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"Perfectionnements aux machines ,à imprimer".
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-,, ,1 La présente invention est relative P31ir mécanismes presseurs desfines aux machines à imprimer telles que ceqlfls ,quflcflasiveoe%t ,%qur ,pflq- ,mettre au mécanisme presseur de tirer une ou plusieurs impressions de chacun des dits organes. Ces derniers peuvent.affecter de nombreuses for- mes différentes, mais, en général, chaque organe comporte un certain nom- bre de lignes de caractères d'impression, par exemple en relief, à l'aide desquels des impressions peuvent être effectuées sur une feuille de.pa- pier, enveloppe, formule etc., L'organe imprimeur peut comprendre un ca- dre ou porte-cliché dans lequel est montée de façon détachable une plaque d'impression métallique susceptible d'être emboutie,
des caractères typo- graphiques étant emboutis sur cette plaque pour apparaître en relief sur la face du travail. Dans une variante, les caractères typographiques sont emboutis sur un organe imprimeur dit d'une seule pièce. En outre, les caractères typographiques sont quelquefois constitués dans du papier à stencil monté dans un cadre de carton ou autre matière.
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Lorsque l'impression doit être effectuée avec les organes impri- meurs comportant des caractères emboutis, chacun de ces organes peut,
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bzz 3 Tt,tiCl'S lesquelles les 7='¯1(:C lm)r:'l11Cur.: sont li.,'::L'.ltS.
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après avoir été amené au poste d'impression, être placé sur un socle d'im- pression, ou enclume, avec ses caractères d'impression tournés vers un ru- ban encreur, mais placés à un léger écartement de ce ruban, alors que la feuille sur laquelle l'impression doit être établie est située au-dessus de la face opposée du ruban encreur. Un rouleau de pression pourvu d'une surface élastique peut alors être animé d'un mouvement de roulement au verso de la.feuille de façon à presser celle-ci et le ruban encreur vers l'organe imprimeur et à produire une impression sur la feuille.
Le rouleau presseur roule transversalement en travers des lignes de caractères de l'organe imprimeur pour tirer successivement des impressions des dites lignes.
Les organes imprimeurs de ce genre sont souvent établis en vue de leur emploi dans la préparation de documents, de documents d'affaire ou d'autres pièces et, pour cette raison, les organes de ce genre portent habituellement, en plus de caractères représentant, par exemple, un nom et une adresse, des caractères ou lignes de caractères d'impression qui sont destinés à des usages spéciaux et qui, par conséquent, ne sont pas utilisés pour préparer certains genres de documents, etc.
Lorsqu'on dé- sire tirer des impressions de certaines des lignes de caractères d'impres- sion, à l'exclusion de certaines autres lignes, on effectue la sélection des lignes de caractères à imprimer en amputant par découpage certaines portions de la garniture élastique du rouleau presseur et en réglant con- venablement la position angulaire du dit rouleau, de façon que sa garni- ture élastique n'entre en contact qu'avec celle des lignes de caractères qui doivent servir à l'impression.
Pour régler la position angulaire et le mouvement de roulement du rouleau presseur, on utilise souvent des engrenages. Ceux-ci déterminent d'une manière positive la position initiale de la garniture effective par rapport aux lignes de caractères et maintient la relation de roulement désirée du,rouleau,presseur par rapport aux dites lignes à mesure que l'opération d'impression se poursuit. Ainsi, lorsque le rouleau presseur a été amené initialement à une position telle qu'il est prêt à rouler en
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travers de la première ligne de caractères et des autres lignes de carac- tères en succession) le dit rouleau, est placé dans une position angulaire initiale prédéterminée.
Ensuite, lorsque le dit rouleau effectue son mou- vement de roulement, la garniture élastique vient normalement à la posi- tion de coopération imprimante avec les lignes de caractères de l'organe . imprimeur, et ce, successivement de la première à la dernière ligne, ou ligne finale, de caractères, après quoi le dit rouleau reçoit un mouvement qui l'éloigne de la position dans laquelle il peut entrer en contact avec la feuille.
Si l'usager désire éviter d'imprimer la première ligne de.caractè- re, la garniture du rouleau presseur est formée de telle sorte qu'il n'y ait pas de coopération imprimante entre lui et la première ligne de carac- ères, de sorte que le rouleau presseur tourne sans entrer en contact avec la feuille, jusqu'au moment où il atteint l'intervalle compris entre,les première et seconde lignes de caractères. La garniture élastique vient alors à la position de coopération imprimante avec la feuille et avec.la ,seconde ligne de caractères de l'organe,imprimeur. Bien entendu, la garni- ture peut être modifiée de façon qu'on évite d'imprimer deux ou plus de deux lignes ou parties de lignes de caractères typographiques dans la por- tion initiale de la course d'impression du rouleau.
Une telle.modification peut être considérée comme le réglage de l'amputation ou "découpage ini- tial" de lignes de la,machine, étant,donné que l'effet est,pour,ainsi dire ,d'amputer,la garniture par le découpage de certaines lignes ou portions de lignes de caractères typographiques pour empêcher liimpression à l'aide des dites lignes ou portions de lignes dans la partie initiale du mouve- ment d'impression du rouleau presseur.
S'il s'agit d'éviter l'impression d'une,ou plusieurs des lignes finales de caractères de l'organe imprimeur, la garniture élastique du rou- leau presseur peut être similairement formée ou découpée de façon à empê- cher la coopération entre cette garniture et la ou les,lignes finales de caractères. Une telle modification de la partie finalede l'opération d'impression peut être considérée comme le réglage du "découpage final"
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ou "terminal" des lignes.
Ce découpage final peut, jusqu'à un certain point, être déterminé par le réglage du point d'enlèvement du rouleau presseur, mais il est obtenu dans la plupart des cas par une combinaison de ces deux actions, la garniture élastique étant découpée à la forme dé- sirée, et l'enlèvement du'rouleau presseur étant réglé d'une manière cor- respondante et telle qu'il ait lieu immédiatement après l'achèvement de l'impression de la dernière ligne de caractères choisie. C'est ainsi qu'- on obtient des impressions nettes et non maculées.
Le réglage du découpage de lignes dans les machines à imprimer de ce genre est ordinairement effectué avec beaucoup de soins et de précision, de sorte que des impressions nettes et non maculées sont obtenues, mais on a trouvé que, dans les mécanismes presseurs antérieurs,d'autres régla- ges du mécanisme presseur risquent de déranger le réglage du découpage de lignes; d'où il résulte qu'on obtient des impressions maculées même si le découpage de lignes a été initialement réglé avec beaucoup de soin. On a éprouvé des ennuis de cet ordre dans le réglage du déooupage de lignes en réglant la "mise en train" ou niveau de travail du mécanisme presseur et en réglant la pression d'impression qui doit être exercée par le rouleau presseur.
Le réglage de la pression est très important lorsque l'impression doit former le nom et l'adresse et la formule de politesse dans une let- tre circulaire. Il est alors extrêmement désirable que l'intensité de la pression individuelle soit assortie avec celle du cours de la lettre, qui a été imprimée en bloc, de façon qu'on obtienne une lettre personnelle d'un bel aspect. Bien que la préservation du découpage de lignes désiré et la concordance convenable de l'intensité du nom et de l'adresse impri- més avec le corps imprimé de la lettre soient tous deux de la plus grande importance pour la production de lettres personnelles de ce genre, les maculations résultant d'un découpage de lignes défectueux sont celles qui sont les plus apparentes et les plus préjudiciables.
Par suite, ainsi qu'on l'a constaté, les opérateurs avaient,tendance à éviter de régler la pression d'impression, étant donné que ce réglage dérange souvent le
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réglage du découpage de lignes et oblige à effectuer un nouveau réglage de ce découpage pour empêcher la maculation. C'est pourquoi le but qu'on se propose précisément d'atteindre par l'envoi de lettres circulaires adressées personnellement, a souvent été déjoué par le contraste entre l'aspect du nom et de l'adresse et celui du corps imprimé de la lettre.
Un but important de la présente invention est, par conséquent, de permettre de réaliser facilement le réglage et le montage du mécanisme presseur d'une machine à imprimer du genre ci-dessus sans déranger le réglage du découpage de lignes. Conformément à l'invention, on réalise ce but par l'application d'un mécanisme presseur dans lequel un rouleau presseur est animé d'un mouvement qui le rapproche ou l'éloigné du plan dans lequel il peut effectuer une impression et dans lequel le rouleau est porté par,un chariot animé d'un mouvement de va et vient suivant un chemin sensiblement parallèle du dit plan,
ce mécanisme étant pourvu d'un dispositif permettant de régler la.pression exercée par le rouleau en vue de l'impression et d'une transmission à engrenages qui fonctionne sous l'influence du mouvement alternatif du chariot pour faire tourner le rouleau autour de son axe et régler sa position angulaire et qui est disposée de,telle façon que le réglage de la position angulaire du,rou- leau n'est pas dérangée par le réglage de la pression d'impression.
Lorsqu'on utilise des machines à imprimer du genre dans lequel ce mécanisme presseur reçoit une de ses applications principales, il est souvent désirable d'effectuer une série d'opérations d'impression dans lesquelles différents découpages de lignes sont appliqués alternative- ment ou dans quelqu'autre ordre de succession. Par exemple, il peut être désirable d'imprimer un texte sur des lettres et d'imprimer l'adresse sur les enveloppes destinées à ces lettres.
Dans ce cas, chaque organe imprimeur porte alors habituellement quatre lignesde caractères, la pre- mière ligne comprenant le nom, la seconde l'indication de la rue, la troisième l'indication de la ville ou commune et du département, par exemple, et la dernière, qui est habituellement placée à une distance un peu plus,grande que la ligne adjacente, constituant une formule de poli- tesse.
Ainsi, lorsque le nom et l'adresse et la formule de politesse
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doivent être imprimés dans une lettre, on utilise les quatre lignes de caractères de l'organe imprimeur, alors que, lorsqu'on imprime l'adresse sur l'enveloppe correspondante, on règle le découpage de lignes initial du mécanisme presseur de façon que la ligne de formule de politesse de l'organe imprimeur ne soit pas utilisée, l'impression étant limitée aux trois lignes qui portent le nom et l'adresse.Avec les mécanismes à rou- leau presseur antérieurs, il était nécessaire de faire passer le groupe entier d'organesimprimeurs à travers la machine à imprimer avec le dé- coupage de lignes initial du mécanisme presseur dans une position de ré- glage, afin d'imprimer le nom,
l'adresse et la formule de politesse ap- propriés sur chacune des lettres du groupe entier de lettres adressées individuellement. On changeait alors le découpage de lignes initial et on faisait passer le groupe entier d'organes imprimeurs à travers la machine une seconde fois, de façon à imprimer les noms et adresses correspondants sur les enveloppes se rapportant aux lettres. Ces deux groupes, c'est-à- dire les lettres adressées individuellement et leurs enveloppes, devaient alors être triés pour mettre chaque lettre dans l'enveloppe correspondan- te.
Un autre but de l'invention est par conséquent de permettre à deux séries au moins de documents ou papiers ayant une relation entr'eux et impliquant des différents réglages de découpage de lignes d'être impri- mées dans une seule série d'opérations de la machine. On ne doit alors faire passer la série d'organes imprimeurs à travers la machine qu'une seule fois. Ceci s'obtient en mnnissant le rouleau presseur du nombre voulu de garnitures de pression, dont chacune comporte un découpage de lignes spécial, et en disposant les différentes garnitures de façon qu'- elles soient mises sélectivement en action par un mécanisme automatique.
Toutefois, de préférence, on fait en sorte que ce changement automatique du découpage de lignes soit mis hors d'action lorsque le même découpage de lignes est désiré dans des opérations d'impression successives. De plus, le mécanisme est avantageusement tel que le réglage du découpage de lignes peut aisément être modifié de façon que le nombre d'impressions effectué pendant que le dispositif de réglage du découpage de lignes
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occupe une position particulière quelconque parmi ses diverses positions de réglage automatiques puisse être modifié facilement.
Un autre exemple de cas où des impressions successives sont tirées de différentes portions ou,lignes,d'un organe imprimeur est celui,de l'impression de listes,à colonnes multiples par des machines à imprimer du genre envisagé. Par exemple, le nom porté par un organe imprimeur peut être imprimé dans une colonne, alors que l'adresse ou une autre indica- tion connexe portée par l'organe peut être imprimée dans une autre colon- ne, comme dans la préparation de formules ou bulletins de taxation, de comptabilité ou similaires. Dans les travaux de ce genre, chaque organe imprimeur et la feuille correspondante occupent une position l'un par rapport à l'autre pendant une première opération d'impression, et une se- conde position pendant la seconde opération d'impression.
Le choix néces- saire des lignes de caractères à imprimer dans de telles opérations d'im- pression successives a jusqu'ici été réalisé à l'aide d'écrans destinés à recouvrir les lignes non désirées, ou encore à l'aide d'organes pres- Beurs à plusieurs sections de timbrage ou cachets mobiles, les différen- tes sections de ces,organes étant actionnées sélectivement en conformité avec la position,de la.feuille.par rapport à l'organe imprimeur. Dans une machine conforme à la présente invention, le choix des indications à im- primer peut être effectué uniquement par le mécanisme à rouleau presseur.
Comme il a été dit ci-dessus, les rouleaux,presseurs sont ordinài- rement garnis d'une matière élastique qui, dans l'opération d'impression, entre en,contact avec le papier sur lequel l'impression doit être effec- tuée, et le caractère de l'impression varie considérablement aveo l'élas- ticité ou la dureté de la matière ou garniture de revêtement utilisée sur le rouleau.
En vue d'obtenir la,meilleure,présentation possible dans l'impression, il est souvent,nécessaire,d'adapter la dureté,du rouleau au caractère du papier utilisé et,,avec le rouleau encreur,,on a souvent constaté que les opérateurs de ces machines évitent souvent de changer le rouleau qui est nécessaire pour adapter les caractéristiques de la garniture du rouleau aux autres facteurs, lorsque la série d'opérations
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à effectuer est relativement courte. Le fait que l'opérateur négligeait de remplacer le rouleau par un autre comportant la garniture convenable, 'était principalement dû au travail fastidieux que représente l'opération d'enlèvement et de remise en place des rouleaux presseurs.
Toutefois, une machine établie conformément à la présente invention peut être dis- posée de telle sorte que la dureté de la garniture du rouleau puisse être réglée à volonté par l'opérateur. On obtient ce résultat en fixant diffé- rentes garnitures sur un rouleau et en modifiant la position angulaire du rouleau pour amener une des garnitures choisies à la position de tra- vail.
Suivant l'invention, par conséquent, une machine à imprimer est pourvue d'un mécanisme presseur dans lequel un rouleau presseur est porté par un chariot animé d'un mouvement alternatif suivant un trajet sensible- ment parallèle à un plan dans lequel le rouleau effectue des opérations d'impression et dans lequel la position angulaire du rouleau est commandée positivement pendant toute la durée de cha.que opération d'impression, le mécanisme étant pourvu de moyens permettant de régler la position annu- laire du rouleau pour faire entrer en action différentes zones de sa sur- face dans des opérations d'impression.
En fait, on avait déjà proposé de monter le rouleau presseur sur un chariot à mouvement alternatif pourvu d'un mécanisme susceptible de fonctionner dans le mouvement du chariot dans un des sens pour déplacer le rouleau presseur vers le socle sur le- quel est placé l'organe imprimeur et, dans le mouvement de retour du cha- riot, le rouleau presseur est maintenu dans la position d'impression pen- dant qu'il roule en travers de la face de l'organe imprimeur, un ruban encreur et une feuille étant bien entendu intercalées entre le dit organe et le rouleau presseur.
Après que le mouvement de roulement du rouleau presseur en travers de la feuille a effectué l'impression du nombre dési- ré de lignes de caractères de l'organe imprimeur sur la feuille, le rou- leau presseur est amené à l'écart de sa position de travail, et il est évidemment désirable que le point où commence l'enlèvement du dit rouleau .soit réglable pour permettre l'impression nette et non maculée de diffé- rente nombres de lignes de caractères.
Dans les mécanismes antérieurs,
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il a souvent été nécessaire.d'effectuer un réglage relativement compliqué d'une,série,de dispositifs de réglage pour faire varier ce point où,s'ef- fectue l'enlèvement du rouleau presseur ; et un autre but de la présente invention est de simplifier ce réglage et de permettre à l'opérateur d'ef- fectuer le réglage par la manoeuvre de moteurs de.réglage simples et fa- cilement accessibles.
Conformément à l'invention, la machine peut, par conséquent, être pourvue d'un mécanisme presseur dans lequel un rouleau presseur est porté à l'aide d'une tringlerie à genouillère par un chariot animé d'un mouve- ment alternatif le long d'un trajet sensiblement parallèle à un plan dans lequel le rouleau,effectue des opérations d'impression, une liaison à jeu ou à mouvement partiellement à vide étant prévue entre un organe ser- vant à actionner la tringlerie à genouillère et un point par rapport au- quel le chariot se meut, de telle sorte que la genouillère est redressée pour faire avancer le rouleau jusqu'au dit plan dans le mouvement du cha- riot vers l'avant et est brisée ¯après que le chariot a terminé une par- tie prédéterminée de sa course vers l'arrière,
après quoi le rouleau est rappelé vers le chariot. Dans ce cas, en réglant la liaison à¯jeu pour autant que cette liaison influence le pliage,de la tringlerie à genouil- lère, on peut faire varier le point d'enlèvement du rouleau presseur.
Il est aussi avantageux de munir le mécanisme d'un dispositif qui commu- (x) nique une impulsion initale dans le pliage de la genouillère. Dans ce cas, le rouleau arrive brusquement au plan dans lequel l'impression s'ef- fectue et s'éloigne brusquement de ce plan. Ceci,diminue la tendance du rouleau à maculer le travail, surtout lorsqu'on utilise des feuilles su- perposées avec interposition de carbones.
Pour mieux faire comprendre l'invention et faciliter sa mise en pratique, on décrira maintenant à titre d'exemples,quelques constructions conformes à la dite invention, en se référant aux dessins annexés sur lesquels :
Fig. 1 est une vue de face d'une machine à imprimer; ,Fig.,2,est une vue en plan de cette machine ;
Fig. 3 est une coupe par la ligne.3-3 (fig. 2);
(x) finale dans le redressement de la genouillère tune imoulsion
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Fig. 4 représente à plus grande échelle une partie de la figure 3;
Fig. 5 est une coupe par la ligne 5-5 (Fig. 2);
Fig. 6 est une vue perspective d'une partie de la machine;
Fig. 7 est une coupe par la ligne 7-7 de la figure 2;
Fig. 8 est une autre vue, partiellement coupée d'une partie de la machine ;
Fig. 9 est une vue en plan d'une partie de la machine;
Fig. 10 est une vue en plan d'un organe imprimeur destiné à être utilisé dans la machine ;
Fig. 11, 12 et 13 sont des schémas montrant l'action de la machine;
Fig. 14 et 15 montrent le genre de travail effectué par la machine ;
Fig. 16 est une vue perspective de détails;
Fig. 17 est une coupe d'autres détails;
Fig. 18 est une autre vue en perspective des détails de la figure 16 ;
Fig. 19 est une coupe montrant d'autres détails;
Fig. 20 est une vue perspective d'un détail;
Fig. 21 est une vue en élévation en regardant depuis la ligne 21-21 de la figure 20;
Fig. 22 est une coupe par la ligne 22-22 de la figure 8 et montre la façon dont le rouleau presseur est monté et fixé dans sa position de travail ;
Fig. 23 est une coupe par la ligne 23-23 de la figure 22;
Fig. 24 est une coupe par la ligne 24-24 de la figure 21 ;
Fig. 25 est une coupe par la ligne 25-25;
Fig. 26 est une coupe par la ligne 26-26 de la figure 8;
Fig. 27 est une coupe par la ligne 27-27 de la figure 26 ;
Fig. 28 est une vue analogue à la figure 26, mais montre les piè- ces dans les positions qu'elles occupent à un autre point du cycle de travail;
Fig. 29 est une coupe par la ligne 29-29 de.la figure 28 ;
Fig. 30 est une coupe par la ligne 30-30 de la figure 28 ;
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Fig. 31 est une vue perspective d'un,détail;¯
Fig. 32 est une coupe par la ligne 32-32 de la figure 26;
Fig. 33 est.une.coupe par la ligne 33-33 de la figure 30;
Fig. 34 est une coupe par la,ligne 34-34 de la figure 7;
Fig. 35 est une coupe par la ligne 35-35 de la figure 8 ;
Fig. 36 est une coupe par la ligne 36-36 de la figure 35 ;
Fig. 37 est une,coupe par,la ligne 37-37 de la figure 26 ;
Fig. 38 à 43 sont des schémas montrant un ensemble de pièces de la machine dans différentes positions relatives ;
Fig. 44 est une coupe verticale d'une partie d'une construction modifiée;
Fig. 45 est Aune coupe,par la ligne 45-45 de la figure 44;
,Fig. 46 est une coupe par laligne 46-46 de la figure 45;
Fig. 47 est une vue perspective d'un détail du mécanisme des fi- gures 44 à 46;
Fig. 48 est une coupe analogue à la figure 44, mais montrant le coté opposé du mécanisme ;
Fig. 49 et 50 sont des schémas montrant un ensemble de pièces de la machine des figures 44 à 48 dans différentes positions relatives;
Fig. 51 est une vue en élévation-coupe d'une.partie d'une autre construction;
Fig. 52 montre quelques-unes des pièces de la figure 51 en un point différent de leur cycle de travail,
Fig. 53 est une coupe par la ligne 53-53 de la figure 51;
Fig. 54 est une coupe par la ligne 54-54 de la figure 51 ;
Fig. 55 est une coupe par la ligne 55-55 de la figure 54;
Fig. 56 est une vue analogue à la figure 55, mais montre les pièces dans des positions différentes;
Fig. 57 est une coupe par la ligne 57-57 de la figure 53;
Fig. 58 est une coupe par la ligne 58-58 de la figure 53;
Fig. 59 et 60 sont des schémas montrant un ensemble de la machine des figures 51 à 58 dans des positions relatives différentes;
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La machine comprend un bâti en forme de 'bureau ou pupitre 70 (fig. 1, 2 et 3) comportant un plateau de table T sur lequel des feuilles, telles que des enveloppes, en-têtes de lettres, formules de factures et feuilles de registres, peuvent être disposées pour recevoir des impres- sions d'organes imprimeurs D (fig. 3, 7 et 10) entraînés en succession à travers la machine.
Les organes imprimeurs D sont empilés dans un ma- gasin M et sont successivement retirés de la partie inférieure de la pile pour être entraînés pas à pas au-dessous du plateau de table en passant par une série de positions comprenant un poste d'impression. Après être passés par le poste d'impression, les organes imprimeurs D sont déposés dans un tiroir collecteur K situé au-dessous du plateau de table T, com- me représenté sur les figures 1 et 3. Au cours de ce mouvement, les orga- nes imprimeurs D viennent à une position de sondage SE où des languettes 71 (fig. 10) sont sondées en vue de déterminer le point de savoir si cha- que organe sera utilisé pour l'impression ou "sauté" dans son passage à travers la machine.
En quittant le poste de sondage SE, les organes im- primeurs D arrivent au poste d'impression, dans lequel ils sont placés au-dessus d'un socle A (fig. 7 et 8) et au-dessous d'un ruban encreur (fig. 6). Pendant qu'un organe imprimeur D est ainsi situé, une feuille (fig. 6) sur laquelle une impression doit être effectuée, est placée, recto en bas, sur le plateau de table T, au-dessus du ruban encreur R et de l'organe imprimeur D, et l'impression est obtenue par l'action d'un mécanisme presseur P. Ce dernier est monté sur un bras supérieur 72 por- té par un bâti d'impression 73. Le bâti 73 possède la forme d'un C et le bras supérieur 72 du C est relié par une portion verticale 74, d'une seule pièce avec lui, à un bras inférieur 75.
La portion verticale 74 fait saillie à travers le plateau de table T à côté du magasin M, et le bras inférieur 75 supporte le socle A (fig. 26 et 28), alors que le bras supérieur 72 supporte le mécanisme presseur au-dessus du socle A. Le bâti en C 73 est disposé obliquement par rapport au bord avant 76 du pla- teau de table T et se prête à la réception de larges feuilles et formules de types divers qu'il avait jusqu'ici été difficile de manipuler dans les
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machines à imprimer,de ce type.,En,outre, le dit bâti 73 est établi de telle sorte que les forces produisant l'impression qui interviennent dans une opération d'impression sont absorbées entièrement à l'intérieur du,bâti 73, de sorte que le support de.ce bâti est relativement simple.
Ainsi, comme on le voit sur les figures 3, 4, 26,28 et 30, avec l'ex- trémité avant du bras inférieur 12.. est fait corps un support de socle d'impression 78 qui repose sur une barre de support 79 allant de l'une à l'autre des parois extrêmes 80 du bâti principal 70. Le socle A est fixé à la.partie supérieure du support 78 par des vis 78' visibles sur les figures 26.et,30. La,partie arrière du bâti d'impression 73 est sup- portée par une console 81 (fig. 2, 4 et 5) qui est fixée à la partie ver- ticale 74 et qui repose et est boulonnée sur une barre de support arrière 82 allant de l'une à l'autre des parois extrêmes 80.
Le mécanisme presseur P comprend un rouleau PR porté, au-dessous d'un chariot qui est supporté et guidé par l'extrémité avant du bras supérieur 72 du bâti ,11, au. cours du mouvement alternatif qu'il effectue en,travers de la position d'impression, définie par le socle A. D'une manière générale, le chariot C est guidé par des galets 89 et 90 roulant le long de chemins 91 prévus sur une plaque porte-chariot 92.
La plaque 92 est montée de façon,réglable sur la face de dessous¯d'une tête 94 constituée par,une pièce forgée formant l'extrémité avant du bras supé- rieur 72, le montage réglable étant effectué, comme il sera décrit plus loin, par une poignée de réglage 95 permettant de faire varier la pres- sion exercée par le rouleau presseur PR en vue de l'impression.
Le mouvement alternatif du chariot à rouleau est dérivé d'un ar- bre moteur principal 100 tournant continuellement, cet arbre étant,monté. dans le bâti principal 70 juste à l'avant de la barre de support arrière 82 et parallèlement à cette barre. Un excentrique 101 (fig. 5) monté fou sur l'arbre 100, est relié périodiquement à ce dernier par un débrayage à un seul tour 102 (fig. 2 et 5). L'excentrique 101 actionne une bielle 103 par l'intermédiaire d'un collier 104, et l'autre extrémité.de la bielle 103 est reliée de façon pivotante à l'extrémité d'un bras 105
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fixée à l'une des extrémités d'un arbre intermédiaire 106.
Cet arbre 106 est monté pour osciller dans une douille-coussinet fixée dans le bras in- férieur 75 et traversant ce bras. L'autre extrémité de l'ambre intermédiai- re 106 est située au-dessus du plateau de table T, près du coin de gauche inférieur du magasin 31 (fig. 2), et porte un bras 109 (Fig. 5). Une biel- lette 110 relie le bras 109 à un bras 111 fixé à un arbre oscillant su- périeur 112 monté dans le bras supérieur 72 du bâti 73. L'arbre oscillant supérieur 112 est parallèle à 1'arbre 106, étant monté dans une douille- coussinet 112' fixée rigidement dans le bras supérieur 72.
Sur l'extrémi- té gauche (fig. 2) de l'arbre oscillant supérieur 112 est calé à un bras 113 qui est relié au chariot à rouleau presseur C de telle manière que, le mouvement oscillant de l'arbre 112 communique un mouvement de va et vient au chariot C. Lorsqu'un tel mouvement doit avoir lieu, l'embrayage à un seul tour 102 est rendu libre par une barre de déverrouillage 115 actionnée pax une pédale 116 (fig. 1), de sorte que l'embrayage 102 fait tourner d'un seul tour l'excentrique 101. La pédale de manoeuvre 116 est aussi disposée de façon à commander le mécanisme qui amène un organe im- primeur différent D au poste d'impression chaque fois que la pédale 116 est manoeuvrée.
Lorsque l'arbre supérieur 112 et son bras 113 oscillent dans un cycle de travail, le chariot porte-rouleau C se meut d'abord vers l'avant le long du trajet déterminé par les chemins de support et de guidage 91 du dit chariot et, au cours de ce mouvement vers l'avant, le rouleau presseur PR est déplacé vers le bas de sa position de retrait de la fi- gure 26 à sa position de travail ou abaissée de la figure 28. Ce mouve- ment vers le bas du rouleau presseur PR est effectué par l'entremise d'un mécanisme à genouillère 120 décrit ci-après avec plus de détail, et lorsque le chariot à rouleau C a atteint la limite de son mouvement vers l'avant, le rouleau presseur PR occupe sa position complètement abaissée ou de travail de la figure 28.
Le mouvement de retour de l'ar- bre 112 fait alors mouvoir le chariot vers l'arrière, pendant que le rou- leau¯presseur PR est maintenu dans sa position abaissée, ou de travail, et contraint à se mouvoir avec une action de roulement en travers des
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lignes de caractères d'un organe imprimeur D placé au poste d'impression sur le socle A. La feuille ou formule est ainsi pressée contre le ruban encreur pour produire l'impression désirée.
La liaison entre le bras 112 et le chariot C comprend une barre ¯transversale 122 prévue à l'extrémité du bras 113. Cette barre,est reliée par deux biellettes 124 au chariot à rouleau C. La liaison entre les biel- lettes 124 et la barre transversale 122 est telle que, pendant la course du chariot C vers,l'arrière, ou course d'impression, le chariot est di- rectement actionné, alors que, pendant la course vers l'avant ou de pré- paration du dit chariot, celui-ci est entraîné grâce à une liaison qui peut fléchir pour.empêcher le risque de dommage pour les mains de l'opé- rateur si celles-ci sont placées au-dessous du rouleau presseur PR pen- dant le mouvement du dit rouleau vers le bas.
Cette liaison motrice com- prend une entaille courbe 125 pratiquée près de l'extrémité arrière de chaque biellette 124 et tournée vers le bas. Les deux entailles 125 repo- sent normalement dans les moitiés supérieures de gorges de guidage annu- laires 126 prévues près des extrémités opposées de la barre transversale 122 (fig. 4 et 5).
En fait, les gorges 126 constituent des parties rétré- oies de la traverse 122 avec lesquelles les entailles courbes 125 sont maintenues élastiquement en prise par des ressorts 127. Ceux-ci sont des ressorts de torsion dont les spires entourent la barre transversale 122, et chacun deux comporte dos bras 128 qui sont accrochés, en 129, sur le bord supérieur de la biellette adjacente 124, de façon à solliciter celle- ci vers le bas pour l'engager dans les gorges 126.
Lorsque, dans le mou- vement du bras 115 vers l'avant, le mécanisme presseur rencontre une ré- sistance exagérée, telle que,celle qui serait occasionnée¯par la présence d'un doigt de l'opérateur au-dessous du rouleau presseur, la barre trans- versale 122 agit sur les cotés avant des entailles courbes 125 et soulève les extrémités arrières des biellettes 124 en se comportant à la façon de cames, ce qui a pour effet de dégager la dite barre 122 des entailles
125.
La barre transversale 122 peut alors se mouvoir à vide sur le reste de sa course pendant que les crochets 129 des ressorts 128,glissent le de sa course pendant que les crochets 129 des ressorts 128 glissent le ,long des bords-supérieurs des biellettes 124. Une poussée supplémentaire
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du rouleau presseur PR vers le bas est de ce fait empêchée. Dans sa cour- se de retour, la barre 122 entre de nouveau en prise avec les entailles 125 de façon qu'elle soit prête pour l'opération suivante du mécanisme.
L'entraînement positif désiré du chariot C vers l'arrière est assuré par des saillies ou pattes inférieures 125' prévues sur les biellettes 124 juste à l'arrière des entailles 125. Ces saillies 125' sont accrochées par la barre 122 lorsque le chariot C est entraîné positivement dans sa course vers l'arrière, ou d'impression.
Un des organes imprimeurs D est représenté sur la ,figure 10, et l'on remarquera que cet organe comporte un cadre de métal en feuille 130 auquel une plaque d'impression (ou cliché) 131 est fixée à l'aide d'un bord roulé 132 et de pattes roulées 122. Le cliché 131 est maintenu dans sa position longitudinale voulue sur le cadre 130 par des ressorts de verrouillage flexibles 134. Sur la même face du cadre 130, une carte d'i- dentification 135 est maintenue par des pattes surplombantes 136, et par un bord roulé 136' du cadre 150. Cette carte !il porte une impression 137 qui pept avoir été tirée à l'aide de quelques-uns des caractères d'impres- sion du cliché 131 ou de tous.
Les caractères sont formés sur le cliché 131 dans une série de lignes qui sont parallèles aux bords longitudinaux du cliché et du cadre et, pour la commodité de la description, on décrira ces lignes en se ré- férant au bord inférieur du cliché parce que, dans la machine en cours de description, l'opération d'impression a lieu en allant du bord infé- rieur vers le bord supérieur du cliché. Des caractères du cliché 131 peu- vent représenter de nombreuses classes différentes de données ou rensei- gnements, ceux-ci dépendant dans une grande mesure du type d'affaire pour lequel la machine à imprimer et les organes imprimeurs sont utilisés.
Une telle classe de renseignements peut comprendre le nom d'une personne, qui est ordinairement formé dans la ligne de caractères supérieure 140, le nom de la rue, qui est habituellement formé dans la ligne suivante de caractères 141, les noms de la ville et du pays, qui sont habituelle- ment représentés dans la ligne de caractères suivante 142, et une formule
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de politesse personnelle, qui est habituellement formée dans la ligne ,de caractères inférieure 143. Cette dernière, conformément au modèle nor- mal des lettres d'affaires, est espacée de la ligne 142 d'un intervalle supplémentaire.
Avec la disposition des caractères typographiques de la figure 10, l'organe imprimeur D peut être employé pour inscrire des adresses sur des enveloppes ou pour préparer d'autres formules dans lesquelles on dé- sire n'imprimer que le nom du destinataire, le nom de la rue et le,nom de la ville et du pays. A titre d'alternative, il peut être utilisé pour imprimer à la fois le nom entier et l'adresse et la formule de politesse personnelle dans une position correcte par rapport à,une partie princi- pale précédemment imprimée d'une lettre, telle que la lettre 144 qui ap- ,paraît.en,partie sur la figure 14.
L'emploi de l'organe imprimeur D pour imprimer différentes parties de la matière représentée par les caractères typographiques rend nécessaire de supprimer certaines parties des carac- tères typographiques pendant certaines des opérations d'impression, l'e- xemple particulier décrit ci-dessus étant tel que, au cours de l'impres- sion d'une adresse sur l'enveloppe, il faut empêcher l'impression de la formule de politesse.
Le rouleau presseur PR roule, dans son mouvement de travail,ou d'impression, sur la feuille S, vers l'arrière, de sorte que la ligne in- férieure, c'est-à-dire la ligne 143, de l'organe imprimeur, est la pre- mière imprimée et que les lignes de caractères sont successivement impri- mées en direction du sommet de l'organe imprimeur, de sorte que la ligne 141 est la dernière à être imprimée dans une opération d'impression.
Ainsi, le réglage du mécanisme presseur en vue de modifier l'action ini- tiale du rouleau presseur en ce qui concerne la suppression d'une ou plu- sieurs des lignes inférieures de caractères dans l'impression,à obtenir, peut être considéré comme le réglage ou montage du découpage de lignes initial; alors que le réglage du mécanisme presseur en¯vue de déterminer son action d'impression dans la dernière partie de l'opération d'impres- sion en ce qui concerne l'impression d'une ou plusieurs des lignes supé- rieures de caractères peut être considéré comme le réglage ou montage
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du découpage de lignes final.
La façon dont le découpage de lignes ini- tial est effectué est représenté sur les figures 11 et 12, qui montrent un organe imprimeur D dont les lignes de caractères sont disposées de la façon représentée sur la figure 10. Sur la figure 11, le mécanisme presseur a été réglé et disposé de telle sorte que le nom et l'adresse, de même que la formule de politesse de la. ligne 143, sont imprimés en une seule opération. Sur la figure 12, le rouleau presseur PR a été ré- glé et disposé de façon que seuls le nom et l'adresse soient imprimés.
Par suite, le rouleau de la figure 12 peut être utilisé pour imprimer une adresse sur une enveloppe 145, comme représenté sur la figure 15.
La disposition du mécanisme presseur des figures 1 à 43 est telle que lorsque le rouleau presseur occupe sa position antérieure limite où il est prêt pour la course d'impression vers l'arrière, un point particu- lier de la circonférence du rouleau PR est situé directement au-dessous de son axe, et ce point est indiqué par un repère X-1 sur les figures 11 à 13. Dans le mouvement de retour, ou vers l'arrière, du chariot C, le rouleau presseur roule dans le sens lévogyre autour de son axe. Par suite, le secteur du dit rouleau qui s'étend dans le sens dextrogyre à partir du repère X-1 constitue une face de travail du rouleau.
Le rouleau PR possède un diamètre tel que lorsque le nombre de lignes de caractères à imprimer en une seule opération est relativement petit, on peut prévoir sur un rouleau presseur unique un certain nombre de secteurs de ce genre.
Dans le mécanisme des figures 1 à 43, on n'a utilisé qu'un de ces sec- teurs, mais dans certaines applications du mécanisme des figures 1 et 43, plusieurs secteurs peuvent être prévus. Sur la figure 11, un repère X-2 a par conséquent été inscrit à 1800 du repère X-1, ce repère X-2 délimi- tant le bord initial d'un second secteur de rouleau.
Comme le mouvement de roulement du rouleau presseur PR est com- mandé positivement, il est évident que des zones particulières de la sur- face du rouleau coopèrent, dans la course de travail du dit rouleau, avec des zones ou lignes particulières de.l'organe imprimeur, et l'on tire par- ti de cette caractéristique pour effectuer le réglage ou le montage du
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découpage initial des lignes, dans la plupart des cas dans le but de dé- @ terminer, au moins en partie, le découpage,de lignes final.
Dans une opération d'impression, il faut que le rouleau presseur PR exerce la force requise sur le dos de la feuille S à travers un agent élastique tel qu'une feuille de caoutchouc. Une telle feuille est ordi- nairement appliquée sous forme d'une gaine ou revêtement tubulaire à la ,périphérie,du rouleau PR et est alors découpée pour constituer une.ou plusieurs garnitures individuelles PF qui, par leur forme, leur étendue. et leur position, pendant le mouvement de roulement du rouleau presseur PR, déterminent le,découpage de lignes qui doit être obtenu avec la.gar- niture particulière utilisée.
Ainsi, comme on le voit sur la figure 11, la feuille ou gaine élastique est découpée à une courte distance à gauche du repère X-1 suivant une surface 146, de sorte que le bord ainsi consti- tué rencontre la surface périphérique extérieure de la gaine suivant une ligne 147 dont la position est telle que, dans le mouvement de roulement, vers l'arrière du plateau PR à,partir de sa position de travail initiale des,figures 11 et 28, la dite ligne 147 entre en contact avec le,verso de la feuille S légèrement à l'arrière de la première ligne de caractères qui doit être imprimée.
Comme on¯le voit sur la figure 11, lorsque la garniture PF est destinée à effectuer une impression de la ligne de carac- tères 143 qui constitue la formule de politesse, le bord 147 est placé près du repère,X-l, alors que, comme représenté sur la figure 12, lorsque le dit rouleau PR doit éviter l'impression de cette formule, le bord correspondant 147' est situé beaucoup plus loin vers la gauche du repère X-1. Ainsi, les garnitures des figures 11 et 12 donnent respectivement différentes conditions du découpage de lignes initial. Les deux bords extrêmes 148 des garnitures de figure 11 et 12, respectivement, occupent des positions similaires par rapport au rouleau et sont situées au delà de la ligne de caractères 140.
Sur la figure 13 est représenté un rouleau presseur PR, dont le découpage de lignes initial est le même que celui représenté sur la fi- gare 11, mais dont la garniture se termine dans un plan indiqué en 148',
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de sorte que le découpage de lignes final est tel que l'impression des deux dernières lignes de caractères de l'organe imprimeur D ne peut pas avoir lieu. Il y a lieu de noter que l'organe imprimeur D de la figure 13 est établi un peu différemment de l'organe imprimeur des figures 10 à 12, la différence étant due au fait que des caractères typographiques sont prévus sur toutes les lignes possibles du cliché.
Une telle forma- tion peut être employée, par exemple, dans les travaux relatifs à la taxation, dans le cas desquels les deux lignes supérieures peuvent re- présenter le nom et l'adresse d'un propriétaire, alors que les trois li- gnes inférieures, c'est-à-dire les lignes situées à droite de la figure 13, constituent une description de la propriété possédée par cette per- sonne. Dans la préparation d'un rôle de perception à l'aide d'un organe imprimeur de ce type général, on imprime habituellement le nom et l'a- dresse du propriétaire dans une colonne située à gauche, et l'on imprime la description de la propriété dans une seconde colonne située à droite.
La garniture du rouleau représenté sur la figure 13 se prête aux opéra- tions qui interviennent dans l'impression de la seconde colonne. Il est bien entendu que l'autre opération, ou première opération d'impression, c'est-à-dire l'impression du nom et de l'adresse du propriétaire, serait effectuée à l'aide d'une garniture de rouleau de la même nature que celle représentée sur la figure 11, l'étendue périphérique de cette garniture étant telle qu'elle coopère uniquement avec les deux lignes supérieures de caractères.
La machine est aussi destinée à effectuer simultanément des opé- rations d'impression auxiliaires, telles que, par exemple, l'impression d'un nombre à l'aide d'un numéroteur "consécutif", l'impression d'une date, ou l'impression d'une signature, lorsque la machine est utilisée pour préparer des documents tels que des chèques. Pour effectuer de telles opérations d'impression auxiliaires, le rouleau presseur PR possède une longueur un peu plus grande que celle qui serait nécessaire pour effec- tuer les opérations d'impression primaires à l'aide des organes D, et sur ce supplément de longueur du rouleau PR est formée une garniture
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d'impression auxiliaire PFS obtenue, comme représenté sur la figure 7, par un découpage approprié de la gaine élastique du rouleau presseur.
La garniture auxiliaire PFS coopère, par l'intermédiaire du ruban encreur R, avec un dispositif d'impression auxiliaire placé au-dessous du¯,dit ruban à gauche de la position d'impression primaire, telle qu'on la voit sur la figure 1. La relation entre la position d'impression primaire et le dispositif d'impression auxiliaire est visible sur la figure 6, qui montre un écran 150 faisant partie du plateau de table T. Cet écran.pré- sente une ouverture primaire 151 délimitant la position d'impression pri- maire au-dessus du socle A et une ouverture secondaire 152 délimitant la position d'impression auxiliaire.
L'écran 150 comprend une section antérieure détachable 150'.qui peut être enlevée assez facilement pour exposer l'extrémité avant d'un coulisseau 155 monté sur le support 78 du socle d'impression pour se mouvoir de sa position normale (fig. 4) à unpoint situé à droite de cette position, en vue de la réception d'un organe imprimeur auxiliaire 156. Cet organe peut être une plaque sur la- quelle sont¯emboutis, des caractères typographiques qui représentent la date; ou bien, le cas échéant, le,dit organe peut-être un cliché de si- gnature ou un numéroteur consécutif, suivant qu'on le désire. Après le montage d'un tel organe imprimeur auxiliaire sur le coulisseau 135, on retourne ce coulisseau pour amener l'organe imprimeur au-dessous du ru- ban R.
La section 150' peut alors être remise en place.
Le rouleau presseur PR est monté sur un bâti ou cadre de support.
92 établi comme on le voit en détail sur la figure 31. Ce bâti comprend des barres latérales relativement lourdes 160 reliées, à une extrémité, par une barre extrême relativement lourde 161 et,,à l'autre extrémité, par une entretoise relativement légère 162. Les chemins 91 sont établis séparément du bâti 92. et chacun d'eux est constitué par une plaque rec- tangulaire de forme allongée.
Un des chemins 91,est fixé le long de la face de dessous de chacune des barres latérales 160, le bord extérieur de chaque plaque étant légèrement prolongé extérieurement au delà du bord de la barre latérale correspondante 160, pour entrer en contact avec le
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rebord 90' constitué sur le bord extérieur des galets 90, comme repré- senté sur les figures 30 et 36. Deux galets 90 de ce genre portés par le chariot C roulent sur la surface de dessous de chaque chemin 91. Le bord intérieur de chaque chemin 91 fait saillie vers l'intérieur à partir de la barre correspondante 160 pour constituer une portée 91' tournée vers le haut (fig. 31) sur laquelle roule le galet correspondant du chariot C.
Chaque galet 89 est en contact avec le chemin 91 entre les points aux- quels les deux galets correspondants 90 sont en contact avec la face de dessous du chemin.
Deux goujons 166 sont vissés dans des trous 167 pratiqués sur les faces supérieures des barres latérales 162 du bâti ou cadre de support, un trou 167 de ce genre étant prévu dans chacune des barres latérales 160, approximativement au milieu de la longueur des dites barres. Comme représenté sur la figure 34, chaque goujon 166 s'élève à travers une paroi d'entretoisement 165 de la pièce forgée 94 et pénètre dans une poche dans laquelle est monté un ressort de compression 168. Chaque goujon 166 porte deux écrous 169 qui sont serrés pour comprimer le ressort correspondant 168.
La force élastique des deux ressorts 168 agit par conséquent, par l'intermédiaire des goujons 166, de façon à solliciter le cadre de sup- port vers le haut, et des moyens sont associés à la paroi 165 pour régir le mouvement d'élévation de telle manière que le dit cadre peut aisément être mis de niveau et, après avoir été mis de niveau, être réglé relati- vement graduellement dans une direction verticale. Trois vis de mise de niveau 170 sont par conséquent prévues pour déterminer la mesure dans la- quelle le cadre de support peut être élevé par les ressorts 168. Cesvis 170 sont situées en des points considérablement espacés les uns des au-- tres et peuvent coulisser dans des alésages verticaux 171 (fig. 26) de la paroi 165.
L'extrémité inférieure de chaque vis 170 est rétrécie et engagée dans une creusure,172 prévue sur la face de dessus du bâti de sup- port 2. Comme représenté sur la figure 31, une de ces creusures 172 est pratiquée sur la surface de dessus de la barre transversale 161, alors
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que les autres sont pratiquées respectivement dans les barres latérales 160, vers les extrémités avant des dites barres.
Le mouvement vertical des vis de mise de niveau 170 est régi par des écrous 175 montés à raison d'un,écrou sur chaque vis 170 immédiatement au-dessous de la paroi 165, Ces écrous 175 sont établis sur leur périphé- rie sous forme de pignons, et les trois pignons engrènent avec une roue dentée centrale 176 montée au-dessous de la paroi 165 sur un boulon 177 qui traverse la dite paroi de telle sorte que son extrémité supérieure 178 sert à repérer la.position d'un,couvercle 179 monté de façon détacha- ble sur la partie supérieure de la paroi 165 pour constituer un prolonge- ment ornemental de la surface du bras 72¯ au-dessus du sommet de la pièce forgée 94. L'extrémité 178 s'engage dans une creusure 180 prévue sur la face de dessous du couvercle 179.
Il est évident que l'on peut, en fai- sant tourner la roue dentée centrale 176, faire tourner en synchronisme tous les écrous 175 par rapport à leurs vis 170, ce qui permet de modifier la hauteur du bâti de support 92. On fait ainsi tourner la roue dentée 176, puis on la maintient dans la position à laquelle elle a été amenée à l'aide d'organes associés à la poignée de manoeuvre 95. Comme représen- té sur les figures 35 et 36, la poignée 95 est munie d'une tige ou arbre 190 qui fait saillie à travers un rebord 191 de la pièce forgée 94. La ti- ge 190 porte une vis sans fin 192 qui engrène avec celui des pignons 1 qui lui est adjacent.
Pour que la vis sans fin 192 puisse convenablement engrener,avec les dents 175 ' de l'écrou 175, les dites dents sont établies de façon qu'elles soient légèrement hélicoïdales, et toutes les autres dents 175' des autres écrous 175, de même que celles de la roue dentée centrale 176, ont une forme correspondante.
Comme représenté sur la figure 36, la tige 190 présente une gorge annulaire 195 située à l'intérieur du rebord 191 , et un poussoir 196, disposé dans la paroi 165 et soumis à l'action d'un ressort 197, est en- gagé dans la gorge 195 pour maintenir la tige 190 dans la position longi- tudinale désirée. Un dispositif à vis et écrou de réglage 198 entre en contact avec l'extrémité supérieure du ressort !21 pour permettre de
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modifier la poussée du poussoir 196 engagé dans la gorge de la tige 190.
Ce dispositif de réglage est accessible, comme on le voit sur la figure 9, lorsque le couvercle 179 a été enlevé. Bien entendu, la vis sans fin 192 est telle que, lorsque la position verticale du bâti de support 92 a été réglée à l'aide de la poignée 95, la position désirée est maintenue même si une force d'assez grande amplitude est exercée vers le haut sur les vis de réglage 170 pour être transmise par les engrenages 175 et 176 à la vis sans fin 192. Par son contact à friction avec la tige 190, le pous- soir à ressort 196 augmente l'action irréversible de la vis sans fin 192 et constitue une protection contre le dérangement du réglage vertical du bâti de support 192.
Le mouvement vertical du bâti de support 192, décrit plus haut, est basé sur le mouvement en synchronisme et en phase des vis 170 et, pour permettre le réglage initial de chacune des vis 170 par rapport à l'écrou associé 175, de façon à effectuer la mise de niveau du bâti de support.22, chacune des vis 170 présente sur une partie considérable de sa longueur une partie non circulaire 210 (fig. 9 et 28) obtenue par des méplats con- stitués sur les côtés opposés de cette vis. Une rondelle de fixation 211, présentant une ouverture centrale correspondant à la partie non circulai- re 210 de la vis, entre en prise avec chaque vis 170 de telle manière que la vis peut se mouvoir longitudinalement à travers la rondelle, mais ne peut pas tourner pax rapport à elle.
Ainsi, lorsque la vis de mise de ni- veau 170 est mise en rotation par l'action d'un tournevis engagé dans une rainure 212, la rondelle de fixation 211 tourne avec cette vis, alors que, en raison de l'a.ction irréversible de la vis sans fin 192 et de l'action de retenue du poussoir à ressort 196, 18, l'écrou associé 175 ne peut pas tourner. Ce réglage de l'une quelconque des vis 170 modifie le niveau ou l'inclinaison du bâti de support 92. Après que, par la manoeuvre des vis de mise de niveau 170, le bâti de support 92 a été mis de niveau, le réglage nécessaire est maintenu par la fixation des vis 170 dans les,po- sitions angulaires dans lesquelles elles ont été réglées.
Ce résultat est obtenu à l'aide de rondelles de blocage 214 prévues en nombre égal à celui
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des rondelles de fixation 211 et dont chacune recouvre en partie le bord d'une rondelle de fixation correspondante 211. En serrant une vis de blo- cage centrale 215, on oblige chaque rondelle de blocage 214 à bloquer la rondelle de fixation correspondante 211. On remarquera que, bien que les rondelles de fixation bloquées 211 empêchent les via de mise de niveau correspondantes 170 de tourner, ces vis peuvent se mouvoir verticalement lorsque les éorous 175 sont actionnée par la poignée de manoeuvre 95.
Le chariot C, qui est monté comme on l'a dit précédemment au-des- sous du bâti de support 92, possède un mouvement dont le lieu est réglé verticalement et mis de niveau comme résultat du réglage vertical et de la mise de niveau du dit bâti. Ce chariot est creux, de façon à renfermer certaines portions du mécanisme d'entraînement et de commande du rouleau presseur, et comprend un organe ayant la forme d'une auge ou chenal ren- versé, qui possède une paroi supérieure 220, des parois avant et arrière 221 et 222 et des parois extrêmes 223 et 224. Ce chariot est visible clai- rement sur les figures 16,18, 26 et 28.
Les galets de guidage 89 et 90 sont montés sur,la paroi supérieure 220,du chariot C et, comme on le voit sur la figure 16, des'paires d'o- :veilles 225 sont formées sur la face supérieure de la paroi supérieure 220 pour supporter, à l'aide,de goupilles-pivots 226, les deux galets de gui- dage avant 90. Des paires d'oreilles 227 supportent, à l'aide de goupil- les-pivots 228, les deux galets,de guidage arrière,20, ces oreilles s'é- tendant vers l'arrière sur une distance assez grande à partir de la paroi arrière 221 de façon que les galets arrière 90¯ soient placés à une distan- ce considérable des galets avant¯20.
Les galets 89 sont supportés par,des goujons de support 251 portés par des oreilles 230 s'élevant de la paroi supérieure 220. Chaque goujon 231 est,maintenu en,place.par un écrou 252.
Pour monter le chariot sur les chemina¯de guidage 91, on l'élève jusqu'au bord avant du bâti de support 92 qui (fig. 26 et 31) occupe une position telle que son entretoise 162 est située à une bonne distance au-dessus des surfaces supérieures 21' des chemins de roulement, et l'on fait passer les
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galets entre ces chemins et l'entretoise 162. Comme on le voit sur la figure 16, les biellettes d'entraînement 124 sont reliées à la partie ar- rière du chariot C par des goupilles-pivots 236 montées dans des paires d'oreilles 235 dont chacune fait corps avec une des oreilles 227.
Comme représenté sur les figures 18,26, 28 et 30, le mécanisme à genouillères 120 est monté à l'intérieur du chariot C sur un arbre de sup- port 240 qui tourne dans des paliers 241 montés dans les parois extrêmes 223 et 224. Ce mécanisme comprend deux genouillères, une à chaque extré- mité du rouleau presseur PR, chaque genouillère comprenant une biellette de genouillère supérieure 242 et une biellette de genouillère inférieure 243, ces deux biellettes pivotant ensemble sur un arbre-pivot commun 244.
Les biellettes de genouillère supérieures 242 font saillie similairement sur l'arbre de support 240 pour pivoter autour de son axe. Chacune des dites biellettes 242 présente une rainure ou fente (fig. 18 et 30) dans un plan perpendiculaire à l'axe de l'arbre 240,et l'extrémité su- périeure de chaque biellette de genouillère inférieure est engagée dans la fente 245 de la biellette supérieure correspondante jusqu'au point où elle est reliée de façon pivotante à l'arbre 244.
Les extrémités inférieures des biellettes de genouillère inférieu- res 243 coopèrent respectivement avec des biellettes de guidage 250 et 251 pour supporter le rouleau presseur PR. Comme on le voit sur la figure 19, la biellette 250 est reliée de façon pivotante à la biellette adjacen- te 243 située à l'extrémité de gauche du chariot C (fig. 1, 8,27 et 30) par deux douilles concentriques mutuellement verrouillées 252 et 253, qui font saillie à travers une ouverture ou fente 254 de la biellette de guidage 250. La douille 252 est munie d'un collet 255 qui prend appui con- tre la face de droite, ou intérieure, de la biellette de genouillère 243 (fig. 19), alors que la douille 253 porte un collet 256 qui prend appui contre la face extérieure, ou de gauche, de la biellette de guidage 250.
L'autre extrémité de la biellette de guidage 250 est reliée de façon pi- votante, par une goupille-pivot 258, à une oreille @ s'étendant vers l'arrière à partir de la paroi arrière 221 du chariot C, comme on le voit
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sur la figure 16. L'autre biellette de guidage 251 pivote par une extré- mité, à l'aide d'une goupille-pivot 260, sur une oreille 261 (fig. 18) qui fait saillie sur la paroi arrière 221 du chariot, près de l'extrémité droite du.dit chariot en regardant la figure 18, mais l'extrémité gauche, telle qu'on la voit sur la figure 7, montre que.les pivots 258 et 260 des deux biellettes de guidage 250 et 251. respectivement, sont coaxiaux.
Etant donné que l'action de roulement du rouleau presseur PR doit être exactement réglée, un mécanisme à engrenages est prévu pour effec- tuer ce réglage, et l'élément,final.du train d'engrenages,est un pignon, 265 (fig. 19) percé d'un trou central à travers lequel passe une douille - 266. A l'extrémité gauche, en regardant la figure 19, cette douille,porte un collet 267 qui empêche le pignon 265 de se mouvoir vers la gauche. La douille 266 traverse une ouverture 268 pratiquée dans l'extrémité infé- rieure de la biellette de genouillère 245 et pénètre dans une ouverture 269 pratiquée dans l'extrémité extérieure de la.biellette de guidage 251.
La dite douille est maintenue dans cette position par une autre douille 270 qui fait saillie à l'intérieur de la première et est fixée à celle-ci: La douille,2 0 est munie d'un collet 271 qui entre en contact avec la fa- ce extérieure, ou de droite, de labiellette de guidage 251.
Lorsqu'on veut monter un rouleau presseur PR entre les extrémités inférieures des deux genouillères, on place ce rouleau à l'alignement axial des deux douilles 252 et 270 et on fait passer une tige de support 280 à travers ces douilles et suivant l'axe du rouleau presseur. A cet égard, on remarquera que le rouleau PR est un cylindre contenant des rou- lements à galets 281 et 282. Comme on le voit sur la figure 19, ,le roule- ment à galets de gauche 281 comprend une douille 283 encastrée dans l'ex- trémité gauche du rouleau et portant des galets de roulement 284.
L'autre roulement à galets 282 (comprenant des galets de roulement
286) est de forme quelque peu différente parce que, comme on le voit sur la figure 24, il comprend une douille 285 encastrée dans l'extrémité droite du rouleau PR et pourvue,d'uns saillie semi-circulaire 287 qui coopère avec un collet courbe similaire 288 porté par le pignon 265 (fig. 18 et 19). Ainsi, lorsqu'on monte un rouleau presseur PR, ce rou-
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leau ne peut être placé que dans une seule position angulaire par rapport au pignon 265 et, dans cette position, les pièces 287 et 288 s'adaptent l'une à l'autre pour constituer un cercle complet.
Il en résulte qu'un opérateur effectuera invariablement le montage du rouleau presseur dans la position qui convient pour l'action de découpage de lignes pour la- quelle le rouleau envisagé a été préparé.
Après que la tige de montage 280 a été insérée de gauche a droite (fig. 19), en passant successivement à travers la douille 252, les roule- ments,281 et 282 et la douille 270, on verrouille la dite tige par des moyens qui sont visibles sur les figures 19, 22 et 25 et qui comprennent un collier à ressort 295 entourant l'extrémité de la douille 270. Celle- ci présente une gorge 296 dans laquelle est placé le ressort de maintien 295. En un point de sa périphérie, la gorge 296 est creusée (fig. 25) pour constituer une fente 297 à travers laquelle une partie a.platie 298 du ressort 295 peut être placée en relation de verrouillage pax rapport à une gorge 299 prévue à la surface de la tige de montage 280.
L'extré- mité droite de la tige 280 va en se rétrécissant, en 300, de telle sorte que lorsqu'on pousse la dite tige vers la droite, la surface inclinée 300 entre en contact avec la partie aplatie 298 du ressort de maintien et élargit ce dernier, qui reste élargi jusqu'à ce que la gorge de ver- rouillage 299.vienne en regard de la partie aplatie 298 dudit ressort.
Les extrémités du ressort de maintien 295 sont normalement croisées (fig.
25 ) et constituent des touches de manoeuvre 301 qu'on peut saisir entre le pouce et l'index pour dégager le ressort de maintien 295 de la tige de montage lorsqu'on désire enlever cette dernière.
Comme représenté sur les figures 18 et 19, les engrenages sus- mentionnés qui gouvernent la rotation du rouleau presseur PR comprennent un pignon 305 monté sur la goupille-pivot 260 qui supporte l'extrémité supérieure ou arrière de la biellette de guidage 251, ce pignon étant intercalé entre la dite biellette et l'oreille de support 261. Entre les deux pignons 265 et 305, et en prise avec eux, se trouve un pignon monté sur la biellette de guidage 251 à l'aide d'un goujon de
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support 307.
Le pignon 505 est entraîné par une roue dentée un peu plus grande 310 (fig. 7 et 32) fixée rigidement à une seconde roue 311 espacée de la première par une douille 312 qui porte des goupilles d'assemblage 313 traversant des alésages de la douille et des roues dentées de façon que ces organes tournent en bloc. Comme représenté sur les figures 7 et 32, cet ensemble est monté sur la goupille 236 qui constitue le pivot reliant une des biellettes d'entraînement 124 aux oreilles correspondantes 255 du chariot porte-rouleau.
Bien entendu, la goupille-pivot 236 est ,supportée par ses deux oreilles de support 235 et, en outre, l'extrémité éloignée de la dite goupille est supportée par un bras 315 (fig. 27) qui constitue un prolongement arrière de la paroi extrême de droite 224 du chariot C.
Au cours du mouvement de va et vient du chariot porte-rouleau C, la roue dentée 511 tourne en synchronisme avec le mouvement alternatif du chariot. Cette rotation est communiquée à la dite roue par une cré- maillère 520 approximativement parallèle au mouvement du chariot C et en prise,avec le bord supérieur de la roue 311 (fig. 26,27, 28, 32 et¯3°).
Cette crémaillère est empêchée de se mouvoir longitudinalement, de sorte que, lorsque le chariot C effectue son mouvement alternatif, la roue 311, qui est montée sur lui, est contrainte à rouler sur la denture 321 con- stituée au bord inférieur de la crémaillère 520.
On réalise l'indépendance nécessaire du réglage de.la poussée, d'impression par rapport au réglage du découpage des lignes en montant la crémaillère 520 et le train d'engrenages y associé de telle manière que, lorsque le chariot 0 est déplacé verticalement en vue du réglage de la poussée d'impression, la relation de travail entre la crémaillère,et la roue 311 n'est pas modifiée, même si la roue 511 a été déplacée ver- ticalement.
Ceci résulte du fait que l'extrémité arrière de la or émail- lère520 pivote autour d'un axe 322 qui est placé à une assez grande dis- tance à l'arrière de la limite de l'engrènement vers l'arrière entre la crémaillère 320 et la roue 311, de sorte que, lorsque la roue 311 se meut verticalement au cours du réglage de,la poussée d'impression, la
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crémaillère 320 s'élève ou s'abaisse avec le pignon 311, au point où elle engrène avec cette dernière.
Bien entendu, le degré de réglage vertical normalement nécessaire du mécanisme presseur est relativement faible, de sorte que, entre les limites de cette échelle normale de réglage, la relation mutuelle des éléments de la crémaillère et.du train d'engrena- ges reste inchangée, et le réglage du découpage de lignes n'est pas mo- difié. L'axe ou pivot 322 est relié à une console fixe 323 qui est montée dans un boîtier triangulaire 324 s'étendantau-dessus du tube-palier 112' (fig. 2 et 6), le mode de montage de la dite console étant représenté sur la figure 29.
Une plaque de guidage 325 est montée entre la roue 311 et le bras de support 315. Comme cette plaque est fixe pendant que la roue 311 tour- ne, un disque d'appui 326 est intercalé entre ces deux pièces. Sur son bord supérieur, la plaque 325 est pourvue, en 327, d'un double coude pro- pre à, constituer une glissière pour la crémaillère 320 (fig. 32). Par conséquent, la glissière 327 maintient la crémaillère 320 en position convenable par rapport à la roue dentée 311.
Le mécanisme à genouillères 120 qui supporte le rouleau presseur PR est normalement sollicité vers la position de pliage de la figure 26 et dans le mouvement du chariot C vers l'avant, ce mécanisme vient occu- per la position redressée de la figure 28, de façon à amener le rouleau presseur PR contre la feuille S (fig. 11 à 13). Au moment où le rouleau PR descend de la position de la figure 26 à celle de la figure 28, le mouvement du chariot C vers l'avant provoque, par l'intermédiaire des engrenages, la rotation du rouleau presseur PR, de sorte que, lorsque ce rouleau atteint sa position abaissée et antérieure de la figure 28, il occupe la position angulaire prédéterminée qui est nécessaire pour le découpage de lignes désiré.
En d'autres termes, la position du rou- leau presseur PR est alors celle décrite au sujet des figures 11 à 13, le point de repère X-1 étant situé verticalement au-dessous de l'axe du dit rouleau.
Pendant la course d'impression de retour, ou de travail, du cha- riot C vers l'arrière, le mécanisme à genouillère 120 est maintenu dans
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la position redressée de la figure 28, de sorte que, lorsque le rouleau PR est actionné,par les engrenages, ce rouleau agit sur la feuille S de telle.manière que sa garniture PF coopère avec les lignes choisies de caractères de l'organe imprimeur D. A l'achèvement de l'impression de la dernière ligne de caractères choisie, les genouillères sont brisées et ramenées à leur position de la figure 26.
La force qui sollicite normalement le mécanisme à genouillères vers sa position repliée de la figure 26 agit, par l'intermédiaire de l'arbre 240 auquel sont fixées les biellettes supérieures 242 des genouil- lères. Comme on le voit sur les figures 18 et 30, l'arbre 240 est suppor- té non seulement par les deux parois extrêmes 223 et 224 du chariot C, mais aussi par des paliers 340, 341 et 342 qui s'étendent vers le bas depuis la paroi supérieure 220. Un ressort de torsion à boudin 345 en- toure,l'arbre 240, une de ses extrémités étant fixée en 346 au palier 342 et l'autre étant fixée en 347 à un collier,' 8,qui.peut tourner sur l'arbre 240.
Un couple peut ainsi être transmis par le ressort 345 à l'arbre 240 à l'aide d'une denture d'encliquetage 349 constituée sur les faces mutuellement opposées du collier 348 et d'un collier 350 goupillé en 351 sur l'arbre 240. L'accouplement à un seul sens ainsi constitué est disposé de telle sorte que le ressort de torsion 345 peut faire tour- ner l'arbre 240 dans,le sens lévogyre, en regardant la figure 26, pour ramener le mécanisme à genouillères à la position de la figure 26. Pour permettre le réglage facile de l'effet de torsion du ressort 345, le collier^' 8 est percé,d'un certain nombre de trous radiaux 355 dans les- quels on peut engager une goupille de réglage pour faire tourner le col- lier 348 par rapport au collier 350.
Comme on le voit sur la figure 30, cette goupille est insérée dans le trou antérieur µµ±, et son extrémité saillante reçoit un mouvement vers le bas, de telle,sorte que les dents du collier 348glissent en regard de celles du collier 350.
Lorsque le chariot 0 se meut vers l'avant à partir de sa position arrière de la figure 26 et jusqu'à sa position avant de la figure 28, les genouillères sont redressées par une force de retenue exercée sur
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l'arbre formant pivot central 244Le mécanisme servant à communiquer cette force de retenue est aussi celui qui sert à communiquer la force nécessaire pour briser lesgenouillères et les rendre ainsi aptes à obéir au mécanisme de rappel comprenant le ressort 345. Le susdit mécanisme ser- vant à communiquer la force de retenue, comprend une bielle de commande 360 qui comporte une oreille ou boucle embrassant l'arbre-pivot 244 sen- siblement au milieu de celui-ci. La bielle 360 est placée entre deux pattes 362 s'étendant vers le bas à. partir de la paroi arrière 221 du chariot.
La force de retenue nécessaire est appliquée à la bielle de com- mande 360 par l'intermédiaire du mécanisme de commande du chariot. Comme il ressort des figures 6, 7, 27 et 29, le bras pivotant 113 comprend une douille supérieure 364 et deux bras radiaux 113' entre lesquels est pré- vu un intervalle 113". Les deux bras 113' sont reliés entr'eux, à leur extrémité inférieure, par une douille transversale 375 faisant corps avec eux et dans laquelle est montée la barre transversale 122. Une goupille transversale 366 va d'un des bras 113' à l'autre à travers une fente longitudinale 367 de la bielle de commande 360.
Deux douilles 368 portées par la goupille transversale 366 de part et d'autre de la bielle 360, agissent de façon à maintenir la dite bielle à mi-distance entre les deux bras 113'. La fente 367 et la goupille transversale 366 constituent une liaison à jeu dont l'effet ressort des figures 38 à 43.
Lorsque le chariot C occupe sa position rappelée, ou arrière, à la fin d'un cycle d'impression, la bielle 360 occupe, par rapport au bras d'entraînement 113 et à sa goupille transversale 366, la position repré- sentée sur la figure 38, la goupille transversale 366 étant espacée, vers l'avant, de l'extrémité arrière de la fente 367.
Lorsque l'arbre oscil- lant 112 et le bras d'entraînement 113 se meuvent dans le sens lévogyre de façon à faire mouvoir le chariot C vers l'avant à partir de sa posi- tion arrière limite de la figure 38, la bielle µ60 se meut vers l'avant à la même vitesse que le chariot, mais, en raison de la différence dans les positions radiales de la barre transversale 122 et de la goupille transversale 366 par rapport à l'axe de l'arbre 112, la goupille 366
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se meut vers l'avant plus lentement que l'arbre 112. Comme, à ce mo- ment, la bille 360 se meut avec le chariot C et la barre transver- sale 122, il est évident que, à l'achèvement d'une partie de la course du chariot C vers l'avant, l'extrémité arrière de la fente 367 bute contre la goupille transversale 366.
Cette relation est visible sur la figure 39, et l'on remarquera que, dans cette première partie du mouvement oscillant de l'arbre 112, de la position de la figure 38 à celle de la figure 39, la relation différentielle des deux éléments 122 et 366 a pour effet que la goupille 366 se meut de la distance y (fig. 38) le long de la fente 367, de sorte que la--dite goupille en- tre en contact avec l'extrémité arrière de la fente 367.
Dans la continuation du mouvement de l'arbre oscillant 112 de la position de la figure 39 à celle de la figure 40, cette même rela- tion différentielle existant entre les composantes horizontales du mouvement des deux éléments transversaux 122 et 366 continue, et lors- que l'arbre 112 atteint la position de la figure 40, la barre 112 a été déplacée vers la droite, dans une direction horizontale, d'une distance un peu plus grande que le mouvement horizontal de la goupille transversale 366. La différence entre les,mouvements des deux éléments transversaux 122 et 366 est indiquée par x sur la figure 40. Par con- séquent, le chariot C parcourt une distance plus grande que la bielle de commande 360.
Il en résulte que les extrémités supérieures et in- férieures des genouillères se meuvent à la même vitesse que le chariot C, alors que l'arbre-pivot central 244 des genouillères est retenu par la bielle 360 et se meut plus lentement. Le résultat de cette action est de redresser le mécanisme à genouillères 120, comme repré- senté sur la figure 40.
Pendant que la bielle 360 redresse les genouillères, les engre- nages font tourner le rouleau presseur PR dans le sens dextrogyre dans une mesure qui est directement proportionnelle au mouvement du cha- riot C vers l'avant. Cette rotation est approximativement terminée au moment où le chariot atteint la position de la figure 40. On est
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ainsi sûr que, avant que le mécanisme à genouillères 120 ait été com- plètement redressé, la garniture PF du rouleau, qui doit agir dans l'opération d'impression, a tourné suffisamment pour empêcher une pression préjudiciable et un mouvement de rotation inverse et une pression du bord 145 sur le papier, de façon à empêcher la maculation.
Par suite, lorsque le chariot atteint le point de la figure 40, on n'a plus besoin que d'un très petit mouvement supplémentaire du chariot vers l'avant, la rotation initiale du rouleau presseur PR étant ainsi sensiblement terminée. Un mécanisme supplémentaire est par conséquent prévu pour terminer le redressement des genouillères.
Ce mécanisme supplémentaire comprend un bras 370 pivotant sur la goupille-pivot 236 qui relie l'extrémité avant de la biellette d'en- traînement de gauche 124 au chariot C. Comme on le voit sur la figure 37,ce montage pivotant est obtenu à l'aide d'une douille 371 fixée à la goupille 236. Un écrou 372, vissé sur l'extrémité de la, douille 371, fixe le bras 370. Ce dernier s'étend vers l'avant à travers une fente 373 pratiquée dans la paroi arrière 221 du chariot. A son extrémité avant, le bras 370 présente une entaille courbe 375 tournée vers le haut, laquelle entaille reçoit une goupille 376 portée excentriquement (par rapport à l'arbre 230) par un bras 377 faisant corps avec la douille 350.
Le bras 370 est sollicité vers le haut par un ressort 378 re- lié à un goujon 379 faisant saillie sur l'oreille de gauche 230 (fig.
16). Bien entendu, la douille 350 est fixée à l'arbre 240 pour parti- ciper à son oscillation, et la goupille 376 est disposée sur l'arbre 240, de telle sorte que, lorsque les genouillères sont sur le point d'atteindre leurs positions redressées, la goupille 376 rencontre une surface de came 370' prévue à l'extrémité du bras 370 (fig. 39).L'ac- tion de came qui en résulte fait pivoter le bras 370 vers le bas, et lorsque les genouillères ont été amenées à une position relativement voisine de leurs positions complètement redressées, le goujon 376
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glisse à l'écart de la surface de came 370' en passant par dessus le bord de l'entaille 375, comme représenté sur la figure 40.
Le ressort 378 agit alors de façon que l'entaille courbe 375, se comportant à la façon d'une came, fait reculer le goujon 376, en provoquant une conti- nuation rapide du mouvement du mécanisme à genouillères jusqu'à, sa po- sition complètement redressée. De cette manière, un mouvement assez im- portant est communiqué à l'arbre-pivot central 244 des genouillères pendant un très,petit mouvement @@@@@@@ vers l'avant du chariot C.
Lorsque les genouillères ont été amenées à leurs positions complètement redressées, une surface plate 380', constituée sur l'extrémité supérieu- re de chacune des biellettes de genouillère inférieures 243, entre en contact avec une surface supérieure plate de la fente associée 254 pour empêcher le passage des genouillères au.delà du point mort. Ce contact de la surface 380' avec le sommet de la fente 245 a pour effet de main- tenir les deux biellettes de chaque genouillère exactement en aligne- ment et coopère avec les biellettes de guidage 250 et 251 pour mainte- nir l'axe du rouleau PR dans la position désirée par rapport au,chariot C pendant la course vers l'arrière du de travail du rouleau PR.
Comme le bras 370 a pour rôle de maintenir les genouillères à l'état redressé, le mouvement de retour de l'arbre oscillant d'entrai- nement 112 et du bras d'entraînement 113 a pour effet de faire mouvoir la bielle de commande 360 vers l'arrière par rapport aux biellettes 124. Toutefois, pendant ce mouvement relatif, une patte de butée 380 portée par la bielle 360, vient heurter une butée 385 (fig. 42), ce qui retarde la continuation du mouvement de la bielle 360 vers l'arriè- re. La butée 385 est une goupille allant d'un des deux bras 113' à l'autre de l'organe oscillant 113.
Le mouvement de l'arbre-pivot cen- tral 244 des genouillères vers l'arrière est par conséquent lui-même retardé, et lorsque le chariot C continue à se mouvoir vers l'arrière, les genouillères se brisent, c'est-à-dire que le mouvement des dites genouillères vers l'état plié commence. Il est bien entendu que le ressort 378 est suffisamment robuste pour maintenir les genouillères
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à l'état redressé en surmontant les forces normales qui agissent sur les divers éléments du mécanisme à genouillères et sur le rouleau pres- seur pendant la course d'impression. Toutefois, lorsque la force d'en- traînement positive est appliquée à, l'arbre 244, cette force surmonte l'action de verrouillage du bras 370 et a pour effet de faire mouvoir l'arbre 244 vers l'avant par rapport aux pivots supérieurs et inférieurs des genouillères.
Il en résulte que le goujon 376 se meut contre la face courbe antérieure de l'entaille 375 du bras 370, et l'action de came qui en résulte fait pivoter ce bras vers le bas jusqu'au moment où le goujon 376 passe par-dessus le bord avant de l'entaille 375 et sur la surface de came antérieure inclinée 370'. La force exercée vers le haut par le ressort 378 agit alors par l'intermédiaire de la surface de came @' (fig. 43) de façon à augmenter l'action de rappel du res- sort de torsion 345, et le rouleau presseur PR est, de ce fait, rapi- dement rappelé à sa position de retrait des figures 26 et 38.
Comme il a été dit précédemment, il est souvent désirable de faire varier le point auquel ce mouvement de retrait du rouleau pres- seur PR commence, parce que ce rouleau est souvent établi de façon à éviter l'impression d'une ou plusieurs des lignes de caractères finales portées par un organe imprimeur, comme on le voit sur la figure 13 où le bord final 148' de la garniture PF est disposé de telle sorte que l'opération d'impression se trouve terminée après que les trois pre- mières lignes de caractères de l'organe imprimeur D ont été imprimées.
En pareil cas, de nombreux opérateurs considèrent qu'il est désirable de commencer le retrait du rouleau presseur PR aussit6t après l'achè- vement de l'impression de la dernière ligne de caractères choisie.
Le réglage du point de retrait ou d'enlèvement du rouleau pres- seur PR s'obtient en montant la patte de butée 380 de façon réglable le long de la fente 367 de la bielle 360. Comme représenté sur la fi- gure 16, une nervure rectangulaire 381 fa.it saillie sur une des faces de la patte de butée 380 et s'engage dans la fente 36?, la patte de butée étant maintenue en position par une vis 382 qui traverse une ron- delle 383 et se visse dans la saillie 381.
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Comme le mouvement des pièces est relativement rapide, la face arrière de la patte de butée 380 est de préférence pourvue d'un élément formant ressort 388 fixé par une vis 389, et l'élément 388 constitue la face de butée réelle de la patte 380, qui entre en prise avec la butée constituée par la goupille 385 ou par une douille 386 montée sur cette goupille.
Le mode d'action de la patte de butée 380 pour commencer le mou- vement de retrait du rouleau presseur PR ressort des figures 42 et 43.
On remarquera sur la figure 42,que, dans sa course vers l'arrière, le chariot C a été amené à un point tel que la patte de butée 380 est en contact avec la goupille transversale 385, de sorte que, dans la conti- nuation du mouvement du chariot vers l'arrière, la vitesse de ce mou- vement du chariot sous l'action de ses bielles d'entraînement 124 ex- cède la vitesse du mouvement de la goupille transversale 385 vers l'ar- rière, ce qui retarde le mouvement de la bielle de commande 360. Par suite, l'arbre-pivot central 244 des genouillères est en réalité empê- ché de se mouvoir vers l'arrière, de sorte que le chariot et les ex- trémités supérieures et inférieures associées des genouillères se meu- vent vers l'arrière par rapport au dit arbre, ce qui est représenté sur la figure 43,
où l'on voit que la genouillère a été brisée et se trouve à un état tel qu'elle peut être tirée rapidement jusqu'à sa position de retrait par le ressort 345 (fig. 30 et 37) et par l'action de la surface de came à ressort 370'.
Dans le cas où la patte de butée 380 deviendrait libre dans sa fente 367, ou dans le cas où l'opérateur négligerait de bloquer cette patte, les moyens sont prévus pour provoquer le retrait du rou- leau presseur PR juste avant que le chariot C atteigne l'extrémité de sa course. Ces moyens comprennent une goupille 390 faisant saillie latéralement sur la bielle de commande 360 (fig. 27) et disposée de façon à entrer en contact avec une butée constituée par un bras à ressort 394 dans le mouvement de la bielle 360 vers l'arrière. Le . @ bras 394 et un autre bras à ressort 395 sont portés par une console
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d'angle 391 (fig. 26 et 31),dont une branche est fixée par une vis 392 sur la face de dessous de la barre transversale arrière 161 du bâti de support 92.
Lorsque la goupille 390 est mise à même d'entrer en con- tact avec le bras 394, le mouvement de la bielle 360 vers l'arrière est retardé, et le pliage des genouillères s'effectue juste au moment où la patte de butée 380 entre en action. Il va de soi que cette action du bras à ressort 394 n'a lieu que lorsque la patte de butée 380 se trouve approximativement à l'extrémité avant de la fente 368.
Le bras à ressort arrière 395 est destiné à coopérer avec une goupille 398 portée par la bielle de commande 360. La goupille 398 oc- cupe une position telle que, pendant que la goupille 376 passe vers l'arrière sur la surface de came 370', la goupille 398 plie et arme le bras à ressort 395. Ainsi, lorsque la goupille 376 se meut à l'écart de la. surface de came 370' et pénètre dans l'entaille 375, le ressort 395 agit sur la bielle 360 pour faire mouvoir l'arbre-pivot 244 plus rapidement vers l'arrière.
Dans les figures 44 à 50, on a représenté une variante de l'in- vention dans laquelle l'opérateur peut employer sélectivement l'une quelconque d'une série de garnitures du rouleau presseur PR sans rem- placer le rouleau. Ainsi, comme représenté sur les figures 49 et 50, le rouleau PR comporte deux garnitures PF et PF-2 sur des secteurs dif- férents du rouleau. La garniture PF correspond, en ce qui concerne sa forme et sa position, à la garniture PF de la figure 12, cette garnitu- re étant destinée à assurer un découpage initial qui évite l'impression à l'aide de la ligne 143 de caractères de l'organe imprimeur D de la figure 10.
La garniture PF portée par le rouleau presseur des figures 49 et 50 est placée, par rapport à l'index X-1, de la même manière que la garniture parnrapport à l'index X-1, de la même manière que la gar- niture PF de la figure 13, alors que l'autre garniture PF-2 est éta- blie dans une position prédéterminée pax rapport à. l'autre repère X-2 dont la position et la situation ont été décrites au sujet des figures 11 à 13. Bien entendu, la garniture PF-2 pourrait être disposée dans
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toute relation désirée par rapport au repère X-2, mais, pour les buts de cette description, on peut la considérer comme formée de la même manière que la garniture PF de la figure 11.
Le choix des garnitures est effectué en déplaçant la orémail- lère 320 et, à cet effet, des dents de crémaillère 400 sont taillées le long du bord supérieur de la crémaillère 320, près de l'extrémité arrière de celle-ci. Des moyens sont prévus pour déplacer la crémail- lère 320 longitudinalement, de façon à faire varier sa position ini- tiale par rapport à la transmission à engrenages qui fait tourner le rouleau, et, en particulier, par rapport à la roue dentée 311.
Dans la construction des figures 1 à 43, l'extrémité arrière de la crémaillère 320 pivote sur une console 323 portée par la paroi latérale 324' d'un boîtier 324. Dans la présente construction, la con- sole 323 est remplacée par un mécanisme qui non seulement sert de pi- vot pour la crémaillère 320, mais offre aussi la possibilité de régler la dite crémaillère, entre une série de positions qui déterminent celle des garnitures du rouleau qui doit servir dans une opération d'impression. Ainsi, comme représenté sur la figure 45, le boîtier 324 contient une console en forme d'U 401 comportant des paliers 402 et 403 pour un arbre 404 qui fait saillie à travers la paroi latérale 324'.
Une poignée 405 est fixée à l'extrémité extérieure de l'arbre 404 et porte une goupille de repérage excentrée 406 destinée à être placée en coïncidence avec l'une ou l'autre de deux ouvertures de re- pérage pratiquées dans une plaque de repérage 408 fixées par des vis 409 sur la face extérieure de la paroi latérale 324'. Un pignon rela- tivement large 410 est goupillé sur l'arbre 404 et engrène avec la denture 400 formée sur le bord supérieur de la crémaillère plus étroi- te 320.
Une plaque de guidage 411 supporte la crémaillère 320 en prise avec le bord- inférieur du pignon 410. La plaque 411 présente une ou- verture 412 à travers laquelle passe l'arbre 404, de sorte que la-.dite plaque est supportée de façon pivotante par l'arbre 404. A son bord inférieur, la plaque 411 porte deux bras transversaux 414 qui suppor- tent la crémaillère 320. La position latérale de cette dernière est
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assurée par son engagement dans une fente 415 pratiquée dans une paroi 416 s'étendant vers le haut de la pièce en U 401.
La goupille de repérage 406 est sollicitée pour entrer en prise avec l'une ou l'autre des ouvertures 407 par un ressort à boudin 418 qui entoure l'arbre 404 entre le palier 403 etla plaque 411, ce res- sort 418 tendant à déplacer l'arbre 404 et les pièces s'y rapportant vers la gauche de la figure 45. Par suite, lorsqu'on désire faire tour- ner le pignon 410, on tire la poignée 405 vers la droite de la figure 45 pour dégager la goupille 406 de l'ouverture de repérage 407 dans la- quelle elle est engagée. On peut alors faire tourner l'arbre 404 et le pignon 410 jusqu'à ce que la goupille 406 soit alignée avec l'autre ouverture de repérage 407. Ce mouvement de retrait de la poignée 405 est limité par la rencontre de la plaque 411 avec un épaulement 420 de la paroi 416 (fig. 45).
Les positions des ouvertures de repérage 407 par rapport au pignon 410 et aux autres éléments du train d'engrenages sont telles que, lorsque la goupille 406 est engagée dans une des dites ouvertures, la garniture PF est dans la position voulue pour entrer en action dans l'opération d'impression, alors que, lorsque la goupille 406 est en- gagée dans l'autre ouverture de repérage 407, la garniture PF-2 entre en action dans l'opération d'impression. Ainsi, comme on le voit sur la figure 49, lorsque la, goupille 406 est engagée dans celle des ou- vertures 407 qui est située à l'arrière, la crémaillère 320 est rame- née à sa position arrière limite.
Dans ce cas la garniture PF-2 est à la position de travail, ainsi qu'il ressort de la position qu'elle occupe sur la figure 49. Sur la figure 50, la goupille 406 est enga- gée dans celle des deux ouvertures de repérage qui se trouve à l'avant de sorte que la crémaillère 320 a été amenée à sa position avant, et que la garniture PF occupe la position de travail.
Cette sélection relativement aisée des garnitures est mise à profit pour plusieurs applications. Par exemple, lorsque l'opé- rateur désire utiliser des découpages sélectivement différents, ceux- ci peuvent être prévus sur différentes garnitures du rouleau presseur.
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A titre d'alternative, lorsque le même découpage doit être utilisé, les différentes garnitures peuvent être constituées à l'aide de matiè- res élastiques possédant des caractéristiques différentes, par exemple, une des faces du rouleau peut être un peu plus dure que l'autre, afin que l'opérateur puisse aisément amener l'une ou l'autre des deux gar- nitures à la position de travail pour obtenir une meilleure concordan- ce entre l'impression imprimée et les caractéristiques du papier, ou une meilleure adaptation à d'autres facteurs, tels que l'état du ruban.
Une autre construction est représentée sur les figures 51 à 60.
Cette construction est particulièrement utile lorsque des impressions consécutives doivent être tirées de différentes portions des caractè- res portés par un,organe imprimeur, les différentes impressions étant obtenues à l'aide de garnitures, capables d'entrer sélectivement en action, qui possèdent des découpages de lignes différents. L'impres- sion sélective des différentes portions des renseignements portés par un organe imprimeur D dans des cycles d'impression successifs est réa- lisée automatiquement, de sorte que le mécanisme est particulièrement utile dans une opération d'impression de listes à deux colonnes.
Une telle opération peut être réalisée conjointement avec un mécanisme ne faisant pas partie de la présente invention, en vue de déplacer la feuille S de telle manière qu'une première impression,soit,effectuée par une garniture PF-3, qui imprime, dans une colonne de gauche de la feuille, par exemple le nom et l'adresse, à l'aide des deux pre- mières lignes d'un organe imprimeur, tel que celui de la figure 13, et de telle manière qu'une seconde impression soit alors effectuée à l'aide d'autres lignes, telles que les trois ou plus de trois lignes inférieures de l'organe imprimeur, par une garniture PF-4, cette se- conde impression tirée du même organe imprimeur D étant effectuée dans une colonne de droite de la feuille S.
La disposition des garni- tures nécessaires pour effectuer un tel travail d'impression de lis- tes à deux colonnes est représentée sur les figures 51,59 et 60, et l'on remarquera que la garniture PF-3 est située sur la partie de
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la périphérie du rouleau presseur qui est tournée dans la direction dextrogyre à partir du,repère X-1, alors que la garniture PF-4 est située sur la partie de la périphérie du rouleau presseur qui est tournée vers la direction dextrogyre à partir du repère X-2.
Lorsque, ainsi qu'on l'a dit précédemment, on désire tirer plu- sieurs impressions de chaque organe imprimeur D, on règle la machine de façon que l'entraînement du dit organe depuis le poste d'impression jusqu'au tiroir collecteur K soi.t retardé jusqu'à ce que le nombre dé- siré d'impressions ait été tiré du dit organe.
Le choix automatique des garnitures PF-3 et PF-4 est obtenu en réglant la crémaillère 320 de la même manière générale que dans la construction des figures 44 @@ à 50, un arbre moteur 404' étant monté dans une console en U 401' supportée par le boitier 324. L'arbre 404' porte une roue dentée 426 engrenant avec la denture de crémaillère 400 taillée au bord supérieur de la crémaillère 320, qui est maintenue en prise avec la roue dentée par une plaque-support 411' montée sur l'ar- bre 404'. Ce mode de support permet le mouvement de pivotement de la crémaillère 320 pendant les réglages de la poussée d'impression sensi- blement de la même manière que le pivot 322 dans la construction des figures 1 à 43.
La crémaillère 320 est protégée contre tout mouvement latéral par une rainure 427 d'une paroi 428 prévue dans la partie in- férieure de la console en U 401'.
Un ressort à boudin 430 entoure l'arbre 404', et l'extrémité intérieure de ce ressort est fixée, en 431, à l'arbre 404', alors que son extrémité extérieure est assujettie, en ¯432, à une partie de la console en U 401', comme représenté sur la figure 58. L'action du res- sort 430 est telle qu'elle tend à faire tourner l'arbre 404' dans le sens dextrogyre (fig. 51) pour tirer la crémaillère 320 vers l'arrière, c'est-à-dire vers la gauche en regardant les figures 51, 59 et 60.
Dans cet exemple, deux garnitures sont prévues et, par suite, le mécanisme automatique est disposé,de façon à déplacer la crémail- lère 320 alternativement dans un sens et en sens inverse entre les
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deux positions dans lesquelles les deux garnitures PF-3 et PF-4, respectivement, sont prêtes pour le travail. Ce mécanisme est actionné par le mécanisme entraînant le chariot presseur C et relie le bras pi- votant 113 à l'arbre 404'.
Le mécanisme comprend un secteur denté 440 comportant une douille 441 qui pivote sur un goujon 442 monté dans une paroi verticale 435' faisant partie d'un boîtier 435 fixé par des vis 437 au boîtier 324.Le secteur denté 440 engrène avec un pignon 443 goupillé sur l'extrémité saillante de l'arbre 404', de sorte que la position relative de l'arbre 404' est gouvernée par le secteur denté 440. Ce dernier est commandé par un mécanisme à came comprenant un ga- let de came 445 monté sur un goujon 446 qui fait saillie sur le secteur 440 en un point situé à une distance assez grande au-dessous de l'axe de son goujon de support 442. Le galet de came 445 repose sur la péri- phérie d'une plaque-came 450 tournant autour de l'axe d'une tête for- mant palier 451 constituée sur un goujon 452 qui traverse un bossage 453 de la paroi 435'.
Le goujon 452 est maintenu en place par un écrou 455. Bien entendu, le ressort 430 agit, par l'intermédiaire de l'arbre 404' et du pignon 443. de façon à solliciter le secteur 440 dans le sens lévogyre, en regardant la figure 51, pour maintenir élastiquement le galet 445 au contact de¯la came 450. Cette dernière présente plu- sieurs surfaces de came qui sont telles que, par,rotation. de la dite came, le galet 445 peut être amené à l'une quelconque de deux positions différentes. L'une d'elles (fig. 51 et 59) est telle qu'elle permet au ressort 430 de dégager la crémaillère 320 dans la mesure voulue pour permettre à la garniture PF-4 d'être amenée à la position de travail.
La surface prévue à cet effet sur la came 450 est indiquée en 460. Une partie de la surface de oame qui provoque l'amenée de la garniture PF-3 à la position de travail, est indiquée en 461, cette seconde sur- face étant séparée de l'axe de la came 450 d'une distance plus grande que la surface 460. Selon le nombre d'impressions qui doit être tiré de chacune des garnitures PF-3 et PF-4, on munit la came 450 de sur- faoes de came correspondant aux surfaces de came 460 et 461. Dans le présent exemple, les garnitures PF-3 et PF-4 sont amenées alternati-
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vement à la position de travail. Par suite, la. came 450 est établie de telle sorte que les surfaces de came 460 et 461 alternent entr'- elles sur le pourtour, et il existe un groupe de trois de chacune de ces surfaces.
Par conséquent, dans chaque cycle du chariot à rouleau, la came 450 doit tourner d'un angle de 60 . A cet effet, une roue à rochet 465,possédant six dents également espacées 466, est fixée à la came 450, ces deux organes étant montés sur un moyeu commun 467 et assemblés par des goupilles 468. Lorsque l'ensemble de came et de roue à rochet a été monté sur la tête formait palier 451, on la fixe en position à l'aide d'une plaque-couvercle 470 maintenue en place par des vis 471.
L'ensemble de came est actionné, dans chaque cycle de travail du chariotC, par un cliquet 475 pivotant par une de ses extrémités sur la goupille transversale 385. Le cliquet 475 est relativement long et porte, à son extrémité avant, une goupille 476 disposée au-dessous du bord inférieur de la plaque-couvercle 470 de façon qu'elle puisse s'engager dans la denture 466 de la roue à rochet 465. Le cliquet 475 est sollicité par un ressort de torsion 478 qui agit entre le dit cli- quet et le bras pivotant 113 pour solliciter la goupille 476 vers la roue à rochet 465.
Dans le mouvement du bras 113 vers l'avant, la gou- pille 476 entre en prise avec la plus basse des dents 466, et la dis- position est telle que, dans la continuation du mouvement du bras pi- votant 113 vers l'avant jusqu'à la fin de sa course vers l'avant, la roue à rochet et la came associée 450 tournent de 60 autour de l'axe du goujon de support 451-452. Ainsi, si le galet de came 445 est ini- tialement en contact avec une des surfaces 460 de la came 450, le mou- vement de 60 de la roue à rochet et de la came a pour effet d'amener la surface de came suivante 461 au contact du galet de came 445. Il en résulte que le secteur 440 pivote dans le sens dextrogyre de la posi- tion des figures 51 et 59 à celle de la figure 60, et provoque ainsi un mouvement correspondant de la crémaillère 520.
Ceci a lieu pendant la course d'inactivité ou de préparation du chariot porte-rouleau C.
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Par suite, pendant la course de travail ou de retour du dit chariot, la garniture PF-3 joue son rôle actif dans l'opération d'impression.
Dans le mouvement suivant du chariot vers l'avant, le cliquet 475 entre en prise avec la dent suivante 466 et fait de nouveau avan- cer la came 450 de 60 . Le galet de came 445 quitte alors la surface relativement haute 461 et passe sur la surface suivante 460. Ceci per- met au ressort 430 de rappeler le secteur 440 dans le sens lévogyre, de sorte que le dit secteur vient de nouveau à la position des figures 51 et 59. Ceci a pour effet de déplacer la crémaillère 320 pour met- tre la garniture PF-4 à même de fonctionner dans la course d'impres- sion du chariot C.
Pour mettre hors d'action le dispositif automatique déterminant le choix des garnitures, une plaque de commande 480 est montée sur la face interne de la plaque-couvercle 470 qui doit être déplacée pour mettre le cliquet 475 hors d'action. La plaque de commande 480 porte un goujon fileté 481 qui fait saillie à travers une fente arquée 482 de la plaque-couvercle 470, et un écrou de fixation 483 est prévu sur l'extrémité saillante du goujon 481. La fente arquée est concentrique à la roue à rochet 465, et la plaque de commande 480 pivote sur le gou- jon de support 451-453.
Pendant le fonctionnement normal du mécanisme sélecteur automatique d'organes presseurs, la plaque de commande 480 occupe la position représentée sur la figure 55, de sorte qu'une par- tie découpée 484 de la plaque permet au cliquet 475 d'être engagé dans la denture de la roue à rochet 466. Lorsqu'on désire mettre le cliquet 475 hors d'action, on fait tourner la plaque de commande,480 dans le sens dextrogyre, en regardant la figure 55, jusqu'à la posi- tion de la figure 56, dans laquelle une surface 485 de la plaque .est en prise avec la goupille 476 du cliquet 475 pendant le mouvement du bras pivotant 113 vers l'avant.
Ceci a pour effet de guider la gou- pille 476 en regard de,la dent inférieure 466, de telle sorte que le cliquet AU ne peut pas faire tourner la came 460.