BE1006231A3 - Methode pour la construction de la couverture d'une serre et chassis a utiliser pour cette methode. - Google Patents

Abstract

Une méthode pour la construction de la couverture d'une serre sur la base d'une serre comprend la réalisation préalable d'un châssis, le vitrage du châssis, le levage ultérieur du châssis fini au-dessus de la base ainsi que la base ainsi que la pose du châssis sur les emplacements d'appui prévus à ce effet pour la couverture de la base. Le châssis peut être composé de deux moitiés de châssis à relier entre elles de façon articulée sur leurs bords transversaux supérieurs, ces moitiés de châssis étant rabattues l'uen contre l'autre pour le levage, écartées au-dessus de la base de la serre et posées par leurs bords transversaux inférieurs sur les emplacements d'appui.

Description

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   METHODE POUR LA CONSTRUCTION DE LA COUVERTURE D'UNE SERRE
ET CHASSIS A UTILISER POUR CETTE METHODE L'invention concerne le domaine de la construction de serres, en particulier la couverture de ceux-ci. Il faut distinguer plusieurs phases de construction lors de la construction de serres. Il faut d'abord placer les pieux de fondation ou les poteaux sur lesquels sont ensuite fixés les montants. Ces montants sont reliés entre eux à leurs extrémités supérieures par des longerons et des traverses. Sur la base ainsi obtenue sont finalement montées les barres de couverture munies de fenêtres de ventilation. les profilés de faîtage et des systèmes éventuels pour la commande des fenêtres de ventilation et pour l'arrosage. 



   Le châssis composé de montants, de poutres et de barres est ensuite fermé à l'aide de vitres. Dans la pratique, cette dernière phase de pose des vitres pose de plus en le plus de problèmes. Les causes en sont diverses. Au fil du temps, les dimensions des vitres ont sans cesse augmenté. Il en résulte qu'elles sont plus lourdes et plus difficiles à utiliser. C'est principalement dans le cas des serres relativement hautes que cet inconvénient se fait sentir de façon accrue. De plus, il devient de plus en plus difficile de trouver du personnel. 



   Le poids d'une vitre dépasse les 25 kg, ce qui. en cas de transport manuel s'opposerait aux dispositions légales. 



   Des tentatives ont   déjà été   réalisées pour pallier à cet inconvénient en utilisant des appareils de levage spécialement mis au point pour lever et poser les vitres. Cependant, un appareil de levage de ce genre n'apporte une solution que pour le transport vertical des vitres. La fixation des vitres doit encore être exécutée séparément à la hauteur de travail. 



   Etant donné que la tendance est à l'élévation de la hauteur des serres, la hauteur de travail est plutôt élevée. Cela signifie qu'il faut prendre des mesures supplémentaires pour garantir la sécurité du personnel. 



   Les vitres sont livrées sur le chantier par paquets, emballées dans des harasses en bois. Ces paquets doivent être placés à des endroits 

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 distants les uns des autres dans la serre en construction, ce qui signifie qu'il faut les transporter sur le terrain généralement gorgé d'eau. Cette façon de procéder implique également une complication supplémentaire pour la construction. 



   Le but de l'invention est donc de fournir une méthode de construction qui ne présente pas ces inconvénients. Ce but est atteint par le fait que la méthode conforme à l'invention comprend la réalisation préalable d'un châssis, la pose du vitrage dans le châssis, le levage consécutif du châssis fini au-dessus de la base de construction ainsi que la pose du châssis sur les emplacements d'appui prévus à cet effet pour la couverture de la base. 



   Le châssis qui doit finalement constituer la couverture de la serre peut être entièrement réalisé au préalable, ce qui signifie que le problème du levage des vitres séparées et le montage de celles-ci à une hauteur relativement grande au-dessus de la base de la serre est supprimé. Tous les travaux peuvent être exécutées à hauteur normale en station debout. 



   Il est par exemple aussi possible de déjà suspendre les fenêtres de ventilation pendant que d'autres équipements pour la commande des fenêtres, par exemple, peuvent être déjà posés. Les travaux de levage peuvent être exécutés avec n'importe quel appareil de levage approprié et relativement léger. 



   Un autre avantage de la méthode conforme à l'invention réside dans le fait que le transport séparé des éléments de construction lors des différentes phases de construction peut être fortement limité. Alors qu'auparavant il fallait transporter séparément les barres, les profilés de faîtage et les vitres et les tenir prêts, il peut désormais suffire de transporter en une seule fois un ensemble monté. Ce qui permet également de mieux ménager la structure souvent gorgée d'eau du sous-sol. 



   Le châssis est composé de préférence de deux moitiés de châssis qui doivent être reliées de façon articulée sur leurs bords transversaux supérieurs, ces moitiés de châssis étant rabattues l'une vers l'autre pour le levage, puis écartées l'une de l'autre au-dessus de l'assemblage et posées par leurs bords transversaux inférieurs sur les emplacements 

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 d'appui. Dans ce cas. l'assemblage de la couverture complète ne doit plus se faire sur le chantier. L'assemblage peut désormais être réalisé en usine et dans des conditions optimales. 



   Les dimensions totales du châssis rabattu et donc plat sont telles que celui-ci est facile à manipuler. Elles permettent de continuer à travailler même lorsque la vitesse du vent est élevée. En outre, de la sorte, le châssis peut être facilement hissé entre les éléments de construction de la base sans courir un grand risque d'endommagement. 



   L'invention concerne également un châssis destiné à la construction d'une couverture d'une serre, comprenant deux moitiés de châssis composées de profilés et dont les profilés supérieurs sont articulés l'un par rapport à l'autre. Les profilés supérieurs forment le faite de la couverture dans la position finale du châssis sur la base. La liaison entre ces profilés peut être rendue étanche et impénétrable au vent grâce à une bande de caoutchouc, par exemple. En alternative, il est possible d'utiliser des profilés qui sont emboîtés l'un dans l'autre de façon articulée sur toute leur longueur et qui offrent déjà de la sorte une jonction étanche entre les moitiés de châssis. 



   Par la suite l'invention sera expliquée en détail au moyen d'un exemple d'exécution illustré par les figures. 



   La figure 1 représente une vue en perspective d'une couverture de serre réalisée conformément à l'invention. 



   Les figures 2-4 représentent plusieurs phases réalisées lors de la pose d'un châssis sur la base d'une serre. 



   La serre illustrée à la figure 1 possède une base 1 et une couverture de serre 2 de manière connue. La base 1 possède plusieurs montants 3 qui sont posés à des distances régulières les uns des autres et qui s'appuient sur des pieux n'étant du reste pas représentés. Entre les montants 3 se trouvent en outre des parois vitrées 4 qui se composent à nouveau de profilés et de vitres. 



   Comme il est d'usage, la partie de la couverture 2 située chaque fois entre deux montants 3 est divisée en trois parties par des barres de 

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 couverture 5. Selon l'invention, la couverture de la serre est réalisée à l'aide de châssis entièrement finis dont le châssis indiqué par le chiffre 6 est représenté dans la position qu'il occupe juste avant d'être posé sur les profilés longitudinaux 7 des parois 4. 



   Le châssis 6 qui comprend les moitiés de châssis 14,15 est composé des barres de couverture 5, des profilés longitudinaux 8 et d'un faite 9 qui se compose de deux moitiés de profilés de faîtage reliés entre eux de façon articulée. Ensuite, deux fenêtres de ventilation 10 sont posées dans un seul cadre dans le châssis 6, chacune d'entre elles étant également composée de profilés de façon connue. En alternative, il est également possible d'utiliser une fenêtre de ventilation en verre trempé. 



   Comme illustré, le châssis 6 couvre deux surfaces et comprend donc quatre vitres 11, 12 ainsi qu'une fenêtre de ventilation 10. En outre, un châssis 13 qui ne couvre qu'une seule surface est prévu conformément à l'invention. Ce châssis 13 comprend par conséquent deux vitres 11. Le fait d'utiliser à chaque fois un châssis 6 et un châssis 13 permet donc de couvrir la partie de la serre située entre deux montants 3. 



   Bien entendu, la couverture peut également être composée de châssis d'autres dimensions, par exemple. de la taille de trois surfaces. Dans le cas de l'utilisation de deux types différents de châssis décrite cidessus. il est cependant possible de faire varier sans problème le nombre de fenêtres de ventilation ainsi que leur emplacement. 



   A la limite entre deux châssis 6. 13 se trouvent toujours deux barres de couverture 5 placées l'une contre l'autre. La jonction entre ces barres de couverture peut finalement être rendue étanche, par exemple au moyen d'une bande de caoutchouc. 



   La figure 2 représente un châssis 6 dont les moitiés de châssis   14.   



  15 sont complètement rabattues. Dans cette position, le châssis 6 est très facilement transportable, par exemple de l'usine au chantier. Il est également facile de hisser le châssis 6 ainsi rabattu. A cet effet, il faut utiliser de préférence le dispositif de levage indiqué dans son ensemble par 16. Ce dispositif possède un bâti 17 qui est suspendu à une grue mobile par des câbles 18. Un treuil 19 muni d'un câble 20 qui peut être fixé au faite du châssis 6 est prévu sur le bâti 17. 

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   Le châssis 6 peut également être relié aux environs de sa face inférieure (profilés longitudinaux 8) aux câbles 21 de longueur fixe qui, à leur tour, sont fixés au bâti 17. Comme le montrent les figures 3 et 4, les moitiés de châssis 14, 15 peuvent être écartées l'une de l'autre en relâchant le câble 20. En relâchant simultanément les câbles   18,   il est donc possible de déposer le châssis 6 dans sa position correcte sur les profilés longitudinaux 7 de la base.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS 1. Méthode pour la construction de la couverture d'une serre sur une base de serre, comprenant la réalisation préalable d'un châssis, le vitrage du châssis, le levage consécutif du châssis fini au-dessus de la base ainsi que la pose du châssis sur les emplacements d'appui prévus à cet effet pour la couverture de la base.
2. 2. Méthode suivant la revendication 1, pour laquelle le châssis est monté en reliant entre elles deux moitiés de châssis de façon articulée sur leurs bords transversaux supérieurs, ces moitiés de châssis étant rabattues l'une contre l'autre pour le levage, écartées au-dessus de l'assemblage et posées par leurs bords transversaux inférieurs sur les emplacements d'appui.
3. 3. Châssis pour la construction d'une couverture d'une serre suivant la méthode de la revendication 2, comprenant deux moitiés de châssis composées de profilés dont les profilés supérieurs sont articulés entre eux.
4. 4. Châssis suivant la revendication 3, sur lequel les profilés supérieurs forment ensemble le faite de la couverture dans la position finale du châssis sur la base.
5. 5. Châssis suivant les revendications 3 ou 4, sur lequel la longueur des profilés qui forment les bords transversaux inférieurs et supérieurs est fondamentalement égale à la largeur standard d'une vitre.
6. 6. Châssis suivant les revendications 3 ou 4, sur lequel la longueur des profilés qui forment les bords transversaux inférieurs et supérieurs est fondamentalement égale à deux fois la largeur standard d'une vitre et sur lequel ces profilés également sont reliés entre eux par un profilé qui relie le milieu des bords transversaux.
7. 7. Châssis suivant les revendications 5 ou 6, sur lequel une ou plusieurs fenêtres de ventilation sont fixées de façon articulée sur les profilés qui forment les bords transversaux supérieurs.