SYSTEME DE DOUCHE DE MASSAGE
La présente invention concerne un système de douche de massage.
La présente invention concerne également une cabine de douche de massage équipée d'un système de douche de massage conforme à l'invention.
On connaît des systèmes de douche de massage comportant des injecteurs pour diriger des jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression sensiblement radiale ent vers le corps d'un patient en position debout.
Ces systèmes comportent en général une ou plusieurs rampes verticales fixes portant chacune un certain nombre d'injecteurs fixes, et des mécanismes de commande de ces jets pour les alimenter les uns après les autres du bas vers le haut et/ou selon un certain rythme.
On connaît également un système comportant une brosse mobile verticalement le long du corps du patient, associée à un jet fixe.
On connaît de même, notamment d'après le EP -A- 0 313 525, un système de douche de massage comportant des injecteurs pour diriger des jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression sensiblement radialement vers le corps d'un patient en position debout, un cadre supportant les injecteurs et animé d'un mouvement vertical par rapport au patient, et des moyens d'actionnement pour communiquer au cadre un mouvement vertical de va-et-vient par rapport au patient. Le cadre est animé d'un mouvement à vitesse cosntante entre deux niveaux inférieur et supérieur espacés en direction verticale.
Ces systèmes ont tous des actions forcément limitées à des régions physiologiques successives du corps d'un patient, et présentent, pour les hommes de l'art que sont les masseurs et les kinésithérapeutes, l'inconvénient
de littéralement "hacher" et "découper" en tranches successives tout le corps dudit patient.
En aucune façon, ces moyens et ces systèmes ne reproduisent les gestes progressifs, accélérés, continus et onctueux des hommes de l'art, et encore bien moins les actions et pressions graduelles et croissantes des mains et doigts d'un masseur, toujours dirigées dans le sens remontant des chevilles vers le coeur.
Pour les mêmes raisons, en aucun cas ces appareils ne peuvent convenir pour effectuer et exécuter correctement un véritable drainage lymphatique.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des systèmes de douche de massage connus et de proposer un système de douche de massage par jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression reproduisant aussi bien que possible les actions et pressions continues et progressives des gestes d'un masseur.
Suivant l'invention, le système de douche de massage du type précité est caractérisé en ce que les moyens d'actionnement comportent des moyens pour communiquer aux moyens formant cadre, entre deux niveaux inférieur et supérieur espacés l'un de l'autre en direction verticale, un mouvement ascendant dont la vitesse augmente et passe d'une valeur sensiblement minimale à une valeur sensiblement maximale lorsque les moyens formant cadre passent du niveau inférieur au niveau supérieur.
Le massage effectué par les jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression a ainsi une vitesse progressivement croissante dans le sens remontant vers le coeur du patient, et se rapproche considérablement du geste progressif d'un masseur.
Suivant une version intéressante de l'invention, le corps d'un patient étant divisé dans le sens de la hauteur en plusieurs régions susceptibles d'être massées séparément indépendamment 1'une de 1'autre ou
successivement l'une à la suite de l'autre, les moyens d'actionnement comportent des moyens pour communiquer aux moyens formant cadre, pour chacune de ces régions, un mouvement ascendant dont la vitesse augmente lorsque les moyens formant cadre passent de la partie inférieure à la partie supérieure de ladite région.
Le système de 1'invention comporte ainsi toute la souplesse nécessaire à un homme de l'art pour adapter le fonctionnement dudit système au cas particulier de chacun de ses patients, tant sur le plan de la morphologie que sur le plan du mode de traitement requis-
Le système de douche permet aussi bien un traitement localisé d'une région du corps du patient, par exemple les jambes ou les hanches ou le dos, qu'une action sur toute la surface du corps. Il répond ainsi à tous les besoins d'utilisation des spécialistes du massage.
Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le système comporte des moyens pour faire varier la pression de 1'eau en même temps et dans le même sens que la vitesse des moyens formant cadre.
Les jets d'eau sous pression exercent ainsi une action de massage qui reproduit à la fois la pression croissante et la vitesse croissante du geste du masseur. Suivant un autre aspect de l'invention, la cabine de douche conforme à l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte un système de douche de massage conforme à l'invention.
Suivant une version préférée de l'invention, la cabine de douche comporte des parois étanches et est adaptée à être remplie au moins partiellement d'eau, le système de douche de massage étant adapté à un mouvement des moyens formant cadre et à un fonctionnement des injecteurs dans l'eau.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description détaillée ci- après.
Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre non limitatif :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une cabine de douche équipée d'un système de douche de massage conforme à un mode de réalisation de 1'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique de face, partiellement en coupe, du système de douche de massage de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique de dessus du système de douche de massage de la figure- 1 ;
- la figure 4 est une vue très agrandie en élévation du tambour d'enroulement du câble du système de douche de la figure 1 ; - la figure 5 représente une courbe de variation de la vitesse du mouvement vertical du cadre du système de douche de la figure 1 ;
- la figure 6 représente un schéma des liaisons permettant la commande du mouvement du cadre du système de douche de la figure 1 ;
- la figure 7 est une vue réduite semblable à la figure 3 d'un autre mode de réalisation du système de douche conforme à 1'invention ;
- la figure 8 est une vue semblable à la figure 7 d'un autre mode de réalisation du système de douche conforme à l'invention.
Dans la réalisation de la figure 1, la cabine de douche de massage 1 comporte des parois 2, 3, 4, 5, étanches et est adaptée à être remplie au moins partiellement d'eau.
La cabine de douche 1 est équipée d'un système de douche de massage 6 comportant des injecteurs 7 pour diriger des jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression sensiblement radialement vers le corps d'un patient en position debout au centre de la cabine 1, sur le fonds 8 de celle-ci.
Suivant l'invention, ce système de douche de massage 1 comporte un cadre 9 supportant les injecteurs 7 et mobile verticalement selon un mouvement relatif par rapport au patient, et des moyens d'actionnement 10 pour communiquer au cadre 9 un mouvement vertical relatif par rapport au patient.
Dans la réalisation représentée, le cadre 9 est mobile par rapport aux parois 2, 3, 4, 5, et au fond 8 de la cabine de douche 1, mais il serait possible de réaliser un fond 8 mobile par rapport aux parois 2 à 5 de la cabine et au cadre 9, ou tout autre système équivalent.
Comme représenté en détail aux figures 2 et 3, le cadre 9 est d'un seul tenant et a une forme générale ovale ; cet ovale comporte dans une zone de plus grand rayon une partie médiane 11 rentrée vers 1'intérieur et légèrement concave correspondant au dos du patient.
Le cadre 9 est un cadre tubulaire et porte les injecteurs 7 qui sont orientés sensiblement radialement. Les injecteurs 7 sont fixés de façon réglable et orientable d'une manière quelconque sur le cadre 9. Leur nombre est quelconque et variable, adapté au cas du patient à soigner.
Les injecteurs 7 sont des injecteurs d'un type connu quelconque capables de diriger vers le patient un jet d'eau sous pression de forme quelconque, par exemple un jet cylindrique ou un jet aplati en pinceau, l'eau sous pression arrivant au cadre 9 par les conduites fixes 12 reliées au cadre 9 par les flexibles 13 dont la longueur est adaptée à l'amplitude du déplacement du cadre 9. Les injecteurs 7 peuvent également être du type adapté à diriger des jets d'eau et d'air sous pression, en particulier d'air chaud. Les injecteurs 7 sont alors généralement reliés d'une manière connue quelconque, par exemple par un flexible reliant chaque injecteur à un second cadre tubulaire (non représentés) , à une source d'air sous pression (non représentée).
Dans l'exemple représenté, le cadre 9 est relié par deux bras 14 à un chariot 15 mobile le long d'un poteau vertical 16. Le poteau 16 a une section droite en forme de T, et le chariot 15 comporte des galets 17 placés de part et d'autre de la barre supérieure 16a du T pour rouler le long de celle-ci et guider le chariot 15.
Le chariot 15 porte un doigt en saillie 18 qui est adapté à venir en prise, lorsque le chariot 15 se déplace le long du poteau 16, avec le levier basculant 19 de plusieurs contacteurs pneumatiques et/ou hydrauliques
20 placés de façon réglable sur un support 21 parallèle au poteau 16. On verra plus loin la fonction de ces contacteurs 20.
Le chariot 15 se déplace le long du poteau 16 sous l'action des moyens d'actionnement 10 constitués par un câble 22 qui s'enroule sur un tambour 23 entraîné par un moteur 24.
Un mât 25 situé à l'intérieur du cadre 9 porte deux boucliers 26, 27, déplaçables le long du mât et destinés à protéger de la force des jets les parties sensibles du corps d'un patient au niveau de la poitrine et du bas-ventre. Le mât 25 porte également une barre d'appui et de maintien 28 sur laquelle sont fixées deux poignées 29 et 30 que le patient doit tenir en permanence et dont on verra plus loin la fonction.
On sait que, dans l'art du massage, le corps d'un patient est traditionnellement divisé dans le sens de la hauteur en plusieurs régions susceptibles d'être massées séparément indépendamment l'une de l'autre ou successivement l'une à la suite de l'autre. Ces régions comprennent successivement les jambes, depuis les chevilles ou même les pieds jusqu'aux genoux, puis les cuisses, depuis le bas jusqu'au haut de celles-ci, les hanches, depuis le haut des cuisses jusqu'à la taille, enfin le dos, depuis la taille jusqu'aux épaules.
On sait également que les masseurs, notamment pour le drainage lymphatique, commencent d'abord par les chevilles si ce n'est par les pieds de leurs patients. Ils poursuivent ensuite leur manipulations plus ou moins appuyées, en remontant tout au long des mollets vers les genoux, puis des genoux tout au long des cuisses vers le bassin et enfin, du bassin jusqu'à la région du coeur dans la poitrine.
Lors de ces manipulations, les masseurs ont des gestes amples, continus, qui s'accélèrent en remontant vers le coeur, et exercent sur les tissus une pression qui augmente en remontant vers le coeur. Ces principes sont valables aussi bien pour une action localisée sur l'une des régions précitées que pour un massage sur tout le corps.
Pour reproduire ces caractéristiques de base des gestes des masseurs, les moyens 10 d'actionnement du cadre sont adaptés à communiquer au cadre 9, pour chacune des régions du corps d'un patient, un mouvement ascendant dont la vitesse augmente lorsque les jets d'eau ou d'air et d'eau passent de la partie inférieure à la partie supérieure de ladite région. Naturellement, cette vitesse revient à sa valeur minimale en abordant la région du corps située immédiatement au-dessus de la précédente. En parallèle, le système 6 de douche de massage comporte également des moyens que l'on détaillera ci-dessous pour faire varier la pression de l'eau en même temps et dans le même sens que la vitesse du cadre 9.
Ainsi, et comme représenté en détail à la figure 4, le tambour 23 comporte sur sa surface périphérique une gorge hélicoïdale 31 dont le rayon est variable et augmente pour augmenter la vitesse des jets d'eau ou d'air et d'eau entre la partie inférieure et la partie supérieure de chaque région du corps d'un patient, et revient très rapidement à sa valeur minimale en abordant la région située immédiatement au-dessus de la précédente.
A cet effet, le tambour 23 comporte à partir de son extrémité longitudinale 32 à laquelle est fixée une extrémité 33 du câble 22, une première zone 34 dont le rayon augmente à partir d'une valeur minimale RQ à une valeur R]_, cette zone 34 correspondant à la région des jambes allant des chevilles aux genoux, une seconde zone 35 dont le rayon augmente à partir de ladite valeur minimale RQ et qui correspond à la région des cuisses allant des genoux au haut des cuisses, une troisième zone 36 dont le rayon est constant à sa valeur minimale RQ et qui correspond à la région des hanches allant du haut des cuisses à la taille, et une quatrième zone 37 dont le rayon augmente à partir de ladite valeur minimale RQ et qui correspond à la région du dos entre la taille et les épaules.
Ainsi, et comme représenté par la courbe Cl en traits pleins à la figure 5, dès que le moteur 24 tourne à vitesse constante, le cadre 9 s'élève le long du poteau 26 ; sa vitesse augmente d'une valeur VQ, qui correspond au rayon minimal RQ, jusqu'à une valeur V^ qui correspond au rayon maximal R^, redescend très rapidement à VQ, remonte jusqu'à une valeur V2 plus faible que V^, reste à la valeur VQ pour la région des hanches, puis augmente de nouveau de VQ à V^ pour la région du dos. Pendant le même temps, la pression de l'eau, ou de l'air et de l'eau, passe d'une valeur PQ, qui est par exemple sensiblement nulle, à une valeur P^ sensiblement maximale, redescend rapidement à PQ, remonte jusqu'à une valeur P2 plus faible que P^, reste à la valeur P2 pour la région des hanches, revient à PQ puis augmente de PQ à P^ pour la région du dos, en parfaite synchronisation avec la vitesse, comme indiqué par la courbe C2 en tirets à la figure 5.
Comme indiqué à la figure, le trajet total des chevilles aux épaules peut durer par exemple 4 secondes environ, le cadre passant au bout de 1,3 seconde environ
au niveau des genoux, au bout de 2 secondes environ au niveau du haut des cuisses, et au bout de 2,6 secondes environ au niveau de la taille. Le trajet de retour est rapide et est effectué par exemple en 1,5 ou 2 secondes. Le mouvement du chariot 15 est réglé et adapté à la taille du patient au moyen des contacteurs 20. Le contacteur 20a est réglé au pied du support 21 de façon que son levier 19a bascule vers le bas sous l'action du doigt 18 lorsque les jets d'eau sous pression sont au niveau des pieds ou des chevilles du patient, le chariot
15 étant dans sa position basse extrême. Le contacteur 20c est placé au sommet du support 21 de façon que son levier 19c bascule vers le haut sous l'action du doigt 18 lorsque les jets d'eau sous pression sont au niveau des épaules du patient, le chariot 15 étant dans sa position haute extrême. D'autres contacteurs tels que 20b peuvent être placés dans une position intermédiaire que 1'on va préciser ci-dessous. Il est également possible de faire monter un patient de petite taille sur un tabouret de hauteur réglable.
Pour améliorer encore la souplesse et la sécurité de fonctionnement du système 6, la poignée 29 sur la barre d'appui et de maintien 28 doit être serrée par le patient pour que le système 6 fonctionne : si le patient la lâche, le système s'arrête. Au contraire, la poignée 30 est une poignée de réglage à la disposition du patient, qui peut régler en la serrant plus ou moins un paramètre tel que la vitesse de rotation du moteur 24 et/ou la pression maximale de l'eau des jets. De même un embrayage de sécurité schématisé en 24a à la figure 4 est intercalé entre le moteur 24 et le tambour 23.
Enfin, comme schématisé à la figure 6, le système 6 comporte un organe de commande 39 associé à un pupitre de commande et de signalisation 40 à la disposition de l'opérateur.
L'organe de commande 39 est ainsi relié au pupitre 40, aux contacteurs 20a, 20b, 20c, aux poignées 29, 30, à la vanne 38 de réglage de la pression d'eau, au moteur 24 et à une source d'énergie 41 qui est de préférence une source d'air comprimé, mais qui pourrait également être une source de liquide hydraulique sous pression ou une source de courant électrique basse tension.
Dans la réalisation de la figure 7, le cadre 42 est constitué par deux secteurs individuels 42a, 42b indépendants l'un de l'autre et actionnés chacun par des moyens d'actionnement respectifs individuels 43a, 43b indépendants l'un de l'autre, qui sont dans cet exemple des vérins télescopiques, de préférence pneumatiques ou hydrauliques.
Dans la réalisation de la figure 8, le cadre 44 est constitué par au moins deux parties arquées 44a, 44b articulées 1'une à 1'autre pour s'adapter à la morphologie d'un patient. Ces partie articulées 44a, 44b sont fixées au chariot 15 par des bras 45a, 45b articulés respectivement sur le chariot 15 et sur le bras 44a, 44b correspondant, ces bras étant bloqués par des moyens de blocage quelconques non représentés.
On va maintenant décrire le mode de fonctionnement de la cabine et du système de douche de massage conformes à l'invention.
La cabine peut être plus ou moins remplie d'eau à volonté, le niveau de la surface de l'eau arrivant au maximum au niveau des épaules du patient, de façon à ajouter l'effet de la pression hydrostatique sur les extrémités inférieures à l'effet de massage du système de 1'invention.
Les moyens du système de douche de massage 6 que 1'on vient de décrire sont évidemment adaptés à un mouvement du cadre 9 et du chariot 15 et à un fonctionnement des injecteurs 7 dans l'eau.
Le cadre 9 est au départ dans sa position basse. Lorsque le patient appuie sur les deux poignées 29 et 30, le moteur 24 est alimenté et fait tourner le tambour 23 sur lequel s'enroule le câble 22. Le circuit d'eau alimentant les injecteurs est ouvert, et les injecteurs dirigent vers le patient des jets d'eau ou d'air et d'eau sous pression qui se déplacent selon un mouvement ascendant dont la vitesse varie selon le diagramme de la figure 5. La pression de l'eau peut également varier en même temps et dans le même sens que la vitesse.
Les jets d'eau sous pression exercent donc sur le corps du patient un effet comparable à celui des gestes d'un masseur.
Lorsque le chariot est au niveau des épaules du patient, le levier 19c du contacteur 20c bascule sous l'action du doigt 18, ce qui a pour effet de commander une inversion du sens de rotation du moteur 24. Le tambour 23 déroule alors le câble 22 pour faire redescendre le cadre 9 jusqu'à sa position basse, de préférence à une vitesse plus grande que la vitesse de montée ; la pression de l'eau alimentant les injecteurs est également de préférence fortement baissée ou même parfois, entièrement annulée pendant le mouvement de descente du cadre 9.
Lorsque le chariot 9 arrive à sa position basse, le doigt 18 fait basculer le levier 19a du contacteur 20a, ce qui a pour effet de commander une nouvelle inversion du sens de rotation du moteur 24, et le système 6 recommence un nouveau cycle.
L'opérateur peut également choisir de faire agir le système uniquement sur une région du corps du patient par exemple la région des hanches. Il suffit de placer les deux contacteurs 20a et 20c respectivement au niveau du haut des cuisses et au niveau de la taille du patient.
On comprendra que l'on peut, également, au moyen d'un ou plusieurs contacteurs intermédiaires tels que 20b et/ou de programmateurs connus en eux-mêmes, faire varier
le cycle de déplacement du cadre 9 de façon à masser selon la séquence que l'on souhaite les différentes régions du corps d'un patient.
Ce qui précède s'applique également dans le cas où la cabine n'est pas remplie d'eau, et dans le cas où le cadre 9 est remplacé par le cadre 42 à la figure 7 ou par le cadre 44 à la figure 8.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation que l'on vient de décrite, et on peut apporter à ceux-ci de nombreux changements et modifications sans sortir du domaine de l'invention.
On peut ainsi utiliser, comme on l'a vu, des moyens quelconques pour commander et faire varier le mode, la vitesse et l'amplitude du déplacement du cadre. On peut également modifier la forme et la structure du cadre, le type et le nombre des injecteurs, les moyens et organes de commande et de réglage des déplacements du cadre.
L'invention couvre également le cas où le fond 8 sur lequel se tient le patient est mobile verticalement sous l'action de moyens d'actionnement tels qu'un vérin, le cadre 9, 42, 44 étant lui-même fixe ou mobile verticalement.