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Perfectionnements aux cadres de lisses métalliques pour métiers à tisser
Les cadres de lisses métalliques pour tissage, étant soumis sur les métiers à tisser à des mouvements alternatifs à grande vitesse, ainsi qu'à une forte tension, sont, pour ces raisons. sujets à une usure assez rapide. Il arrive que les liteaux fléchissent et se voilent sous l'effort, que l'assemblage des montants avec les liteaux perd de sa rigidité: en mêmetemps les logements des tringles dans les montants et crochets de soutiss s'agrandissent par usure. Finalement il est fréquent que le cadre soit détérioré au point que le fonctionnement des lisses en soit gêné.
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L'objet de la présente invention consiste en des perfection- nements réalisant un cadre qui, tout en restant très léger, comporta, des dispositions spéciales ayant pour but de le renforcer et d'éviter l'usure en tous les points où elle se manifeste habituellement, cadre qui sera donc extrêmement robuste et durable par suite des renforcements des liteaux, des montants, des crochets de support des tringles
Ces perfectionnements sont représentés au dessin annexé par des portions de cadres de lisses Fig. 1 est une vue de face de l'angle supérieur gauche, la fig. 2 est une coupe suivant II - II - Fig. 3 est une vue de face d'une variante de cadre comportant une tringle auxiliaire supportant des crochets mobiles.
Fig. 4 est une coupe suivant III - III - Fig. 5 est une variante de renforcement des liteaux - Fig. 6 est une variante de la ferrure rapportée de la fige , - Fig. 7 est une vue de face d'une portion de cadre dont sont les montants en fer à U - Fig. 8 est une vue en plan au crochet mobile support de tringle, montrée fig. 7 - Fig. 9 et 10 sont des vues de face et en coupe d'une variante de crochet mobile. Fig. 11 à 14 montrent deux variantes des moyens de .fixation des ferrures après les montants en fer à U des cadres - Pige 11 est une éléva- tion de face de l'angle supérieur gauche d'un cadre; fig. 12 est une coupe suivant XII - XII de fig. 11 - Fig. 13 est aussi une élévation de l'angle supérieur gauche; Fig. 14 est une coupe suivant XIV - XIV.
Les nerfectionnements qui vont être décrits sont de deux sortes. Les uns ont pour but le renforcement des liteaux et des montants ainsi que de l'assemblage des tringles avec les montants ; les autres sont destinés à assurer aux tringles de support des lisses, aux tringles auxiliaires quand le cadre en comporte, et aux crochets-supports des tringles, une très grande surface de
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portée et de contact, ainsi qu'il sera expliqué.
Le renforcement des liteaux, supérieur et inférieur, est obtenu par une armature en tôle d'acier pouvant affecter des formes diverses dont le dessin montre trois exemples .
En fig. 1 l'armature est une lame 7 en tôle d'acier, encastrée dans une rainure pratiquée le long de chaque liteau 1 en bois et selon une profondeur variable. La fixation (non dessinée) est faite par goujons, rivets, agrafes, etc...
En fig. 3, le liteau 1 est renforcé, à sa partie inférieure par une tôle 9 recourbée pour donner un profil en U qui épouse celui du liteag et s'encastre dans une feuillure pratiquée dans ce but. Le troisième exemple fig. 5 est constitué par une tôle 18 appliquée sur l'une des faces du liteau 1 et épousant le profil des deux bords arrondis de façon à assurer une fixation naturelle de ce fait, laquelle peut être complétée s'il y a lieu par vissage, rivetage, etc...
L'assemblage des tringles porte-lisses 8 dans les montants du cadre est renforcé par une disposition spéciale de la ferrure supportant les tringles et applicable dans tous les cas, soit lorsque les montants sont en fer plat 2 et supportent eux mêmes la tringle (fig. 1 et 2), c'est à dire constituant eux mêmes cette ferrure, soit lorsque les montants sont en fer plat 2 (fig. 3 - 4) ou en fer à U (fig. 7) et supportent la tringle 8 par l'intermédiaire d'une ferrure auxiliaire fixée à ces montants, telles que celles représentées fig. 3, 6 et 7 qui sont décrites plus loin.
A cet effet, la ferrure supportant les tringles 8 est en de forme contrecoude dont le dos peut être à angle droit, comme il est montré en 3 fige 1, 6 et 7, ou arrondi comme montré en 11 fig. 3. Cette forme contre coudée assure une grande surface de
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portée et de contact pour l'extrémité correspondante de la tringle 8, pour cela le dos ou fond de la partie en U est (dans les deux exemples) percé d'une fente ayant une section identique à celle de la tringle 6: d'autre part la distance entre les faces internes parallèles en regard de l'U est exactement semblable à la largeur de la dite tringle 8. Il en résulte que l'extrémité de cette dernière est logée sans jeu sur une certaine longueur lui servant de portée, d'où impossibilité de jouer et par suite usure nulle.
Pour le tissage des articles lourds, une plus grande portée encore est assurée en renforçant (comme représenté sur la fig. 6 le U indiqué par une autre ferrure 10a et 3a en forme de U aussi s'emboitant à l'intérieur du précédent 3 et préferablement percée d'une fente obtenue par découpage et régnant sur les trois côtés intérieurs du U de façon à assurer aux bords latéraux de la tringle un supplément de guidage; les deux ferrures étant réunies par rivetage ou agrafage.
Lorsqu'une ferrure supplémentaire telle que 10 fig. 3 et 6 est fixée au montant plat 2, c'est ce montant qui constitue butée pour l'extrémité de tringle 8, ainsi d'ailleurs que dans le cas de fige 7 (montant de section en U), mais quand le contrecoude fprmant le renforcement de l'assemblage est obtenu par le repliage même du montant 2 comme montré en fig. 1, on constitue la butée de tringle 8 au moyen d'une ferrure spéciale 5 placée extérieurement.
Dans ce cas cette butée est faite préférablement avec un fil de fer rond courbé suivant 4 pour traverser le montant 2 puis recourbé ensuite suivant 6 pour consolider simultanément l'assemblage du liteau et du cadre, du fait que cette longueur 6 traverse la largeur du liteau et que son extrémité est rabattue sur le dessus de ce liteau ainsi qu'il est bien montré
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fig. 1 et 2. Cette longueur 6 pourrait d'ailleurs être réduite afin de ne traverser qu'une partie de la largeur du liteau 1; dans ce cas l'extrémité pourrait être façonnée en crampon pour augmenter l'adhérence.
La ferrure 5 en fil rend est la solution la plus économique et afin de servir de butée efficace à la tringle elle est aplatie à cet endroit (en 5') pour avoir plus de largeur ou bien elle peut servir elle-même de fixation à une plaquette mincé interposée entre elle et le montant; enfin cette ferrure peut être elle-même en fer plat découpé en languette mince dans la partie qui traverse le montant et vient pénétrer dans le liteau.
Ainsi qu'il est dit d'autre part, la forme particulière de principe donnée à la partie contre coudée qui sert de logement aux extrémités de la tringle 8, peut être appliquée dans d'autres modes de construction., tels que ceux par exemple dans laquelle la ferrure est indépendante du montant proprement dit et est fixée après lui, comme représenté en 10 sur les figures 3 et 6 et 7 et 8; cette solution est particulièrement intéressante pour les cadres à montants 20 en fer à U (fig. 7) parce qu'elle procure à ces cadres, dont les montants sont en général très minces, des supports de tringles robustes et à longue portée.
Un renforcement de l'ensemble peut dans ce cas être encore obtenu en recouvrant la patte de la ferrure porte-tringle, d'un morceau de fer à U représenté en 26 fig. 7 par un tracé en traits ponctués, ce qui fait que le liteau est complètement emboité dans des fers à U et ne risque de se,fendre en aucun point. Le même résultat peut être obtenu en confectionnant la ferrure dans une bande de tôle décou- pée et façonnée pour être elle-même en forme de U dans la partie qui lui sert de patte de fixation après le montant.
Dans le cas où pour les besoins du tissage les crochets-
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supports de tringle doivent être mobiles sur une glissière métallique, celle-ci est constituée comme dans les modèles connus par une tringle auxiliaire 12 fig. 3 et 7, mais ce système est perfectionné comme suit :
Les pitons 13 supportant cette tringle auxiliaire 12 sont recourbés a leur extrémité en 13' au ras de la fente qui sert de passage à la tringle de façon à procurer à celle-ci mne large surface d'appui, comme représenté sur les figures 3 et 4.
En fig. 7 et 8 est représentée une autre forme de crochet support de tringle auxiliaire 12, ce modèle affecte une forme 22 analogue à celle du bas du chiffre 5 et il offre de ce fait une double surface de portée à la tringle.
Les crochets mobiles 14 ont la forme connue dans la partie recevant la tringle porte-lisses 8 mais on leur donne une forme particulière dans la partie coulissant sur la tringle auxiliaire 12 Ces crochets sont confectionnés avec une lame métallique qui est coudée et eontrecoudée pour former par exemple le profil dessiné dans les exemples fig. 3 et 7, 8 et comprenant des parties transversales V (qui peuvent être, obliques ou perpendiculaires) et des parties horizontales 15, 16, 17 que les parties 7 relient.
La tringle 12 traverse les parties 7 découpées à cet effet de fentes ayant une section identique a celle de la tringle 12 qui traverse également le haut du crochet 14. Il s'ensuit que les fentes forment coulisses et que les portions horizontales 15, 16. 17 sont en contact avec les deux champs de cette tringle, le tout consti- tuant de ce fait de grandes surfaces de portées.
Dans le but de limiter au strict minimum le jeu des crochets mobiles sur la tringle auxiliaire 12, par suite des vibrations reçues par le cadre pendant le tissage, il est avantageux de maintenir immobilisés ces crochets à la position qu'ils doivent
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occuper, ce qui est très pratique pour certains genres de tissage.
Ce résultat est obtenu en découpant sur l'un des bords de la tringle auxiliaire 12, soit des encoches successives telles que
19 fig. 3, soit une denture appropriée. Dans ces encoches ou les creux des dents on fait engager l'extrémité recourbée 18, faisant ressort, de la bande contrecoudées constituant le crochet mobile.
Les fig. 7 et 8 montrent une variante de réalisation du dispositif précité d'arrêt des crochets mobiles, elle consiste à placer contre l'une des faces de la tringle 12 une plaquette 23 en lame de ressort rendue solidaire du crochet par deux languettes latérales 24 pénétrant dans les fentes du crochet; cette plaquette est munie d'une saillie interne 25 pénétrant dans l'un des trous 26 pratiqués le long de, la tringle 14.
Les crochets mobiles comportant les caractéristiques décrites pourraient en outre, être conformée pour que la partie 14 supportant la tringle 8 pprte-lisses, soit remplacée par un crochet 27 de type connu réglable en hauteur par son extrémité filetée, ce qui constitue un troisième exemple de crochet mobile, représenté fig. 9 et 10, le modèle est toujours confectionné avec une bande coudée pour former des grandes surfaces 28, 29, 30 de guidage de la tringle auxiliaire 12, la partie inférieure 29 étant @ filetée taraudée pour recevoir l'extrémité du crochet 7 portant la tringle 6.
Dans l'exemple fig. 7 la ferrure 10 contrecoudée en 3 à la forme d'un U et plaquée au fond de la section en U du montant 20, est fixée à ce dernier par des rivets. Une variante de fixation de cette ferrure 10 au montant en U 20. consiste à remplacer le rivetage par un sertissage des bords du fer à U qui sera de préférence effectué sur deux portions de longueur, ainsi que le représentent les fig. 11 et 12.
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Suivant cette variante on rabat en dedans et on sertit, sur la ferrure 10, deux portions de longueur 31 et 32 des bords du fer à U 20. ces portions étant choisies de part et d'autre des branches du contrecoude 3 en vue d'emprisonner ce dernier. @ En outre le sertissage de ces portions 31. 32 a pour effet d'entourer les côtés du fer plat 10 et de compresser celui-ci fortement contre le dos de la section en U 20. Il en résulte que la dite ferrure 10 est rendue solidaire d'une manière parfaite du montant 20 et sans aucun jeu, ce qui lui assure une fixation solide, durable et pratique.
Ce mode particulier de fixation de ferrures par sertissage des bords des montants de section en U, permet de l'utiliser avec avantage dans le cas représenté fig. 13, où par suite du peu de place disponible sur certains métiers spéciaux à tisser, les extrémités des cadres de lisses doivent être déportées vers l'extérieur, c'est à dire lorsque les montants 20 doivent être contre coudés en 33 pour être reportés plus loin que les extrémités des liteaux 1.
Dans cette application les montants 20 sont de section en U et les ferrures 10 de renforcement et de support de la tringle porte-lisses 8, reçoivent des dimensions appropriées afin de longer la partie supérieure verti cale 20 et la partie horizontale 20a pour suivre ensuite le dessous du liteau 1 sur une petite longueur et y être fixée par des vis, des boulons ou des rivets. Les portions de longueur à sertir des bords du montant en U peuvent être situées aux emplacements 34 et 35 par exemple. La coupe fig. 14 illustre bien le moyen de sertis- sage lequel peut être utilisé pour toute ferrure autre que celles 10. qu'il serait utile de rendre solidaire des montants en section à U des cadres de lisses.
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Improvements to metal heddle frames for looms
The frames of metal heddles for weaving, being subjected on the looms to reciprocating movements at high speed, as well as to a strong tension, are, for these reasons. subject to fairly rapid wear. It happens that the battens bend and become veiled under the force, that the assembly of the uprights with the battens loses its rigidity: at the same time the housing of the rods in the uprights and supporting hooks increase by wear. Finally, it is frequent that the frame is deteriorated to the point that the operation of the stringers is hampered.
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The object of the present invention consists of improvements producing a frame which, while remaining very light, included special provisions intended to reinforce it and to avoid wear at all the points where it occurs. usually, a frame which will therefore be extremely robust and durable as a result of the reinforcement of the battens, uprights, rod support hooks
These improvements are shown in the accompanying drawing by portions of heddle frames FIG. 1 is a front view from the upper left corner, FIG. 2 is a section on II - II - Fig. 3 is a front view of a frame variant comprising an auxiliary rod supporting movable hooks.
Fig. 4 is a section along III - III - Fig. 5 is a variant of reinforcement of the battens - Fig. 6 is a variant of the attached fitting of the rod, - Fig. 7 is a front view of a frame portion of which are the U-shaped iron uprights - FIG. 8 is a plan view of the movable rod support hook, shown in fig. 7 - Fig. 9 and 10 are front and sectional views of a variant of the mobile hook. Fig. 11 to 14 show two variations of the means for fixing the fittings after the iron U-posts of the frames - Pin 11 is a front elevation of the upper left corner of a frame; fig. 12 is a section along XII - XII of fig. 11 - Fig. 13 is also an elevation of the upper left corner; Fig. 14 is a section along XIV - XIV.
The improvements which will be described are of two kinds. The purpose of some is to strengthen the battens and uprights as well as the assembly of the rods with the uprights; the others are intended to ensure to the support rods of the beams, to the auxiliary rods when the frame includes them, and to the support hooks of the rods, a very large surface of
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range and contact, as will be explained.
The reinforcement of the battens, upper and lower, is obtained by a steel sheet reinforcement which can have various shapes, of which the drawing shows three examples.
In fig. 1 the frame is a sheet steel blade 7, embedded in a groove made along each wooden batten 1 and at a variable depth. The fixing (not drawn) is made by studs, rivets, staples, etc ...
In fig. 3, the batten 1 is reinforced at its lower part by a sheet 9 curved to give a U-shaped profile which matches that of the liteag and fits into a rebate made for this purpose. The third example fig. 5 consists of a sheet 18 applied to one of the faces of the batten 1 and conforming to the profile of the two rounded edges so as to ensure a natural fixing of this fact, which can be completed if necessary by screwing, riveting , etc ...
The assembly of the beam support rods 8 in the frame uprights is reinforced by a special arrangement of the fitting supporting the rods and applicable in all cases, either when the uprights are made of flat iron 2 and themselves support the rod (fig. . 1 and 2), that is to say constituting themselves this fitting, either when the uprights are in flat iron 2 (fig. 3 - 4) or in U-shaped iron (fig. 7) and support rod 8 by the 'Intermediate an auxiliary fitting fixed to these uprights, such as those shown in FIG. 3, 6 and 7 which are described later.
To this end, the fitting supporting the rods 8 is in the form of a counterbend, the back of which may be at right angles, as shown in 3 figs 1, 6 and 7, or rounded as shown in 11 fig. 3. This counter-angled shape ensures a large
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scope and contact for the corresponding end of the rod 8, for this the back or bottom of the U-shaped part is (in both examples) pierced with a slot having a section identical to that of the rod 6: d ' on the other hand, the distance between the parallel internal faces facing the U is exactly similar to the width of said rod 8. The result is that the end of the latter is housed without play over a certain length serving as a bearing, hence the impossibility of playing and consequently zero wear.
For the weaving of heavy articles, an even greater range is ensured by reinforcing (as shown in fig. 6 the U indicated by another U-shaped fitting 10a and 3a also fitting inside the previous one 3 and preferably pierced with a slot obtained by cutting and reigning on the three inner sides of the U so as to provide the lateral edges of the rod with additional guidance, the two fittings being joined by riveting or stapling.
When an additional fitting such as 10 fig. 3 and 6 is fixed to the flat upright 2, it is this upright which constitutes a stop for the end of rod 8, as well as in the case of pin 7 (U-section upright), but when the counterbend ends the reinforcement of the assembly is obtained by the very folding of the upright 2 as shown in fig. 1, the rod stop 8 is formed by means of a special fitting 5 placed externally.
In this case, this stop is preferably made with a round iron wire bent along 4 to cross the upright 2 then then bent along 6 to simultaneously consolidate the assembly of the batten and the frame, because this length 6 crosses the width of the batten and that its end is folded over the top of this batten as is clearly shown
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fig. 1 and 2. This length 6 could also be reduced so as to cross only part of the width of the batten 1; in this case the end could be shaped into a crampon to increase grip.
The 5 wire fitting is the most economical solution and in order to serve as an effective stopper for the rod it is flattened at this point (in 5 ') to have more width or it can itself serve as a fixing to a thin plate interposed between it and the upright; finally this fitting may itself be of flat iron cut into a thin tongue in the part which passes through the upright and enters the batten.
As stated on the other hand, the particular form of principle given to the counter-angled part which serves as a housing for the ends of the rod 8, can be applied in other modes of construction, such as those for example in which the fitting is independent of the upright itself and is fixed after it, as shown at 10 in Figures 3 and 6 and 7 and 8; this solution is particularly interesting for frames with U-shaped iron uprights (Fig. 7) because it provides these frames, whose uprights are generally very thin, strong and long-span rod supports.
A reinforcement of the assembly can in this case still be obtained by covering the tab of the rod-holder fitting with a piece of U-shaped iron shown in 26 fig. 7 by a line in dotted lines, which means that the batten is completely nested in U-shaped bars and does not risk splitting at any point. The same result can be obtained by making the fitting in a strip of sheet metal cut and shaped to be itself U-shaped in the part which serves as its fixing lug after the upright.
In the event that for the purposes of weaving the hooks-
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Rod supports must be movable on a metal slide, the latter is constituted as in the known models by an auxiliary rod 12 fig. 3 and 7, but this system is improved as follows:
The eyebolts 13 supporting this auxiliary rod 12 are curved at their end 13 'flush with the slot which serves as a passage for the rod so as to provide the latter with a large bearing surface, as shown in FIGS. 3 and 4.
In fig. 7 and 8 is shown another form of auxiliary rod support hook 12, this model has a shape 22 similar to that of the bottom of the number 5 and it therefore offers a double bearing surface for the rod.
The movable hooks 14 have the known shape in the part receiving the heddle-carrying rod 8 but they are given a particular shape in the sliding part on the auxiliary rod 12 These hooks are made with a metal blade which is bent and elbowed to form by example the profile drawn in the examples fig. 3 and 7, 8 and comprising transverse parts V (which may be oblique or perpendicular) and horizontal parts 15, 16, 17 which parts 7 connect.
The rod 12 passes through the portions 7 cut for this purpose with slots having a section identical to that of the rod 12 which also passes through the top of the hook 14. It follows that the slots form slides and that the horizontal portions 15, 16. 17 are in contact with the two fields of this rod, all thereby constituting large bearing surfaces.
In order to limit to the strict minimum the play of the mobile hooks on the auxiliary rod 12, as a result of the vibrations received by the frame during weaving, it is advantageous to keep these hooks immobilized in the position they should
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occupy, which is very convenient for some kinds of weaving.
This result is obtained by cutting on one of the edges of the auxiliary rod 12, i.e. successive notches such as
19 fig. 3, or suitable toothing. In these notches or the hollows of the teeth, the curved end 18, making it spring, of the bent band constituting the mobile hook is engaged.
Figs. 7 and 8 show an alternative embodiment of the above-mentioned device for stopping the movable hooks, it consists in placing against one of the faces of the rod 12 a plate 23 made of a leaf spring made integral with the hook by two lateral tabs 24 penetrating into hook slits; this plate is provided with an internal projection 25 penetrating into one of the holes 26 made along the rod 14.
The movable hooks having the characteristics described could also be shaped so that the part 14 supporting the rod 8 pprte-heddles, is replaced by a hook 27 of known type adjustable in height by its threaded end, which constitutes a third example of mobile hook, shown in fig. 9 and 10, the model is always made with an angled strip to form large surfaces 28, 29, 30 for guiding the auxiliary rod 12, the lower part 29 being threaded to receive the end of the hook 7 carrying the rod 6.
In the example fig. 7 the fitting 10, angled at 3 in the shape of a U and pressed against the bottom of the U-shaped section of the upright 20, is fixed to the latter by rivets. A variant of fixing this fitting 10 to the U-shaped upright 20. consists in replacing the riveting by crimping the edges of the U-shaped iron which will preferably be carried out over two length portions, as shown in FIGS. 11 and 12.
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According to this variant, one folds inside and crimped, on the fitting 10, two length portions 31 and 32 of the edges of the U-shaped iron 20. these portions being chosen on either side of the branches of the counterbend 3 with a view to imprison the latter. @ In addition, the crimping of these portions 31. 32 has the effect of surrounding the sides of the flat iron 10 and of compressing the latter strongly against the back of the U-shaped section 20. As a result, said fitting 10 is made perfectly secured to the upright 20 and without any play, which gives it a solid, durable and practical fixing.
This particular method of fixing fittings by crimping the edges of the uprights of U-shaped section, makes it possible to use it with advantage in the case shown in fig. 13, where, due to the little space available on certain special weaving looms, the ends of the heddle frames must be offset outwards, that is to say when the uprights 20 must be angled at 33 to be postponed more away from the ends of the battens 1.
In this application, the uprights 20 are of U-shaped section and the fittings 10 for reinforcing and supporting the heald-carrying rod 8, receive appropriate dimensions in order to follow the upper vertical part 20 and the horizontal part 20a to then follow the under batten 1 over a short length and be secured to it with screws, bolts or rivets. The crimped length portions of the edges of the U-post may be located at locations 34 and 35 for example. The cut fig. 14 is a good illustration of the crimping means which can be used for any fitting other than those 10 which it would be useful to make integral with the uprights in U section of the heddle frames.