FR3121166A1 - Dispositif d’accès en hauteur tel que plateforme avec stabilisateurs et pieds télescopiques - Google Patents

Abstract

Dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement (3) avant, un piètement (4) arrière et un plancher, le piètement (3) avant comprenant deux pieds (6) d’appui au sol, chaque pied (6) étant pourvu d’un stabilisateur (7) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur (7) du piètement (6) avant étant d’au moins 180°. Figure 1

Description

Dispositif d’accès en hauteur tel que plateforme avec stabilisateurs et pieds télescopiques

L’invention a trait aux dispositifs d’accès en hauteur de type marchepieds ou plateformes.

Un marchepied comprend classiquement un plan avant ayant deux montants, reliés au moins par une marche, ainsi qu'un plan arrière muni de deux montants, reliés par au moins un barreau. Le plan arrière est monté en articulation par rapport au plan avant.

Par « plateforme », on désigne ici en particulier des échelles mobiles avec plateforme, et plus précisément des échelles mobiles avec plateforme de travail d'une surface maximale de 1 m²et d'une hauteur maximale de 5 m, conçues pour être utilisées par une seule personne à la fois. De telles plateformes sont présentées dans la norme NF EN 131-7.

L’invention concerne notamment les plateformes individuelle roulante (PIR) ou les plateformes individuelle roulante légère (PIRL).

Une plateforme individuelle roulante est conventionnellement un poste de travail sécurisé conforme à la norme NF P 93-352. Une plateforme individuelle roulante est alors une plateforme utilisée pour les travaux en hauteur, pouvant être portée et/ou manutentionnée à la grue dans les travaux du bâtiment par un seul opérateur, travaillant sur un plancher à une hauteur maximale de 2,5 m au-dessus du sol. Les PIR possèdent un moyen de déplacement, un moyen d’immobilisation et un moyen d’accès au poste de travail. Les PIR portables ont une masse inférieure à 50 kg et peuvent être repliables sans dissociation de leurs éléments. Les PIR sont équipées de deux roues pour permettre leur manutention en position fermée. Les PIR comportent un plancher protégé sur trois côtés par des moyens de protection contre les chutes de hauteur. Ces moyens de protection contre les chutes comportent une plinthe, s’étendant sur trois côtés du plancher. Lorsque l’utilisateur est au poste de travail, les moyens de protection contre les chutes comportent une lisse s’étendant sensiblement à hauteur du bassin de l’utilisateur, et une sous lisse s’étendant à hauteur des jambes de l’utilisateur.

Le document FR2914683 montre un exemple de PIR.

Une plateforme individuelle roulante légère est conventionnellement un poste de travail sécurisé conforme à la norme NF P 93-353. Une plateforme individuelle roulante légère est alors une plateforme utilisée pour les travaux en hauteur, pouvant être portée et/ou manutentionnée à la grue dans les travaux du bâtiment par un seul opérateur, travaillant sur un plancher à une hauteur maximale de 1,5 m au-dessus du sol. Les PIRL possèdent un moyen de déplacement, un moyen d’immobilisation et un moyen d’accès au poste de travail. Les PIRL ont une masse inférieure à 50 kg et peuvent être repliables sans dissociation de leurs éléments. Les PIRL sont équipées de roues pour permettre leur manutention en position fermée. Les PIRL comportent un plancher protégé sur trois côtés par des moyens de protection contre les chutes de hauteur. Ces moyens de protection contre les chutes comportent une plinthe, s’étendant sur trois côtés du plancher. Lorsque l’utilisateur est au poste de travail, les moyens de protection contre les chutes comportent une lisse s’étendant sensiblement à hauteur du bassin de l’utilisateur, et une sous lisse s’étendant à hauteur des jambes de l’utilisateur. Une fermeture mobile de l’accès au poste de travail est prévue.

Le document FR3023571 montre un exemple de PIRL.

L’invention concerne plus particulièrement les piètements et stabilisateurs de marchepieds ou plateformes.

On connait des stabilisateurs télescopiques, s’étendant transversalement par rapport au plan de montée, entre une position rétractée de transport de la plateforme, et une position déployée d’appui au sol. Un exemple est donné dans le document FR2764320.

Une telle conception présente des inconvénients. En particulier, la sortie des stabilisateurs nécessite une opération manuelle. Le blocage en position sortie nécessite également une opération manuelle, le plus souvent l’actionnement d’une manette.

On connait des stabilisateurs formant béquilles, placés de manière fixe sur chacun des deux longerons du plan de montée. Un exemple est présenté dans le document US2016/0100964. Une telle conception augmente l’encombrement du marchepied ou de la plateforme, pouvant gêner voire rendre impossible sa mise en place ou son passage dans un couloir ou un encadrement de porte.

On connait des pieds télescopiques par rapport aux longerons du plan de montée, les pieds étant pourvus, en partie inférieure, d’une saillie qui s’étend transversalement par rapport au plan de montée. Un exemple est donné dans le document FR2850703.

Une telle conception présente des inconvénients. En premier lieu, la partie saillante transversalement pour les pieds augmente l’encombrement du marchepied ou de la plateforme, pouvant gêner voire rendre impossible sa mise en place dans un couloir ou un encadrement de porte. De plus, il est nécessaire d’actionner manuellement une commande pour libérer le mouvement en coulissement des pieds télescopiques, cette commande manuelle étant malcommode.

L’invention vise à pallier au moins en partie les inconvénients qui viennent d’être présentés.

Il est proposé, selon un premier aspect, un dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement avant, un piètement arrière et un plancher, le piètement avant comprenant deux pieds d’appui au sol, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur du piètement avant étant d’au moins 180°.

Ainsi, la présence du stabilisateur n’affecte pas l’encombrement du dispositif d’accès en hauteur.

Avantageusement, la position de rangement de chaque stabilisateur de piètement avant est sensiblement verticale, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur du piètement avant étant d’environ 270°.

Avantageusement, dans sa position déployée sensiblement horizontale, chaque stabilisateur du piètement avant est en butée contre le pied portant le stabilisateur.

Il n’est ainsi pas nécessaire de prévoir des moyens de verrouillage du stabilisateur en position déployée.

Avantageusement, le piètement arrière comporte deux pieds, chaque pied étant pourvu d’un stabilisateur mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur de piètement arrière étant d’au moins 180°.

Ainsi, le dispositif est pourvu de quatre stabilisateurs, dont la présence n’affecte pas l’encombrement du dispositif.

Avantageusement, la position de rangement du stabilisateur de piètement arrière est sensiblement verticale, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur du piètement arrière étant d’environ 270°.

Avantageusement, dans sa position déployée sensiblement horizontale, chaque stabilisateur du piètement arrière est en butée contre le pied portant le stabilisateur.

Il n’est ainsi pas nécessaire de prévoir des moyens de verrouillage des stabilisateurs du piètement arrière, en position déployée.

Avantageusement, le dispositif comporte une roue de déplacement, la roue étant en appui au sol lorsque le piètement avant est écarté du sol.

Dans certaines réalisations, chaque pied du piètement arrière porte une roue motrice ou directrice.

Avantageusement, chacun des deux pieds du piètement avant est monté mobile entre une position extrême haute et une position extrême basse, chacun des deux pieds étant pourvu d’une manette de verrouillage en position.

Dans certaines mises en œuvre, chacun des deux pieds du piètement avant comporte une partie centrale pourvue de lumières, chacun des deux pieds étant monté en coulissement dans un montant du piètement avant, la manette étant pourvue d’une saillie apte à venir se loger dans une des lumières, lorsque la manette est en position de verrouillage, la manette étant pourvue d’un moyen élastique de maintien de la manette en position de verrouillage.

Il est ainsi possible de régler la hauteur du plancher, du côté du piètement avant.

Avantageusement, chacun des deux pieds du piètement arrière est monté mobile entre une position extrême haute et une position extrême basse, chacun des deux pieds étant pourvu d’une manette de verrouillage en position.

Dans certaines mises en œuvre, chacun des deux pieds du piètement arrière comporte une partie centrale pourvue de lumières, chacun des deux pieds étant monté en coulissement dans un montant du piètement arrière, la manette étant pourvue d’une saillie apte à venir se loger dans une des lumières, lorsque la manette est en position de verrouillage, la manette étant pourvue d’un moyen élastique de maintien de la manette en position de verrouillage.

Il est ainsi possible de régler la hauteur du plancher, côté piètement arrière.

Avantageusement, le dispositif comporte un garde-corps comprenant une lisse inférieure et une lisse supérieure, fournissant une sécurité pour l’utilisateur vis-à-vis d’un basculement latéral ou d’un basculement vers l’avant du dispositif.

Dans certaines mises en œuvre, le dispositif est une plateforme individuelle roulante ou une plateforme individuelle roulante légère.

D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description de modes de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

est une vue en perspective d’une plateforme individuelle roulante, selon un mode de réalisation ;

est une vue en perspective de détail des pieds du piètement avant de la plateforme représentée en ;

est une vue en perspective de détail des pieds du piètement avant de la plateforme représentée en , selon un autre angle de vue que celui de la ;

est une vue en perspective de détail des pieds du piètement arrière de la plateforme représentée en ;

est une vue en perspective de détail des pieds de piètement avant de la plateforme représentée en , montrant les surfaces d’appui au sol du pied et du stabilisateur ;

est une vue en perspective d’une manette de verrouillage de la position d’un pied de la plateforme représentée en ;

est une vue en perspective de détail d’un stabilisateur de piètement arrière.

Dans la description, les éléments semblables portent des références identiques.

Les termes « avant », « arrière », « horizontal », « vertical » sont employés en référence à l’utilisation du dispositif d’accès en hauteur, en appui au sol.

L'on se réfère à la , représentant une plateforme 1 selon un premier mode de réalisation, la plateforme 1 étant destinée à permettre un accès en hauteur à un utilisateur.

Dans le mode de réalisation représenté, la plateforme 1 est du type plateforme 1 individuelle roulante.

Dans d'autres modes de réalisations, non représentés, la plateforme 1 est un autre moyen d’accès en hauteur, tel qu’un marchepied ou un escabeau, ou une plateforme individuelle roulante légère.

Selon les modes de réalisation représentés, la plateforme comprend une structure, par exemple métallique, comprenant un plan avant, et un plan arrière. Généralement, les deux plans sont inclinés par rapport à la verticale, et reliés entre eux par un plancher horizontal.

Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, les plans avant et arrière sont reliés entre eux et articulés. Dans de telles mises en œuvre, l'articulation entre les plans avant et arrière offre la possibilité de les replier l'un sur l'autre, ce qui facilite le transport et permet un stockage compact de la plateforme.

Sur la est représenté un dispositif d’accès en hauteur du type plateforme 1 individuelle roulante, positionnée en configuration travail, cette plateforme 1 comprenant un plancher 2 sur lequel sont montés un premier piètement, ou piètement 3 avant, et un deuxième piètement, ou piètement 4 arrière.

Dans certaines mises en œuvre, le piètement avant et le piètement arrière sont articulés au plancher, permettant le repli des piètements sous le plancher et le transport ou la livraison de la plateforme en position compacte.

Le plancher 2 est avantageusement antidérapant et est par exemple à surface gaufrée, nervurée, ou perforée.

Le plancher 2 peut être en métal, notamment en alliage d’aluminium ou en acier, ou bien en matériau composite, par exemple à matrice polymère et renfort en fibre de verre.

Le piètement 3 avant comprend une série de marches 5 permettant à l’utilisateur d’accéder au plancher 2 ainsi que deux pieds 6 réglables, télescopiques, chacun des deux pieds 6 étant muni d’un stabilisateur 7.

La plateforme 1 comprend au moins une marche, et deux marches 5 dans le mode de réalisation représenté.

Selon des variantes de réalisation, non représentées, la plateforme comprend un nombre supérieur de marches 5.

Les marches 5 forment traverses et sont fixées sur des montants 9.

Les marches sont avantageusement antidérapantes. Dans certaines mises en œuvre, les marches comportent une surface d’appui en tôle perforée, nervurée ou gaufrée. Dans d’autres modes de réalisation, les marches comportent une surface d’appui en caillebotis ou en métal déployé. En variante ou en combinaison, le nez des marches est pourvu d’un revêtement antidérapant, par exemple en élastomère. Les marches peuvent être en métal, notamment en alliage d’aluminium ou en acier, ou en matériau composite.

Selon les modes de réalisation représentés, les montants 9 sont formés à partir de profilés, par exemple en acier ou alliage d’aluminium, et présentent une section carrée ou rectangulaire.

Les pieds 6 du piètement avant 3 sont montés coulissants par rapport aux montants 9. Dans les modes de réalisation représentés, les pieds 6 sont coulissants à l’intérieur des montants 9.

Tout comme le piètement 3 avant, le piètement 4 arrière comprend deux pieds 6 réglables, télescopiques, munis de stabilisateurs 7, chaque pied 6 comprenant également une roue 8 destinée au déplacement de la plateforme 1.

Le piètement arrière 5 comporte une traverse 10 fixée sur deux montants 9. La traverse 10 apporte de la rigidité au piètement arrière 5.

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, le second piètement 4 comprend plus de deux traverses, se présentant par exemple sous la forme de deux barreaux sensiblement horizontaux.

La plateforme comporte par exemple cinq à sept marches, la hauteur de travail maximum étant alors de l’ordre de trois à quatre mètres.

Selon les modes de réalisation représentés, les montants 9 du piètement arrière 4 sont formés à partir de profilés, par exemple en acier ou alliage d’aluminium, et présentent une section carrée ou rectangulaire.

Les pieds 6 du piètement arrière 4 sont montés coulissants par rapport aux montants 9. Dans les modes de réalisation représentés, les pieds 6 sont coulissants à l’intérieur des montants 9.

Avantageusement, les profilés formant les montants 9 des piètements avant et arrière 3, 4 sont identiques, et il en va de même des profilés formant les pieds 6 montés coulissants dans les montants 9.

Une plinthe vient délimiter le plancher 2, cette plinthe comprenant trois sections sensiblement perpendiculaires au plancher 2, à savoir deux sections latérales 20, 21 et une section de jonction 22, à l’opposé du plan de montée.

Cette plinthe limite les risques de chute d’objets tels que des outils qui se trouveraient sur le plancher 2. Cette plinthe forme butée pour les pieds de l’utilisateur, réduisant les risques de chute.

La hauteur de la plinthe est avantageusement de dix centimètres ou de plus de dix centimètres.

Dans une mise en œuvre, le plancher et la plinthe sont venus de matière, par exemple issus d’un moulage par injection. Dans d’autres mises en œuvre, la plinthe est fixée sur le plancher.

La largeur du plancher est par exemple de quarante centimètres, et sa longueur de un mètre. La plateforme est ainsi adaptée aux travaux d’intérieur, et peut être déplacée dans les ouvertures telles que des portes, ou dans les escaliers de bâtiments.

La plateforme 1 comprend un garde-corps.

Dans le mode de réalisation représenté, le garde-corps est formé de tubes pliés ou cintrés. Les tubes sont par exemple emmanchés en partie supérieure 11 des deux montants 9 du piètement 3 avant et des deux montants 9 du piètement 4 arrière.

Les tubes formant le garde-corps peuvent être notamment en alliage d’aluminium ou en acier.

Lorsque la plateforme est destinée à des travaux électriques, les tubes formant le garde-corps et les piètements sont avantageusement en matériau isolant, tel que matériau composite, par exemple à matrice polymère et fibre de verre ou fibre de lin.

Le garde-corps comprend une lisse inférieure 23 et une lisse supérieure 24.

En position d’utilisation de la plateforme telle que représentée en , les lisses inférieures et supérieure 23, 24 sont sensiblement horizontales.

La lisse supérieure 24 porte une tablette 25. Dans certaines mises en œuvre, cette tablette 25 est en matériau polymère ou en matériau composite. Les fonctions de la tablette 25 sont adaptables aux usages souhaités pour la plateforme 1, la tablette 25 pouvant servir de porte-outil, et/ou de support à une caisse d’outillage souple ou rigide. En fonction notamment des charges en service, la fixation de la tablette 25 sur la lisse 24 supérieure peut être effectuée par montage à force, ou par vissage ou rivetage.

Un espace de travail est défini pour la plateforme 1. Cet espace de travail est sécurisé, en particulier vis-à-vis des risques de chute, à différentes hauteurs du corps de l’utilisateur.

Une première sécurité, à hauteur des pieds de l’utilisateur, est fournie par les trois sections 20-22 de la plinthe.

Une deuxième sécurité, à hauteur des jambes de l’utilisateur, est fournie par la lisse inférieure 23 du garde-corps.

Une troisième sécurité, à hauteur du bassin de l’utilisateur, est fournie par la lisse supérieure 24 du garde-corps.

Les lisses inférieure et supérieure du garde-corps fournissent une sécurité à l’utilisateur vis-à-vis d’un basculement latéral ou d’un basculement vers l’avant de la plateforme, soit sensiblement sur 270°.

Une sécurité complète de l’espace de travail, sur 360°, est fournie par la présence d’un portillon 26 d’accès.

Avantageusement, le portillon est automatique. Par « automatique », on désigne ici le fait que le portillon revient automatiquement, sans aucune action de l’opérateur, dans sa position de fermeture de l’espace de travail. Des moyens de rappel assurent le retour du portillon en positon de fermeture de l’espace de travail. Ces moyens de rappel peuvent être des moyens mécaniques, tels que par exemple un ressort. En variante ou en combinaison, ces moyens de rappels peuvent être pneumatiques ou hydrauliques.

Avantageusement, l’entrée et la sortie de l’espace de travail en hauteur est sous contrôle d’un portillon automatique.

Dans une mise en œuvre avantageuse, l’entrée dans l’espace de travail est effectuée par l’ouverture du portillon d’accès, cette ouverture étant provoquée par le passage du corps d’utilisateur, ou par une manœuvre manuelle du portillon par l’utilisateur. L’entrée dans l’espace de travail peut ainsi être effectuée lorsque l’utilisateur à les bras chargés ou porte des outils.

De manière très avantageuse, la sortie de l’espace de travail peut être effectuée par ouverture du portillon vers l’extérieur du poste de travail. Cette disposition supprime les défauts des plateformes à portillon automatique de l’état de la technique, dans lesquelles le portillon ne s’ouvre que vers l’intérieur de la plateforme.

Dans les plateformes à portillon automatique de l’état de la technique, l’espace disponible dans le poste de travail étant parfois réduit, la présence de l’utilisateur peut gêner le débattement du portillon vers l’intérieur, lorsque l’utilisateur veut sortir du poste de travail.

De manière très avantageuse, la plateforme est pourvue de moyens interdisant l’ouverture accidentelle du portillon vers l’extérieur, par exemple lorsque l’utilisateur présent dans l’espace de travail s’appuie sur le portillon. L’espace de travail est ainsi protégé vis-à-vis des risques de basculement de l’utilisateur vers l’arrière.

Dans le mode de réalisation représenté en , le portillon est pourvu d’un seul battant, à axe de pivotement disposé à droite du plan de montée. Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, le l’axe de pivotement du battant est disposé à gauche du plan de montée, ou le portillon est à double battant.

Dans le mode de réalisation représenté, la plateforme est à accès simple, un premier piètement 3 formant plan de montée, le second piètement 4 formant béquille.

Dans d’autres modes de réalisation, non représentés, la plateforme est à double accès, et comprend deux piètements formant chacun un plan de montée. Chacun des accès est alors avantageusement pourvu d’un portillon automatique. Dans une réalisation avantageuse, chacun des deux portillons automatiques est à ouverture possible vers l’extérieur de la plateforme, le portillon étant à simple ou double battant.

Dans certains modes de réalisation, non représentés, au moins un des battants du portillon comprend une plaque pleine ou ajourée. Cette disposition peut renforcer la sensation de sécurité pour l’utilisateur présent dans l’espace de travail, et réduit les risques de chute d’objets.

Dans la réalisation représentée en , aucun organe de la plateforme ne saille au dessus de la lisse supérieure 24 du garde-corps. L’utilisateur présent dans l’espace de travail bénéficie ainsi d’une sécurité à 360°, aucun organe de la plateforme ne venant gêner sa vue ou ses mouvements de bras.

La surface du plancher 2 et la tablette 25 sont inscrits dans le polygone de sustentation de la plateforme 1, défini par les pieds 6 portant les patins 7 antidérapants. Ces dispositions réduisent fortement les risques de basculement de la plateforme 1 lors de son utilisation.

En position d’utilisation, permettant l’accès à l’espace de travail par le piètement 3 avant, la plateforme 1 est en appui au sol par ses quatre pieds 6. Avantageusement, les roues 8 ne sont pas en appui au sol.

Lorsque l’utilisateur souhaite déplacer la plateforme, il lui suffit de la soulever légèrement, par le piètement 3 avant, pour que les deux roues 8 viennent en appui au sol.

Dans le mode de réalisation représenté en , les roues 8 sont fixes. Dans d’autres modes de réalisation, les roues sont directrices.

L’on se réfère maintenant aux figures 2 et suivantes, montrant les pieds 6 de la plateforme 1.

Les deux pieds 6 du piètement 3 avant sont semblables.

Dans le mode de réalisation représenté, les pieds 6 du piètement 3 avant comportent une partie centrale 30, sont la forme d’un profilé de section carrée, pourvu en face arrière de lumières 31. Les lumières 3 sont avantageusement équidistantes.

Chaque pied 6 est monté coulissant dans un montant 9.

Le coulissement du pied 6 s’effectue entre une position extrême rentrée, dans laquelle la partie centrale 30 du pied 6 est escamotée dans le montant 9, et une position extrême sortie, dans laquelle la partie centrale 30 du pied 6 s’étend sous le montant 9 et dans l’alignement du montant 9.

Entre cette position extrême rentrée et cette position extrême sortie, le pied 6 peut avantageusement être placé en au moins une position intermédiaire.

Les positions du pied 6 par rapport au montant 9 sont définies par une manette 32 pourvue d’une saillie ou ergot 33.

La manette 32 est mobile entre une position d’utilisation de la plateforme 1, dans laquelle l’ergot 33 est en appui dans une des lumières 31, et une position de réglage du pied 6, dans laquelle l’ergot 33 est à distance ou vient glisser sur la partie centrale 30 du pied 6.

Un moyen de rappel maintien la manette 32 en position d’utilisation de la plateforme 1. Ce moyen de rappel est par exemple un ressort de torsion.

L’axe 34 de pivotement de la manette 32 est porté par un support 35 en U, fixé sur le montant 9, par exemple par soudage.

Chaque pied 6 du piètement 3 avant comporte une partie extrême supérieure portant un bouchon. Dans une mise en œuvre, le bouchon est en forme de tronc de cône et est emmanché sur la partie extrême supérieure du pied 6. Ce bouchon permet, lors de l’insertion du pied 6 dans le montant 9 du piètement 3, d’actionner automatiquement la manette 32 jusqu’à la première position d’utilisation disponible pour le pied 6.

Pour rentrer le pied 6 dans le montant 9 et baisser la hauteur du plancher 2, il suffit d’actionner la manette 32, provoquant la sortie de l’ergot 33 d’une première lumière 31. En baissant le piètement et relâchant la manette 32, l’ergot 33 vient glisser sur la partie centrale 30 du pied, jusqu’à la prochaine lumière 31. Le moyen de rappel élastique assure l’entrée de l’ergot 33 dans cette lumière, fixant la position du pied 6. L’opération peut être renouvelée si cette position du pied 6 ne convient pas à l’utilisateur.

Pour sortir le pied 6 hors du montant 9, et augmenter la hauteur du plancher 2, il suffit d’actionner la manette 32, provoquant la sortie de l’ergot d’une lumière 31. En relevant le piètement, le pied 6 sort, par son propre poids. En relâchant la manette 32, l’ergot 33 vient glisser sur la partie centrale 30 du pied, jusqu’à la prochaine lumière 31. Le moyen de rappel élastique assure l’entrée de l’ergot 33 dans cette lumière, fixant la position du pied 6. L’opération peut être renouvelée si cette position du pied 6 ne convient pas à l’utilisateur.

La sortie ou l’entrée du pied 6 dans le montant 9 peut être effectuée de manière séquentielle, l’ergot 33 entrant dans la lumière 31 la plus proche de celle dans laquelle l’ergot 33 se trouvait auparavant.

L’utilisateur peut également maintenir la manette 32 en position désengagée du pied 6, jusqu’à une position souhaitée pour le pied 6, et relâcher la manette 32 pour l’entrée de l’ergot 33 dans la lumière la plus proche.

Les lumières 31 sont avantageusement équidistantes, et séparées de quelques centimètres, permettant un réglage fin de la sortie des pieds 6, et de la hauteur du plancher 2.

La manette 32 forme verrou pour le pied 6. La manette 32 étant placée en arrière des montants 9, les risques d’actionnement non intentionnel sont réduits.

La fin de course d’actionnement de la manette 32 est définie par la butée d’une surface 38 de la manette 32 contre la face arrière 39 montant 9. L’utilisation de la manette 32 est ainsi intuitive.

Chaque pied 6 est équipé d’un stabilisateur 7.

Le stabilisateur 7 est monté mobile en rotation par rapport au pied 6. L’axe de rotation 40 du stabilisateur 7 est horizontal, et le stabilisateur est mobile sur une course d’au moins 180°, entre deux positions extrêmes.

Dans une mise en œuvre avantageuse, le stabilisateur est mobile sur une course d’environ 270°, entre deux positions extrêmes.

Dans une première position extrême, rentrée, le stabilisateur 7 s’étend sensiblement verticalement, à proximité du pied 6, entre les deux pieds 6.

Dans une seconde position extrême, sortie, le stabilisateur 7 s’étend sensiblement horizontalement, pour un appui au sol, ainsi qu’il est représenté en .

Le stabilisateur 7 comprend une cornière 41 en U pourvue d’une paroi de fond 42 et de deux ailes 43.

La cornière 41 présente une première partie extrême, sur laquelle est monté un patin 45.

Dans le mode de réalisation représenté, le patin 45 est emmanché à force sur la première partie extrême de la cornière 41, et le patin 45 vient recouvrir la paroi de fond 42 et les deux ailes 43.

Le patin 45 est avantageusement en élastomère. La surface inférieure 46 du patin 45, destinée à venir en appui au sol, est avantageusement pourvue de reliefs.

La cornière 41 présente une seconde partie extrême, sur laquelle est monté une tige formant axe de rotation du stabilisateur 7. La tige traverse les ailes 43 de la cornière 41, et traverse une base 48 fixée en partie extrême inférieure du pied 6.

Dans le mode de réalisation représenté, la base 48 se présente sous la forme d’un profilé de section rectangulaire, dont les deux ouvertures latérales sont obturées par des caches 49, 50.

Les caches 49, 50 sont emmanchés dans la base 48 et sont par exemple en élastomère. Les caches 49, 50 sont avantageusement pourvus, en face externe, de reliefs.

Dans une mise en œuvre avantageuse, la base 48 est maintenue en appui au sol, quelle que soit la position du stabilisateur 7. A cette fin, la paroi de fond 42 de la cornière 41 comporte une ouverture 51.

La face inférieure de la base 48 est de préférence pourvue d’un moyen limitant les risques de glissement. Par exemple, un des deux caches 49, 50, ou les deux caches 49, 50, s’étendent en partie en face inférieure de la base 48, et sont pourvus de reliefs.

Ainsi, dans la première position extrême d’un stabilisateur 7, sensiblement verticale, le pied 6 repose au sol par la base 48, et plus particulièrement par appui d’un patin antidérapant fixé à la base 48. Par exemple le patin antidérapant est formé par une partie d’un cache 49, 50. La plateforme 1 repose au sol, avec des risques de glissement réduits, et sans risque de marquage des revêtements de sols. Dans sa première position extrême, le stabilisateur 7 n’affecte pas l’encombrement au sol de la plateforme.

Dans la deuxième position extrême d’un stabilisateur 7, sensiblement horizontale, le pied 6 repose au sol par la base 48, avec les mêmes avantages que ceux décrits ci-dessus, et le stabilisateur 7 repose également au sol par le patin 45, réduisant encore les risques de glissement de la plateforme 1.

Des rondelles élastiques freinent la rotation du stabilisateur 7 sur son axe horizontal.

La structure du stabilisateur présente de nombreux avantages.

Chaque stabilisateur a une première position, compacte, de rangement, dans laquelle il ne saille pas latéralement de part et d’autre du piètement. La présence des stabilisateurs ne modifie pas l’encombrement de la plateforme, et ne gêne pas son déplacement dans les lieux exigus, par exemple les couloirs ou les encadrements de porte.

Chaque stabilisateur peut être déplacé par le pied de l’utilisateur. Il n’est pas nécessaire de se baisser pour faire pivoter le stabilisateur de sa position de rangement à sa position d’utilisation, ou de sa position d’utilisation à sa position de rangement. Il n’est pas nécessaire non plus de retourner la plateforme pour manœuvrer les stabilisateurs.

Lorsque le stabilisateur est en position verticale, de rangement, il suffit de lever un piètement de la plateforme, de faire pivoter le stabilisateur sur plus de 180°, et de reposer le piètement, le poids de la plateforme pouvant terminer le pivotement du stabilisateur jusqu’à sa position horizontale d’appui au sol. Il n’est ainsi pas nécessaire à l’utilisateur de commander avec le pied la rotation complète du stabilisateur sur 270°.

La position horizontale d’appui au sol, pour chaque stabilisateur, est avantageusement définie par la butée de la paroi de fond 42 contre la base 48. Il n’est ainsi pas nécessaire de prévoir un verrouillage du stabilisateur en position sortie.

Chaque stabilisateur 7 est maintenu dans sa position compacte, verticale, de rangement, ou sa position sortie, horizontale, par la présence de moyens tels que des rondelles élastiques. Il est ainsi possible de soulever le piètement 3 avant, pour mettre les roues 8 en contact avec le sol et déplacer la plateforme 1, sans provoquer le déplacement des stabilisateurs 7.

Les stabilisateurs 7 montés sur le piètement 4 arrière sont disposés, en position rentrée, de rangement, à une distance inférieure à l’écartement entre les bandes de roulement des roues 8. La présence des stabilisateurs 7 ne gêne ainsi pas le déplacement de la plateforme 1 sur ses roues 8.

Entre la position de rangement verticale et la position de sortie horizontale, chaque stabilisateur 7 peut être placé dans une position intermédiaire horizontale, dans laquelle il s’étend entre les pieds 6 du piètement. Cette disposition permet de réduire la course de déplacement du stabilisateur 7 sur environ 180°.

Claims (14)

1. Dispositif d’accès en hauteur comprenant un piètement (3) avant, un piètement (4) arrière et un plancher, le piètement (3) avant comprenant deux pieds (6) d’appui au sol, chaque pied (6) étant pourvu d’un stabilisateur (7) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, caractérisé en ce que l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur (7) du piètement (3) avant est d’au moins 180°.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la position de rangement de chaque stabilisateur (7) de piètement (3) avant est sensiblement verticale, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur (7) du piètement (3) avant étant d’environ 270°.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, dans sa position déployée sensiblement horizontale, chaque stabilisateur (7) du piètement (3) avant est en butée contre le pied (6) portant le stabilisateur (7).
4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le piètement (4) arrière comporte deux pieds (6), chaque pied (6) étant pourvu d’un stabilisateur (7) mobile en rotation entre une position de rangement et une position déployée sensiblement horizontale d’appui au sol, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur (7) de piètement (4) arrière étant d’au moins 180°.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la position de rangement du stabilisateur (7) de piètement (4) arrière est sensiblement verticale, l’angle défini entre la position de rangement et la position déployée de chaque stabilisateur (7) du piètement (4) arrière étant d’environ 270°.
6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que dans sa position déployée sensiblement horizontale, chaque stabilisateur (7) du piètement (4) arrière est en butée contre le pied (6) portant le stabilisateur (7).
7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le piètement (4) arrière comporte au moins une roue (8) de déplacement du dispositif, la roue (8) étant en appui au sol lorsque le piètement (3) avant est écarté du sol.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque pied (6) du piètement (4) arrière porte une roue (8) motrice ou directrice.
9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chacun des deux pieds (6) du piètement (3) avant est monté mobile entre une position extrême haute et une position extrême basse, chacun des deux pieds (6) étant pourvu d’une manette (32) de verrouillage en position.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que chacun des deux pieds (6) du piètement (3) avant comporte une partie centrale (30) pourvue de lumières (31), chacun des deux pieds (6) étant monté en coulissement dans un montant (9) du piètement (3) avant, la manette (32) étant pourvue d’une saillie (33) apte à venir se loger dans une des lumières (31), lorsque la manette (32) est en position de verrouillage, la manette (32) étant pourvue d’un moyen élastique de maintien de la manette (32) en position de verrouillage.
11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que chacun des deux pieds (6) du piètement (4) arrière est monté mobile entre une position extrême haute et une position extrême basse, chacun des deux pieds (6) étant pourvu d’une manette (32) de verrouillage en position.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que chacun des deux pieds (6) du piètement (4) arrière comporte une partie centrale (30) pourvue de lumières (31), chacun des deux pieds (6) étant monté en coulissement dans un montant (9) du piètement (4) arrière, la manette (32) étant pourvue d’une saillie (33) apte à venir se loger dans une des lumières (31), lorsque la manette (32) est en position de verrouillage, la manette (32) étant pourvue d’un moyen élastique de maintien de la manette en position de verrouillage.
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu’il comporte un garde-corps comprenant une lisse inférieure (23) et une lisse supérieure (24), fournissant une sécurité à l’utilisateur vis-à-vis d’un basculement latéral ou d’un basculement vers l’avant du dispositif.
14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif est une plateforme individuelle roulante ou une plateforme individuelle roulante légère.