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"Perfectionnements apportés aux sièges en bois ".
L'invention est relative aux sièges en bois de toutes formes et destinations (chaises, fauteuils, chaises-longues, tabourets, etc..).
Elle a pour but, surtout, de rendre ces sièges plus confortables que jusqu'à présent, en leur conférant une certai- ne élasticité.
Elle aonsiste, principalement, à constituer tout au moins le bâti desdits sièges par des éléments de bois cintré, c'est-à-dire tels que les fibres du bois soient alignées dans le sens de la longueur desdits éléments , à donner à ceux-ci une Torme/tolle que, sous l'état du @ poids de l'usager et de la réaction du sol, ils soient soumis à des formes transversales, et, enfin, à établir de façon telle, les liaisons à prévoir entre les divers éléments, ou entre ces éléments et l'as-
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sise du siège (c'est-à-dire la partie où. l'on s'asseoit),que ces liaison*comportant un certain degré de liberté, de sorte que lesdites forces transversales puissent donner lieu à.
des déformations élastiques notables, de l'ensemble.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains mod.es d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les sièges du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles pouvant comprendre de semblables sièges
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2, de ce dessin, montrent en perspective un siège en bois établi conformément à deux modes de réalisation différents de l'invention.
Les fig. 3 à 10 montrent schématiquement un siège du- même genre établi conformément à d'autres modes de réalisation de l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir des sièges en bois, on s'y prend comme suit ou de façon analogue, en se basant sur les considérations qui vont être préalablement exposées.
La plupart des sièges en bois établis jusqu'à ce
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Cette rigidité peut tenir à deux causes,
Tout d'abord, d'une façon générale, les sièges en question comportent un bâti dont les pieds s'écartent assez peu de la position verticale. Il en résulte évidemment que les forces auxquelles sont soumis lesdits pieds sous l'effet du poids de l'usager et de la réaction du sol, sont longitudinales et, de ce fait, ne tendent pas à faire fléchir élastiquement la matière.
Dans d'autres cas, le bâti des sièges comporte des éléments de bois cintré de formes plus ou moins diverses, mais ces éléments sont liés entre eux, et avec l'assise ou le dossier du siège, par des assemblages rigides, ce qui confère à l'ensemble une indéformabilité quasi absolue.
L'invention a pour but d'établir les sièges en bois de façon qu'ils présentent, sous l'effet des charges, une possibilité de déformations notables, lesdits sièges étant à cet effet agencés de manière telle, que, d'une part, leurs éléments, ou tout au moins ceux du bâti supportant l'assise (ou éventuellement supportant l'ensemble de l'assise et du dossier), soient établis en bois cintré, les fibres du bois étant substantiellement dirigées suivant la longueur desdits éléments, que, d'autre part, leur forme, obtenue donc par cintrage, soit telle que les forces auxquelles ils peuvent être soumis s'exercent transversalement auxdites fibres, et, enfin, que les liaisons à prévoir entre ces éléments ou entre eux-mêmes et l'assise,
comportent un degré de liberté suffisant pour permettre auxdites forces de donner lieu à des déformations élastiques notables de l'ensemble.
Si l'on suppose, tout d'abord, dans le cas le plus simple et pour illustrer le principe de l'invention, qu'il s'agisse d'établir un siège du genee de ceux dont le bâti comprend., sur chacune des faces latérales du siège, deux pieds croisés 1 et 2 (fig. l), c'est-à-dire affectant la forme générale d'un X, ,l'un de ces pieds pouvant faire corps avec l'un des montants 3
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du dossier, si un tel dossier est prévu, on agencera ledit siège, conformément à l'invention, de façon telle, que ses pieds, établis en bois cintré, soient courbés de manière à venir toucher le sol, soit tangentiellement, soit tout au moins suivant un angle aussi faible que possible, les courbures desdits pieds étant de préférence de sens opposés.
Dans ces conditions, les pieds, et notamment leurs parties inférieures, seront soumises, sous l'effet du poids de l'usager et de la réaction du sol, à des déformations élastiques donnant audit usager une impression de confort comparable à celle des sièges rembourrés.
L'assise 4 peut être établie de toute manière appropriée, notamment en bois, et peut éventuellement comporter, de même que le dossier,des cousins élastiques utilisant l'élasticité de ressorts métalliques, d'éléments en caoutchouc,etc ....
Enfin, dans le cas où ladite assise sera reliée aux pieds de façon, non pas rigide, mais articulée, notamment dans le but de permettre de rendre ledit siège repliable, on augmentera encore les possibilités de déformation de l'ensemble, puisque les éléments de bois cintré ne seront soumis à aucun bridage.
On obtient donc ainsi un siège élastique, alors que les sièges en X, de type existant, repliâmes ou non, ne possèdent aucune élasticité du fait que les pieds sont rectilignes ou, d'une façon générale, viennent en contact avec le sol soue un angle trop grand pour que les efforts transversaux soient suffisants pour faire travailler le bois de façon élastique.
Bien entendu, concernant la section à adopter pour les éléments travaillant élastiquement, il y aura lieu de la choisir telle qu'elle soit la plus faible possible, c'est-àdire que, tout en assurant une solidité suffisante eu égard à la résistance à la rupture, elle permette de faire jouer l'élasticité.
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Quant au travail de cintrage, il sera réalisé par les méthodes usuelles, le séchage du bois étant aussi poussé que possible de sorte que les formes obtenues après cintrage puissent demeurer immuables (sauf déformations élastiques dues à la charge).
Le mode de réalisation précédent n'était donné qu'à titre d'exemple et pour illustrer le principe de l'invention On pourrait procéder de multiples autres manières, dépendant des formes générales et des destinations desdits sièges, notamment de l'une des manières suivantes.
C'est ainsi, tout d'abord, que, dans le cas encore d'un siège à quatre pieds, on pourrait se contenter d'appliquer l'invention aux deux pieds antérieurs ou postérieurs .
S'il s'agit par exemple d'établir un fauteuil pliant dont l'assise 4 et le dossier 3 sont respectivement la continuation des pieds antérieurs et postérieurs 1 et 2, on pour rait exécuter lesdits pieds en bois cintré en leur donnant des courbures de même sens (fig. 2) . Dans ces conditions, on ferait par exemple jouer l'élasticité des pieds antérieurs, venant toucher le sol sous un angle faible, comme dans le cas du siège de la fig. 1 .
Mais il semble particulièrement intéressant de réaliser le principe de l'invention de façon telle que l'on puisse faire travailler élastiquement, non pas seulement la partie inférieure du bâti des sièges, mais l'ensemble de ce bâti, auquel cas il paraît avantageux d'établir lesdits sièges en au moins deux parties distinctes, savoir, d'une part, ledit bâti, et, d'autre part, l'assise ou, comme représenté sur les fig. 3 à 10, l'ensemble de l'assise 3 et du dossier 4, ces deux parties étant de préférence liées l'une à l'autre par des assemblages tels qu'ils ne créent pas de bridages dans le bâti, ou du moins que ces bridages, s'ils existent, ne gênent pas de façon appréciable les possibilités de déformations élastiques dudit bâti.
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A cet effet, par exemple, suivant la disposition paraissant la plus simple, on constitue ledit bâti par deux montants latéraux tels que 5 (fig. 7) à chacun desquels on donne la forme générale d'une ligne géométrique ouverte comprenant donc deux extrémités, par exemple d'un U tournant sa convexité, avantageusement, vers le devant du siège, ces deux montants'étant réunis l'un à l'autre, soit exclusivement par l'assise 3, 4, soit à la fois par celle-ci et par au moins une traverse 6 et, concernant ces liaisons entre les deux montants, on les réalise par des assemblages n'intéressant que des portions desdits montants aussi réduites que possible.
C'est ainsi que la fixation de l'assise (cmot pouvant désigner dans ce qui suit à la fois l'assise et le dossier) peut avoir lieu en deux points (voire en plus de deux points), par l'intermédiaire de moyens tels que des tringles ou des ergots 7,8, solidaires de ladite assise et fixés auxdits montants ou traversant ceux-ci.
On pourrait également, pour permettre une liberté de déformation complète, fixer ladite assise en un seul point, par exemple à la partie antérieure en 7, tandis qu'en 8 elle s'appuierait librement, c'est-à-dire avec possibilité de coulissement, sur une tringle ou traverse reliant les deux montants.
Ces deux montants pourraient éventuellement faire corps l'un avec l'autre en étant établis à l'aide d'une même pièce de bois cintré.
De toute façon, on voit que la charge de la personne assise tendra à déformer élastiquement la figure géométrique constituée par chacun desdits montants, puisque rien ne s'oppose à cette déformation.
Mais on peut aussi, suivant une autre disposition façonner lesdits montants suivant des figures de contour ferm@ ce Qui n'exclut nullement les possibilités de déformations,
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pourvu que les briages, s'il en existe, n'aient pas pour effet de rigidifier lesdites figures.
Pour obtenir de tels montants, on peut les constituer, notamment, soit à l'aide d'une même baguette 5 recourbée sur ellemême (fig. 6 et 8 à 10), soit à l'aide de deux ou plusieurs baguettes 5,9 (fig.3) assemblées bout à bout et recourbées sur elles-mêmes, soit à l'aide de plusieurs baguettes (5, 10) articulées les unes aux autres (fig. 4 et 5),
Si on utilise une baguette (ou un assemblage de baguettes bout à bout), on peut réaliser, par exemple, entre autres figures géométriques, ou bien un contour ovoide (fig. 6), ou bien un contour tel qu'il comprenne une partie fermée, circulaire ou autre, et une extrémité libre (fig. 10), ou deux extrémités libres (fig.
8 et 9), auquel cas l'appui sur le sol peut être obtenu, soit à la fois à l'aide de ladite partie fermée et de l'une desdites extrémités libres (fig, 8 et 10), 'soit à l'aide de ces deux extrémités agissant comme des pieds.
Dans ce dernier cas (fig, 8 à 10), il est bien entendu qu'au point de croisement 11 des extrémités libres de la baguette on peut, soit prévoir une articulation, soit au contraire ne prévoir en cet endroit aucune liaison,
Si on utilise plusieurs baguettes articulées, on peut constituer par exemple chaque montant (fig. 4 et 5) par une boucle en U analogue à celle de la fig. 7, et une sécante telle que 10. On pourra alors faire reposer un tel montant sur le sol, soit par l'une des branches de l'U (fig, 5), soit par l'une de ces branches et par un prolongement de la baguette formant sécante 10 (fig. 4).
Dans chaque cas, les parties supérieures des montants pourront constituer accoudoirs, ou porter des acaou.-
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doirs appropriés, de toute façon agencés de manière à ne pas gêner sensiblement les déformations élastiques.
Il doit 'être bien entendu, en outre, que l'assise et le dossier, bien qu'ils puissent être établis d'une manière quelconque, pourraient également être établis en bois cintre, notamment de faqon telle que leurs plans moyens respectifs puissent subir des variations de dièdre, par déformations élastiques, sous l'effet du poids de l'usager .
Enfin, d'une façon générale, les sièges en question peuvent être munis de tous organes annexes, notassent de roulettes 12, éventuellement portées par les traverses telles que 6 .
En suite de quoi, quels que soient les modes de
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réaliaat10n adoptés on peut réaliser des sièges prëocntnnt, sur les sièges en bois existants, le principal avantage d'être élastiques, donc plus confortables.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement L ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des ,iodes de réalisation de ses diverses parties ayant plus specialement été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
Résumé.
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