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" Banc pour mèches de filature ".
La présente invention concerne un banc perfectionné pour mèches de filature, dont les caractéristiques essentielles ré- sident notamment en la conception de moyens de torsion et une combinaison mécanique nouvelle destinée à provoquer l'arrêt instantané des testes de la machine en cas de rupture de la mèche ou du ruban d'étirage.
A l'effet de bien faire comprendre l'objet de l'invention la description détaillée des combinaisons mécaniques proposées se réfère aux dessins annexés,dans lesquels : la figure 1 illustre une vue de profil du banc en mon- trant notamment les organes provoquant la torsion des mèches.
La figure 2 est une vue en plan du dispositif de la fi- gure 1.
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La figure 3 est -une vue latérale de la machine illustrée à la figure l, mais montrant les 1 éléments mécaniques, coopérant au contrôle de la mèche et à l'arrêt de la machine.
La figure 4 est une vue. en plan des éléments illustra, à la figure3.
La figure 5 est une vue en élévation partielle du mécanisme de la figure 3 montrant les embrayages.
Suivant l'invention, la torsion de la mèche est provoquée par une pièce l,laquelle remplace, .en l'occurrence, l'élément à ailettes généralement utilisé dans les bancs connus.
Cette pièce 1 est constituée substantiellement par un corps cylindrique comportant un ou plusieurs orifices issus du centre de ce corps et débouchant vers la périphérie de labase infé- rieure de la pièce. Cet élément de torsion est d'ailleurs dé- crit en détail dans le brevet belge 401.603 déposé le 21.2.1934 au bénéfice des mêmes demandeurs.
Les autres éléments débiteurs et entraîneurs comportent les organes suivants :
La dite pièce de torsion 1, reçoit son mouvement de rota- tien soit par un tambour 5, auquel elle est reliée par un ruban ou courroie, soit encore par tout autre moyen de transmission adéquat .
Un tel banc fileur remplace favorablement les bancs à broche actuellement utilisés étant donné qu'il supprime systé- matiquement le chariot généralement animé d'un mouvement de monte et de baisse, le dispositif différentiel, les broches et les ailettes.
D'autre part, l'arbre principal de commande 6 perte un tambour 5 et une roue dentée 7.
L'entraînement de ces organes résulte de la liaison entre la roue dentée 7 et une seconde roue dentée 9 à ;L'intervention d'une chaîne 8.
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La roue 9 est fixée sur une buselure 10, laquelle porte également un pignon d'entraînement 11, nommé pignon de torsion; cette buselure 10 est montée sur un tourillon 12, lequel est susceptible d'être déplacé dans une coulisse 13, de manière à permettre de modifier la position de l'axe de ce tourillon; de et,par conséquent/modifier les caractéristiques des organes entraîneurs ou entraînés, et ainsi régler la vitesse. Notamment, cette disposition permet de changer le pignon 11 qui enfgrè-ne avec le pignon 14 fixé sur un arbre 15, lequel porte également une roue dentée 16.
Celle-ci transmet son mouvement de rotation à une roue dentée 18 à l'intervention de la chaîne 17.
La roue dentée 18 est fixée sur un axe 19, lequel entraîne . le cylindre étireur 2 à l'intervention des pignons 20.
Sur le cylindre étireur 2 est fixé une roue dentée 21 qui commande les cylindres débiteurs 4 à l'intermédiaire de la chaîne 22 et de la roue dentée 23.
Le pignon 14 prénommé engrène un pignon intermédiaire
24, lequel tourne librement sur un tourillon 25.
Ce dernier peut également être déplacé dans une coulisse
26, de manière à permettre le changement du pignon de laminage 27 fixé sur l'axe 28.
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Ce pignon de laminage 27 opère sur les spirales des gill-bars à l'intervention des pignons dentés 29,30 et 31. l' Sur l'arbre 32 est fixé; une roue dentée 33,qui,par intermédiaire de la chaîne 34 et de la roue dentée 35 .commande les cylindres débiteurs 36.
Il résulte de cette disposition que dans ce banc fileur original, chaque tête peut être commandée séparément et arrêtée quand la mèche casse dans l'appareil de torsion, où, '. '.que le ruban d'étirage est épuisé.
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A l'effet de provoquer des arrêts instantanés, les inven- teurs préconisent d'appliquer les combinaisons mésaniques dé- erites ci-après, et notamment schématisées aux figures 3,4,5.
L'arbre principal 6 ports un ncmbre de tambours 5, égal au nombre de têtes portées par le banc de filage.
Chaque tambour 5 est pourvu d'un embrayage à moufle dont l'accouplement est opéré par le déplacement en sens ccnvenable d'une fourche 38 solidaire d'un axe 89, lequel est prolongé sur toute la largeur du métier.
L'arbre 32,commandant les spirales des gill-bars,ainsi que l'arbre 19, commandant les cylindres étireurs 2 Portent chacun un dispositif d'embrayage à moufle 40-41 commandé- respectivement par les fourches 42-43, lesquelles sont soli- daires du même axe 39 sus-nommé.
Ce dernier porte en outre deux leviers 44 et 45.dont le premier est réuni à un point fixe 47 du bâti par un ressort de rappel 46.
Ce ressort a pour fonction de rappeler en permanence les fourches 38-42 et 43 vers leur position active, c'est-à-dire , vers la position d'accouplement des embrayages à moufle res- pectivement 37,40 et 41.
En outre, un levier 48 pivotant librement sur le tourillon 49 est supérieurement terminé par une proéminence 50, dont l'office est, se déplaçant en-dessous du levier 44, lorsque ce- lui-ci a été relevé sous l'action de l'excentrique 51, d'en- clencher cet ensemble mécanique.
La conséquence de cet enclenchement est de maintenir les trois embrayages 37,40 et 41, débrayés et ,par conséquent de maintenir immobile la tête de la machine.
A l'effet de ramener les organes vers leur position nor- male, une tringle 52, terminée par une poignée 53, est fixée à la partie inférieure du levier oscillant 48.
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De plus; un excentrique 51 tournant librement sur le tourillon 54 est solidaire d'une tringle 55, laquelle est en- tourée d'un ressort 56.
L'extrémité libre de cette tringle est solidaire d'un levier 58 fixé sur l'axe 59, lequel porte d'autres leviers 60 en nombre correspondant à celui des rubans d'étirage et des mèches délivrées par cette tête de banc.
A l'extrémité de ces leviers 61,se terminait d'autre part, par un crochet 62, lequel est normalement placé au-dessus d'un arbre à came 63, cette tringle est soutenue dans sa position es, par les leviers 64 pivotante sur le tourillon 65 et terminera. leur extrémité libre,par un tateur 66 normalement en contact avec la mèche 67.
D'autre part, les mêmes tringles 61 sont contrôlées par un tateur 74 normalement en contact avec les rubans d'étirage 68, la liaison entre les tateurs et les tringles et 61 se faisant par l'intermédiaire d'une pièce en fer blanc 74/de deux le- viers 69-70 pivotant respectivement sur les axes 71-72.
Le levier 70 est terminé par une fourche 73, qui forme la ces
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liaison entre acedd# tringleSsolidaire'3 du tateur 74. Cette dis- position particulière est adoptée pour permettre une plus grande facilité d'accès à l'arbre 32, notamment lorsque la coupille d'accouplement est brisée.
A l'effet d'immobiliser le levier 61, notamment pour que son crochet*62 ne soit pas entraîné par la came 63, lorsque la tête de la machine est arrêtée, il est préconisé l'appli- cation du dispositif suivant :
Sur un axe 75 sont disposés deux petits leviers 76, entre lesquels est tendu un fil métallique 77, dont la position est telle qu'il est normalement disposé sous le prolongement des crochets formant l'extrémité du levier 62.
L'extrémité du levier 78 ,lequel est également solidaire de l'axe 75,est fixe en un point intermédiaire dela tringle de
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manoeuvre 52.
Toutefois, ce levier 78 est sollicité en permanence vers sa position initiale, par un ressort 79 enroulé. sur une partie de la tringle 52 et appuyant, d'autre part,contre un point fixe.
Par cette position; le levier coudé 48 est également assuré de se maintenir sous le levier 44 fixé à l'axe 39.
Moyennant les combinaissons mécaniques sus-développées, le fonctionnement déterminant l'arrêt automatique de la tête de la machine se comprend aisément de la manière suivante :
Lorsque la mèche 67 est brisée ou vient à faire défaut, le tateur 66 n'étant plus soutenu, libère le levier 61, dont l'extrémt lilre en forme de crachat est agriPpée et entraînée par la came 63, normalement animée d'un mouvement de va-et-vient Il en résulte que le levier 60 est déplacé suivant un mouve- ment de rotation,entraînant ainsi l'axe 59, le levier 58 et la tringle 55.
Egalement,de ces déplacements résulte la rotation de l'excentrique 51, lequel abaisse le levier 45.
Dès lors,l'axe 39 est déplacé suivant un mouvement de rotation d'amplitude correspondante, ce qui en traîne, par le fait même,un déplacement semblable des leviers 38, 42 et 43, et,par conséquent,un effacement des dispositifs de débrayage 37, 40 et 41.
Dès lors; l'axe 32,commandant les spirales et les cy- lindres débiteurs 36, l'arbre 19, commandant les cylindres étireurs 2, et les cylindres débiteuhs 4 et, en.fin,le tambour de la machine sont arrêtés, ce qui équivaut donc à une immo- bilisation totale de la tête du banc fileur. il
Enfin, l'axe 39, en même temps qu' transmet s'en mouvement de rotation aux dispositifs d'embrayage; soulevé le levier 44 en tendant le ressort de rappel 46.
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Par conséquent, le/levier 48 se plaçant sous le levier
44 soutient ce dernier en équilibrant la sollicitation du dit ressort de rappel 46, lequel est donc momentanément sans in- fluence.
Il suffit donc de réparer la cassure de la manière usuelle et , ou bien encore de pourvoir les éléments débiteurs en-suite,d'o- pérer une traction sur la poignée 53 de la tringle de manoeuvre
52.
Cette simple opération a pour but de dégager le levier
48, lequel,ne soutenant plus le levier 44 permet à celui-ci de se déplacer sous la traction du ressort de rappel 46.
Par le fait même, le ressort 44 entraîne l'axe 39 en un mouvement de rotation tel, que les leviers 38,42 et 43 ram- nent les dispositifs embrayeurs respectivement 37,40 et. 41 dans l.eur position active, c'est-à-dire dans leur position d'em- brayage.
La tête de la machine; est ainsi remise en action. Simul- tanément du fait du déplacement de la tringle de manoeuvre 52, le levier 78 se déplace vers l'arrière et les leviers 76 se dégagent des extrémités crochues de la tringle 62, laquelle est à nouveau ramenée dans sa position initiale, c'est-à-dire, dans une telle position que le crochet la terminatn soit placé au-dessus de la came d'entraînement 63 et y maintenupar le fait que des tateurs 66 et 74 soient à nouveau soutenus res- pectivement par la mèche 67 et le ruban 68.
REVENDICATIONS.
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