SITE MEDICAL IMPLANTABLE
DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs destinés à être introduits sous la peau d'un patient humain ou animal, pour pouvoir être ultérieurement piqués à l'aide d'une aiguille creuse, à travers la peau du patient, en vue d'introduire et/ou de prélever des substances dans le corps du patient, en limitant les traumatismes cutanés réitérés au même endroit. De tels dispositifs sont généralement appelés sites implantables, ou encore ports d'accès.
La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide soit dans un organe ou vaisseau du corps d'un patient humain ou animal, soit dans un compartiment gonflable et/ou dégonflable d'un implant chirurgical, ledit dispositif comprenant un boîtier au sein duquel est ménagée une chambre destinée à être connectée à un cathéter, ledit cathéter étant lui-même destiné à être connecté soit audit organe ou vaisseau soit audit compartiment, le boîtier comportant une paroi proximale et une paroi distale entre lesquelles s'étend une paroi latérale, ledit boîtier comprenant une zone de ponction conçue pour pouvoir être transpercée par une aiguille creuse en vue d'injecter et/ou de prélever du fluide dans la chambre.
TECHNIQUE ANTERIEURE
Les sites implantables connus se présentent généralement sous la forme d'un boîtier comportant un fond à partir duquel s'étendent des parois latérales dont les extrémités libres définissent une ouverture proximale.
Le fond et les parois latérales sont réalisés en un matériau plein et rigide, tel que du titane, pour éviter qu'ils ne puissent être transpercés par une aiguille. L'ouverture proximale est quant à elle obturée par une membrane sensiblement plane en matériau auto-obturant, formant ainsi un « septum ».
De tels dispositifs, s'ils donnent généralement satisfaction, présentent néanmoins des inconvénients non négligeables.
Ainsi, ces dispositifs connus, quoique relativement volumineux et donc potentiellement inconfortables pour le patient, ne proposent qu'une surface de piquage réduite, ce qui expose à des risques de lésion des tissus environnants par perforation, car la probabilité de piquer en dehors du « septum » est loin d'être négligeable pour le praticien.
De surcroît, ces dispositifs connus sont susceptibles de se retourner sous la peau, sous l'effet des mouvements du patient. Dans les cas extrêmes, le site peut ainsi être retourné de 180 degrés, ce qui conduit à masquer totalement le « septum ». Le dispositif ainsi retourné devient alors inutilisable, ce qui nécessite une nouvelle intervention chirurgicale de pose d'un nouveau dispositif.
Afin de remédier à ce problème de retournement du site, il a été proposé d'arrimer le site aux tissus biologiques environnants. Afin de réaliser cette fixation, les dispositifs connus sont pourvus de trous qui vont permettre leur suture aux tissus biologiques voisins.
Une telle solution est cependant peu satisfaisante, car elle nécessite une voie d'abord chirurgicale relativement grande, ainsi qu'une intervention plus longue et difficile, tout en augmentant l'inconfort du patient et les risques infectieux.
EXPOSE DE L'INVENTION
Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide permettant de porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et facilitant les opérations d'implantation ainsi que d'injection et/ou de prélèvement, quelle que soit l'orientation du dispositif sous la peau du patient, et ce sans risque de blesser le patient avec l'aiguille.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide qui permette au praticien de piquer selon une gestuelle sensiblement similaire à celle mise en œuvre lors du piquage d'une veine naturelle.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide qui réduise les risques et inconvénients liés aux mouvements corporels effectués par le patient.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide qui ne nécessite pas d'être suturé au corps du patient.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide de conception particulièrement simple et compacte.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide particulièrement léger.
Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide particulièrement sûr.
Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif implantable d'injection et/ou de prélèvement de fluide soit dans un organe ou vaisseau du corps d'un patient humain ou animal, soit dans un compartiment gonflable et/ou dégonflable d'un implant chirurgical, ledit dispositif comprenant un boîtier au sein duquel est ménagée une chambre destinée à être connectée à un cathéter, ledit cathéter étant lui-même destiné à être connecté soit audit organe ou vaisseau soit audit compartiment, le boîtier comportant une paroi proximale et une paroi distale entre lesquelles s'étend une paroi latérale, ledit boîtier comprenant une zone de ponction conçue pour pouvoir être transpercée par une aiguille creuse en vue d'injecter et/ou de prélever du fluide dans la chambre, caractérisé en ce que ladite zone de ponction est conformée de façon à s'étendre à la fois au moins sur la paroi proximale, la paroi latérale et la paroi distale, ledit dispositif comprenant un écran réalisé en un matériau non transperçable par l'aiguille creuse disposé au sein de la chambre, afin d'éviter le perçage de part en part du boîtier lors du transpercement par l'aiguille creuse.
DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS
D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels :
- La figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, un premier mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, un deuxième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 3 illustre, selon une vue schématique en perspective, un troisième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 4 illustre, selon une vue schématique en perspective, un quatrième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 5 illustre, selon une vue schématique en perspective, un cinquième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 6 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale, un sixième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 7 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale, un septième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 8 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un dispositif conforme à l'un ou l'autre des sixième et septième modes de réalisation illustrés respectivement aux figures 6 et 7.
- La figure 9 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un huitième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 10 illustre, selon une vue schématique en perspective, la structure interne du dispositif illustré à la figure 2.
- La figure 11 illustre, selon une vue schématique latérale, un neuvième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, formant une veine artificielle.
- La figure 12 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, le dispositif illustré à la figure 11.
- La figure 13 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un dixième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 14 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un onzième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 15 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un douzième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 16 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un treizième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 17 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un quatorzième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 18 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un quinzième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 19 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un seizième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 20 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un dix-septième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 21 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, un dix-huitième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 22 illustre, selon une vue schématique, le principe de fonctionnement de l'écran équipant le dispositif illustré à la figure 21.
- La figure 23 illustre, selon une vue schématique en coupe partielle longitudinale, un dix-neuvième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
- La figure 24 illustre, selon une vue schématique en coupe latérale partielle, un vingtième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, dont la zone de ponction est en train d'être transpercée par une aiguille creuse.
- La figure 25 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, le dispositif de la figure 24, l'aiguille creuse n'étant cependant pas représentée.
- La figure 26 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale partielle, un vingt-et-unième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention.
MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION
L'invention concerne un dispositif implantable 1 d'injection et/ou de prélèvement de fluide. Un tel dispositif, qui pourrait être également désigné sous l'appellation « site implantable », est destiné à être implanté, par exemple chirurgicalement, dans le corps d'un patient, et en particulier sous la peau dudit patient, en vue de constituer un port d'accès pour l'introduction ou l'extraction de substances fluides au sein du corps dudit patient, lequel peut être humain ou animal.
Le dispositif implantable 1 conforme à l'invention peut être mis en oeuvre et adapté pour différents usages.
En premier lieu, le dispositif implantable 1 conforme à l'invention peut être conçu pour l'injection et/ou le prélèvement de fluide dans un organe ou vaisseau du corps d'un patient, et en particulier dans le système veineux et/ou artériel dudit patient. Dans cette dernière application, par ailleurs connue en soi, le dispositif 1 conforme à l'invention permet l'injection de substances médicamenteuses dans une veine ou artère.
Le dispositif 1 conforme à l'invention peut également être adapté pour alimenter des réservoirs implantés, du type pompe à insuline ou à antalgique.
Dans un autre mode de réalisation particulier, inconnu à ce jour dans l'art antérieur, le dispositif 1 conforme à l'invention est adapté pour former une veine (ou une artère) artificielle, que le praticien, médecin ou infirmier, peut piquer à la manière d'une veine naturelle pour injecter une substance médicamenteuse ou prélever du sang.
Le dispositif implantable 1 conforme à l'invention peut être également adapté pour l'injection et/ou le prélèvement de fluide dans un compartiment gonflable et/ou dégonflable d'un implant chirurgical, et en particulier d'un anneau de gastroplastie destiné au traitement de l'obésité.
Un tel anneau gastrique est connu en soi, et est généralement formé par une bande souple destinée à être fermée en boucle autour de l'estomac sensiblement vers et par ses deux extrémités, à l'aide d'un système de fermeture, pour réduire le diamètre de l'ouverture du stoma. Ladite bande peut comporter une chambre de compression annulaire à volume réglable, reliée par un cathéter à un dispositif implantable 1 conforme à l'invention, lequel permet de régler la pression interne de la chambre, afin de régler l'expansion diamétrale de cette dernière.
Le dispositif objet de la présente invention pourra cependant être utilisé pour le réglage d'autres implants chirurgicaux, tels que par exemple des ballonnets ou des sphincters artificiels.
Dans ce qui suit, on fera référence plus particulièrement à un dispositif hypodermique, c'est-à-dire destiné à être positionné juste sous la peau du
patient. Le dispositif conforme à l'invention pourra cependant être implanté à d'autres endroits dans le corps du patient, et de manière plus profonde.
Conformément à l'invention, le dispositif 1 comprend un boîtier 2 au sein duquel est ménagé une chambre 2A sensiblement hermétiquement fermée et étanche. La chambre 2A, qui est délimitée par une paroi de chambre 2B, définit ainsi un volume interne destiné à recevoir un fluide à injecter et/ou à prélever dans le corps du patient. Ladite chambre 2A est destinée à être connectée à un cathéter 3, ledit cathéter 3 étant lui-même destiné à être connecté soit à l'organe ou vaisseau 10 vers lequel on désire injecter ou prélever du fluide (cf. figure 11), soit au compartiment gonflable/dégonflable de l'implant chirurgical (non représenté).
Avantageusement, le boîtier 2 est pourvu d'un moyen de guidage, destiné à coopérer avec un guide-fil pour faciliter la mise en place du dispositif 1 sous la peau du patient. De préférence, le moyen de guidage (non représenté) coopère à coulissement avec le guide-fil, ce dernier étant enfilé dans ledit moyen de guidage. De façon encore plus préférentielle, le moyen de guidage est formé par un tunnel traversant ménagé au sein du boîtier 2, sur et à travers toute la longueur de ce dernier, par exemple coaxialement à l'axe de symétrie du boîtier 2. En particulier, le boîtier 2 peut comprendre un tunnel central destiné à recevoir le guide-fil et autour duquel est ménagée la chambre 2A, cette dernière présentant alors une forme annulaire.
Conformément à l'invention, le boîtier 2 comporte une paroi proximale 4 et une paroi distale 5 opposées, entre lesquelles s'étend une paroi latérale 6. Par « proximale », on désigne de façon classique la paroi destinée à être située immédiatement sous la peau du patient, une fois le dispositif 1 implanté en sous-cutané.
Le boîtier 2 comprend, de façon classique, une zone de ponction 7 conçue pour pouvoir être transpercée par une aiguille creuse 14, en vue d'injecter et/ou de prélever du fluide dans la chambre 2A.
Avantageusement, la zone de ponction 7 comprend une membrane auto- obturante, réalisée par exemple en matériau élastomère, du genre silicone. Une telle membrane présente des propriétés d' « auto-cicatrisation ». Grâce à ces propriétés, l'orifice généré par le perçage de la membrane à l'aide de l'aiguille 14 se rebouche automatiquement après extraction de l'aiguille 14, ce qui permet de maintenir sensiblement l'étanchéité de la chambre 2A.
Conformément à une caractéristique importante de l'invention, la zone de ponction 7 est conformée de façon à s'étendre à la fois au moins sur la paroi proximale 4 et la paroi latérale 6, c'est-à-dire que la zone de ponction 7 épouse sensiblement, au moins en partie, le contour desdites parois proximale 4 et latérale 6.
En d'autres termes, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, dans lesquels la zone de ponction s'étendait sur une portion de Ia paroi proximale seulement, ce qui nécessitait une suture ferme du dispositif 1 aux tissus environnants, l'invention propose un concept radicalement opposé, qui consiste à étendre la zone de ponction 7 à la paroi latérale 6, de façon à rendre inutile, ou du moins non indispensable, une fixation du dispositif 1 par suture.
En effet, en cas de basculement, c'est-à-dire de changement d'orientation, par exemple sous l'effet des mouvements du patient, du dispositif 1 conforme à l'invention, la probabilité que la zone de ponction 7 ne soit plus accessible est réduite, étant donné que ladite zone de ponction 7 s'étend non seulement au niveau de la paroi proximale 4 comme dans l'art antérieur, mais également au niveau de la paroi latérale 6.
Avantageusement, la zone de ponction 7 est conformée de façon à s'étendre à la fois au moins sur la paroi proximale 4, la paroi latérale 6 et la paroi distale 5, de façon à constituer une zone de piquage de taille et de conformation suffisante pour que le boîtier 2 soit « piquable » quelle que soit son orientation angulaire sous la peau du patient.
Dans un premier mode de réalisation, illustré à la figure 1 , les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 contribuent à former ensemble une surface sensiblement polyédrique.
Plus particulièrement, dans l'exemple de la figure 1 , les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 forment un parallélépipède rectangle. Dans ce cas, la paroi latérale 6 est formée d'une part de deux panneaux longitudinaux parallèles 6A, 6B et d'autre part de deux panneaux transversaux parallèles 6C, 6D, lesdits panneaux transversaux 6C, 6D s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étendent les panneaux longitudinaux 6A, 6B.
Avantageusement, le cathéter 3 est destiné à être connecté à la chambre 2A au niveau de l'un des panneaux transversaux 6C, 6D, par l'intermédiaire d'un conduit 3A reliant la chambre 2A à l'extérieur du dispositif 1 et s'étendant longitudinalement sensiblement dans la direction des panneaux longitudinaux 6A, 6B. Dans ce cas, le cathéter 3 est distinct du conduit 3A et du boîtier 2.
il est bien évidemment envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que le cathéter 3 vienne de matière avec le conduit 3A, de telle sorte qu'il forme avec ce dernier une seule et même pièce. Dans ce cas, le boîtier 2 et le cathéter 3 forment un ensemble unitaire, le cathéter 3 étant solidaire par construction de la chambre 2A et n'étant pas destiné à être déconnecté du boîtier 2.
Avantageusement, la zone de ponction 7 s'étend sur la majeure partie, voire sensiblement la totalité des parois proximale 4, distale 5 et des panneaux longitudinaux 6A, 6B. Les panneaux transversaux 6C, 6D pourront bien évidemment eux aussi constituer la zone de ponction 7, bien que cela ne soit 5 pas véritablement nécessaire, étant donné le faible risque de basculement du dispositif 1 autour de la direction transversale. Ainsi, toutes les faces du boîtier 2 représenté à la figure 1 peuvent avantageusement être utilisées pour la ponction, de sorte qu'un retournement (ou simple changement d'orientation) accidentel du site 1 n'entraînerait pas de conséquence 10 véritablement gênante pour le praticien ou le patient.
On va dans ce qui suit décrire plus en détails les variantes des figures 2 à 8.
Dans les différents modes de réalisation représentés aux figures 2 à 8, le conduit 3A, qui relie la chambre 2A à l'extérieur du dispositif 1 et qui est destiné à être connecté au cathéter 3, s'étend longitudinalement selon un 15 premier axe X-X'.
Afin de réaliser une connexion mécanique fiable entre le conduit 3A et le cathéter 3, le conduit 3A peut être doté d'un renflement coaxial 3OA (cf. figures 6 et 7) d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre interne nominal du cathéter 3. Le cathéter 3, qui présente classiquement une 20 certaine élasticité radiale, est ainsi enfilé en force sur le conduit 3A et le renflement 3OA, ce qui assure son maintien.
Il est également possible d'enserrer le cathéter 3 sur le conduit 3A à l'aide d'une bague de serrage.
Avantageusement, le cathéter 3 est entouré, au voisinage du conduit 3A,
25. d'un moyen de raidissement 20 (cf. figures 1 à 5), constitué par exemple par un tube ou un fil hélicoïdal 21 , du genre ressort. Le moyen de
• raidissement 20, qui peut d'ailleurs présenter une certaine souplesse en flexion, permet d'éviter les phénomènes d'obturation accidentels du cathéter 3 par pliure de ce dernier.
Conformément au mode de réalisation des figures 2 à 8, les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 sont conformées et agencées pour que le boîtier 2 présente sensiblement une symétrie par rapport à un deuxième axe Y-Y', ledit deuxième axe Y-Y' étant sensiblement parallèle au premier axe X-X'.
Le boîtier 2 présente ainsi une symétrie de révolution autour d'un deuxième axe Y-Y', qui s'étend sensiblement dans la même direction que le conduit 3A de branchement du cathéter 3. Dans ce cas, du fait de la symétrie axiale du boîtier 2, les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 sont sensiblement confondues et ne forment qu'une seule et même surface de révolution.
Avantageusement, les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 contribuent à former ensemble une surface sensiblement sphérique, tel que cela est représenté à la figure 3. Dans ce cas de figure, la zone de ponction 7 peut s'étendre sensiblement sur l'ensemble des parois proximale 4, distale 5 et latérale 6, c'est-à-dire sur sensiblement la totalité de la surface sphérique. On pourra prévoir toutefois, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que la zone de ponction 7 s'étende uniquement sur une bande circulaire centrale de la surface sphérique, ladite bande circulaire étant symétrique relativement au deuxième axe Y-Y', lequel est de préférence confondu avec le premier axe X-X'.
Dans un autre mode de réalisation, illustré à la figure 2, les parois proximale 4, distale 5 et latérale 6 contribuent à former ensemble une surface sensiblement ovoïde, s'étendant longitudinalement, selon l'axe Y-Y', dans la même direction que le conduit 3A.
Un tel boîtier ovoïde s'avère particulièrement facile à introduire sous la peau du patient, et particulièrement bien toléré par ce dernier.
De la même façon que dans le cas du boîtier sphérique illustré à la figure 3, la zone de ponction 7 du boîtier ovoïde de la figure 2 peut s'étendre sensiblement sur la totalité des parois proximale 4, distale 5 et latérale 6, c'est-à-dire sur l'ensemble de la surface ovoïde. Mais elle peut aussi, et cette configuration sera préférée, n'occuper qu'une bande circulaire centrale de la surface ovoïde, ladite bande circulaire étant symétrique relativement au deuxième axe Y-Y'.
Dans la variante représentée à la figure 4, les parois proximale, distales 5 et latérales 6 contribuent à former ensemble une surface sensiblement piriforme.
De façon préférentielle, le conduit 3A de connexion au cathéter 3 sera connecté à la chambre 2A au niveau du sommet de la surface piriforme.
Avantageusement, la zone de ponction 7 pourra s'étendre sensiblement sur la totalité des parois proximale 4, distale 5 et latérale 6, ou simplement occuper une portion de la surface piriforme, et par exemple, comme cela était décrit pour les variantes précédentes, occuper une bande circulaire centrale d'axe de symétrie Y-Y'.
Dans un autre mode de réalisation, illustré notamment aux figures 5 à 8, les parois proximale 4, distales 5 et latérales 6 contribuent à former ensemble une surface sensiblement cylindrique. La zone de ponction 7 pourra s'étendre sur sensiblement la totalité de cette surface cylindrique, ou sur une portion seulement de ladite surface, notamment une bande circulaire centrale.
Avantageusement, le boîtier 2 correspondant au mode de réalisation illustré à la figure 6 comprend une bague avant 15 et une bague arrière 16, positionnées en regard et à distance l'une de l'autre, coaxialement aux premier et deuxième axes X-X', Y-Y'. Entre les bagues 15, 16 est positionné un manchon cylindrique 17, réalisé en matériau élastomère et qui forme la zone de ponction 7. Le conduit 3A est enfilé dans la bague avant 15, de façon centrée relativement à l'axe Y-Y'.
Les bagues avant et arrière 15, 16 peuvent éventuellement être reliées mécaniquement par des entretoises (non représentées), ce qui permettrait de contraindre longitudinalement en compression le manchon 17. Afin d'obtenir cet effet de pré-contrainte en compression, il suffirait de dimensionner le manchon 17 pour qu'il présente une longueur légèrement supérieure à la distance séparant la bague avant 15 de la bague arrière 16. Le manchon 17 serait alors introduit en force entre les deux bagues, ce qui créerait une mise en compression du matériau élastomère selon l'axe Y-Y', lequel est confondu en l'espèce avec l'axe X-X'.
Il est également envisageable, tel que cela est illustré à la figure 7, que le boîtier 2 ne comprenne qu'une seule bague distincte, à savoir la bague avant 15, la bague arrière venant quant à elle de matière avec le manchon 17. On peut d'ailleurs prévoir avantageusement que la zone du manchon 17 correspondant à la bague arrière 16 soit réalisée en un matériau élastomère différent de celui dans lequel est réalisé le reste du manchon, et présentant par exemple une dureté supérieure.
Avantageusement, et quel que soit d'ailleurs le mode de réalisation adopté, le boîtier 2 conforme à l'invention peut être formé d'une armature 12 réalisée en un matériau sensiblement non transperçable par une aiguille 14, présentant une certaine rigidité (cf. figure 10). L'armature 12 est avantageusement recouverte d'une enveloppe (non représentée) réalisée en
un matériau auto-obturant, ladite armature 12 étant ajourée pour former, en coopération avec ladite enveloppe, la zone de ponction 7. Plus particulièrement, l'armature 12 est conçue pour conférer au boîtier 2 sa forme générale, en l'occurrence une forme ovoïde pour l'exemple illustré à la figure 10. Cette armature 12 sert de support à une enveloppe se présentant sous la forme d'une poche sensiblement élastique, pour pouvoir être enfilée, de préférence en force, sur l'armature 12 et épouser la forme générale de cette dernière, à la manière d'une chaussette. Avantageusement, la poche élastique est ainsi tendue sur l'armature 12. L'enveloppe pourra avantageusement comprendre une membrane en matériau élastomère, du genre silicone biomédical.
L'armature 12 est ajourée, c'est-à-dire percée, au moins localement, d'une série d'orifices de taille suffisante pour laisser passer l'aiguille 14. Cette dernière, après qu'elle aura au préalable transpercé l'enveloppe, pourra ainsi atteindre le volume interne délimité par l'armature 12 et correspondant à la chambre 2A.
De façon avantageuse, l'armature 12 est formée d'un treillis en matériau rigide, tel que cela est représenté à la figure 10. Ce treillis pourra, par exemple, être réalisé à l'aide de fils de titane ou d'acier inoxydable, ou encore résulter du moulage d'une matière plastique.
Dans ce qui précède on a décrit des boîtiers 2 présentant une symétrie de révolution autour du deuxième axe Y-Y', lui-même parallèle ou confondu avec le premier axe X-X'. Il est cependant envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que le boîtier 2 ne présente pas de véritable symétrie de révolution mais soit tout simplement formé d'une surface courbe ou gauche, par exemple de section elliptique, tel que cela est représenté à la figure 9.
Avantageusement, tel que cela est représenté aux figures 6 à 9, un écran 13, réalisé en un matériau non transperçable par l'aiguille 14, est disposé au sein de la chambre 2A, afin d'éviter le perçage de part en part du boîtier par l'aiguille 14. En d'autres termes, l'écran 13 est conçu pour empêcher la pointe de l'aiguille 14, une fois qu'elle se trouve au sein de la chambre 2A, de poursuivre sa route en transperçant à nouveau le boîtier 2 et faire ainsi saillie hors du boîtier 2, dans le corps du patient.
L'écran 13 fait ainsi office de butée pour l'aiguille 14. L'écran 13 sera en particulier conçu en fonction de la conformation de la zone de ponction 7, de façon autoriser un piquage efficace et sûr en tout point de cette zone de ponction 7.
Au sens de l'invention, l'expression « disposé au sein de la chambre » employée en relation avec l'écran 13 doit être comprise dans son sens le plus général. L'invention vise en particulier des dispositifs implantables pourvus d'un écran 13 qui est noyé dans la structure du boîtier 2 et notamment dans la paroi de chambre 2B, laquelle est avantageusement formée par la membrane formant la zone de ponction 7.
Avantageusement, l'écran 13 comprend une roue à ailettes conformée et positionnée de telle sorte que les ailettes 13A, 13B, 13C, 13D s'étendent sensiblement radialement autour de l'axe de symétrie Y-Y' du boîtier 2. En particulier, tel que cela est illustré aux figures 8 et 9, lesdites ailettes 13A, 13B, 13C, 13D s'étendant radialement à partir d'un axe central, qui lui-même est de préférence coaxial à l'axe de symétrie du boîtier 2.
Avantageusement, les ailettes sont au moins au nombre de quatre, régulièrement espacées angulairement. Il est bien sûr envisageable de prévoir un nombre d'ailettes inférieur ou supérieur, ou encore un autre type d'écran 13.
L'écran 13 est par ailleurs de préférence conformé pour permettre une communication et une circulation de fluide au sein de la chambre 2A.
Par exemple, dans le cas illustré aux figures 8 et 9 où l'écran 13 est formé par une roue à quatre ailettes planes 13A, 13B1 13C, 13D, les quatre compartiments délimités, au sein de la chambre 2A, par lesdites ailettes 13A, 13B, 13C, 13D ne seront pas étanches et seront tous en communication fluidique, même indirecte, les uns avec les autres. Pour cela, on pourra par exemple dimensionner la taille des ailettes de façon à ce qu'elles ne viennent pas épouser les parois du boîtier 2.
L'écran 13 pourra flotter librement au sein de la chambre 2A ou éventuellement être maintenu en position à l'aide d'un système de fixation ad hoc. Ledit système de fixation pourra par exemple comprendre des arbres de centrage 13E, 13F (cf. figure 6) coopérant avec des logements complémentaires ménagés au sein du boîtier, de façon à maintenir en position la roue à ailettes, tout en lui permettant éventuellement de tourner autour de l'axe Y-Y'.
Avantageusement, la roue à ailettes formant l'écran 13 est montée à rotation au sein de la chambre 2A. Ainsi, tel que cela est illustré par la figure 13, la roue à ailettes peut préférentiellement comprendre un arbre de rotation 13G, s'étendant coaxialement à l'axe de symétrie du boîtier 2 et de la zone de ponction 7, axe 13G à partir duquel s'étendent deux volets incurvés 13H, 131 diamétralement opposés relativement à l'axe 13G. Bien évidemment, il pourra être mis en œuvre un nombre de volets incurvés 13H, 131 supérieur à deux, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
Dans un autre mode de réalisation, dont trois sous-variantes sont illustrées 14 à 16, l'écran 13 comprend avantageusement au moins un panneau de butée 18A-18G pour l'aiguille creuse 14, monté en appui glissant contre la
paroi de chambre 2B1 de telle sorte que ledit panneau 18A-18G peut être déplacé au sein de la chambre 2A sous l'effet d'une poussée exercée par l'aiguille creuse 14 vers l'intérieur de la chambre 2A, lors de l'opération de ponction.
En d'autres termes, le principe technique sous-tendant les modes de réalisations des figures 14 à 16 réside dans la mise en œuvre d'un déplacement « global » de l'écran 13, sous l'effet de la force exercée par l'aiguille 14 lorsqu'elle vient en butée contre l'écran 13, le déplacement de ce dernier étant guidé par appui glissant des panneaux 18A-18G sur la paroi 2B de la chambre 2A.
Dans la variante de la figure 14, l'écran 13 comprend deux panneaux de butée 18A-18B présentant de préférence une forme similaire incurvée, lesdits panneaux étant disposés de façon symétrique selon une forme sensiblement en Y ou en V, chacune des trois extrémités dudit Y ou V étant reliée à un patin glisseur correspondant 19A-19C, ledit patin venant en appui glissant contre la paroi 2B de la chambre 2A. Les panneaux 18A, 18B et leurs patins associés 19A-19C forment ainsi un ensemble unitaire guidé en rotation au sein de la chambre 2A.
Le déplacement de l'écran 13 selon la variante 14 est ainsi contrôlé et ne peut s'effectuer que selon un ou plusieurs degrés de liberté prédéterminés.
Dans ce mode de réalisation particulier, l'invention n'est bien entendu pas limitée à une forme d'écran en V ou en Y, et le ou les panneaux peuvent par exemple former un S (cf. panneau 18C de la figure 15) ou un W (cf. panneau 18D, 18E, 18F, 18G de la figure 16).
Dans le cas de la variante de la figure 15, l'écran 13 est préférentiellement formé d'un unique panneau 18C doublement incurvé pour former un S,
chacune des extrémités du S étant pourvue d'un patin glisseur 19D, 19E correspondant, venant en appui sur la paroi 2B.
Dans la variante de la figure 16, l'écran 13 est formé de quatre panneaux plans 18D, 18E, 18F, 18G reliés entre eux en accordéon pour former un W, chacun des sommets du W étant pourvu d'un patin glisseur correspondant 19F-19J conçu pour glisser contre et le long de la paroi 2B de la chambre 2A.
Bien évidemment, la variante des figures 14 à 16 n'est pas limitée à un nombre, ni à une forme de panneau particuliers, ni d'ailleurs à un nombre ou une forme spécifique de patin glisseur, ces derniers pouvant présenter plutôt une forme arrondie comme cela est le cas dans les variantes des figures 15 et 16, ou plutôt une forme en spatule, comme cela est le cas dans la variante de la figure 14.
Dans les variantes des figures 14 à 16, les panneaux 18A-18G présentent préférentiellement un caractère sensiblement rigide, et sont conçus pour que l'aiguille 14 ne puisse bien évidemment pas les transpercer.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention, dont deux sous-variantes sont illustrées aux figures 17 et 18, l'écran 13 comprend au moins un panneau de butée 18H-18O pour l'aiguille creuse 14, disposé de préférence en regard et au voisinage de la paroi de chambre 2B, ledit au moins un panneau 18H-18O étant déformable sous l'effet d'une poussée exercée par l'aiguille creuse 14.
En d'autres termes, dans ce mode de réalisation illustrée aux figures 17 et 18, les panneaux constituant l'écran 13 ne se déplacent pas sous l'effet de l'appui exercé par l'aiguille creuse (comme cela était le cas dans la variante précédemment décrite), mais se déforment sous l'effet de cet appui.
En particulier, tel que cela est illustré à la figure 17, l'écran 13 peut comprendre quatre panneaux 18H-18K fixés les uns relativement aux autres pour couvrir l'ensemble de la surface de paroi 2B susceptible d'être transpercée par l'aiguille 14. En l'occurrence, chaque panneau présente sensiblement en section transversale, un profil en quart de cercle, de telle sorte que l'association des quatre panneaux présente un contour sensiblement circulaire, correspondant au contour circulaire de la section de la chambre 2A.
Tel que cela est illustré à la figure 17, sous l'effet de la poussée exercée par l'aiguille 14, le panneau 18H va défléchir vers l'intérieur de la chambre 2A, pour atteindre une configuration déformée 18B (représentée en pointillés sur la figure 17).
De préférence, chaque panneau 18H-18K est déformable en flexion. Bien évidemment, il est tout à fait envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que les panneaux 18H-18O travaillent selon un autre mode de déformation, et par exemple en compression ou en traction.
Il est également envisageable que chaque panneau 18H-18O comprenne une pluralité d'éléments unitaires sensiblement rigides liés entre eux par des liaisons flexibles pour former Ie panneau. Dans ce cas, la déformation du panneau n'est pas obtenue par la caractéristique intrinsèque de déformation du matériau formant le panneau, mais par déplacement des éléments unitaires rigides.
Avantageusement, tel que cela est illustré à la figure 18, les panneaux 18L-18O peuvent présenter une préforme incurvée vers l'intérieur de la chambre 2A.
II est également tout à fait envisageable, tel que cela est illustré à la figure 17, que l'écran 13 soit disposé librement au sein de la chambre 2A, ou au contraire qu'il soit fixé localement à la paroi 2B de ladite chambre 2A, tel que cela est illustré à la figure 18.
Dans ce dernier cas de figure, chaque panneau est fixé à la paroi 2B de la chambre 2A par l'intermédiaire de deux lignes de fixation 20A-20D associées, chaque ligne de fixation 20A-20D étant commune à deux panneaux, dans le cas où quatre panneaux sont mis en œuvre, comme cela est illustré à la figure 18.
Avantageusement, tel que cela est illustré à la figure 20, l'écran 13 comprend une membrane souple 21 dont la forme est sensiblement conjuguée à celle de la paroi de chambre 2B1 ladite membrane 21 étant disposée librement au sein de la chambre 2A et étant déformable sous l'effet d'une poussée exercée par l'aiguille creuse 14.
Dans le cas, illustré à la figure 20, où la zone de ponction 7 présente sensiblement une forme ovoïde, comme cela est illustré à la figure 2, la membrane 21 présente également une forme sensiblement ovoïde conjuguée, qui épouse sensiblement le contour de la paroi 2B.
Avantageusement, ladite membrane 21 peut délimiter un volume fermé, et forme dans ce cas une poche souple. La membrane 21 est réalisée dans un matériau souple et flexible, mais suffisamment résistant pour ne pas pouvoir être transpercée par l'aiguille 14.
Avantageusement, la membrane 21 présente une mémoire de forme, c'est- à-dire qu'elle est conçue pour retrouver automatiquement et sans sollicitation extérieure sa configuration normale dans laquelle sa forme est sensiblement
conjuguée à celle de la paroi 2B, après qu'elle a été déformée par la poussée exercée par l'aiguille 14.
De façon préférentielle, la membrane 21 est réalisée par tissage d'un matériau sensiblement rigide, tel qu'un métal ou un plastique dur par exemple.
De façon particulièrement préférentielle, la membrane 21 est constituée d'une cotte de mailles métallique, la dimension des mailles étant choisie pour empêcher le passage d'une aiguille creuse 14.
De façon particulièrement préférentielle, tel que cela est illustré à la figure 20, la membrane 21 flotte librement au sein de la chambre 2A, c'est-à- dire qu'elle n'est pas contrainte dans une position prédéterminée.
De façon avantageuse, et comme cela est bien entendu le cas s'agissant d'une membrane réalisée en cotte de mailles, ladite membrane 21 présente un caractère suffisamment poreux pour autoriser la circulation de fluide partout dans la chambre 2A.
Bien entendu, on peut envisager que la membrane 21 présente un caractère imperméable et soit fixée à la paroi 2B1 sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
Dans un autre mode de réalisation illustré à la figure 19, l'écran 13 comprend avantageusement une pluralité d'éléments particulaires 22 disposés librement au sein de la chambre 2A, lesdits éléments particulaires 22 étant en nombre suffisant pour que l'introduction de l'aiguille creuse 14 au sein de la chambre 2A engendre, au moins localement, le blocage mutuel des éléments particulaires 22, lesquels forment ainsi
ensemble une butée pour l'aiguille 14, arrêtant cette dernière dans sa progression.
En d'autres termes, le nombre d'éléments particulaires 22 est choisi de telle sorte que lesdits éléments particulaires occupent sensiblement la totalité du volume disponible dans la chambre 2A, à l'exception d'une fraction de volume correspondant approximativement au volume de l'aiguille 14.
Ainsi, en l'absence de l'aiguille 14 au sein de la chambre 2A, chaque élément particulaire 22 peut se mouvoir selon un certain degré de mobilité, tandis que lorsque l'aiguille 14 est introduite dans la chambre 2A, sensiblement l'ensemble du volume disponible de la chambre 2A est occupé, ce qui a pour effet de bloquer en position les uns relativement aux autres les éléments particulaires 22, lesquels empêchent ainsi toute progression de l'aiguille 14 qui pourrait conduire à un transpercement de part en part de la zone de ponction 7.
Avantageusement, les éléments particulaires 22 présentent sensiblement une forme sphérique, étant entendu que l'invention n'est pas limitée à une forme spécifique d'éléments particulaires, lesquels pourraient être également polygonaux par exemple.
Avantageusement, les éléments particulaires 22 sont réalisés en un matériau rigide et résistant, tel qu'un plastique dur ou un métal.
Dans un autre mode de réalisation, dont quatre sous-variantes sont illustrées aux figures 20 à 26, l'écran 13 présente une première face 23 disposée en regard de la paroi de chambre 2B et une deuxième face 24 opposée. Ladite première face 23 est pourvue de moyens d'accès 25 autorisant l'aiguille creuse 14 à passer à travers l'écran 13 dans le sens de la première face 23 vers la deuxième face 24, de telle sorte que l'aiguille creuse 14 puisse
traverser complètement l'écran 13, tandis que la deuxième face 24 est quant à elle pourvue de moyens de blocage 26 pour empêcher l'aiguille 14 de passer à travers l'écran 13 dans le sens de la deuxième face 24 vers la première face 23.
En d'autres termes, l'écran 13 des variantes de réalisation illustrées aux figures 20 à 26 est transperçable exclusivement selon un sens unique, de sa face externe vers sa face interne.
Grâce à cette mesure technique, il suffit ainsi de positionner, comme cela est en particulier illustré à la figure 22, deux portions 130, 131 d'écran 13 en regard l'une de l'autre, de telle sorte que leur secondes faces respectives 24 soient en vis-à-vis.
Dans ce cas de figure, l'aiguille 14 pourra tout à fait traversée complètement l'une des deux portions 130 d'écran 13 dans le sens de sa première face 23 vers sa deuxième face 24, mais sera bloquée contre la deuxième face 24 de la deuxième portion 131 d'écran 13, puisque ladite seconde face 24 est pourvue de moyens de blocage empêchant l'aiguille 14 de passer à travers l'écran 13 dans le sens de la deuxième face 24 vers la première face 23.
Ce mode de réalisation est donc particulièrement bien adapté à une zone de ponction 7 s'étendant à 360° sur le boîtier 2, puisqu'il suffit dans ce cas de tapisser la paroi interne 2B de la chambre 2A avec l'écran 13 (cf. figure 21) pour obtenir l'effet de « bouclier intelligent » recherché.
L'invention correspondant au mode de réalisation des figures 20 à 26 repose donc sur un transpercement partiel de l'écran 13, ledit écran 13 étant pourvu d'une première face 23 transperçable et d'une seconde face 24 opposée non transperçable.
Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 21 , l'écran 13 comprend avantageusement une série d'éléments unitaires 27 disposés côte à côte et rappelés élastiquement les uns contre les autres. Les éléments 27 forment ainsi ensemble une nappe déformable élastiquement. Les éléments unitaires 27 sont chacun réalisés en un matériau suffisamment résistant pour ne pas pouvoir être transpercé par l'aiguille 14. En particulier, chaque élément unitaire 27 présente de préférence un caractère rigide.
Les éléments unitaires 27 coopèrent pour définir entre chacun d'eux, et en regard de la paroi de chambre 2B, un chemin convergent 27A correspondant pour l'aiguille creuse 14, de telle sorte que l'introduction de l'aiguille creuse 14 dans un chemin convergent 27A va conduire, comme cela est illustré à la figure 22, à l'écartement relatif des éléments 27 correspondants, permettant ainsi le passage de l'aiguille 14 vers et dans la chambre 2A.
L'ensemble des chemins convergents 27A forment ainsi la première face 23 de l'écran 13, c'est-à-dire la face permettant l'introduction et le passage de l'aiguille 14.
Conformément aux variantes de réalisation des figures 21 et 22, les éléments 27 coopèrent également pour définir entre chacun d'eux, à l'opposé du chemin convergent 27A, un obstacle 27B au passage de l'aiguille 14 entre eux. L'ensemble des obstacles 27B forme ainsi la deuxième face 23, deuxième face 23 qui interdit sensiblement toute pénétration de l'aiguille 14 dans et à travers l'écran 13.
De façon préférentielle, tel que cela est illustré à la figure 21 , les éléments unitaires 27 présentent en section transversale une forme sensiblement triangulaire et sont reliés ensemble élastiquement pour former une nappe cylindrique de base circulaire, conjuguée à la forme cylindrique de la paroi
de chambre 2B, paroi 2B selon laquelle s'étend continûment la zone de ponction 7.
Chaque élément unitaire 27 de section triangulaire présente, en section transversale, une base à partir des extrémités de laquelle s'étendent deux côtés se rejoignant en un sommet. Les éléments triangulaires 27 sont reliés élastiquement les uns aux autres pour que les bases de chacun des éléments 27 se trouvent dans la continuité les unes des autres, et forment ainsi une surface sensiblement lisse et uniforme. Cette surface lisse et uniforme constitue la seconde face 24, seconde face 24 qui par son caractère lisse et plein ne permet pas à l'aiguille 14 de se frayer un passage entre les éléments triangulaires 27.
A l'opposé, les côtés des triangles s'étendant à partir de la base définissent deux à deux des espaces interstitiels de forme sensiblement triangulaire en section transversale, chaque espace interstitiel convergeant en direction de l'intérieur de la chambre 2A.
L'aiguille 14, lorsqu'elle est introduite et poussée au sein de l'un des espaces interstitiels formant chemin convergent 27A est ainsi en mesure d'écarter les éléments 27 pour se frayer un chemin jusqu'à l'intérieur de la chambre 2A. L'aiguille 14 ne pourra cependant pas transpercer à nouveau la membrane 7, car elle sera arrêtée en chemin par la deuxième face 24, tel que cela est illustré à la figure 22.
De façon avantageuse, la base de chaque triangle présentera une conformation permettant d'améliorer l'effet d'obstacle de la deuxième face 24.
Par exemple, tel que cela est illustré à la figure 22, la base de chaque élément 27 peut comprendre un ergot 27B à l'une de ses extrémités, tandis
que l'autre extrémité présente un évidemment 27C de forme complémentaire à celle de l'ergot 27B, de façon à réaliser un emboîtement des éléments triangulaires 27 les uns dans les autres. Un tel emboîtement, illustré à la figure 22, renforce la fiabilité de la fonction d'obstacle assurée par la deuxième face 24.
Selon une autre variante dont deux sous-modes de réalisation sont illustrées à la figure 23 d'une part et aux figures 24 à 25 d'autre part, l'écran 13 comprend une pluralité d'éléments tubulaires 28 présentant chacun une forme sensiblement convergente, lesdits éléments 28 étant de préférence tous sensiblement identiques et réalisés en un matériau non transperçable par l'aiguille creuse 14, de préférence sensiblement rigide.
Les éléments 28 sont enfilés les uns dans les autres, de façon à former une structure de forme sensiblement tubulaire présentant une face externe, formant la première face 23, et une face interne, formant la deuxième face 24.
De préférence, tel que cela est illustré à la figure 23, chaque élément 28 se présente sous la forme d'une bague tronconique.
Dans le mode de réalisation de la figure 23, les éléments 28 sont maintenus en position les uns relativement aux autres grâce à un filin de liaison 29, se présentant par exemple sous la forme d'un cordon souple, fixé à chaque élément 28.
Il est bien évidemment envisageable de mettre en œuvre d'autres moyens permettant Ie maintien en position des éléments 28, et par exemple la mise en œuvre de deux flasques situées à chaque extrémité de l'empilement d'éléments 28.
Dans la variante de la figure 23, l'empilement d'éléments 28 est disposé librement au sein de la chambre 2A, les dimensions de l'empilement étant toutefois choisies relativement à celles de la chambre 2A pour que ledit empilement soit sensiblement ajusté au sein de la chambre 2A, et ne puisse prendre qu'une orientation coaxiale à celle de ladite chambre.
Il est bien évidemment envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que les éléments tubulaires 28 soient fixés en position au sein de la chambre 2A, en étant par exemple connectés à l'embout 3A destiné à être relié au cathéter 3.
II est également envisageable que la membrane 7 formant la paroi de chambre 2B soit directement surmoulée sur l'empilement d'éléments tubulaires 28, ou simplement liée par collage audit empilement.
On peut également prévoir, comme cela est illustré à la figure 24, un manchon tubulaire 30 disposé au sein de la chambre 2A coaxialement à cette dernière, les éléments 28 étant enfilés et maintenus sur ledit manchon tubulaire 30, lequel peut être réalisé préférentiellement en un matériau transperçable par l'aiguille creuse, tel que du silicone.
Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant.
L'aiguille 14, après avoir traversé la membrane de ponction 7, peut se glisser dans l'espace interstitiel existant entre deux éléments tubulaires 28, espace interstitiel favorisé par la forme convergente de chacun des éléments tubulaires. L'aiguille 14 traverse alors le manchon 30 (si un tel manchon est prévu) et arrive au sein de la chambre 2A, ce qui permet alors d'effectuer l'opération souhaitée d'injection ou d'aspiration de fluide.
Dans l'hypothèse où l'aiguille 14 poursuivrait sa course, elle viendrait buter contre la face 24, selon une orientation empêchant l'aiguille de passer au- delà de l'écran 13 et de venir transpercer la membrane 7. En effet, l'orientation de piquage de l'aiguille 14 est contrôlée par l'orientation convergente des éléments 28, orientation convergente qui force l'aiguille 14 à adopter un trajet oblique, sensiblement parallèle, au jeu près, à la conformation des éléments 28. Or, comme cela est en particulier visible sur la figure 24, l'orientation de piquage de l'aiguille 14, commandée par la première face 23, empêche ladite aiguille 14 de se glisser dans un espace interstitiel inter-éléments 28 au niveau de la seconde face 24, puisque les espaces interstitiels inter-éléments de la seconde face 24 présentent une orientation qui est symétrique à celle de l'orientation de l'aiguille 14, relativement à l'axe de symétrie de la chambre 2A.
Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à la mise en œuvre d'éléments tubulaires, mais vise de manière plus générale la mise en œuvre de deux empilements obliques de lames disposés de façon symétrique au sein de la chambre 2A, Ie premier empilement formant la face 23 et autorisant le passage de l'aiguille 14 selon une direction oblique prédéterminée, tandis que le deuxième empilement vient bloquer la trajectoire de l'aiguille.
L'invention repose donc, pour ce qui est de ce mode de réalisation, sur le tapissage intérieur (ou interne) de la zone de ponction 7 par une série d'écaillés, lesdites écailles autorisant le passage de l'aiguille exclusivement selon une direction prédéterminée.
Selon un mode alternatif de réalisation de l'invention, illustré à la figure 26, l'écran 13 comprend avantageusement une pluralité de lamelles 31 disposées de façon à se recouvrir partiellement les unes les autres, selon sensiblement un contour tubulaire présentant une face externe, formant la première face 24, et une face interne, formant la deuxième face 23. Par
conséquent, le principe technique général sous-tendant ce mode de réalisation est semblable, ou du moins très proche, de celui mis en œuvre dans les variantes des figures 23 à 25, puisqu'il repose là encore sur la réalisation d'un système à écailles, lesdites écailles étant en l'occurrence formées par des lamelles sensiblement non transperçables par l'aiguille creuse 14. Lesdites lamelles sont de préférence rigides, et par exemple réalisée en un métal du genre acier ou titane.
En particulier, chaque lamelle 31 sera avantageusement constituée d'un ruban de clinquant.
Les lamelles 31 sont disposées de façon à se chevaucher partiellement les unes les autres, de façon à définir, tout comme dans les variantes des figures 23 et 24, un chemin de passage pour l'aiguille 14, selon une direction oblique prédéterminée, direction incompatible avec la pénétration par l'aiguille de la seconde face 24.
II est bien évidemment envisageable, sans que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'écran 13 des variantes précédemment décrites illustrées en particulier aux figures 17, 18 et 20 à 26 soit intégré en tout ou partie directement au sein de la paroi de chambre 2B. En d'autres termes, dans ce cas de figure, les éléments formant l'écran 13 sont avantageusement noyés dans la structure de la paroi 2B, laquelle est de préférence directement formée par la membrane « septum » formant la zone de ponction 7. Cette mesure technique peut en particulier être utilisée pour maintenir en position les uns relativement aux autres les éléments formant l'écran 13, sans qu'un moyen additionnel, tel que le filin 29 ou le manchon 30, ne soit nécessaire. De façon préférentielle, dans le cas où les éléments formant l'écran 13 sont noyés dans la membrane de ponction, lesdits éléments seront noyés à une distance de la surface de la paroi 2B suffisamment petite pour que lorsque l'aiguille creuse 14 est en butée contre l'écran 13, son orifice interne, qui
débouche classiquement de façon biseauté à la pointe de l'aiguille, ne soit pas obturé et débouche dans la chambre 2A.
Bien entendu, le recours à un écran 13 est purement optionnel.
On va maintenant décrire plus en détails le mode de réalisation représenté aux figures 11 et 12, et qui concerne un dispositif hypodermique 1 d'injection d'une substance médicamenteuse dans une veine 11 (ou artère) et/ou de prélèvement de sang dans ladite veine 11 (ou artère), ledit dispositif 1 formant ainsi une veine ou artère artificielle.
Le dispositif 1 conforme à ce mode de réalisation vise à imiter de façon fidèle une veine naturelle, afin de se substituer à cette dernière pour des opérations d'injection de produits médicaux en intra-veineuse ou des opérations de prise de sang.
A cette fin, le dispositif 1 reproduit sensiblement la géométrie d'une portion de veine naturelle, c'est-à-dire qu'il se présente sous la forme d'un boîtier tubulaire allongé, réalisé par exemple intégralement en un matériau transperçable, du genre silicone.
Le dispositif 1 ainsi constitué est destiné à affleurer sous la peau du patient, au dessus de la veine 11 à laquelle il est connecté.
Le dispositif 1 conforme à ce mode de réalisation est destiné à être piqué à la manière d'une veine naturelle, c'est-à-dire selon un angle rasant relativement à la peau du patient, et non perpendiculairement, comme dans le cas du piquage d'un site de l'art antérieur. Un tel piquage « tangentiel » ne rend pas fondamentalement nécessaire la présence d'un écran 13.
Toutefois, un tel écran pourra être envisagé, comme cela est le cas pour la variante des figures 11 et 12.
Dans cette variante, la paroi distale 5 est sensiblement plane et est délimitée latéralement par deux bords latéraux 5A, 5B, tandis que la paroi proximale 4 et la paroi latérale 6 contribuent à former ensemble une surface de révolution, par exemple hémi-circulaire, reliant lesdits bords latéraux 5A, 5B.
L'écran 13 est quant à lui constitué d'une gouttière, réalisée en un matériau non transperçable par l'aiguille 14, mais présentant de préférence un caractère flexible. Ladite gouttière présente avantageusement une section transversale en « U », l'âme du « U », reposant dans la chambre 2A sur la paroi distale 5, tandis que les bras du « U » s'élèvent contre la paroi latérale 6.
Le concept de veine artificielle développé dans le cadre de la présente invention présente un caractère totalement indépendant des autres applications évoquées dans ce qui précède.
En dernier lieu, on notera que le boîtier 2 peut présenter avantageusement un caractère radio-opaque, par l'inclusion, dans sa structure interne, de manière uniforme ou non, d'une substance de marquage appropriée.
POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE
L'invention trouve son application industrielle dans la réalisation et l'utilisation de sites implantables pour l'injection et / ou le prélèvement de fluide.