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Lampe à réflecteur L'invention part d'une lampe à réflecteur dont l'ampoule est fermée au moins d'un premier côté par un pincement, au moins une entrée de courant passant à l'extérieur dans le pincement et comprenant un réflecteur qui a un contour réfléchissant et un col de réflecteur et qui définit un axe de réflecteur, le pincement étant disposé dans le col du réflecteur et au moins une entrée de courant passant sur le fond du col du réflecteur et un porte-lampe relié à l'ampoule s'appuyant à l'intérieur du réflecteur. Il s'agit en l'occurrence notamment des lampes à réflecteur, notamment pour la tension du réseau, munies d'un corps lumineux et d'une atmosphère halogénée.
Par le document EP-A 780 884, on connaît déjà une lampe à réflecteur ayant un culot à deux broches dans laquelle un porte-lampe élastique monté sur l'ampoule est disposé transversalement à l'axe de réflecteur et s'appuie sur un épaulement annulaire faisant le tour du col du réflecteur. Le porte-lampe est fixé au réflecteur avec précontrainte. Par le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 5466 981, on connaît une lampe à réflecteur ayant un culot à vis et un porte-lampe élastique. Dans le col du réflecteur sont ménagés plusieurs épaulements faisant le tour, de sorte que l'on peut utiliser la même calotte pour des ampoules et des porte-lampes de dimension différente.
L'invention vise une lampe à réflecteur du type indiqué ci-dessus, qui autorise une fixation sûre et univoque du porte-lampe dans le col du réflecteur.
On y parvient par le fait que le porte-lampe est un disque à la périphérie duquel est monté au moins un moyen d'orientation qui coopère dans la région du col du réflecteur avec une nervure faisant saillie vers l'intérieur L'invention concerne des lampes à réflecteur ayant une ampoule pincée d'un côté ou des deux côtés Comme culot, on peut utiliser par exemple un culot à
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vis habituel ou également un culot à deux broches. La lampe peut être conçue soit pour fonctionner en basse tension (inférieure à 60 V) ou en moyenne ou haute tension (environ 120 V et 240 V)
L'ampoule est reliée rigidement à un porte-lampe dont la forme préférée est un disque. Le disque peut être légèrement incurvé. Dans le col du réflecteur se trouve un épaulement sur lequel s'appuie le disque formant portelampe éventuellement avec précontrainte.
La fixation orientée et univoque du disque formant porte-lampe dans le réflecteur s'effectue par jusqu'à quatre moyens d'orientation sur le porte-lampe qui coopèrent avec des nervures du col du réflecteur. Dans le cas de plusieurs moyens d'orientation (de deux à quatre), ceux-ci sont de préférence répartis symétriquement autour du col du réflecteur. C'est ainsi par exemple que le moyen d'orientation est un évidement hémicirculaire (ou deux évidements mutuellement opposés) sur le bord du porte-lampe, évidement qui est adapté à la section transversale d'une nervure.
De préférence, le moyen d'orientation est constitué sous la forme d'un dispositif de serrage qui est relié par serrage à la nervure, notamment par coincement du dispositif de serrage sur la nervure du col du réflecteur. On utilise de préférence comme dispositif de serrage deux languettes élastiques mutuellement opposées.
Il s'agit notamment pour les nervures de barrettes du col du réflecteur qui sont parallèles à l'axe et qui sont associées aux languettes élastiques ou aux évidements du disque servant de porte-lampe.
Le montage se déroule en principe de la manière suivante. Pour un culot à deux broches, on effectue d'abord des travaux préparatoires sur le réflecteur. Dans le fond du réflecteur, on rivète dans des ouvertures adéquates deux pièces de contact au moins partiellement creuses à l'intérieur ou des douilles dont la fonction est d'assurer la liaison mécanique et/ou électrique avec les entrées extérieures de courant
On peut se dispenser de cette opération si la lampe à réflecteur dispose d'un culot à vis. Dans ce cas, les ouvertures ménagées dans le fond du réflecteur sont souvent coniques, ce qui facilite l'enfilage des entrées de courant.
Le disque servant de porte lampe est avantageusement estampé dans un feuillard métallique (par exemple en acier pour ressort) Il est en
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principe circulaire et possède au centre un évidement en forme de 1 destiné à maintenir le pincement de l'ampoule. Pour immobiliser la lampe dans le disque, il est prévu dans l'évidement deux paires de pattes en saillie vers l'intérieur Elles sont incurvées de manière inclinée vers le bas et s'encliquettent, lors de l'insertion de l'ampoule par le haut dans le disque, dans des bossages de maintien sur le pincement. Ces pattes et les bossages associés peuvent être prévus soit sur les petits côtés ou sur les grands côtés de l'évidement en forme de U ou du pincement.
La mise en place de la lampe dans le disque servant de porte-lampe s'effectue opportunément avant que celui-ci soit séparé de la bande support. En l'occurrence, on introduit le pincement dans l'ouverture prévue ayant un profil en forme de 1 jusqu'à ce que les pattes du disque formant porte-lampe s'encliquettent, tout en conservant une petite précontrainte sur les bossages de maintien ménagés notamment au nombre de quatre sur les grands côtés du pincement. La lampe est ainsi reliée rigidement au disque. Les pattes donnent un contact fixe avec le pincement.
De pair avec la surface d'appui du disque sur l'ampoule, surface qui est mise sous précontrainte, cela favorise l'évacuation de chaleur de la lampe.
Suivant l'invention, il est prévu à la périphérie du porte-lampe au moins un et de préférence deux ou plusieurs dispositifs de serrage sous la forme de languettes élastiques radiales. Elles servent à immobiliser le disque dans le réflecteur. On utilise de préférence deux languettes élastiques mutuellement opposées. De préférence, elles sont légèrement incurvées vers le haut. Elles coopèrent avec des nervures disposées parallèlement à l'axe sous la forme de barrettes du col du réflecteur en s'y appliquant de manière à serrer. La barrette vient ainsi s'appliquer entre les deux languettes élastiques.
Le montage de l'ampoule et du disque formant porte-lampe dans le réflecteur s'effectue de la manière suivante : l'unité constituée de la lampe et du disque est maintenue sur l'ampoule et ensuite introduite dans le réflecteur par le haut jusqu'à ce que le disque formant porte-lampe touche la nervure du col du réflecteur Le disque formant porte-lampe et la calotte du réflecteur sont ainsi orientés l'un par rapport à l'autre de manière que l'intervalle compris entre les deux ressorts de serrage opposés l'un à l'autre viennent exactement sur la nervure du col du réflecteur
De préférence, chaque nervure est conique vers le haut, c'est-àdire que la section transversale diminue tout en conservant sa forme de sorte
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que l'on obtient un effet de serrage particulièrement fiable lorsque l'on repousse le disque vers le bas.
Les barrettes ont avantageusement une section transversale en forme de V ou de forme hémicirculaire
Ensuite, le disque formant porte-lampe est tiré vers le bas à l'aide d'un outil attaquant le bord extérieur du disque (par exemple un cylindre creux) jusqu'à l'épaulement prévu dans le col du réflecteur. Les deux extrémités avantageusement biseautées des ressorts de serrage sont incurvées davantage vers le haut. Le maintien mécanique s'effectue par un "coincement"avec les nervures du col du réflecteur.
Dans un deuxième mode de réalisation, l'encliquetage du disque formant porte-lampe sur une nervure formée de manière conjuguée est réalisé par un mouvement de rotation radial de pair avec une légère pression exercée sur l'ampoule. Les nervures sont alors constituées sous la forme de bossages sur lesquels les languettes élastiques glissent radialement en serrant.
Des avantages de cette technique de fixation sont : par la force avec laquelle le disque est repoussé vers le bas, il se crée dans le disque mécaniquement une précontrainte qui empêche tout cliquetage de la lampe et qui assure la bonne assise de l'ampoule dans le réflecteur.
Par un dimensionnement convenable, on fait passer en repoussant vers le bas le disque formant porte-lampe, les entrées de courant extérieures (par exemple des broches ou des fils) dans des ouvertures ménagées sur le fond du réflecteur L'enfilage dans les ouvertures ne pose pas problème. Cela se déroule dans une grande mesure automatiquement car le disque est ajusté au préalable par la nervure.
Les entrées de courant d'un culot à deux broches, entrées qui passent à travers les pièces de contact, sont ensuite reliées aux pièces de contact par sertissage, soudage ou analogues.
Dans le cas d'un culot à vis, les deux entrées de courant extérieur (fils) sortent d'abord des deux ouvertures ménagées dans le fond du réflecteur L'un des fils est courbé en s'écartant latéralement d'une manière en soi connue pour fournir le contact latéral Sur le fil prévu pour le contact de fond, on soude, si on le souhaite, un fusible On enfile ensuite le culot à vis Il est serti avec le col du réflecteur, ce qui procure en même temps la liaison
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électrique vers le contact latéral. La liaison électrique avec le contact de fond s'effectue opportunément par soudage ou également par brasage.
L'agencement suivant l'invention donne par rapport aux techniques de montage existantes les avantages suivants l'agencement permet une meilleure protection optique du col du réflecteur vis-à-vis de la lumière émise par le filament. Toute sortie de lumière vers l'arrière est ainsi empêchée Cet effet était jusqu'ici particulièrement gênant pour des calottes métallisées par de l'aluminium.
L'agencement permet en outre d'obtenir une meilleure protection thermique du pincement vis-à-vis de l'ampoule. A la différence de techniques classiques de montage, dans lesquelles le disque formant porte-lampe est fixé simplement en tant qu'écran pour le rayonnement sur l'ampoule, il existe dans ce cas une surface de contact du disque avec le réflecteur. Grâce à la bonne
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liaison, l'évacuation de la chaleur de la lampe par l'intermédiaire du disque sur le réflecteur est favorisée, notamment lorsque le réflecteur est revêtu d'aluminium, car la charge thermique est alors particulièrement grande.
En outre, la charge thermique du pincement et du porte-lampe et par conséquent des pièces de contact ou du culot est moindre suivant l'invention. L'invention permet ainsi d'utiliser des lampes ayant une puissance plus grande sans augmenter pour autant la charge thermique que subit le pincement ou le culot. De même, la formation de ce qu'on appelle des couleurs de revenu sur le disque servant de porte-lampe est moindre et ne se produit en outre que d'une manière retardée dans le temps. Ces couleurs de revenu s'accompagnaient jusqu'ici de pertes de lumière, notamment le long de l'axe du réflecteur.
L'agencement suivant l'invention sans mastic permet un montage du réflecteur qui peut être automatisé facilement, qui est simple, qui est sûr et qui est donc peu coûteux avec une grande aptitude à être réglé automatiquement. On se dispense notamment maintenant du chauffage fastidieux d'un mastic
Suivant l'invention, l'ampoule de la lampe est, contrairement à l'état de la technique, reliée rigidement au réflecteur par le porte-lampe.
Au dessin, donné uniquement à titre d'exemple la figure 1 est une vue en coupe d'une lampe à réflecteur,
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la figure 2 représente la lampe à réflecteur de la figure 1, mais tournée de 900, la figure 3 est une vue de détail du porte-lampe avant le montage, la figure 4 est une autre vue du porte-lampe suivant la figure 3, mais tournée de 90 , la figure 5 est une vue en plan du porte-lampe avant le montage, la figure 6 est une vue en plan du porte-lampe après le montage, la figure 7 est une vue en plan d'un autre exemple de réalisation d'un porte-lampe avant le montage.
Les figures 1 et 2 représentent une lampe 1 à réflecteur sur la base d'une lampe à incandescence aux halogènes à pincement d'un côté comprenant un corps 2 lumineux représenté schématiquement dans une ampoule 3 en verre au quartz (ou verre dur) et une étanchéité 4 par pincement. L'ampoule 3 est dans un réflecteur 5 en verre revêtu à l'intérieur d'aluminium et dont la calotte est constituée d'un contour 6 de réflecteur à facettes et d'un col 7 de réflecteur et qui a un axe fixe. Dans la zone de la transition entre le contour 6 et le col 7, le réflecteur comporte un retrait annulaire constitué en épaulement 8. Le bord 9 circulaire d'un porte-lampe repose sur l'épaulement 8. Il est constitué en disque 10 de centrage et est immobilisé dans le col du réflecteur sur deux nervures ayant la forme de barrettes 11 parallèles à l'axe.
Le corps 2 lumineux est relié à des broches 15 de prolongement par respectivement deux entrées 12 intérieures de courant, des rubans 13 et des entrées 14 extérieures de courant. Les broches 15 sortent du col 7 du réflecteur par deux ouvertures 16 coniques ménagées dans le fond du réflecteur. Les ouvertures peuvent contenir des pièces de contact pour un culot à deux broches (qui n'est pas représenté).
Le disque 10 de centrage est sous une contrainte préalable de 9 N environ, de sorte que la lampe est particulièrement bien bloquée dans le réflecteur.
L'ouverture 17 du réflecteur est fermée par un disque 18 de couverture
Le disque 10 en feuillard d'acier fin estampé a, comme le montrent les figures 3 à 5, au centre un évidement 20 en forme de 1 dans
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lequel deux couples de pattes 21 rectangulaires se font face. Ces pattes 21 sont recourbées vers le bas et s'encliquettent, comme le montrent les figures 1 et 2, sur des bossages 19 en forme de dents de scie ménagés sur les grands côtés du pincement 4. En outre, le disque de centrage a, au bord 9, une paire de dispositifs 23 mutuellement opposés de serrage. Chacun d'entre eux est constitué de deux languettes 24 élastiques radialement opposées l'une à l'autre et qui laissent subsister entre elles un intervalle 25. Le bord 26 de chaque languette élastique qui est du côté de l'intervalle est biseauté.
Les languettes 24 élastiques sont séparées par une fente 27 s'étendant radialement de la partie intérieure du disque 10 de centrage. Elles sont, suivant la figure 3, légèrement recourbées vers le haut.
A l'état monté suivant la figure 6, les deux languettes 24 d'une paire serrent la nervure 11 entre elles. Le bord 26 biseauté des languettes est adapté au mieux à la nervure, puisque la section transversale de la nervure est arrondie vers l'intérieur. Le disque de centrage est ainsi mis dans une position définie.
Dans un autre exemple de réalisation, la lampe est une lampe à décharge, par exemple une lampe aux halogénures métalliques à pincement d'un côté ou une lampe à incandescence aux halogènes à pincement des deux côtés (linolite).
Dans un autre exemple de réalisation, le dispositif de serrage est une languette élastique radiale unique, qui est légèrement recourbée vers le
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haut et qui s'applique avec serrage à une nervure hémisphérique ou en forme de bossage. On obtient un bon serrage par une rotation radiale.
Il n'est pas absolument nécessaire que le porte-lampe ait des propriétés élastiques, car une bonne assise de l'ampoule dans le réflecteur est déjà obtenue ne serait-ce que par la fixation avec serrage du porte-lampe dans le col du réflecteur
L'épaulement circulaire peut également être obtenu d'une manière simple Cela simplifie la fabrication et permet de gagner de la matière En particulier, il peut être constitué de deux parties d'un cercle en forme de demi-lune mutuellement opposées
La figure 7 montre un autre exemple de réalisation d'un portelampe sous la forme d'un disque 30 de centrage Ce disque a, comme moyen d'orientation, deux évidements 31 hémicirculaires mutuellement opposés à la
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périphérie du disque.
Les évidements coopèrent avec deux nervures qui sont adaptées et qui s'étendent vers l'intérieur depuis le col du réflecteur tout comme le montre la figure 6. La forme des évidements et des nervures qui y sont adaptés peut être par exemple également en forme de V ou elliptique.
Dans cette forme de réalisation, une précontrainte élastique du porte-lampe tout comme dans l'état de la technique qui a été décrit est recommandée.
A la figure 1 et à la figure 2, il est montré, outre l'épaulement 28, également des épaulements en biais se trouvant en-dessous du pincement de la lampe. Avantageusement, la transition entre le col et le fond comporte au lieu de cela ou en plus de cela un épaulement en biais formé par l'outil de presse lors de la fabrication de la calotte en verre. Cet épaulement peut aller jusqu'au trou traversant ou prolonger un accessoire d'enfilage dans la région des trous. Il peut être également présent entre les deux trous sous la forme d'une barrette médiane. Les biseaux d'introduction peuvent avoir la forme d'un tronc de cône ou d'un tronc de pyramide. Grâce à ces biseaux d'introduction faisant tout le tour, l'entrée de courant est guidée lors de l'enfilage et passe ainsi facilement vers le trou 16 du fond.