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BREVET D'INVENTION Monsieur Llewellyn Lewis James J 0 N E S Appareillage perrectionne et proceae ae construction d'immeupies coulés sur place.
Demande de brevet anglais en sa faveur du 6 Mars 1944.
La présente invention se rapporte à la construction d'immeubles en béton coulés sur place et a pour objet un procédé et un appareillage perfectionnés grâce auxquels les coffrages et les charpentes nécessaires peuvent être montés rapidement et démontés en vue du transport pour être réutilisés en d'autres lieux. Un autre but de la présente invention est la réalisation d'un corps d'immeuble constitué principalement par du béton avec un revêtement intérieur procurant un bon isolement et fournis- sant une bonne surface de prise pour les plâtres intérieurs.
L'invention a aussi pour but de faire entrer dans l'édification d'un corps complet de maison coulée sur place un toit, des huisseries et des seuils de portes et de fenêtres sans qu'il soit nécessaire d'employer de la main d'oeuvre spécialisée et, de plus, de permettre que des cadres de portes et de fenêtres puissent être placés rapidement et d'une façon simple dans les ouvertures de formes appropriées.
Le procédé objet de l'invention est caractérisé par , le fait que les murs extérieurs et le toit sont moulés entre les parois d'un coffrage de telle mani0re que le toit soit moulé d'une façon continue avec les murs, ce qui donne un en-4 semble sans joint.
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Dans la construction d'un immeuble ayant un ou plusieurs planchers entre les fondations et le toit chacun,de ces planchers est coulé comme prolongement de la partie sous- jacente du mur, de façon à faire corps avec elle et la partie du mur immédiatement au-dessus ainsi que le toit sont coulés entre des coffrages érigés sur le plancher, de sorte que l'im- meuble comprend un monolithe formé par la partie basse des murs et le plancher et un autre monolithe constitué par la partie haute des murs, érigée sur la partie basse de ceux-ci et formant bloc avec le toit.
L'appareillage pour la mise en oeuvre de l'invention comprend une série de pièces de charpente métallique à section en H ou en cornière, des moyens pour les dresser dans des plans verticaux et horizontaux et pour les y maintenir régulièrement espacés, une série de panneaux composés d'une tôle mince de métal ou d'allie ge ou de bois contreplaqué et des moyens pour relier rapidement et d'une manière amovible les panneaux aux pièces verticales intérieures et extérieures de la charpente de manière que les panneaux laissent entre eux la cavité voulue
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devant recevoir le béton, les moyens d'attache qui servent à entretoiser les montants étant utilisés comme supports de coffrage.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif montre l'application de l'invention à la construction d'une maison d'habitation ayant un rez-de-chaussée et un étage.
La fig. 1 est une vue en perspective, avec arrachements montrant la disposition des pièces de charpente et du coffrage et la disposition relative des éléments constituant les murs, le plancher, le toit et les parties qui y sont associées.
La fig. 2 est une vue arrière d'une forme convenable de panneau utilisé pour la construction du coffrage.
La fig. 2A est une vue en perspective de la partie arrière d'un panneau monobloc utilisable pour le coffrage et constitué à l'aide d'alliage convenable ou de tels.
La fig. 3 représente,à plus grande échelle, une vue en plan, avec coupe partielle, de l'attache d'un panneau sur une pièce de la charpente.
La fig. 4 est une vue en plan avec coupe partielle montrant la disposition des panneaux pour constituer un coin dans la coulée d'un mur sur place.
La fig. 5 représente un panneau de coin monobloc.
La fig. 6 est une coupe verticale partielle montrant la construction du soubassement et des plinthes.
La fig. 7 est une coupe partielle horizontale montrant la manière d'élever un coin du mur de la construction..
La fig. 8 est une coupe verticale partielle montrant une disposition convenable pour la constitution des sommiers et des appuis de fenêtre.
La fig. 9 est une coupe verticale partielle montrant la manière de disposer des dalles ou des blocs, par exemple des blocs creux ou des dalles en terre cuite, ou des corps en laine-de bois pour former la face interne dès murs et planchers coulés sur place, cette figure montrant aussi la disposition de? montants et des panneaux pour la construction des murs et du premier plancher.
En se reportant aux dessins on voit que pour l'érec- tion d'une maison d'habitation ou d'une construction analogue, on utilise une série de pièces de charpente 1 qui peuvent avoir une section-en H, comme représenté, ou avoir la forme d'une cornière ou d'un T ; les pièces 1 sont combinées avec une série de panneaux 2 devant former le coffrage, ces panneaux étant munis de moyens de verrouillage rapide et amovible per- mettant de les relier aux pièces de charpente 1 de manière telle que chaque panneau remplisse l'intervalle entre deux pièces successives de la charpente.
Les pièces de charpente 1 sont constituées par des barres d'acier et, en pratique pour la construction d'un mur W, deux jeux parallèles la¯ et 1b de ces pièces sont élevés dans des plans verticaux, les parties basses de ces pièces reposant sur un soubassement 3 placé dans le sol. Les panneaux 2 prennent appui sur les deux jeux de pièces de charpente la et lb ou, comme représenté sur les figs.6, 7 et 9, le jeu 1b placé à l'in- térieur sert de butée à des panneaux creux en terre cuite, à des
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plaques isolantes ou à des pièces analogues 9, ces plaques étant reliées aux matériaux du mur W.
Des boulons d'assemblage 4 peu- vent être introduits transversalement entre les pièces de char- pente intérieures et extérieures la et lb et à travers le coffrage, et traverser des pièces 5 constituées par des cornières ou des U prenant appui sur les montants afin d'assurer l'espa- cement latéral nécessaire entre les panneaux de coffrage.
Ces boulons d'assemblage peuvent être engagés dans des four- rures 6 qui peuvent être laissées dans le béton après enlèvement des boulons lorsque la prise du béton a eu lieu, mais qui de préférence, sont enlevés, l'enlèvement étant facilité si la four- rure est conique comme figuré sur le dessin.
Les montants verticaux la utilisés pour la mise en place des panneaux externes du cof?rage peuvent s'élever depuis le soubassement jusqu'à l'encorbellement du toit, et, lorsque l'on construit un immeuble à deux planchers comme dans l'exemple choisi, les montants intérieur* 1b peuvent s'élever du sol jusqu'au plancher du premier étage et porter à leurs extrémités supérieures, des cornières 7 formant supports pour les extrémités des poutrelles horizontales 8 à section en H qui portent les pan- neaux 2, ou les dalles 9 sur lesquels on établit, au moment opportun, un plancher F en béton armé.
On peut profiter de la présence de ces poutrelles pour leur faire porter des plateformes sur lesquelles peuvent se tenir les ouvriers travaillant au remplissage de l'intervalle compris entre le soubassement et le premier plancher puis ce premier plancher est coulé en continu avec les murs ' de sorte que finalement il n'y a pas de reprise dans le bétonnage. Des barres d'armatures ou des bandes de liaison passent du mur W dans le plancher F et le ferraillage est laissé également à dé- couvert au-dessus du niveau du plancher F pour former Maison avec la partie supérieure du mur 11.
Après la pose de ce plan- cher, d'autres montants 10 sont élevésau-dessus de lui pour pouvoir supporter le jeu supérieur des panneaux de coffrage in- térieur 2 ou les dalles 9 et, entre les extrémités supérieures des montants supplémentaires, des poutrelles horizontales 10 maintenues de la même manière que les poutrelles 8, supportent des panneaux 11, ou des dalles isolantes, sur lesquels on peut, au moment voulu, établir le toit R comme on a établi le plancher F.
Les panneaux 2 ou une combinaison-,dès panneaux 2 et ,des dalles 9 sont placés en assises successives contre les montants verticaux,puis une quantité de béton suffisante pour remplir l'espace compris entre les parois du coffrage sur'la hauteur du mur est envoyée à haute pression par une pompe à béton et avec une vitesse telle que le béton n'ait pu faire prise evant que le plancher F ne soit coulé, le même système étant utilisé avec la partie supérieure du mur et le toit.
Les pièces de charpente horizontales 8 et 10, sur les- quelles on construit le plancher et le toit, ont le même es- pacerent que les pièces verticales et en conséquence les mêmes panneaux rectangulaires ou les mêmes dalles en terre cuite utilisés dans la construction des murs peuvent être employés dans la pose d'un plancher ou d'un toit. En d'autres termes, une série de dalles 9 ou de panneaux 2 sont d'abord posés à cheval sur les pièces horizontales 8 et 10 et sur ces panneaux ou sur ces dalles, le béton est coulé sur place avec les armatures appro- priées pour constituer le plancher, le ferraillage se prolongeant à l'intérieur des murs.
Le même mode de construction peut être adopté pour la pose du toit, la périphérie de celui-ci étant prolongée au-delà des murs comme représenté en 12 afin de consti- tuer des avancées importantes dont les faces supérieures sont in- clinées en descendant et vers l'extérieur à un angle convenable
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et qui comprennent une gouttière pour l'enlèvement des eaux de pluie, Ces avancées de toit. peuvent être supportées par une
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sfr1e rite bras 13 boulonnes eux extraites supérieures des mon- tants approprips de la charpente, les extrmits libres de ces bras 0tant courbées comme représente en 14, de façon à mainte-
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nir des planchers ou des panneaux métallioues 15 (voir fig. 9) pour former les extrémités libres des avancées.
Une des cnract0risti0ues de l'invention consiste dans 1n disposition et l'assemblage des panneaux formant le coffrage.
Dans cet ordre d'idées, le coffrage est constitua par un grand
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nOl'1br0 de panneaux allongés 7 faits de prpfprence a l'aide de tôle ou d'alliage lger, chacun d'eux ayant une largeur ou dimension transversale égale à l'écartement entre deux montants successifs la et 1b, de sorte que les panneaux s'appuient sur une face contre la moitié de la semelle intérieure de chacun des montants verticaux.
Chanue panneau comprend une feuille de mtal ou d'alliage ou un certain nombre de feuilles de bois contre-
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plaquez de préfrence réunies au moyen d'une résine synth6,thn)e durabip, de manière que les panneaux puissent être utilisas a de mnt¯t.3ples reprises pour ln construction d'un grand nombre de battants. Chaque panneau, lorsqu'il est constitué par un alliage
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on ppr une feuille de métal, porte sur la face oui n'est pas en contact avec le béton une série de nervures de raidissement transversales 16a faisant corps avec lui (voir fig. 2A).
En va- riante, comme représenta sur la fig.2, si le panneau est compose de matière a feuilles multiples il peut être raidi par un
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certain nombre de cornières mtallio1Jes 16 placées horizontple- mont: et équidistantes les unes des autres (voir fig.2); ces cornières sont boulonnées par leurs ailes verticales à la face externe du panneau de sorte oue les ailes horizontales font saillie perpendiculairement au panneau vers les pièces de la charpente la ou lb. De cette manière les cornières jouent le ròle de pièces d'écartement entre les panneaux et les montants de la charpente et aident à conserver la précision nécessaire dans l'assemblage et la construction du coffrage.
Ainsi que le montre la fig. 2A les panneaux 2 en métal ou en alliage peuvent être munis d'attaches tournantes 10a ponr fixer facilement les panneaux aux montants; la languette de chaîne attache qui prend appui sur la pièce la ou sur une pièce
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rrp'1 v;11ente peut avoir une section transversale en forme de came ou de coin pour obtenir une prise solide contre le montant.
Comme le montre la fig. 3 les ailes horizontales des cornières .16 fixées aux dits panneaux sont munies de moyens pour blcouer facilement les panneaux contre les dite montants,et, à cet, effet, les coins extérieurs ou coins libres de ces ailes horizontales sont coupes à angle droit pour constituer des équerres 17 qui viennent buter contre la face interne des se- melles intérieures des montants et contre les angles de ces se-
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mel.l¯es, le bord libre horizontal de chaque cornière faisant saillie au-delà de l'aile intérieure dudit montant.
Les moyens
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de verrouillage comprennent,pour chacune des extrémités des cor- niéres appropriées, un pivot vertical 18 portant une clpvette radiale et horizontale 19 parallèle à l'aile horizontale de la cornière 16, le pivot traversant cette aile et y tant attache au moyen d'un écrou ou d'une goupille.
La dite clavette radiale ou horizontale a une longueur telle que son extrémité libre peut venir s'arc-bouter contre la face interne de la semelle adjacente d'un montant la ou 1b et, en pratique, on bloque un panneau en position en plaçant ces clavettes radiales au contact des ailes des montants, puis en les immobilisant au moyen de goupilles verticales 20 passant au travers de trous pratiques dans ces clavettes et de trous situés en regard et pratiquas dans les ailes horizontales des cornières.
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Par ce moyen un panneau peut être bloqué facilement contre les semelles appropriées des montants et peut en être d'taché aussi facilement pour un usage ultérieur, sans qu'il soit nécessaire d'employer de la main d'oeuvre qualifiée pour la pose en alignement convenable. Si on le désire, les coins libres de chaque âme 16a peuvent être coupés en équerre selon 17 pour assu- rer un contact selon des arêtes avec les montants, ce contact avec les âmes 16a ou les cornières 16 facilitant un montage précis du coffrage.
Pour l'édification des coins dans la construction d'un mur, les panneaux correspondants du coffrage interne peuvent se chevaucher et buter l'un contre l'autre à leurs extrémités pour former des angles droits et l'on utilise pour le coffrage extérieur, des panneaux de coin spécialement construits. Chaque assemblage de coin du coffrage peut comprendre deux ensembles de panneaux allongés 21 et 22 (voir fig. mp ajustés à angles vifs, l'extrémité de l'un venant buter juste contre la face de l'autre, de façon que le bord extérieur du dernier panneau soit dans le même plan que la face extérieure de l'autre. Des équerres de renforcement 25 sont fixées aux âmes des montants verticaux la voisins du coin formé et le coin, à la rencontre des panneaux, est maintenu par une équerre 24.
En variante, on peut utiliser, au lieu de l'assemblage de panneaux et de cornières, des panneaux d'angles 21a (voir fig. 5) en une seule pièce en alliage coulé ou en acier laminé à froid présentant une section horizontale courbe ou anguleuse et munis de nervures de raidissement 23a.
Pour ménager les ouvertures des portes et des fenêtres, on place entre les montants de la charpente, pendant la construc- tion des murs, des formes 26 (voir fig. 1) en bois en alliage coulé ou en acier laminé à froid, de sorte que le béton est moulé avec le profil choisi pour l'ouverture sans qu'il soit nécessaire d'employer de la main-doeuvre qualifiée dans le travail du béton.
Par la suite, pour constituer les portes et les fenêtres, on peut utiliser des cadres métalliques 27 (voir fig.8) qui sont montés dans les ouvertures appropriées, ces cadres étant munis de rebords
28 pour épouser les coins de ces ouvertures.
Les pièces de la charpente 1a et lb, 8 et 10 peuvent être faites de la même matière que celle qui est employée pour les poutrelles en acier laminé et la ou ces'pièces de charpente doivent se chevaucher, par exemple dans la pose des planchers et des toits,,les extrémités voisines des pièces de charpente horizontales et verticales 1b, 8 et 10 sont coupées avec un certain angle comme représenté en 29 pour faciliter le démontage, c'est- à-dire pour empêcher les extrémités supérieures des montants de gêner les extrémités des pièces horizontales.
Des appuis de fenêtres 30 coulés d'avance et comportant une dalle 30a de pierre,de terre cuite, owde matière semblable (fig. 8) ainsi que des larmiers 31 peuvent être tenus en attente pour le scellement aux ouvertures correspondantes 30b après construction du mur W.
La surface intérieure de la construction terminée peut être formée par une matière isolante épaisse, par exemple par des plaques de liège, de laine de bois, de pierre ponce, des panneaux rectangulaires sous la forme de carreaux intérieurs de terre cuite qui sont fixés aux murs en béton, au toit et aux planchers au moyen de broches ou qui y sont assemblés.
Afin d'entretoiser les montants verticaux supportant le coffrage et d'empêcher une séparation latérale dans un plan parallèle au coffrage qu'ils supportent, des tirants, tiges ou
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bandes métalliques convenables 32 sont prévus de manière à pouvoir être reliés en diagonale rapidement et d'une façon déta- chable à ces montants. A cet effet, les montants sont espacés régulièrement comme 11 a déjà été dit et ce haubannage est prévu pour couvrir un nombre de montants occupant exactement une largeur gale à la hauteur d'un montant, c'est-à-dire un ensemble de montpnts constituant un carré.
Deux tirants constitués par deux plats métalliques sont fixés diagonalement au carré défini par les montants, ces plats métalliques allant jusqu'aux coins du carré et étant mis en tension. Les tirants sont maintenus en position par boulonnage contre tous les montants intéressés et, à cet effet, chaque montant peut être muni de trous régulièrement espaces destinés à recevoir des goujons qui traversent également les bandes métalliques. Fn d'autres termes, si l'espacement prévu entre deux montants successifs est de Om,60, les trous seront dans ces montants espacés de Om,60 ce qui permet aux deux tirants de s'étendre symétriquement a 45 à travers le carré limi- té par les montants et donne ainsi la certitude que tous les montants sont fermement maintenus en bonne position par les tirants.
En se reportant à la fig. 6, on verra que chaque mur est coulé in situ sur le soubassement 3 et à fleur du socle surélevé 33 et aue le revêtement intérieur 9 s'appuie contre la surface de ce socle.
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PATENT OF INVENTION Mr. Llewellyn Lewis James J 0 N E S Perrectioné apparatus and construction process of immeupies cast in situ.
English patent application in his favor of March 6, 1944.
The present invention relates to the construction of cast-in-place concrete buildings and relates to an improved method and apparatus whereby the necessary formwork and frameworks can be quickly assembled and dismantled for transport for reuse. other places. Another object of the present invention is to provide a building body consisting mainly of concrete with an interior coating providing good insulation and providing a good gripping surface for interior plasters.
The invention also aims to bring into the construction of a complete house cast in place a roof, frames and door and window sills without the need to use the hand of specialized work and, moreover, to allow that window and door frames can be placed quickly and easily in the apertures of suitable shapes.
The method which is the subject of the invention is characterized by the fact that the exterior walls and the roof are molded between the walls of a shuttering in such a way that the roof is continuously molded with the walls, which gives a in-4 seems seamless.
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In the construction of a building having one or more floors between the foundation and the roof each, of these floors is poured as an extension of the underlying part of the wall, so as to be integral with it and the part of the wall immediately below. above and the roof are cast between shutterings erected on the floor, so that the building comprises a monolith formed by the lower part of the walls and the floor and another monolith formed by the upper part of the walls, erected on the lower part of these and forming a block with the roof.
The apparatus for the implementation of the invention comprises a series of metal frame parts with H section or angle iron, means for erecting them in vertical and horizontal planes and for keeping them regularly spaced there, a series of panels composed of a thin sheet of metal or alloy or of plywood and means for quickly and removably connecting the panels to the interior and exterior vertical parts of the frame so that the panels leave between them the desired cavity
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to receive the concrete, the attachment means which serve to brace the uprights being used as formwork supports.
The description which follows with reference to the accompanying drawings given by way of non-limiting example shows the application of the invention to the construction of a dwelling house having a ground floor and a floor.
Fig. 1 is a perspective view, with cutouts showing the arrangement of the frame parts and the formwork and the relative arrangement of the elements constituting the walls, the floor, the roof and the parts associated therewith.
Fig. 2 is a rear view of a suitable form of panel used for the construction of the shuttering.
Fig. 2A is a perspective view of the rear part of a one-piece panel usable for shuttering and made from a suitable alloy or the like.
Fig. 3 shows, on a larger scale, a plan view, with partial section, of the attachment of a panel to a part of the frame.
Fig. 4 is a plan view with partial section showing the arrangement of the panels to form a corner in the casting of a wall in place.
Fig. 5 shows a one-piece corner panel.
Fig. 6 is a partial vertical section showing the construction of the base and the plinths.
Fig. 7 is a partial horizontal section showing how to raise a corner of the wall of the construction.
Fig. 8 is a partial vertical section showing a suitable arrangement for the constitution of the box springs and the window sills.
Fig. 9 is a partial vertical section showing the manner of placing slabs or blocks, for example hollow blocks or terracotta slabs, or wood wool bodies to form the internal face of the walls and floors cast in place, this figure also showing the layout of? studs and panels for the construction of the walls and the first floor.
Referring to the drawings it can be seen that for the erection of a dwelling house or similar construction a series of frame members 1 are used which may have an H-section, as shown, or be in the form of an angle or a T; the pieces 1 are combined with a series of panels 2 to form the shuttering, these panels being provided with quick and removable locking means allowing them to be connected to the frame pieces 1 in such a way that each panel fills the gap between two successive parts of the frame.
The frame pieces 1 are made of steel bars and, in practice for the construction of a wall W, two parallel sets lā and 1b of these pieces are raised in vertical planes, the lower parts of these pieces resting on a base 3 placed in the ground. The panels 2 are supported on the two sets of framing pieces la and lb or, as shown in figs. 6, 7 and 9, the set 1b placed inside serves as a stop for the hollow terracotta panels. , Has
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insulating plates or similar parts 9, these plates being connected to the materials of the wall W.
Assembly bolts 4 can be introduced transversely between the interior and exterior frame pieces 1a and 1b and through the shuttering, and pass through pieces 5 formed by angles or U-bars supported on the uprights in order to 'Ensure the necessary lateral spacing between the shuttering panels.
These connecting bolts may be engaged in furs 6 which may be left in the concrete after removal of the bolts when the concrete has set, but which preferably are removed, removal being facilitated if the furnace - rure is conical as shown in the drawing.
The vertical uprights 1a used for the installation of the external panels of the cof? Rage can rise from the base to the cantilever of the roof, and, when building a building with two floors as in the example chosen, the interior uprights * 1b can rise from the ground to the floor of the first floor and carry at their upper ends, angles 7 forming supports for the ends of the horizontal beams 8 with H section which carry the panels 2 , or the slabs 9 on which we establish, at the appropriate time, a reinforced concrete floor F.
We can take advantage of the presence of these joists to make them carry platforms on which the workers working to fill the gap between the base and the first floor can stand, then this first floor is poured continuously with the walls. so that ultimately there is no resumption in the concreting. Reinforcing bars or tie strips pass from wall W into floor F and the reinforcement is also left exposed above the level of floor F to form House with the upper part of wall 11.
After the laying of this floor, further uprights 10 are raised above it to be able to support the upper clearance of the interior shuttering panels 2 or the slabs 9 and, between the upper ends of the additional uprights, joists. horizontal 10 maintained in the same way as the beams 8, support panels 11, or insulating slabs, on which we can, at the desired time, establish the roof R as we established the floor F.
The panels 2 or a combination of panels 2 and 9 are placed in successive courses against the vertical uprights, then a sufficient quantity of concrete to fill the space between the walls of the formwork on the height of the east wall. sent at high pressure by a concrete pump and with a speed such that the concrete could not set before the floor F was poured, the same system being used with the upper part of the wall and the roof.
The horizontal frame pieces 8 and 10, on which the floor and the roof are built, have the same space as the vertical pieces and therefore the same rectangular panels or the same terracotta slabs used in the construction of the walls can be used in laying a floor or a roof. In other words, a series of slabs 9 or panels 2 are first laid astride the horizontal pieces 8 and 10 and on these panels or slabs the concrete is poured in place with the appropriate reinforcement. to constitute the floor, the reinforcement extending inside the walls.
The same method of construction can be adopted for the installation of the roof, the periphery of the latter being extended beyond the walls as shown at 12 in order to constitute significant projections, the upper faces of which are inclined downward and downward. outward at a suitable angle
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and which include a gutter for the removal of rainwater, These roof overhangs. can be supported by a
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sfr1e rite arm 13 bolts them extracted upper from the appropriate uprights of the frame, the free ends of these arms 0 being curved as shown in 14, so as to maintain
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end floors or metal panels 15 (see fig. 9) to form the free ends of the projections.
One of the cnract0risti0ues of the invention consists in the arrangement and the assembly of the panels forming the formwork.
In this vein, the formwork is constituted by a large
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number of elongated panels 7 preferably made with sheet metal or light alloy, each of them having a width or transverse dimension equal to the spacing between two successive uprights 1a and 1b, so that the panels rest on one side against half of the insole of each of the vertical uprights.
Chanue panel comprises a sheet of metal or alloy or a number of sheets of wood against
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plaster preferably joined by means of a synthetic resin, thn) e durabip, so that the panels can be used at once for the construction of a large number of leaves. Each panel, when it is made of an alloy
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one ppr a sheet of metal, carries on the face yes is not in contact with the concrete a series of transverse stiffening ribs 16a forming one body with it (see fig. 2A).
Alternatively, as shown in fig. 2, if the panel is made of multi-sheet material it can be stiffened by a
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a certain number of metal angles 16 placed horizontally: and equidistant from each other (see fig. 2); these angles are bolted by their vertical wings to the external face of the panel so that the horizontal wings project perpendicular to the panel towards the pieces of the frame 1a or 1b. In this way the angles play the role of spacers between the panels and the uprights of the frame and help to maintain the necessary precision in the assembly and construction of the formwork.
As shown in fig. 2A the panels 2 made of metal or alloy can be provided with rotating fasteners 10a ponr easily fixing the panels to the uprights; the chain tab attaches which rests on the part la or on a part
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rrp'1 v; 11ente can have a cam or wedge shaped cross section to get a solid grip against the upright.
As shown in fig. 3 the horizontal wings of the angles .16 fixed to the said panels are provided with means for easily locking the panels against the said uprights, and, for this, the outside corners or free corners of these horizontal wings are cut at right angles to constitute brackets 17 which abut against the internal face of the internal soles of the uprights and against the angles of these
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mel.l¯es, the horizontal free edge of each angle protruding beyond the inner flange of said upright.
Ways
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locking devices comprise, for each of the ends of the appropriate horns, a vertical pivot 18 carrying a radial and horizontal key 19 parallel to the horizontal flange of the angle bar 16, the pivot passing through this flange and being attached thereto by means of a nut or pin.
Said radial or horizontal key has a length such that its free end can be braced against the internal face of the adjacent flange by an amount la or 1b and, in practice, a panel is blocked in position by placing these radial keys in contact with the wings of the uprights, then immobilizing them by means of vertical pins 20 passing through practical holes in these keys and holes located opposite and practiquas in the horizontal wings of the angles.
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By this means a panel can be easily locked against the appropriate flanges of the uprights and can be removed from them just as easily for later use, without the need to employ skilled labor for in-line installation. suitable. If desired, the free corners of each web 16a can be cut square along 17 to ensure contact along edges with the uprights, this contact with webs 16a or angles 16 facilitating precise assembly of the formwork.
For the erection of the corners in the construction of a wall, the corresponding panels of the internal formwork can overlap and abut against each other at their ends to form right angles and one uses for the external formwork, specially constructed corner panels. Each corner formwork assembly may include two sets of elongated panels 21 and 22 (see fig. Mp adjusted at sharp angles, the end of one abutting just against the face of the other, so that the outer edge of the last panel is in the same plane as the outer face of the other. Reinforcing brackets 25 are fixed to the webs of the vertical uprights near the corner formed and the corner, where the panels meet, is held by a bracket 24 .
Alternatively, instead of the assembly of panels and angles, one can use corner panels 21a (see fig. 5) in a single piece of cast alloy or cold-rolled steel having a curved horizontal section or angular and provided with stiffening ribs 23a.
To spare the door and window openings, during the construction of the walls, forms 26 (see fig. 1) of cast alloy wood or cold-rolled steel are placed between the studs of the frame, so that the concrete is cast with the profile chosen for the opening without the need to employ skilled labor in working the concrete.
Subsequently, to form the doors and windows, metal frames 27 (see fig. 8) can be used which are mounted in the appropriate openings, these frames being provided with edges.
28 to fit the corners of these openings.
The framing pieces 1a and lb, 8 and 10 can be made of the same material as that used for the rolled steel joists and the framing piece (s) must overlap, for example in the laying of floors and of the roofs, the adjacent ends of the horizontal and vertical frame pieces 1b, 8 and 10 are cut at an angle as shown at 29 to facilitate dismantling, i.e. to prevent the upper ends of the uprights from interfering the ends of the horizontal pieces.
Window sills 30 cast in advance and comprising a slab 30a of stone, terracotta, or similar material (fig. 8) as well as drip edges 31 may be held in standby for sealing at the corresponding openings 30b after construction of the wall. W.
The interior surface of the finished construction can be formed by a thick insulating material, for example, sheets of cork, wood wool, pumice stone, rectangular panels in the form of interior terracotta tiles which are attached to the walls concrete, roof and floors by means of pins or assembled to them.
In order to brace the vertical uprights supporting the formwork and to prevent lateral separation in a plane parallel to the formwork they support, tie rods, rods or
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Suitable metal bands 32 are provided so that they can be quickly and detachably connected diagonally to these posts. For this purpose, the uprights are spaced regularly as 11 has already been said and this guy is provided to cover a number of uprights occupying exactly a width equal to the height of an upright, that is to say a set of uprights. constituting a square.
Two tie rods formed by two metal plates are fixed diagonally to the square defined by the uprights, these metal plates extending to the corners of the square and being tensioned. The tie rods are held in position by bolting against all the uprights concerned and, for this purpose, each upright can be provided with regularly space holes intended to receive studs which also pass through the metal bands. In other words, if the planned spacing between two successive uprights is Om, 60, the holes will be in these uprights spaced at Om, 60 which allows the two tie rods to extend symmetrically at 45 through the square limi - tee by the uprights and thus gives the certainty that all the uprights are firmly held in good position by the tie rods.
Referring to fig. 6, it will be seen that each wall is cast in situ on the base 3 and flush with the raised base 33 and the inner lining 9 is supported against the surface of this base.