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MACHINE AUTOMATIQUE A DECOLLETER,
L'invention est relative à une machine automatique à décolieter les ecrous et autres pièces mécaniquesnotamment de l'industrie du cycle et des armes. Cette machine se distingue essentiellement des machines à décolleter connues par la simpli- cité et la robustesse de sa oonstruction, la sécurité de son fonctionnement et l'automatioité complète de ses mouvements, ce qui permet de réaliser une production intensive de pièces méca- niques d'un fini irréprochable* machine conforme à l'invention comprend, en face d'- une poupée comportant plusieurs brocnes disposées'dans un plan horizontal, une seconde poupée comportant d'une part un barillet ou tambour à broches multiples et d'autre part un ou des organes de transport amenant,
pièce à travailler d'une broche à l'autre
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de la première poupée.
Conformément à l'invention, tous les mouvements axiaux des broches de la première poupée et radiaux de porte-outils fixés sur cette dernière, ainsi que les mouvements rotatifs et axiaux des broches et du ou des transporteurs de la seconde poupée sont réa- lisés par l'intermédiaire d'un même arbre à cames qui passe d'une poupée à l'autre au-dessus des outils.
En outre, conformément à l'invention, les broches du ba- rillet de la seconde poupée se commandent mutuellement en casca- de, ce qui permet de réduire les temps morts pendant les mutations des ou'cils.
D'autres caracteristiques concernant spécialement la com- mande de la machine et son mode de graissage seront décrites ci- apres en se référant à une machine automatique à décolleter les écrous représentée à titre d'exemple dans le dessin annexé à ce mémoire. Dans ce dessin,
Figure 1 est une vue en élévation de face de la machine à décolleter les écrous;
Figures a et 3 sont deux coupes verticales par A-B de Fig.l, respectivement vers la gauche et vers la droite;
Figure 4 est une coupe horizontale par C-D de Fig.l au travers de la poupée de gauche;
Figure 5 est une vue de face en élévation d'un des deux porte-outil à tronçonner;
Figures 6 à 9 sont des vues et des coupes de ce même porte- outil;;
Figures 10 et 11 sont deux vues avec coupes partielles dans des plans perpendiculaires l'un à l'autre du mécanisme de . $ô, commande de la poupée gauche;
Figure 12 est une en plan du mécanisme de Fig.10;
Figure lj est une coupe par E-F de Fig.ll;
Figure 14 est une vue longitudinale avec coupe partielle du barillet à broches multiples de la seconde poupée;
Figure 15 est une coupe par G-H de Fig.14;
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Figura 16 est une vue de face de Fig.14 avec une coupe par I-J-de Fig.15;
Figure 17 est une coupe par K-L de Fig.14-;
Figure 18 est une coupe par M-N de Fig.14;
Figure 19 est une coupe par O-P de Fig.16;
Figure 20 est une vue à l'intérieur de la poupée droite (sans le barillet);
Figure 21 est une vue à l'intérieur de la poupée droite dans un plan perpendiculaire à celui de Fig.O;
Figure 22 est une vue en plan partielle correspondant à
Fig.20 ;
Figure 23 est une coupe en plan par Q-R de Fig.21;
Figure 24 est une vue de face du guide des transporteurs, dont Figure 25 est une coupe par S-T;
Figures 26 à 28 sont des vues montrant le mode de suspen- sion des moteurs électriques de commande de la macnine;
Figure 29 est une coupe à grande échelle représentant un raccord de tuyauterie de la circulation d'huile de graissage dans la machine;
Figure 30 est une coupe en élévation dans l'enveloppe trans- lucide recouvrant la chambre de travail entre les deux poupées ;
Figure 31 donne une vue extérieure de cette enveloppe.
D'une manière générale, dans cette décolleteuse pour écrous, la barre à travailler traverse une première broche, sur laquelle l'écrou est centré, chanfreine extérieurement, foré, alésé et tron- çonné; l'écrou mi-fini est alors saisi par un organe transporteur qui l'amène à une seconde broche, où l'écrou est fraisé; enfin, -un second transporteur prend l'écrou pour le porter à une troisiè- me broche, où l'écrou est taraudé, puis finalement évacué.
Comme le montre essentiellement la fig.l, tous les meca- nismes de la machine sont enfermés dans un bâti fermé en forme de caisson, constitua par trois compartiments en fonte superposés la, lb et le. Le compartiment supérieur la comprend deux poupées com-
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platement cloisonnées, séparées par une chambre de travail centra- le., Celle-ci est parfaitement fermée par une enveloppe transparen- te 2, qui déborde légèrement sur le compartiment moyen lb.
Grâce' à cette enveloppe translucide, il est possible de surveiller cons- tamment le travail des outils sans être exposé aux projections d'- huile et de copeaux, Pour avoir accès à la chambre de travail et effectuer tout réglage nécessaire, il suffit-de soulever l'enve- loppe 2 au moyen de poignées appropriées 3 (Fig.30 et 31).
Pour la clarté de la description, on décrira successive- ment les organes constituant les deux poupées, puis leur mécanis- me de commande et enfin le dispositif de graissage*
La poupée de gauche (Fig.4) comprend trois broches 4., 5 et 6 disposées parallèlement dans un même plan horizontal. La broche 4 sert de canon pour le passage de la barre d'alimentation amenée à la machine de manière connue. La broche 4 reçoit son mouvement de rotation d'une poulie 7 commandée dans le cas présent par un moteur électrique M1 (Fig.28).
Un mandrin de serrage 8 est prévu à l'intérieur du nez de la broche 4, tandis qu'un manchon de blo- cage 9 de construction connue est susceptible d'agir pour bloquer dans celle-ci la barre d'alimentation*
La deuxieme broche 5, qui porte la fraise 11, porte une roue dentée 10, entraînée par une roue dentée 12 calée sur la bro- che 4; de plus elle reçoit un mouvement axial de faible amplitude, comme il sera expliqué par la suite.
La troisieme broche 6 est de construction spéciale.. Elle est constituée par un tube traversé longitudinalement par une ti- ge centrale 14 incurvée vers l'arrière, sur laquelle se fixe un taraud 13. Le tube 6 peut coulisser à l'avant dans une glissiere 15 portée par la flasque antérieure 16 de la poupée, et à l'arriè- re il est solidaire d'un boitier 17 traversé par la partie courbe, du porte-outil 14, laquelle débouche à l'intérieur du bâti de la machine, Dans l'axe de la broche .tubulaire 6, le bottier 17 est
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prolongé à l'arriére par un tourillon 18, qui peut coulisser dans un manchon 19 porté par un cloisonnage 20,
qui isole dans la poupée gauche la broche 6 des broches 4 et 5, dans un but qui sera indiqué par la suite, Sur le manchon 19 est calée une roue dentée 21 engrenant avec une roue dentée 22 calée elle-même sur la broche 5, Le manchon 19 est d'autre part relié au boitier 17 de la broche 6 par une broche de guidage 22.
Dans la flasque antérieure 16 de la poupée gauche sont montés radialement suivant les axes vertical .et horizontal de la broche 4 deux porte-outils identiques, portant l'un un . outil à tronçonner et l'autre un outil de forme. Chaque porte-outil 23 est guidé par une glissière 25 (Fig.5 à 9) montée à pivot dans la flasque 16, '.vivant l'invention, l'outil 24 est appuyé contre une clavette 26 qu'une vis 28 permet de déplacer pour assurer le ré- glage axial désiré de l'outil. D'autre part la glissière 25 pré- sente latéralement des ailerons 29 soumis à l'action de vis 30, de telle sorte qu'ayant desserré les écrous de blocage 31 montés sur les goujons 32 il est possible de' varier la position angulai- re du porte-outil. Une vis micrométrique 33 permet enfin de ré- gler la profondeur de la course du porte-outil.
Chacun des porte-outil est commandé par un doigt 34a, 34b qui fait saillie hors de la poupée gauche, dans laquelle il est actionné d'une manière qui sera décrite par la suite,,
En outre des porte-outil 23, la flasque 16 de la poupée gauche porte encore extérieurement dans l'axe des broches 5 et 6 un double, organe de guidage, qui sera décrit en même temps que les 'organes de transport prévus auxquels il est :associé et qui font partie de la poupée de droite, qui va être décrite.
Opposé à la broche 4 de la poupée gauche est monté dans la poupée de droite un barillet ou tambour 35 susceptible de cou- lisser dans une douille 36 fixée extérieurement à la flasque 37
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de la poupée droite, en face de la flasque 16 de la poupée gauche (Fig.14 à 18). Dans le barillet 35 sont logées dans le cas présent trois broches porte-outil 38, 39 et 40 dont les axes parallèles sont disposés sur un cercle à égale distance l'un de l'autre. L'une porte une butée,.l'autre un outil de centrage et la troisième de forage,.
Chacune de ces broches est soumise à l'action d'un ressort 41 prenant appui extérieurement au barillet contre un écrou 42 vis- sé sur la dite broche; cet écrou est pourvu d'un doigt 43 que le susdit ressort presse constamment contre un galet 44 de l'organe de commande du mouvement axial du barillet, ainsi qu'il sera expliqué dans la suite.. Au-delà de l'écrou 42, chaque broche 38, 39, 40 est supportée par une partie saillante 45 du barillet et se prolonge extérieurement à celui-ci pour recevoir à son extrémité une traver- se 46 capable de glisser longitudinalement autour d'un pivot central 48 et d'une broche. 49 vissés tous deux dans la face arrière du baril- let 35. Comme le montre la fig.18, les broches sont olidaires l'une de l'autre.
Le barillet 35 porte d'autre part une couronne dentée 47 à l'intérieur de la poupée droite et cette couronne engrené,' avec un secteur denté 50 dépendant du mécanisme de commande de la dite pou- pée. De plus, le barillet peut être bloqué dans l'une des trois po- sitions de travail grâce à l'action d'un verrou à ressort 51 suscep- tible de s'accrocher dans l'une des trois encoches 52 (Fig.15 et 16) prévues à la périphérie du barillet.
Ce verrou est logé dans une queue 53 venue avec la- douille 36 et il est soumis à l'action d'un. doigt 54 dépendant également du mécanisme de commande de la poupée droite. sous l'action du galet 44 contre le doigt 43 de la broche 38, celle-ci s'avance dans l'axe de la broche 4, et par suite de- leur liaison par les traversesrespectives 46, les deux autres bro- ches 39 et 40 sont entrainées dans ce mouvement, Mais, après exécu- tion de son travail, la broche 38 s'échappe, tandis que les deux autres sont maintenues en place dans le barillet qui reçoit un mou-
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vement de rotation de 60 par le secteur 50.
La. deuxième broche 39 travaille alors, puis s'efface à son tour, tandis que par une nouvelle rotation de 60 du barillet, la troisieme broche de tra- vail est amenée dans l'axe de la broche 4 de la poupée de gauche..
Grâce à cette commande en cascade, on évite de devoir faire pivo- ter chaque broche d'un tour complet; les temps morts sont par sui- te réduits,.
Dans la chambre de travail de la machine, entre les poupées gauche et droite peuvent osciller deux organes de transport 55a et 55b qui, dans le cas présent, sont destinés à amener l'écrou mi- fini l'un de la broche 4 à la broche 5 et l'autre de la broche 5 à la broche 6 de la poupée gauche. Ces transporteurs sont montés en porte à faux à l'extrêmité d'arbres respectifs 56a, 56b, qui reçoivent à l'intérieur de la poupée droite un mouvement oscillant et un mouvement axial par des moyens décrits ci-après.
Il * été dit précédemment que sur la flasque 16 de la pou- pée gauche est fixé un double organe de guidage dans l'axe des broches 5 et 6, destiné à guider les transporteurs 55a, 55b dans leurs déplacements de la broche 4 à la broche 5 d'une part et de la broche 5 à la broche 6 d'autre part.
Cet organe de guidage est essentiellement constitué par un boitier 57 suspendu au-dessus des broches 5 et 6 par l'intermédiai- re d'un fer-équerre 58 boulonné sur la.flasque 16. Ce boitier pré- sente deux ouvertures transversales 59 et 60 disposées de telle sorte que leur axe correspond respectivement à celui des broches 5, et 6. A la partie antérieure, le boitier forme deux rainures à double pente 61 et 62, correspondant chacune à l'une des ouvertu- res 59 et 60. La partie inférieure de ces rainures est constituée par une partie mobile 63, de telle sorte que la largeur de ces dernières peut être réglée à volonté par des vis 64, dont l'écrou 65 comprime un ressort 66 (Fig.24 et 25)..
Dans le cas présent, 1'- écrou mi-fini enlevé de la broche 4 par le transporteur 55a s'- introduit latéralement dans la rainure 61, en écartant éventuelle-
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ment suivant ses dimensions la partie mobile 63 de l'organe de guidage de sa partiefixe 57. Arrive au sommet de la rainure 61, c'est à dire dans l'axe de la broche 5, l'écrou est fraisé par';.la fraise 11 portée par celle-ci, tandis que le transporteur 55a qui l'a abandonné oscille dans la direction de la broche 4. Le fraisa- ge effectué, le transporteur 55bsaisit l'écrou fraisé, le'fait descendre la pente de la rainure 61 pour l'amener dans la rainure 62 jusqu'au sommet de cette dernière dans l'axe de la broche 6, dont le taraud 13 effectue le filet intérieur de l'écrou.
Autour de la broche 6 est ménagée dans le boitier 57 une large découpure 67 qui permet aux écrous finis de traverser celui-ci pous s'enfi- ler sur la tige porte-outil 14 et être amenés vers l'arrière dans le boitier 17, d'où ils tombent directement dans un bac de grandes dimensions, complétement séparés des copeaux et sans être noyés dans l'huile de coupe.. Quant aux copeaux, ils tombent directement et sans rencontrer d'obstacle dans la partie centrale du bâti dans un bac approprié. Par suite, tout risque de voir les copeaux s'amas- ser sur des organes du mécanisme est évité.
Au début de cette description, il a été exposé que les broches 4, 5 et 6 recevaient leur mouvement de rotation d'une pou- lie 7 commandée par un moteur électrique M1. Les mouvements axiaux de ces broches, de même que les mouvements d'avancement des porte- outil 23 et les mouvements rotatifs et pivotant des broches 38, 39 et 40 et des transporteurs 55a et 55b, ainsi que leurs mouvements axiaux sont commandés par un moteur électrique M2.
Comme le mon- trent les Fig.26 à 28, les moteurs M1 et M2, logés dans le cas présent respectivement dans le compartiment lc et dans le compar- timent lb de la machine 'sont suspendus chacun à un socle 68 suscep- fiole de pivoter autour d'un axe 69 et se prolongeant du c8té op- pose par un'fourche 70 portant une broche 71 dans laquelle passe une tige filetée 72a montée à pivot sur le bâti et muni d'un écrou de réglage 72b. Cette disposition, qui peut être modifiée éventuel- lement, permet d'asburer l'adhérence de la courroie de commande et de régler à volonté sa tension.
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Le moteur M2 commande une poulie 73 calée sur un arbre horizontal 74, qui peut d'autre part être commandé directement à la main avec iniercalution de griffes d'embrayage 75 et 76 par l'intermédiaire d'un volant 77 (Fig.l, 3, 21 et 23) manoeuvrable à l'avant de la machine.
Ce même volant, lorsqu'il est pressé vers l'intérieur de la poupée, déplace vers la gauche une tige 74'logée à l'intérieur de l'arbre 74 et dont l'autre extrémité est en con- tact avec le plateau extérieur des griffes 76..Par suite, la com- mande générale de la machine peut être débrayée avant l'embrayage du mouvement manuel par le volant 17, ce qui permet d'éviter tout accident de machine* . Sur l'arbre 74 est calée une roue dentée 78 engrenant avec une roue dentée 79, calée sur un arbre 80 parallèle à l'arbre 74;
cet arbre 80 porte une vis sans fin 81 en prise avec une roue à vis 82 calée sur un arbre 83. sur ce dernier se trouvent montées toutes les cames qui réglent les mouvements sus-indiqués, non com- mandés par le moteur M1, dans les poupées gauche et droite. L'- arbre 83 est porté par des paliers 84a, 84b, 84c et 84d de la ma- chi ne.
'sur l'arbre 83 est ainsi calée une came-disque 85, contre laquelle presse un doigt 86 porté par un levier 87 pivotant en 88 sur le bâti et solidaire du secteur denté 50 qui, comme il a été mentionné précédemment, engrène sous la pression d'un ressort de rappel 89 avec la couronne dentée 47 du barillet 35. De même, sur l'arbre 83 est calée une came 90, avec laquelle est encontact un doigt 91 porté par un levier 92 pivotant en 93 et dont l'extrémité libre porte un galet 44, qui est destiné à agir, comme il a été dit, sur les segments 43 solidaires des écrous 42 des broches 38, 39 et 40 du barillet 35.
Enfin, sur l'arbre 83 est encore calée une came 94 avec laquelle est en contact un doigt 95 porté par un levier 96 pivotant en 97 sur le bâti, et à l'extrémité libre duquel
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est articulée une bielle 98, articulée d'autre part à un levier coudé portant un doigt 54, qui agit sur le verrou 51 pour bloquer le barillet 35 dans l'une des trois positions de travail des bro- ches.
Ainsi qu'il a été dit, les transporteurs 55a, 55b sont animés d'un mouvement oscillant et d'un mouvement axial. Le mouve- ment axial est obtenu par l'intermédiaire d'une came cloche 100, calée également sur l'arbre à cames 83. Cette came 100 agit sur un galet 101 porté par un levier à fourche 102 (Fig.22) en contact avec des écrous 103 vissés sur les extrémités des arbres 56a, 56b des transporteurs. Chacun de ces arbres est soumis à l'action d'un ressort de rappel 104.
Quant au mouvement oscillatoire des transporteurs, il est . réalisé grâce à une came-disque 105 calée sur l'arbre 83. La came 105 agit sur un doigt triangulaire 106 monté sur un levier primai- re 107 pivotant en 108 sur le bâti et portant à son extrémité une vis-poussoir 109. Celle-ci presse sur un levier secondaire 110 ca- le sur l'arbre 56a du transporteur 55a. Des leviers llla et lllb à réglage par vis sont fixés sur les arbres 56a et 56b des trans- porteurs et réunispar une bielle 112, de manière telle que le mouvement pendulaire reçu par les transporteurs 55a est transmis au transporteur 55b.
L'arbre à cames 83 se prolonge en dehors de la poupée droite, traverse la chambre de travail intermédiaire au-dessus des outils, comme le montre la Fig.l et s'allonge à la partie su- périeure de la poupée gauche, où il est porté dans des paliers 84c et 84d. Dans cette derniere poupée, il doit, comme il a été dit, provoquer le serrage de la barre de travail.dans la broche 4 et donner aux broches 5 et 6 et aux porte-outil 23 le mouvement axial requis*
Dans ce but, le manchon de blocage 9 de la broche 4 est embrassé de maniere connue par un collier 113 porté à l'extrémité
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Inférieure d'un levier 114 pivoiant sur un arbre secondaire 115 perpendiculaire à l'arbre à cames 83.
A son extrêmite supérieure le levier 114 porte un galet 116 en contact avec deux cames 117a et 117b calées sur l'arbre 83. Le collier 113 est d'autre part lo- gé dans un levier fourchu 118 monté à pivot sur la paroi de fond de la poupée ; levier 118 permet d'ouvrir ou de fermer manuelle- ment la pince de serrage de l'extérieur de la machine, suivant les déplacements du galet 116, la barre de travail se prouvera succes- sivement serrée ou desserrée dans la broche 4.
Quant à la broche 5, elle présente des plateaux 119 entre lesquels se loge un demi-collier 120 porté par un levier coudé 121 pivotant sur un arbre 122 parallele à l'arbre 115.. Ce levier 121 porte à son autre extrémité une vis 121a qui appuie sur un autre levier 121b à l'extrémité duquel se trouve le doigt 123 en contact avec une came 124 calée sur l'arbre 83..
La broche 6 fait corps avec un manchon rainuré 125 embras- sé par un demi-collier 126 porté par un levier 127 placé à côté @ d'un second levier 137 qui est calé sur un arbre 128. Comme le montrent les Fig.10 et 12, la broche 6 avec son levier de commande
127 est logée dans un compartimentage 129' complètement distinct te séparé des broches 4 et 5 et de l'arbre à cames 83. Ces broches et leur mécanisme de commande sont en effet eoumis à une pluie d'- huile continue, ce qui ne convient pas à la broche de taraudage 6 par suide du mode d'évacuation choisi pour les écrous finis, tel qu'il a été décrit précédemment.
Exterieurement au compartimentage 129 est cale sur l'arbre
128 à l'intérieur de la poupée gauche un levier 130 relié par une bielle 131 à un levier parallèle 132 (Fig.12 et 13) pivotant sur un arbre 133. Le levier 132 porte un doigt 134 (Fig.10 et 13) en contact avec une came-cloche 135 calee sur l'arbre 83.
En vue de regler à volonté de l'extérieur la pression sur le taraud 13, on a prévu le dispositif suivant. Comme il a été dit, sur l'arbre 128 sont montés côte à côte les leviers 127 et
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137 ; ce dernier, calé sur l'arbre 128, reçoit de celui-ci le mou- vement de retrait donne par la came 135 et le transmet au. levier 127 par une.vis de réglage 138. Le mouvement de poussée est donné directement au levier 127 au moyen d'un pivot 136 par une tige ho- rizontale 139 articulée sur le levier 127 et logée dans un tube 140 avec intercalation d'un ressort 141, Oe ressort peut être com- primé plus ou moins par une vis de réglage 142 à tête moletée 143.
Il va de soi que le ressort à boudin 140 pourrait être remplacé, par un ressort en spirale ou autre, ou encore par un contrepoids.
Enfin, les doigts 34a, 34b des porte-outils 23 sont ac- tionnés comme suit: sur un arbre commun 144 porté par le bâti de la machine peuvent, pivoter deux leviers l45a et 145b, pourvus à leurs extrémités d'un galet 146a, 146b en contact respectivement avec des cames 147a, 147b calées sur l'arbre 83. C'est à l'extrê- mité du levier 145a opposée au galet 146a qu'est fixé le doigt @ 34a du porte-outil horizontal 23, tandis que le doigt 34b du porte-1 outil vertical 23 est fixé au levier l45b entre son galet l46b et son arbre de pivotement 144.
Il est bien entendu que toutes les cames portées par 1'- arbre 83 sont profilées de manière à réaliser au moment voulu et dans la mesure désirée tous les déplacements des organes qu'elles commandent en vue de l'utilisation rationnelle de la machine. -Le nombre de ces cames et leur profil varieront évidemment suivant la piece que l'on désire obtenir; l'application ci-dessus décrite étant donnée uniquement à titre d'exemple.
Les moteurs M 1 et M2 sont interconnectés de manière à ce que la rotation de la broche 4 par le moteur M1 précède obli- gatoirement la rotation de l'arbre à cames 83 par l'intermédiaire du moteur M 2, Dtautre part, on a prévu un interrupteur qui provo- que l'arrêt du moteur M1 lorsque la barre alimentant la broche 4 est arrivée à sa fin ; enmême temps s'allume une lampe-témoin 148 (Fig.1). sous cette lampe sont disposés les commutateurs commandant
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directement les mouvements de la broche 4, de l'arbre à cames 83 et de la pompe de graissage, dont il sera question plus loin.
Enfin, la chambre de tiavail est éclairée par une lampe 149 logée au fond d'un réflecteur parabolique 150 fixé au plafond de la dite chambre au-dessus de l'arbre à cames 83 et des outils, sur lesquels la lumiere est ainsi projetée directement, ce qui fa- cilite la surveillance du travail et le réglage des outils.
Il a été dit que les pieces finies, écrous ou autres, guidées par la tige porte-outil 14 tombent du compartimentage 129 dans un bac spécial. En effet, en suivant un canal 151 prolongeant ce compartimentage vers le bas, elles arrivent dans un bac 152 supporte par des rails de guidage 153, ce qui facilite l'extrac- tion du bac qui est amené directement sur la porte d'accès 154 de la machine, la dite porte étant montée sur charnières horizon- tales 155.
Quant au graissage, il est réalisé d'une manière continue par 11 intermédiaire d'une pompe à engrenages 156 comil.l:J.ndée par une roue dentée 157 en prise avec une roue 158 calée sur l'arbre 74 de la poupée droite (Fig.20 et 23). L'huile qui s'amasse à la base de la machine sur un plateau 159 est aspirée par des conduits ap- propriés par la pompe 156, qui' amène l'huile à la partie superieu- re des deux poupées dans de petits bacs 160, dont le fond pexforé laisse tomber une pluie continue sur les pièces en' mouvement. La figure 29 montre le raccord de la tuyauterie de graissage 161 par laquelle l'huile est aspirée par la pompe 156.
Comme il a été dit, la machine automatique à décolleter, qui est décrite ci-dessus, peut recevoir des modifications diver- ses suivant l'application envisagée. Ainsi notamment elle pourrait être équipée d'un canon mobile transversalement en vue de l'exé- cution d'autres pièces que des écrous. D'autre part,au lieu d'une commande électrique, on pourrait aussi bien prévoir une commande pneumatique*