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"Machine à fabriquer les coudes plissés en tôle "
Le coudage d'un tube en tôle est obtenu en le pin- gant par des plis excentriques et suivant un pas donné va- riant avec le diamètre du tube.
Actuellement, cette opération est faite mécanique.. ment, soit par des machines automatiques, soit par des machi- nes fonctionnant à la main. Ces deux types sont d'ailleurs imparfaits en ce sens qu'ils ne livrent que des produits in- complètement terminés,
En effet, aux machines automatiques on présente un cylindre de tôle on agrafé qui a reçu au poinçon une mar- @ que indiquant le diamètre du coude à faire.
Quand celui-ci sort de l'appareil, il doit être mis en forme pour être cali- bré afin de lui donner la conicité nécessaire à son emboîte- ment ; il est ensuite percé et on procède au rivetage. Dans
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les machines main non seulement ces quatre " 5.,'MA"" les machines a main non seulement ces quatre opéra.tio;, .
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accessoires sont à faire mail il faut, par matage, enlever un bourrelet produit par la machine et qui est l'amorce d'un pli comme on le verra plus loin.
Ces quatre ou cinq opérations vont être réduites à une seule par la machine objet de la présente invention, cette machine livrant des coudes plissés en tôle grâce à un dispositif qui assure le calibrage parfait, le perçage et le marquage au diamètre voulu, de sorte que, seul, le rivetage reste à faire.
Dans les dessins ci-annexés, on a représenté : d'une part, une machine type montrant l'ensemble des dispo- sitions adoptées pour obtenir le résultat recherché, d'autre part, une tell(,, qu'établie en pratique.
La fig.l représente la machine type en élavation.
Un tube de tôle y est engagé; le levier de manoeuvre ayant été déplacé etramené au point mort..
La fig.2 montre, une vue de face à gauche etune coupe AA à. droite; le tracé mixte indiquant comment s'ouvrent et se ferment les'mâchoires.
La fig.3 représente une coupe longitudinale BB au moment ou, pour la deuxième fois, une pression a été opérée sur le levier. Ce dernier est laissé dans la position verti- cale confie on le voit sur la figure 4 qui représente une vue arrière montrant le mécanisme d'entrainement.
La fig.5 représente, vu de face, le dispositif de calibrage, de perçage et de marquage simultanés représenté également de profil! sur la. figure 1 et en coupe sur la figu- re 3.
Les fies.6 à 9 s'appliquent à la machine établie d'après les données ci-dessus exposées.
La figure 6 représente la machine en élévation.
La fig.7 est une vue de face à gauche et une coupe
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AA à droite.
La fig.8 est une vue arrière de la maohine suivant une coupe BB.
La fig. 9 représente une vue en plan du dispositif de déclenchement qui assure l'automaticité du système suppo- sé arrête au moment indiqué pour la figure 6.
En se reportant à ce dessin, on voit que la machine se compose, en principe, d'un bâti 1 portant à l'arrière un support de mécanisme 2 et, à l'avant, le support des mâohoi- res 3. Sur le support 2, un guide 4, creux, est fixé,sur lequel coulisse le dispositif 5 de calibrage, de perçage et de marquage simultanés. Ce dernier reçoit un mouvement d'aven- cement par l'intermédiaire de la coulisse 6 portant une cré- maillère 7 et entraînée par le levier de commande 8 au moyen de l'arbre 9 et de la boite à cliquet 10.
Sur le support 3 est fixé un berceau 11 sur lequel s'articulent par leur base deux mâchoires 12 et 13. Deux ge- nouillères 14 et 15 portées par le bâti 3 permettent à une autre paire de mâchoires 16 et 17 articulées également sur un beroeau 18 d'être plaquées contre les mâchoires 12 et 13 au moyen des tirants 19 et 20 qui.reçoivent leur mouvement des excentriques 21 et 22 calés sur l'arbre 9.
Sur cet arbre 9, un excentrique 23 communique un mouvement alternatif à une boite d'embrayage 24 calée au moyen de la clavette 25 sur un arbre 26 qui passe à l'inté- rieur du guide tubulaire 4.
A son extrémité avant, l'arbre 26 communique le mouvement qu'il reçoit de l'excentrique 23 à un pignon à cames 27 qui pousse-vers la périphérie un jeu de boudins 28. Ces derniers sont guidés entre deux bagues 29 et 30 et ont une forme telle qu'ils émergent des bagues suivant une oirconfé- renoe excentrée de quelques millimètres au sommet.
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Le dispositif 5 com unique son mouvement par l'in-
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t2=r;édi;ir> de l'arbre 31 à un taquet d'<9mbrajraje 3^ et gaz un taquet de débrayage 33.
Les mâchoires sont fermées au moyen desverrous 34- et 35. Leurs axes montés sur excentriques permettent de ré- gler le serrais exactement.
La confection d'un coude s'opère de la manière suivante :
La machine, convenablement équipée pour le genre de coude à faire, on engage entre les deux paires de mâchoi- res une feuille de tôle roulée en ayant soin de placer les bords en des sus.L'extrémité de ce cylindre s'engage dans une rainure circulaire 36 ménagée dans le plateau du dispositif 5. Au moyen de la. vis 37,ou par tout autre procédé on fait baisser le coulisseau 38 qui pince solidement le tube et le perfore également au moyen d'un poinçon qu'il porte à sa base.
Le déchet tombe dans une petite boite 39 placée immé- diatement au-dessous et qu'il ne sera nécessaire de vider qu'après plusieurs heures de travail, En même temps qu'elle serre et perce le tube, la vis 37 applique fortement sur celui-ci à l'opposé du trou de rivet, une marque 40 donnant l'indication du diamètre du coude, mouvement qui lui est communiqué par les biellettes 41 et le levier à came 42.
Cette opération terminée, on ferme les mâchoires 12 et 13 qui viennent serrer le tube, puis on saisit le le- vï.er 8 et, aidé par le contrepoids 43, on le pousse comme l'indique la flèche de la figure 1. A ce moment, sollicitée par l'excentrique 23 calé sur l'arbre 9, la boîte 24 pivote, entraine l'arbre 26 qui fait tourner le- pignon 27. Les cames que ce dernier porte font monter les boudins 28 qui viennent emboutir le tube de tôle. Un évidement 44 a été ménagé à cet effet dans les mordaches des mâchoires 12 et 13.
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Pendant que s'opère ce mouvement, l'arbre 9 qui porte une denture entraine vers l'arrière la bofte 10. A ce moment, on ouvre les mâchoires 12 et 13, puis on abaisse le levier 8, le cliquet 45 engrène alors sur la crémaillère 7 solidaire de la coulisse 6 et du dispositif 5 poussant le tu- be de tôle en avant et amenant la partie emboutie entre les deux paires de mâchoires. Dans le même temps, l'excentrique 23 agissant sur le pignon 27 a fait effacer les boudins 28.
On ferme alors les deux paires de mâchoires et on rejette le levier 8 vers l'arrière (voir figs.3 et 4); les mêmes effets se reproduisent et en plus les excentriques 21 et 22 qui, tout à l'heure, avaient agi à vide font basculer les mâchoires 16 et 17 grâce aux tirants 19 et 20 et aux ge- nouillères 14 et 15. Le léger emboutissage du tube est à ce moment-là pincé entre les deux jeux de mâchoires et est rele- vé en un pli excentrique au tube lui-même, ce qui a pour ef- fet de relever de quelques degrés l'extrémité restée libre.
Afin que le tube ne s'écrase pas à l'endroit du pli, une ron- delle 46 et un ressort de rappel 47 suivent les mouvements des mâchoires 16 et 17.
On ouvre les deux paires de mâchoires, on baisse le levier 8 et on recommence l'opération autant de fois qu'il est nécessaire pour obtenir le coude à l'angle désiré.
Pourtant, quand le levier 8 s'est abattu pour re- oommenoer le dernier pli et que dans ce mouvement, la oré- maillère a entrainé le dispositif 5 en avant, l'arbre 31 lié à ce dernier, a amené le taquet 33 sur l'extrémité de la cla- vette 25 et a poussé celle-ci en avant. Les épaulements 48 de la olavette qui, jusqu'alors, se trouvaient en face des parties pleines de la boite 24 sont amenés face à des évide- ments 49 circulaires, ménagés dans cette bofte. Audai quand on formera le dernier pli du coude, l'excentrique entraînera bien la boite 24 mais celle-ci n'agira plus par l'intermédiai-'
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re de l'arbre 26 sur lës boudins 28. Il ne sera pas nécessai- re, comme dans les machines à main actuelles, de faire dispa- raitre ce bourrelet.
Le dernier pli formé on abat une dernière fois le levier, on ouvre les deux paires de mâchoires. On relève le coulisseau 38 et par surcroit on baisse la marque 40, Il ne reste plus qu'à tirer en avant sur le coude pour le dégager et une fois rivé il est prêt à être livré au commerce,
Pour remettre la machine en état de faire un nou- veau coude, on pousse sur la coulisse 6 jusqu'à ce que le ta- quet d'embrayage 32 vienne buter sur le. clavette 25 et la pousse. A ce moment, la boîte 24 entrainera de nouveau le système de montée des boudins quand elle y sera solliditée par l'excentrique 23.
Pour la compréhension du système, il n'a été figu- ré qu'une rainure circulaire 36, mais le plateau du disposi- tif 5 peut en comporter plusieurs. D'ailleurs, la machine a de;? éléments interchangeables comme la crémaillère 7, les boudins 28, les bagues 29,30 et 46, les mordaches des mâ- choires,... ce qui permet avec la même machine de faire tou- te la gamme des coudes utilisés couramment.
La machine industrielle (figs.6 à 9) se compose, en principe, d'un bâti 1 sur lequel tous les organes sont montés. Un arbre moteur 50 peut être mis en mouvement par un système démultiplicateurquelconque et figuré sur le dessin par deux roues dentées 51 et 52 actionnées par un volant 53 qu'une noix d'embrayage 54 permet d'isoler. A l'autre extré- mité de l'arbre, on a calé un excentrique 55 qui imprime un mouvement alternatif à l'arbre 9 par l'intermédiaire de la manivelle 56. Sur cet arbre 50 on a fixé deux cames circu- laires 57 qui, en agissant-sur le galet double 58 font pivo- ter l'arbre 59.et les manivelles 60 et 61 solidarisées par
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la bielle 62.
Les manivelles 60 et 61 tirant ou poussant les tiges 63 et 64 ferment ou ouvrent les mâchoires avant 16,17 et arrière 12,13; grâce aux cames avant 34 et arrière 35.
Pour aider à leur ouverture, deux ressorts 65 agissent res- pectivement sur chacune des deux paires de mâchoires. Les cames 34 et 35 possèdent, sur leurs faces se correspondant, des orabots dent le rôle sera exposé plus loin.
D'autre part, on voit que sur la coulisse 6 on a monté une tige 66 qui peut glisser à frottement doux dans deux paliers 67 et 68 et qu'un ressort 69 maintient au repos.
Sur cette tige- sont montés après réglage les taquets 70,71 et 72. Cette même coulisse porte un étrier 73 qui, par l'action exercée sur les leviers 74 et les tiges 75 pesant sur un épaulement ménagé sur les cames avant 34, dégage les orabots de ceux que possèdent les cames arrière 35 en comprimant un ressort 76 qui fera enclencher les deux paires de oames 34,35 aussit8t qu'un mouvement en avant de la coulisse 6 aura neu- tralisé l'action de l'étrier 73.
La tige 66, par son extrémité avant, peut agir sur un levier 77 et, par l'intermédiaire de la bielle 78, fera retmber la poignée à contrepoids 37. Cette poignée sert au perçage du tube à couder et à son marquage à l'aide du dispo- sitif 5 et grâce à une came 79 oalée sur son axe ; dans sa chu- te, elle heurtera par son épaulement 80 une butée 81 fixée sur une des biellettes 41 et fera remonter le poinçon de per- çage libérant ainsi le coude plissé.
Dans le même mouvement, une des biellettes 41 por- - tant une masselotte 82 soulèvera l'extrémité inférieure du cliquet 83 qui, avançant dent par dent sur une crémaillère 84 et se trouvant libéré en comprimant le ressort 85,ne s'oppo- sera plus au retour au point mort du dispositif 5 ramené en arrière par un ressort 86 réglable en 87 ou par un tout autre système connu.
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Le fonctionnement est le suivant :
Le dispositif de calibrage, de perçage et de mar- quage simultanés étant revenu au point mort, on fixe un tube de tôle à l'aide du levier 37 et de la came 79 ou par tout autre procède connu. Le tube se trouve percé et marqué. La masselotte 82 en remontant, permet au ressort 85 d'agir sur le cliquet 83 qui engrènera,désormais,sur le crémaillère 84.
En revenant en arrière, la coulisse 6 a poussé l'étrier 73 sur les leviers 74 qui ont débrayé les Dames avant 34 des cames arrière 35.
L'ouvrier embrayant la noix 54 sur la roue 51 à l'aide du mouvement de sonnette 88 et de la commande 89 met la machine en mouvement.
L'arbre 9 commandé par l'excentrique 55 détermine la formation d'un bourrelet embouti sur le tube de tôle après que les mâchoires arrière 13 se sont fermées sur ce dernier grâce au mouvement des cames 35 actionnées par le galet double 58 roulant sur les cames circulaires 57. Ces der- nières poursuivant leur rotation, abaissent les cames .35 per- mettant au ressort 65 d'ouvrir les mâchoires 13. La coulisse 6 pousse en avant, à cet instant, le dispositif 5 qui amène le bourrelet embouti du tube entre les deux paires de mâchoi- res.
L'étrier 73 dégageant les leviers 74, le ressort 76 fait enclencher les cames 34 avec les cames 35 solidarisant les deux paires de mâchoires qui effectueront désormais les mêmes mouvements jusqu'au dernier plis après lequel va s'effec-, ture le débrayage de la machine.
Au moment où le dernier bourrelet embouti est ame- né entre les mâchoires, la coulisse 6 présente un taquet 71 juste derrière l'épaulement 90 du cliquet 45. Sollicité par la boite 10, ce dernier revient en arrière et, 'pivotant autour de son axe, passe sur le talon du taquet 71 qui possè-
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de une rampe, à cet effet.
La machine terminant son aotion par l'ouverture des mâchoires actionne encore le cliquet 45 en avant, mais celui-ci dont l'épaulement 90 est retombé juste derrière le talon du taquet 71 pousse ce dernier et la tige 66 en compri- mant le ressort 69. Le taquet 70 fait pivoter le levier 91 qui se présente au devant du cliquet 45 oblige le galet 92 à le franchir et dégage totalement la crémaillère 7 permettant le retour éventuel du système au point mort. En même temps, la partie supérieure du taquet 71 a heurté le levier de dé- brayage 88 et ce dernier, agissant sur la noix 54, a arrêté la ma chine .
Toujours à cet instant, la tige 66 poussant le levier 77 a fait retomber la poignée à contrepoids 37, ce qui a pour effet de soulever le cliquet 83 qui échappe à la crémaillère 84. Comme le dispositif 5 recule, tiré par le ressort 86, et que le coude s'est trouvé dégagé du poinçon de perçage, il ne reste plus qu'à se saisir de ce dernier, qui est terminé.
En reculant, la machine s'arme de nouveau pour une nouvelle fabrication; l'étrier 73 pousse les cames avant 34 et le taquet 72 ramène le levier 91 en sa position d'atten- te.
Cette machine automatique établie pour fonctionner à l'aide d'un moteur peut être actionnée à la main. Pour ce faire, il faut libérer la manivelle 56 de l'excentrique 55 en enlevant l'axe 93. Après avoir monté un levier dans un épaulement 94 ménagé sur la manivelle 56 et une poignée sur la came arrière 35, il suffit d'agir alternativement sur ces organes pour effectuer à la main le travail précédemment fourni par le moteur.