Chaussure modulable
La présente invention concerne une chaussure modulable.
On connaît déjà, dans l'état de la technique, des chaussures modulables comportant notamment des éléments amovibles. Une telle chaussure modulable comporte généralement une semelle et au moins un élément de retenue d'un pied d'un utilisateur sur cette semelle, cet élément de retenue étant également appelé « tige » de chaussure.
L'élément de retenue, par exemple formé par des lanières, peut être fixé à la semelle par des moyens de fixation amovibles, comportant par exemple des boutons pression.
La modularité d'une telle chaussure est limitée, notamment du fait que la forme, la taille et la position de l'élément de retenue sont limitées par les emplacements prédéfinis des moyens de fixation sur la semelle.
En outre, ces moyens de fixation sont généralement agencés sur le côté de la semelle, si bien qu'ils ne permettent pas de moduler la position de l'attache en fonction du souhait de l'utilisateur ou de la morphologie de son pied. Par ailleurs, lorsque les moyens de fixation comportent des boutons pressions agencés sur le côté de la semelle, de tels boutons pressions peuvent se détacher de manière impromptue.
L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients, en fournissant une chaussure dont la modularité et la fiabilité sont améliorées.
A cet effet, l'invention a notamment pour objet une chaussure, du type comportant une semelle, comprenant notamment une partie supérieure sur laquelle un pied d'un utilisateur est destiné à reposer, caractérisé en ce que :
- la semelle comporte un élément arrière de support d'une extrémité arrière de la partie supérieure, et un élément avant de support d'une extrémité avant de cette partie supérieure, et
- les éléments avant et arrière de support délimitent un espace ouvert avec la partie supérieure, s'étendant sensiblement sur toute la longueur de cette partie supérieure.
La partie supérieure de la semelle, également appelée « première de montage » ou « semelle première », est la partie de la semelle sur laquelle repose le pied de l'utilisateur. Cette partie supérieure présente donc généralement une forme sensiblement complémentaire de celle de la plante du pied.
Conformément à l'invention, les éléments avant et arrière de support forment des entretoises entre la partie supérieure de la semelle (où repose le pied) et le sol, formant
ainsi un espace ouvert sensiblement sous l'intégralité de la longueur de cette partie supérieure.
Un tel espace ouvert autorise une grande modularité de la chaussure selon l'invention.
En effet, cet espace ouvert permet par exemple le passage d'au moins une partie de l'élément de retenue en-dessous de la partie supérieure de la semelle, et cela à n'importe quelle position prise sur la longueur de la partie supérieure. En d'autres termes, cet élément de retenue peut être agencé à n'importe quel endroit de la partie supérieure, sans que le choix de sa position ne soit limité par un emplacement prédéfini de moyens de fixation, tels que des boutons, des boutons pressions, des crochets, etc.
L'invention permet donc une grande liberté dans la fixation, permettant notamment d'améliorer l'originalité et l'esthétique de la chaussure. En particulier, une telle liberté dans la fixation permet à l'utilisateur de choisir un élément de retenue en fonction de son type de pied, et aussi de faire varier l'élément de retenue à chaque port et usage de la chaussure, en fonction de ses goûts et souhaits. Une même chaussure selon l'invention permet donc un grand nombre de possibilités dans le type ou la position de l'élément de retenue.
Par ailleurs, l'invention permet d'agencer des moyens de fixations de l'élément de retenue sous la partie supérieure de la semelle. De tels moyens de fixation sont alors fixés solidement, discrètement et esthétiquement sous la partie supérieure de la semelle, et présentent peu de risques de se détacher de manière impromptue, contrairement à des moyens de fixation classiquement agencés sur le côté d'une semelle.
Une chaussure selon l'invention peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise seule ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.
- La chaussure comporte au moins un élément de retenue du pied de l'utilisateur sur la semelle, la partie supérieure de la semelle présente une surface supérieure, sur laquelle le pied de l'utilisateur est destiné à reposer, et une surface inférieure, opposée à la surface supérieure, destinée à être tournée vers le sol, et la surface inférieure comporte des moyens d'accrochage de l'élément de retenue.
- Les moyens d'accrochage comportent au moins une première bande de type Velcro, par exemple à crochets, fixée sur la surface inférieure de la partie supérieure de la semelle, et l'élément de retenue comporte au moins une seconde bande de type Velcro complémentaire de la première, par exemple à velours.
- L'élément de retenue forme un ruban, destiné à être enroulé autour de la partie supérieure et du pied de l'utilisateur.
- La partie supérieure de la semelle présente un orifice traversant pour le passage de l'élément de retenue.
- La semelle comporte une partie inférieure, délimitant l'espace ouvert avec les éléments avant et arrière de support et la partie supérieure de la semelle.
- La partie inférieure de la semelle présentant une face inférieure destinée à coopérer avec le sol et une face supérieure opposée à la face inférieure, la face inférieure est munie d'au moins une bande d'amortissement, par exemple en caoutchouc.
- La partie inférieure de la semelle présentant une face inférieure destinée à coopérer avec le sol et une face supérieure opposée à la face inférieure, la face supérieure est munie de moyens de fixation d'au moins un accessoire de décoration.
- Les moyens de fixation comportent une plaque métallique, destinée à maintenir au moins un accessoire de décoration à fixation magnétique.
- Les moyens de fixation comportent au moins une gorge, ménagées dans la face supérieure de la partie inférieure ou dans la partie arrière, destinée à recevoir, par emboîtement ou par coulissement, une nervure complémentaire portée par un accessoire de décoration.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux figures annexées, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une chaussure selon un exemple de mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective de dessous de la chaussure de la figure 1 munie d'un élément de retenue d'un pied de l'utilisateur ;
- la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 de la chaussure de la figure 1 équipée d'un élément de retenue différent de celui de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de profil de la chaussure de la figure 1 munie d'accessoires de décoration.
On a représenté, sur la figure 1 , une chaussure 10 selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. La chaussure 10 comporte une semelle 1 1 , comportant notamment une partie supérieure 12, également appelée « première de montage » ou « semelle première », sur laquelle un pied d'un utilisateur est destiné à reposer. Cette partie supérieure 12 présente donc généralement une forme sensiblement complémentaire de celle de la plante du pied.
La partie supérieure 12 présente une surface supérieure 12A destinée à recevoir le pied de l'utilisateur, et une surface inférieure 12B opposée à la surface supérieure 12A, destinée à être tournée vers le sol lors de l'utilisation de la chaussure 10.
De manière optionnelle, une semelle intérieure peut être ajoutée et fixée, de manière amovible ou non, sur tout ou partie de la surface supérieure 12À, afin d'apporter un confort et une ergonomie accrus en accord avec l'usage et le souhait de l'utilisateur.
La semelle 1 1 comporte par ailleurs un élément arrière 14 de support d'une extrémité arrière 15 de la partie supérieure 12.
La semelle 11 selon l'invention comporte également un élément avant 16 de support d'une extrémité avant 17 de la partie supérieure 12.
Ces éléments arrière 14 et avant 16 de support délimitent, avec la partie supérieure 12, un espace ouvert 20, en formant des entretoises entre cette partie supérieure 12 et le sol. On notera que, puisque les éléments arrière 14 et avant 16 de support sont agencés aux extrémités arrière 15 et avant 17 de la partie supérieure 12, l'espace ouvert 20 s'étend sensiblement sous toute la longueur de la partie supérieure 12. En d'autres termes, ces éléments arrière 14 et avant 16 de support collaborent pour surélever la partie supérieure 12 dans son ensemble.
Conformément au mode de réalisation représenté sur la figure 1, la semelle 11 comporte également une partie inférieure 18, de forme sensiblement plane. Cette partie inférieure 18, également appelée « semelle extérieure » ou « semelle d'usure », est la partie de la semelle destinée à entrer en contact avec le sol lors de l'utilisation de la chaussure 10.
Les éléments avant 16 et arrière 14 de support s'étendent entre cette partie inférieure 18 et la partie supérieure 12, de façon à former une entretoise entre elles. Ainsi, l'espace ouvert 20 est limité en hauteur par la partie supérieure 12 et la partie inférieure 18, et il est limité en longueur par les éléments arrière 14 et avant 16 de support. En revanche, cet espace 20 est ouvert latéralement.
Dans l'exemple représenté sur la figure 1 , l'élément arrière 14, respectivement avant 16, de support prolonge la partie inférieure 18 sans rupture de pente. En d'autres termes, les parties 14, 18 et 16 forment un talon compensé fortement arrondi sur l'avant (base de l'élément avant 16) et l'arrière (base de l'élément arrière 14) de la partie inférieure 18, afin de permettre un déroulé du pied optimal lors de la marche. De préférence, la partie inférieure 18 comporte une zone plane restreinte, ménagée sensiblement au milieu de cette partie inférieure 18, permettant la stabilité de la chaussure et le repos de l'utilisateur lorsqu'il est en position arrêtée.
En variante, l'élément arrière 14, respectivement 16, de support peut être séparé de la partie inférieure 8 par une rupture de pente.
Conformément à une première variante de réalisation possible, la semelle 1 est réalisée en une seule pièce. Par exemple, la semelle 1 peut être réalisée en matière
plastique, auquel cas la partie supérieure 12, les éléments arrière 14 et avant 16 de support, et la partie inférieure 18 peuvent être venus de matière. La semelle 11 peut également être réalisée en bois, ou toute autre matière creusée, injectée ou moulée, sans que ces procédés soient limitatifs.
Conformément à une deuxième variante de réalisation possible, la partie supérieure 12, les éléments arrière 14 et avant 16 de support, et la partie inférieure 18 peuvent être rapportés les uns sur les autres grâce à des moyens de fixation classique. La partie supérieure 12, les éléments arrière 14 et avant 16 de support, et la partie inférieure 18 sont alors constitués de matières identiques ou distinctes. On notera que ces moyens de fixation peuvent être amovibles, afin de permettre le remplacement de certaines des parties 12, 14, 16 et/ou 18 par d'autre, afin par exemple de faire varier les hauteurs, formes et/ou couleurs de ces parties.
On peut également prévoir des moyens de fixation non amovibles, par exemple par collage.
On notera qu'il est possible de prévoir toutes hauteurs envisageables pour les éléments de support 14, 16. En particulier, la hauteur de l'élément arrière de support 14 est choisie en fonction de la hauteur de talon souhaitée pour la chaussure 10. Conformément à une variante non représentée, les éléments arrière 14 et avant 16 de support peuvent présenter des hauteurs sensiblement identiques, auquel cas la partie supérieure 12 de la semelle 11 est sensiblement parallèle au sol, et à la partie inférieure 18 lorsque la semelle 11 comporte une telle partie inférieure 18.
La partie inférieure 18 présente une face inférieure 18B destinée à coopérer avec le sol et une face supérieure 18A opposée à la face inférieure 18B.
De préférence, la face inférieure 18B est munie d'au moins une bande d'amortissement 21 , par exemple en caoutchouc protégeant la base 18 de l'usure et améliorant le confort de marche.
La chaussure 10 comporte par ailleurs au moins un élément 22 de retenue du pied de l'utilisateur sur la semelle 11. Un tel élément de retenue 22 est également appelé tige de chaussure. Des exemples d'éléments de retenue 22 sont représentés sur les figures 2 et 3.
Conformément à l'exemple représenté sur la figure 2, l'élément de retenue 22 forme un ruban de faible largeur, ou une lanière, s'enroulant à la fois autour du pied et de la partie supérieure 12 de façon à les envelopper ensemble.
Cet élément de retenue 22 étant enroulé autour du pied, il s'adapte systématiquement à la forme du pied lorsqu'on l'assemble à la semelle 1 1 en présence de ce pied. En outre, grâce à l'espace ouvert 20 s'étendant sous toute la longueur de la
partie supérieure 12, cet élément de retenue 22 peut passer à n'importe quel endroit de la longueur de la semelle 12 et du pied. En particulier, l'élément de retenue 22 peut passer à l'avant du pied, ce qui ne serait pas envisageable si l'espace ouvert 20 ne s'étendait pas sous l'avant de la partie supérieure 12.
On notera que l'enroulement du ruban 22 peut être réalisé de la manière souhaitée par l'utilisateur selon la configuration qu'il juge préférable pour son confort et/ou pour l'apparence souhaitée de la chaussure.
De préférence, la surface inférieure 12B de la partie supérieure 12 comporte des moyens 24 d'accrochage de l'élément de retenue 22.
Dans l'exemple représenté sur la figure 2, les moyens d'accrochage 24 comportent au moins une première bande de type Velcro 26, par exemple à crochets, fixée à la surface inférieure 12B de la partie supérieure 12, s'étendant par exemple sur toute sa longueur. L'élément de retenue 22 comporte alors au moins une seconde bande de type Velcro complémentaire de la première, par exemple à velours, s'étendant par exemple sur toute la longueur de cet élément de retenue 22.
L'élément de retenue 22 présente donc une partie supérieure et visible 22A, et une partie verso 22B, non visible, comprenant les moyens de fixation, par exemple de type Velcro velours. Selon la forme des éléments de retenue 22, ces moyens de fixation peuvent recouvrir l'intégralité ou seulement une partie de la partie verso.
De tels moyens d'accrochage 24 à bandes de type Velcro permet une modularité optimale, du fait que l'accrochage peut être réalisé à tout endroit de la surface inférieure 12B ou de l'élément de retenue 22. Ainsi, l'élément de retenue 22 n'a pas besoin de se trouver à un endroit précis de la surface inférieure 12B pour y être accrochée.
En outre, ces moyens d'accrochage 24 à bandes de type Velcro permettent une fixation efficace de l'élément de retenue 22 sous la partie supérieure 12 de la semelle 11 , notamment lorsque cet élément de retenue 22 est un ruban s'enroulant autour du pied et de la semelle 12, passant plusieurs fois sous la partie supérieur 12 en étant fixée à chaque passage par les moyens d'accrochage de type Velcro 24.
Ainsi, l'élément de retenue 22 peut être enroulé librement sur le pied selon le design choisi par l'utilisateur. De préférence, la bande de type Velcro velours recouvre l'intégralité de la partie verso de l'élément de retenue 22. Ainsi, cet élément de retenue 22 peut être agencé sur la semelle 11 selon un grand nombre de positions possibles.
Un élément de retenue 22 de type ruban peut être proposé à l'utilisateur au mètre ou au rouleau, afin d'être découpé à la longueur souhaitée par l'utilisateur selon l'esthétique et le confort qu'il souhaite donner à la chaussure lors de chacun des usages
qu'il en fait. De tels rubans présentent des parties visibles réalisées dans des matières, couleurs et designs très variés.
L'utilisateur pourrait alors faire démarrer la fixation de l'élément de retenue 22 sous forme de ruban à partir de ses orteils, puis en remontant vers le talon, entourant par exemple une ou plusieurs fois sa cheville pour terminer par un nœud à la cheville ou une fixation sur la surface inférieure 22B.
Il est bien entendu que l'on pourrait prévoir tout autre moyen de fixation envisageable pour l'éléments de retenue 22.
On peut par exemple prévoir des picots de fixation faisant saillie vers l'espace ouvert 20 depuis la surface inférieure 12B, et des orifices complémentaires de ces picots ménagés dans l'élément de retenue 22.
L'espace ouvert 20 permet également d'envisager des moyens de fixation comportant des boutons pression, dont les parties femelles (respectivement mâles) sont agencées sur la surface inférieure 12B et dont les parties mâles (respectivement femelles) sont agencées sur l'élément de retenue 22. Du fait de leur position sous la partie supérieure 12, de tels boutons pression présentent peu de risques de se détacher de manière impromptue.
Dans le mode de réalisation décrit, la partie supérieure 12 comporte un orifice traversant 28 autorisant le passage par exemple d'un ruban 22, comme cela est représenté sur la figure 2. Un tel orifice 28 est de préférence prévu entre le pouce et l'index du pied de l'utilisateur, afin d'y faire passer le ruban pour des raisons de confort ou d'apparence, et permet notamment de faire démarrer la fixation d'un élément de retenue 22. Cet orifice 28 permet donc une manière supplémentaire d'agencer l'élément de retenue 22.
On notera que l'orifice 28 pourrait également permettre l'encliquetage d'une extrémité de l'élément de retenue 22 en forme de bande, ou le passage d'un organe d'accrochage de cette bande 22.
On peut prévoir d'autres formes d'éléments de retenue 22, notamment des formes plus sophistiquées, complexes et décoratives qu'un simple ruban. L'élément de retenue 22 peut par exemple être muni d'accessoires décoratifs, notamment dans le cas de modèles de type Tropezien®.
On notera que plusieurs éléments de retenue 22, semblables ou différents, peuvent être rapportés ensemble sur une même chaussure. De telles combinaisons d'éléments de retenue permettent autant de variété et d'originalité supplémentaires pour l'utilisateur.
Les éléments de retenue 22 peuvent également être munies d'un second moyen d'attache visible, qui fait alors partie intégrante et décorative de cet élément de retenue. De tels éléments de retenue 22 peuvent alors offrir deux possibilités de serrage, à savoir par le procédé habituel de type Velcro fixé sur la surface inférieure 12B, ou par le réglage du second moyen d'attache. Ces seconds moyens d'attachent peuvent comporter des boucles métalliques, des boutons, à pression ou non, des oeillets avec lacets, des anneaux, des élastiques, des crochets, etc.
On a représenté, sur la figure 3, un autre exemple d'élément de retenue 22. Dans cet exemple, la chaussure 10 comporte deux éléments de retenue 22, dont l'un, prévu à l'avant du pied, forme une lanière, et l'autre, prévu au dessus du pied, forme un ensemble de lanières reliées par une bande centrale 29.
La lanière et l'ensemble de lanières comporte chacun une bande centrale de type Velcro, permettant sa fixation sur la bande de type Velcro complémentaire de la surface inférieure 12B de la partie supérieure 12. Chaque lanière présente une première partie latérale munie d'une boucle et une seconde partie latérale munie d'orifices complémentaires à cette boucle pour réaliser la fermeture de l'élément de retenue 22 comportant cette lanière autour du pied de l'utilisateur.
En variante, chaque l'élément de retenue 22 pourrait comporter une partie supérieure, destinée à reposer sur le pied, déjà fermée ou continue, prolongée par deux pans latéraux, chaque pan étant muni d'une bande de type Velcro, destinée à être fixée sur la bande de type Velcro complémentaire de la surface inférieure 12B de la partie supérieure 12.
Bien entendu, ces exemples d'éléments de retenue 22 précédemment décrits ne sont pas limitatifs. En particulier, la chaussure 10 a notamment pour avantage de permettre l'utilisation d'une multitude d'éléments de retenue 22 différents. La chaussure 10 décrite en référence à la figure 3 pourrait par exemple être agrémentée d'un élément de retenue supplémentaire pour la cheville de l'utilisateur.
Un autre avantage lié à l'espace ouvert 20 de la semelle est de former une semelle creuse grandement évidée, qui rend entièrement visible une grande partie de l'intérieur de cette semelle 11. Cet espace 20 visible peut donc être exploité pour améliorer l'apparence de la chaussure 10, notamment en décorant, habillant ou recouvrant les parois délimitant cet espace 20.
Il est ainsi possible d'agencer des accessoires de décoration, tels que des images, du texte, des mots, des petits objets, et/ ou des figurines, dans cet espace 20, tant que leurs tailles restent inférieures aux dimensions de cet espace 20. Ces accessoires de décoration peuvent se présenter en deux ou trois dimensions.
Ces accessoires de décoration forment ainsi un décor, qui peut s'envisager définitif ou amovible.
Un exemple de décor agencé dans l'espace 20 est représenté sur la figure 4.
Des moyens 30 de fixation d'accessoires de décoration 32 sont prévus sur la partie inférieure 18 de la semelle 11 , notamment sur sa face supérieure 18A. Ces moyens de fixation 30 peuvent être réalisés de toute manière envisageable, les exemples ci- dessous n'étant donnés qu'à titre informatif et nullement limitatif.
Conformément l'exemple de réalisation décrit, la face supérieure 18A de la partie inférieure 18, et/ou une face intérieure 14A de l'élément arrière de support 14, tournée vers l'espace ouvert 20, sont munies d'une plaque métallique 30A, peinte ou non, permettant le maintien d'accessoires de décoration 32 à fixation magnétique dans l'espace 20.
Les accessoires de décoration peuvent être de tout type possible, par exemple pour donner un thème décoratif à la chaussure 10. Par exemple, des accessoires décoratifs 32 peuvent être formés par des figurines, ou peuvent représenter des lettres afin de former des mots. Ces accessoires 32 peuvent également représenter divers objets, tel qu'une fleur comme cela est représenté sur la figure 4. Un accessoire peut également être formé par une plaque décorée par un dessin, ou adaptée pour l'écriture de mots.
En variante, on peut prévoir d'autres sortes de moyens de fixation 30, par exemple des goupilles faisant saillie depuis la face supérieure 18A de la partie inférieure 18, sur lesquelles seraient emboîtés les accessoires 32 de décoration. On peut également prévoir des orifices ménagés dans cette face supérieure 18A, dans lesquels seraient emboîtés les accessoires 32.
Conformément à une autre variante, les moyens de fixation 30 comportent des gorges, ménagées dans la face supérieure 18A de la partie inférieure 18, et s'étendant latéralement, longitudinalement, ou en biais, sur cette face supérieure 8A. Une telle gorge est alors destinée à recevoir, par emboîtement ou par coulissement, une nervure complémentaire portée par un accessoire de décoration 32.
Conformément à un autre variante, des accessoires décoratifs 32, 33 pourraient être fixés à demeure dans l'espace libre 20, par exemple par collage, notamment sur la partie inférieure 18. Dans le cas où la partie inférieure 18 est rapportée de manière amovible dans la semelle 11 , le remplacement de cette partie inférieure 18 permettrait également le remplacement des accessoires décoratifs qui lui sont fixés.
En remplacement ou conjointement aux moyens de fixation 30 prévus sur la partie inférieure 18, on peut prévoir des moyens de fixation sur la partie arrière 14 ou avant 16 de support, ou sous la partie supérieure 12.
Par ailleurs, des moyens de fixation d'accessoires 31 sous la partie supérieure 12 permettraient de suspendre un accessoire 33 sous cette partie supérieure 12. Un tel accessoire suspendu 33, représentant par exemple un oiseau comme sur la figure 4, ou encore une cage d'oiseau, une balançoire, ou tout autre objet, est généralement mobile lors des mouvements de la chaussure 10.
Ces moyens de fixation 31 peuvent être de tout type envisageable. Par exemple, on peut prévoir des crochets fixés sur la surface inférieure 12B de la partie supérieure 12, comme cela est représenté sur la figure 4. On peut également prévoir des anneaux de suspension, auxquels seraient accrochés des crochets portés par les accessoires suspendus 33.
En variante, ces moyens de fixation 31 d'accessoires 33 pourraient être formés par les moyens de fixation 24 de l'élément de retenue 22. Par exemple, chaque accessoire suspendu 33 comporte une bande de type Velcro velours, destinée à s'accrocher à la bande de type Velcro crochets 26 de la surface inférieure 12B.
On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes sans sortir du cadre des revendications.
Par exemple, une chaussure 10 pourrait comporter un élément de retenue 22 fixé à demeure sur la semelle 11 , la modularité de la chaussure consistant alors à l'ajout des accessoires décoratifs 32, 33, cette modularité étant liée à l'espace libre 20 sous la partie supérieure 12.