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Tour automatique ou à profiler .
Cette invention est relative aux tours automatiques ou tours à profiler et a pour objet des perfectionnements à la constitution, et à l'agencement des organes nécessaires à la construction d'un tour à broche principale ou arlre unique,
Le principal but de, l'invention est de perfectionner un tour à broche principale ou arbre unique en vue de la simplification de ce tour et pour le rendre spécialement utilisable sur un établi ou, si on le désire, sur un socle.
Un autre but de l'invention est de créer un tour automa- tique à broche principale de construction ramassée permettant l'accès facile à tous les organes travaillants pour faciliter les remplacements d'organes et les répara- tions, ce tour convenant également à la mise en oeuvre de toutes les opérations d'usinage normalement exécutés par
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un tour à profiler, y compris le filetage et le façonnage au tour.
Mais étant donné la facilité avec laquelle on peut prévoir des positions de travail supplémentaires sur le tour, les opérations peuvent être'interrompues pour être aussi simples que possible de sorte que, grâce à une combinaison d'outils de tournage pour l'obtention de rayons et de chanfrins normaux, on peut produire la plupart des profils sans l'emploi d'outils à façonner coûteux. Un autre but de l'invention est de créer un tour destiné principalement à l'exécution de 'premières'' opérations sur une barre' brute et, en conséquence, ce tour est de préférence equipé d'une broche cause à mandrin de serrage.
L'invention est matérialisée dans un tour auto- ¯tique ou un tour de profilage automatique à broche principale comportant de façon générale un support principal pour la fixation sur le dessus d'un établi ou d'un socle et pour le montage d'une broche portant les poulies ou autres organes par lesquels le mouvement de rotation est transmis à la broche principale, un porte- pièce tournant avec la broche et placé à une extrémité de support, des supports auxiliaires de prolongement faisant saillie par rapport au support principal et parallèles à la broche, des porte-outils mobiles sur les supports auxiliaires,
et un arbre à cames monté à rotation dans le support principal et destiné à recevoir et à faire tourner des camée destinées à produire un déplacement de porte-outils pour l'usinage de la pièce maintenue par le porte-pièce animé d'un mouvement de rotation. De préférence, les supports auxiliaires sont
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montés en porte-à-faux sur le support principal et comportent deux barres parallèles qui peuvent être des tiges à section circulaire, tandis que l'arbre à cames est monté parallèlement à ces barres ou tiges en porte- à-faux. Le tour ne comporte aucun banc au sens générale- ment attribué à ce terme.
La broche du support principal peut être creuse et munie d'un dispositif d'avancement automatique de la pièce ou ébauche vers la position d'usinage Les outils qui avancent transversalement en direction de la pièce sent, de préférence, serrés dans des porte-outils oscillant (sous la commande d'une came) sur l'une des barres ou tiges parallèles en porte-à-faux.
Les, outils, qui avancent en direction de la pièce suivant l'axe ou parallèlement à l'axe de la broche du support principal, peuvent être serrés dans un porte-outils coulissant (sous la commande d'une came) le long des'deux barres ou tiges,parallèles en porte-à-faux, et ce porte- revolver uttls peut ou s eut être constitué par un chariot revolver à rotation intermittente.
Un autre but de la présente intention est de créer un dispositif perfectionné pour la commande des mouvements d'orientation et de translation.d'un chariot à revolver ou d'une tourelle sur un tour automatique ou un tour à profiler. Le terme -tourelle- désigne en général un plateau monté à rotation surun chariot coulissant direc- tement sur les glissières d'un tour et il sera sous-entendu ci-après par le terme -chariot à revolver. qui est généralement employé pour désigner une tourelle rotative montée sur un chariot qui peut être déplacé en translation longitudinale sur un al tre chariot coulissant lui-même sur
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les glissières.
Le dispositif d'orientation et de dépla- - cement en-translation suivant l'invention sera décrit ci-après à titre d'exemple dans son application à une tourelle porte-outils constituée par un chariot à revolver du genre précité.
L'orientation et le déplacement en translation du chariot à revolver d'un tour automatique ou d'un tour à profiler sont commandés suivant l'invention à l'aide d'un mécanisme fonctionnant par intermittence et qui est destiné à orienter la tourelle du chariot à revolver dans les intervalles intercalés entre les mouvements d'avance.. ment linéaires successifs des outils produits par des cames, ledit mécanisme et les cames fonctionnant en synchronisme. Le mécanisme intervient pour ramener- la tourelle'orientée du chariot à revolver en un point à proximité immédiate de la pièce, dans une position où elle est prête à reprendre instantanément la coupe de la pièce sous l'action d'une came.
De préférence, le méca.- nieme comporte un certain jeu réglable pour permettre un déplacement en translation prédéterminé de 'la tourelle du chariot à revolver. Le déplacement d'approche de la tourelle du chariot à revolver est effectué par une came, tandis que le mouvement de rappel est produit par un ou plusieurs ressorts. De cette manière, l'orientation et le recalage en translation du chariot n'exigent qu'un minimum de temps, de sorte qu'une proportion plus grande de la rampe de la came peut servir à la, commande réelle de l'outil.
Pour plus de clarté, deux modes de réalisation de l'invention seront décrits ci-après en détail en regard
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des dessins annexés à titre d'exemples.
La fig, 1 est une vue en élévation latérale d'un' tour automatique suivant l'invention, montrant parmi d'autres caractéristiques l'emploi d'un porte-outil non rotatif, coulissant longitudinalement et de deux porte- outils oscillants.
La fige 2. est une vue en coupe transversale suivant la ligne 11-11 de la fig, 1.
La fige est une vue en élévation latérale avec certaines parties représentées en coupe, de la. partie supérieure d'un support principal, et montre la broche creuse et le dispositif à mandrin d'avancement de la pièce ou ébauche.
La fig. 4 est une vue similaire à celle de la fig. 1 et montre un tour automatique muni d'un dispositif de commande du chariot à revolver suivant l'invention.
La fig. 5 est une vue en plan du tour représenté par la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en bout prise dans la direction de la flèche VI de la fige 4.
La fig. 7 est une vueen plan du chariot à revolver et d'une partie de son dispositif de commande.
La fig. 8: est une vue en coupe longitudinale suivant la ligne VIII-VIII- de la fig. 7.
La fig. 9 est une vue 'en plan de certains autres organes du dispositif de commande du chariot à revolver.
La fige 10 est une vue. en bout prise dans la direction de la flèche de la fig. 8'.
La fig. Il est une vue en coupe transversale partielle suivant la ligne XI-XI de la fig. 9, les fig 7
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à 11 étant dessinées à plus grande échelle que les figs.
1 à 6.
Dans le mode de réalisation de l'invention que montrent les figs. 1 à 3, le support principal 1 comporte une plaque inférieure horizontale et plane 2 entaillée ou munie de pieds perforés 3 pour le passage de boulons destinés à la fixation du mpport 1 sur le dessus d'un établi. Sur deux côtés opposés de cette plaque inférieure 4 s'élèvent deux parois transversales 4, 4a, entretoisées par un plateau horizontal supérieur 5, sensiblement parallèle à la plaque 2.
Sur un côté du bâti constitué par la plaque inférieure 2, le plateau supérieur 5 et les parois transversales 4, 4a,est prévue une paroi longitudinale 6 fermant le bâti et formant ainsi une sorte de caisson ouvert sur un côté, Sur deux côtés opposés du plateau supérieur 5 du support 1 sont prévus des bras porte-palier montants 7,8 qui sont alésée horizontalement et suivant un même axe pour recevoir des coussinets 9, 10 dans lesquels est montée à rotation la broche 11. Les bras porte-palier 7,8 peuvent être tamis de chapeaux de palier amovibles 12, 13 pour faciliter l'assemblage et le remplace- ment des coussinets 9, 10 qui peuvent être du type fendu connu.
La broche 11 est creuse et tubulaire et elle est mmie d'un collet de lutée 14 qui fait corps avec elle ou qui est rapporté à proximité d'une de ses extrémités, ce collet de butée 14 étant destiné à prendre appui sur la 'laide 9a du coussinet 9 sur le côté extérieur du bras porte-palier 7 (qui sera appelé ci-après le bras porte-palier antérieur) pour bloquer la broche 11 contre tout déplacement axial dans un sens.
La broche creuse 11 passe en ligne droite dans les deux bras porte-paliers 7, 8 et dans l'espace intermédiaire au-dessus
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du plateau supérieur 5 du support 1, et elle se prolonge au delà du deuxième bras porte-palier, ou bras postérieur 8, pour recevoir une poulie à gradins 15 dont le but sera décrit :Plus loin. Une rondelle 16 fixée sur la broche 11 s'appuie directement contre la bride 10a du coussinet 10, sur le côté extérieur du bras porte-palier postérieur 8, et empêche tout déplacement en translation de la broche 11 dans le sens opposé. Dans l'espace séparant les deux bras porte- paliers 7, 8 est montée une autre poulie à gradins 17 qui est placée à proximité du bras porte-palier antérieur 7.
Entre cette deuxième poulie à gradins 17 et le bras porte- palier postérieur 8 est intercalé le dispositif d'avancement de la barre brute. Les griffes de serrage 18 (Fig. 2 et 3) sont interchangeables; elles ont une constitution usuelle fendue longitudinalement avec des becs coniques, 18a qui sont destinés à être pressés par le déplacement axial de la douille de prolongement 18b des griffes, contre l'alésage conique 19a d'un chapeau amovible 19, serré par vissage (ou par un accouplement à baïonnette) sur l'extrémité antérieure de la broche 11, Le déplacement axial de la douille de prolongement 18a des griffes, en vue de la fermeture du mandrin 18, est obtenu par la poussée,
sur l'extrémité intérieure de la douille de prolongement 18a d'un tube 20 ajusté exactement dans l'alésage 11a de la broche 11. La pression exercée sur la douille de prolongement 18a par le tube 20 est produite par deux leviers basculeurs 21 diamé. tralement opposés et articulés sur une'bague 22 fixée sur la broche 11, ces leviers étant agencés le long de cette broche 11 de telle manière que les extrémités extérieures 21a glissent sur la fere extérieure conique d'une bague 23,
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montée à coulissement sur la broche 11.
Les extrémités intérieures 21b des leviers basculeurs 21 s'engagent dans deux fentes diamétralement opposées 24, pratiquées dans la paroi de la broche, pour coopérer avec l'extrémité intérieure du tube 20 commandant le mandrin de serrage. La 'bègue conique 23, avec laquelle coopèrent les leviers basculeurs 21, porte une bague 25 pouvant tourner librement et en prise avec deux tourillons 26 diamétralement opposés et partant vers l'inté- rieur de deux branches 27a d'une fourche 27 qui est montée pivotante sur un axe transversal 28 porté par deux chapes 29 s'élevant du dessus du plateau supérieur 5 du support principal 1, de part et d'autre d'une fente 30 pratiquée dans le plateau supérieur 5.
La fouche 27 pour le déplacement de la bague comporte un prolongement 27b qui descend à travers le plateau supérieur 5 pour coopérer avec une came 31 destinée à produire un mouvement d'oscillation de la fourche 27 pour actionner les leviers basculeurs 21 et pour assurer le fonctionnement du mandrin 18 par l'intermédiaire du tube 20
La came 31 de commande du mandrin de serrage peut avoir une constitution convenable quelconque. Elle peut être constituée par un tambour dans lequel est pratiquée une rainure de came de la manière représentée, avec une ou plusieurs rampes 31a intercalées dans cette rainure. Elle peut être formée par une cuvette à jante ou tranche profilée suivant un dessin donnant le déplacement désiré.
La came 31 de commande du mandrin de serrage est clavetée ou autrement fixée sur l'arbre à came 32 placé parallèlement à la broche principale 11 et monté à rotation'dans deux chapes 33, 33a partant latéralement des parois d'extrémité 4, 4a du support 1.
L'arbre à came 32 se prolonge sur une courte,distance au delà
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de la chape 33 de la paroi postérieure 4 du support 1 (suffisamment pour pouvoir recevoir une roue hélicoïdale 34) et sur une grande distance au delà de la paroi antérieure, 4a du support 1. Sur ce prolongement antérieur de l'arbre à came rotatif sont montées plusieurs cames qui produisent les mouvements d'avancement d'un certain nombre d'outils de epupe dans leur ordre de succession convenable et avec l'amplitude nécessaire, ainsi qu'il sera décrit en détail d'après.
Un mouvement de rotation de vitesse appropriée (fonction de l'aptitude à. l'usinage de la matière à travailler et du type des outils employés) est transes à l'arbre à came 32 par la 'broche: principale 11, et par l'intermédiaire d'une troisième poulie à gradins 35, montée à rotation dans un étrier 36 fixé sur la paroi postérieure du support 1, cette troisième poulie 35 étant placée en regard de la poulie 15 fixée sur l'extrémité postérieure de la broche principale 11, à proximité du bras porte-palier postérieur 8, de sorte que ces deux poulies 15 et 35 peuvent être accouplées entre elles par une courroie sans fin 37.
L'axe 38 de la troisième poulie 35 est monté à rotation dans l'étrier 36 et porte une vis sans fin 39 toujours en prise avec une roue hélicoïdale intermédiaire 40, solidaire d'une vis sans fin 41 en prise avec la roue hélicoïdale 34 fixée sur l'extrémité postérieure de l'arbre à came 32.
Les outils principaux d'usinage de la barre brute qui, de la manière usuelle, fait saillie hors du chapeau 19 du mandrin de serrage, sont fixés sur un certain nombre de porte-outils 42., 43, mobiles sur deux glissières 44 s'étendant en porte-à-faux à partir de la paroi antérieure 4a du support 1, parallèlement l'une à l'autre et par rapport à l'axe longitudinal
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de la broche principale 11 et au prolongement antérieur de l'arbre à came 32. Les glissières en porte-à-faux 44 sont respectivement constituées par une tige pleine ou creuse, et elles ont de préférence une section transversale circulaire, quoique cette forme ne soit pas essentielle.
Les extrémités antérieures des glissières parallèles en forme de tiges 44 sont maintenues à leur écartement par l'entretoise 45a d'une pièce d'espacement 45 en T', dont la tige 45b descend pour former une chape pour l'extrémité extérieure du prolongement de l'arbre à came 3z. Les glissières en porteèà-faux 44 et l'arbre à came 32 qui se trouve au-dessous sont ainsi maintenus à leur écartement exact et constituent des supports rigides respectivement pour les porte-outils et leurs cames de commande.
L'usinage périphérique ou le profilage de la barre serrée dans le mandrin, c'est-à-dire le chariotage, le façonnage et le tronçonnage, sent effectués à l'aide d'outils de coupe à pointe unique qui sont approchés de la pièce et rappelés par les mouvements d'oscillation des porte-outils 42, 43 commandés respectivement par des cames d'un profil approprié 46, 47. Les porte-outils 42, 43 sont munis chacun de rainures 42a, 43a destinées à recevoir les outils 48, et ils comportent une branche descendante 42b, 43b, portant à son extrémité inférieure un galet 42c, 43c destiné à coopérer avec la rampe périphérique d'un plateau à came 46, 47 de la manière représentée sur le dessin, mu à venir en prise avec un guide ou une rainure de came pratiqué dans une face latérale d'un disque de came.
Les porte-outils 42, 43 sont normalement maintenus en contact avec leurs cames46, 47 respectives par un ressort 49, accroché par ses extrémitéssur ces cames.
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Dans certains cas, un seul outil de tournage 48 serré dans un porte-outil 42 ou 43 solidaire d'une glissière 44 peut suffire mais, en général, il est néce,ssaire de prévoir un ou plusieurs outils sur chaque côté de la pièce. De préférence l'agencement est prévu pour que la pièce subisse des pressions compensées pour empêcher sa flexion.sous la pression exercée par chaque outil.
On peut serrer plusieurs outils 48 sur un même porte-outil 42 ou 43 et plusieurs porte- outils peuvent être actionnés par une même came quoique, dans la plupart des cas, chaque porte-outils ne regoit qu'un seul outil et est actionné par une came dustubcte, Un. ¯des outils peut être utilisé pour le tronçonnage, mais cette opération peut également être exécutée par un outil serré dans un porte-outil exécutant un mouvement de translation radiale sous la commande d'une came, ce porte-outil étant alors monté à coulissement sur une glissière fixée ou pratiquée sur la face extérieure de la paroi antérieure du support.
Pour des opérations d'usinage telles que le perçage, le filetage intérieur, le dressage des extrémités ou le façonnage, qui sont exécutées suivant l'axe ou parallèlement à l'axe de rotation de la barre brute serrée dansle mandrin 19, on emploie une poupée en pont 50 qui entretoise les deux glissières 44 parallèles en prote-à-faux et en forme de tiges, l'outil (par exemple la mèche de perçage 51).étant serré dans un porte-outil 52 amovible et coulissant dans un alésage axial des bras 53 de la poupée 50. Une filière pour la coupe d'un filetage extérieur peut être montée d'une manière similaire sur la poupée en pont. Le déplacement axial' ou en translation de la mèche 51 ou d'un autre outil
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est assuré par un levier 54 articulé sur la poupée 50 (rendue temporairement solidaire de l'une ou des deux glissières).
L'extrémité supérieure du levier 54 est accouplée au porte- outil coulissant 52 et son extrémité inférieure coopère avec un tambour à came 55 solidaire de l'arbre à cames 32. La commande a lieu d'une manière similaire à celle du mandrin de serrage.
Dans les opérations d'usinage qui doivent être exécutées à l'aide d'outils avançant en direction de la pièce suivant l'axe ou parallèlement à l'axe de la broche principale 11, ces outils étant prévus en un nombre supérieur à celui qui peut être présenté à la fois en face de la pièce pour une phase d'usinage, la poupée en pont 50 peut être remplacée par une tourelle ou un revolver coulissant et tournant par intermittence, appelé chariot à revolver. Celui-ci peut être d'une construction cmvenable quelconque; il est de préfé- rence orienté ou commandé d'une autre manière par des dispositifs, dont les grandes lignes ont été indiquées précédemment et qui seront décrites en détail ci-après en regard des figs. 4 à 11 du dessin.
La tourelle 56, percée d'alvéoles radiales 57 destinées à recevoir les outils et munies de vis de serrage 58 pour les outils est montée à rotation et fixée sur un chariot 59 par une vis-pivot 60 sur l'extrémité inférieure de laquelle est fixé un rochet 61.
Le chariot 59 est monté à coulissement et peut se déplacer en ligne droite par rapport à un chariot 62 qui peut être réglé et serré dans une position désirée le long des glissières 44. Le chariot 59 est muni d'une broche descendante 63 portant un galet 64 tournant librement et
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destiné à coopérer avec les rampes de commande des outils d'une came 65 à rampes et encoches multiples.
Sur le trajet du roehet 61, et lors du recul du chariot
59, (recul qui est produit par des organes décrits plus loin) est intervalé un cliquet 66 monté sur le chariot 62 pour coopérer avec le rochet 61 et produisant l'orientation de la tourelle 56.
Cette orientation de la tourelle est empêchée lorsque le chariot à revolver 99 se ,trouve dans sa position de fonctionnement intérieure, et ce par un verrou 67 coulissant dans un guide 68 pratiquée dans la face supérieure du chariot.
Le verrou 67 porte à une extrémité un bec 69 qui doit venir en prise. avec une des encoches 70 pratiquées dans la, tranche périphérique d'une bride 71 prévue à la 'base de la tourelle
72 55. Un plateau protecteur est prévu pour empêcher l'obstruc- tion des encoches'70, par du cambouis tombant de la pièce pendant l'usinage. Le verrou 67 avance normalement vers sa position de verrouillage sous l'action d'un ressort de compression 73, monté dans un logement 74 du chariot 99 et prenant appui sur une broche 75 portée par le verrou 67.
Celui-ci est rappelé automatiquement pour libérer la tourelle
56 pour son orientation à l'aide d'un cliquet'articulé 76 qui est normalement maintenu dans une position effacée par un ressort 77, enroulé autour de l'axe 78 du cliquet. Le cliquet est monté à l'aide de cet axe 78 dans une fente 79 pratiquée dans le chariot 59. Dans cette position d'effacement, deux oreilles 76a sont engagées dans des échancrures80 prévues sur deux côtés opposés du verrou 67, sans transmbttre à celui-ci une pression quelconque ou une pression suffisante pour dégager le bec 69 de l'encoche 70 du revolver.
Le cliquet
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76 est muni d'une queue 76b qui, lorsque le chariot 59 recule, vient en contact avec une surface de butée 62a prévue sur le chariot immobile 62, ce qui provoque le 'basculement du cliquet 76, de sorte que ses oreilles 76a exercent une pression sur les extrémités des échancrures 80 du loquet et déplacent ce verrou 67 par rapport au chariot 59, pour retirer le bec 69 de l'encoche 70 de la tourelle,
Pour le maintien du galet 64 en contact avec la came 65, le chariot à revolver 59 est tiré en arrière par deux ressorts de traction 82 accrochés par leurs extrémités aux d-eux extrémités opposées de deux 'balanciers 83, 84, dont l'un est monté sur la broche 63 coopérant avec la came et solidaire du chariot 59,
tandis que l'autre est monté sur la pièce d'entretoisement 45. Les ressorts 82 ont une puissance totale qui assure normalement le contact entre le galet 64 et la came 65, mais insuffisante pour produire à elle seule l'orientation de la tourelle 56, @ @ que les ressorts 82 contribuent au rappel du chariot à revolver 53 à cet effet.
Les mouvements de retour en arrière du chariot à revolver 59, qui sont en rapport avec l' orientation de la tourelle 56, sont transmis à ce chariot par un bras latéral 85 d'un. dispositif de commande qui emprunte son mouvement à l'arbre à. cames 32 et fonctionne donc en synchronisme avec lui. La. came 65,-qui est fixée sur cet arbre 32 au-dessous des tiges parallèles en porte-à-faux 44, a la tranche de sa jante divisée périphériquement en un certain nombre de rampes 86, à l'aide d'un nomlre correspondant d'encoches profondes et relativement étroites 87, une ranpe 86 étant prévue pour chacune des positions de travail de la tourelle 56.
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Dans le mode de réalisation représenté, la tourelle 56 est prévue pour cinq positions de travail, assurées par , cinq alvéoles 57 pour la réception En conséquence, la came 65 comporte cinq rames 86 séparées par cinq encoches 87. La longueur de chaque rampe prévue pour chaque position de travail de la tourelle 56 est déterminée par la. durée relative nécessaire à l'opération de coupe ou d'usinage dans chaque position, ce qui est d'ailleurs bien connu dans l'emploi de cames de commande sur les tours automatiques ou les tours à profiler.
Aucune rampe n'est cependant prévue sur la came 65 pour le déplacement en translation du chariot , à revolver 59 en vue de l'orientation, comme il est d'usage sur les tours à profiler.commandés par des cames, étant donné que cette opération est exécutée séparément par le dispositif de commande suivant l'invention. Pour obtenir cette opération indépendante du chariot à revolver 59, un plateau de commande 88 est monté d'une manière amovible sur l'extrémité de l'arbre à came 3, à proximité de la roue hélicoïdale 34; ce plateau de commande porte plusieurs ergots radiaux 89. L'intervalle entre les ergots 89 est choisi de façon que la répartition des ergots sur la périphérie du plateau de commande soit proportionnelle à la répartition des encoches 87 de la came 65.
Une came distincte 65 est nécessaire pour régler les mouvements d'usinage de la tourelle 56 pour chaque pièce travaillée sur le tour, et on peut également prévoir un plateau de commande distinct 88 pour chaque pièce, avec les ergots en position permanente. On peut également employer un plateau de commande portant une rangée d'ergetsangulairement réglables. Lorsque l'arbre à came 32 tourne, chaque ergot 89 du plateau de commande 88 coopère successivement avec la face
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inclinée 90a d'une crosse 90 (Fig. 9) portée par un axe 91 monté oscillant sur l'étrier 36.
Le pignon hélicoïdal 41 est taillé sur un arbre de renvoi 92 sur lequel est fixée la roue hélicoïdale 40, et sur un prolongement de cet arbre 92 est fixée une douille 93 manie d'une bride à came 94 dans laquelle est taillé un gradin 94a (Fig. 11). Un disque 95 peut tourner librement sur la douille 93 et sur l'extrémité de l'arbre de renvoi 92 peut tourner librement un deuxième disque 96. Les deux disques 95,96 sont reli'és l'un à l'autre par des broches d'accouplement 97 de aorte que les disques tournent en bloc. L'une des broches 97 sert de pivot à un levier 98 articulé sur le disque 95, et muni d'un bec 99 qui est poussé en direction de la bride à came 94 de la douille 93 par un ressort 100.
L'extrémité extérieure du levier 98 est destinée à s'appuyer sur unverrou 101 qui est fixé sur l'axe 91 et qui coopère avec une encoche 102 pratiquée dans la périphérie du disque 95. Dans la périphérie du disque 96 est également pratiquée une encoche en arc de cercle 103 qui est destinée à recevoir un galet de repos 104 monté à rotation sur un bras 105 qui est également fixé sur l'axe 91 du bras, et auquel est accroché un ressort 106, accroché d'autre part au support 1. Le ressort 106 a tendance à maintenir la crosse 90 sur le trajet des ergots 89 du plateau de commande 88, tandis que le verrou 101 et le galet 104 du bras 105 sont maintenus en prise avec les encoches 102 et 103 des disques 95,96.
Un bras radial 107 solidaire en rotation du disque 96 est articulé sur une bielle 108 qui est elle-même articulée sur un levier oscillant 109 porté par un bras d'articulation 110 et qui est à son tour articulé sur une extrémité d'une barre 111. L'autre extrénité de cette barre 111 passe dans
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une ouverture du bras 85 du chariot à revolver. De part et d'autre de ce bras 85, la barre porte des bagues de butée
112, 113 qui sont réglables longitudinalement.
Le tour est préparé pour des opérations d'usinage sur une barre brute passant dans la broche principale creuse 11 dans et au delà des griffes 18 du mandrin 19, par réglage des outils appropriés 48 dans les porte-outils oscillants 42,
43 et de l'outil, par exemple d'une mèche de perçage 51, ou encore d'une butée d'avancement sur un porte-outil 50 ayant la constitution représentée par la fig. 1, ou des outils de la tourelle 55 que montrent les figs. 4,5, 7 et
8. On fixe les cames appropriées 46,47 et 55 (Fig. 1) ou
65 (Figs. 4, 5, 7 et 8') sur l'arbre à cames 32, la pièce d'entretoisement 45 étant temporairement enlevée pour permettre la mise en place des cames sur l'arbre à cames 3.
Le fonctionnement du tour d'après les figs. 1, 2 et 3 est le suivant : - Le mouvement de rotation est emprunté à . une transmission, un moteur électrique ou une autre source de force motrice, Ce mouvement est transmis par une courroie à la poulie 17 qui fait tourner la broche Il. La rotation de - cette broche est transmise par la courroie 37 et les poulies à gradin 15, 35 selon la vitesse nécessaire à l'arbre à cames
32, par l'intermédiaire des engrenages 39, 40, 41, 34. La came 31 intervient d'abord pour actionner la fourche en vue du .déplacement de la bagne conique 23, et pour faire basculer les leviers 21 qui poussent le tube 20 dans la direction du serrage des griffes 18. Ce mode de réalisation du mandrin de serrage de la barre brute est bien connu.
Les cames 46,47 et 55 interviennent ensuite dans l'ordre de succession nécessaire pour effectuer l'usinage de la pièce
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serrée par les griffes 18, à l'aide des outils 48 et 51, l'un des premiers servant finalement à tronçonner la pièce terminée, après quoi le cycle des opérations recommence.
Le mode de fonctionnement de la variante du tour que montrent les figs. 4 à 11 est exactement celui décrit précé- demment en regard des figs. 1, 2 et 3, tout au moins en ce qui concerne l'avancement de la 'barre brute et la commande des porte-outils oscillants. Les figs. 4 à 11 montrent un dispositif de commande d'une tourelle, dont la constitution et l'agencement ont été décrits précédemment, et dont le fonctionnement est le suivant Au cours de son mouvement de rotation, l'arbre à cames 32 entraîne le plateau de commande 88 et transmet en même temps un mouvement de rotation continu, par l'intermédiaire de la roue hélicoïdale
34 et de la vis sans fin 41, à l'arbre de renvoi faisant ainsi tourner la douille à came 93, tour pour tour en synchro- nisme avec le plateau de commande 88.
Chaque fois qu'un ergot 89 du plateau 88 vient en contact avec la fade inclinée 90a de la crosse 90, celui-ci est déplacé pour faire osciller l'axe 91 qui dégage alors le verrou 101 de l'encoche
102 du disque libre 95, et dégage le galet 104 du bras 105 lors de l'encoche 103 du disque 96, qui est accouplé en rotation au disque 95. Le déplacement du verrou 101 permet au levier 98 à ressort de pivoter vers l'intérieur, de sorte que son bec 99 vient éventuellement se placer derrière le gradin 94a de la bride à came 94 de la douille 93, lorsque cette dernière tourne avec l'arbre de renvoi 92.
Lorsque le levier 98 est placé de cette façpn avec son bec 99 en prise avec la bride à came de la douille, il fait office d'organe intermédiaire transmettant le mouvement de rotation de la
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douille 93 de l'arbre 92 aux disques 95,96 accouplés l'un à l'autre, de aorte qu'il en résulte un mouvement de rotation du prolongement 107 avec, le disque 96. Un déplacement axial ou longitudinal est ainsitransmis à la barre 111 par l'intermédiaire de la bielle 108 et du levier 109.
La bague de butée est réglée avant le commencement de l'usinage pour déterminer ainsi l'amplitude du déplacement à vide de la barre 111 avant l'établissement du contact entre la 'bague 113 et le bras 85 pour produire le mouvement de recul en, trans- lation du chariot à revolver 59, l'amplitude de ce déplacement à vide étant déterminée en partie par la position de réglage du chariot à revolver 62 et en partie par la hauteur plus importante des rampes 86 de la came 65.
Le dispos, tif de commande est réglé de telle manière que le mouvement de recul et de retour soit transmis par la barre 111 au chariot 59 par l'intermédiaire du bras 85 chaque fois que le galet 64 vient se placer en face d'une encoche 87 séparant les rampes 86 de la came 85, de sorte que le galet 64 peut alors se déplacer d'une distance appréciable au delà des tranches de commande des outils des rampes 86.
Pendant ce mouvement de recul et de "dépassement", le cliquet 76 du chariot à revolver bascule par suite de son contact avec la face de butée 64 du chariot immobile 62, de mrte que les oreilles 76a du cliquet font glisser le verrou vers l'arrière, à l'encontre de l'action du ressort 73, et que le bec 69 du verrou est retiré de l'encoche 70 de la tourelle 56.
Dès après le mouvement de retrait du verrou, le rochet 61 de la tourelle vient en prise avec le cliquet 66 qui produit alors l'orientation de la tourelle 55. Lors du/ mouvement de retour axial de la barre de commande 111, et
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après ,son déplacement à vide d'une amplitude prédéterminée, la bague de butée 112 vient en contact avec le bras 85 du chariot à revolver, ce qui fait avancer le chariot 59 Le cliquet 76 est dégagé du chariot 62 et le verrou 67 glisse vers l'avant sous l'action de son ressort 73, par rapport au chariot 59, pour faire pénétrer son bec 69 dans l'encoche 70 qui se présente alors en face de lui par suite du mouvement d'orientation de la tourelle 56.
Le mouvement de retour du chariot à revolver est déterminé de telle manière que le chariot S9 soit amené à proximité immédiate de la pièce, afin que le galet 64 puisse instantanément coopérer avec la rampe
86 suivante, pour l'exécution de l'opération d'usinage suivante.
A la fin du mouvement du chariot à revolver 59 commandé par l'embiellage, les disques 95, 96 accouplés l'un à l'autre reviennent respectivement en prise avec le verrou 101 et le galet 104 du bras 105, de scrte que l'arbre 91 peut pivoter sous l'action de la traction du ressort 106, pour ramener à nouveau le bras 90 dans le traj et des ergots 89 du plateau de commande 88' animé d'un mouvement de rotation continu. Les mouvements du chariot à revolver, tels qu'ils sont décrits précédemment, se répètent alors chaque fois que l'un des ergots de commande 89 déplace le bras 90, aussi longtemps que l'arbre à cames 32 continue de tourner.
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