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EMI1.1
BREVET D'INVENT ION Dispositif de couplage pour les installations de téléphonie automatique
L'invention concerne les sélecteurs destinés à être utilisés dans les installations de téléphonie publique pour la trafic à grande distance, mais qui peuvent être utilisés aussi, dans certains cas, pour le trafic local, et, par uneadaptation appropriée du montage, aussi bien pour les conversations ordi- naires que pour les conversations privilégiées.
Pour des conversations à grande distance, on doit réaliser, par rapport aux conversations locales, les conditions particulières suivantes :
I ) Les conversations locales en cours sont,après avertissement préalable aux abonnés parlant ensemble, interrom- pues en faveur d'une communication à grande distance qui sur- vient.
2 ) Les lignes d'abonnés reliées au Central, doivent ' être bloquées, non seulement pour les communications locales, mais aussi pour les communications à distance..
3 ) L'opératrice du Central doit pouvoir reconnaître d'après les signaux, si une ligne d'abonné qu'on lui demande, est libre ou occupée pour une conversation locale ou pour une
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conversation à grande distance.
4 ) Les relations entre l'abonné et le Central doivent être assurées, de telle sorte, que. d'une part l'abonné, en manoeuvrant le crochet de l'écouteur,puisse communiquer des. signaux soit de fin de transmission, soit des signaux par allu- mage intermittent, au Central, tandis que d'autre part, 1',opéra- trice du Central est à même d'appeler de nouveau par des signaux sonores un abonné qui, après l'appel, a reposé prématurément les écouteurs.
Au surplus, on suppose que les sélecteurs ont un conducteur multiple à trois fils, et que les lignes d'abonnés y sont reliées immédiatement sans point d'interruption interposé.
Jusqu'ici, on a cru réaliser au mieux l'ensemble des conditions énumérées ci-dessus, en faisant en.sorte que le $électeur ne fasse que préparer d'abord les communications à distance, dont l'établissement définitif , indépendant du fonc- tionnement du sélecteur, est obten à la main, par l'opératrice du Central. On arrive, dans la réalisation de telles installations à des dispositifs sélecteurs compliqués et couteux, de sorte que, dans les grandes installations, on est conduit, la plupart du temps, pour des raisons économiques, aux tableaux commutateurs supplémentaires manoeuvrés à la main, et pour les petits centraux (Centraux secondaires et ruraux), où l'utilisation'de personnel de service n'est pas abordable; on est contraint de séparer le bureau des communications à distance.
Suivant la présente invention, la manoeuvre du sé- lecteur et l'établissement définitif de la communication, se pro- duit, pour les communications à distance, d'un seul trait,ainsi qu'il est d'usage pour les communications locales,les opérations de commutation qui suivent la manoeuvre du sélecteur se déroulant dans un cas comme dans l'autre, immédiatement après et toujours. automatiquement.
Le but de cette uniformisation du fonctionnement des sélecteurs pour les communications locales et les communications à grande distance, est l'utilisation en commun du même moyen de commutation dans les deux cas..
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Alors que dans le mode d'exploitation usité jusqu ici, les dispositifs qui, pour les communications locales,entrent en action après la mise en position du sélecteur,pour essayer si la ligne d'abonnée demandée est libre ou occupée, pour blo- quer la ligne et pour appeler l'abonné en vue d'une communica- tion à grande distance, étant remplacés par d'autres qui sont mis hors circuit sous le contrôle de l'opératrice du Central, l'installation suivant l'invention permet d'employer les premiers dispositifs également pour les communications à distance, avec cette différence que ces dispositifs sont soumis ici à l'influ- ence d'un relais pour l'essai et le bloquage de la ligne quand une communication à grande.distance est établie.
L'avantage principal de l'invention consiste en une simplification des sélecteurs pour les communications à distance! simplification telle que la voie est aplanie au triage des postes à grande distance, par l'emploi da sélecteurs de construction uniforme. Le service des sélecteurs est aussi tellement simplifié qu'il peut 'être assuré sans hésitation par l'opératrice du Central. Les appels pour communications à grande distance,sont satisfaits comme les appels pour communications locales, simple- ment par le choix du numéro d'abonné désiré,sans autre manoeuvre de commutation additionnelle.
Un nouveau progrès apporté par l'invention est d'é- viter avant tout les longues immobilisations préalables, souvent inutiles, des sélecteurs et des lignes de liaison.
Le montage, suivant l'invention, se distingue de ce 'qui est connu en ce qu'il remplit complètement les conditions énumérées plus haut, conditions dont les dispositifs plus ancien. ne tenaient que partiellement compte.
L'invention est représentée au dessin annexé sous une de ses formes d'exécution.
La fig. I montre un poste pour communication à grani de distance,avec une paire de fiches,une ligne à grande distance
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L2 y aboutissant, et une ligne de liaison L1 qui en part.
La fig. 2 représente le montage d'un sélecteur de lignes, suivant 1'invention,sélecteur qui est manoeuvrable à partir du poste de communication à grande distance,par la ligne de liaison LI.
La fig. 3 représente une communication locale établie entre deux abonnés T23 et T34, par des sélecteurs.
Le sélecteur de lignes , LW (fig.2)est supposé être, sous le rapport de la construction, un sélecteur à tige avec un jeu de contacts plans, pour 100 lignes subdivisées en 10 groupes. a23, b23,c23, est une de ces lignes, sur laquelle le jeu de balais all, bll, cll, du sélecteur, peut être amené.
Le sélecteur de lignes possède, pour chacun des 10 groupes, un jeu de balais particulier, soit, au total, 10 jeux de balais, qui sont tous montés en parallèle sur -;ne tige, et sont susceptibles. d'agir sélectivement par écartement.Un unique électroaimant de conmutation, H, permet par soulèvement étagé de la tige à balais. le choix des groupes, le choix des lignes isolées et le déclan- chôment du sélecteur, H est dans ce but, excité trois fois de suite par des impulsions de courant. Pour choisir, par exemple, la ligne a23, b23, c23, H est d'abord excité deux fois de sorte que, la tige est soulevée dans une mesure telle que le jeu de balais all, bll, cll, arrive devant le 2 ème groupe de lignes.
Dans cette position, une seule excitation courte de l'électro-aimant sélecteur de balais, s, produit l'écartement du jeu de balais all, bll, cll. Par trois nouvelles impulsions du courant da sélection sur H, la tige est de nouveau soulevée et le jeu de balais écartés vient fermer le contact sur la ligne a23, b23, c23. A la fin de la liaison, E est connecté dans un circuit interrupteur, la tige est amenée à sa position extrême et sollicitée là, mécaniquement à la chute de .retour vers son état originel. Pendant ce nouveau jeu automatique de la tige, la série de,balais all, bll, cll, se déplace sur une pièce d'é- cartement fixe,' qui ramène également le jeu de balais dans sa position originelle.
L'invention n'est pas toutefois limitée à
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ce mode d'exécution particulier du sélecteur'.
-Pour le contrôla du sélecteur de lignes, LW, il suffit d'un nombre limité de relais, en raison de la simplifica- tion réalisée du fait de l'invention dans le montage . A et B sont deux relais de ligne, reliés à la ligne LI. Yest un relais de ligne disposé sur la ligne de départ du sélecteur. PI est le relais usuel pour essayer si la ligne choisie est libre ou occmpée pour une communication locale. Pour essayer si les lignes sont occupées pour une communication à distance, on utilise un relais particulier, avec une armature difficilement influençable, une armature facilement influençable et des enroulements PII-I.
PII-s. Ce relais constitue le seul dispositif additionnel qui rend propre aux communications à grande distance, le montage exécuté comme toujours d'un sélecteur à communications locales.
Les autres relais R,Q et V sont des relais auxiliaires parmi les- quels V est un relais avec une armature à chute retardée.
Les contacts des relais sont, comme on le représBnte ordinairement dans les schémas, montrés disséminés et au repos et leur dépendance avec les relais, désignés par des lettres majuscules, est mise en évidence par l'emploi des lettres minus- cules correspondantes, les contacts désignés par k sont les contacts "de tête" du sélecteur, qui sont déplacés par la tige lorsqu'elle quitte son état de repos. s est un contact qui est déplacé lorsque l'éleotro-aimant de sélection des balais S est influencé, et reste fermé jusqu'à déclanchement du sélecteur, même si S cesse de nouveau d'être excité.
w est le"contact de suite de course" qui, fermé par la tige à balais lorsqu'elle quitte son état de repos, se trouve ouvert lorsqu',elle atteint la position suivante et reste ouvert pendant la chute de retour de la tige.
La misé en position du sélecteur, par exemple, sur la ligne de l'abonné T23, s'effectue à partir du poste à grande distance, de la manière suivante : au moyen d'un disque sélecteur ou d'un donneur de chiffres, on provoque dans le fil a, par le contact il, deux courtes interruptions de courant pour le choix
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des dizaines, puis, ensuite, trois courtes.interruptions de courant po.r le choix des unités, alors que dans le fil b, suit une interruption sensiblement plus longue, par le contact
12, comme impulsion de contrôle, aussi bien des dizaines que des centaines. Pendant les deux sélections, la ligne a, b, est fermée en outre, derrière les contacts d'interruption il et 12, de sorte qu'on évite une écoute des impulsions de l'autre côté de fiche.
Lors de la mise en service de la ligne LI, les relais A et B se trouvent excités, et, en même temps qu'eux, le relais R : @ ai, s,k,R,-
Pendant les impulsions sur le fil a,-le relais A déclanche brièvement deux puis trois fois et, après chaque - sélection, le relais B déclanche un peu plus longtemps, une fois
Le relais A transmet, par fermeture de con contact a2, un nombre correspondant d'impulsion de courant à l'électro-aimant
H. b1,r2. b2, a2, H- de sorte que la tige à balaie s.e soulève d'abord de deux degrés puis de trois.
Après les deux premiers degrés-de soulèvement, le. jeu de balais aII, bII, cII, se trouve devant les contacts du deuxième groupe de lignes et il est prêt dans cette position pour l'écartement. L'écartement est produit par l'impulsion de contrôle qui suit le choix des dizaines, tandis que le relais D, timbant à cet instant, ferme par son contact b3, un courant qui se rend à 1'électro-aimant S de sélection des balais.
1 aI, b3, r3, vI, S -
Ensuite, le contact s est fermé d'une façon durable, comme déjà indiqué jusqu'à déclanchement du sélecteur. Par la suite, après nouvelle excitation du relais B, le relais à ret- tardement Y se trouve influencé par un courant: @ aI, b4, s , V, -
Le relai R est maintenu, sur :
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-a1, s,rI,R- . en raison de la première cessation dans l'excitation de B.A partirrdu moment ou S a été influencé, R est donc maintenu exclusivement par B.
Après les trois nouveaux degrés de soulèvement, le jeu de balais all, bll, elle touche la ligne a23, b23, c23. Le relais B,cessant d'être excite par l'impulsion de contrôle qui suit le choix des unités, fait tomber le relais R sur le contact b4.Par suite les électro-aimants H et S ne peuvent plus à partir de ce moment être influencés.
La mise en position du sélecteur à partir du poste,à grande distance est terminée, et toutes les opérations de commutation suivantes sont des conséquences automatiques de la deuxième impulsion-régulière de contrôle, mentionnée précédemment. Inactivité des deux relais d'essai du sélecteur (relais avec lesquels une,relation. est immédiatement prise) est indépendante de toute influence de la part de l'opé- ratrice du Central et se règle simplement d'après l'état actuel de la ligne d'abonné choisie, T23. Il y a lieu de distinguer ici trois cas: a) La ligne d'abonnés T 23 est libre- Pour l'expli- cation de ce cas, on doit considérer que la liaison locale sur le sélecteur WI'n'existe pas (la liaison à laquelle se rapporte la fige 3).
La dernière impulsion de centrale effectue par lin- termédiaire du relais B qui tombe à ce moment, d'abord, l'essai ordinaire de la ligne T23, pour savoir si elle est libre ou occupée pour une communication locale, au moyen du relais PI et, un instant plus tard, au moyen du relais PII, l'essai qui montrera si la ligne est occupée pour une communication à longue distance. La mise en circuit de PI est produite par le relais B, directement, en 03; la mise en circuit de PII, par l'intermédiaire du relais V, mis hors circuit par B en b4.
Afin que V déclanche sûrement, l'impulsion de contrôle est, comme il a été dit, suffisamment prolongée.
Le circuit d'essai..emprunte pour PI, de:
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1 par a1, b3, les enroulements de résistance ohmique élevée et basse de PI, yI, PII3, CII, c23, T23 -
PI et T23 sont influencés. Pendant que T23 met hors circuit le relais d'appel R 23, qui lui appartient,21 interdit d'abord la ligne T23 aux-communications locales, par mise en court-circuit de son enroulement à grande résistance ohmique par 13 Il.
Le relais à retardement V qui tombe après que PI a été influence, connecte par le contact v4 en parallèle avec l'enroulement à faible résistance ohmique de PI, l'enroulement
PII-I, destiné à l'armature légère du deuxième relais d'essai.
L'enroulement PII-I a des caractéristiques'telles que l'armature légère du relais PII est influencéset ferme le contact pII-I De cette façon, la mise en circuit de l'enroule- ment PIIe, destiné à l'armature lourde, se trouve préparée.
La mise en circuit de cet enroulement se produit si, à la fin de la dite impulsion de contrôle, B et V dont de nouveau in- fluencés. Le circuit pour Plis est le suivant: -aI, pII-I, b5, v3, Plis, -
L'armature lourde de PII met par le contact pII-3, le rélais PI dans le circuit local, sur une résistance x, tandis que par le contact pII-2, la ligne o23 est reliée direo- tement par cII avec le pôle-, de sorte que l'abonné est bloqué à partir de ce moment, pour les conversations locales et les con versations à distance.
PI reste excité indépendamment du processus de comme tation du relais PII, et ferme le circuit pour la sonnerie d'appel automatique de l'abonné, et pour un signal destiné à l'opératrice du Central. Circuit d'appel : - Q, pI2, aII, a23, T23, b23, bII, pl4,u, pII-4, axe de la magnéto, -. ... ¯
En raison de son deuxième enroulement mis en court- circuit par yl, le relais Q s'excite légèrement par le courant' d'appel. Le courant d'appel est interrompu et rétabli automati- quement, à des intervalles 'de temps déterminés, au moyen d'un
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commutateur. Entre temps, la ligne d'abonnés, bII, est'.'reliée directement au -.
Le circuit du ronfleur pour le signal au
Central va de Fs par p13, a3, vers -, et il est transmis au
Central, par les relais A et B. Le signal au central est aussi établi et interrompu aux mêmes intervalles que l'appel à l'a- bonné, par ledit commutateur.
Si l'abonné T23 s'annonce, le relais Q est influen- cé par le courant continu fermé du fait qu'on décroche l'écou- teur. Q connecte la ligne de l'abonné par q2, q3, sur Y et au
Central. Y interrompt par ouverture du contact y2 le courant qui circule dans le relais A' au poste à grande distance, de sor te que l'opératrice du Central a connaissance de l'annonce de l'abonné par l'extinction de la lampe de supervision U L. Y ouvre de plus par yl, le court-circuit du deuxième enroulement de Q, de sorte que, cet '.-enroulement coopère à l'attraction du relais. Q désexcite PI par mise en court-circuit en ql, de sorte-que le signal d'appel et le signal au Central cessent.
L'enroulement d'excitation de Q est connecté en parallèle avec Plis, par pI2 et agit par suite toujours pour attirer. De cette façon, le maintien: de la liaison entre l'abonné et le Central reste assurée même si l'abonné, en raccrochant l'écouteur, désexcite Y et met en court-circuit l'autre enroulement de Q par yI, b) La ligne d'abonnés T23 est occupée pour une conversation locale.
PI n'est pas cette fois influencé, parce que dans le sélecteur WI du central local, le fil c, qui maintient la ligne sous oharge (fig.3)est déjà reliée avec le$le -,à tra - vers une résistance faible du relai P. Pourtant,P2 est influen- oé;sans changement avec son armature légère, après que V est .tombé, sans empêchement, comme précédemment. Cette façon dif- férente de se comporter des relais d'essai PI et PII, par rapport au cas a) donne l'allure différente suivante au procés- sus de commutation qui suit la mise én position du sélecteur.
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La mise en circuit de la sonnerie d'appel subsiste et, à la place du signal au central, un signal d'occupation est transmis par Bs, r4, p13, a3, l'enroulement du ronfleur, les relais B et A - sur la ligne de conversation. En outre Q, est influencé immédiatement après la fermeture du contact pII-I : aI, pII-I, v3, pI2, Q,- connecte par q2 et q3 la ligne de conversation du Jentral à l'abonné, ainsi déjà pendant la durée de l'impulsion de contrôle. Les abonnés entendent le signal d'occupation qui les avertit de l'interruption imminente de leur liaison.
La séparation de la liaison locale a lieu à la fin de l'impulsion de contrôle, où l'enroulement PlIe, destiné à l'ar- mature lourde, devient actif, et met en relation directe la cana-. lisation c23, par cII, comme précédemment, avec le pôle-. De cette manière, outre le bloquage connu de l'abonné T23 pour les communications locales ou à grande distance, en même temps le relais P du sélecteur, relié à la ligne c23 est désexcité par mise en court-circuit, et la liaison locale est rompue avec le contact de ce relais, tandis que l'abonné désiré T23 reste seul relié avec le Central.
Les indices d'occupation disparaissent lors de la rupture de la communication locale, du fait que le- relais 3 est de nouveau influencé à la fin de l'impulsion de cont- trôle, par suite de la rupture de courant, préparée en y2 par 1 pour A et At en b6, le contact a3 se trouve ouvert. c) La ligne d'abonné T23 est occupée pour une commu- nication à grande distance:
Dans ce cas, aucun des deux relais PI et PII n'est influencé, car la ligne c23 a été déjà mise directement à la terre dans un autre sélecteur, manoeuvré depuis le central.
Il s'en suit que Q ne peut pas non plus être influencé et qu'il ne se produit aucune des actions automatiques de commutation men- tionnées en a) et b), sauf la mise en circuit d'un signal dtocau- pation par :
Bs,r4, p13, a3, les enroulements du ronfleur B et A,-
Dans le cas c), l'opératrice du Central conserve la
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faculté d'un rétablissement subséquent de la liaison, sans nouvelle manoeuvre du sélecteur, par répétitions de l'impulsion- de contrôle, à condition que l'abonné désiré n'ait plus d'autre liaison avec le central.
, L'abonné peut, étant donné que le maintien de la liaison avec le Central est assurée indépendamment du relais de supervision Y, donner à l'opératrice du Central tous signaux clignotants voulus.
L'opératrice du Central peut toujours appeler de nouveau un abonné qui s'est annonoé, bien qu'il ait raccroché prématurément l'écouteur, par une nouvelle émission d'une impul- sion de contr$le, le relais B qui tombe alors,désexcitant le relais Q par ouverture du contact b5, de telle façon que les connections se trouvent ramenées à l'état qui règnait lors des premiers essais.
L'opératrice du Central reconnaît, au moyen de la lampe de supervision UL, et par le signal "Libre ou occupé" l'état de la ligne d'abonné appelée. i la ligne demandée est libre, la lampe UL s'éclaire après la fin de l'impulsion de contrôle par suite de l'excitation du rslais A': - Ay2, LI, il, a'- jusqu'à ce que l'abonné demandé s'annonce.
Si la ligne demandée est occupée, la lampe de super vision s'éteint après la fin de l'impulsion de contrôle, car, le circuit du relais A1 est interrompu en y2. Si la ligne est occupée pour une communication à grande distance, la lampe de supervision continue à briller, comme si la ligne était libre, mais l'opératrice du central reçoit le signal d'occupation par la ligne LI.
Le sélecteur de lignes peut êre influencé-depuis le poste appelant au moyen d'un raccourcissement de l'impulsion de contrôle, de telle manière qu'il agisse comme un sélecteur ordinaire dans le trafic local, c'est-à-dire qu'il ne se mette en position que sur des lignes libres et empêche par suite l'ob- stination prévue de l'abonné appelé pour une conversation à
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grande distance'. Le raccourcissement de l'impulsion de contrôle doit être tel que le relais V n'ait pas le temps de lacher son armature, nà par suite, de maintenir le relais d'essai PII.
Etant donné que, de cette façon, PII est placé hors d'action , toutes les actions de commutations particulières, relatives-au trafic à grande distance, disparaissent. Cette propriété du montage indiqué peut être utilisée avec une combinaison des sélecteurs de' lignes pour réaliser le trafic local et le trafic à grande distance dans un bureau automatique où la simplicité d'exécution de la commutation de ce mode d'exploitation vient fort à propos.
Si le sélecteur de lignes est chargé d'un appel à grande distance, il est opportun que la sonnerie automatique soit commutée à une autre période qui caractérise l'origine de l'appel. Jette commutation se produit sous la dépendance du relais d'essai'occupation pour communications à distance, PII, par le contact pII-4.
La cessation de la communication se produit, dans le trafic avec le Central à grande distance, toujours du coté de l'opératrice. En tirant la fiche introduite dans le Jack de la ligne LI, les relais A et B se trouvent privés de courant. Par suite, le relais Q est également désexcité. L'électro-aimant H de soulèvement reçoit des impulsions de courant qui font revenir le sélecteur à son etat (le repes: @, U, w, q4, b2 a2, H,-
Lors des communications locales, c'est- à dire lorsque la connection du relais PII est interrompue par le raccourcisse- ment de l'impulsion de contrôle, la cessation de la-liaison se pro- duit de la même façon, bien que l'appelé, puisse aussi se rendre libre par désexcitation de Y et de Q, en raccrochant le téléphone.
REVENDICATIONS