<Desc/Clms Page number 1>
BREVET D'INVENTION.
" Perfectionnements apportés aux sièges, notamment à ceux pour vericulesautomobiles".
L'invention est relative aux sièges;, et elle concer- ne plus spécialement (parce que c'est dans leur cas que s.on application paraît devoir offrir le plus d 'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces sièges, ceux destinés aux véhicules automobiles,
Elle a pour but., surtout, de rendre tels., ces. sièges, qu'ils soient plus confortables et moins coûteux à établir, que juaqu'à présent.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, ces mêmes sièges, que leur partie destinée à aupporter directement le poids de la personne soit reliée, à un bâti ap- proprié, par au moins une articulation élastique disposée de façon elle-même telle, que le poids- de ladite personne puisse exercer, sur cette articulation, un couple susceptible de. pro- voquer certains mouvements relatifs de bas culement de ladite partie par rapport au bâti.
Elle consiste, mise à. part cette disposition prin-
<Desc/Clms Page number 2>
cipale, en certaines autres dispositions. qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus e xplicitement parlé ci-après, notamment, en une deuxième disposition, relative également aux siè- ges, consistant à constituer au moins partiellement la partie destinée à recevoir directement le poids de la personne, par un certain nombre d'éléments tubulaires élastiques, disposés parallèlement les uns aux-autres, ces éléments étant réalisés, 'par exemple, à l'aide de tubes enroulés en spirales, du genre de ceux utilisés pour les transmissions du type Bowden.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plication- (celui où on l'applique aux: sièges pour automobiles), ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les sièges comportant applica- tion de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles, fixes ou mobi- les, notamment les véhicules automobiles, comprenant de sem- blables. sièges.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé., lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 à. 5, de ce dessin, montrent., chacune en vue de- côté, des siégea établis suivant différents modes de réalisation de l'invention.
La fig. 6 montre, en vue en plan partielle, un siège établi suivant un autre mode de réalisation de l'invention.
La fig. 7, enfin, montre, en vue de côté, un siège
EMI2.1
dcabiun ù, ctrc 1,IQul;r; nur un v<;]d (1111 r, 1J111;ollll!\1'ïLr. çt <'tnh3? con- formément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux
EMI2.2
de s.es. modes d'àppliaation, ains-i. que ceux. des. modes- de réali- aation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait
<Desc/Clms Page number 3>
lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un siège devant être utilisé,par exemple,soit comme meuble d'apparte- ment, soitcomme meuble de jardin, ou encore,comme on l'indi- quera plus loin d'une façon plus précise, un siège destiné à être monté sur un véhicule automobile, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On agence de manière telle, ledit siège, qu'il comporte essentiellement deux parties, savoir, d'une part, un bâti fixe a, destiné à reposer sur le sol du local ou ae l'ensemble devant supporter le siège, et à. repor- ter sur ce même sol le poids de la personne assise, et, d'au- tre part, une partie mobile b destinée à recevoir directement le poids de ladite personne, et que ladite partie mobile soit reliée au bâti par au moins une articulation élastique disposée de façon telle que le poids, de la personne puisse venir exercer, sur ladite articula- tion, un couple susceptible de provoquer certains, mouvements relatifs de basculement de la partie mobile par rapport au bâ- ti.
A cet effet, et en ce qui concerne, d'abord' le bâti a et la partie mobile b, on les établit en une matière quelconque, par exemple en bois ou en métal, et, de préférence, dans ce dernier cas, on utilise des éléments tubulaires qui permettent d'obtenir un prix de revient des plus faibles, et on leur donne toute forme appropriée en les conati- tuant, par exemple -- et à supposer, comme on le fera dans ce qui suit, que l'on ait recours à des éléments tubulaires --, pour ce qui est du bâti a. ou bien par au moinedeux éléments coudés à deux branches agencés, de manière telle que, lorsque l'une des branches est posée sur le sol, l'autre bran- che puisse être utilisée comme montant (fig. 1, 2, 4. et 5), ou bien par quatre montants reliés entre eux de façon appro- priée (fig.
3), ou bien de toute autre manière
<Desc/Clms Page number 4>
et, pour ce qui est de la partie mobile b, par un châs- six de forme par exemple à peu près rectangulaire (fig. 6), au- quel- on adjoint, de préférence, un dossier c, plus ou moins incliné quivant qu'il s'agit d'un siège pour la position assise ou pour la position couchée (chaise longue), ledit dossier étant, soit solidaire dudit châssis, en formant, par exemple, une seule pièce avec ce dernier, soit relié à celui-ci par des moyens élastiques par exemple du même genre que ceux à prévoir entre le. châssis b et le bâti a (fig. 2).
En ce qui concerne, maintenant, cesderniers moyens, c'est-à-dire ceux destinés à relier le châssis b et le bâti a, on les réalise, par exemple, ou,bien, comme représenté sur les fig. 1 à 4, à l'aide d'une seule articulation élastique ménagée entre ledit châssis ou un organe solidaire de ce dernier, et les montants du bâti ou certains au moins. des montants de ce bâti, ladite articula- tion étant, de toute façon, disposée de manière telle qu'elle s'étende le long du bord antérieur dudit châssis, de sorte que le poids de la personne tende à renverser en arrière le châssis et son dossier, et cette même articulation étant réalisée, par exemple, soit par des ressorts d en forme de col de cygne (fig.
2), s.oit par des ressorts e en hélice, à une ou plusieurs spi- res. (autres figures), ou bien, comme repré@enté sur les fig. 5 et 7, à l'aide de plusieurs articulations ménagées entre le châssis et le bâ- ti, de préférence à l'aide de deux articulations d'axes paral- lèles, agencées de façon telle, et reliées l'une à l'autre de façon elle-même telle, que le centre de gravité de la personne assise vienne tomber dans l'intervalle compris entre ces deux. axes, et que le poids de ladite personne tende à exercer sur ces articulations des couples en sens contraires, de sorte que ledit châssis puisse, dans ses déplacements, conserver à peu près la même inclinaison par rapport au sol.
<Desc/Clms Page number 5>
Suivant cette dernière disposition, qui paraît par- ticulièrement intéressante dans le cas de sièges pour automo- biles, on réalise, par exemple, lesdites articulations (fig.5 et 7), en reliant chacun des éléments latéraux du châssis, au montant correspondant du bâti, à l'aide d'une barre f élasti- que,de section convenable,que l'on enroule, à proximité de ses deux extrémités, suivant deux hélices el e2 en sens contraire: mais, bien entendu, on pourrait obtenir le même résultat en remplaçant la portion de ladite barre, séparant les deux héli- aes, par un organe intermédiaire quelconque.
Si l'on veut, suivant cette dernière disposition, que le châssis conserve rigoureusement la même inclinaison par rap- port au sol, il peut être utile de prévoir des moyens de guida- ge du châssis ou du dossier, propres à permettre de réaliser ces conditions.
On peut encore prévoir avantageusement, dans chacun des modes de réalisation susindiquée, des moyens propres à per- mettre de faire varier la profondeur du siège, lesdits moyens étant réalisés, par exemple, en reliant chacun des éléments la- téraux du châssis b, à l'articulation correspondante, à l'aide d'un coulisseau g, agencé de manière à permettre un déplacement relatif de,-,dit,, éléments par rapport à l'axe de l'articulation.
Grâce à ces derniers moyens, on a la possibilité, en même temps qu'on fait varier la profondeur, de modifier la souplesse de l'ensemble, par variation du bras de levier du couple s'exerçant sur la ou les articulations.
Enfin, il va de soi que les articulations dont il a été parlé peuvent être avantageusement recouvertes, defaçon @ être rendues invisibles, ce que l'on réalise aisément, comme représenté sur les fig. 5 et 7, en prolongeant vers l'avant les éléments latéraux du châssis b, l'intervalle entre ces élé- ments étant rempli par une tôle, une toile ou par tous autres moyens.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisa -
<Desc/Clms Page number 6>
tion adopté, on peut obtenir des sièges présentant par rapport à ceux. déjà existants, de nombreux avantages, notamment, celui d'offrir une grande souplesse, celui de permettre de remplacer avantageusement, et no- tamment dans le cas. de sièges de véhicules, les ressorts à boudin qui formaient jusqu'à présent, le rembourrage desdits sièges, lesquels ressorts s'affaissent très rapidement, celui, dans ce même cas, de constituer en quelque sorte une seconde suspension venant se combiner à la suspension pro- pre desdits véhicules, un système amortisseur, detype quelcon- que h (fig.
7), étant alors prévu, de préférence, entre le châssis desdits sièges, et le plancher de la carrosserie, celui d'empêcher que les vêtements de la personne ne puiasent- s'user par frottement contre le dossier, puisque le dossier suit les mouvements du châssis b (à l'inverse de ce qui se passe dans les sièges ordinaires),, et celui, enfin, d'être d'un prix d'établissement peu élevé.
Avantageusement, en outre, suivant une disposition susceptible, le cas échéant, d'être utilisée isolément, on constitue le remplissage entre les éléments du châssis b, par un certain nombre d'éléments transversaux tusulaires et élastiques i, disposés parallèlement les uns e ux autres, et constitués., par exemple, à l'aide de tubes enroulés en spirale, du genre de ceux utilisés pour les transmissions du type Bowden et on recouvre l'ensemble par un revêtement de cuir ou de tissus, ou par des coussins..
De plus, on prévoit, encore, de préférence, des mo- yens pour régler la tension desdits éléments, ce pour quoi on monte, par exemple, les extrémités de ces derniers, sur des tringles j susceptibles d'être plus ou moins rapprochées des éléments latéraux correspondants du châssis b.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à @
<Desc/Clms Page number 7>
ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant été plus spécia- lement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes.