Machine à tailler ou meuler les cames à rainure hélicoïdale.
Cette invention a pour objet une nouvelle machine pour
tailler, fraiser ou meuler des ébauches ou cames de commande à
rainure hélicoïdale telles qu'on les emploie par exemple, dans
les mécanismes de direction de véhicules à levier et came, dans
lesquels le tube ou colonne de direction porte un goujon ou
doigt désaxé qui s'engage dans la rainure généralement hélicoïdale d'une came montée de manière à tourner autour d'un axe qui
se trouve dans un plan perpendiculaire à l'axe du tube de direction. Une forme particulière d'un mécanisme de direction, comportant un tube de direction pourvu de deux goujons qui, dans certaines.positions du tube de direction, sont engagées simultanément dans la rainure de la came, est décrite dans le brevet belge
<EMI ID=1.1> La présente invention procure une machine dans laquelle les ébauches à tailler ou les cames à fraiser sont placées et mises en rotation sur une table horizontale, près d'une fraise ou meule tournante et horizontale qui taille ou meule la rainure dans l'ébauche ou came, un moyen étant prévu pour imprimer, lors de la taille ou du meulage, une trajectoire courbe à la fraise ou meule tournante, trajectoire qui est commandée par une came-mère à mouvement de va-et-vient et conformée de façon que la fraise ou meule soit forcée de se mouvoir le long de sa trajectoire courbe à une vitesse quelconque désirée, constante ou variable
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che ou came sur la table, ce-ci afin de pratiquer dans l'ébauche ou came une rainure à pas constant ou variable, selon ce qu'on désire.
En bref, une machine conforme à l'invention, comprend:
(1) Une table sur laquelle on fait tourner une ébauche ou came de direction, montée entre une poupée et une contre-poupée alignées, cette table étant mobile, latéralement et longitudinalement par rapport à la trajectoire courbe constante ou variable par intermittence de la fraise ou meule tournante.
(2) Un chariot monté sur la table, son axe étant dans un plan perpendiculaire à 1.'axe de la poupée et contre-poupée et aménagé pour se rapprocher et s'écarter, suivant son axe, de cette ébauche ou came, un arbre portant une tête dans laquelle
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lonné dans ce chariot, l'axe de cette fraise ou meule étant à la fois parallèle à et espacé de l'axe de cet arbre d'une distance égale au rayon de la trajectoire courbe désirée.
(3) Un mécanisme de commande commun aux dispositifs précités (à l'exclusion de la fraise ou meule indépendante proprement dite) qui imprime une rotation à l'ébauche ou came, et simultané--ment une trajectoire courbe à la fraise ou meule indépendante;
le rapport entre cette trajectoire courbe et la. rotation de la came ou ébauche étant à volonté constant ou variable selon la transmission et selon la came-mère du mécanisme de commande précité.
Les trois dispositifs précités sont montés sur un bâti ou soubassement commun, et, à l'exception de la fraise ou meule, elles sont commandées par une machine motrice unique qui peut être à vitesse constante ou à vitesse variable avec possibilité d'augmenter ou de diminuer la vitesse par des changements de poulie effectués à la source d'énergie.
L'invention est expliquée avec référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple une forme de réalisation pratique.
Dans ces dessins : Fig. 1 est une élévation de la machine complète, vue de l'avant où se trouve le poste de manoeuvre. Fig. 2 est une coupe verticale suivant la ligne 2-2 de la figure 1 dans les parties de la machine se trouvant au-dessus de la table, et montrant l'arbre à tête et la came-mère derrière <EMI ID=4.1>
dant la came-mère.
Fig. 3 est une élévation de la machine complète, vue de l'arrière du chariot, et montrant la came-mère avec son mécanisme associé d'actionnement de l'arbre à tête, les traits pleins indiquant la came-mère et le coulisseau au début du fonctionnement tandis que les traits mixtes indiquent ces mêmes organes à la fin du fonctionnement. Fig. 4 est une élévation agrandie de la poupée de la table, vue de l'avant de la machine et montrant le dispositif d'alignement de .la spirale ou rainure de la came de direction avec le contour de la came-mère.
4--Fig. 5 est une élévation latérale partiellement en coupe de la poupée vue de la gauche sur la fig. 4. Fig. 6 est un plan montrant les déclics et les interrupteurs qui commandent la.course de la came-mère et par conséquent le style de la machine. Fig. 7 est une élévation détaillée de la came-mère et du moyen compensateur qui lui est appliqué. Fig. 8 est un détail, suivant la ligne 8-8 sur la fig. 1, des cales de la poupée. Fig. 9 est une élévation de la tête montrant une coupe à travers la fraise ou meule indépendante y compris le dispositif de rectification des fraises ou meules. Fig. 10 est une élévation des parties montrées sur la fig. 9, vues du poste de manoeuvre. Fig. 11 est un plan détaillé.
La machine représentée comprend un bâti 1 sur l'extrémité avant ou de manoeuvre duquel est montée une table 2 portant le mécanisme qui supporte et fait tourner l'ébauche ou came C à tailler ou meuler.
Un chariot 3 coulisse sur la bâti 1 et l'axe de déplacement de ce chariot est perpendiculaire à l'axe du mécanisme précité qui supporte et fait tourner 1-'ébauche ou came; un arbre à tête 4, monté à tourillons dans ce chariot (fig.2). porte, sur son extrémité se trouvant près de la table 2, une tête 5 dans laquelle est tourillonnée une fraise ou meule indépendante G décrite plus loin, qu'un dispositif fait tourner indépendamment de la commande principale de la machine,un mouvement d'oscillation courbe étant imprimé à cet arbre 4 (et à la tête 5 qu'il porte) par le pignon 6 fixé de préférence sur l'extrémité de l'arbre 4 opposée à la tête 5.
Un montant 7 s'élève sur le bâti, de préférence sur son extrémité arrière, c'est-à-dire, sur l'extrémité qui est opposée à la table 2, et enfourche la partie arrière du chariot 3,
et les proportions de ce montant sont telles qu'il fournit un ample support à la boité 26 qui contient l'arbre et le train d'engrenage de transmission principal transmettant le mouvement
à la fois au mécanisme qui fait tourner l'ébauche ou came à tailler ou meuler C, et au mécanisme qui fait osciller le pignon
6 commandant la course courbe de la fraise ou meule rotative, cette course courbe étant réglée d'avance par rapport à la rotation de l'ébauche ou came C de mécanisme de direction.
L'arbre de poupée 8 qui supporte une extrémité de l'ébauche ou came C, tourne dans des paliers de la table 2, et,
pour maintenir cette extrémité de la came dans l'arbre, on em-
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ploie de préférence un palier à billes.Sa (fig. 4) et cet arbre
8 porte un cliquet 8b qui s'engage dans une rainure préfaçonnée C' dans la came C, ce qui permet à l'arbre 8 d'entraîner effec- tivement l'ébauche ou came C dans laquelle la rainure hélicolda- ; le doit être taillée ou meulée. L'extrémité opposée de l'ébauche ou came C est supportée par la poupée 9, de préférence au moyen d'un palier à billes 9a (fig'.4) monté dans cette poupée; cette poupée 9 est logée dans la table 2'et actionnée par un levier à main 10, monté sur l'arbre d'un pignon 10a qui .engrène une cré.- maillère 9b de la poupée; lorsque la poupée est réglée dans la bonne position, elle est maintenue rigidement dans la.table 2
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par une vis Ile manoeuvres'au moyen du levier à main 11.
L'ébauche ou,came de direction C est mise en rotation,
à une vitesse constante, à partir d'un arbre de transmission prin-
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26 et ceci par l'intermédiaire d'un arbre 13 à joint universel, d'un arbre 14 (fig.5-6) passant dans une vis sans fin creuse 15 qui est tourillonnée dans des paliers à billes 15x et 15y de la table 2, du plateau d'embrayage 16 fixé sur l'axe 14 précité et qui est attaqué par un cliquet à ressort 17a de la manivelle 17 fixée sur la vis sans fin 15 qui s'engrène dans la roue 18 montée sur l'arbre de poupée 8, ce dernier étant monté dans des paliers à billes ou à rouleaux 8x, 8y dans la table 2.
Après désembrayage du cliquet à ressort 17a et du plateau d'embrayage denté 16, on peut faire tourner l'arbre de poupée 8 à la main, indépendamment des arbres de transmission principaux 12-13-14. Comme on le verra dans la suite, ceci permet de réaliser exactement l'alignement entre le profil de la camemère et une came de direction taillée antérieurement. L'arbre de transmission principal 12 (fig.2) est mis en rotation par l'intermédiaire de la poulie 12a fixée sur lui et qui est commandée par les courroies 19 passant sur la poulie 20 de l'arbre d'un moteur réversible 21 à deux vitesses (fig.3) monté dans le bâti,l de la machine, et commandé de façon à tourner dans l'un ou l'autre sens, par l'interrupteur à main 22 (fig. 1) monté sur la table 2 à l'avant ou endroit de la manoeuvre de la machine.
L'arbre de transmission principal 12 remplit deux fonctions:
(1) entraîner l'ébauche ou,came C, et (2) entraîner le mécanisme qui imprime la course courbée à la tête de fraisage ou meulage 5 montée sur l'arbre à tête 4. Un engrenage à dents hélicoïdales 23 (fig. 2) est monté approximativement au milieu de l'arbre de transmission principal.12, et cet engrenage engrène un engrenage semblable 24 d'une fusée 25 qui est montée à tourillons dans des paliers appropriés dans la boîte 26 et cette fusée
25 porte d'autre part un engrenage droit 27 qui engrène un engrenage.'intermédiaire 28 que porte la fusée 29 montée sur une plaque réglable 30, et cet engrenage 28 engrène à son tour l'engrenage droit 31 que porte l'arbre de la vis de rappel 32 tourillonné <EMI ID=7.1>
fixé à un coulisseau 34 qui est guidé dans une rainure 26a de la boîte 26 pour s'y mouvoir vers l'avant et vers l'arrière, transversalement par rapport à l'axe de l'arbre à tête 4 et parallèlement à l'axe de la poupée et contre-poupée de la table 2, le déplacement de ce coulisseau étant dépendant de la rotation de la vis de rappel 32 qui elle-même a une vitesse relative qui dépend des dimensions des engrenages 24 et 31.
Deux interrupteurs limitatifs espacés 35 (fig. 2 et 6) sont disposés dans la boîte des commandes initiales 26, au-des-
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interrupteurs sont actionnés par la barre 36 fixée au coulisseau
34, et lorsqu'ils sont attaqués par leur déclic espacé respectif
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courbée désirée, ils arrêtent le moteur réversible 21 à deux vitesses, que celui-ci soit lancé à l'une ou l'autre vitesse et dans l'un ou l'autre sens.,
Une plaque compensatrice 37, dont le rôle sera décrit ci-après, est montée sur la face arrière du coulisseau 34 et sur cette plaque compensatrice 37 on attache rigidement une came-mère
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galet 38 d'un coulisseau 39 dont l'axe est perpendiculaire à l'axe, du coulisseau précité 34 et qui est guidé dans une glissière 40 disposée près de la came-mère M.
Immédiatement sous la glissière 40 se trouve une'crémaillère 42 dont l'axe est parallèle à cette glissière et qu'une barre ou tige 41 (fig.3) relie au coulisseau 39, tandis qu'un guide 43 maintient la crémaillère 42 en prise avec le pignon 6. Donc, si le galet 38 est actionné par la came M attachée au cou-
<EMI ID=11.1> -lisseau 34 qui est déplace par la vis de rappel 32 sous la commande des engrenages de changement de vitesse 27-28-31, entraînés par l'arbre de transmission principal 12 par l'intermédiaire de l'engrenage à dents hélicoïdales 23, la crémaillère 42 s'élève ou descend et fait tourner le pignon 6.
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lorsqu'il s'agit de façonner des cames de direction, la came-mère M doit être façonnée de façon à imprimer, au cours de la course transversale permise au coulisseau 34 par la construction des parties, à la crémaillère 42 un déplacement vertical d'une longueur et d'une durée juste suffisante pour que le pignon 6 fasse parcourir à la tête de fraisage ou meulage une trajectoire courbée ayant la grandeur voulue.
Lorsqu'il s'agit de tailler ou meuler des cames du genre employé dans une direction où un seul goujon ou doigt reste dans la rainure de la came pendant la totalité du mouvement du tube
de direction, l'arc précité que parcourt la tête de fraisage ou meulage 5 a la même grandeur que celui que parcourt le levier de direction proprement dit actionné par cette came de direction; cependant lorsqu'il s'agit de tailler ou meuler des cames du genre employé dans les directions dites à came "Ross" et à levier jumelé
(comme représenté dans le brevet n[deg.] 467.821), l'arc précité que parcourt la tête 5 de fraisage ou meulage est suffisamment grand pour que la fraise ou meule G que porte la tête 5 parcoure entièrement l'ébauche ou came C. En d'autres termes, à chaque extrémité de sa trajectoire courbée, la fraise ou meule G sort complètement de l'ébauche ou came C. C'est pourquoi l'arc précité que parcourt la tête de fraisage ou meulage est plus grand que celui que parcourt le levier de direction proprement dit, actionné par la came de direction.
De plus, lorsqu'il s'agit de cames du genre employé dans ces directions dites à came "Ross" et à leviers jumelés, l'espacement mesuré le long de l'arc, ou espacement angulaire entre un couple quelconque de nombres de tours complets de la . came., ou de spires, doit être constant. Cette condition est maintenue quel que soit le pas ou la.combinaison de pas dans
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fournie par le profil M' de la came-mère M, en conjonction avec un nombre prédéterminé de révolutions de l'arbre de transmission principal 12 et par conséquent de l'engrenage à dents hélicoïdalles 23, des engrenages droits 27, 28 , 31 et de la vis sans fin
15 montée sur le tronçon 14 de l'arbre de transmission principal, vis sans fin qui engrène la roue 18 de l'arbre de poupée 8, et par conséquent en conjonction, respectivement avec un nombre prédéterminé de révolutions de la vis de rappel 32 (qui actionne le coulisseau 34) et de l'ébauche ou came de direction C.
Cependant, pour augmenter encore la précision de la machine, on emploie'la plaque compensatrice 37 (fig. 2,3 et 7) afin de fournir un réglage très minutieux de la course courbe de la tête de fraisage ou meulage indépendante 5 par rapport à un nombre prédéterminé de révolutions de l'ébauche ou came C, afin de compenser l'usure et les autres imprécisions possibles dans les différents éléments en cause, tels que les engrenages 27, 28,
31, la crémaillère 42, le pignon 6, la vis sans fin 15, la roue
18, la vis de rappel 32 etc.
Sur le coulisseau 34 est montée une rotule 34a dont
le centre radial est disposé de telle façon qu'il coïncide avec le centre radial du galet 38 (fig. 7) roulant sur le profil M'
de la came-mère, au moment où la tête de fraisage ou meulage 5 se trouve au centre de sa trajectoire incurvée, c'est-à-dire, à
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quelle est perpendiculaire à l'axe de la poupée et contre-poupée 8 et 9 de la table 2. Pour faire pivoter la came-mère fixée à
-tt-la plaque compensatrice 37, autour du centre radial de la rotule 34a du coulisseau 34, on desserre les boulons 37x dans les fentes 37y, on tourne les vis de réglage 37z à action opposée afin de décaler la came-mère par rapport au coulisseau 34, après
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rotation entraîne une course verticale allongée "X" (Fig. 7) ou une course verticale raccourcie "Y" pour le coulisseau 39 par rapport à une course horizontale prédéterminée "Z" du coulisseau
34 . Mais suite à la liaison entre le coulisseau 39 et la crémaillère 42 (qui s'engrène dans le pignon 6) ceci entraîne une course courbe allongée ou raccourcie en conséquence pour la tête de fraisage ou meulage 5 par rapport à un nombre prédéterminé de révolutions de l'arbre de transmission principal 12 et par conséquent des engrenages à dents hélicoïdales 23, des engrenages droits 27, 28, 31 de la vis sans fin 15 montée sur le tronçon 14 de l'arbre de transmission principal, vis sans fin qui s'engrène dans la roue 18 de l'arbre de poupée 8, et par conséquent respectivement par rapport à un nombre prédéterminé de révolutions de
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che ou came C.
Afin de rattraper tout jeu dans les liaisons, et de
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came-mère, on peut faire usage de ressorts ou de contre-poids, mais on suspend de préférence un contre-poids 44 à une chaîne 45 passant sur un pignon-galle 46 qui tourne sur un arbre 47 fixé en 48 dans le montant 7 sur le bâti 1 de la machine, cet arbre
47 portant également un pignon 49 qui engrène le pignon 6.
Des lardons 3a (fig. 3) et une rainure dans sa face inférieure permettent au chariot 3 de coulisser sur le bâti 1, le
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ment à la poupée et la contre-poupée 8-9 alignées sur la table 2.
La vis de rappel 51 du chariot (fig.2) peut pivoter, sans déplacement axial, dans ses paliers dans la console 52 fixée . prés de l'avant du bâti 1, et cette vis attaque un écrou 53 fixé à la face inférieure du chariot 3, ce qui permet d'avancer ou de reculer le chariot.3., c'est-à-dire, de la rapprocher ou de l'éloigner de la table, suivant le sens de rotation de la manivelle
54 qui est fixée à la vis de rappel 51, et cela dans les limites permises par la construction des parties.
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de préférence dans des paliers à billes 4a et 4b, et approximativement au-dessus de la glissière 50. Comme le montre la fig.2, ni la voie de roulement de la bague intérieure, ni celle de la bague extérieure, des paliers 4a et 4b n'ont de courbure, de tels paliers étant de véritables portées supportant l'arbre 4 sans
le maintenir axialement en place, pour la raison que l'arbre précité 4 doit pouvoir se déplacer axialement dans ces paliers 4a-
4b et ce dans les limites permises par la construction des éléments. Une came 55 est fixée sur l'arbre à tête 4, et un galet
�7 peut tourner sans déplacement axial' sur une fusée 56 fixée sur le chariot 3. Pour réaliser la mise en place axiale de l'arbre à tête 4, on maintient le galet 57 en contact avec la came 55 précitée par des ressorts ou un poids attaché à cet arbre à tête 4.
On suspend de préférence un poids 58 par une chaîne 60 à la rotule
59 de l'arbre 4, la chaîne 60 passant sur un pignon-galle 61 de l'arbre 62 qui est monté à. tourillons dans une console 63 attachée à la base de la machine.
On effectue ainsi facilement et avec précision la mise en place .axiale de l'arbre à tête 4 par rapport à l'axe de la poupée et contre-poupée 8 et 9 de la table 2, et la mise en place résultante de la fraise ou meule G de la tête 5 par rapport à l'axe de l'ébauche ou came C; on peut, selon le profil de la came-mère M, <EMI ID=20.1>
maintenir constante ou varier la profondeur de la rainure de la came de direction par rapport à l'axe de cette came.
De plus, l'arbre à tête 4 est muni à son extrémité adjacente de la table 2, d'une tête 5 (Fig. 2,9 ,10) qui loge un arbre 65 (fig.2, 9, 10) dont l'axe est disposé parallèlement
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rayon de la trajectoire courbe désirée; la tête 5 dispose également de moyens pour imprimer une rotation à l'arbre 65, ces moyens pouvant être électriques, pneumatiques, hydrauliques, mécaniques ou une combinaison de ceux-ci; il semble préférable d'employer un moteur électrique ayant un axe commun avec l'arbre
65 et dont les enroulements du stator sont fixés dans la tête 5 tandis que son rotor 67 est fixé sur une allonge 65a de l'arbre
65 de la fraise ou roue à meuler. Lafraise ou meule G est montée sur l'extrémité de l'arbre 65 qui est adjacente à.la table 2et on peut employer n'importe quel moyen approprié pour fixer, de façon amovible, cette fraise 9 à l'arbre 65, comme c'est montré sur les figures 2 et 9. En rapport a.vec la fraise ou meule G, on emploie un dispositif tel que représenté sur la fig.9, pour rectifier et dresser la surface de cette roue.
Un diamant
68a est monté sur l'extrémité extérieure d'une vis 68 vissée dans une tige coulissante inclinée 69 montée dans la tête 5, tige qui permet de régler le diamant 68a contre la surface de la roue à meuler G. L'axe de la tige coulissante 69 fait avec l'axe de la roùe à meuler G un angle égal à la moitié de l'angle inclus de
la rainure qu'on désire pratiquer dans la came C. Lorsque l'articulation 70 située à l'extrémité inférieure de l'arbre 71, actionne la tige coulissante 69, le diamant parcourt longitudinalement là surface de la roue à meuler G, l'arbre 71 étant tourné dans un sens ou dans l'autre par la roue 72 et la vis sans fin
73 qu'actionne la manivelle 74.
FONCTIONNEMENT.
Les ébauches à tailler ou les cames de direction C à meuler doivent être approximativement cylindriques et on peut munir, de la façon usuelle, l'une de leursextrémitésd'un trou axial pour attaquer une extrémité conique de l'arbre 9 de la contre-poupée, tandis que l',autre extrémité est munie d'un trou semblable pour attaquer une extrémité conique de l'arbre de poupée 8; mais d'habitude ces cames de direction C à meuler sont pourvues de fusées qui serviront à monter ces cames dans les directions; dans ce cas, ces fusées peuvent être placées et supportées dans des paliers à billes 8a, 9a situés dans la contre-poupée 9 et dans la poupée 8, comme c'est montré sur la figure 4.
De plus, l'extrémité de l'ébauche, placée dans la poupée, doit être munie d'une rainure radiale C' (fig.4) dans laquelle s'engage le cliquet 8b monté sur l'extrémité de la poupée 8 de sorte que, lorsque l'ébauche est placée entre la poupée 8 et la contre-poupée 9, la poupée 8 la fera tourner à la même vitesse qu'elle-même.
La rainure C' et le cliquet 8b constituent un bon moyen de faire tourner l'ébauche ou came C, mais il est évident qu'on peut, si on le désire, employer d'autres moyens pour embrayer l'ébauche ou came C et la poupée 8.
Sur la figure 1, l'arbre tournant 65 de la fraise ou roue à meuler dans la tête 5 se trouve au milieu de..sa trajectoire courbe, mais;,lorsqu'on commence une opération de fraisage ou?.de meulage il faut déplacer cet arbre 65 vers une des extrémités de la trajeétpire courbe désirée dont la grandeur dépend, comme il a été expliqué ci-avant, du dessin de la came à tailler ou à meuler; de plus, dans cette position sur là trajectoire courbe, l'arbre 65 se trouve soit près de la poupée 8, soit près de la contrepoupée 9, suivant le sens du pas d'hélicoïde requis, et sous ce. même rapport le profil M' de la came-mère M peut être diagonale-
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-ment opposé à celui montré sur les figures 3 et 7 et dans ce cas l'action de la crémaillère 48 par rapport au pignon 6 sera inversée et on inversera de même la chaîne 49 supportant le contre-poids 44, sur le pignon-Galle 46.
Lorsque la fraise G se trouve à l'extrémité désirée de sa trajectoire courbe, et avant de commencer une opération de fraisage ou de meulage, on place l'interrupteur à main 22 sur le point neutre, et on déplace tout le bloc du chariot 3 contenant la tête de fraisage oui-de meulage 5, vers sa position extrême arrière vers l'arrière de la machine. Pendant que la machine est dans cette position, on introduit une ébauche ou came de direction C entre la poupée 8 et la contre-poupée 9 pendant que le chariot 3 est reculé, et on engage le cliquet 8b dans la rainure C' de l'ébauche ou came C, après quoi, en déplaçant le
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mité adjacente de cette ébauche ou came C et on cale la contrepoupée sur la table 2 au moyen des cales lla-llb qui peuvent être actionnées au moyen du levier Il. Lorsque la came de direction est ainsi axialement alignée, entre la poupée 8 et la contre-poupée 9 et lorsqu'elle est attaquée par le cliquet 8b, il peut être important d'assurer la correspondance entre la trajectoire courbe d'une rainure façonnée antérieurement avec la trajectoire courbe de la fraise ou meule G de façon que l'axe de cette dernière coïncide avec la position de cet axe lors du fraisage précédent.
En d'autres termes, il peut être nécessaire de tourner la came de direction C légèrement autour de son axe, par rapport à la position (sur la trajectoire courbe) de la fraise ou meule G, jusqu'à ce que celle-ci s'aligne exactement sur la portion précédemment taillée. On réalise ceci en désembrayant le cliquet
17a de la manivelle 17 et . la plaque d'embrayage 16 et en faisant tourner la came C au moyen de cette manivelle 17 qui agit sur
la vis sans fin 15 engrenée dans la roue 18 de la poupée 8, jusqu'à ce que l'hélicoïde de la came de direction C s'accorde avec le profil M' de la came-mère M et avec sa course transversale, indépendamment de la course courbe constante ou variable par intermittence de la meule G par rapport à la rotation constante de la came de direction C. Si l'on tourne ensuite manuellement la manivelle,54 de la vis sans fin 51, l'écrou 53 déplacera, d'une certaine distance, le chariot 3 et l'arbre à tête 4, et par eonséquent la tête de fraisage ou de meulage tournante indépendante 5 vers l'ébauche ou came C, distance qui dépend de la profondeur
de la rainure qu'on veut tailler dans la came C.
On place ensuite l'interrupteur 22 dans la position de marche avant, ce qui lance le moteur 21 dans le sens direct et à sa plus petite vitesse et imprime une rotation à l'arbre de commande principal 12, rotation qui est transmise, par les arbres à joint universel 13-14, à l'embrayage 16 et par le cliquet 17a de
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arbre 8, pour imprimer un lent mouvement de rotation à 1 débauche ou came C. Simultanément l'arbre .de transmission principal 12 imprime par l'intermédiaire des engrenages à dents hélicoïdales 23, des engrenages 24, 28, 31 et de la vis de rappel 32 de l'écrou 33 fixé au coulisseau 34, un déplacement .lent à la came-mère M et pendant que cette dernière se déplace vers la droite (fig. 3) le galet 38 roulant sur la came M déplace le coulisseau 39 et la cré-
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la tête de fraisage ou de meulage 5 de commencer sa trajectoire courbe pendant cette course la variabilité ou la constance de la profondeur de la rainure de.:la came dépendra de la surface de la came 55 (fig. 2) puisque le poids 58 qui fixe la position axiale
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