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"DISPOSITIF D'ENRAYAGE DES WAGONS"
Dans la plupart des dispositifs d'enrayage des wagons habituellement employés,notamment dans les gares de triage, on amène contre les flancs des roues du véhicule à freiner des patins de friction, et on fait varier la pression avec laquelle ces patins sont appliqués contre les roues, de façon à obtenir un freinage plus ou moins énergique suivant l'effet ' que l'on veut obtenir Comme les efforts à exercer, sont énormes, ces dispositifs exigeât des installations coûteuses pour amener, à pied d'oeuvre soit de l'air comprimé soit une pression hy- draulique.
L'énergie électrique en effet ne semble guère convenir comme force motrice dans ce cas, en raison de la puissance considérable à fournir à un momentd onné à un orgaae à peu près
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immobile, Cependant, comme dans les gares de triage modernes il y a tendance à actionner les aiguillages pax 1'électricité à basse tension on conçoit qu'il cerait avantageux de pouvoir faire useage @ de la même force motrice pour la uanoeuvre des appareils d' enraya- ge.
Un inconvénient des dispositifs usuelsdont il a été parlé ci-dessus est qu'ils agissent très brutalement malgré les systèmes élastiques interposés puisqu'ils doivent absorber en peu de temps une grande force vive. Ces dispositifs sont donc très nuisibles pour le matériel roulant des chemins de fer. De plus les réac- tions des efforts exercés agissent sur tous les organes interpo- sés entre les patins de friction et l'organe commandé directement par le fluide moteur ce qui amène la destruction rapide de l'ensem- ble.
Le dispositif d'enrayage des wagons objet de l'invention présente l'avantage de pouvoir être commandé par l'énergie élec- trique et supprime l'inconvénient signalé précédemment:par suite son installation et son entretien sont économiques, en outre son emploi n'est pas préjudiciable au matériel roulant.
Dans la description qui va suivre, on se réfère aux dessins ci-annexés dans lesquels: les fig. 1 à 3 représentent un exemple de réalisation au dispositif d'enrayage objet de l'invention. la fig. 1 est un plan du dispositif occupant la po- sition de repos. la fig. 2 est une coupe transversale suivant l'axe A B de la fig. 1. la fig. 3 est la vue correspondant à la fig. 1, montrant la position du dispositif lorsqu'il est prêt à freiner un véhicule. la fig. 4 contre schématiquement le plan d'un dos d'âne ae triage sur lequel sont représentés, à la suite l'un ae l'autre, quelques dispositifs d'enrayage, objet de l'invention. la fig. 5 est la projection verticale correspondan- te. les fig.
6 à 8 montrent à titre de variante un autre exemple
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de réalisation du dispositif objet de l'inventai? la fig. 6 est un plan du dispositif dans la position de repos. la fig. 7 est la coupe transversale suivant 1' axe A' B' de la fig. 6. la fig. 8 est la vue correspondant à la fig. 6 montrant la position du dispositif lorsqu'il est prêt à freiner un véhicule.
Dans toutes -.les figures les mêmes chiffres ou lettres de référence désignent les mêmes éléments ou organes,
1 sont les deux rails sur lesquels circule le véhicule à freiner.
L'exemple de réalisation de la présente invention représen- té fig. 1 à 3 comporte deux patins de friction 2, incurvés à leurs extrémités, parallèles aux rails 1, et consolidés par des longerons 3,
Sur ces longerons 3 est fixée une extrémité de tiges- guides 6 dont l'autre extrémité filetée passe dans des trous fo- rés dans des longerons 4 également parallèles aux rails 1 puis dans des buselures 15 et reçoivent des écrous 16 s'appuyant sur les dites buselures. Cette disposition permet .d'accéder facile- ment au;: écrous 16 pour les serrer et de donner une tension initiale à des ressorts 5 compris entre les longerons 3 et en réglant l'espace D.
Une pièce médiane 8 parallèle aux rails 1 est fixée sur des traverses 7, perpendiouloulaires.solidarisées avec les rails ,
Cette pièce 8 supporte des axes 9 autour desquels ' peuvent tourner des disques 10. Des bielles 11 articulées d'une part, autour d'axes 12 opposés sur le diamètre x y et d'autre part sur les longerons 4 assurent la liaison entre les dits longerons 4 et les disques 10.
Dans la position de repos représentée fig. 1 le diamètre est parallèle aux rails,
Un certain nombre de disques 10, par exemple les disques extrêmes dans la présente réalisation, sont solidaires de manivel- les 13 pouvant être actionnées simultanément par une tringle 14
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commandée par une force motrice M appropriée, représentée sur les dessins par l'appareil habituel de manoeuvre des aiguillages.
Les pièces 2-3-4 ne peuvent ni se soulever, ni se déplacer autrement que décrit ci-après, car elles sont maintenues par des guides 17 pouvant coulisser sur les traverses 7. lorsque l'on vaut quitter la position de libre passade des véhicules indiquée fig. 1 pour venir à la position indiquée fig. 3, qui est celle de préparation au freinage, on met l'appa- reil moteur M en marche, la tringle 14 est actionnée dans le sens indiqué par la flèche F, les manivelles 13 pivotent autour des aies 9, les disques 10 solidaires tournent d'un quart de tour et les bielles il prennent la position indiquée fig. 3 : elles sont alors dans le prolongement l'une de l'autre, le diamètre x y sur lequel se trouvent les axes 12 étant à ce moment perpendiculai- re aux rails.
Il convient de remarquer que les disques 10 non commandés directement par les manivelles 13 ont été entrainés dans le mouvement et que les bielles 11 correspondantes ae faisant vis à vis sont alors dans le prolongement l'une de l'autre perper.- diculairement aux rails. L'ensemble formé par les éléments 2, 3, 4 et 6 s'est par suite, trouvé poussé vers l'extérieur, les pa- tins de friction 2 ont été amenés contre les rails, 1, sans que l'es pace D soit réduit.
Les ressorts Sont dose conservé leur tension initiale
Les pièces sont usinées de telle manière que dans la posi- tion représentée fig. 3 les bielles 11 s'appuient d'une part sur les longerons 4 et d'autre part sur les axes 9 de forte section, un jeu étant prévu en conséquence dans les bielles 11 au droit des axes 12 de petite section ; cette façon les axes 12 ne sont soumis à aucun effort.
Le système quadrillé formée par les longerons 4, les biel- les 11, et la pièce médiane 8 constitue dans cette position un ensemble rigide, la tringle 14 ne jouant aucun rôle pendant le freinage.
Lorsque les bourrelets des roues d'un véhicule s'engagent entre les rails 1 et les patins 2, l'ensemble 2 - 3 est écarté et les ressorts 5 sont comprimés puisque les autres éléments précités, constituen, à ce moment, un ensemble rigide indéformable. Il
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convient de remarquer que la compression des ressorts 5 est rendue possible en raison de l'agencement des tiges-guides 6 décrit ci-dessus. La réaction des patins 2 sur les bourrelets occasionnent un frottement qui freine le véhicule.
On conçoit, .que l'action d'enrayage de chaque appareil est à peu près constante étant donné notamment que la course E (fig. 1 et 2) consécutive, à la mise en marche du moteur M ne modifie pas l'espace D ainsi qu'il a été spécifié précédement.
Pour revenir à la position de repos montrée fig. 1 il. suffit d'agir sur la tringle 14 dans le sens contraire à la flè- che F.
Comme l'effet à produire vaire principalement en raison de la vitesse et du poids du-véhicule il suffit d'installer sur le dos d'âne de triage 18 (voir le plan fig. 4 et la vue en éléva- 7,ion fig. 5) un nombre d'appareils 19 suffisant pour obtenir dans tous les cas de la pratique l'effet d'enrayage désiré.20 représente le poste de manoeuvre.
Il est naturellement loisible, sans sortir du cadre ce l'invention d'agencer les éléments constitutifs du dispositif de façon à réaliser des variantes se comportant pratiquement de la même mainère que l'exemple de réalisation décrit en regard des fig. 1 à 3 et réalisant au moment du freinage la rigidité d'un des points d'appui des ressorts 5, sans que les réactions dues au freinage agissent sur les organes en liaison avec le moteur.
Une telle variante est représentée fig. 6 à 8.
Dans cet exemple les disques 10 et les bielles 11 de la réalisation précédemment décrite gent remplacés par des cannas elliptiques 21 pouvant pivoter sur des axes 9' montés sur une pièce médiane 8'. Les cames 21 sont solidaires de manivelles 13' pouvant être actionnées simultanément par la tringle 14 commandée par le moteur M. Les cames extrêmes sont pourvues d'une rainure 22 dans laquelle peuvent coulisser deux goujons 23, se faisant vis à vis, portés chacun par une oreille 24 solidaire du longeron 4' ; cette disposition assure la liaison de tout le système.
Dans cette variante le dit longeron 4' a une largeur plus grande que dans le premier exemple décrit et présente en 25 des échancru-
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res destinées à permettre le serrage des écrous 16,
Dans la position de repos les cames elliptiques 21 insèrent leur petit axe entre les longerons 4'. Lorsqu'on veut quitter la position de libre passage indiquée fig. 6 pour venir à la position de préparation au freinage représentée fige 8 on met le moteur M en marche, la tringle 14 actionnée dans le sens indiqué par la flèche F' agit sur les manivelles 13' qui pivotent autour des axes 9' de telle sorte que les cames elliptiques 21 violent insérer leur grand axe entre les longerons 4' sur lesquels elles appuient une partie plane prévue à cet effet.
On conçoit ue dans cette position le dispositif d'enrayage est prêt à jouer le rôle décrit en regard de la fig. 3, les longerons 4' et lec cames 21 consti- tuant le système rigide indéformable.