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Rétroviseur pour véhicule et adaptateur pour dito
La présente invention se rapporte à un rétroviseur pour véhicule et à un adaptateur destiné à un tel rétroviseur.
Des rétroviseurs pour véhicules, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs, sont habituellement basés sur la réflexion. Des rétroviseurs anti- éblouissement, appelés rétroviseurs "prismatiques", ont une position"jour"et une position"nuit". En position de jour, le niveau de réflexion lumineuse du dispositif est élevé, généralement plus élevé que 50%. En position de nuit, la réflexion est limitée à 10% ou moins, par exemple à 4%, afin d'éviter l'éblouissement du conducteur par des lumières, par exemple les phares d'autres véhicules. Le conducteur du véhicule doit changer manuellement la position du dispositif de la position jour vers la position nuit et vice-versa.
Un autre rétroviseur est connu par le brevet français FR 824 930 (M. Billon). Ce document décrit un miroir"de nuit", qui peut être rabattu au moyen d'une charnière devant un miroir"de jour". Le miroir de nuit est formé au moyen d'un substrat coloré assemblé à la surface réfléchissante.
L'opération de transfert d'un miroir de sa position nuit à sa position jour par basculement manuel, telle que décrite dans le brevet FR 824 930 cité ci-dessus est conforme à la sécurité, mais il n'est pas commode parce qu'il faut basculer le miroir chaque fois que son statut doit être modifié. fi est connu, par exemple par le brevet français FR 2 366 958 Gérard Brisard), de construire un rétroviseur dans lequel la réflexion varie en fonction du niveau d'éblouissement. Cette variation peut être simplement du type "tout ou rien"ou, d'autre part, elle peut être continue, par exemple pour régler une réflexion variant entre 4% et 80%. La variation de la réflexion peut être obtenue manuellement ou entièrement automatiquement à l'aide d'un circuit électronique approprié.
Ces rétroviseurs comprennent une cellule optique (également appelée"valve de lumière") dont la réflexion varie en fonction d'un signal électrique. Différentes techniques permettent la production de telles cellules, en particulier des particules en suspension, l'électrochromisme, l'électrodéposition et la technique des cristaux liquides. Une telle cellule optique peut être formée en enfermant en sandwich une couche de matière sensible entre des feuilles de matière rigide, généralement transparente.
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En cas de panne électrique, électronique ou autre, en cas d'arrêt du système électrique du véhicule, ou en cas d'excitation excessive de la cellule optique, ce type de rétroviseur peut être commuté temporairement ou de manière permanente dans son état le plus sombre (de moindre réflexion) même en pleine lumière du jour. Ceci peut constituer un problème d'inconfort ou d'insécurité pour le conducteur, qui en cas extrême, est privé de vision vers l'arrière.
Par exemple, lorsque la cellule est du type claire au repos et opaque lorsqu'elle est activée par un courant électrique, comme c'est la cas de certaines cellules à cristaux liquides, à électrodéposition ou électrochromes, l'application continue erronée de courant électrique à la cellule même en pleine lumière du jour, due à une défaillance du contrôle électronique, a pour résultat que la cellule est dans son état sombre, ce qui cause des problèmes d'inconfort ou d'insécurité pour le conducteur.
L'objet de la présente invention est de fournir un rétroviseur à réflexion ou transmission variable, qui assure continuellement un fonctionnement correct de vision arrière, même en cas de coupure de la fonction de réflexion ou de transmission variable.
Dans son premier aspect, la présente invention se rapporte à un rétroviseur pour véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un miroir et un adaptateur anti-éblouissement mobile monté devant le miroir, l'adaptateur comprenant une cellule optique possédant des caractéristiques de transmission et/ou de réflexion lumineuses ajustables électriquement.
L'invention permet dès lors à l'utilisateur de placer une cellule optique ayant une transmission ou une réflexion lumineuse ajustable dans une position mobile devant le rétroviseur habituel qui comprendra habituellement un miroir ordinaire ou un miroir de secours ayant un substrat constitué de verre ou de matière plastique. La cellule optique peut être escamotée de la ligne de vision entre l'utilisateur et le miroir. En particulier, on préfère que la cellule optique soit montée de manière amovible sur le logement du rétroviseur habituel, devant le miroir. Lorsque la cellule optique s'obscurcit de manière non voulue pour n'importe quelle raison, il suffit de l'enlever pour revenir à une vision correcte vers l'arrière, via le miroir du rétroviseur habituel.
La cellule optique peut être réparée ou remplacée (ou même ne pas être remplacée) selon le choix de l'utilisateur.
De ce fait, dans certaines formes préférées de réalisation, l'invention réside en une monture mobile d'une cellule optique ayant des caractéristiques de transmission ou de réflexion lumineuse variables, devant le miroir d'un rétroviseur, où le terme"variable"inclut non seulement un
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fonctionnement tout-ou-rien, mais aussi une variation continue. L'avantage obtenu grâce à l'invention réside dans le fait que les caractéristiques de transmission ou de réflexion lumineuse variables permettent un ajustement facile de la réflexion lumineuse tandis que la mobilité du dispositif préserve la sécurité et le confort du conducteur en cas de panne.
Le rétroviseur peut comprendre un logement fixé sur le parebrise ou le toit d'un véhicule, un miroir traditionnel ou de secours étant positionné dans le logement. La cellule optique peut être portée par un châssis support mobile. Le logement et le châssis support peuvent alors être pourvus de moyens d'assujettissement libérables. Un circuit électronique pour contrôler l'ajustement de la cellule optique peut être prévu et celui-ci peut être disposé dans le logement, dans le châssis support mobile, ou au moins une partie du circuit électronique pour contrôler l'ajustement de la cellule optique peut être disposée dans le logement et au moins une partie du circuit électronique pour contrôler l'ajustement de la cellule optique peut être disposée dans le châssis support mobile.
Des moyens de connexion électrique reliable entre eux sont disposés sur le logement et sur le châssis support mobile. Ceci est particulièrement utile lorsque la puissance pour ajuster la cellule optique provient du système électrique du véhicule. Lorsque le châssis support est mis en place sur le logement, on obtient un rétroviseur ayant une réflexion lumineuse ajustable. En enlevant le châssis support de la ligne de vision, on obtient immédiatement un rétrovisuer traditionnel. En variante moins préférée, la puissance pour la cellule peut provenir d'une batterie disposée dans le logement.
Le châssis support mobile peut être fixé au logement par tous moyens appropriés, tel que des clips sur une pièce s'engageant sur des pattes de l'autre pièce, par un dispositif à friction ou au moyen d'un collier de retenue ou de tout autre moyen de fixation temporaire. Lorsque le châssis support mobile n'est pas amovible, ou dans n'importe quel cas, le châssis support peut être fixé au logement au moyen d'une ou de plusieurs chamière (s) ou d'une glissière, permettant l'oscillation ou le glissement du châssis mobile en dehors de la ligne de vision. Le principe de fixation mobile d'un châssis support au logement peut également être appliqué aux rétroviseurs extérieurs d'un véhicule.
De préférence, la cellule optique possède une réflexion lumineuse ajustable. De cette manière, on réduit le risque d'images multiples.
La cellule optique peut être formée en partie par un substrat en matière plastique. De cette manière, il est possible de former la cellule avec des feuilles d'une matière plastique, telle que du polyéthylène téréphtalate, portant un revêtement conducteur. Il peut cependant être difficile de maintenir un
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espace constant entre les feuilles de matière plastique sur la totalité de la surface de la cellule. Si cet espace n'est pas maintenu dans une tolérance d'environ 5 à 10 J. 1m (pour la technique de particules suspendues-les tolérances sont plus strictes pour la technique du cristal liquide) la transparence de la cellule n'est pas uniforme. On préfère dès lors que la cellule optique comprenne au moins une feuille de verre, qui peut être plate ou incurvée.
En particulier, la matière sensible de la cellule optique est avantageusement prise en sandwich entre deux feuilles de verre, pour des raisons de rigidité. Les faces des deux feuilles de verre dirigées vers l'intérieur peuvent être revêtues d'une matière conductrice de J'électricité. De préférence, une des faces des feuilles de verre est pourvue d'un revêtement réfléchissant. Lorsque la cellule optique comprend une couche de matière sensible prise en sandwich entre deux feuilles de verre, le revêtement réfléchissant peut être disposé sur une face orientée vers l'extérieur d'une des feuilles. En variante, le revêtement réfléchissant peut être un revêtement réfléchissant de matière conductrice de l'électricité, disposé sur une face d'une des feuilles, face qui est orientée vers l'intérieur.
La cellule optique peut être une cellule optique électrochrome ou une cellule optique à cristaux liquides ou une cellule optique à électrodéposition. En électrodéposition, le passage d'un courant à travers un liquide transparent contenant un sel métallique provoque la migration d'ions métalliques à la surface du verre et la formation d'un revêtement métallique qui absorbe la lumière. Les électrodes dans ce cas sont des revêtements de SnO. Des cellules optiques à cristaux liquides, des cellules optiques à électrodéposition et des cellules optiques électrochromes sont généralement transparentes au repos, mais le retour à un stade de clarté au départ d'un état excité opaque peut prendre un certain temps, même quelques heures.
Dans ce cas, le support mobile du dispositif selon l'invention peut être escamoté de la ligne de vision afin de maintenir une vision normale vers l'arrière. Cependant, la vitesse de commutation d'une telle cellule optique peut être relativement lente et les coûts de fabrication sont relativement élevés. Dès lors, la cellule optique est de préférence une cellule optique qui incorpore une suspension fluide de particules très petites dispersées dans le fluide capables de s'orienter sous l'effet d'un champ électrique, tel que décrit, par exemple, dans le brevet américain US 3 655 267 (Research Frontiers). Ces cellules optiques se commutent rapidement d'un état clair à un état sombre. Elles procurent également une large gamme de luminosités.
La variation de la transmission ou de la réflexion lumineuse de la cellule optique est de préférence obtenue automatiquement par un circuit électronique contrôlé par au moins un dispositif optique photo-sensible qui
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détecte la lumière incidente atteignant le rétroviseur. Avantageusement, le circuit électronique est contrôlé par au moins deux dispositifs de détection lumineuse, le premier dispositif de détection lumineuse étant positionné pour recevoir de la lumière venant de l'arrière du véhicule et le second dispositif de détection lumineuse étant positionné pour recevoir de la lumière venant de l'avant du véhicule au travers du parebrise ou de la lumière ambiante réfléchie par le toit du véhicule ou diffusée par un toit transparent du véhicule.
Le contrôle électronique de la cellule optique peut en variante ou en complément être commandé manuellement, par exemple à l'aide d'un potentiomètre de réglage ou d'un commutateur à positions multiples. Dans un tel commutateur à positions multiples, chaque position place une résistance différente dans le circuit électronique afin de permettre une variation de tension par étapes. Il est possible de contrôler le circuit électronique partiellement ou totalement de manière manuelle en plaçant sur le logement ou sur le châssis support mobile un curseur ou un bouton permettant une régulation manuelle du niveau de réflexion de la cellule optique située dans le châssis support mobile et/ ou de la vitesse de la variation de la réflexion lumineuse.
Ce contrôle manuel peut être combiné ou non avec le contrôle automatique connecté au (x) dispositifs) de détection lumineuse.
Lorsque, en complément d'un rétroviseur intérieur, un ou plusieurs rétroviseur (s) extérieur (s) existe (nt), les caractéristiques de transmission et/ou de réflexion du rétroviseur extérieur peuvent être contrôlées par le même circuit électronique prévu pour le contrôle du rétroviseur intérieur, pour fournir un ajustement simultané des caractéristiques de transmission et/ou de réflexion.
Dans ce cas, le rétroviseur exérieur ne doit pas être pourvu de circuits électroniques respectifs, mais seulement de moyens de connexion électrique appropriés.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail, à titre d'exemple, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 montre schématiquement une vue en coupe explosée d'une première forme de réalisation de l'invention ;
La figure 2 montre schématiquement une vue en coupe explosée d'une seconde forme de réalisation de l'invention ;
La figure 3 montre schématiquement une vue en coupe explosée d'une troisième forme de réalisation de l'invention ;
La figure 4 montre schématiquement une disposition électronique appropriée pour le rétroviseur représenté à la figure 1 ; et
Les figures 5 à 9 montrent schématiquement des dispositions
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électroniques pour des variantes de rétroviseurs selon l'invention.
Ainsi que le représente la figure 1, un rétroviseur comprend un logement 10 supporté au moyen d'un joint universel 12 par le parebrise 14 ou le toit d'un véhicule. A l'intérieur du logement 10, un miroir traditionnel 16 ferme la face frontale du logement et procure au dispositif la fonction et l'aspect d'un rétroviseur traditionnel. En variante, le miroir peut être simplement un miroir de secours formé par exemple d'une feuille de plastique portant un revêtement réfléchissant. Un circuit électronique 18 est disposé à l'intérieur du logement 10, le circuit étant capable d'assurer l'ajustement électrique et le contrôle automatique d'une cellule optique (valve de lumière) 20.
Comme le représente la figure 4, discutée plus en détail ci-dessous, le circuit électronique 18 comprend un circuit de contrôle 48, un générateur de signal carré 42 et un transformateur à haute tension 44. En variante du générateur de signal carré on peut utiliser un générateur de signal sinusoidal. Le circuit électronique 18 est alimenté en courant électrique provenant du système électrique du véhicule via un terminal 19. Le logement 10 est pourvu sur sa face frontale d'un dispositif détecteur de lumière 22, disposé pour mesurer l'éblouissement en étant orienté de manière à capter de la lumière provenant de l'arrière du véhicule. Le logement 10 est également pourvu de connecteurs électriques 24 et de clips de fixation 25.
Le logement 10 est couplé à un châssis support amovible 26 à l'intérieur duquel est disposé un miroir à réflexion variable constitué d'une cellule optique 20. Le châssis support 26 porte des pattes 28 qui coopèrent avec les clips de fixation 25 (représentés seulement sur la figure 1) du logement 10, tandis que les connecteurs électriques 30 assurent le contact avec les connecteurs 24 du logement 10 de manière à assurer le contrôle électrique de la cellule optique par l'équipement électronique contenu dans le logement 10.
Lorsque le châssis support 26 est mis en place sur le logement 10, on obtient un rétroviseur dont la réflexion lumineuse est ajustable. En enlevant le châssis support, on obtient immédiatement un rétroviseur traditionnel.
En cas de panne, on peut maintenir une vision convenable vers l'arrière malgré que la cellule optique soit obscurcie. La cellule optique peut être facilement replacée après réparation.
La cellule optique 20 est formée par des particules en suspension dans un fluide, selon la technique enseignée par le brevet US 3 655 267 (Research Frontiers), c'est-à-dire en sandwich entre dey feuilles de verre. Les particules sont telles qu'elles peuvent s'orienter sous un champ électrique pour modifier la transmission lumineuse à travers la suspension. On préfère des
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suspensions fluides de hérapathite dans un liquide approprié tel que de l'acétate d'isopentyle, quoique d'autres types de particules puissent être utilisés, telles que de graphite, de mica, de grenat, d'aluminium et de dérivés polyiodés de sulfates d'alcaloïdes. La feuille de verre frontale 21, devant la cellule optique, porte un revêtement ITO (oxyde d'indium-étain), qui est conducteur et transparent.
La feuille de verre dorsale 23, à l'intérieur de la cellule optique, porte un revêtement conducteur et réfléchissant d'aluminium. La feuille de verre dorsale 23 est espacée de la feuille de verre frontale 21 par des espaceurs (non représentés) pour former une chambre close ayant une profondeur d'environ 50 um destinée à contenir la suspension fluide. On peut également utiliser une cellule optique à transmission lumineuse variable en remplaçant le revêtement réfléchissant d'aluminium sur la feuille de verre dorsale 21 par un revêtement conducteur et transparent ITO, similaire à celui utilisé sur la feuille 21. Dans ce cas, c'est le miroir traditionnel 16 situé dans le logement 10 qui assure la réflexion, laquelle réflexion est modifiée par la cellule optique.
Selon les lois de la géométrie optique, on peut insérer entre le logement et le châssis support un milieu ayant un indice de réfraction approprié pour éviter des réflexions multiples.
Le circuit électronique fournit une tension alternative d'environ 100 V, qui est appliquée aux surfaces conductrices de la cellule optique pour générer un champ électrique à l'intérieur de la cellule optique qui oriente les particules de manière à permettre le passage de la lumière au travers de la cellule optique. Afin de modifier la transmission ou la réflexion lumineuse, il suffit de modifier la tension du courant appliqué à la cellule optique. On peut aussi modifier la fréquence, mais ceci est moins efficace. La variation de la luminosité est dans une très large mesure proportionnelle à la tension appliquée jusqu'à une limite de saturation. Sans l'influence du champ électrique, les particules sont soumises au mouvement brownien dans le liquide et la lumière ne passe pas facilement au travers de la cellule optique.
Lorsque le champ est faible, les particules s'alignent d'elles-mêmes en moyenne sur le champ, mais elles continuent à osciller autour de leur position moyenne en absorbant une certaine quantité de lumière. Il est nécessaire d'atteindre une certaine valeur-seuil du champ électrique, par exemple correspondant à une tension de courant d'environ 100 V, pour que les particules soient correctement alignées dans le champ et pour qu'il ne se produise pas d'absorption lumineuse.
L'équipement électronique automatique de la forme de réalisation représentée à la figure 1 est contrôlé par un dispositif détecteur de lumière 22 situé dans le logement 10 destiné à recevoir de la lumière provenant de l'arrière du véhicule. Une petite ouverture 32 à la surface de la cellule optique 20 placée
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dans le châssis support mobile 26 est traitée de manière à être au moins partiellement dépourvue de réflexion et pour permettre le passage de lumière venant de l'arrière du véhicule vers le dispositif de détection lumineuse 22 situé dans le logement 10.
On peut également contrôler l'équipement électronique au moyen de deux dispositifs détecteurs de lumière, le premier étant le dispositif détecteur de lumière 22 tel que décrit ci-dessus et le second (non représenté) étant situé à l'arrière du logement 10 et orienté de telle manière qu'il capture de la lumière provenant de l'avant du véhicule et/ou de la lumière réfléchie/diffusée par le toit.
Dans la forme de réalisation de l'invention représentée à la figure 2, les caractéristiques en commun avec la forme de réalisation représentée à la figure 1 sont référenciées par des numéros identiques. La forme de réalisation de la figure 2 diffère cependant en ce que le circuit électronique 18 est divisé en deux parties, une première partie 218 étant située dans le logement 10 et une seconde partie 219 étant située dans le châssis support amovible 26 derrière la cellule optique. La seconde partie 219 du circuit comprend le générateur de haute tension (100 V) construit de manière telle, pour des raisons de sécurité, qu'il ne retient pas de haute tension lorsque le châssis support 26 est déconnecté du logement 10. En variante, on peut utiliser une cellule optique alimentée seulement en basses tensions.
L'équipement électronique automatique de la forme de réalisation représentée à la figure 2 est contrôlé par un dispositif détecteur de lumière 222 situé dans le châssis support amovible 26.
Dans la forme de réalisation de l'invention représentée à la figure 3, les caractéristiques en commun avec la forme de réalisation représentée à la figure 2 sont référenciées par des numéros identiques. La forme de réalisation de la figure 3 diffère cependant en ce que le circuit électronique 318 est situé seulement dans le châssis support amovible 26. L'équipement électronique automatique de la forme de réalisation représentée à la figure 3 est contrôlé par un dispositif détecteur de lumière 312 situé dans le châssis support amovible 26.
Dans les formes de réalisation représentées aux figures 2 et 3, la cellule optique 220,320 placée dans le châssis support amovible 26 a une réflexion lumineuse variable, comme on le décrit en se référant à la figure 1.
Dans le circuit électronique représenté à la figure 4, un dispositif détecteur de lumière unique 22 est connecté au circuit de contrôle 48 alimenté par le système électrique de 12 volts 40 du véhicule. En réponse à la détection
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de lumière par le dispositif détecteur de lumière 22, le circuit 48 fournit de la basse tension via le générateur de signal carré 42 au transformateur haute tension 44. Tous les composants cités ci-dessus sont situés dans le logement 10.
La haute tension provenant du transformateur 44 alimente la cellule optique 20 dans le châssis support amovible 26 via les connecteurs électriques 24,30.
Dans la modification du circuit électronique tel que représenté à la figure 5, il existe deux dispositifs détecteurs de lumière 22 et 50. Le dispositif détecteur de lumière 22 détecte l'éblouissement, en capturant la lumière tombant sur le rétroviseur depuis l'arrière du véhicule, tandis que le dispositif détecteur de lumière 50 capture la lumière ambiante diffusée ou réfléchie par le toit du véhicule, ou la lumière tombant sur le rétroviseur depuis l'avant de véhicule. Le dispositif détecteur de lumière 50 est par exemple monté sur le logement 10 du rétroviseur sur la face opposée au miroir 16. Les deux dispositifs détecteurs de lumière 22,50 sont connectés à un détecteur de différence 52 qui émet vers le circuit de contrôle 48 un signal qui dépend de la différence des niveaux d'éclairement détectés par ces dispositifs.
Les modifications du circuit électronique tel que représentées aux figures 6 et 7 conviennent pour la forme de réalisation du rétroviseur représentée à la figure 3, où le circuit électronique est logé dans le châssis support mobile 26 et la connexion électrique à l'alimentation est réalisée via les connecteurs 24,30. Dans le cas de la figure 7, le dispositif détecteur de lumière 50 peut être porté par le logement 10 afin de détecter, par exemple, la lumière traversant le parebrise du véhicule.
Dans les modifications du circuit électronique tel que représentées aux figures 8 et 9, lesquels circuits conviennent pour la forme de réalisation du rétroviseur représentée à la figure 2, le transformateur 44 est porté par le châssis support amovible 26 et la connexion au générateur de signal 42 monté dans le logement 10 est effectuée via les connecteurs 24,30. Ces figures montrent également que le dispositif détecteur de lumière 22, ou les dispositifs 22,50, peuvent aussi être montés sur le châssis support amovible, leur connexion aux autres composants du circuit étant réalisée par un connecteur 54 ou des connecteurs 54,56 additionnels. Dans le cas de la figure 9, le dispositif détecteur de lumière 22 peut être monté sur le support amovible 26, tandis que le dispositif détecteur de lumière 50 peut être porté par le logement 10.
Dans des variantes des formes de réalisation représentées par chacune des figures, la cellule optique est formée selon la technique d'électrochromisme et le circuit électronique est adapté pour alimenter une cellule optique électrochrome.
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Dans d'autres variantes, la cellule optique est formée selon la technique des cristaux liquides et le circuit électronique est adapté pour alimenter une cellule optique à cristaux liquides.
Dans d'autres variantes encore, la cellule optique est formée selon la technique de l'électrodéposition et le circuit électronique est adapté pour alimenter une cellule optique à électrodéposition.
Dans une autre variante, une batterie de secours est associée au circuit électronique, et logée par exemple dans le châssis support 26 pour fournir du courant électrique pour contrôler l'ajustement de la cellule optique en cas de panne du système électrique du véhicule.
B est également possible que le châssis support 26 soit suspendu par des charnières à un bord supérieur du logement 10, pour permettre, si nécessaire, son pivotement hors du champ de vision.
H est également possible que le châssis support 26 soit fixé au logement 10 par des glissières verticales ou horizontales, pour permettre, si nécessaire, son glissement hors du champ de vision.