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@ Appareil optique de reproduction sonore.
La présente invention a pour objet un nouvel appa- reil optique de reproduction sonore conçu pour remédier aux difficultés que présentent en pratique les appareils optiques de reproduction ordinaire, en raison de leur manque de moyens adéquats pour supporter des phonogrammes sous forme de feuil- les ou pages. Ceux-ci étant généralement flexibles,en papier, celluloïde ou matière analogue, ils exigent un appui spécial pour maintenir la feuille raide. Si ces difficultés sont déjà sérieuses dans les systèmes à disque, étant donné que ceux-ci nécessitent des cercles d'ajustement, elles ont rendu prati- quement irréalisable jusquà présent le système de phonogrammes en feuilles rectangulaires destinés à s'enrouler en cylindres.
Etant donné que ces derniers exigent un joint précis pour la .coïncidence des parties jointives des spires du tracé phono-
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grammique, il est impossible d'employer des éléments de fixation. Pour ce motif on n'a pas réussi à mettre en prati- que ce système de pages ou feuilles cylindriques qui est ap- pelé à donner de si excellents résultats dans le domaine de cette vaste industrie.
Le nouvel appareil faisant l'objet de la présente invention, permet sans aucune difficulté l'emploi de ces pho- nogrammes rectangulaires, au point que le système devient parfait. Le porte-phonogramme, de forme préférablement cylin- drique, possède la particularité d'avoir une armature aiman- tée ou bien une ligne d'électro-aimants qui, créant un champ magnétique permanent ou temporaire soit capable de maintenir par adhérence des matières magnétiques telles que l'acier ou le cobalt, et étant donné que les bords des phonogrammes sont munis d'une bande ou d'une couche mince d'une telle matière, il suffit de les appliquer en coïncidence avec les aimants ou électro-aimants pour qu'ils restent fixés sur le porte-phono- grammes, comme s'il s'agissait d'une fixation mécanique.
Les phonogrammes flexibles deviennent ainsi d'une application facile et l'appareil reproducteur est par consé- quent très simple. Il peut avoir la forme d'un tour, avec le mandrin de support cylindrique correspondant et avec des moyens de faire progresser les dispositifs optiques qui coopèrent avec le tracé phonogrammique qui doit être en forme de spirale ou de filet de vis.
Pour rendre bien clair et compréhensible l'objet de cette invention, on le décrira ci-après en se référant aux dessins annexés qui représentent schématiquement les appareils requis pour la reproduction, dans quelques-unes des formes ,Préférées de construction, le tout à titre d'exemple.
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Fig. 1 est un plan de l'appareil reproducteur dans lequel le phonogramme est une feuille rectangulaire enroulée sur un cylindre tournant, tandis que la source lumineuse et la cellule photoélectrique assurant lareproduction sont trans- portées synchroniquement au moyen d'un chariot; la ligne ai- mantée qui sert pour fixer les feuilles phonogrammes étant montrée par une coupe partielle.
Fig. 2 est une vue de face du même appareil montrant le chariot transport.ateur de la cellule photoélectrique et de la source lumineuse.
Fig. 3 est une vue de côté de l'appareil reproduc- teur qui montre clairement la façon dont on fixe le phono- gramme qui est ainsi prêt pour la reproduction des sons.
Fig. 4 est la vue en plan et de côté du phonogramme (respectivement déroulé et enroulé) où est indiquée schémati- quement la pièce ou la matière magnétique dont chaque feuille est munie pour s'adapter au cylindre ayant une ligne d'aimants ou électro-aimants.
Sur les différentes figures, les mêmes numéros indi- quent les mêmes parties ou des parties correspondantes.
Comme on peut voir sur les dessins, l'appareil de reproduction sonore comprend une source lumineuse 1 qui à tra- vers l'objectif ou la lentille 2 émet un faisceau de lumière incidant sur la superficie du phonogramme 3; à cet effet, ce dernier, s'il est transparent, est appliqué sur un fond ré- fléchissant. Le dit phonogramme est une reproduction photogra- phique d'un négatif enregistré au moyen d'un oscillographe ou bien d'une lqmpe vibratoire excitée par les sons recueillis au moyen d'un microphone approprié, à travers un amplifica- teur; les négatifs peuvent être enregistrés par n'importe qu'elle machine optique de captation sonore.
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Comme on le voit (Fig. 1, 2 et 3), le phonogramme doit être rectangulaire, tel que le montre le déroulement de la Fig. 4, pour que, comme c'est montré dans la vue de côté la même figure 4, étant fermée en cylindre, la ligne d'impression qui peut tre une sinusoïde ou une succession de taches de différente intensité, ait la forme d'un filet de vis, c'est-à-dire soit en spirale de pas suffisant pour que l'appareil optique de reproduction puisse suivre la li- gne imprimée sans qu'il soit possible qu'une spirale s'entre- mêle avec l'autre.
Evidemment, pour obtenir cette sorte de phonogram- mes, les négatifs doivent avoir été imprimés par un procédé semblable à celui de la reproduction, c'est-à-dire qu'il faut employer une pellicule vierge de forme rectangulaire laquelle, appliquée sur un cylindre, constitue une surface ronde, fer- mée, pour qu'en tournant devant l'oscillographe ou la lampe vibratoire, on obtienne une impression en forme de spirale, en vue de laquelle l'oscillographe ou le dispositif optique est entraîné, durant la rotation dudit cylindre, par un pas de vis synchronisé.
L'appareil des Fig. 1-2 et 3 se compose d'un cylin- dre 4 qui, en même temps qu'il sert de support, constitue le fond refléchissant, et comme on peut s'en rendre compte, le dit cylindre 4 comprend un arbre 5 monté dans les paliers 6 et portant la couronne 7 qui engrène avec la vis sans-fin 8 adaptée à l'arbre 9 du moteur électrique 10, arbre qui, à son extrémité, porte un volant 11 pour régler le mouvement, on obtient ainsi la rotation du cylindre 4 qui, en raison de la réduction de vitesse résultant des moyens mécaniques men- tionnés, tourne avec une certaine lenteur.
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Comme le montre la Fig. l, l'arbre 5 du cylindre 4 porte aussi un engrenage 12 qui agit sur un autre engrenage 13 auquel est fixée la vis 14 qui, montée sur les coussinets 15, s'étend parallèlement au cylindre 4, afin de servir à la propulsion du chariot 16. A cet effet, ce dernier est muni d'une denture qui engrène avec les filets de la vis et qui peut être déplacée sous l'action du levier ou de la poignée 17 (Fig. 1 et 2) .
D'autre part, le chariot 16 comprend une manivelle 18 portant un pignon 19 fixé à son arbre (Fig. 3) et qui engrène avec un autre pignon 20 solidaire d'un troisième pignon 20' qui est en prise avec les dents d'une crémaillè- re 21 parallèle à la vis de propulsion 14 et au cylindre 4.
En pressant la poignée 17, on dégage le chariot 16 de la vis 14 et ainsi, en actionnant la manivelle 18 qui agit sur la crémaillère 14, on peut facilement amener le chariot à l'en- droit voulu pour commencer la reproduction. Ce chariot porte les dispositifs optiques qui consistent, comme dit plus haut, d'une source lumineuse 1 et d'une cellule photoélectri- que 22 qui doit agir en combinaison devant le phonogramme 3 appliqué au cylindre 4.
Comme il faut pouvoir régler ces éléments optiques par rapport au phonogramme 3, le chariot principal 16 porte un autre chariot 23 qui peut être actionné au moyen de la vis moletée 24 pour obtenir un déplacement transversal précis par rapport à l'arbre du cylindre. En outre, comme le chariot principal 16 sert uniquement pour transporter les éléments optiques le long du cylindre 4, on prévoit un troisième cha- riot 25 qui, monté sur le deuxième chariot 23, peut être ac- tionné par une vis moletée correspondante 26, de sorte que l'on obtient grâce à lui un déplacement micrométrique longi-
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tudinal, afin que le faisceau de lumière de la source lu- mineuse puisse être dirigé exactement sur la ligne d'impres- sion du phonogramme 3.
De cette façon, quand le moteur 10 est en marche, le cylindre 4 mis en mouvement par la vis sans-fin 8 et la couronne 7, entraîne en rotation au moyen des engrenages 12 et 13, la vis longitudinale 14 ce qui a pour conséquence le transport du chariot 16 et de son ensemble, c'est-à-dire de la source lumineuse 1 et de la cellule photoélectrique 22, et étant donné que le pas de la vis 14 est équivalent à la distance entre les spires de la ligne d'impression du phono- gramme 3, et étant donné que par la combinaison d'engrenages, ladite vis tourne à la même vitesse que le tambour, le rayon- nement du foyer lumineux qui pourra se produire à l'extrémi- té initiale de la ligne d'impression du phonogramme, persiste- ra jusqu'à l'extrémité finale,
de façon que la cellule photoé- lectrique 22 qui reçoit par réflexion la lumière réfléchie dans la ligne d'impression, est affectée par les accidents de la même impression et traduit ses fluctuations en pulsa- tions électriques pour que, comme dans tous les appareils de ce genre, une fois ces effets amplifiés, ils soient convertis en sons émis par un haut-parleur correspondant.
Sur la Fig. 3 on peut voir schématiquement le prin- cipe du fonctionnement de l'appareil suivant la présente in- vention, qui opère par réflexion.
Pour cela, la source lumineuse 1 qui est constituée par une lampe électrique à filament concentré, doit être suf- fisamment puissante pour donner une lumière qui se concentre encore davantage à travers une lentille 2 pour émettre un faisceau de lumière excédant très peu la largeur de la ligne d'impression du phonogramme.
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Etant donné que le système repose sur la réflexion, le cylindre doit avoir une surface suffisamment claire ou brillante pour réfléchir le faisceau de lumière, de façon que les rayons réfléchis soient affectés par les accidents de l'impression du phonogramme qui peut être en cellulolde ou autre matière adéquate.
Selon le montage de la source lumineuse et de ses accessoires, le faisceau de lumière indiqué par la lettre a, est dirigé de façon que, en incidant à la surface du phono- gramme 3 et du fond formé par le cylindre 4, elle soit ré- fléchie sous un angle de réflexion (reflets b) capable de coïncider avec l'ouverture que présente le blindage de la cellule photoélectrique 22, cette incidence et cette réflexion précises étant obtenues en réglant le chariot 23 qui, comme on l'a dit, est actionné micrométriquement au moyen de la manivelle 24, et comme on a dit que ce faisceau de lumière (a) doit coïncider avec la ligne d'impression du phonogramme, le réglage transversal doit être complété par le réglage latéral (par rapport à ladite ligne) qui se fait moyennant le dépla- cement précis du chariot 25 qui est obtenu par l'actionnement de la manivelle 26.
La cellule photoélectrique 22 est reliée (par l'in- termédiaire des conducteurs 27 et 28) à l'entrée de l'ampli- ficateur électrique 29 qui peut être de toute construction connue, et duquel partent les conducteurs 30 et 31 qui vont au haut-parleur électro-dynamique 32.
Les phonogrammes 3 (Fig. 4), comme il a été dit anté- rieurement, portent comme impression sonore une sinusoïde (obtenue dans la captation par un oscillographe) ou bien une ligne de taches de différente intensité, obtenues à l'aide d'une néo-lampe vibratoire ou autre lampe adéquate comme @
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c'est l'usage dans les procédés de préparation de phonogrammes universels. Dans chaque cas, comme la feuille a été impression- née sur un cylindre, la ligne phonogrammée suit la direction d'un filet de vis, lorsque la feuille constituant le phonogram- me est fermée sur elle-même pour former un cylindre, c'est-à- dire lorsqu'on l'applique sur la surface du cylindre 4 avec lequel elle doit coïncider en circonférence.
En vue du montage du phonogramme 3 sur le cylindre 4, on le munit aux bords, d'une mince garniture de matière magnétique 3' qui peut être constituée par une bande de cobalt ou de fer collé d'une façon convenable au revers des deux bords de joint du phonogramme, tandis que le cylindre 4 doit avoir un aimant permanent 33 ou bien un cordon d'électro- aimants dont les noyaux de fer doux sont aimantés lorsqu'un courant passe par l'enroulement correspondant de la bobine, ce qui constitue la base du brevet.
Avec cet aimant permanent ou artificiel qui doit être intercalé dans la surface du cylindre 4, on obtient une ligne d'attraction magnétique, permettant qu'en appliquant le phonogramme sur la surface du cylindre et en joignant les bords 3' avec une légère superposition sur la ligne aimantée 33, on obtienne l'adhérence requise de la feuille qui consti- tue le phonogramme 3 avec un joint parfait qui, sans aucun doute, ne nuira pas à la pureté des sons, étant donné que, tout en constituant une ligne susceptible d'affecter la sen- sibilité de la cellule photoélectrique 22, il peut être com- biné de façon que les rayons d'incidence a ne produisent pas d'ombre dans le joint, la surface du phonogramme étant ainsi si imperceptiblement affectée que cela passe inaperçu en présence de la variété de sons qui sont reproduits.
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De cette manière, lorsqu'on applique le phonogramme 3 sur le cylindre de façon que les spires phonogrammiques coïncident parfaitement, le cylindre 4 reste fixe, et ensuite l'adhérence est suffisante pour que les effets de la rotation ne changent pas la. position relative des spires, ce qui fait que l'appareil de reproduction restera en parfait état de fonctionnement.
Comme on l'a expliqué antérieurement, le chariot 16 doit être déplacé à la main jusqu'à ce que les dispositifs optiques colncident avec le point initial de la ligne d'im- pression du phonogramme, et une fois que les rayons du fais- ceau de coïncidence a seront fixés exactement, le moteur sera mis en marche pour que la reproduction de sons commence.
Les sons sont reproduits fidèlement, d'après la captation origi- nale, car étant donné que le faisceau de lumière a qui a une intensité considérable est projeté sous un angle d'incidence tel qu'il est réfléchi au point où se trouve la cellule photoélectrique 22, les moindres accidents qui affectent la ligne d'impression du phonogramme surgissent lorsque l'inci- dence optique se produit au point c, et le faisceau de re- flet b sera donc affecté par les mêmes accidents ébranlant la sensibilité de la cellule photoélectrique 22 qui produit les pulsations électriques correspondantes pour que, amplifiées dans l'appareil amplificateur 29, elles se traduisent en sons qui sont émis par le haut-parleur correspondant 32 dont la reproduction est donc très fidèle et pure ;
en est ainsi tout le long de la ligne d'impression que suivent les dispo- sitifs optiques par suite de la rotation du cylindre 4, syn- chronisée avec l'avancement du chariot 16, comme cela a été expliqué plus haut.
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Il est évident que, dans la réalisation de la pré- sente invention, des modifications pourront être introduites en ce qui concerne la construction et la forme de l'appareil de reproduction décrit, mais sans se départir des principes fondamentaux qui sont clairement spécifiés dans les revendi- cations suivantes.
REVENDICATIONS ---------------------------
1) Appareil optique de reproduction sonore, caracté- risé en ce que le porte-phonogrammes en forme de cylindre, monté à la façon d'une poupée de tour, présente la particula- rité de posséder dans sa surface cylindrique une ou plusieurs armatures, aimantées ou électro-aimants capables de constituer une ou plusieurs lignes d'attraction magnétique, dans le but que, les phonogrammes rectangulaires susceptibles d'être en- roulés en cylindre et ayant une mince garniture d'acier, co- balt ou autre matière magnétique, adhèrent au cylindre lors- qu'on les applique sur celui-ci et restent fixés contre la surface de ce dernier pour permettre la reproduction au moyen des dispositifs optiques.