Coussin de relaxation
La présente invention est relative à un coussin de relaxation pouvant notamment être utilisé pour permettre de relaxer les vertèbres lombaires, dorsales et cervicales. II s'agit plus particulièrement d'un coussin conçu pour s'étendre sur le ventre dans un état entièrement détendu, sans torsion de certaines vertèbres et sans entrave à une bonne respiration.
De plus, l'invention vise à proposer un coussin qui permet de soulager la colonne vertébrale des fatigues et sollicitations de la journée en provoquant un léger écartement des vertèbres lombaires par étirement de celles- ci, afin de permettre une meilleure réhydratation des disques vertébraux par la synovie. A cet effet, le coussin, suivant l'invention, comprend un appui pour le visage d'une personne se posant sur le ventre avec le visage contre le coussin, cet appui présentant un passage pouvant communiquer avec l'atmosphère pour permettre la respiration. Avantageusement, l'appui précité présente un plan incliné, sur lequel le visage peut se poser, avec une pente de l'ordre de 0 à 35 % par rapport à la base du coussin, de manière à permettre d'étirer les vertèbres cervicales et dorsales d'une personne se posant sur le ventre avec le visage contre cet appui.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, le passage précité pour permettre la respiration comprend une ouverture prévue dans 1 'appui communiquant sur au moins un des côtés du coussin avec l'atmosphère, cette ouverture étant telle à permettre au visage de reposer sur les bords de cette dernière pendant
que l'on respire par le nez et la bouche à travers de cette ouverture.
Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, l'appui pour le visage est prolongé par un appui pour le buste de la personne se posant sur le ventre.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description, donnée ci- après, à titre d'exemple non limitatif de plusieurs formes de réalisation particulières de l'invention avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation particulière du coussin suivant l'invention. La figure 2 est, à plus petite échelle, une vue latérale en élévation de cette forme de réalisation illustrant schématiquement l'utilisation du coussin suivant l'invention.
La figure 3 est une vue en perspective d'une deuxième forme de réalisation du coussin suivant l'invention.
La figure 4 est une vue en perspective d'une troisième forme de réalisation du coussin suivant l'invention. Dans les différentes figures, les mêmes chiffres de référence se rapportent à des éléments identiques ou analogues.
Le coussin suivant la forme de réalisation particulière montrée aux figures comprend deux parties essentielles à savoir : un appui 1 pour le visage d'une personne se posant sur le ventre avec le visage contre le coussin et un appui 2 pour le buste et le bassin de cette personne, ces deux parties s'étendant dans le prolongement l'un de l'autre en formant un ensemble uni. L'appui 1 pour le visage comprend un passage 3 pouvant communiquer avec l'atmosphère pour permettre la respiration dans cette position.
Plus particulièrement, cet appui 1 présente un plan incliné 4 sur lequel le visage peut se poser, avec une pente de l'ordre de 0 à 35 % par rapport à la base 5 du coussin, dont l'extrémité arrière supportera le bassin, qui, étant placé en porte-à-faux basculera de façon à étirer le bas du dos et les lombaires, ce qui permettra leur réhydratation par la synovie.
Dans la forme de réalisation montrée à la figure 1, le passage 3 pour permettre la respiration comprend une ouverture 6 s'étendant à partir du milieu du plan incliné 4 de l'appui 1, à travers ce dernier, pour déboucher sur un évidement 7 ménagé dans sa base 5 et communiquant sur ses deux côtés latéraux opposés avec l'atmosphère. La section de l'ouverture 6, au niveau du plan incliné 4 de l'appui 1 présente la forme d'une ellipse dont les dimensions sont telles que les bords de cette ouverture puissent entourer le nez et la bouche de la personne se posant avec le visage au-dessus de cette ouverture de manière donc à permettre de respirer facilement et librement a travers cette dernière, tout en permettant au visage de reposer sur l'appui 1.
L'appui 2 pour le buste de la personne reposant sur le coussin présente de préférence un plan 8 légèrement incliné vers l'appui 1 pour le visage se raccordant au plan incliné 4 de ce dernier.
Avantageusement, l'inclinaison du plan 8 de l'appui 2 pour le buste est inférieure à celle du plan de l'appui 1 pour le visage et ceci d'une manière telle à ce que les vertèbres cervicales et les vertèbres dorsales soient bien étirées et s'étendent sensiblement dans le prolongement les unes des autres, comme illustré clairement par la figure 2.
Dans la forme de réalisation montrée aux figures, l'appui 2 pour le buste présente un logement 9 permettant de recevoir la poitrine d'une personne du sexe féminin se posant sur le coussin.
Les appuis 1 et 2 du coussin sont avantageusement réalisés en une matière élastique dont la dureté est fonction du poids de la personne se posant sur le coussin. Ainsi, au cas où le coussin est constitué de mousse de polyuréthane, la densité peut généralement varier entre 20 et 90 kg/m3, plus particulièrement entre 20 et 65 kg/m3, en fonction du poids de l'utilisateur. Concrètement la densité conseillée de cette mousse est de préférence de l'ordre de 23 kg/m3 pour un utilisateur de 50 à 65 kg, de l'ordre de 30 kg/m3 pour une personne de 65 à 85 kg et de l'ordre de 40 kg/m3 pour une personne de plus de 85 kg.
Il en est de même pour les dimensions du coussin qui sont également fonction de la corpulence de l'utilisateur.
D'une façon générale, le coussin suivant l'invention présente une largeur de 30 à 50 cm, une longueur de 65 à 95 cm et une hauteur de 15 à 20 cm aux bords libres de l'appui pour le visage et de 20 à 35 cm aux bords libres opposés de l'appui pour le buste.
Le passage 3 dans l'appui 1 pour le visage destiné à la respiration présente un diamètre pouvant varier entre 11 et 15 cm également en fonction de la corpulence de l'utilisateur. Dans certains cas, le coussin peut être formé d'un élément gonflable. Ceci peut donc avoir comme avantage que la dureté du coussin peut être réglée en contrôlant la pression de l'air dans le coussin.
La forme du passage 3 pour la respiration peut être très variée et pourrait par exemple être ouverte du côté avant, c'est-à-dire au bord libre de l'appui 1 pour le visage. Dans un tel cas, cet appui aura donc quelque peu l'allure d'un U ou d'une fourche à deux branches la et lb. L'avantage de cette forme de réalisation est qu'elle permet de recouvrir le coussin d'une housse lavable non représentée.
De telles formes de réalisation ont été représentées aux figures 3 et 4.
Dans la forme de réalisation montrée à la figure 3, un évidement 10 présentant une section en forme d'un demi-cercle est ménagé dans les faces en regard des deux branches la et lb au-dessus duquel peut prendre place le visage d'une personne reposant sur le coussin. Ces evidements 10 peuvent donc être considérés comme équivalents au passage 3 dans la forme de réalisation montrée aux figures 1 et 2.
De plus, des noyaux de renforcement rigides 11 sont noyés dans la partie arrière de l'appui 2.
Une autre différence encore par rapport a la forme de réalisation montrée aux figures 1 et 2, est que, dans la forme de réalisation suivant la figure 3, la partie arrière 2' de l'appui 2, à l'endroit des renforcements 11, est quelque peu surélevée. Grâce à la présence de ces renforcements 11, qui peuvent par exemple être formées d'une mousse relativement rigide, le coussin peut être réalisé en une mousse relativement molle. Il est même possible de prévoir des alvéoles, non représentées, dans la partie du milieu et avant de l'appui 2 dont la face peut être légèrement concave. Dans ce cas, on peut par exemple faire usage d'une mousse d'une densité de l'ordre de 30 kg/m3 au lieu de 40 kg/m3 si de tels renforcements ne sont pas utilisés.
Il y a toutefois lieu de noter que même si des renforcements 11 ne sont pas prévus, l'utilisation d'une face légèrement concave peut présenter de l'intérêt pour certaines personnes.
Afin de permettre l'utilisation des deux faces opposées des appuis 1 et 2, un logement 9 a été pratiqué dans chacune de ces faces.
Par ailleurs, la longueur d'une des faces de l'appui 2 est différente de celle de la face opposée. Plus particulièrement, la face supérieure de cet appui 2 est plus longue que la face inférieure. Ainsi, les personnes
de petite taille peuvent avoir intérêt à faire usage de cette face inférieure.
La forme de réalisation suivant la figure 4 se distingue essentiellement par rapport à celle de la figure 3, par le fait que les fourches la et lb de l'appui 1 ne présentent pas un évidement 10.
Par contre, dans cette troisième forme de réalisation, on fait usage d'une plaque rectangulaire séparée en mousse 12 d'une certaine épaisseur présentant à son centre un passage 13 d'une forme et section sensiblement analogue au passage 3 de la forme de réalisation montrée à la figure 1.
Cette plaque 12 est, comme montrée à la figure
4, posée librement sur les deux branches la et lb de la fourche de l'appui 1 pour permettre au passage 13 de communiquer avec l'espace 3 entre ces deux branches la et lb.
Ainsi, avec un même coussin de relaxation, on peut faire usage de plaques 12 dont l'épaisseur et la dureté ainsi que les dimensions du passage 13 peuvent varier en fonction de la personne se posant sur le coussin.
Dans la face arrière de l'appui 2 de la forme de réalisation montrée à la figure 4 est encore prévu un évidement 14 pour les organes génitaux masculins. Par ailleurs, dans certains cas, l'écartement entre les branches la et lb de l'appui 1 peut être tel que le visage peut être coincé entre ces dernières. Dans un tel cas, on ne fait donc pas usage de la plaque 12.
En pratique, lorsque l'on a mal de dos, il suffit de se poser sur le ventre sur le coussin pendant 10 à 15 minutes dans la position telle que montrée à la figure 2.
Avantageusement, l'on a intérêt à appliquer ce traitement chaque soir avant de se coucher, de manière à reposer les vertèbres des efforts fournis au cours de la journée pour détendre les vertèbres surtout lombaires et prévenir ainsi les maux de dos nocturnes. Ensuite, on peut
dormir dans sa position habituelle. Dans certains cas, il peut être utile de soumettre les vertèbres à une traction plus prononcée.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation montrées aux figures et aux variantes décrites ci-dessus. Ainsi, dans certains cas, ce coussin peut être constitué de deux pièces séparées ou faire partie intégrante d'une table de traitement ou d'un matelas.