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Siège en tubes recourbés, notamment pour véhicules automobiles et autres.
La présente invention concerne des sièges en tubes faits en toute matière appropriée, en particulier en acier spécial ou en une matière pleine comme par exemple du bois, et convenant notamment pour les automobiles, les autobus, les wagons de chemins de fer, et véhicules semblables. En parti- culier, ces sièges présentent de très grands avantages pour l'automobile, car on peut les construire indépendamment de la carrosserie; on les met alors simplement dans ces véhicu- les et on les y fixe au moyen de vis ou analogues sur le plan- cher de la carrosserie. Les chocs lors du transport sur une route inégale sont absorbés presque entièrement par la cons- truction élastique des sièges comme aussi par la disposition élastique du montage, de sorte que le corps n'est pas exposé aux secousses.
De plus, ces sièges présentent l'avantage
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considérable de permettre une économie de place importante, et les personnes assises à l'arrière ont plus de place du fait qu'elles peuvent mettre leurs pieds sous le siège de devant sans être gênées. En plus sous le siège, on dispose de suffisamment de place pour les bagages, etc. Comme conséquence, on réalise une économie de place d'environ 50 % par rapport aux sièges employés d'ordinaire jusqu'ici dans les automobi- ' les.
Le siège suivant l'invention peut être réalisé au moyen d'un tube unique. Pour augmenter encore l'élasticité du siège et du dossier, ces pièces peuvent être construites indépendamment l'une de l'autre et/ou indépendamment de l'as- sise du siège, en reliant ensuite les différentes parties au moyen de dispositifs élastiques ou non, comme des ressorts, capitonnages, coulants, articulations etc.
Le dessin annexé représente à titre d'exemples plu- sieurs formes d'exécution de l'invention. Sur ce dessin:
La fig. 1 représente une vue en perspective d'un siège isolé;
Les figs. 2, 3, 5 et 6 représentent différentes for- mes d'exécution en élévation latérale;
La fig. 4 représente une élévation latérale de la charnière;
La fig. 7 représente deux sièges établis l'un der- rière l'autre et constitués par un seul tube.
Les figs. 8 à 21 représentent schématiquement, en élévation latérale, diverses formes d'exécution.
Les figs. 22 et 23 montrent l'assemblage des divers montants ou du châssis de siège au moyen de traverses.
Les figs. 24 à 31 montrent d'autres modes de réali- sation du siège élastique.
A
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Les figs. 32 à 35 représentent diverses formes d'exécution d'une chaise à pied unique.
La fig. 1 représente un siège construit en un tube unique recourbé et refermé sur lui-même. Le pied 1 du siège 2 est fixé au plancher 4 de la carosserie au moyen de four- reaux 3, et ces fourreaux faits de façon telle que le siège peut se déplacer soit vers l'avant soit vers l'arrière pour pouvoir se mettreal'endroit qu'il faut. Les montants du siè- ge 2 sont coupés et munis d'une charnière 5, qui peut être faite ainsi qu'il est représenté à la fig. 4. Le but de cette disposition consiste en ce que l'on peut faire basculer vers l'avant le dossier 6 du siège 2 en même temps que la moitié du siège, afin que le dossier 6, avec le siège 2, ne gène pas lors de la montée dans l'automobile, ce qui est nécessaire surtout dans les petites automobiles, où on ne dispose que de peu de place pour monter et descendre.
Cette charnière 5 peut cependant être placée à n'importe quel endroit du châssis, par exemple entre le dossier 6 et le siège 2, ou entre le pied 1 et l'assise.
Le siège 2, de même que le dossier 6, est tendu de toile, de cuir, de treillis, de tubes ou analogues 7. Ledos- sier 6 est replié en arrière à sa partie supérieure 8 de fa- çon à éviter le contact du métal dur avec la partie supérieure du corps. Cette extrémité supérieure 8 peut aussi être amovi- ble, comme il est représenté sur la fig. 3, de façon à pou- voir passer le revêtement, par exemple le garnissage 7,sur le dossier 6 et le siège 2, en vue d'un remplacement rapide et facile du garnissage.
Le garnissage 7 peut être libre, étant fixé partiel- lement ou complètement aux montants latéraux 9 et on peut prévoir des dispositifs de mise en place du garnissage, exé- cutés suivant le mode de laçage employé en cordonnerie ou en
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corsetterie, ou bien retiennent le garnissage au moyen de courroies.
Conformément à la fig. 2, la charpente du siège est exécutée en un tube unique d'acier spécial refermé sur lui- même et le siège 2 est relié par les pieds 1 à l'assise, le dossier 6 étant replié vers l'arrière. Entre le siège 2 et le dossier 6 n'existe aucune liaison directe, de sorte que les chocs et les oscillations de l'une des parties ne peuvent plus être transmis directement à l'autre partie. Les deux montants 9 formant le siège 2 sont avantageusement reliés l'un à l'autre derrière le dossier 6 par un étrier 10 et le tube spécial employé est replié comme cela est visible sur la fig. 2. Entre les tubes formant respectivement le siège 2 et le dossier 6 est tendu un garnissage 7 et l'extrémité supérieure 8 du dossier 6 est repliée vers l'arrière pour éviter le contact du métal dur avec le haut du corps.
Une spire 11 est prévue dans le pied, laquelle est faite en re- courbant le tube de la charpente ce qui augmente considérable- ment l'élasticité du siège.
Suivant la fig. 3 la charnière 5 se trouve entre le siège 2 et le dossier 6, de sorte que seul le dossier 6 peut basculer vers l'avant, et on gagne de ce fait également de la place pour la montée et la descente. En outre, l'élastici- té du siège 'est augmentée du fait que sous le siège 2 se trouve une spire 11 constituée par la charpente en tube recour- bée sur elle-même. Cette spire 11 peut également être juste sous le siège 2 ou être placée à n'importe quelle autre place de la charpente tubulaire.
Comme on peut le voir sur les figs. 1 et 3, les char- nières 5 sont établies de façon à pouvoir être déplacées, de sorte que selon les besoins, on peut basculer la totalité ou h
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la moitié du siège ou seulement le dossier.
La modification de la position de la charnière se fait, comme il est représenté sur la fig. 4, au moyen d'une vis de fixation 12 qui agit sur la partie à basculer du siège, et elle est maintenue à l'état où on la met par un contre- écrou 13. De ce fait, il est possible de faire basculer le siège ou le dossier quelque peu en avant ou en arrière, sui- vant la position où l'occupant veut mettre son siège.
Sur la fig. 5, on a fixé au plancher 4 de la carros- serie un pied 14 qui est relié avec le fauteuil pa une ar- ticulation 15 de sorte que ce dispositif permet le renverse- ment du fauteuil.
Sur la fig. 6, le pied 14 est relié à un fourreau 3 pouvant basculer autour de l'articulation 15, la partie in- férieure du fauteuil étant fixée dans ce fourreau; avec ce mode de construction il est possible tout comme dans le mode d'exécution suivant la fig. 1, de déplacer le fauteuil vers l'avant ou vers l'arrière, et de le fixer dans sa position la plus haute, à l'aide du fourreau 3, puisqu'on peut bascu- ler tout le fauteuil autour de l'articulation 15.
La fige 7 représente un mode d'exécution spécial de deux fauteuils placés l'un derrière l'autre, dans lequel ces fauteuils sont constitués par un seul tube d'acier refermé sur lui-même, qui est recourbé de façon que ces deux sièges 2 possèdent une surface d'appui commune 17 qui est fixée au plancher de la carrosserie au moyen de fourreaux 3.
Pour augmenter l'élasticité de ces fauteuils, les fourreaux 3 ou bien les pieds 1 peuvent reposer sur un coussin en caoutchouc plein. Les chocs qui peuvent survenir sont absor- bés dans tous les sièges décrits ci-dessus sans ressort quel- conque, rien que par l'élasticité du tube spécial lui-même constituant la charpente du siège de sorte qu'on se trouve en
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présence d'un siège extraordinairement simple et bon marché.
Cependant, pour augmenter encore l'élasticité on peut appli- quer les spires 11 représentées sur les figs. 2 et 3 à tous les modes de construction indiqués et on peut également met- tre les spires 11 à la place que l'on veut.
Conformément à la fig. 8, le châssis de siège est constitué par un cadre fermé, qui possède une forme approxi- mative en V et qui comporte le siège 9 et le dossier 6. Le support du châssis de siège est établi séparément et est constitué par un tube 52 recourbé en forme d'U, dont un bras 53 est fixé au sol 4, tandis que l'autre bras 55 peut oscil- ler librement. Le cadre 9 avec montant de dossier 6 du siège est fixé aux bras 55 au moyen d'organes de serrage 56 et cet ensemble peut être déplacé le long du bras 55 pour l'amener dans la position désirée (flèche I). Au lieu des pinces 56, on peut aussi utiliser d'autres organes de fixation usuels et le cadre du siège peut aussi être relié de façon fixe avec les bras 55 pouvant osciller librement.
Pour pouvoir rabattre le siège, il y a dans le cadre d'assise 52 une charnière 5 de chaque côté et ces charnières peuvent être réglées par une vis de réglage 13 de telle manière que le châssis 9, 6 re- çoive la position désirée.
La fig. 9 représente une variante de la fig. 8, ca- ractérisée en ce qu'une spire de tube 11 est prévue dans le cadre d'assise 52, ce qui augmente l'élasticité du support 52, de même que de l'ensemble du châssis du siège. Cette spire 11 se termine en une charnière 57, à laquelle est articulé un bras oscillant 55.
La fig. 10 représente un siège dans lequel les lon- gerons 9 du siège portent d'autres longerons de siège 58, re- liés par une charnière 59 aux longerons 9. Les extrémités li-
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bres des longerons supérieurs 58 reposent sur un ressort à boudins 51, de sorte que lorsque les longerons 58 oscillent le dossier 6 n'est pas obligé de participer à cette oscilla- tion et qu'il s'ensuit que les fortes oscillations du dossier provoquées par celles du siège et qui étaient jusqu'à présent ressenties de façon gênante ne se produisent pas. Le siège peut être rabattu tant par la charnière réglable 16 dans la direction de la flèche I qu'également par la charnière 15 dans la direction de la flèche II. L'articulation à charnière 59 est établie pour permettre une libre oscillation.
Suivant la fig. 11, le siège est également construit de façon à éviter que le dossier 6 suive les oscillations du siège et ce résultat est obtenu par la présence d'un matelas- sage 18, par exemple d'une garniture à ressorts, qui est fixée sur les longerons 1 du siège. Ce matelassage permet de construire le siège d'une façon un peu plus rigide pour éviter des oscillations démesurées et des chocs sur les durs longe- rons latéraux, les montants 6 du dossier ne suivant toutefois pas les oscillations de ce matelassage. Le rabattement de ce châssis de siège se fait de la même façon que dans celui de la fig. 10.
La fig. 12 montre un siège basé sur le même principe que celui de la fig. 11; seulement le cadre de siège propre- ment dit 58 est relié des deux côtés par des ressorts à lames 19 avec les longerons 9 du châssis, de sorte qu'ici également les trépidations du siège ne sont plus transmises au dossier 6.
La fig. 13 représente une autre forme d'exécution d'un siège dans lequel l'élasticité de la surface du siège produit son effet indépendamment de l'élasticité du dossier et il s'agit là d'une variante de la fig. 8, dans laquelle on a prévu sur l'extrémité libre 55 du châssis de siège des ressorts
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à lames 20, qui sont reliés aux longerons 9 du siège ou ser- vent de supports au cadre 9,6 du siège. Les sièges suivant les figs. 12 et 13 peuvent être rabattus par des charnières 16, 15, comme représenté sur la fig. 10.
Les figs. 14,15, 16 représentent des châssis de sièges dans lesquels le siège et le dossier forment par leur prolongement un support commun de sorte que chaque partie peut osciller séparément et indépendamment. Pour absorber les chocs qui se produisent, on a prévu dans la fig. 14 un mate- lassage 18, par exemple à ressorts, tant sur les longerons du siège que sur ceux du dossier.
Suivant la fig. 15, ce matelassage peut aussi être supprimé du fait que les longerons proprement dits 58 du siège reposent sur les longerons 9 par l'intermédiaire de ressorts à lames 19, comme dans la fig. 12. Bien entendu, dans cette forme d'exécution, l'élasticité peut être assurée par un autre genre de ressorts que les ressorts 19, par exem- ple par des ressorts suivant la fig. 13.
Les sièges suivant les figs. 14 et 15 peuvent être rabattus vers l'avant au moyen de charnières 5.
La fig. 16 représente un double siège qui peut être construit suivant l'une des formes d'exécution décrites et qui est avantageusement utilisé'dans les autobus, wagons de chemins de fer, etc...
Les figs. 17 et 18 représentent des formes d'exécu- tion dans lesquelles les longerons du siège et du dossier sont portés séparément par l'assise du châssis de siège, de sorte que chacune de ces parties peut osciller indépendamment de l'autre. Le châssis de support 52 possède dans ces deux cas des charnières 5 des deux côtés. Ces charnières sont éta-
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blies de façon que d'une part les montants 6 du dossier y soient articulés et que d'autre part les longerons 9 du siège y soient également articulés, des spires 11 étant formées par le tube dans le cas de la fig. 17 à l'endroit où le tube com- mence à former les longerons du siège.
Dans la fig. 18, la charnière 5 est munie d'une boîte 21, de laquelle partent les longerons 9 du siège, qui peuvent passer soit au-dessous, soit au-dessus du tube qui s'élève pour former les montants 6 du dossier. Dans les deux formes d'exécution suivant les figs. 17 et 18, il peut y avoir tant sur le siège que sur le dossier des systèmes de ressorts d'amortissement ou matelas- sages, comme représenté sur les figs. 10 à 15.
Les figs. 19, 20 et 21 représentent également des châssis de siège dans lesquels le siège et le dossier sont portés par un support commun, de façon que chaque partie peut osciller séparément.
Suivant la fig. 19,les longerons du siège 9 et du dossier 6 sont formés en recourbant le support commun 52, de telle façon qu'ils se croisent, le siège 9 étant formé en recourbant les parties postérieures du support 52 et le dos- sier 6 en recourbant les parties antérieures du support 52.
La fig. 20 représente la même forme d'exécution dans laquelle le support 52 est à sa base en forme d'arc et est fixé dans un dispositif de serrage 22 en forme d'arc de cour- bure correspondante, de sorte qu'on peut faire pivoter ce siège dans chaque cas après serrage.
Dans la fig. 21, tant le support 52 que le siège 9 et le dossier 6 partent d'une pièce d'assemblage commune et, dans cette forme d'exécution également, le support 52 est fixé dans une pince en forme d'arc 22. Comme le montre cette figure, on peut prévoir des appuis-bras 24. Il va de soi que
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ces appuis-bras peuvent aussi être disposés sur toutes les autres chaises représentées.
Le siège peut être rabattu par des charnières 5 et les appuis-bras 24 sont articulés de telle façon sur le châssis du siège qu'on peut également les faire pivoter lors d'un rabattement du siège. Ce résultat est obtenu du fait que les appuis-bras 24 sont reliés avec le siège 9 par une barre 25, articulée à ses deux extrémités, tandis que les appuis-bras sont également articulés au dossier 2 par une charnière 26.
Pour obtenir une stabilité du châssis du siège, ce- lui-ci et notamment les châssis de sièges suivant les figs.19, 20 et 21, ainsi que ceux qui sont utilisés comme sièges pour les locaux d'habitation et dans lesquels des renforcements sont nécessaires. parce qu'on emploie des tubes plus faibles, peuvent être renforcés par des barres transversales 27. Ces barres transversales sont reliées avec le châssis par des vis qui est représenté dans les figs. 22 et 23. Chacune de ces vis est constituée par une tige filetée 28, comportant à une extrémité un filetage au pas à gauche et à l'autre un filetage au pas 4 droite.
Entre les deux filetages, il y a un quatre- pans 29, sur lequel est emmanché un manchon 30, qui est uti- lisé comme écrou de sorte qu'en faisant tourner ce manchon il se produit une rotation des deux parties filetées 28, par suite de laquelle les deux tuyaux 31 et 32 à assembler, dans les- quels se trouvent les douilles taraudées 33 et 34, sont ti- rés l'un vers l'autre, ce qui assure un assemblage durable, simple et solide des deux tubes. Le manchon 30 servant d'écrou peut présenter sur sa surface extérieure des crans ou surfaces servant de surfaces d'attaque pour une clef.
Pour remplir l'intervalle entre l'un des tubes 32, qui doit par exemple ---
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former la traverse 27, et le tube 33 du châssis du siège, il peut y avoir, comme représenté sur la fig. 23, une rondelle 35 qui s'applique sur la périphérie du tube 33 et qui consti- tue en même temps un dispositif de sécurité empêchant la ro- tation de l'écrou 30 lors du serrage. Cet assemblage peut non seulement être utilisé pour les châssis de siège précédemment décrits, mais aussi et surtout lorsque deux tubes doivent être assemblés perpendiculairement l'un à l'autre, ce qui est par exemple le cas dans la fabrication de meubles métalliques.
Suivant les figs. 24 à 27, le châssis de siège pro- prement dit repose de façon à pouvoir pivoter sur un pied 36, une autre charnière 16 existant entre les longerons du siège 9 et les montants 6 du dossier, de sorte que le châssis de siège peut basculer sur le pied 36 et que le dossier 6 peut pivoter autour de la charnière 16. Les longerons du siège proprement dit sont constitués de même que dans la fig. 12 par des ressorts-lames 19, avec la seule différence qu'il y a ici plusieurs ressorts-lames qui sont fixés au moyen de joues 37 sur les longerons de siège 9 du châssis, grâce à quoi on obtient un serrage si ferme des ressorts superposés 19 qu'il n'est pas possible que ces ressorts basculent. Les res- sorts à lames 19 sont placés dans une enveloppe d'étoffe, cuir ou analogue 38.
Le revêtement 39 du siège est fixé et tendu sur ces ressorts-lames de sorte que la surface du siège est extrêmement élastique et peut osciller indépendamment du dossier 6.
La fig. 28 représente en perspective une autre forme d'exécution dans laquelle des ressorts à lames 19 sont fixés sur les longerons 9 du siège. Ces ressorts à lames 19 forment une ellipse plate qui est reliée à sa partie supérieure avec le dessus tendu 39 du siège, de sorte que dans ce cas également
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le siège est plus élastique et peut osciller indépendamment du dossier. Comme, lors de l'utilisation du siège, un renver- sement ou une position inclinée des ressorts à lames 19 l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire par rapport au milieu du siège, pourrait se produire, on a prévu une pièce de renfor- cement 40 qui est montée dans les ressorts à lames en ellipse de sorte que de cette façon un basculement des ellipses ne peut pas de produire.
La fig. 29 montre un siège qui est constitué comme celui de la fig. 24. Pour assurer une meilleure et plus sure suspension élastique des longerons du siège, ceux-ci sont sup- portés à leur partie postérieure chacun par un ressort à lame 41 recourbé en ellipse.
Mais la suspension peut aussi être réalisée en mu- nissant les longerons 9 du siège près du point de courbure où ils se continuent en formant les montants du dossier d'un étrier en U 42 en ruban d'acier élastique qui s'appuie sur le sol (fig. 30).
Enfin, la fig. 31 représente une autre forme de réa- lisation du siège dans laquelle la suspension élastique du siège se fait d'une manière analogue à celle de. la fig. 28.
Les ressorts à lames 19 recourbés en ellipse qui sont utili- sés ici forment une ellipse fermée et sont reliés à des tra- verses 43. La fixation de ces ressorts 19 aux longerons 9 du siège se fait au moyen de colliers 44, de sorte-que les res- sorts 19 viennent se placer sur le côté et en dehors des lon- gerons 9. Dans cette forme d'exécution, le coude 45 s'élargit vers l'extérieur de la largeur des ressorts 19 de façon que les montants 6 du dossier viennent se placerdans le plan des ressorts 19.
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Dans tous les sièges, le siège proprement dit est construit séparément du châssis du support et également du dossier et ces éléments sont reliés entre eux par des disposi- tifs élastiques, par exemple par des ressorts, de sorte que les oscillations, que subit l'une de ces parties, ne peuvent pas être transmises directement à l'autre partie, grâce à quoi on obtient une plus grande élasticité de l'ensemble du siège et notamment de sa surface.
Les figs. 32 à 35 représentent une construction par- ticulière de chaise, dans laquelle les tubes viennent se join- dre puis s'écarter sous le siège et forment en bas un élément d'appui, de sorte que le châssis du siège ne repose que sur un seul pied.
Les montants 24 des bras du châssis de siège selon la fig. 32 sont recourbés à angle droit au-dessous du siège de façon à s'appliquer l'un contre l'autre et à former un pied commun 46. A leur extrémité inférieure, les tubes du pied 46 s'écartent de nouveau et forment un élément d'appui 47, pré- sentant la forme d'un parallélépipède fermé. Les tubes du pied 46 qui sont l'un contre l'autre sont assemblés par des vis transversales 48 ou soudés ensemble. Les longerons 9 du siège sont fixés à la partie horizontale 49 des tubes, qui viennent des montants des bras, tandis que les montants 6 du dossier sont reliés aux extrémités libres des appuis-bras.
La fig. 33 représente un châssis de siège sans appuis- bras et, dans cette figure, les longerons 9 du siège forment une partie recourbée en serpentin 50 avant de former le pied commun 46, qui comporte également la même pièce d'appui.
Comme le montre cette figure, le pied 46 peut être disposé non seulement sur le devant, mais aussi sur le derrière du châssis de siège, et dans ce cas il est constitué par les
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prolongements tant des longerons de siège 9 que des montants 6 du dossier.
La fig. 34 représente une autre forme d'exécution du châssis de siège à pied unique, dans laquelle les appuis- bras et le dossier sont supprimés, qui forme une sorte de tabouret. Les longerons 9 du siège se prolongent ici en un pied commun 46 en formant également une boucle 50 et le pied s'élargit pour former l'assise 47.
La fig. 35 représente une autre forme d'exécution dans laquelle les longerons 9 du siège se prolongent pour former le pied commun 46 par des parties recourbées horizon- tales 49. Ce pied est monté dans un support 36, de sorte qu'on peut faire pivoter tout le siège autour de ce support.
En outre, les longerons 9 du siège sont reliés au moyen de charnières réglables 16 aux montants 6 du dossier, de sorte qu'on peut également faire pivoter le dossier.
Dans toutes les formes d'exécution suivant les Figs.
8 à 35, le pied 46 peut n'tre constitué que par un tube uni- que plus fort auquel les parties 49 et l'assise 47 peuvent être fixés des deux côtés en s'élargissant. On peut aussi uti- ' liser pour ces chaises une barre recourbée en forme de gout- tière, ces deux pièces demi-rondes de la barre venant se ren- contrer dans le pied de façon à y former un tube fermé.
Ces sièges décrits peuvent être utilisés dans des véhicules tels qu'automobiles, de même que dans les théatres, cinématographes, etc... et, comme dans ces locaux, le sol est incliné, il est possible, grâce aux pinces ou pièces de fixation en forme d'arc, de régler les sièges suivant l'angle du sol pour qu'ils soient toujours horizontaux. Le matelassage peut aussi être fait dans ces sièges comme décrit précédemment.
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Le rabattement est obtenu de la manière connue, dans les- sièges de théatre ou analogues lorsqu'on se lève, au moyen de contrepoids ou par des ressorts de traction ou de compres- sion. L'utilisation de ces nouveaux sièges présente l'avanta- ge qu'on réalise une grande économie de place et augmente le confort'du fait que-la personne qui est assise derrière une autre peut placer ses pieds sous le siège qui se trouve de- vant elle.
REVENDICATIONS ---------------------------
1) Siège en tubes recourbés, spécialement pour auto- mobiles, caractérisé en ce qu'il est constitué par un ou plusieurs tubes recourbés et monté de façon à ménager sous le siège un espace librement ouvert vers l'arrière.