DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONDITIONNEMENT D'ASSEMBLAGES DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE A DOUBLE BARRIERE DE CONFINEMENT DESCRIPTION
DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rapporte au conditionnement d'assemblages de combustible nucléaire et plus particulièrement aux dispositifs permettant un double confinement des assemblages, ainsi qu'à la procédure de conditionnement dans les récipients avant un éventuel transport ou stockage .
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Les assemblages de combustible nucléaire nécessitent des procédures particulières pour leur utilisation, leur transport, et même en tant que déchets. Ainsi, après usage, les assemblages de combustible nucléaire irradiés des centrales nucléaires doivent être stockés. Les centrales nucléaires disposent certes d'une piscine dans laquelle sont conservés ces assemblages, mais ce stockage est temporaire, et les assemblages de combustible nucléaire doivent ensuite être évacués vers des sites de stockage que l'on dit « définitif ou intérimaire », sûrs comprenant notamment des enceintes métalliques étanches protégées par des modules de stockage en béton. Pour les transporter à destination, il est nécessaire de placer les enceintes étanches contenant les assemblages de combustible nucléaire dans des récipients radioprotecteurs « temporaires ». Les règles
de sûreté qui imposent un confinement des assemblages de combustible nucléaire dans un récipient métallique étanche sont donc respectées, le récipient étant lui- même disposé dans un emballage à parois radioprotectrices, dit emballage de transfert. Le récipient métallique comprend essentiellement un corps tubulaire creux, de forme généralement cylindrique à section circulaire, muni d'une extrémité inférieure obturée et d'une extrémité supérieure totalement ouverte. Le document FR 2 805 655 donne un exemple de cette technique. Pour positionner les assemblages de combustible nucléaire dans le récipient métallique et dans l'emballage de transfert, l'une des possibilités classiques est l'utilisation d'une enceinte radioprotectrice dite « sèche » ou « chaude », avec manipulations à distance des différents éléments par des bras manipulateurs : il est évident que le personnel ne peut se trouver à côté des éléments non radioprotégés . L'inconvénient de cette méthode en est la lourdeur, et par là, la durée et le coût, tant de l'enceinte que des outils et bras manipulateurs. L'eau étant un bon radioprotecteur et les centrales possédant toutes une piscine, il a été proposé de conditionner le matériau radioactif directement dans les piscines. Dans ce cadre, le récipient métallique de confinement est placé dans l'emballage de transfert, l'ensemble est immergé dans la piscine, et le combustible y est chargé. L'ouverture de chargement est alors obturée par un dispositif de fermeture radioprotecteur qui assure la protection
pendant les étapes suivantes qui concernent la fermeture, le confinement et le transport, qui ont lieu à sec : voir par exemple FR 2 805 655. Cette technique est cependant plus restrictive car une partie a lieu sous immersion totale dans dix mètres d'eau ou plus. De plus, pour assurer un niveau de sûreté maximal, il est indispensable de supprimer tout résidu d'eau dans les récipients avant de les fermer, tant dans le récipient métallique de confinement que l'emballage de transfert. Or, il arrive qu'un confinement supplémentaire, par la suite appelé « deuxième confinement », soit nécessaire en supplément du confinement assuré par le récipient métallique étanche : une double enceinte supplémentaire doit être mise en place. Certaines législations imposent d'ailleurs cette double enceinte. Dans ce cas, le conditionnement sous eau n'est pas opérationnel jusqu'à présent, en raison des problèmes de drainage de la deuxième enceinte de confinement notamment.
EXPOSE DE L'INVENTION L' invention se propose de résoudre les problèmes inhérents au drainage des doubles récipients. Sous un de ses aspects, l'invention concerne un dispositif de doubles récipients qui permet, grâce à sa géométrie, d'assurer un drainage et une mise sous gaz inerte du récipient extérieur ou de contrôler l' étanchéité . Grâce à la présence d'un passage libre entre les deux récipients, par ailleurs ajustés l'un dans l'autre, le drainage du récipient externe peut être effectué par exemple par un tube plongeur qui descend jusqu'au fond du récipient. Ceci a
par ailleurs pour avantage que toutes les actions peuvent se dérouler sur la même extrémité supérieure des récipients, ce qui est préférable pour une fermeture après sortie partielle de la piscine, et ce qui allège d'autant les outillages utilisés, augmentant la sécurité des personnels. Les deux récipients peuvent être un récipient métallique étanche et son emballage radioprotecteur, mais il est également possible que chacun des récipients soit un récipient métallique étanche de conditionnement, le dispositif étant éventuellement lui-même intégré à un emballage radioprotecteur. Un double confinement sous eau peut ainsi être réalisé sans alourdir le système de conditionnement par la présence d'une enceinte de confinement à sec. Avantageusement, le récipient interne est un récipient métallique étanche qui comporte une cheminée centrale, c'est-à-dire qu'il a, en coupe, une forme annulaire. La cheminée sera utilisée pour le drainage et la mise sous gaz inerte du récipient externe, et/ou le contrôle de l' étanchéité . Avantageusement, un système de plaque d'obturation permet de s'assurer de l' étanchéité du récipient interne avant de procéder à la fermeture et au drainage du récipient externe. Le même système de plaque d'obturation peut être utilisé pour le récipient externe . Une autre possibilité, par exemple lorsque la forme du récipient interne est fixée, est la
présence sur le récipient externe d'une protubérance qui délimitera le passage. L'invention concerne par ailleurs un procédé de drainage d'un double récipient, ainsi qu'un procédé de conditionnement de matériel radioactif utilisant ce drainage. Ces procédés permettent de conditionner le matériel sous eau. Avantageusement, deux récipients métalliques étanches sont utilisés, afin d'assurer un double confinement de la matière radioactive sans alourdir le matériel nécessaire par la présence d'une enceinte sèche, chaque étape pouvant être réalisée sous eau. L' invention se rapporte également sous un autre aspect à un récipient métallique étanche intérieur, dont la forme permet de faciliter les procédures actuelles, notamment en ce qui concerne la vidange, et donc l' étanchéification, du récipient extérieur dans lequel il sera par la suite conditionné. A cet effet, le récipient intérieur, composé d'un contenant classique à fond inamovible, possède en outre une cheminée qui traverse le fond et qui laisse un passage libre lorsque le récipient est étanchéifié. Ce passage permet l'introduction de gaz et/ou l'aspiration dans le récipient l'entourant. D'autres avantages découlant de l'invention et de quelques variantes préférentielles apparaîtront à la personne du métier grâce à la description qui suit .
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L' invention sera mieux comprise par l'intermédiaire des figures annexées, qui ne sont
cependant données qu'à titre indicatif et ne sont nullement limitatives. La figure 1 présente une forme de réalisation préférée d'un récipient métallique interne avec paniers et fermeture . La figure 2 représente un exemple de dispositif de drainage. La figure 3 montre schématiquement des géométries possibles pour le dispositif selon l'invention. La figure 4 présente schématiquement une procédure de drainage selon l'invention. La figure 5 montre la forme de réalisation préférée des principaux constituants d'un dispositif de doubles récipients métalliques étanches. La figure 6 présente un exemple de synoptique de fermeture d'un dispositif de doubles récipients métalliques étanches.
EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La figure 1 montre un récipient métallique de confinement (20) , formé d'un récipient cylindrique avec parois latérales et ouverture de chargement, fermé à son extrémité inférieure par un fond inamovible. Le récipient métallique (20) est en outre traversé selon son axe par une cheminée (25) de section circulaire : la cheminée a donc des parois selon sa longueur mais reste ouverte à ses deux extrémités . Les parois du récipient, c'est-à-dire tant les parois latérales que celles de la cheminée, supportent la radioactivité mais ne sont pas nécessairement radioprotectrices . Il est clair que ces différentes formes et dispositions sont
des exemples préférés mais non indispensables : par exemple un récipient de section parallélépipédique, une cheminée latérale et/ou une cheminée d'une autre forme sont d'autres possibilités. Avant de charger les assemblages de combustible irradié (1), le récipient de confinement (20) est placé dans la piscine de la centrale nucléaire. Dans le cadre des mesures de sécurité et notamment des procédés selon l'invention, la plupart du temps, le récipient est préalablement introduit dans un autre récipient, voire deux, tel qu'il sera décrit par la suite . A l'intérieur du récipient métallique, on peut placer, de préférence avant immersion dans la piscine, un panier (2) pour les assemblages de combustible nucléaire (1) . Une autre possibilité est la superposition de paniers. Dans ce cadre, on peut par exemple mettre le panier inférieur (3) , remplir après immersion les alvéoles (5) du panier par le combustible, puis réitérer avec le panier supérieur (4), dont la base est filtrante. On remarque que dans le cas présent et préféré, la cheminée (25) occupe la place d'une alvéole (5) du panier. Au-dessus du (des) panier (s) est ensuite de préférence placée une plaque filtre (26) qui permet de retenir les impuretés dans les paniers, sans qu'elles atteignent le système de fermeture. Après ce chargement du récipient métallique (20), effectué dans le cadre de l'invention en piscine, l'eau et tout gaz non inerte doivent être évacués pour le confinement .
Pour faciliter la vidange du récipient métallique, l'une des options retenues est la présence de moyens pour drainer le récipient ; un exemple préféré de moyens de drainage est montré dans la figure 2. En l'occurrence, un dispositif de drainage (22) muni de deux orifices auto obturants et d'un tube plongeur (23) est placé en partie supérieure du récipient, le long de la paroi qui n'est pas celle de la cheminée ; de préférence, il est localisé au-dessus d'un espace laissé libre par les alvéoles (5) et soudé à la paroi. Le tube plongeur (23) est raccordé, de préférence par soudure, à l'un des deux orifices auto obturants du dispositif (22) ; le deuxième orifice (24) débouche sous le dispositif et sert d' évent . Il est également possible de souder le dispositif de drainage (22) avec son tube plongeur (23) avant mise en place des paniers (2, 3, 4) . Pour assurer la radioprotection axiale lors des opérations de drainage et fermeture, un bouchon blindé (27) est placé au-dessus de la plaque filtre. Ce bouchon blindé laisse cependant l'accès au dispositif de drainage (22) équipé du tube plongeur (23) libre : le drainage et la mise sous gaz inerte du récipient seront donc assurés. Grâce au bouchon (27), il est alors possible de sortir le récipient métallique (20) , ainsi que le (s) récipient (s) l'entourant, de la piscine, ce dernier assurant la protection radiologique radiale . Pour maintenir le bouchon blindé (27) en place, une des possibilités préférées est l'utilisation d'une plaque d'obturation primaire (28) . Le niveau
d'eau est abaissé dans le récipient juste au dessous du niveau du bouchon blindé (27) . On met alors en place la plaque d'obturation primaire (28), par exemple par soudage le long des parois de la cheminée (25) , du récipient métallique (20) et du dispositif de drainage (22) . Ensuite, la vidange du récipient métallique peut être effectuée . L'une des méthodes utilisées pour la vidange consiste à injecter de l'air comprimé par l'orifice auto obturant (24) ou à aspirer par le tube de drainage (23) . Ensuite, le récipient métallique (20) est drainé et séché par aspiration au vide ; il peut y avoir contrôle du séchage par un test de remontée de pression. Enfin, un gaz inerte (N2 ou de préférence He) est injecté. De préférence, l'extrémité supérieure du dispositif de drainage (22) est alors obturée par soudage d'une plaque d'orifice (28') (voir figure 5). Une plaque d'obturation secondaire (29) est prévue de forme annulaire, qui se loge à l'intérieur des parois du récipient métallique (20) , au-dessus de la plaque primaire (28) , mais qui recouvre également le dispositif de drainage (22) , afin de rendre le récipient meta llique étanche , par exemple par soudage . Par la présence de cette plaque (29) , il est également possible de procéder à une vérification de l' étanchéité de l'ensemble formé au préalable par contrôle de l'échange de gaz. On note que le combustible est désormais confiné dans le récipient métallique (20) qui forme un volume fermé, à l'exception de la cheminée (25) qui traverse les plaques d'obturation primaire (28) et
secondaire (29) , ainsi que le fond du récipient (20) . La cheminée (25) est utilisée pour le drainage du récipient entourant le premier récipient métallique de confinement : la cheminée laisse un passage qui va permettre les échanges de gaz et liquide de part en part dans le récipient (30, 40) entourant le récipient métallique (20) . En effet, tel qu'il a été indiqué précédemment, le récipient métallique étanche de confinement (20) est habituellement situé dans un deuxième récipient (30) . Les deux récipients sont ajustés : l'espace qui les sépare est de préférence minimal ; par ailleurs, il est souhaitable d'éviter le mouvement entre les deux récipients et de limiter le volume de gaz résiduels entre les deux récipients qui est préjudiciable au vu des échanges thermiques. A titre d'exemple, lorsque deux récipients métalliques étanches cylindriques (20, 30) sont considérés, on tolère de façon habituelle un jeu de quelques millimètres (1 cm maximum) entre les deux récipients dont le diamètre est de l'ordre de 1 m - 1, 5 m (la longueur habituelle est de 3 à 4,5 m, avec une cheminée d'environ 80 mm de diamètre, soit la taille d'un assemblage de combustible) . Cependant, dans le cadre de l'invention et afin d'effectuer toutes les opérations sous eau, le deuxième récipient, ou récipient externe, était présent dans la piscine sous par exemple 10 m d'eau. Donc de l'eau reste entre les deux récipients, quel que soit l'ajustement entre les deux volumes, et le récipient externe doit être drainé.
Si la cheminée est une solution préférée pour assurer les drainages pour un récipient cylindrique, en fait, il suffit qu'un passage (15) reste vide entre les deux récipients (20, 30) lorsqu'ils sont localisés l'un dans l'autre. Par exemple, si le récipient métallique de conditionnement interne ne possède pas de cheminée, il est cependant possible, par l'adaptation des géométries des deux récipients (20, 30) d'avoir un passage suffisant tout en respectant la tolérance d'ajustement de 1 % sur la plus grande partie de la superficie. On peut ainsi voir sur les figures 3a, 3b et 3c différents types de géométrie possibles pour atteindre ce résultat ; ces options font également partie de l'invention. La figure 3a reprend le mode de réalisation avec cheminée selon l'invention, qui est préféré car les récipients symétriques sont plus faciles à manipuler lors des procédures de soudage automatisé. La figure 3c peut être préconisée si par exemple la forme des paniers de combustible ne peut être adaptée au « trou » nécessaire au passage de la cheminée. Dans ce cas, une protubérance (35) sur le récipient externe (30) remplit la même fonction. Le procédé de drainage est alors le suivant : le dispositif (10) est préparé, avec placement du récipient métallique interne (20) dans le récipient externe (30) et immersion dans la piscine de chargement (figure 4a) . Pour faciliter et optimiser les procédures futures de drainage, il est préférable de laisser un jeu au fond entre les deux récipients, par exemple par l'intermédiaire de plots d'espacement (37).
Le récipient métallique interne est rempli et étanchéifié, par exemple selon la procédure précédemment décrite (figure 4b) . Le récipient externe est fermé grâce à un couvercle étanche (38) comprenant, soudé en partie centrale dans le cadre de la figure, un dispositif de drainage (32) similaire au dispositif utilisé pour drainer le récipient interne ou tel que montré dans la figure 2 : le dispositif de drainage (32) est ainsi muni d'un premier orifice auto obturant auquel est raccordé un tube plongeur (33), et d'un deuxième orifice auto obturant (34) débouchant sous le dispositif de drainage et faisant office d' évent (voir figure 5) . Le dispositif de drainage (32) est en fait situé en face du passage (15) de sorte que le tube plongeur (33) peut pénétrer dans le passage. Il peut alors être drainé (figure 4c) : de l'air comprimé est injecté par l'orifice (34) ou on procède par aspiration par le tube de drainage (33) pour enlever l'eau résiduelle. Ensuite, il y a drainage et séchage par aspiration au vide. Un contrôle de l' étanchéité du récipient externe peut de préférence être effectué par l'intermédiaire du passage (15), par exemple par test de remontée de pression. De même, peut être mis en place un contrôle éventuel du séchage par un test de remontée de pression. Enfin, un gaz inerte (He ou N2) est injecté. Ensuite, on bouche les deux orifices auto obturants, par soudage par exemple d'une plaque d'orifice (38') au-dessus du dispositif de drainage (32) afin d'assurer le confinement. De même que pour le
récipient métallique interne, il est possible d'assurer 1' étanchéité à l'aide d'un deuxième couvercle étanche (39) qui sera soudé à l'enveloppe externe (30) (figure 4d) , et de contrôler cette étanchéité, en particulier par remontée de pression de l'espace entre les couvercles (38, 39) . Le récipient externe (30) peut être un emballage de stockage et/ou transfert (40) , dont les parois latérales sont alors radioprotectrices . Cet emballage est fermé à son extrémité inférieure (dans le sens de la figure 4), de façon amovible ou non suivant la procédure de décharge dans le site de stockage. Il possède un couvercle (38) pour son autre extrémité. Ce couvercle peut par exemple être vissé, mais si un stockage à long terme est prévu, un soudage peut être effectué. De façon générale, dans le cas du vissage, la fermeture des orifice s auto obturants s'effect ue par obturation par un tampon puis une tape, avant de procéder à l' étanchéification définitive. Grâce au dispositif et drainage selon l'invention, le procédé de fermeture est simplifié par rapport aux procédures existantes. En effet, par rapport au dispositif montré dans le document US 4 780 269, seul le couvercle (38) possède ici un dispositif de drainage ( 32) par lequel sont effectués drainage et mise sous gaz inerte et/ou des moyens pour contrôler l' étanchéité ; toutes les actions consécutives au drainage et à la fermeture sont effectuées à cette même extrémité de l'emballage. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir recours à un deuxième système pour fermer un orifice latéral situé en bas de
l'emballage. Par ailleurs, les méthodes employant des emballages de transfert avec simple orifice utilisés dans l'état de la technique nécessitent des procédures complexes pour éviter l'introduction d'eau entre les deux récipients et des moyens de contrôle afin de s'assurer que l' étanchéification a été conservée. Un autre avantage du procédé de drainage selon l'invention est donc la possibilité d'opérer un double confinement. A cette fin, le récipient externe est choisi comme étant un deuxième récipient métallique de confinement (30) . Un tel récipient métallique possède un fond inamovible, et sera normalement étanchéifié de façon « définitive ». Sur la figure 5, on voit que 1 e fond du récipient métallique externe peut être radioprotecteur, mais ceci n'est pas une nécessité. Il peut comporter des plots d'espacement (37) . La procédure de fermeture/drainage du récipient métallique externe (30) ressemble à celle décrite précédemment pour le récipient métallique interne (20) . Le bouchon radioprotecteur n'est par contre ici pas utile, la radioprotection étant assurée par le bouchon (27) du récipient métallique interne (20) . Une seconde plaque d'obturation primaire (38) est prévue pour fermer le deuxième récipient métallique (30) ; elle possède en son centre un dispositif de drainage (32), muni d'un tube plongeur (33) qui pénètre dans la cheminée (25) restée libre, afin d'assurer vidange et mise sous gaz inerte du deuxième récipient métallique externe (30) . De la même façon, la plaque d'obturation primaire (38) peut être fixée par soudage.
Enfin, après vidange et mise sous gaz inerte, une seconde pi aque d'obturation secondaire (39) , dans le cadre de cet exemple circulaire , rendra le deuxième récipient métallique étanche (30) , avec éventuel contrôle de l' étanchéité . Si l'ensemble (10) des deux récipients métalliques (20, 30) est utilisé pour un stockage ou un transport, il est possible en outre de conditionner le récipient métallique externe (30) dans un emballage de transfert (40) à parois radio protectrices selon des méthodes connues . L' étanchéification de chaque récipient métallique (20, 30) peut être effectuée par toutes les techniques appropriées, comme par soudage manuel. Afin d'augmenter encore la sécurité, un soudage automatique est proposé (voir figures 6a à 6f) , particulièrement adapté dans le cadre du double confinement présenté. a. En figure 6a, on voit la préparation de l'ensemble de conditionnement, avec le récipient métallique interne (20) inséré dans le récipient métallique externe (30), lui-même intégré à l'emballage de transfert (40) par l'intermédiaire d'un joint, ici gonflable. Les assemblages de combustible nucléaire (1) sont placés dans le panier. b. Une fois le récipient métallique (20) rempli, un bouchon blindé (27) est placé au dessus d'une plaque filtre (26), et l'emballage de transfert plein (40) est partiellement sorti de la piscine, et positionné en zone de « préparation, soudage ». Le niveau d'eau dans l'emballage de transfert (40)
est abaissé, par aspiration grâce à des outils spécialisés, juste au-dessous du niveau du bouchon blindé (27) . c. Ensuite, la plaque d'obturation primaire (28) du récipient métallique interne (20) est mise en place. On effectue un soudage externe de la plaque sur la virole et sur le dispositif de drainage (22) et un soudage interne (sur la cheminée centrale (25) ) ; ce soudage est effectué grâce à une machine de soudage automatique préalablement positionnée. d. Ainsi que décrit précédemment, le récipient métallique interne (20) est mis sous gaz inerte grâce à un des deux orifices auto obturants du dispositif de drainage (22) , puis la plaque d'obturation secondaire (29) du récipient métallique interne est soudée, extérieurement (sur la virole) et intérieurement (sur la cheminée centrale) grâce à la machine de soudage automatique préalablement positionnée. e . La plaque d'obturation primaire (38) du récipient métallique externe (30) est elle aussi soudée, avec localisation de son dispositif de drainage (32) en face de la cheminée (25) , grâce à la machine de soudage automatique préalablement positionnée, avant vidange et mise sous gaz inerte du récipient métallique externe (30) . f. Enfin, la plaque d'obturation secondaire (39) du récipient métallique externe est mise en position avant soudage de fermeture de la plaque d'obturation grâce à la machine de soudage automatique préalablement positionnée.
LISTE DES SIGNES DE REFERENCE assemblage de combustible radioactif panier pour assemblage,4 paniers superposables alvéole0 dispositif de conditionnement5 passage du dispositif0 récipient étanche interne2 dispositif de drainage avec orifices3 tube plongeur du récipient interne4 orifice auto obturant du dispositif de drainage5 cheminée6 plaque filtre supérieure7 bouchon blindé8 plaque d'obturation primaire du récipient interne8' plaque d'obturation du dispositif de drainage du récipient interne9 plaque d'obturation secondaire du récipient interne0 récipient externe2 dispositif de drainage pour le récipient externe3 tube plongeur du récipient externe4 orifice auto obturant du dispositif de drainage5 protubérance du récipient externe7 plot d'espacement8 plaque d'obturation primaire du récipient externe8' plaque d'obturation du dispositif de drainage du récipient externe9 plaque d'obturation secondaire du récipient externe0 emballage de transfert