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Moulin perfectionné.
La présente invention a pour objet un moulin réalisant le maximum quant au rendement et à la qualité du produit en même temps que le minimum quant à l'encombrement, la. consom- mation de force motrice et le coût dacquisition.
L'objet de cette invention est représenté à titre d'ex- ample non limitatif par les dessins annexés: La.fige 1 en donne un schéma.d'ensemble, par une vue en coupe verticale;
La fig. 2 est la vue de profil correspondante, en suppo- saut-la fig. 1 tournée d'un angle de 90 degrés;
La figo 3 représente.1& succession des pignons à l'inté- rieur du garde-chaîne.
Le bâti de la machine qui est préférablement en fonte, porte les organes et leur donne appui. La commande est du système courant, avec emploi d'une poulie appropriée ainsi @
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que d'un arbre qui porte une roue dentée à chaîne transmettant les mouvements aux vitesses voulues.
Le rouleau en fonte 1, rainuré dans le sens de salon- gueur, et tournant, par exemple, à raison de 300 tours-minute, a pour fonction d'introduire le grain (blé ou autres céréales).
Sous ce rouleau 1 sont disposés deux cylindres en fonte durcie 2 et 3 à cannelures obliques, celui 2 tournant également à rai- son de 300 tours-minute, tandis que le cylindre 3, qui tourne en sens inverse de 2, accomplit 150 tours minute. Les cannelu- res obliques de ces cylindres coupent le blé. - Plus bas, sont disposées deux meules spéciales 4F @t 5 (en pierre meulière de France ou autre) qui sont fixées sur flasque avec rampe et le- vier pour le serrage. - Entre les cylindres 2-3 et les me@@@- les , 4F et 5F se trouve un tamis 6 à inclinaison de 20 à 40 pour cent, secoué par suite du jeu d'une came 7. Une plaque en tôle 8 est interposée pour empêcher la projection des matières sur le haut du tamis.
Le châssis en fonte 9 de la machine est aménagé de portes de visite ainsi que d'un clapet d'alimentation automatique 10 en tôle ou en fonte. Ce clapet 10 est actionné par la glissière 24 (voir fig. 1) qui porte un contrepoids 23, en sorte de faire basculer autour de son axe la plaque 10 constituant clapet.
La poulie-maîtresse 11 (voir fig. 2) présente un moyeu cô- nique, avec goujon de fixation central. Un garde-chai'ne 12 bien étanche et contenant de l'huile graphitée, abrite la chaîne à rouleaux 13 ainsi que les pignons et le tendeur. Le carter 14 constitue base pour le garde-chaîne et support pour le roule- ruent avec butée du côté de la poulie; l'assemblage est effectué aux moyen des goujons, servant à la fixation de la flasque por- te-roulement, (côté meules).
La meule 4F est portée par un manchon 15 exécuté en hélice pour attirer la matière tombée dans la, trémie. Toutes les let- tres T désignent les parties de bords visibles des trémies de meules. L'ensemble désigné par 16 comporte les flasques et les organes de fixation des meules 4F et 5F de chaque paire de meu- @
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JLU' p t.4 UC4 9 V . w ** t'-s wv............, ---- ,..--# .-#-#-<. -## tée, une rondelle avec écrou de serrage pour les meules, l'au- tre bout portant une rampe ou une partie à double pas rapide, sous la. commande des leviers 31 et 32 (fig.1), afin de rappro- cher les meules et d'opérer le serrage voulu pour le travail dont il s'agit.
La chaîne passe sur les pignons 17,18, 19, 20, 21 et 22; le pignon 17 qui est actionné en premier lieu, est calé sur le naîtra..arbre portant la. poulie d'entraînement 11; ensuite, elle passe sur le pignon 18 tournant en sens inverse de 17 et comman- de l'arbre à came 7 qui doit opérer le secouement du tamia 6.
La. chaîne passe alors sur le pignon 19 qui fait tourner le cy- lindre 2 dans le sens de droite, puis sur 20 qui actionne le rouleau alimentaire 1 tournant dans le même sens que 19; le pignon 21 commande le cylindre 3, qui tourne contre le cylin- dre 2, et il doit être armé d'un nombre de dents double de ce- lui des autres pignons, afin d'assurer la vitesse de 150 tours- minute au lieu de 300, tout en réalisant un effet de friction.
La chaîne passe ensuite sur le pignon 22 qui tourne dans le mê- me sens que 17 et constitue la commande de la meule 5V opposée à la meule 5F.
Le contrepoids en fonte 23, adjoint d'une vis de blocage, peut jouer sur la glissière 24 dont le mouvement de bascule au- tour de son axe fait monter et déscendre la pièce verticale 25 armée d'une dent; celle-ci a pour fonction d'agripper le bout de la glissière 24, et la pièce 25 est bloquée par une pièce 26 qui est montée sur les flasques porte-roulement du cylindre 3, avec une excentration de l'axe; cette pièce 26 est percée de deur trous pour livrer passage aux tringles 27 (pour le serrage de la meule 4F) et 28 (pour le serrage de la meule 5F). Ces pièces 23, 24, 25 et 26 sont prévues en double à chaque côté de la machine.
Un volant 29 est destiné au serrage de.la meula 4F et de son volant de blocage, et un volant 30 est destiné au serrage . dela meule 5F et de son volant de blocage. Les bras de comman-
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de de l'arbre-crampe de la meule 4F et de la meule 5F sont res- pectivement désignés par 31 et 32.
Les appuis prévus pour chaque arbre comportent un roule- ment, avec rouleaux à rotule, double rangée (pièces standardi- sées). Chaque roulement est serré sur son arbre par les moyens usuels, avec calage dans la flasque correspondante; celle-ci est de dimension suffisante pour permettre de démonter les cy- lindres, les meules, les rouleaux et l'arbre à came 7 sans dé- nonter les roulements, lesquels sont ainsi exempts de toute pé- nétration de poussière. Chaque porte-roulementest sur monté d'un graisseur à chapeau, à long filetage, ou d'une soupape à Técalémite, La flasque de la. meule 4V est, couverte par le car- ter 14 et lui est assemblée, les mêmes goujons assurant son im- mobilisation.
Les pièces accessoires de modèles connus n'ont pas été re- présentées, afin de rendre les figures plus claires.
Quand la. machine est actionnée, le rouleau 1 distributeur de blé conditionné comme à l'ordinaire, laisse entrer le blé dans la. mesure permise par le réglage de la pièce à jeu de bas- cule 24, afin qu'il passe entre les plaques 8 et 10; il tombe ainsi entre los rouleaux 2 et 3; ceux-ci étant armés de canne- lures et étant actionnés à des vitesses différentes, quand le serrage est opéré, coupent le blé et désagrègent le son ; ma- tière tdmbe sur le tamis à secousses 6, est subdivisée en se- moules et en son encore chargé d'un peu de farine (semoules,fa rine grossière granulée);
d'une part les semoules sont recueil- lies par les trémies T des meules 4V et 4F, où elles bénéfici- ent d'un affinage, d'autre part, le son encore chargé de farine tombe dans les trémies T des meules 5V et 5F qui en enlèvent la farine et lui assurent la finesse voulue. Une trémie placée sous la machine sert à collecter le produit qui, comme dans le cas des autres moulins, est pris par un élévateur et est trans- mis au blutoir.-
Au nombre des avantages réalisés par l'objet de cette in- vention, il convient de citer le peu de dimensions, la uppres- @
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sion de l'élévateur double, triple ou quadruple, du blutoir triple ou quadruple, la. rapidité d'installation.
En ce qui concerne la force motrice, on peut observer que la commande est monobloc, que les organes en mouvement sont relativement légers ; de la rotation sur rouleaux: résulte un gain de puis- sance qu'on peut évaluer de 30 à 40 pour cent; à noter aussi, l'absence de multiples poulies à courroies et de multiples trains d'engrenages qui étaient à déplorer auparavant. Bref, l'encombrement n'atteint pas même le cinquième de celui au- quel on était accoutumé ce qui fait que le local peut être cinq fois moins grand, avec frais de surveillance ainsi que d'entretien et coût de la force motrice réduits en conséquen- ce.
Si, par exemple, on veut remplacer une meule ancienne, on n'a rien à modifier au restant de l'installation. En ce dui concerne le peu de surveillance, si le grain vient à man- quer, comme il n'exerce plus sa. poussée sur la plaque 10, l'é- quilibre est rompu, la dent de la pièce 25 lâchant le levier
26, d'au. l'arrêt de tout le travail,* car la. plaque 10 ferme l'arrivée du grain, à la faveur de la décentration du cylin- dre 3; celui-ci s'écarte; il en est de même pour les meules, et la.machine tourne à vide. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir un embrayage; on part à vide, et il suffit de relever le levier 26 pour quil soit pris par la. dent du levier 24.
Pour les rectifications à opérer en cours de marche (nécessi- té bien rare), on tourne les vis de 29 et de 30 pour faire jouer le contrepoids 23; c'est à cette fin que la plaque 8 estdéplaçable.
Plusieurs raisons concourant à faire obtenir une farine très blanche avec cette machine, résident en ce qu'elle ne donne aucun petit son, mais un produit calibré: semoules blanches, farine blanche. Au point de vue quantitatif, la mou- ture est doublée, les semoules étant calibrées au degré de la soie de tamisage; le son est plus gros, du fait de ne pas être amené au calibre des semoules et à passer dans, la farine.
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Le son nettoyé est propre et exempt de petit sob.
D'autre part, le produit ne quittant pas la machine, ne risque pas la contamination par les autres poussières, les graisses etc. des élévateurs qui, autrefois, étaient obliga- toires ainsi que d'autres machines compliquées. Pour la pani- fication, le pain doit monter davantage au four ; plus légère et prenant plus d'eau, la- farine commerciale est plus appréciée. Tous ces facteurs concourent à faire conclure que le meunier en cause emploie un bon matériel et sort un bon produit.
La production de la machine ici décrite dépasse celle de machines entièrement à cylindres, dont la surface de contact n'est que faible par rapport à leurs dimensions, ainsi que celles des moulins exclusivement à meules, lesquelles ne cou- pent pas le grain, mais écrasent, roulent et finalement broi- ent le blé et nettoient le son ; yajouter que le serrage doit être très dur, et que deux meules d'un rendement de 200 à 300 Kgs. par heure pèsent ensemble 3000 Kgs. - Avec le présent dispositif, les meules à son n'ont qu'à nettoyer le son et les meules à semoules ne doivent qu'affiner ces semoules.
Le moulin sépare les constituants de mouture, affine les semoules plutôt que de broyer le blé, n'aplatit pas le son au-delà de l'épaisseur normale, et donne un produit au bluta... ge, moulu, en somme, en trois passes qui font une. L'ouvertu- re entre les cylindres et entre les meules au moment de l'ar- rêt du travail ne doit être que d'un à deux m/m; au cas où, soit une petite pierre, soit un autre corps, se serait intro- duite dans la machine, celle-ci sera promptement ouverte, et on pourra voir ce qui s'y passe. La dimension des cannelures, la composition des meules, le numéro du tamis, celui des soies du blutoir, seront indiqués à qui de droit.
La chaîne pourrait être remplacée par une courroie côni- que et par des engrenages, .ou par courroie avec, comme ten- deur, la. commande de l'arbre à cames.