BE446674A

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Publication number: BE446674A
Authority: BE

Description


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  Procédé pour améliorer et décorer les surfaces de plaques de bois, asbeste, cellulose ou matériaux analogues. 



   L'invention concerne un procédé pour améliorer et dé- corer les surfaces de plaques de bois, de plaques ou tissus faits d'asbeste connu dans le commerce sous le nom d'amiante, de plaques de liége, de cartons durs pressés, de cartons ordinaires et d'au- tres matériaux analogues. 



   On connaît déjà un procédé de ce genre, suivant lequel on applique à la presse sur la surface à améliorer une couche de matière ayant une bonne capacité d'absorption des liquides et servant de couche d'arrêt, qui est faite d'un carton de cellulose, asbeste ou matière analogue et qui a été imprégnée d'une solution résine synthétique durcissable et a été séchée ensuite, ainsi 

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 qu'une couche décorative établie en papier ou tissu imprégné lui aussi de résine synthétique. Toutefois ce procédé n'a pas pu s'im- poser dans la pratique car il donne lieu à une très grande quantité de rebuts. Dans ce procédé on applique d'abord à la presse, sur les plaques de fibre de bois, en opérant à chaud un carton imprégné de résine synthétique durcissable, de manière à durcir le carton. 



  Ceci a pour effet de rendre la surface insoluble et infusible. 



  Ensuite, sur cette surface, on applique à la presse et on durcit une feuille de papier imprégnée elle aussi de résine synthétiaue durcissable. Par suite du travail à la presse et de la température employée la résine synthétique dont est imprégnée la feuille de papier coule et se solidifie ultérieurement sans que toutefois le carton appliqué à la presse préalablement   s'amolisse   à nouveau en marne temps; ceci a pour résultat d'empêcher une liaison parfaite comme celle qu'il serait possible d'obtenir si les deux couches fondaient l'une dans l'autre.

   En outre, la résine en fusion n'a pas la possibilité de se répartir sur la surface uniformément et en couche d'égale épaisseur et, par suite de la rigidité et de   l'inélasticité   du carton déjà durci, une grande quantité de bulles d'air sont incorporées dans la feuille de résine en fusion, ce qui nuit naturellement beaucoup à l'aspect de la surface, si tant est qu'on puisse la détacher des plaques métalliques de la presse. 



   La présente invention p ermet d'obvier aux inconvénients précités du procédé connu. Suivant l'invention, on applique à la presse les deux couches, savoir la couche d'arrêt et la couche décorative, sur le support à   revêtir,   non pas séparément l'une après l'autre comme dans le procédé connu, mais en une seule opéra- tion en employant deux plaques métalliques et en faisant intervenir la chaleur. Comme couche d'arrêt on emploie de préférence un carton de cellulose ou de pâte de boisd'une épaisseur de 0,5   mm   et d'un poids d'environ 400 grammes au mètre carré; pour la couche décora- tive, une mince bande de papier qui peut éventuellement porter une impression quelconque.

   On imprègne d'abord les deux couches d'une solution de résine synthétique durcissable et, avantageusemen 

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 on les sèche ensuite. Enfin, on les pose sur la surface à traiter, la couche d'arrêt sur la surface et la couche décorative sur la cou- che d'arrêt. Puis on comprine le tout à la presse entre deux pla- ques métalliques polies, sous une pression appropriée ainsi qu'à une température et pendant une durée de pressage appropriées. 



   On évite les très notables quantités de rebuts qui se présentent avec les procédés connus et on obtient une surface d'une grande solidité mécanique, d'une résistance   chimiaue   élevée, d'une grande dureté, très brillante et solide au vieillissement, qui en outre n'est pas sensible aux températures élevées. Quand la couche d'arrêt est faite d'un carton d'asbeste connu sous le nom commercial d'amiante, on obtient en outre une surface prati-   quenent   ininflammable.

   On peut encore par ailleurs relever l'appa- rence de la surface en employant au lieu des plaques métalliques polies des plaques métalliques à surface mate, gravée ou en relief. qui impriment alors leur propre structure à   1;;.   matière   pressée*   
L'invention prévoit aussi pour l'imprégnation de la couche d'arrêt et de la couche décorative l'emploi de solutions de résine synthétique durcissable colorées au moyen de couleurs couvrantes, colorants ou poudres de bronzage, ce qui confère à la surface, en dehors de propriétés précitées, des effets décoratifs caractéristiques se prêtant à de multiples variations. 



   On décrira ci-aprèsun exemple d'exécution de l'inven- tion : On prend un carton de cellulose, servent de couche d'arrêt, qui a une épaisseur d'environ 0, 5 mm et un poids d'environ 400 grammes au mètre carré; on'l'imprègne d'une solution de résine artificielle durcissable, par exemple d'un produit de condensation de formaldéhyde, qui est colorée au moyen de couleurs couvrantes, et on le sèche ensuite pendant deux heures à environ 90 C. Comme couche décorative on emploie une bande de papier ayant un poids   d'environ 50 grammes au mètre carré ; onl'imprègne d'une solution   de résine synthétique durcissable, colorée au moyen de couleurs couvrantes et de poudre de bronzage, et on la sèche ensuite pendant 

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 deux heures à environ 90 C.

   Puis on place lesdeux couches ainsi préparées sur une plaque de bois contre-plaqué ordinaire, de telle manière que la couche d'arrêt repose sur la plaque de bois contre- plaqué. On comprime ensuite le tout à la presse entre deux plaques métalliques polies, en une seule opération, sous une pression d'en- viron 40 kilogrammes par centimètre carré et à une température de 120 à 150 C. On obtient ainsi une surface ayant les propriétés pré- citées. 



   REVENDICATIONS 
 EMI4.1 
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1.- Procédé pour améliorer et décorer les surfaces de plaques de bois, asbeste, cellulose ou matériau analogue, dans le- quel on applique à la presse sur la surface à améliorer une couche de matière ayant une bonne capacité d'absorption des liquides et servant de couche d'arrêt, qui est imprégnée d'une solution de résine synthétique durcissable, ainsi qu'une couche décorative éta- blie en papier imprégné lui aussi de résine synthétique durcissable, caractérisé en ce qu'on applique à la presse, sur le support à re- vêtir, les deux couches, savoir la couche d'arrêt et la couche déco- rative, simultanément en une seule opération, entre deux plaques métalliques, en employant la   chal eur.

Claims

2. - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on applique à la presse sur le support la couche d'arrêt et la couche décorative à l'aide de plaques métalliques à surface mate, gravée ou en relief.

3.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le carton employé comme couche d'arrêt est coloré.

4.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la couche décorative est constituée par un tissu, une résille une dentelle ou un textile analogue.

5.- Procédé pour améliorer et décorer les surfaces de plaques de boi asbeste, cellulose ou matériaux analogues, en substance comme c'est décrit ci-dessus avec référence à l'exemple cité.