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" Carburateur à deux liquides pour moteurs à explosions
Dans le brevet Luxembourgois du 24 Septembre 1924 N 13.664. pour "Carburateur à deux liquides "il est décrit le fonctionne- ment d'un carburateur dans lequel l'un des liquides peut être de l'essence ou un autre carburant léger, et l'autre du benzol, de l'alcool ou un carburant léger ou de l'eau. L'alimentation est réalisée de telle façon qu'au départ 18 mélange combustible ne contient que du carburant léger et de l'air alors qu*en marohe normale les deux liquides sont débités simultanément, mais en proportion variable selon la vitesse du moteur; la quantité d'hy- drocarbure léger diminuant avec la vitesse, tandis que celle de l'eau ou du carburant lourd augmente.
Enfin, pendant les reprises le mélange combustible est encore formé par les deux liquides débités simultanément, mais avec prédominance de l'hydrocarbure léger.
Le réglage automatique de la proportion des deux liquides employés est obtenu en utilisant les variations de dépression, tant dans la chambre de mélange que dans le puits à essence du carburateur. On peut également agir sur la valeur de ces dépres- sion combinées au moyen d'une prise d'air centrale réglable,
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qu'entoure au moment de la pulvérisation le mélange carburant lui-même entouré par l'air extérieur dès son entrée dans le . diffuseur.
La présente demande a pour obget certains perfectionnements apportés à ce carburateur. Ils consistent principalement à : a) substituer une prise d'air calibrée, à la prise d'air réglable, située au centre du pulvérisateur, b) disposer celui-ci non pas au centre du diffuseur mais dans une galerie indépendante débouchant dans une chambre an- nulaire entourant ledit diffuseur, avec lequel elle communique par une série d'orifices percés au-dessus d'un redan, pratiqué immédiatement après l'étranglement, les sections desdits orifi- ces étant de préférence croissantes au fur et à mesure que l'on s'éloigne de ladite galerie; c) enfin, placer les gicleurs dans des puits verticaux tels qu'on peut les démonter et les changer pendant la marche san arrêter le moteur, ni provoquer aucun écoulement de liquide.
Dans différentes variantes de réalisation: a) l'orifice calibré, disposé à l'entrée de la galerie précitée, est déplacé de telle sorte que le point de dépression primaire soit reporté au-dessus du pulvérisateur, b) tout l'air arrivant par la prise d'air central du pul- vérisateur, au lieu de déboucher directement dans la galerie horizontale, est obligé d'émulsionner l'essence en passant par des orifices dont la section totale croissante est en rai- son directe de la dépression, la proportion d'air augmentant avec la répression et freinant ainsi le débit d'essence. c) l'orifice calibré à section fixe, intercalé sur la canalisation d'amenée de l'eau, est remplacé par un disposi- tif réglable, permettant.
de faire varier à volonté, jusqu'à zéro, la section de passage, donc le débit de l'eau, constitué par une aiguille conique que l'on déplace suivant son axe, dans un orifice calibré cylindrique, d'assez grand diamètre.
Enfin à un tel carburateur on peut adjoindre un disposi- tif permettant de supprimer la cuve à eau et d'assurer auto-
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matiquement l'arrêt du débit de l'eau lorsque le papillon d'admis- sion des gaz revient au ralenti et ce à partir d'un moment déter- miné, réglable et toujours identique à lui-même.
La réalisation d'un tel dispositif comprend dans ses éléments essentiels, un pointeau sollicité constamment vers le haut par un ressort, tandis qu'un doigt basculant monté sur l'axe du papillon des gaz agit soit directement, soit indirectement sur l'extrémité de ce pointeau en vue de l'abaisser et de fermer l'arrivée de l'eau.
D'autre part étant donné que l'accès de l'eau doit être inter- rompu avant le ralenti complet lorsque le papillon se ferme et pendant la reprise, au début de son mouvement d'ouverture, il est nécessaire d'adjoindre à ce dispositif une liaison élastique de telle scat.0 que le papillon puisse évoluer complètement sans être gêné par le pointeau lorsque celui-ci repose sur son siège.
Les détails de construction et la disposition des différents organes ressortiront d'ailleurs clairement, des dessins annexés représentant schématiquement, à titre d'exemple, un tel carbura- teur à deux liquides muni des perfectionnements énoncés ci-dessus, les deux carburants envisagés étant, dans le cas présent, de l'es- sence et de l'eaux
Fig. I est une coupe verticale du carburateur suivant I-I de la fig.2.
Fig.2 est une vue d'ensemble en élévation, Fig.3 et 4 en sont respectivement deux coupes en plan passants l'une par la prise d'air du ralenti, faite suivant 3-3 de la fig.
2, l'autre par la canalisation l'alimentation en eau du puits au pulvérisateur faite suivant 4-4 de la fig.2,
Fig.5 est, à une échelle agrandie, le détail des deux gicleurs à essence calibrés de marche et de ralenti.
Fig. 6 est une vue en coupe de la buse dans le cas d'une va- riante d'exécution des orifices de passage du mélange combustible; Fig.7 montre en coupe, et à échelle agrandie diverses modi- fications dans la constitution du pulvérisateur central et dans l'emplacement de l'orifice calibré d'entrée de l'air.
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Fig.8 montre en coupe vertical le dispositif de réglagepar aiguille de la section de passage de l'eau.
Fig.9,10,11 et 12 sont des vues de détail des différentes pièces constituant le dispositif de réglage précité.
Fig.13 est une coupe verticale suivant 13-13 de la fig.I4 montrant le dispositif de réglage automatique .de l'admission de l'eau permettant de supprimer la cuve de celle-ci.
Fig.14 est une coupe horizontale suivant 14-14 de la figure
13.
Fig.15 est une variante de réalisation dans le système de liaison élastique représenté figure 13.
Ce carburateur comporte deux cuves à niveau constant I et 2, la première contenant de l'eau, la seconde de l'essence. Par un canal 3 sur le parcours duquel est disposé un orifice calibré ou gicleur 4 la cuve 1 communique avec une chambre 5, dans la- quelle débouche un tube 6 ouvert à ses deux extrémités.
De son coté, par un canal 7 sur le parcours duquel est dis- posé un orifice calibré ou gicleur 8 semblable au gicleur 4 utilisé pour l'eau, la ouve 2 communique à la fois avec un puits à essence 9 et avec une chambre 10 dans laquelle débouche un tu- be II également ouvert à ses deux extrémités, et concentrique au tube 6, à l'intérieur duquel il est placé. Enfin, concentri- quement aux deux tubes 6 et II et à l'intérieur de ce dernier est disposé un tube 12 se terminant à sa partie inférieure par un orifice calibré 13 communiquant avec l'air extérieur.
Ces trois tubes 6,11 et 12, qui constituent le pulvérisa- teur, laissent entre'chacun d'eux un espace annulaire et débou- chent sensiblement au même niveau. Ils peuvent se terminer tous trois en forme de biseau, dans un canal 14 en communication, d'un coté, avec l'air extérieur par un orifice calibré 27, de l'autre, avec une chambre annulaire 15 entourant le diffuseur 16, dont la paroi est percée de trous 17 qui débouchent au-des- sus d'un redan 24 et sont de sections allant en croissant du canal d'arrivée à la partie diamétralement opposée. Une clé 18 régle l'aspiration du moteur.
Pour obtenir dans le diffuseur 16. un mélange bien homogène il est préférable que le premier mélange combustible amené par
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la galerie 14 dans la chambre annulaire 15 s'en échappe aussi également que possible par tous les orifices de communication tels que 17. Dans ce but, il est indispensable de donner à ces orifices 17 des sections progressivement croissantes au fur et à mesure que leur position s'éloigne davantage du point où la galerie 14 débouche dans la chambre annulaire 15.
Pour la marche au ralenti, il est prévu, du coté de l'es- sence seulement, c'est-à-dire dans le puits 9 et à la partie supérieure de celui-ci un orifice calibré ou gioleur 19 qui, par un oanal 28, communique avec une canalisation 21. L'une des extrémités de celle-oi aboutit à une prise d'air 20 que régle une vis à pointeau 25; son autre extrémité se subdivise en deux branches 22 et 23 qui aboutissent à des hauteurs dif- férentes dans la tubulure 29 d'aspiration du moteur, de telle sorte que la branche inférieure 23 est obstruée par la clé 18 lorsque celle-ci est complètement fermée.
Pour permettre l'évacuation de l'air que l'on enfermerait dans les puits tels que. 9 au moment de la mise en place des gicleurs 8 et 19, à leur partie supérieure les parois de ces derniers sont percées de trous!! mettant en communication le canal central et la chambre annulaire 30. Après la mise en place du gicleur principal, et, s'il y a lieu, de celui du ralenti, chaque puits est fermé au moyen d'un bouchon fileté 31.
Le fonctionnement d'unel carburateur est le suivant:
Au début, le puits 9, la chambre 10 et l'espace annulaire compris entre les tubes 11 et 12. sont remplis d'essence; la chambre 5 et l'espace annulaire compris entre les tubes ¯6 et II sont remplis d'eau. Si à ce moment la clé 18 est dans la position de fermeture, l'action du moteur ne produit aucune dépression dans le diffuseur, mais seulement par l'orifice 22 et les canaux 21 et 28 dans le puits d'essence 9 qui donne avec la prise d'air 20 un mélange très riche en essence. Le départ est donc assuré ainsi qu'une bonne marche au ralenti.
Dès que l'on ouvre légèrement la clé 18, celle-ci déoou- vre l'orifice 23 et augmente ainsi la section de passage du mélange riche déjà débité par 1'orifice 22, ce qui facilite
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les reprises. Nais à mesure que l'on ouvre davantage la clé
18, la dépression dans le diffuseur étant supérieure à celle produite dans la canalisation 21 et le niveau d'essence étant inférieur au gicleur de ralenti 19, celui-ci débite plus et la prise d'air 20 met en communication le puits 9 avec l'air extérieur permettant ainsi au niveau d'essence de baisser dans ledit puits.
La dépression produite à l'intérieur du diffuseur 16 s'exerce par les trous 17 dans la chambre annulaire 15, le oanal 14, puis sur les tubes 6, 11 et 12 contenant respecti- vement de l'eau, de l'essence et de l'air. L'orsquil se pro- duit une très forte dépression dans le tube 13, à l'essence que débite le giuleur 8 prévu pour la marche normale, vient s'a- jouter un appoint fourni par la réserve d'essence qui s'est ac- cumulée dans le puits 9 pendant la marche au ralenti. La quan- tité d'essence fournie par cette réserve est déterminée par la quantité d'air admise par le canal 20 et la vis de réglage 25.
Cet appoint d'essence accumulé dans le puits 9, lorsque l'on passe du ralenti à la pleine marche, facilite les reprises et rend celles-ci beaucoup plus nerveuses.
L'essence et l'eau, aspirées simultanément, débouchent de leurs tubulures respectives dans le canal 14 où se produit une première émulsion intime avec l'air extérieur entrant, d'une part, par l'orifice calibré 27 et, Vautre part, par le tube 12.
Le mélange est ensuite entraîné, par suite de la succion du mo- teur, dans la chambre annulaire 15 .'où il sort et pénètre à l'intérieur de la buse par les trous 17, en se répartissant d'une façon parfaite sur tout le pourtour de celle-ci par suite des différences de section des trous 17. Là se produit avec l'air entrant par le diffuseur le nouveau mélange alimentant le moteur. Les trous 17 présentent la particularité de déboucher juste au-dessus du redan 24 où. régne une très forte dépression, on réalise donc une succion parfaite.
De même que dans le brevet principal, en marche normale le puits 9 étant vidé, le débit d'essence n'est plus fonction,
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d'une part, que dea quantité d'air qui passe par le gicleur 8 et, d'autre part, de la dépression exercée par le moteur dépres- sion que comble en partie l'entrée d'air par le oanal 20 et la gicleur 19. Au contraire, le débit de l'eau augmente en même temps que la dépression jusqu'à une valeur limite déterminée.
On arrive ainsi à un/rendement satisfaisant et très écono- mique pour tous les régimes de marche du moteur.
Dans la variante d'exécution représentée fig.6, les trous 17 pratiqués dans la buse sont remplacés par des fentes trans- versales 32; si ces fentes sont de section individuelle cons- tante leur nombre peut être variable suivant la position qu'el- les occupent; c'est ainsi qu'il est montré fig.6 une seule fen- te au point où débouche la galerie 14, deux fentes sur le côté de la buse et trois du coté opposé à ladite galemie.
La disposition des organes démontables permet de sortir les gicleurs sans perdre d'essence et même sans arrêter le mo- teur. Il suffit, en effet, de dévisser le bouchon 31 pour pou- voir enlever le gicleur de ralenti 19 et celui de marche normale 8. La figure montre qu'au dispositif de tubes concentriques 6,11 et 12 décrit ci-dessus on peut adjoindre une piède 33, en forme de cloche, fermée à sa partie supérieure et introduite entre les tubes 11 et 12 où se trouve l'essence.
Les parois ver- ticales de cette cloche sot percées d'orifices 34, de telle sorte que le niveau d'essence s'égalise extérieurement et inté- rieurement à cette cloche.,
D'autre part, la buse d'air 35, placée dans la galerie horizontale, a une position et une forme telles que le point de dépression primaire se trouve situé en 36 au-dessus du pul- vérisateu r.
Ainsi, tout l'air arrivant par l'orifice calibré 13, au lieu. de déboucher directement dans la galerie 14, est obligé dfémulsionner l'essence en passant au travers des orifices 34. dans
D'autre part, plus la dépression est forte la galerie 14, plus le niveau de l'essence baisse entre les tubes II et 12, et plus la section totale des orifices découverts est forte, freinant ainsi le débit d'essence proportionnellement à la
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valeur de la dépression.
Dans la figure ¯8 les deux cuves à niveau, constant I et 2, communiquent chacune avec le pulvérisateur par une canalisation 3 et 7. Sur cette dernière est Intercalé-un orifice oalibré ou gic- leur 8, tandis que sur la canalisation de l'eau est monté un gic- leur spécial 87. de forte section (fig.11) à l'intérieur duquel peut se déplacer, suivant son axe, une aiguille conique 38 montée à l'extrémité d'un porte-aiguille 39 (fig.12) et coulissant dans une douille 40 (fig.10) vissée à l'intérieur d'un capuchon 41 (fig.9), qui laisse passer l'organe de commande 42 de ladite aiguille. Celle- ci est, d'autre part, sollicitée constamment vers le bas par un res- sort 43.
Ainsi, la position haute,représentée sur le dessin(fig.8), donne,en 44, la section de passage maximum correspondant au plus fort débit de l'eau, tandis que, si l'on agit sur la oommande 42 dans le sens de la flèche 45, le ressort 43 fait descendre l'ai- guille 38 qui, graduellement, restreint la section de passage en
44, jusqu'à l'annuler complètement.
Cette aiguille,guidée dans son déplacement, peut être action- née par une oommande quelconque par câble souple, tige ou autre,et soit à la main à l'aide d'une manette, soit automatiquement: a) par un appareil de correction altimétrique, dans le cas de moteurs d'aviation surcomprimés. b) par un thermostat, dans le cas de moteurs spéciaux dont on désire maintenir la température à un degré donné.
Dans les figures 13, 14 et 15 la cuve .1 oontenant l'eau est supprimée et seule celle 2 de l'essence subsiste.
L'eau arrive directement d'un réservoir par l'orifice 46 pratiqué dans un bouchon fileté 47. Au-dessus de cette pièce, dans un puits 48 communiquant en 49 avec le gicleur 37 à l'intérieur duquel se déplace l'aiguille de réglage 38, se trouve, sollicité constamment vers le haut par un ressort 50, un pointeau 51 qui, sous l'action d 'un doigt basculant 52; peut venir en comprimant son ressort s'appuyer sur son siège 53 et fermer l'arrivée de 1' eau.
Dans une première forme d'exécution (fig.I3) le pointeau 51 est logé à l'intérieur d'un fourreau coulissant 54 sollicité
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vers le haut par un ressort 55 prenant appui sur le pointeau lui-même et pouvant coulisser dans une fourrure 56. Dans ce cas le doigt 52 est calé sur l'arbre 57 du papillon 18.
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Dans le dess1n1g.13) on voit le pointeau reposant sur son siège, le ressort 50. étant comprimé. Si le mouvement du
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doigt 52 continue dans le seins de la flèche 58 le pointeauste im- mobile tandis que le fourreau s'abaisse en comprimant le res.. sort 55.
Dans une seconde forme d'exécution (fig.15) le doigt prend appui directement sur l'extrémité du pointeau et il est monté fou sur l'arbre!! du papillon leur liaison étant établie à l'aide d'un ressort en spirale 59 logé d'une part dans une fente pratiquée en bout de l'arbre et d'autre part dans un des trous 60 pratiqués sur la périphérie du moyeu 61.
Dans oe cas. lorsque le pointeau repose sur son siège, l'arbre 57 peut continuer à tourner le doigt 52 restant immobile.
Dans l'une quelconque de ces deux variantes on peut régler à volonté le moment d'ouverture et de fermeture du pointeau soit
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en modifiant le calage du doigt 51 sur son arbre 57 (fig.13) soit en changeant de trou l'extrémité du ressort en spirale 59,
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(fig.I5) .
De morne que le brevet principal, cette addition n'est pas limitée uniquement à l'emploi de ces deux liquides: essence et eau, et l'on peut substituer à l'essence tout carburant léger facilement inflammable, et à l'eau tout liquide combustible ou incombustible agissant soit par la dissociation de ses éléments, soit par l'utilisation de sa chaleur latente de vaporisation.
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R.E E N D I 0 A T IONS # o *m a ft m 6 <m ooa # # 0- Oa où Ocra 0<ag 4 * m o é a o 6 #* # ## m # I - Perfectionnements au carburateur àdeux liquides décrit dans le brevet principal consistant à:
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I - substituer une prise d'air calibrée, à la prise d'air réglable, située au centre du pulvérisateur.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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"Dual-liquid carburettor for internal combustion engines
In the Luxembourg patent of September 24, 1924 N 13,664. For "Two-liquid carburettor" it is described the operation of a carburettor in which one of the liquids can be gasoline or other light fuel, and the other benzol, alcohol or a fuel. light fuel or water. The feed is carried out in such a way that at the start 18 the fuel mixture contains only light fuel and air, whereas in normal operation the two liquids are discharged simultaneously, but in variable proportion according to the speed of the engine; the quantity of light hydrocarbon decreasing with speed, while that of water or heavy fuel increases.
Finally, during the recoveries the combustible mixture is still formed by the two liquids discharged simultaneously, but with the predominance of light hydrocarbon.
The automatic adjustment of the proportion of the two liquids used is obtained by using the variations in depression, both in the mixing chamber and in the fuel well of the carburetor. It is also possible to act on the value of these combined negative pressures by means of an adjustable central air intake,
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that surrounds at the time of spraying the fuel mixture itself surrounded by the outside air as soon as it enters the. Streamer.
The present application relates to certain improvements made to this carburetor. They mainly consist in: a) replacing a calibrated air intake, for the adjustable air intake, located in the center of the sprayer, b) placing the latter not in the center of the diffuser but in an independent gallery opening into a chamber annular surrounding said diffuser, with which it communicates by a series of orifices drilled above a step, made immediately after the constriction, the sections of said orifices being preferably increasing as 'we move away from said gallery; c) finally, place the nozzles in vertical wells such that they can be dismantled and changed during operation without stopping the engine, nor causing any flow of liquid.
In different variant embodiments: a) the calibrated orifice, placed at the entrance to the aforementioned gallery, is moved so that the point of primary depression is transferred above the sprayer, b) all the air arriving through the central air intake of the sprayer, instead of opening directly into the horizontal gallery, is obliged to emulsify the gasoline by passing through orifices whose total increasing section is directly due to the depression, the proportion of air increasing with repression and thus slowing the flow of gasoline. c) the calibrated orifice with a fixed section, inserted in the water supply pipe, is replaced by an adjustable device, allowing.
to vary at will, down to zero, the passage section, and therefore the flow rate of the water, constituted by a conical needle which is moved along its axis, in a calibrated cylindrical orifice of fairly large diameter.
Finally, such a carburetor can be added a device making it possible to eliminate the water tank and to ensure self-control.
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automatically stopping the flow of water when the throttle valve returns to idle speed and this from a determined moment, adjustable and always identical to itself.
The realization of such a device comprises in its essential elements, a needle constantly urged upwards by a spring, while a tilting finger mounted on the axis of the throttle valve acts either directly or indirectly on the end of the valve. this needle in order to lower it and shut off the water inlet.
On the other hand, given that the access to the water must be interrupted before complete idling when the throttle closes and during recovery, at the start of its opening movement, it is necessary to add to this device an elastic connection of such scat.0 that the butterfly can move completely without being hampered by the needle when it rests on its seat.
The construction details and the arrangement of the various components will moreover emerge clearly, from the appended drawings showing schematically, by way of example, such a two-liquid carburetor provided with the improvements mentioned above, the two fuels envisaged being, in this case, gasoline and water
Fig. I is a vertical section of the carburettor along I-I of fig.2.
Fig.2 is an overall elevation view, Fig.3 and 4 are respectively two cross-sections in plan passing one by the idle air intake, made according to 3-3 of fig.
2, the other by the pipe the water supply from the well to the sprayer made according to 4-4 of fig. 2,
Fig. 5 is, on an enlarged scale, the detail of the two gasoline jets calibrated for running and idling.
Fig. 6 is a sectional view of the nozzle in the case of an alternative embodiment of the orifices for the passage of the combustible mixture; Fig. 7 shows in section, and on an enlarged scale, various modifications in the constitution of the central sprayer and in the location of the calibrated air inlet orifice.
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Fig. 8 shows in vertical section the needle adjustment device of the water passage section.
Fig. 9,10,11 and 12 are detail views of the various parts constituting the aforementioned adjustment device.
Fig.13 is a vertical section along 13-13 of fig.I4 showing the automatic adjustment device .de the water admission allowing to remove the tank thereof.
Fig. 14 is a horizontal section along 14-14 of figure
13.
Fig. 15 is an alternative embodiment in the elastic connection system shown in figure 13.
This carburetor has two constant level tanks I and 2, the first containing water, the second gasoline. Through a channel 3 on the path of which a calibrated orifice or nozzle 4 is placed, the tank 1 communicates with a chamber 5, into which opens a tube 6 open at both ends.
For its part, by a channel 7 on the course of which is placed a calibrated orifice or nozzle 8 similar to the nozzle 4 used for water, the opening 2 communicates both with a gasoline well 9 and with a chamber 10 into which opens a tube II also open at its two ends, and concentric with the tube 6, inside which it is placed. Finally, concentrically with the two tubes 6 and II and inside the latter is disposed a tube 12 terminating at its lower part with a calibrated orifice 13 communicating with the outside air.
These three tubes 6, 11 and 12, which constitute the sprayer, leave between each of them an annular space and open out substantially at the same level. They can end all three in the form of a bevel, in a channel 14 in communication, on one side, with the outside air through a calibrated orifice 27, on the other, with an annular chamber 15 surrounding the diffuser 16, of which the wall is pierced with holes 17 which open above a step 24 and are of sections crescent from the inlet channel to the diametrically opposite part. A key 18 regulates the suction of the motor.
To obtain a very homogeneous mixture in the diffuser 16, it is preferable that the first combustible mixture supplied by
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the gallery 14 in the annular chamber 15 escapes from it as equally as possible through all the communication openings such as 17. For this purpose, it is essential to give these orifices 17 progressively increasing sections as their position moves further away from the point where gallery 14 opens into annular chamber 15.
For idling, there is provided, on the fuel side only, that is to say in the well 9 and at the upper part of the latter, a calibrated orifice or gioleur 19 which, by a oanal 28, communicates with a pipe 21. One end of the latter leads to an air intake 20 regulated by a needle screw 25; its other end is subdivided into two branches 22 and 23 which terminate at different heights in the suction pipe 29 of the motor, so that the lower branch 23 is blocked by the key 18 when the latter is completely closed .
To allow the evacuation of the air that would be locked in wells such as. 9 when installing the nozzles 8 and 19, at their upper part the walls of the latter are pierced with holes !! putting in communication the central channel and the annular chamber 30. After the installation of the main jet, and, if necessary, that of the idle, each well is closed by means of a threaded plug 31.
The operation of a single carburetor is as follows:
At the start, the well 9, the chamber 10 and the annular space between the tubes 11 and 12. are filled with gasoline; chamber 5 and the annular space between tubes ¯6 and II are filled with water. If at this moment the key 18 is in the closed position, the action of the motor does not produce any depression in the diffuser, but only through the orifice 22 and the channels 21 and 28 in the fuel well 9 which gives with the air intake 20 a mixture very rich in gasoline. The start is therefore assured as well as good idling.
As soon as the key 18 is opened slightly, the latter opens the orifice 23 and thus increases the passage section of the rich mixture already delivered through the orifice 22, which facilitates
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the times. Born as we open the key more
18, the vacuum in the diffuser being greater than that produced in the pipe 21 and the fuel level being lower than the idle nozzle 19, the latter delivers more and the air intake 20 places the well 9 in communication with the outside air thus allowing the level of gasoline to drop in said well.
The depression produced inside the diffuser 16 is exerted through the holes 17 in the annular chamber 15, the channel 14, then on the tubes 6, 11 and 12 containing respectively water, gasoline and air. When a very strong depression is produced in the tube 13, the gasoline delivered by the nozzle 8 provided for normal operation, is added to a supplement supplied by the reserve of gasoline which has been added. accumulated in well 9 during idling. The quantity of petrol supplied by this reserve is determined by the quantity of air admitted through channel 20 and adjusting screw 25.
This extra gasoline accumulated in well 9, when going from idle to full speed, facilitates recovery and makes them much more nervous.
The gasoline and water, sucked simultaneously, emerge from their respective pipes into channel 14 where a first intimate emulsion occurs with the outside air entering, on the one hand, through the calibrated orifice 27 and, on the other hand, through tube 12.
The mixture is then entrained, as a result of the suction of the motor, in the annular chamber 15, where it leaves and enters the interior of the nozzle through the holes 17, distributing itself perfectly over everything. the perimeter of the latter as a result of the differences in the section of the holes 17. There, with the air entering through the diffuser, the new mixture feeding the motor occurs. The holes 17 have the particularity of opening out just above the step 24 where. There is a very strong depression, so we achieve perfect suction.
As in the main patent, in normal operation the well 9 being emptied, the fuel flow is no longer a function,
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on the one hand, that a quantity of air which passes through the nozzle 8 and, on the other hand, the depression exerted by the vacuum motor which partly fills the air inlet through the channel 20 and the nozzle 19. On the contrary, the water flow increases at the same time as the depression up to a determined limit value.
Satisfactory and very economical efficiency is thus obtained for all engine operating speeds.
In the variant embodiment shown in FIG. 6, the holes 17 made in the nozzle are replaced by transverse slots 32; if these slits are of constant individual section, their number may vary according to the position they occupy; this is how it is shown in fig.6 a single slot at the point where the gallery 14 opens, two slots on the side of the nozzle and three on the side opposite to said galemy.
The arrangement of the removable components enables the jets to be removed without wasting fuel and even without stopping the engine. It suffices, in fact, to unscrew the cap 31 to be able to remove the idle jet 19 and that of normal operation 8. The figure shows that the device of concentric tubes 6, 11 and 12 described above can be added. a base 33, bell-shaped, closed at its upper part and introduced between the tubes 11 and 12 where the gasoline is located.
The vertical walls of this bell are pierced with orifices 34, so that the gasoline level is equalized on the outside and inside of this bell.
On the other hand, the air nozzle 35, placed in the horizontal gallery, has a position and a shape such that the point of primary depression is located at 36 above the sprayer.
Thus, all the air arriving through the calibrated orifice 13, instead. to emerge directly into the gallery 14, is obliged to emulsify the gasoline by passing through the orifices 34. in
On the other hand, the greater the depression is the gallery 14, the more the fuel level drops between the tubes II and 12, and the greater the total section of the open orifices, thus slowing down the fuel flow in proportion to the
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value of depression.
In figure ¯8 the two level tanks, constant I and 2, each communicate with the sprayer by a pipe 3 and 7. On the latter is Interposed -a calibrated orifice or nozzle 8, while on the pipe of l The water is mounted a special nozzle 87. of large section (fig. 11) inside which can move, along its axis, a conical needle 38 mounted at the end of a needle holder 39 (fig. .12) and sliding in a sleeve 40 (fig.10) screwed inside a cap 41 (fig.9), which allows the control member 42 of said needle to pass. The latter, on the other hand, is constantly urged downwards by a spring 43.
Thus, the high position, shown in the drawing (fig. 8), gives, at 44, the maximum passage section corresponding to the highest water flow rate, while, if one acts on the control 42 in the direction of arrow 45, spring 43 lowers needle 38 which gradually restricts the passage section by
44, until it is completely canceled.
This needle, guided in its movement, can be actuated by any control by flexible cable, rod or other, and either by hand using a joystick, or automatically: a) by an altimetric correction device , in the case of supercharged aviation engines. b) by a thermostat, in the case of special engines whose temperature is to be maintained at a given degree.
In Figures 13, 14 and 15 the tank .1 oontaining water is removed and only that 2 of gasoline remains.
The water arrives directly from a reservoir through the orifice 46 made in a threaded plug 47. Above this part, in a well 48 communicating at 49 with the nozzle 37 inside which the needle moves. adjustment 38, is, constantly urged upwards by a spring 50, a needle 51 which, under the action of a rocking finger 52; can come by compressing its spring to rest on its seat 53 and close the water inlet.
In a first embodiment (fig.I3) the needle 51 is housed inside a sliding sleeve 54 biased
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upwards by a spring 55 bearing on the needle itself and being able to slide in a sleeve 56. In this case the finger 52 is wedged on the shaft 57 of the butterfly 18.
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In the dess1n1g.13) we see the needle resting on its seat, the spring 50. being compressed. If the movement of
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finger 52 continues in the breast of the arrow 58 the point just immovable while the sheath is lowered by compressing the res .. comes out 55.
In a second embodiment (fig.15) the finger is supported directly on the end of the needle and it is mounted crazy on the shaft !! of the butterfly, their connection being established by means of a spiral spring 59 housed on the one hand in a slot made at the end of the shaft and on the other hand in one of the holes 60 made on the periphery of the hub 61.
In this case. when the needle rests on its seat, the shaft 57 can continue to turn the finger 52 remaining stationary.
In either of these two variants, the opening and closing moment of the needle can be adjusted at will, either
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by modifying the setting of the finger 51 on its shaft 57 (fig. 13) or by changing the end of the spiral spring 59 to a different hole,
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(fig.I5).
As the main patent, this addition is not limited only to the use of these two liquids: gasoline and water, and gasoline can be substituted for any easily flammable light fuel, and for water any easily flammable. combustible or non-combustible liquid acting either by the dissociation of its elements, or by the use of its latent heat of vaporization.
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RE ENDI 0 A T IONS # o * ma ft m 6 <m ooa # # 0- Oa where Ocra 0 <ag 4 * mo é ao 6 # * # ## m # I - Improvements to the two-liquid carburetor described in the patent main consisting of:
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I - replace a calibrated air intake for the adjustable air intake located in the center of the sprayer.
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