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"PRODUCTION D'OBJETS MOULES EN UTILISANT DES PRODUITS DE CONDENSATION A PARTIR DE CARBAMIDES ET D'ALDEHYDES."
Les propriétés mécaniques et électriques remarquables, l'inodorité et la solidité excellente à la lumière ont ouvert aux produits de condensation à partir de carbamides et d'aldéhydes d'importantes possibilités d'application technique dans la préparation de masses artificielles.
Dans la fabrication d'objets moulés par compression à partir de produits de condensation à partir de carbamides et d'aldéhydes on a utilisé ces derniers jusqu'à présent sous forme de poudres,, tablettes ou granules avec ou sans addition de matières de remplissage. Le désavantage de toutes ces différentes formes réside dans le fait qu'elles exigent des moules spécifiques et adaptés aux objets moulés que l'on désire préparer. En outre ces formes commericales ne peuvent être utilisées qu'avec de grandes difficultés ou même pas du tout pour certains buts de compression.
Ceci est par exemple le cas lorsque l'on désire comprimer une couche couvrante mince sur des substrats ; il est naturellement très difficile d'ap-
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pliquer une poudre à comprimer en une couche uniforme et min- ce sur un substrat quelconque. Marne la compression préalable en tablettes de la poudre à mouler ne conduit pas au but dé- siré au cas présent,parce que des tablettes minoes de oer- taines dimensions s'effritent immédiatement lors de la mani- pulation.
A part la production d'objets moulés de tout genre à partir de produits de condensation socs et pulvérisés, mélan- gée ou non aveo des matières de remplissage on a essayé d'ap- pliquer des produits de condensation liquides intermédiaires on des solutions de ces produits pour l'imprégnation ou l'ap- plination au pinceau sur du papier afin de préparer des mas- ses artificielles correspondantes aux produite lamellés oon- nus depuis longtemps dans l'industrie des produits de conden- sation de phénol et d'aldéhyde formique, en superposant ces feuilles imprégnées en couohe et en les oomprimant ensuite.
Il a en outre déjà été proposé de mouler les feuilles impré- gnées sur des matières de tout genre afin d'obtenir ainsi des couches couvrantes d'une bonne adhésion sur les substrats accusant les propriétés avantageuses des produits de oonden- sation à partir de oarbamides et d'aldéhydes.
L'imprégnation de papier ou l'application au pinceau sur du papier avec des solutions de produits de condensation présente cependant un grand désavantage du fait qu'il est impossible d'obtenir par ce procédé une pénétration complètement homogène du papier par le produit de condensation, car par suite de la longueur considérable des fibres formant le papier on observe par en- droits des agglomérations plus compactes qui absorbent le liquide d'imprégnation moins complètement que les endroits où les fibres sont plus éparses. Par suite de cette oiroons- tance il existe naturellement dans le produit final une oer- taine inhomogénétié qui diminue sa valeur, particulièrement en ce qui concerne ses propriétés électriqus.
A l'oeil nu
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les endroits irrégulièrement imprégnés apparaissent oomme des taches.
La demanderesse a trouvé que l'on peut remédier oom- pltement aux désavantages mentionnés plus haut lorsque les poudres à comprimer obtenues de ces produits de condensation à partir de carbamides et d'aldéhydes, en particulier celles contenant de la cellulose, sont réduites en poudre finement divisée et transformées en feuilles par cylindrage et compres- sion à chaud, tout en veillant, en réglant soigneusement la température, que le durcissement résultant du traitement ne dépasse un degré qui empêcherait les feuilles de s'unir d'une façon homogène entre elles ou avec le substrat par un traite- ment subséquent par pression à des températures élevées,
Il n'était pas à prévoir qu'à l'aide de ce procédé on obtiendrait des feuilles faciles à manipuler,
c'est-à-dire possédant une solidité méoanique suffisante, sans que le dur- oissement soit poussé trop loin de façon à empêcher l'adhé- sion subséquente des feuilles.
La préparation des feuilles par pression peut s'effec- tuer soit en feuilles individuelles dans une presse chauffa- ble, soit d'une manière continue en conduisant la poudre comprimer entre des laminoirs chauffés, de préférence à l'ai- de de bandes sans fin en métal ou autres matières appropriées, entre lesquelles les feuilles sont laminées.
Les feuilles ainsi obtenues sont exoellement appro- priées pour la préparation de lamelles ou plaques ayant une structure entièrement uniforme en superposant un nombre dé- terminé de ces feuilles correspondant à l'épaisseur du pro- duit désiré et comprimant ce paquet à température élevée jusqu'à ce que le durcissement soit oomplet. A l'encontre du moulage direct des poudres à comprimer en plaques ce procédé présente l'avantage qu'il n'exige pas de moules.
A rencontre des pladuea préparées à partir de papier imprégné ou enduit l'avantage réside dans une homogénéité supérieure. . xk
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Un fait très important est que dans la préparation usuelle de plaques profilées ou de pièces angulaires, etc., à partir de papier imprégné ou enduit il arrive souvent que pendant la pression les papiers se déchirent aux angles et aux bordures, ce qui les déprécie pour les buts mécaniques et élec- triques. Lors de l'emploi des feuilles décrites ci-dessus cet inconvénient ne se fait pas remarquer, étant donné que les feuilles soumises à un durcissement incomplet ooulent encore suffisamment anx températures employées pour s'unir de façon complètement homogène lors de la compression.
Suivant le choix de différents oolorants ou pigments pour chaque feuille ainsi que suivant l'addition de matières de remplissage connues, tels que par exemple le mica, l'amiante, etc., à la poudre à comprimer servant de matière de départ pour la préparation des feuilles, les propriétés des produite finaux peuvent naturellement varier dans de larges limites au point de vue mécanique, optique et électrique. Il est en outre possible de produire sur les feuilles individuelles des effets marbrés, veinés ou ombrés de tout genre, ce qui peut aussi in- fluencer largement l'aspect des produits finaux. Lors de la préparation de feuilles colorées, on n'est naturellement pas limité à l'emploi de colorants solubles.
On peut aussi mélanger aux poudres à mouler, servant à la préparation de feuilles, des pigmente de tout genre, de façon que l'on est à même de préparer des feuilles plus ou moins translucides ou absolument opaques. On peut aussi leur incorporer des plastifiants.
Les lamelles obtenues d'après la présente invention peuvent aussi être employées comme feuilles couvrantes sur des substrats de tout genre, tels que bois, papier, carton, métaux, produits céramiques ou hydrauliques, plaques composées d'amian- te et de ciment, pierre naturelle ou artificielle, ou enfin sur des matières artificielles dérivant de produits de oonden- sation de phénols et d'aldéhydes, ou d'aminés et d'aldéhydes, ou de oarbamides et d'aldéhydes, eto.. Les feuilles couvrantes
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sont fixées par compression à température élevée sur les sub- strats à couvrir et durcies, ce qui permet d'obtenir des en- duits adhérents.
Lors de la fixation par compression des feuilles sur des substrats qui sont aux-mêmes obtenus par un procédé de pression, par exemple à partir de papiers, tissus, copeaux, poudres à comprimer, etc., couverts ou imprégnés aveo de la résine, il est naturellement possible de combiner les deux prooédés de pression et d'arriver ainsi en une seule pression à, des matières artificielles possédant sur 1'une ou les deux surfaces un enduit adhérant de produits de condensation de carbamides et d'aldéhydes.
Naturellement on peut, ici aussi, comme déprit plus haut, créer une variation indéfinie des produits finaux, soit par l'emploi de différentes matières de remplissage, de colo- rants, de pigments, soit en utilisant des feuilles ayant des madrures, des marbrures, eto...
En outre on peut obtenir des effets particuliers lors- que l'on incorpore aux poudres à comprimer utilisées, pour. la, préparation des feuilles des matières colorantes phosphores-
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contes. On obtient ainsi des feuilles ;Lum1X1.!,e;q.es. :")0 .]/"' l>Î " .
Au lieu da preoi3trffl , nnie:a%b8tr lien " ><.1> .r,1,6 e,bsa';,Y on peut, afin d'obtenir des couches plus. épatâmes, aussi uti- liser plusieurs feuilles et il est ainsi à. nouveau possible d'obtenir des effets variés en superposant des couchas de, différentes transparences ou couleurs, eto.. particulièrement appropriées pour ce but sont des feuilles transparentes clai- res qui, superposées sur des feuilles pigmentées opaques, aug-
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mentent de beauooup le brillant de ces dernires . , . ' ., > :\'
Finalement les feuilles partiellement durcies confor- mément à la présente invention peuvent aussi être soumises individuellement au durcissement complet sous pression et à températures élevées.
On obtient ainsi des films minces que l'on peut utiliser pour les buts les plus divers, particuliè- rement comme matière isolante électrique.
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Les feuilles obtenues par le présent procédé peuvent aussi être utilisées pour unir des matières de tout genre, en plaçant une feuille entre ces matières et en combinant le tout par compression en un objet moulé.
Il est encore à remarquer que les déchets se produi- sant lors de la préparation de feuilles, étant donné qu'ils se trouvent encore dans une phase réactive, peuvent être uti- lisés à nouveau au moins pour des buts dans lesquels on n'exi- ge pas trop de fluidité.
Comme matières de départ pour la présente invention on peut utiliser des poudres à oomprimer duroissables quelconques obtenues avec des produits de condensation à partir de carba- mides et d'aldéhydes, soit particulièrement d'urée et d'aldé- hyde formique ou d'urée, de thiourée et d'aldéhyde formique, oontenant ou non des matières de remplissage, produits qui sont préparés de manière connue.
Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois la limiter.
Exemple 1
Une poudre à comprimer à partir de produits de oonden- sation à partir de carbamides et d'aldéhyde formique est éten- due dans la proportion de 70 gr. par 0,1 m2 en une couche d'é- paisseur uniforme sur une tôle d'aluminium ou une tôle de fer chrome. Le tout est chauffé uniformément sans pression à 100- 1050 0. et ensuite Immédiatement soumis durant 3 minutes à 1300 0. à une pression de 50 atmosphères. On obtient une feuil- le homogène, élastique d'environ 0,5 mm. d'épaisseur. Au lieu de comprimer ainsi une seule tôle couverte d'une couche de pou- dre à mouler on peut comprimer plusieurs tôles superposées les un.sur les autres en une seule opération.
En utilisant des poudres colorées différemment on ob- tient selon le, mode de mélange des effets marbrés, veinés ou mlticolores. On obtient auasi des effets spéciaux lorsque
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l'on incorpore à la poudre, particulièrement dans le cas d'un produit de condensation transparent, des déchets de métal, du. bronze, du mica, des déchets de matières déjà comprimées, etc..
Exemple
Une poudre à comprimer obtenue par mélange d'une solu- tion aqueuse d'un produit de condensation à partir d'urée, de thiourée et d'aldéhyde formique - préparé selon les indications du brevet belge No.343.470,du 16 juillet 1927, de la demande- resse - avec de la sciure de bois est répandue dans la propor- tion de 25 gr. par 0,1 m2 à l'aide d'un dispositif spécial entre deux rubans métalliques sans fin que l'on fait passer
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entre une ou plusieurs paires de cylindres à oaJ.a.ndrer .ohauffés placés l'un après l'autre. La poudre à comprimer est transfor- mée en une feuille homogène qui, en quittant la dernière paire de cylindres, est séparée des rubans.
Les rubans sans fin re- tournent jusqu'à la première paire de cylindres où de la poudre à comprimer y est répandue continuellement, ce qui permet la
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prépmration oontïnuo d fouilloo.
Exemple 3
Un certain nombre de feuilles préparées d'après les indications de l'exemple 1 sont superposées les unes sur les autres et comprimées en plaques durant 4 minutes à 145 et à une pression de 100 atmosphères.
Exemple 4
Des feuilles de papier préparées comme décrit dans le brevet d'addition belge No. 364.524,du 15 octobre 1929,&e la demanderesse sont superposées les unes sur les autres dans le nombre nécessaire pour obtenir l'épaisseur désirée du produit moulé et comprimées à 150 atmosphères avec une feuille oouvran- te (opaque, blanche ou colorée) préparée selon les indications de l'exemple 2. La couleur du substrat est de cette façon complètement couverte et on obtient une plaque blanche ou de la oouleur de la feuille utilisée.
Au lieu d'utiliser des feuilles de papier imprégnées avec des produits de oondensa-
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tion à partir famine et d'aldéhyde formique on peut employer des feuilles de papier imprégnées avec d'autres résines artifi- cielles, par exemple de produits de oondensation de phénol et d'aldéhyde formique, étant donné que la oouleur de la résine n'a pas. d'importance comme expliqué plus haut.
Exemple 5
Des feuilles de papier imprégnées avec des produits de condensation de phénol et d'aldéhyde formique sont superpo- odes les unes sur les autres et couvertes avec quelques feuilles de papier préparé selon les indications du brevet d'addition belge No2.364.524, du 15 octobre 1929, de la demanderesse. Puis on applique d'abord une feuille opaque préparée d'âpres les in- dications de l'exemple 2 et ensuite une feuille transparente ou translucide, incolore ou colorée. Le tout est comprimé à 1400 et à une pression de 100 atmosphères* On obtient ainsi une plaque comprimée, dont la'surface accuse un brillant remarqua- ble. On obtient aussi des effets spéciaux lorsque la feuille supérieure contient les additions mentionnées à l'exemple 1, alinéa 2.
Afin d'éviter des distorsions subséquentes lorsqu'il s'agit de plaques minces, il est avantageux d'appliquer une lamelle de chaque côté de la plaque.
Exemple 6
Une feuille préparée comme décrit à l'exemple 2 est comprimée sur une plaque de la matière connue sous la marque "Eternite", représentant un mélange de ciment et d'amiante, à une pression de 200 atmosphères et à 150 c.. Malgré la surface rugueuse de l'éternité on obtient une plaque blanche, polie comme un miroir. A la place d'éternite on peut aussi em- ployer d'autres substrats, tels que le bois, le papier, le carton, des objets moulés finis à partir de matières plasti- ques, par exemple de produit de condensation à partir d'amines et d'aldéhyde formique, ou bien de la pierre naturelle ou ar-
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tificielle, des articles en oéramique' èent. ou matières sem- b1&bleB, dee,métaux, etc..
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Exemple 7
Une poudre à mouler de produits de condensation à partir de oarbamide et d'aldéhyde formique est mélangée avec une couleur lumineuse et formée en une feuille oomme décrit à l'exemple 1 par pression à 100 atmosphères et à 100 . Cette feuille est comprimée de la manière habituelle sur un sub- strat quelconque, par exemple sur du bois. L'objet formé est luminescent dans l'obscurité.
Exemple 8
On découpe des figures d'une feuille noire préparée à 140 comme indiqué à l'exemple 1. Celles-ci sont placées sur une feuille blanche préparée à 1200 et comprimées à une pres- sion de 150 atmosphères ensemble avec du papier superposé en couches, préparé selon les indications du brevet d'addition belge No. 364.524, du 15 ootobre 1929, de la demanderesse, dans l'ordre suivant :figures, feuilles blanches, papier. La fluidité de la feuille blanche est encore suffisante pour permettre l'incrustation complète de la figure. La surface oomprimée est ainsi complètement lisse et homogène et la fi- gure noire ressort distinctement de' la feuille blanche.
On peut naturellement aussi découper ou estamper des figures, ou des caractères, etc.,de feuilles de couleur quelconque et les comprimer sur des substrats de couleur quelconque.
Exemple 9
Un tissu de textile, par exemple un tissu de coton, est immergé dans une solution d'un produit de condensation 4 partir de oarbamide et d'aldéhyde formique, puis pressé ou essoré jusqu'à obtention de la teneur désirée en résine et finalement séché à l'air à la température ambiante pendant quelques jours ou pendant quelques heures à 80 C., Le tissu ainsi imprégné est ensuite superposé en couches en nombre suffisant pour fournir l'épaisseur désirée. A la surface de la matière ainsi préparée on place une feuille d'un produit de condensation à partir d'urée et d'aldéhyde formique obte-
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nu seion les indications de l'exemple 1 oomme feuille oou- vrante et le tout est oomprimé durant 4 minutes à 140o et à une pression de 100 kg/om2.
Exemple 10
Une série de couches consistant de a) un papier imprégné avec un produit de condensation à partir examine aromatique et d'aldéhyde formique, b) un ou plusieurs papiers imprégnés chacun avec des produits de condensation à partir d'aminés aromatiques et d'aldéhyde formique et avec des produits de condensation à partir de oar- bamides et d'aldéhyde formique, 'O) une feuille opaque obtenue à l'aide d'un produit de oonden- sation à partir de carbamides et d'aldéhyde formique conformé- ment à l'exemple 2 et d) un tissu imprégné comme indiqué à l'exemple 9 sont superposées les unes sur les autres dans l'ordre sus-men- tionné et ensuite oomprimées dans une presse ohauffée. On ob- tient ainsi des objets très brillants faisant ressortir les dessins caractéristiques des étoffes tissées.
On peut obtenir des effets tout spéciaux lorsque l'on emploie des tissus mul- tioolores et imprimés, du fait que dans ce cas la couleur ob- tient un très beau brillant lors de l'imprégnation conformé- ment à l'exemple 9 et lors de la compression subséquente.
Exemple 11
9 parties de sable ordinaire sont bien mélangées aveo
1 partie du produit de condensation à partir d'amine et d'aldé- hyde formique et étendues en une couche d'une épaisseur unifor- me. Cette couche est ensuite oomprimée durant 10 minutes à
140 et à une pression de 150 kg/om2 avec une feuille superpo- sée préparée oonformément à l'exemple 2. La plaque ainsi obte- nue est lisse et brillante d'un côté et poreuse de l'autre.
Elle ressemble beaucoup à une plaque de céramique. Le sable --peut aussi être mélangé avec d'autres liants capables d'être
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duits de condensation à partir de carbamide et d'aldéhyde formique ou les produits de condensation à partir d'amines aromatiques avec du furfurol et de l'aldéhyde formique.
Revendications.
1.) Procédé pour la préparation d'objets moulés en utili- sant des produits de condensation à partir de oarbamides et d'aldéhydes, constatant à transformer des poudres à comprimer à partir des produits de condensation sus-mentionnés sous pression et à températures élevées en feuilles incomplètement durcies qui ensuite sont combinées entre elles ou avec d'au- tres substrats de tout genre par compression ultérieure à des températures plus élevées en produits moulés et ainsi complè- tement durcis.
2.) Modes de réalisation du procédé décrit sous 1, con- sistant à a) effectuer la préparation des feuilles individuelles, soit par compression, soit en un procédé continu par laminage. b) employer, comme produit de départ, des poudres à comprimer oontenant des matières de remplissage, des oolorants, des pigments, des plastifiants, eto., ou bien des poudres à oom- primer contenant des matières de remplissage fibreuses. o) préparer des feuilles marbrées, veinées ou décorées à l'ai- de de procédés appropriés.
3.) Réalisation des procédés décrits sous 1 et 2, consistant à combiner les feuilles comme feuilles couvrantes ou feuilles intermédiaires aveo d'autres matières sous pression et à chaud et à les durcir ensuite.
4. ) Forme d'exécution des procédés décrits sous 1 à 3, con- sistant à oombiner la oompression des feuilles lors de l'emploi de ces feuilles oomme feuilles couvrantes sur des matières exigeant elles-mêmes une compression pour leur préparation aveo cette compression en une seule opération.
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