FR3023571A1

FR3023571A1 - Systeme d’articulation d’un portillon pour un dispositif d’acces en hauteur

Info

Publication number: FR3023571A1
Application number: FR1456681A
Authority: FR
Inventors: Gildas Gontier
Original assignee: CDH Group SAS
Current assignee: CDH Group SAS
Priority date: 2014-07-10
Filing date: 2014-07-10
Publication date: 2016-01-15
Anticipated expiration: 2034-07-10
Also published as: FR3023571B1

Abstract

Système d'articulation (16) d'un portillon (14) sur un dormant (15) pour un dispositif d'accès en hauteur, ce système (16) comprenant : - un gond (23) comportant une ferrure (24) solidaire du dormant (15) et un arbre (25) ; - une paumelle (31) solidaire du portillon (14) et montée en rotation par rapport à l'arbre (25) ; - un ressort (32) de torsion ayant un enroulement (33) hélicoïdal et qui se termine par une première (34) extrémité fixe par rapport à l'arbre (25) et une deuxième (35) extrémité fixe par rapport à la paumelle (31), la paumelle (31) comprenant une paire de coques (36), (37) assemblées autour d'une extrémité de tubulure (21) du portillon (14) et définissant ensemble un alésage (38) dans lequel est logé l'arbre (25), et une cavité (39) dans laquelle est logé l'enroulement (33) du ressort (32), le boîtier (31) étant pourvu d'une ouverture (40) latérale.

Description

Système d'articulation d'un portillon pour un dispositif d'accès en hauteur L'invention a trait à un portillon pour un dispositif d'accès en 5 hauteur, tel qu'une plateforme individuelle roulante, et plus particulièrement à un système d'articulation du portillon sur un dormant. Afin de sécuriser l'utilisateur lorsqu'il se trouve sur le plancher, les dispositifs d'accès en hauteur, tels que les plateformes individuelles roulantes, comprennent par exemple une lisse supérieure et une lisse 10 inférieure amovibles, chaque lisse comprenant ainsi une extrémité démontable que l'utilisateur engage sur le dispositif lorsqu'il se trouve sur le plancher de la plateforme et désengage lorsqu'il souhaite descendre de la plateforme. Ces lisses se présentent par exemple sous forme de chaines et permettent de compléter le garde-corps fixe 15 présent sur la plateforme, dans le but de créer une enceinte fermée permettant à l'utilisateur d'oauvrer en toute sécurité lorsqu'il se situe sur le plancher de la plateforme. Lors de l'utilisation du dispositif d'accès en hauteur, ces lisses de sécurité sont en réalité rarement employées par l'utilisateur qui 20 considère que leur mise en place à l'issue de l'accès sur le plancher n'est pas indispensable pour oeuvrer, la mise en place de ces lisses apparaissant comme une perte de temps. Afin d'améliorer la sécurité de l'utilisateur, certains fabricants de dispositifs d'accès en hauteur proposent de remplacer les lisses par un 25 portillon à fermeture automatique. L'accès au plancher nécessite préalablement le déverrouillage puis le franchissement du portillon, celui-ci revenant en position fermée sous l'effet d'éléments de rappel. Ainsi, l'emploi d'un portillon à fermeture automatique garantit d'avoir une enceinte fermée lorsque l'utilisateur se trouve sur le plancher. 30 On connait, par exemple, du document CA 2 057 615 (LUBINSKI RONALD) un système d'articulation d'un portillon sur un dormant pour un échafaudage, ce système comprenant : un gond comportant une ferrure solidaire du dormant et un arbre formant un axe de rotation du portillon par rapport au dormant ; 35 - une paumelle solidaire du portillon et montée en rotation par rapport à l'arbre ; un ressort de torsion ayant un enroulement hélicoïdal monté sur l'arbre et qui se termine par une première extrémité fixe par rapport à l'arbre et une deuxième extrémité fixe par rapport à la paumelle.

Plus précisément, le portillon est mobile entre une configuration ouverte et une configuration fermée, ce portillon comprenant un portant latéral tubulaire placé entre une ferrure supérieure et une ferrure inférieure fixées sur le dormant de l'échafaudage. Le portillon est maintenu en place par l'intermédiaire d'un arbre épaulé supérieur et un arbre épaulé inférieur positionnés respectivement sur la ferrure supérieure et la ferrure inférieure. La paumelle est introduite au sein du portant et fixée à celui-ci par un rivet. Le portillon est placé en configuration fermée par défaut sous l'effet de deux ressorts de torsion, chaque ressort ayant sa première extrémité dans une fente de l'arbre et sa deuxième extrémité située dans une entaille de la paumelle. Ainsi, lors de l'ouverture du portillon, les ressorts de torsion se déforment, puis lorsque l'utilisateur n'exerce plus d'action sur le portillon, celui-ci se repositionne en configuration fermée sous l'effet des ressorts.

Ce mécanisme n'est cependant pas sans inconvénients. En effet, le montage du système d'articulation s'avère long et délicat, et notamment le montage de la paumelle au sein du portant du portillon, l'opérateur devant ainsi manipuler à tâtons la paumelle depuis une ouverture supérieure du portant à l'aide d'un outil tel qu'un tournevis pour faire coïncider un orifice de la paumelle et un trou du portant dans le but d'introduire le rivet nécessaire à la fixation de la paumelle sur le portant. De plus, le système d'articulation n'est pas modulaire. Ainsi, il n'est pas possible d'avoir un unique système d'articulation pour différentes dimensions de portillons, obligeant le fabriquant à disposer d'un système d'articulation par référence de portillon. Enfin, le portant du portillon est indispensable au fonctionnement du système d'articulation pour permettre de loger notamment la paumelle et les ressorts de torsion, ce portant présentant une masse et un coût importants.

Un premier objectif est de proposer un système d'articulation d'un portillon sur un dormant pour un dispositif d'accès en hauteur, simple de montage. Un second objectif est de proposer un système d'articulation d'un 5 portillon sur un dormant pour un dispositif d'accès en hauteur, modulaire c'est-à-dire adapté à différentes dimensions de portillons. Un troisième objectif est de proposer un système d'articulation d'un portillon sur un dormant pour un dispositif d'accès en hauteur, léger et peu couteux de fabrication. 10 Un quatrième objectif est de proposer une plateforme individuelle roulante comprenant un portillon et un dormant, ce portillon étant mobile par rapport au dormant par un système d'articulation répondant aux objectifs ci-dessus exprimés. A cet effet, il est proposé, en premier lieu, un système 15 d'articulation d'un portillon sur un dormant pour un dispositif d'accès en hauteur, ce système comprenant : un gond comportant une ferrure solidaire du dormant et un arbre formant un axe de rotation du portillon par rapport au dormant ; une paumelle solidaire du portillon et montée en rotation par 20 rapport à l'arbre ; un ressort de torsion ayant un enroulement hélicoïdal monté sur l'arbre et qui se termine par une première extrémité fixe par rapport à l'arbre et une deuxième extrémité fixe par rapport à la paumelle, 25 la paumelle se présentant sous la forme d'un boîtier rapporté comprenant une paire de coques assemblées autour d'une extrémité de tubulure du portillon et définissant ensemble un alésage dans lequel est logé l'arbre, et une cavité dans laquelle est logé l'enroulement du ressort, le boîtier étant pourvu d'une ouverture latérale pour le passage 30 de la ferrure. Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison : le ressort de torsion comprend un axe de révolution R parallèle à l'axe de rotation P du portillon, l'axe de révolution R étant 35 également décalé par rapport à l'axe de rotation P ; la ferrure est cylindrique et est reliée à l'arbre par un coude ; la ferrure traverse le dormant par un passage réalisé au sein de celui-ci, et est fixée au dormant par un écrou ; la première extrémité du ressort de torsion est insérée au sein d'un trou de l'arbre ; la deuxième extrémité est insérée au sein d'un orifice du boîtier ; la coque secondaire comprend une base plane à partir de laquelle des tétons font saillie, ces tétons coopérant avec des excavations présentes sur la coque primaire ; les coques sont assemblées autour de l'extrémité de tubulure du portillon par un boulon ; le dormant est un montant d'un garde-corps. Il est proposé, en deuxième lieu, une plateforme individuelle roulante comprenant un portillon et un dormant, ce portillon étant mobile par rapport au dormant par un système d'articulation tel que décrit ci-dessus. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de dessus d'une plateforme individuelle roulante comprenant un portillon, un système d'articulation supérieur et un système d'articulation inférieur avec deux médaillons de détail à échelle agrandie ; la figure 2 est une vue en perspective de dessus de la plateforme individuelle roulante dans laquelle le portillon est en configuration fermée, cette figure comprenant deux médaillons de détail à échelle agrandie ; la figure 3 est une vue en perspective de dessus de la plateforme individuelle roulante dans laquelle le portillon est en configuration ouverte, cette figure comprenant un médaillon de détail à échelle agrandie ; la figure 4 est une vue en perspective éclatée du système d'articulation supérieur ; la figure 5 est une vue de détail en coupe du système d'articulation supérieur, selon le plan de coupe V-V de la figure 1 ; - la figure 6 est une vue de détail en coupe du système d'articulation inférieur, selon le plan de coupe VI-VI de la figure 1 ; la figure 7 est une vue de détail en coupe du système d'articulation supérieur, selon le plan de coupe VII-VII de la figure 2 ; la figure 8 est une vue de détail en coupe du système d'articulation supérieur, selon le plan de coupe VIII-VIII de la figure 2 ; la figure 9 est une vue de détail en coupe du système d'articulation supérieur, selon le plan de coupe IX-IX de la figure 3. Sur la figure 1 est représenté un dispositif d'accès en hauteur du type plateforme 1 individuelle roulante positionnée en configuration travail, cette plateforme 1 comprenant un plancher 2 sur lequel sont articulés un piètement 3 avant et un piètement 4 arrière. Le piètement 3 avant comprend une série de marches 5 permettant à l'utilisateur d'accéder au plancher 2 ainsi que deux pieds 6 réglables, télescopiques, munis de stabilisateurs 7 rétractables. Tout comme le piètement 3 avant, le piètement 4 arrière comprend 15 deux pieds 6 réglables, télescopiques, munis de stabilisateurs 7 rétractables, chaque pied 6 comprenant également une roue 8 destinée au déplacement de la plateforme 1 lorsque celle-ci se trouve en configuration transport (non représentée). La plateforme 1 comprend, en outre, un garde-corps 9 primaire et 20 un garde-corps 10 secondaire en regard, ces garde-corps 9, 10 primaire et secondaire étant reliés, dans une partie arrière de la plateforme 1 par une lisse 11 d'extrémité supérieure munie d'une tablette 12, et par une lisse 13 d'extrémité inférieure. La plateforme 1 comprend également un portillon 14 mobile autour 25 d'un axe de rotation P entre une configuration fermée (représentée sur les figures 1 et 2) dans laquelle le portillon 14 est sensiblement perpendiculaire aux garde-corps 9, 10, et une configuration ouverte (représentée sur la figure 3) dans laquelle le portillon 14 est sensiblement parallèle aux garde-corps 9, 10, permettant ainsi à 30 l'utilisateur d'accéder ou de descendre du plancher 2 de la plateforme 1. Plus précisément, le portillon 14 est monté mobile par rapport à un dormant 15 de la plateforme 1 par l'intermédiaire d'un système d'articulation 16 supérieur et d'un système d'articulation 17 inférieur. Le 35 dormant 15 est un montant de l'un des deux garde-corps 9, 10, et selon l'exemple illustré, le dormant 15 est le montant du garde-corps 10 secondaire. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, le portillon 14 est monobloc, tubulaire, et se présente sensiblement sous la forme d'un U. Le portillon 14 comprend une traverse 18 supérieure et une traverse 19 inférieure reliées entre elles par un portant 20 latéral. La traverse 18 supérieure présente une extrémité de tubulure 21 supérieure, opposée au portant 20, cette extrémité 21 supérieure faisant saillie vers l'intérieur du portillon 14, de sorte que celle-ci soit sensiblement parallèle au portant 20 latéral du portillon 14. La traverse 19 inférieure comprend quant à elle une extrémité de tubulure 22 inférieure opposée au portant 20. Le portillon 14 est par exemple réalisé par cintrage d'un tube en acier ou aluminium. Le système d'articulation 16 supérieur, tout comme le système d'articulation 17 inférieur, comprend un gond 23 comportant une ferrure 24 solidaire du montant 15 et un arbre 25 formant l'axe de rotation P du portillon 14 par rapport au montant 15. Selon le mode de réalisation illustré notamment sur la figure 4, le gond 23, de forme cylindrique, comprend une ferrure 24 horizontale et un arbre 25 vertical reliés par un coude 26. La ferrure 24 horizontale traverse le montant 15 du garde-corps 10 secondaire par un passage 27 réalisé au sein de celui-ci, la ferrure 24 horizontale étant arrêtée axialement par une rondelle 28 intercalée entre un bourrelet 29 et le montant 15, et fixée au montant 15 par un écrou 30. Le gond 23 est par exemple réalisé par cintrage d'un profilé rond plein en acier ou aluminium. Le système d'articulation 16 supérieur, tout comme le système d'articulation 17 inférieur, comprend également une paumelle 31 solidaire du portillon 14 et montée en rotation par rapport à l'arbre 25 ; un ressort 32 de torsion ayant un enroulement 33 hélicoïdal monté sur l'arbre 25 et qui se termine par une première 34 extrémité fixe par rapport à l'arbre 25 et une deuxième 35 extrémité fixe par rapport à la paumelle 31.

La paumelle 31 se présente sous la forme d'un boîtier 31 rapporté comprenant une paire de coques 36, 37 assemblées autour des extrémités de tubulure 21, 22 du portillon 14 et définissant ensemble un alésage 38 dans lequel est logé l'arbre 25, et une cavité 39 dans laquelle est logé l'enroulement 33 du ressort 32, le boîtier 31 étant pourvu d'une ouverture 40 latérale pour le passage de la ferrure 24. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, le ressort 32 de torsion entoure l'arbre 25 du gond 23. Le ressort 32 comprend une extrémité 34 supérieure, dirigée vers l'intérieur du ressort 32, et insérée au sein d'un trou 41 de l'arbre 25 (représentée sur la figure 7), et une extrémité 35 inférieure mobile, dirigée vers l'extérieur du ressort 32, et insérée au sein d'un orifice 42 du boîtier 31, cet orifice 42 débouchant d'une part au sein de la cavité 39, et d'autre part d'une surface 43 périphérique du boîtier 31. L'extrémité 35 inférieure du ressort 32 est représentée lorsque le portillon 14 est en configuration fermée sur la figure 8, et lorsque le portillon 14 est en configuration ouverte sur la figure 9. Le ressort 32 comprend un axe de révolution R parallèle à l'axe de rotation P du portillon 14, mais décalé par rapport à celui-ci, les avantages liés à ce décalage seront énumérés dans la suite de la description. Les ressorts 32 de torsion des systèmes d'articulation 16, 17 supérieure et inférieure ont pour fonction de positionner le portillon 14 en configuration fermée par défaut, c'est-à-dire, lorsque l'utilisateur n'exerce aucune action sur celui-ci. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, le boîtier 31 du système d'articulation 16 supérieur est fixé sur l'extrémité de tubulure 21 supérieure du portillon 14 et le boîtier 31 du système d'articulation 17 inférieur est fixé sur l'extrémité de tubulure 22 inférieure du portillon 14. Le boîtier 31, de forme cylindrique, est l'assemblage d'une coque 36 primaire et d'une coque 37 secondaire de forme semi-cylindrique. L'alésage 38 du boîtier 31 est de forme cylindrique, coaxial avec l'axe de rotation P, colinéaire avec la cavité 39 et traversant celle-ci, l'alésage 38 étant traversé par l'arbre 25 vertical du gond 23. L'ouverture 40 latérale du boîtier 31 est en forme de quart de disque dont l'épaisseur est sensiblement équivalente au diamètre de la ferrure 24, cette ouverture 40 débouchant d'une part au sein de l'alésage 38, et d'autre part, au-delà de la surface 43 périphérique du boîtier 31, cette ouverture 40 étant destinée au passage de la ferrure 24 lors du déplacement du boîtier 31, autrement dit, lorsque le portillon 14 passe d'une configuration ouverte à une configuration fermée et vice-versa. L'ouverture 40 est délimitée latéralement au sein du boîtier 31 par une bordure 44 primaire et une bordure 45 secondaire de sorte que lorsque le portillon 14 est en configuration fermée, la ferrure 24 est sensiblement parallèle à la bordure 44 primaire et sensiblement perpendiculaire à la bordure 45 secondaire, et lorsque le portillon 14 est en configuration ouverte, la ferrure 24 est sensiblement parallèle à la bordure 45 secondaire et perpendiculaire à la bordure 44 primaire.

Tel qu'illustré notamment sur la figures 4, la coque 37 secondaire comprend une base 46 plane à partir de la laquelle six tétons 47 uniformément répartis font saillie, ces tétons 47 coopérant avec des excavations 48 présentes sur la coque 36 primaire pour réaliser la mise en position entre les coques 36, 37 primaire et secondaire.

Selon le mode de réalisation illustré notamment sur les figures 4, 5 et 6, le boîtier 31 comprend un évidement 49 vertical de forme cylindrique et coaxial avec l'alésage 38, cet évidement 49 vertical débouchant d'une part sur une face 50 supérieure du boîtier 31 et communiquant, d'autre part, avec l'alésage 38 pour former une surface 51 d'appui. Le boîtier 31 comprend, en outre, un évidement 52 horizontal de forme cylindrique qui débouche d'une part dans l'évidement vertical 49 et, d'autre part sur la surface 43 périphérique du boîtier 31. Les évidements 49, 52 vertical et horizontal sont aptes à recevoir réciproquement l'extrémité de tubulure 21 supérieure et l'extrémité de tubulure 22 inférieure du portillon 14. Chaque boîtier 31 comprend l'évidement 49 vertical et l'évidement 52 horizontal, cette uniformisation permet d'avoir un boîtier 31 standard pour les systèmes d'articulation 16, 17 supérieur et inférieur, toutefois, l'évidement 49, 52 non utilisé sur chaque système d'articulation 16, 17 est obstrué par un capuchon 53. Le boîtier 31 comprend également un bossage 54 de forme cylindrique, ce bossage 54 étant coaxial avec l'évidement 52 horizontal et faisant saillie du boîtier 31. Tel qu'illustré sur les figures 5 et 6, l'extrémité 21 supérieure du portillon 14 coopère avec l'évidement 49 vertical du boîtier 31 du système d'articulation 16 supérieur de sorte que l'extrémité 21 supérieure soit sensiblement au contact avec la surface 51 d'appui et l'extrémité 22 inférieure du portillon 14 coopère avec l'évidement 52 horizontal du boîtier 31 du système d'articulation 17 inférieur de sorte que l'extrémité 22 inférieure soit sensiblement au contact de l'évidement 49 vertical du boîtier 31 du système d'articulation 17 inférieur. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, chaque boîtier 31 est fixé sur le portillon 14 par un boulon 55 supérieur et un boulon 56 inférieur, chaque boulon 55, 56 comprenant une vis 57 munie d'une tête 58 et un écrou 59. La vis 57 du boulon 55 supérieur traverse simultanément la coque 36 primaire, le portillon 14 et la coque 37 secondaire. La vis 57 du boulon 56 inférieur traverse quant à elle, uniquement la coque 36 primaire et la coque 37 secondaire. Afin d'améliorer la sécurité de l'utilisateur et la finition du système d'articulation 16, 17, la coque 36 primaire comprend des lamages 60 pour permettre de noyer les têtes 58 de vis 57 au sein du boîtier 31 et la coque 37 secondaire comprend des empreintes 61 de forme hexagonale au sein desquelles les écrous 59 des boulons 55, 56 sont logés. Avantageusement, les coques 36, 37 primaire et secondaire sont par exemple réalisées par moulage en un matériau plastique ou métallique. Lorsque le portillon 14 est en configuration fermée, les ressorts 32 de torsion composant les systèmes d'articulation 16, 17 supérieur et inférieur sont au repos autrement dit ils ne sont pas déformés. Lorsque l'utilisateur déplace le portillon 14 pour tendre vers une configuration ouverte, les ressorts 32 de torsion se déforment proportionnellement au déplacement du portillon 14 et, dès lors que l'utilisateur n'exerce plus d'action sur le portillon 14, celui-ci retourne en configuration fermée sous l'effet des ressorts 32 de torsion, ceux-ci voulant retrouver leur état non déformé.

Tel que représenté sur la figure 8, l'angle A définit l'angle entre l'extrémité 34 supérieure et l'extrémité 35 inférieure du ressort 32 de torsion au repos (non déformé) c'est-à-dire lorsque le portillon 14 est en configuration fermée, cet angle A étant compris entre 30 et 60 degrés, et étant avantageusement, de 45 degrés.

La disposition des extrémités 34, 35 supérieure et inférieure du ressort 32 associée au fait que l'axe de révolution R du ressort 32 soit décalé par rapport à l'axe de rotation P du portillon 14 permet d'une part d'éviter que les extrémités 34, 35 supérieure et inférieure sortent respectivement du trou 41 et de l'orifice 42 lorsque le ressort 32 de torsion est sollicité, c'est-à-dire lorsque le portillon 14 passe de la configuration fermée à la configuration ouverte.

D'autre part, cet arrangement permet d'accentuer l'effort de rappel exercé par le ressort 32 dans le but de ramener le portillon 14 en configuration fermée. Enfin, cet agencement permet de faciliter le montage de l'ensemble en immobilisant chaque pièce lors de son intégration au sein du 10 système. Ainsi, le montage se fait dans l'ordre suivant, on commence par fixer les gonds 23 composant les systèmes d'articulation 16, 17 supérieur et inférieur sur le montant 15 du garde-corps 10 secondaire, puis on positionne les ressorts 32 de torsion. On met ensuite en 15 position les coques 36 primaire, on place le portillon 14, et enfin, on referme les systèmes d'articulation 16, 17 supérieur et inférieur avec les coques 37 secondaire avant de boulonner chaque système d'articulation 16, 17. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, la plateforme 1 20 comprend un dispositif 62 de verrouillage permettant de verrouiller le portillon 14 en configuration fermée. Le dispositif 62 de verrouillage comprend une broche 63 fixée au montant 15 du garde-corps 9 primaire et un loquet 64 muni, dans sa partie inférieure, d'une encoche 65, ce loquet 64 étant monté mobile en translation par rapport au portant 20 25 latéral du portillon 14 entre une configuration verrouillée (représentée en traits pleins sur le médaillon de détail de la figure 2) dans laquelle la broche 63 est au sein de l'encoche 65, et une configuration déverrouillée (représentée en traits pointillés sur le médaillon de détail de la figure 2) dans laquelle la broche 63 est éloignée de l'encoche 65, 30 cette configuration déverrouillée permettant le déplacement du portillon 14. L'utilisateur passe d'une configuration verrouillée à une configuration déverrouillée en soulevant une poignée 66 du loquet 64 suivant la direction indiquée par la flèche sur le médaillon de détail de 35 la figure 2. Le loquet 64 est par exemple réalisé par pliage d'une tôle d'acier ou d'aluminium.

Le système d'articulation 16, 17 pour portillon 14 qui vient d'être décrit procure un certain nombre d'avantages. D'une part, le montage du système d'articulation 16, 17 est rapide et aisé grâce notamment à l'immobilisation de chaque pièce lors de son implantation. D'autre part, le système d'articulation 16, 17 est modulaire. En effet, il permet de s'adapter à toutes dimensions de portillons 14. Cette modularité permet également à l'utilisateur de remplacer un portillon 14 inadapté ou défectueux par un portillon 14 de dimensions différentes moyennant le perçage d'un passage 27 supplémentaire sur le montant 15, adapté à ce nouveau portillon 14. Enfin, le système d'articulation 16, 17 possède une faible masse, notamment lorsque le boîtier 31 est réalisé en matière plastique, au bénéfice de la manoeuvrabilité par l'utilisateur de la plateforme 1 individuelle roulante lorsque celle-ci est en configuration transport.

Claims

REVENDICATIONS1. Système d'articulation (16, 17) d'un portillon (14) sur un dormant (15) pour un dispositif (1) d'accès en hauteur, ce système (16, 17) comprenant : un gond (23) comportant une ferrure (24) solidaire du dormant (15) et un arbre (25) formant un axe de rotation P du portillon (14) par rapport au dormant (15) ; une paumelle (31) solidaire du portillon (14) et montée en rotation par rapport à l'arbre (25) ; un ressort (32) de torsion ayant un enroulement (33) hélicoïdal monté sur l'arbre (25) et qui se termine par une première (34) extrémité fixe par rapport à l'arbre (25) et une deuxième (35) extrémité fixe par rapport à la paumelle (31), caractérisé en ce que la paumelle (31) se présente sous la forme d'un boîtier (31) rapporté comprenant une paire de coques (36), (37) assemblées autour d'une extrémité de tubulure (21), (22) du portillon (14) et définissant ensemble un alésage (38) dans lequel est logé l'arbre (25), et une cavité (39) dans laquelle est logé l'enroulement (33) 20 du ressort (32), le boîtier (31) étant pourvu d'une ouverture (40) latérale pour le passage de la ferrure (24).
2. Système d'articulation (16, 17) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (32) de torsion comprend un axe de 25 révolution R parallèle à l'axe de rotation P du portillon (14), l'axe de révolution R étant également décalé par rapport à l'axe de rotation P
3. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ferrure (24) est cylindrique et est 30 reliée à l'arbre (25) par un coude (26).
4. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ferrure (24) traverse le dormant (15) par un passage (27) réalisé au sein de celui-ci, et est fixée au 35 dormant (15) par un écrou (30).
5. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première (34) extrémité du ressort (32) de torsion est insérée au sein d'un trou (41) de l'arbre (25).
6. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième (35) extrémité est insérée au sein d'un orifice (42) du boîtier (31).
7. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la coque (37) secondaire comprend une base (46) plane à partir de laquelle des tétons (47) font saillie, ces tétons (47) coopérant avec des excavations (48) présentes sur la coque (36) primaire.
8. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les coques (36), (37) sont assemblées autour de l'extrémité de tubulure (21), (22) du portillon (14) par un boulon (55), (56).
9. Système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dormant (15) est un montant (15) d'un garde-corps (9), (10).
10. Plateforme (1) individuelle roulante comprenant un portillon (14) et un dormant (15), ce portillon (14) étant mobile par rapport au dormant (15) par un système d'articulation (16, 17) selon l'une des revendications précédentes.