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Perfectionnements aux pianos miniatures.
La présente invention concerne des pianos droits que l'on peut faire fonctionner à la main et/ou mécaniquement et elle se rapporte plus particulièrement à des perfectionnements apportés aux mécaniques employées dans les pianos de ce genre dits bijoux ou miniatures.
Il est bien connu des personnes du métier qu'on demande beaucoup de semblables pianos droits miniatures pourvu que les instruments soient de ton plein et soient contenus dans des caisses qui ont une hauteur générale approximativement égale ou un peu supérieure à la hauteur du clavier d'un instrument normal droit.
Pour produire un piano enfermé de cette manière, il est évidemment nécessaire de loger toute la mécanique ou sensiblement toute la mécanique en-dessous du niveau du clavier, Il est connu de construire des pianos à petite caisse ou des pianos dits miniatures de fagon que la mécanique se trouve
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en-dessous du niveau du clavier dans un espace prévu à cet effet entre le dos de la caisse et le cadre de l'instrument; dans les pianos construits de cette maniére, les touches ou les leviers fixés à celles-ci s'étendent au-dessus et en travers du sommet du cadre de façon à se relier à des tringlages appropriés qui actionnent la mécanique.
Lorsqu'un piano est ainsi construit et mis en fonctionnement, il est nécessaire pour accorder les cordes, d'actionner les chevilles des cordes et s'il est fait usage d'un cadre multi-cordes, également de coincer les cordes, par des manipulations effectuées sous le niveau du clavier.
Le but principal de la présente invention est de fournir une disposition modifiée et perfectionnée d'une mécanique de piano vertical, qui est particulièrement applicable à la construction à petite caisse vu qu'elle permet l'emploi dans ces petits instruments, des facilités usuelles d'un piano de grande dimension, savoir : un clavier à la hauteur normale correcte, l'accord par manipulation des chevilles de corde au-dessus du clavier et accessibilité aisée des constituants intérieurs de l'instrumenta
Pour atteindre ce but, la mécanique de la présente inven- tion est logée en avant du cadre, sous le niveau du clavier de telle façon que les marteaux de frappe de la mécanique se meuvent pour frapper les cordes en s'écartant du clavier et vers l'arrière du piano.
Grâce à cette disposition la partie supérieure du cadre peut être pourvue, de la manière habituelles des chevilles de rotation des cordes qui peuvent ainsi être manipulées par dû-dessus du clavier. Il est connu qu'on a proposé antérieurement dans la construction des pianos à petite caisse, de loger la mécanique en avant du cadre et en-dessous du niveau du clavier.
De plus dans la construction de ces pia-
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nos droits, il a été suggéré antérieurement de faire fonctionner les marteaux de frappe par l'intermédiaire de leviers se- condaires qui sont placés au-dessus des touches de façon à venir en prise avec celles-ci et à être soulevés par celles-ci, les leviers étant reliés aux bascules par des tiges de traction passant à travers les touches, de telle façon que l'amplitude de mouvement des sautereaux actionnant les marteaux est plus grande que le déplacement des touches correspondantes au point d'engagement de celles-ci avec les leviers.
En outre, dans les pianos droits ayant leur mécanique endessous du niveau du clavier mais à l'arrière du cadre du piano, il a été proposé d'employer des points de réglage pour les bas- cules ou leviers secondaires, agissant sur ceux-ci de façon qu'ils soient réglables indépendamment des touches.
Suivant la présente invention, on procure un piano droit ayant une mécanique de frappe qui est montée en-dessous du niveau du clavier et à l'avant du cadre du piano, tout le trin glage de fonctionnement entre chaque touche et le sautereau associé dtactionnement du marteau étant situé en-dessous du niveau de la touche et établi de façon que l'amplitude de mouvement de fonctionnement du sautereau soit plus grande que le déplacement de la touche en son point de liaison avec le tringlage,
Suivant une variante de la présente invention, dans un pia- no droit ayant la mécanique de frappe disposée en-dessous du niveau du clavier et à l'avant du cadre du piano,
les bascules ou les leviers secondaires du troisième genre reliés aux bascu- les ou venant en prise avec celles-ci de façon à agir sur elles sont montés en-dessous du niveau des touches et indépendamment de la poutre de mécanique le tringlage entre chaque bascule et sa touche associée étant établi de fagon que l'amplitude du mouvement de fonctionnement du sautereau actionnant le marteau, et porté par la bascule, est plus grande que le déplacement de la touche correspondante en son point de liaison avec le trin- @
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glage.
Par la disposition d'un tringlage amplificateur de mouvement entre les touches et les sautereaux actionnant les marteaux, le déplacement de frappe requis des marteaux est obtenu par l'emploi de touches qui sont beaucoup plus courtes que les touches de longueur normale bien qu'elles soient pleinement actionnables par un toucher qui est le même ou approximativement le même que celui qu'il est nécessaire d'appliquer à des touches de longueur normale pour déplacer les marteaux de la distance requise dans la frappe des cordes. L'emploi de ces touches plus courtes rend possible la réduction de la dimension de la caisse d'avant en arrière en proportion de la hauteur réduite de cel- le..ci.
Pour que l'invention puisse être clairement comprise, plusieurs formes de réalisation de celle-ci vont être décrites avec référence aux dessins annexés dans lesquels Fig.l est une vue de côté en partie en coupe d'une mécanique de piano construite suivant la présente invention et pourvue de dispositifs d'étouffoirs supérieurs.
Fig.2 montre en vue de côté en partie en coupe une autre disposition d'un mécanisme de piano suivant la présente invention et pourvue de dispositifs d'étouffoirs inférieurs,
Fig.3 montre en vue de côté en partie en coupe une autre variante de la mécanique de piano suivant l'invention, pourvue de dispositifs d'étouffoirs inférieurs.
Sur chaque figure des dessins on a représenté un seul système complet de la mécanique, mais il va de soi que les méc ani- ques comprennent une série de ces systèmes assemblés pour le fonctionnement. De plus, sur les dessins et dans toute la description, les mêmes chiffres de référence indiquant les mêmes pièces communes aux différentes formes de réalisation de l'invention.
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Sur la Fig.1, 10 désigne l'assise horizontale des touches qui est supportée à ses extrémités par la caisse (non représentée) du piano et est placée de la manière usuelle en avant des cordes disposées verticalement, dont une est indiquée par le chiffre de référence 14. Chaque touche il est montée sur l'assise 10 de façon à être mobile librement dans le sens vertical sur une broche de guidage 12, la longueur de chaque touche entre le pivot 12 et l'extrémité antérieure de la touche étant égale la longueur de la partie équivalente d'une touche de pleine dimension. Une poutre 13 faisant partie de l'assise 10 porte les broches 12 et comme on le voit, l'arrière des touches 11 s'avan- ce à une courte distance en dehors du bord postérieur de la poutre 13.
Une poutre horizontale d'étouffoirs 15 et une poutre de mécaniques 16, qui, de même que la barre de marteaux 24 et la barre de repos 20, font partie du cadre des mécaniques (non représenté à part cela) sont placées entre l'assise 10 et les cordes 14 de façon que la poutre d'étouffoirs soit sensiblement au niveau des touches 11, tandis que la poutre de mécaniques est en-dessous du niveau du clavier et sensiblement dans l'alignement vertical de la poutre d'étouffoirs. Une série de dispositifs d'étouffoirs 17 correspondant en nombre aux cordes et aux touches sont supportés par charnière sur la poutre 15 au moyen de consoles 18. Chaque dispositif d'étouffoirs comprend deux tampons 23 en feutre ou en une autre matière appropriée disposés de façon à venir normalement en contact avec une corde 14, comme on l'a représenté.
Chaque paire de tampons 23 est portée par une console 23a fixée de façon réglable à une tige 25 gui est suspendue à l'extrémité postérieure d'un levier basculant 19, ce dernier pivotant en un point intermédiaire de sa longueur entre les consoles 18 de façon à être parallèle à la touche correspondante 11 et dans l'alignement de celle-ci.
L'extrémité saillante vers l'avant de chaque levier basculant 19 est pourvue
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d'un tampon de contact feutré 19a qui vient en prise avec un doigt de basculement 26 fixé à la touche correspondante et faisant saillie vers l'arrière sur celle-ci., Lors du mouvement vers le bas de la touche 11, à partir de la position représentée au dessin, le levier basculant 19 est soulevé par un mouvement vers le haut du doigt 26 de fagon à écarter les tampons d'étouffoirs 23 de la corde 14, Suivant une variante un dispositif d'étouffoirs inférieurs pourrait être actionné par le doigt de basculement 26, auquel cas les leviers 19 seraient situés endessous du niveau des touches et reliés à celles-ci par des fils métalliques ou des rubans s'étendant entre les marteaux de frap- pe.
Sur la poutre d'étouffoirs 15 sont également fixées des consoles d'appui 27 destinées à supporter par articulation les extrémités postérieures de leviers secondaires 28 qui font partie du mécanisme actionnant le marteau. Chaque levier 28 fait saillie vers l'avant à partir de la poutre d'étouffoirs de façon que son extrémité libre se trouve en-dessous d'une touche correspondante 11, les leviers 28 étant disposés de façon à reposer, lorsqu'ils ne sont pas en action, sur la barre de repos feutrée 20. Chaque levier 28 est pourvu en un point intermédiaire de sa longueur, d'un talon 29 formant une cavité 29a qui est feutrée, comme on l'a représenté au dessin, et s'ouvre vers les touches 11.
L'extrémité libre d'un bras cueilleur 22 s'étend vers l'arrière à partir de la touche correspondante 11, pénètre dans la cavité 29a et vient en prise avec le talon 29 de façon à soulever le levier secondaire 28 lors de l'abaissement de la touche 11. On voit que comme le bras cueilleur 22 vient en prise avec le levier 28 en un point qui est notablement plus près du pivot du levier que de l'extrémité libre de celui-ci, cette extrémité libre du levier 28 sera déplacée sur une plus grande distance que l'extrémité libre du bras cueilleur.
Le bras cueilleur pourrait, si on le désire, être formé d'une pièce avec
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la touche 11 mais, comme on l'a représenté aux dessins, il com- prend des organes coudés de façon appropriée, faits par exemple en métal et fixés de façon réglable aux extrémités postérieures des touches par des vis de pression 22a qui servent également à fixer les doigts 26 aux touches. Lorsqu'ils sont faits en métal ou en une autre matière comparativement lourde, les bras cueilleurs servent encore au but accessoire de contrebalancer les touches,
La poutre de mécanique ou de marteaux 16 est pourvue de brides ou de consoles de charnières 30 qui résolvent par articulation le gros bout 31a des marteaux de frappe 31.
Lorsque ces marteaux sont hors d'action leurs tiges reposent contre la barre de repos feutrée 24 et chaque marteau est pourvu d'un marteau d'équilibrage 32 qui est feutré pour venir en prise avec un bloc d'arrêt feutré 33. Les blocs d'arrêt sont supportés par des fils d'arrêt 33a partant de leviers de bascule pivotants 34 ou leviers de sautereau ; ces derniers qui sont en nombre égal à celui des marteaux sont placés en alignement avec le marteau et supportés par articulation au moyen de rebords 34a fixés à la poutre de marteaux 16. Le marteau d'équilibrage 32 de chaque marteau de frappe 31 est fixé au moyen de la bride 32a et de la broche 32b, représentées aux dessins, au levier correspondant de bascule et de sautereau 34.
Des tiges 37, représentées aux dessins, ou des organes de liaison flexibles tels que des rubans servent à relier chaque levier de sautereau 34 au levier basculant secondaire supérieur 28 près de l'extrémité libre de celuici, On remarquera que dans la réalisation décrite, le levier secondaire 28 est du troisième genre, c'est-à-dire que l'effort est appliqué entre le pivot et la charge. Chaque levier de sautereau 34 porte un sautereau de marteau 35 qui s'étend vers le haut pour venir en prise avec le bord inférieur feutré du gros bout correspondant du marteau.
Chaque sautereau 35 présente
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prés de son point de pivotement un talon 35a et de petits ressorts de compression 36, placés entre les talons 35a et les leviers 34, servent à pousser les sautereaux en prise avec les bouts des marteaux, comme le montrent les dessins,
Il résulte de la description qui précède que par l'abaissement de l'extrémité antérieure d'une touche 11, le bras cueil- leur 22 s'étendant vers l'arrière est soulevé et, en venant en prise avec le talon 29, soulevé llextrémité libre du levier 28, Lors du mouvement vers le haut qui en résulte pour la liaison 37, le levier de sautereau 34 correspondant est soulevé et à son tour il soulève le sautereau 35 monté sur lui,
ce qui sert à fai- re basculer le marteau de frappe correspondant 31 en contact avec une, deux ou trois cordes 14 suivant que le piand est pourvu d'un cadre à une seule corde, à trois cordes ou à deux cordes, D'après la disposition du tringlage de commande du sautereau, décrit ci-dessus et représenté à la Fig.1, on voit immédiatement que la distance dont les sautereaux sont soulevés est plus grande que le déplacement des touches en leur point de liaison avec la mécanique, ce qui permet l'emploi de touches qui sont beaucoup moins longues que les touches de longueur normale employées dans les pianos de pleine dimension.
Des moyens sont prévus pour régler le mouvement de la mécanique indépendamment des touches et à cet effet dans la présente construction une console à vis 38, ou un certain nombre de consoles de ce genre, sont fixées à la poutre de mécanique 16 de façon à faire saillie vers l'avant pour supporter une légère poutre ou planchette 39.
Des paires d'arrêt ou de boutons saillants d'amortissement 40, 41, de préférence feutrés comme on l'a représenté aux dessins, sont fixés de façon réglable à la planchette 39, par exemple par des vis comme on l'a représenté et sont placés de telle façon que deux boutons sont associés à chaque mécanique de marteau, Le bouton 40 vient en prise avec le talon
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35a du sautereau correspondant de marteau, pour agir ainsi comme tampon d'arrêt pour limiter élastiquement la levée de fonctionnement du sautereau, tandis que le bouton 41 de chaque paire est placé de fagon à venir en prise avec le levier 34 correspondant de fagon à former le point de réglage par lequel la levée active de la bascule 34 est limitée et réglée sans rapport avec la touche conjuguée.
Lorsque la mécanique décrite ci-dessus est combinée à un cadre à deux cordes, la nécessité de coincer les paires de cordes lors de l'accord de l'instrument pourrait être évitée par le montage de la poutre de mécanique dans le dadre de telle ma- niére qu'on permet un léger déplacement longitudinal de celle-ci.
Ce déplacement pourrait être effectué par une liaison appropriée de la poutre de marteau à la pédale douce, laquelle liaison doit être arrangée d'une manière telle que l'abaissement de la pédale douce écarte la poutre de mécanique et le marteau de la position normale, ce qui oblige les marteaux à frapper une corde au lieu des deux cordes de chaque note.
Dans certaines circonstances, particulièrement dans les pianos renfermant un cadre à trois cordes, c'est un avantage sup- plémentaire d'utiliser un type de mécanique à étouffoir inférieur, disposition qui évidemment, laisse le brin supérieur des cordes, s'étendant au-dessus des marteaux, exempt de coincement dans l'accord de celle-ci. Un type de mécanique à étouffoir inférieur modifié conformément à la présente invention va maintenant être décrit avec référence à la Fig.2 des dessins. Dans cette variante de l'invention, la disposition de l'assise 10 et des touches 11 et la position de celles-ci par rapport aux cordes sont semblables à celles décrites avec référence à la Fig.l, mais on utilise une poutre de mécanique 42 qui agit à la fois comme poutre de marteaux et poutre d'étouffoirs.
Dans cette disposition, la poutre 42 interposée entre les touches 11 et les
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cordes 14 est placée en-dessous du niveau de l'assise 10 de fa- çon que les marteaux de frappe 31, articulés à la poutre par les brides ou consoles 30, se meuvent suivant un trajet arqué qui est un peu en-dessous du niveau des touches 11 formant le clavier.
Comme dans la disposition précédente, chaque marteau 31 est actionné par un sautereau à ressort 35 qui est monté à pivot sur une bascule pivotante ou un levier de sautereau 34 tandis que les leviers de sautereaux sont supportés par charnière au moyen des consoles 34a fixées à la poutre 42 et portent les blocs d'arrêt 33 destinés à venir en prise avec les marteaux d'équilibrage 32 combinés aux marteaux de frappe 31, Dans cette variante toutefois, le levier de sautereau 34 n'est pas relié à un levier basculant supérieur mais est directement en contact avec un levier basculant secondaire 43 qui le soulève.
Une série de leviers 43 sont montés sur une poutre séparée 44 qui est désaxée vers l'avant par rapport à la poutre 42 et dans l'alignement des leviers de sautereaux 34, Les leviers 43 sont supportés au moyen de pivots par des consoles à brides 44a fixées à la poutre 44 et s'étendent vers l'arrière de façon que leurs extrémités libres, portant de préférence des boutons feutrés comme on l'a représenté, s'étendent en-dessous des leviers 34 et viennent en contact avec eux, Des rubans ou des tiges 45 passent dans des guides 24a faisant saillie sur la barre 24 de repos des marteaux, pour relier les extrémités postérieures des touches 11 aux leviers inférieurs basculants 43, chaque tige 45 étant fixée au levier 43 correspondant en un point situé entre l'axe de pivotement et l'extrémité libre de ce dernier.
Comme dans le premier exemple décrit, le levier secondaire ainsi disposé est du troisième genre. Par cette disposition lors de l'abaissement des extrémités antérieures des touches 11, les leviers secondaires basculants 43 sont soulevés et soulèvent ainsi les leviers de sautereaux 34 et les sautereaux 35 pour
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actionner les marteaux de frappe 31. Comme on le voit clairement aux dessins, la distance dont les sautereaux sont soulevés -pour actionner les marteaux est plus grande que la distance parcourue par les extrémités postérieures des touches au point de liaison avec la mécanique, ce qui permet l'emploi de touches de longueur beaucoup plus petite que les touches normales employées dans les pianos de dimensions ordinaires.
Comme dans la forme de réalisation décrite précédemment, les moyens de réglage de la levée des sautereaux actionnant les marteaux sont réglables sans rapport avec les touches et comprennent des boutons d'arrêt 40 montés de façon réglable sur la planchette 39 de façon à venir en prise avec les talons 35a des sautereaux 35.
Dans cette disposition, une barre de réglage feutrée 46 est placée au-dessus des leviers de sautereaux 34 pour limiter la levée de ces derniers,
Les dispositifs d'étouffoirs de cet agencement comprennent des tampons feutrés 23 disposés pour venir en contact normalement avec les cordes 14 en-dessous du niveau des marteaux 31.
Chaque paire de tampons d'étouffoirs est portée par une console 23a qui est fixée de façon réglable à une tige 25, cette dernié- re étant attachée à l'extrémité supérieure d'un levier basculant 19 qui, dans cette forme de réalisation, s'étend dans une direction sensiblement verticale et pivote en un point intermédiaire de sa longueur sur des consoles 19b fixées au bord supérieur de la poutre 43. L'extrémité inférieure de chaque levier 19 est pourvue d'un tampon 19a avec lequel vient en contact une cuiller 47 faisant saillie sur un prolongement postérieur du levier de sautereau correspondant et placée sensiblement perpendiculairement à ce dernier..
De cette manière, lorsque la partie antérieure de chaque levier de sautereau est soulevée pour actionner le marteau de frappe, la cuiller 47 du levier correspondant 34 vient en contact avec le tampon 19a du levier 19 conjugué, pour faire
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basculer ce dernier, dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre, autour de son pivot (comme on le voit aux dessins) pour enlever ainsi les tampons d'étouffoirs conjugués 23 des cordes 14. Il est évident que des dispositifs d'étouffoirs supérieurs pourraient être employés, si on le désirait, et être actionnés de la manière décrite avec référence à la première forme de réalisation.
Une autre disposition d'une mécanique de piano à étouffoirs inférieurs, construite suivant la présente invention est représentée à la Fig.3, et dans cette disposition les leviers de sautereaux sont montés indépendamment du cadre principal et sont reliés directement aux touches, ce qui réduit considérablement la profondeur d'ensemble de la mécanique, Comme le montre le dessin, la disposition de l'assise 10 des touches et le montage des touches 11 sont semblables à ceux décrits à propos de la Fig.2. La poutre de mécanique 42, placée à l'avant des cordes 14 et en-dessous du niveau de l'assise 10, porte les marteaux de frappe 31 et les dispositifs d'étouffoirs 17 qui se trouvent tous en-dessous du niveau du clavier.
Le marteau 31 repose, dans la position inactive, d'une manière usuelle, contre une barre feutrée 24 tandis que les gros bouts 31a des marteaux portent chacun un fil d'arrêt coudé 33b portant un tampon ou un bloc d'arrêt feutré 33. Les sautereaux 35 sont placés de façon à venir en prise avec les gros bouts 31a des marteaux tandis que les faces antérieures des têtes des sautereaux sont feutrées pour venir en prise avec les blocs d'arrêt 33 en alignement avec celles-ci. Les leviers de sautereaux 34 sont montés à pivot sur une poutre séparée 51 qui est fixée à des saillies ou à des organes latéraux du cadre de mécaniques (non représenté).
Charque levier de sautereau 34 est fixé par charnière, au moyen de consoles à brides 51a, à la poutre 51 et s'étend vers l'arrière pour supporter par pivot à son extrémité libre le sautereau con-
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jugué 35. Des ressorts de sautereaux 36, interposés entre les leviers 34 et des talons 35a des sautereaux 35, servent à repousser ces derniers en contact de fonctionnement avec les gros bouts des marteaux 31. Des ressorts en lames 52 attachés un à chaque sautereau sont fixés à des blocs 53 qui à leur tour sont attachés à la partie inférieure de la poutre de mécaniques 42.
Suivant une variante, le bord inférieur de la poutre 42 peut présenter des cavités pour recevoir les extrémités postérieures des ressorts 52. Chaque levier de sautereau 34 est relié en un point intermédiaire de sa longueur, par un ruban ou une tige 37, comme on l'a représenté, à la touche correspondante 11, les tiges 37 passant à travers des guides 24a attachés au bord supérieur de la barre de repos de marteau 24-, De cette manière, lors de l'abaissement des extrémités antérieures des touches 11, les leviers de sautereaux correspondants 34 sont soulevés pour relever les sautereaux 35 et déplacer ainsi les marteaux 31 en vue de frapper les cordes 14.
Comme dans les dispositions décrites précédemment, grâce à la liaison décrite, le déplacement de fonctionnement des sautereaux est plus grand que le mouvement des touches au point de liaison de ces dernières à la mécanique, de sorte que le déplacement requis des marteaux de frappe est effectué par l'emploi de touches qui sont beaucoup plus courtes que les touches de pianos de dimensions normales et qui ont cependant le toucher ou la profondeur de mouvement des tampons de doigt correspondant à celui des touches de pleine longueur..
Dans cette forme de réalisation, les tampons d'étouffoirs 23, placés en-dessous du niveau des marteaux 31, sont portés par des consoles 23a, lesquelles sont fixées de fagon réglable des tiges ou des fils métalliques 25 s'étendant vers le haut partir de leviers pivotants d'étouffoirs 19, sensiblement verticaux. Chaque levier 19 pivote, en un point intermédiaire de sa longueur, entre des consoles à brides 19b qui sont fixées
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au bord supérieur postérieur de la poutre de mécaniques 42.
Des ressorts en lames 54, s'étendant vers le haut à partir de la poutre 42, sont placés de façon à venir en prise avec les parties supérieures des leviers d'étouffoirs 19 pour repousser les tampons d'étouffoirs en prise avec les cordes 14, La queue de chaque levier d'étouffoir est pourvue d'un tampon de contact en feutre 19a qui vient en prise avec une barre feutrée 55 placée de fagon appropriée sur la poutre 42.
Chaque levier d'étouffoir 19 est fixé par un ruban, un fil ou un autre organe de liaison approprié 56, à une broche 57 s'étendant vers le haut sous un angle aigu à partir de l'extrémité de pivotement du levier de sautereau correspondant 34-, De cette manière, lors du mouvement vers le haut des leviers 34 pour actionner les marteaux 31, les broches 57 basculent dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre (sur le dessin) et attirent ainsi les tampons d'étouffoirs 23 en les écartant des cordes lorsque ces dernières sont sur le point d'être frappées par les marteaux actionnés. Il va de soi que si on le désire, une disposition d'étouffoirs supérieurs pourrait être employée dans cette construction et actionnée comme on l'a décrit.
Les moyens de régler le mouvement de la mécanique comprennent des boutons saillants 40 destinés à venir en prise avec les talons 35a des sautereaux 35 et montés de fagon réglable sur une planchette 39 qui s'étend parallèlement au bord antérieur de la poutre 42 et est fixée à celle-ci par des consoles à vis 38. Des boutons saillants analogues ou des arrêts de réglage 41 sont montés de façon réglable sur la poutre de sautereaux 51 de façon à s'étendre vers le haut pour venir en prise avec la face inférieure des leviers de sautereaux 34. La position inactive des leviers de sautereaux et l'amplitude du mouvement de fonctionnement des sautereaux peuvent être facilement réglés par l'actionnement de ces boutons 40, 41, sans rapport avec les touches 11.
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Bien que les formes de réalisation décrites ci-dessus de l'invention s'appliquent à des pianos actionnés à la main, on comprend que l'on pourrait faire usage, dans des pianos action nés mécaniquement, des mécaniques modifiées décrites ci-dessus et revendiquées ci-après,
Résumé,
En résumé l'invention concerne :
1, Un piano droit contenu dans une caisse ayant une hauteur totale qui est égale ou un peu supérieure seulement à la hauteur usuelle d'un clavier de piano, dans lequel il est fait usage d'une mécanique qui est située en-dessous ou sensiblement en-dessous du niveau du clavier et à l'avant des cordes de piano, de façon à être actionnée par les touches sans cacher les extrémités supérieures des cordes, ce qui permet de coincer et d'accorder ces dernières par au-dessus du clavier, caractérisé en ce que chaque sautereau (35) actionnant un marteau de la mécanique est relié à sa touche conjuguée (11) de telle ma- nière que l'amplitude du mouvement de fonctionnement de chaque sautereau (35) est plus grande que le déplacement de la touche correspondante (11) en son point de liaison (29a)(29b)
au tringlage de mécanique (28, 37, 34), (45, 43, 34), (37, 34).
2. Une mécanique de piano droit selon 1, caractérisée en ce qu'il est fait usage de dispositifs d'étouffoirs (23) placés audessus des marteaux de frappe.
3. Une mécanique de piano droit selon 1, caractérisée en ce qu'il est fait usage de dispositifs d'étouffoirs (23) situés en-dessous des marteaux de frappe.
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