de chauffage, souvent plus chères.

Les opérations nécessaires à l'exploitant forestier pour obtenir du bois de chauffage à partir d'arbres abattus comprennent la séparation des branches, puis le tronçonnage du tronc et des branches qui, pour être utilisables dans les cheminées ou les chaudières à bois, ne doivent généralement pas dépasser cinquante à soixante centimètres. Les petites branches sont alors presque directement utilisables, mais il n'en est pas de même du tronc et des branches ayant un gros diamètre, qu'il faut fendre en plusieurs morceaux. Ces différentes opérations s'effectuent d'ordinaire séparément et obligent la profession d'exploitant forestier à manipuler plusieurs fois les morceaux de bois et à employer souvent plusieurs personnes pour les différentes taches. II existe actuellement sur le marché plusieurs machines correspondant à ces différentes taches. On trouve, par exemple, des fendeuses de billes de gros diamètre, ainsi que des combinés de petite taille équipés de scies hydrauliques, pour lesquels demeurent tout ou partie des problèmes techniques suivants - il subsistent des opérations de manutention du bois s'effectuant à la main, - le diamètre des troncs que l'on peut traiter est limité et ne permet pas de prendre en charge des troncs de fort diamètre, - la nécessité d'avoir recours à plusieurs personnes pour réaliser la totalité de la succession des opérations, dont une partie importante de manutentions manuelles.

- les machines de ce type sont souvent fixes, et lorsqu'elles sont mobiles, elles ne permettent pas de par leur encombrement de circuler sur de petits chemins de forêts.

La présente invention, de type combiné mobile remorqué, est conçue pour la production et le chargement du bois de chauffage débité en tronçons puis en quartiers, à partir de troncs, disposés au sol, de diamètre pouvant aller jusqu'à soixante centimètres et de longueur pouvant aller jusqu'à six mètres, et cela sans une seule manutention manuelle du bois. De plus, le faible encombrement de la machine permet de la déplacer facilement puisque sa largeur est la même que celle d'un tracteur. Un objet de la présente invention consiste à prévoir un combiné mobile mécano-soudé de la largeur d'un tracteur, équipé d'une grue de chargement hydraulique capable de soulever et de mettre en place des troncs d'arbre de gros diamètre (jusqu'à soixante centimètres environ), qui ont été préalablement coupés en longueur usuellement de l'ordre de deux, quatre ou six mètres.

Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comprend un convoyeur horizontal à raclettes capable de faire avancer le tronc, disposé horizontalement au préalable avec la grue sur ce même convoyeur. Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comprend une butée verticale permettant de déterminer la longueur du tronçon â obtenir.

Un autre objet de la présente invention consiste à prévoir un guide articulé permettant aux troncs d'avancer sur le tapis en étant maintenus horizontaux par l'intermédiaire de deux roues tournant autour d'un axe au contact du tronc, relié perpendiculairement à un vérin simple effet de type amortisseur, exerçant une pression verticale, vers le bas, sur les troncs au moyen d'un poids important posé dessus.

Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comporte une tronçonneuse hydraulique articulée, capable de tronçonner le tronc en morceaux de l'ordre de cinquante centimètres de longueur.

Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comporte une goulotte de réception par gravité du tronçon obtenu par sciage. Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comporte une fendeuse capable de fendre en huit quartiers le morceau tronçonné au préalable et maintenu dans la goulotte, en le poussant horizontalement contre une étoile fixe à huit lames à l'aide d'un vérin hydraulique.

Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un combiné mobile qui, de plus, comporte un tapis roulant muni de raclettes, capable de récupérer par gravité les quartiers de bois ainsi obtenus et de les charger directement sur un plateau de camion.

La présente invention concerne donc une machine de type combiné mobile mécano-soudé remorqué destiné au chargement de troncs de gros diamètre, au sciage de ces troncs en billes de bois à longueur, au fendage de ces billes de bois en quartiers, et au chargement du bois ainsi débité sur un plateau de camion. Plus particulièrement, la machine suivant l'invention est conçue pour être servie par une seule personne. Plus particulièrement, la machine suivant l'invention est tractée par un tracteur, et utilise sa prise de force pour entraîner une centrale hydraulique montée sur la machine qui alimente, en huile sous pression, les différents éléments actifs de la machine Ainsi, le combiné mobile, suivant l'invention, peut être servi par une seule personne tout en ayant un rendement exceptionnel. A titre indicatif, le combiné, dans des conditions optimales de travail, permet de débiter vingt stères à l'heure, en partant de troncs d'environ soixante centimètres de diamètre et de six mètres de longueur.

Suivant l'invention, il est prévu un combiné mobile tracté derrière un tracteur et ayant sensiblement la même largeur que lui, qui permet à l'exploitant forestier de le déplacer aisément et de le rapprocher au plus près des tas d'arbres abattus.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu un combiné mobile tractée derrière un tracteur équipé d'une prise de force, qui entraîne une centrale hydraulique, permettant à l'exploitant de faire fonctionner les différents éléments motorisés énoncés, et ainsi de supprimer la manipulation manuelle du bois lors des différentes étapes de sa transformation. Plus précisément, la machine suivant l'invention nécessite une puissance hydraulique calculée pour faire fonctionner une grue équipée d'un grappin muni de deux mâchoires pour récupérer les troncs, un trépied de stabilisation, un convoyeur à raclettes à entraînement par chaînes pour faire avancer les troncs, une tronçonneuse articulée pour débiter les tronçons, un vérin pour pousser les tronçons sur la fendeuse, un tapis roulant équipé de raclettes pour récupérer et décharger les quartiers obtenus dans un camion ou sur un plateau de remorque ainsi que le levage du tapis roulant.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu sur le combiné mobile une grue hydraulique alimentée par la centrale, munie en son extrémité d'un grappin équipé de deux mâchoires permettant de soulever les troncs abattus et disposés sur le sol, et de les mettre en place, un par un, sur le convoyeur. Plus précisément, les différents mouvements et opérations que la grue doit effectuer pour cette manipulation sont commandés par l'exploitant au moyen de cinq manettes situées sur un boiter prévu à cet effet et positionné de manière à ce que l'exploitant puisse manoeuvrer les troncs avec une bonne visibilité, sans gêner de par sa position, le passage des troncs soulevés.

De plus, il est prévu, pour compenser les mouvements de la machine dus à la manipulation de troncs lourds, de compléter l'équipement de la grue par un trépied hydraulique qui, reposant sur le sol, stabilise et renforce la structure de l'ensemble combiné plus tracteur. Ce trépied étant alimenté par la centrale hydraulique de la machine peut être également commandé manuellement depuis le boîtier prévu pour la commande de la grue.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu un convoyeur à raclettes positionné horizontalement dans l'axe de la machine, alimenté par la centrale hydraulique, sur lequel est réceptionné le tronc à débiter. Ce convoyeur est équipé d'une goulotte suffisamment résistante aux chocs, dont les deux parois respectives inclinées vers l'intérieur facilitent la réception et le positionnement du tronc. De plus, ce convoyeur est équipé de raclettes sur lesquelles vient se poser le tronc, chaque raclette étant fixée sur deux maillons de chaîne se faisant face, permettant de faire avancer le tronc horizontalement. Plus précisément, le fonctionnement du tapis animé par un moteur hydraulique est commandé en actionnant une manette de contrôle située dans un boîtier prévu à cet effet et positionné à l'extrémité du convoyeur, de manière à ne pas gêner la manipulation des troncs avec la grue hydraulique.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu une butée placée perpendiculairement à l'axe du convoyeur et positionnée après celui- ci à une distance d'environ cinquante centimètres. Cette butée permet d'obtenir de manière systématique des tronçons de même longueur, puisque le tronc posé sur le convoyeur et avançant avec celui-ci, vient se positionner contre le métal en attendant d'être tronçonné. A noter qu'il est possible de compléter l'équipement de l'installation et précisément de cette butée, par un réglage permettant de faire varier la longueur de coupe, en éloignant ou rapprochant la butée du convoyeur. On comprendra que selon ce procédé, une partie du tronc, en l'occurrence le tronçon situé entre l'extrémité du convoyeur et la butée n'est plus soutenu par en dessous. Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu une tronçonneuse hydraulique articulée. Cette tronçonneuse est fixée en son extrémité inférieure sur un axe rotatif lui permettant de parcourir un secteur circulaire dans un plan vertical. Elle est positionnée à l'extrémité du convoyeur, de telle sorte qu'en position haute, elle ne gène pas la course du tronc, et que la chaîne tranchante soit dans un plan perpendiculaire à celui de l'axe longitudinal du convoyeur, de manière à obtenir par la rotation vers le bas de la scie le tronçonnage vertical d'un tronçon du tronc positionné, et sa chute par gravité dans la goulotte située en dessous. Le tronçon est alors en place pour être fendu. Plus précisément la manipulation de la tronçonneuse, en l'occurrence son mouvement circulaire de va et vient et sa mise en route, sont commandés par des manettes de commande hydraulique situées sur le boîtier prévu à cet effet.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu un guide articulé positionné perpendiculairement à l'axe du convoyeur sur la plate- forme de travail, permettant de maintenir le tronc sur le convoyeur et d'éviter que l'avant dernier tronçon ne bascule par gravité avant d'être tronçonné. Plus précisément, ce guide monté sur une embase pivotant autour d'un axe vertical passant à coté du convoyeur, est constitué d'un vérin hydraulique simple effet de type amortisseur, positionné verticalement, et d'un axe positionné perpendiculairement au vérin, muni de deux roues appuyés sur le tronc et tournant sur elles mêmes à mesure que le tronc avance horizontalement, empêchant le tronc dont la plus grande partie serait positionnée au dessus du vide de basculer. Plus précisément, un poids important est fixé sur la partie horizontale du guide qui passe au dessus du tronc, afin de comprimer l'amortisseur et d'appuyer sur le tronc vers le bas par l'intermédiaire des roues. Ce guide étant monté sur un pied articulé à axe rotatif, il se déplace et se range le long du convoyeur lorsque l'utilisateur dispose sur celui ci des troncs à l'aide de la grue.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu une goulotte de réception positionnée sous l'espace entre l'extrémité du convoyeur à raclettes et la butée, et dans l'axe longitudinal de la machine, de manière à ce que le tronçon situé entre l'extrémité du convoyeur et la butée, une fois découpé par la tronçonneuse, tombe par gravité au fond de la goulotte. Cette goulotte est constituée de deux parois inclinées vers l'intérieur permettant de guider le tronçon lors de sa chute, et d'un rail en U longitudinal au fond de la goulotte, permettant au tronçon de glisser correctement et horizontalement jusqu'à la fendeuse sous l'action du vérin hydraulique de poussée horizontale.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu un vérin hydraulique longitudinal situé horizontalement sous le convoyeur à raclettes. II est composé d'un corps fixe alimenté par la centrale hydraulique et d'un coulisseau mobile, dont l'extrémité libre du coulisseau porte un plat rectangulaire perpendiculaire à l'axe de la tige. Ce vérin a un mouvement de va et vient horizontal et passe ainsi entre les deux parois de la goulotte, lui permettant de pousser horizontalement le tronçon, tombé au préalable dans la goulotte, contre une fendeuse à huit lames, jusqu'à séparation complète des quartiers, et de revenir se ranger sous le convoyeur avant le tronçonnage et la chute dans la goulotte d'un nouveau tronçon. Plus précisément, le fonctionnement du vérin hydraulique est commandé en actionnant deux manettes de contrôle, pour l'aller et le retour, situées dans le boîtier prévu à cet effet et positionné à l'extrémité du convoyeur. Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu une Tendeuse progressive à huit lames fixée sur une poutre étroite émergeant du fond de la goulotte dans l'axe longitudinal du vérin hydraulique. La fendeuse est constitué de huit lames rectangulaires disposées en étoile autour d'un axe horizontal, chaque lame formant avec l'une ou l'autre de ses voisines un angle de quarante cinq degrés. Elle permet d'obtenir à partir d'un tronçon et en seule fois, huit quartiers de bois distincts, qui par gravité tombent dans une goulotte, puis sur le tapis roulant, situé à un niveau inférieur. Les lames sont positionnées en décalage les unes par rapport aux autres de manière à ce que le tronçon à mesure qu'il est poussé horizontalement soit d'abord fendu en deux dans sa hauteur, puis en deux dans sa largeur, puis à ce que les quatre quartiers ainsi obtenus soient à leur tour fendus en deux, afin d'obtenir huit quartiers. Plus précisément, chaque lame est effilée en pointe sur toute la largeur qui pénètre en premier le bois. Plus précisément, les parties effilées des lames étant perpendiculaires à l'axe longitudinal et décalées deux par deux, le fendage du tronçon se fait en une passe et quatre temps successifs, ce qui permet de réduire de manière avantageuse les efforts du vérin hydraulique. Plus précisément, l'étoile est fixée à une poutre étroite sur la longueur de la lame verticale inférieure ce qui permet de ne pas gêner la chute par gravité des quartiers fendus dans la goulotte, puis sur le tapis roulant, situé en dessous.

On comprendra que l'exploitant peut ainsi faire fonctionner la machine tout seul, en alternant les opérations de sciage et de fendage. II fait fonctionner pour cela successivement la commande du convoyeur, faisant progresser le tronc jusqu'à la butée, puis celle de la tronçonneuse, coupant le tronçon qui tombe dans la goulotte, puis celle du vérin hydraulique qui pousse le tronçon contre la fendeuse, puis, à nouveau, celle du convoyeur pour replacer le tronc, et ainsi de suite jusqu'à qu'il divise la dernière partie du tronc en deux tronçons.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, il est prévu un tapis roulant articulé équipé de raclettes, situé directement sous la fendeuse et dans un axe longitudinal, qui permet de récupérer par gravité les quartiers fendus, et de les décharger dans un camion ou sur un plateau de remorque. Plus précisément le tapis roulant est équipé d'une goulotte de réception des quartiers qui tombent de la fendeuse, constituée de deux parois larges positionnées des deux cotés du tapis et inclinées vers l'intérieur parallèlement au tapis, ces deux parois étant jointes à une troisième fermant la goulotte sur l'arrière, de telle sorte qu'un espace laisse le passage au tapis muni de ses raclettes. Ainsi, les quartiers tombés dans la goulotte sont récupérés par les raclettes du tapis et convoyés jusqu'à l'autre extrémité du tapis d'où ils tombent par gravité dans un camion ou sur un plateau de remorque. Plus précisément le tapis est équipé d'une autre goulotte constituée de deux parois positionnées des deux cotés du tapis dans toute sa longueur exceptée la partie inférieure équipée de la goulotte plus large, et inclinées vers l'intérieur du tapis de telle sorte que les quartiers de bois convoyés par le tapis ne tombent pas de chaque coté du tapis. Plus précisément le tapis roulant est fixé en son extrémité inférieure sur un axe rotatif horizontal permettant au tapis de parcourir un secteur circulaire dans un plan vertical. Deux câbles fixés au tapis, et reliés à un axe positionné sur le cadre de la machine et au dessus de la butée, permettent de relever ou d'abaisser le tapis, en actionnant une manette afin d'enrouler ou de dérouler le câble autour de son axe. Plus précisément, l'axe fixé au dessus de la butée et sur lequel viennent se fixer les deux câbles, est animé d'un mouvement circulaire, sous l'action d'un moteur hydraulique relié à la centrale hydraulique, de telle manière que l'exploitant puisse régler la hauteur de déchargement des quartiers de bois à l'aide d'une manette de commande située sur le boîtier prévu â cet effet.

En fonctionnement, la centrale hydraulique est alimentée par la prise de force du tracteur. L'exploitant actionne la grue depuis le premier poste de commande, et installe un tronc sur le convoyeur à raclettes. Puis il se déplace jusqu'au second poste de commande et actionne le convoyeur, jusqu'à ce que le tronc vienne horizontalement se positionner contre la butée. L'exploitant actionne alors depuis ce même poste la commande de la tronçonneuse découpant un tronçon qui tombe par gravité dans une goulotte. L'exploitant actionne alors le vérin hydraulique qui pousse le tronçon contre la fendeuse en étoile, afin de le séparer en huit quartiers. Ceux-ci tombent dans la goulotte située en dessous et sont repris par le tapis roulant, qui les charge dans la remorque. L'opération est reproduite jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de troncs posés au sol qui soient accessibles à la grue, l'exploitant devant alors déplacer le combiné tracteur-machine devant le prochain tas.

Ainsi, la machine permet de traiter des troncs de bois de longueur et de diamètre important, tels qu'on en rencontre dans les forêts, pour les débiter en bûches qui peuvent être directement brûlées dans les cheminées ou les chaudières à bois. La machine peut être utilisée partout où peut passer le tracteur. Par ailleurs, les opérations de manutention, de sciage, de fendage et de chargement sont successivement enchaînées sans que l'exploitant n'est à faire autre chose que d'actionner les manettes des boîtiers de commande, et de positionner par une simple rotation le guide d'appui maintenant horizontal le tronc. Ainsi, l'ensemble des opérations peut être accompli par une seule personne, sans nécessiter d'effort physique particulier. L'exploitant pouvant travailler seul, avec un rendement exceptionnel, sur une machine mobile et peu encombrante, la machine est particulièrement destinée à la profession d'exploitant forestier.

L'invention sera bien comprise lors de la description suivante d'un exemple de réalisation de la machine, dans les dessins ci-joints dans lesquels, - La figure 1 est une vue schématique à titre d'exemple de dessus de la machine conforme à l'invention ; - La figure 2 est une vue schématique à titre d'exemple de coté de la machine conforme à l'invention ; - La figure 3 est une vue schématique à titre d'exemple en perspective de l'arrière de la machine, dans laquelle est figuré plus précisément l'enchaînement du convoyeur à raclettes, de la tronçonneuse et de la fendeuse en étoile ; - La figure 4 est une autre vue schématique à titre d'exemple en perspective de l'arrière de la machine, dans laquelle est figuré plus précisément l'enchaînement de la fendeuse en étoile et du tapis roulant de déchargement.

Comme représenté dans l'ensemble des figures 1, 2, 3, et 4, la machine de type combiné mobile pour le chargement, le sciage et le fendage du bois représentée de manière schématique et selon un mode de réalisation donné à titre d'exemple, est constituée d'un châssis (1) monté au moyen d'un essieu sur deux roues (2) sur lequel est fixé un bâti (3), et est accrochée au moyen d'un anneau au crochet (4) d'un tracteur (5). La prise de force du tracteur (56) est reliée, par un joint homocinétique (6) à un arbre longitudinal (7) qui actionne une centrale hydraulique (8), indiquée en pointillé sur le dessin, fixée sur le bâti (3). Une échelle (9) fixée au bâti permet d'accéder sur la plate-forme de travail (10). Sur les pourtours de celle- ci, du coté de la zone de mouvement de l'utilisateur, est fixée une structure métallique (11) faisant office de barrière de sécurité.

Comme représenté dans les figures 1 et 2, la machine suivant l'invention est équipée d'une grue hydraulique de soulèvement (12) constituée d'une embase (13) fixée à la plate-forme (10), munie d'un mouvement de rotation autour de son axe vertical, de deux bras articulés (14) et (15) et d'un grappin (16) équipé de deux mâchoires (17) et (18). Le boîtier de commandes manuelles (19), correspondant aux différentes manipulations de la grue est situé en regard du poste de travail. II sert également à manoeuvrer un trépied hydraulique (57), fixé au bâti (3) et positionné en dessous de la grue (12), afin d'assurer la stabilité de la remorque pendant la manipulation de gros troncs. A noter que l'alimentation en huile sous pression de la grue et du trépied est assurée parle circuit hydraulique mis en place à partir de la centrale (8).

Par ailleurs, cette machine comporte également, fixé sur la plate-forme de travail (10), un convoyeur à chaînes (20) alimenté par la centrale hydraulique, sur lequel est réceptionné le tronc à débiter. Ce convoyeur est équipé d'une goulotte constitué de deux parois (22) et (23) inclinées vers l'intérieur qui facilitent la réception et le positionnement du tronc. De plus, le convoyeur (20) est équipé de raclettes (21) sur lesquelles vient se poser le tronc, chaque raclette étant fixée sur deux maillons de chaîne se faisant face, permettant par frottement de faire avancer le tronc horizontalement. A noter que le fonctionnement du convoyeur est commandé en actionnant une manette de contrôle située dans le boîtier (24) positionné à l'extrémité du convoyeur.

A noter qu'est également monté sur la plate-forme de travail (10), et conformément aux dessin 1, 2, et 3, un guide articulé (30) positionné à coté du convoyeur (20) dont une partie vient chevaucher les troncs, permettant de les maintenir sur le tapis par une force orientée vers le bas. Ce guide (30) positionné à portée de main de l'opérateur, est monté sur un pied articulé (31) à axe rotatif vertical afin qu'il puisse le positionner le long du convoyeur lorsqu'il faut poser un tronc sur le convoyeur (20) à l'aide de la grue (12) et le positionner de nouveau en appui au dessus du tronc lorsque celui-ci est en place. II est constitué d'un vérin hydraulique (32) à simple effet de type amortisseur positionné verticalement et d'un axe (33) perpendiculaire au vérin sur lequel sont montés deux roues (34) et (35) appuyant en roulant sur le bois et, sous l'effet d'un poids fixé 'à l'axe (33), empêchant le tronc, dont la plus grande partie serait positionnée au dessus du vide situé entre le convoyeur (20) et la butée (25), de basculer par gravité, car il doit rester horizontal pour la réalisation de l'étape suivante.

De plus, il est ménagé un espace assez étroit, entre la fin du convoyeur (20) et le début de la goulotte (26), pour le passage de la lame d'une tronçonneuse hydraulique (53), montée sur la plate-forme (10) et articulée autour d'un axe (54) dans un plan vertical et perpendiculaire à l'axe du convoyeur (20), de telle sorte que la chaîne tranchante (36) soit dans un plan perpendiculaire à celui de l'axe longitudinal du tapis, de manière à obtenir par la rotation vers le bas de la scie le tronçonnage vertical d'un tronçon du tronc positionné. Le mouvement vers le bas de la tronçonneuse (53) puis son relevage après la coupe est actionné par un moteur hydraulique non figuré sur les dessins et commandé manuellement depuis le boîtier (24).

D'autre part, et conformément aux dessins 1, 2, 3 et 4, il est prévu une butée (25), permettant au tronc déposé sur le convoyeur (20) de se positionner avant l'opération de tronçonnage. Cette butée est intégrée à la structure (11), et située perpendiculairement au convoyeur environ à cinquante centimètres de la fin du convoyeur, de manière à ce qu'une fois scié, le tronçon obtenu tombe par gravité dans une goulotte (26), positionnée immédiatement en dessous de l'espace entre la butée (25) et le convoyeur (20).

Cette goulotte (26) est composée de deux parois inclinées vers l'intérieur (27) et (28) et d'une poutre en U (29) faisant l'intersection avec les deux parois, et permettant au tronc d'avancer correctement sous l'action d'un vérin hydraulique (37), positionné sous le convoyeur (20), dans un même axe longitudinal parallèle à celui du convoyeur, et alimenté par la centrale hydraulique (8). Le vérin (37) est composé d'un corps fixe (38) alimenté par la centrale et d'un coulisseau mobile (39), dont l'extrémité libre de la tige mobile porte un plat rectangulaire (40) perpendiculaire à l'axe de la tige. Ce vérin a un mouvement de va et vient horizontal et passe ainsi entre les deux parois de la goulotte (26), lui permettant de pousser le tronçon tombé au préalable dans la goulotte contre une fendeuse fixe (41) de type fendeuse à lames en étoile, jusqu'à séparation complète des quartiers, et de revenir se ranger sous le convoyeur avant le tronçonnage et la chute dans la goulotte d'un nouveau tronçon. Ce vérin est actionné manuellement depuis le boîtier (24).

A noter que la fendeuse fixe à lames en étoile (41) est fixée sur une poutre étroite (42) émergeant du fond de la goulotte (26) dans l'axe longitudinal du vérin hydraulique (37). La fendeuse est constituée de huit lames rectangulaires (43) disposées en étoile, chaque lame formant avec l'un ou l'autre de ses voisines un angle de quarante cinq degrés. Elle permet d'obtenir à partir d'un tronçon et en seule fois, huit quartiers de bois distincts, qui par gravité tombent dans une goulotte (44), puis sur le tapis roulant (45), situés à un niveau inférieur. Les lames sont positionnées en décalage les unes par rapport aux autres de manière à ce que le tronçon soit d'abord fendu en deux dans sa hauteur, puis en deux dans sa largeur, puis à ce que les quatre quartiers ainsi obtenus soient à leur tour fendus en deux, afin d'obtenir huit quartiers. Ainsi, les lames (43) situées dans des plans concourants tous sur un même axe horizontal et faisant entre eux des angles égaux à quarante cinq degrés, et étant décalées deux par deux par rapport au sens de progression du vérin hydraulique (37), le fendage du tronçon se fait en une passe et quatre temps successifs, ce qui permet de réduire de manière avantageuse les efforts de poussée du vérin (37). A noter que chaque lame (43) est effilée en biseau sur toute la largeur qui pénètre en premier le bois et que l'étoile est fixée à une poutre étroite sur la longueur de la lame verticale inférieure qui n'est pas liée aux autres au centre de l'étoile, ce qui permet de ne pas gêner la chute par gravité des quartiers fendus.

Par ailleurs et conformément aux dessins 1, 2, 3 et 4, il est prévu que les quartiers de bois ainsi obtenus tombent par gravité dans une goulotte (44), puis sur un tapis roulant articulé (45) équipé de raclettes (55), afin d'être déchargés automatiquement dans un camion ou sur un plateau de remorque (46).

Pour cela, il est aménagé une goulotte (44) située directement sous la fendeuse et dans un axe longitudinal, qui permet de récupérer par gravité les quartiers fendus, et constituée de deux parois larges (47) et (48) positionnées parallèlement au tapis, des deux cotés et inclinées vers l'intérieur, ces deux pentes étant jointes à une troisième (49) fermant l'arrière de la goulotte. Ainsi, les quartiers tombés dans la goulotte sont récupérés par les raclettes du tapis roulant (45) et convoyés jusqu'à l'autre extrémité du tapis d'où ils tombent par gravité dans un camion ou sur un plateau de remorque (46), ce tapis étant également équipé d'une goulotte (50) constituée de deux parois positionnées des deux cotés du tapis dans toute sa longueur exceptée la partie inférieure équipée de la goulotte (44) plus large, et inclinées vers l'intérieur du tapis de telle sorte que les quartiers de bois convoyés par le tapis (45) ne tombent pas par les cotés du tapis.

A noter que le tapis roulant (45) est fixé au bâti (3) en son extrémité inférieure par l'intermédiaire d'un axe rotatif non montré sur le dessin, lui permettant de parcourir un secteur circulaire dans un plan vertical, l'autre extrémité du tapis étant libre. Deux câbles (51) fixés au tapis et reliés à un axe (52) positionné sur le cadre (11) de la machine au dessus de la butée (25), permettent de relever ou d'abaisser le tapis (45). L'axe (52) est animée d'un mouvement circulaire sur lui-même, sous l'action d'un moteur hydraulique relié à la centrale hydraulique (8), de telle manière que l'exploitant puisse régler la hauteur de déchargement des quartiers de bois, ou plaquer au plus près le tapis (45) contre le bâti (3) lorsqu'il déplace la machine.

Claims (15)

Revendications

1) Machine de type combiné mobile remorqué, pour le chargement de troncs de gros diamètre, le sciage de ces troncs en billes de bois à longueur, le fendage de ces billes en quartiers et le chargement du bois en quartiers sur un plateau de camion, caractérisée en ce que, sur la structure de la machine, est monté une centrale hydraulique (8) alimentée par la prise de force (56) du tracteur, permettant de mettre en mouvement les différents éléments motorisés.

2) Machine de type combiné mobile remorqué suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la machine comprend une grue hydraulique (12) à commande manuelle munie d'un grappin (16) équipé de deux mâchoires (17) et (18), permettant de soulever des troncs de gros diamètre et de les manipuler pour les poser horizontalement sur la machine, dans son axe longitudinal .

3) Machine de type combiné mobile remorqué suivant les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la machine comprend également un trépied hydraulique (57) à commande manuelle reposant sur le sol permettant de stabiliser la machine lors de l'utilisation de la grue (12) pour soulever un tronc.

4) Machine de type combiné mobile remorqué suivant les revendications 1, 2 et 3 caractérisée en ce que la machine comprend également un convoyeur à raclettes (20) hydraulique à commande manuelle sur lequel est posé le tronc au moyen de la grue hydraulique (12), la mise en fonctionnement du convoyeur (20) permettant de faire avancer horizontalement le tronc jusqu'à une butée (25) verticale et perpendiculaire à l'axe longitudinal.

5) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend également un guide articulé (30) monté sur un pied articulé (31) à axe rotatif vertical muni d'un vérin (32) à simple effet de type amortisseur et de deux roues (34) et (35) montés sur un axe (33) perpendiculaire au vérin, permettant d'éviter le basculement du tronc lorsque sa partie posée sur le convoyeur est moins lourde que sa partie située entre l'extrémité du convoyeur (20) et la butée (25).

6) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend également une tronçonneuse hydraulique articulée (53) à commande manuelle, disposée après l'extrémité du convoyeur (20), et fixée en son extrémité inférieure sur un axe rotatif lui permettant de parcourir un secteur circulaire dans un plan vertical perpendiculaire à l'axe longitudinal de la machine.

7) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend un premier niveau supérieur, sur lequel sont installés le convoyeur (20), la butée (25) et la tronçonneuse hydraulique (53), un deuxième niveau, où sont positionnés le vérin hydraulique (37), la goulotte de réception (26) et la fendeuse à huit lames (41), ainsi qu'un troisième niveau inférieur où est placé la goulotte de réception (44) et le tapis roulant de déchargement (45). Les trois niveaux étant successivement en décrochés les uns par rapport aux autres, on utilise deux fois le principe de la gravité pour positionner le bois lors de ses transformations successives.

8) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux niveaux successifs inférieurs sont pourvus de goulotte (26) et (44) permettant de récupérer les billes tronçonnés pour le premier niveau , et les quartiers fendus pour le deuxième.

9) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend également un vérin hydraulique (37) à commande manuelle situé sous le convoyeur (20), ayant un mouvement de va et vient horizontal et permettant de pousser les troncs découpés contre la fendeuse (41) et ceci dans l'axe longitudinal de la machine,

10) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend également une fendeuse (41) à lames en étoile située au niveau du vérin hydraulique (37) et de la goulotte de réception (44), et constituée de huit lames (43) disposées en étoile, chaque lame formant un angle de quarante cinq degrés avec l'une ou l'autre de ses voisines, les lames étant décalés deux par deux par rapport au sens de progression du vérin (37), afin que le tronçon soit d'abord fendu en deux dans sa hauteur, puis en deux dans sa largeur, puis que les quatre quartiers ainsi obtenus soient à leur tour fendus en deux, afin d'obtenir huit quartiers.

11) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine comprend également un tapis roulant articulé (45) d'évacuation des quartiers obtenus fixé en son extrémité sur un axe rotatif lui permettant de parcourir un secteur circulaire dans un plan vertical.

12) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que des câbles (51) sont fixés à l'extrémité restée libre du tapis roulant, permettant de régler la hauteur du déchargement.

13) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que les éléments convoyeurs à raclettes (20), vérin hydraulique (37), fendeuse en étoile (41), tapis roulant d'évacuation (45) et goulottes de réception (26) et (44) ont tous des axes longitudinaux situés dans un même plan vertical.

14) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la machine peut être servie par une seule personne qui commande au moyen des manettes de commande des boîtiers (19) et (24) les différentes taches accomplies par la machine.

15) Machine de type combiné mobile remorqué suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la largeur de la machine est sensiblement la même que celle d'un tracteur traditionnel, afin de réduire son encombrement et de la tracter dans les chemins de forêts.