FR3092846A1 - Dalle de rampe, notamment d’accès à l’eau - Google Patents

Abstract

Dalle de rampe (1A, 1B) en préfabriqué, délimitée par plusieurs côtés (22, 23, 24, 25), présentant de préférence une forme parallélépipédique de base rectangulaire ou carrée, et comprenant au moins une zone à surface texturée (30, 31) qui comporte des éléments en relief (32) s’étendant de manière longitudinale, caractérisée en ce que les éléments en relief (32) de ladite au moins une zone à surface texturée s’étendent dans une direction oblique par rapport aux côtés de la dalle et sont espacés pour procurer des rigoles (33), et en ce qu’elle comporte au moins un caniveau (23A, 24A, 25A, 26) dans lequel débouche les rigoles. Figure à publier avec l’abrégé : Fig.1

Description

Dalle de rampe, notamment d’accès à l’eau

L’invention concerne une dalle de rampe pour constituer par l’assemblage de plusieurs dalles une structure de rampe permettant en particulier à des véhicules roulants du type véhicules automobiles (voitures ou même camions) ou remorques, de descendre ou de monter aisément une pente en toute sécurité.

L'invention sera plus particulièrement décrite en regard d’une dalle de rampe d’accès à l’eau, sans toutefois y être limitée. Elle pourra s’appliquer à toute surface de roulage en pente.

Aujourd’hui, les accès à une rivière ou un lac depuis une berge ou à la mer afin de mettre aisément à l’eau des bateaux ou de les en sortir, sont constitués de structures en béton formant une rampe, qui sont installées à partir de béton coulé. Toutefois, le béton coulé nécessite un long temps de séchage, au moins trente jours ; or le niveau d’eau d’un cours d’eau naturel ou de la mer variant, il est nécessaire de mettre en place des structures onéreuses de retenue d’eau le temps du séchage du béton, ou bien de limiter la superficie de surface d’accès à une zone n’étant jamais inondée.

Par ailleurs, afin d’éviter aux véhicules de glisser ou de patiner, on réalise des rainures, via des outils tels que des fourches ou des râteaux, dans le béton coulé encore frais. Cependant, une telle mise en œuvre est fastidieuse.

L’invention a donc pour but de proposer une autre solution qui obvie aux inconvénients précités, notamment dans une utilisation de structure de rampe d’accès à l’eau, en étant simple et rapide de mise en œuvre, la structure ayant une fonction antidérapante, et pouvant être immergée.

L’invention porte sur une dalle de rampe préfabriquée. Ainsi, dans une application d’accès à l’eau, toutes les contraintes liées au béton coulé n’existent plus.

Selon l’invention, la dalle de rampe en préfabriqué, de préférence en béton, délimitée par plusieurs côtés, présente de préférence une forme parallélépipédique de base rectangulaire ou carrée, et comporte :
- au moins une zone à surface texturée qui comprend des éléments en relief s’étendant de manière longitudinale et selon une direction oblique (en vue de dessus) par rapport aux côtés de la dalle, les éléments en relief étant espacés (et parallèles) pour procurer des rigoles, et
- au moins un caniveau dans lequel débouchent les rigoles. Le ou les caniveaux sont ainsi aptes à recevoir l’eau destinée à s’écouler dans les rigoles.

Ainsi, les éléments en relief ont une fonction antidérapante et leur oblicité procurent une meilleure accroche pour les véhicules. En outre, l’oblicité des éléments en relief facilite l’évacuation de l’eau en l’amenant latéralement et en aval de la dalle en position installée en pente de la dalle. L’eau ne stagne pas dans les rigoles, nécessitant bien moins d’entretien car la formation d’herbes est notamment grandement diminuée. De plus, l’oblicité des éléments en relief combinée à la présence d’un ou de plusieurs caniveaux garantit l’évacuation des eaux lorsque plusieurs dalles sont aboutées.

Dans la suite de la description les qualificatifs « amont » et « aval » d’un élément de la dalle sont utilisés dans le cadre d’une installation de la dalle pour constituer une partie d’une structure de rampe de roulage agencée en pente, l’amont étant vers le haut de la pente, tandis que l’aval étant vers le bas de la pente. Le terme « latéral » qualifie un élément de la dalle qui en position d’utilisation de la dalle est parallèle à la pente de la structure de rampe, tandis que le qualificatif « longitudinal » s’entend selon une direction perpendiculaire à celle latérale.

Les termes « inférieur » et « supérieur » s’entendent en qualifiant des parties tournées respectivement, vers le sol et à l’opposé en position installée des dalles.

De préférence, les éléments en reliefs dessinent des lignes continues espacées et parallèles.

Selon une caractéristique, la dalle comporte des moyens d’assemblage par coopération mutuelle, de préférence intégrés de manière monolithique à la dalle, en particulier issus du moulage de la dalle, et agencés sur deux côtés opposés d’une dalle, de préférence les côtés destinés à être agencés en position d’utilisation de la dalle dans une direction perpendiculaire à la pente de la rampe. Avantageusement, les moyens d’assemblage par coopération mutuelle sont agencés dans l’épaisseur de la dalle dans des plans situés en dessous du ou des caniveaux.

Cet assemblage des dalles non seulement par aboutement mais par emboîtement selon une coopération mutuelle procure une structure unitaire/monolithique d’un seul plan sans risque de différence de niveau au niveau des lignes d’aboutement/lignes de jointement des dalles. La structure est ainsi résistante et procure un accès, en particulier depuis la berge jusqu’à l’eau, suffisamment grand et totalement sécurisé pour les pompiers. De plus, la présence d’un ou de plusieurs caniveaux garantit l’évacuation des eaux jusqu’en dehors de la structure, en particulier lorsque plusieurs dalles sont assemblées, ce qui participe à une durée de vie pérenne de la structure.

Selon une autre caractéristique, les moyens d’assemblage par coopération mutuelle comportent, d’un côté de la dalle au moins une forme mâle, et d’un côté opposé, au moins une forme femelle, la forme mâle d’une dalle étant adaptée à s’emboîter dans une forme femelle d’une dalle adjacente, de préférence les formes mâle et femelle étant à surface arrondie.

De préférence, les moyens d’assemblage par coopération mutuelle sont conçus pour ménager un jeu entre deux dalles adjacentes assemblées dans une direction transversale à l’épaisseur de la dalle (de sorte à permettre un assemblage avec une inclinaison vers le bas ou vers le haut d’une dalle par rapport à l’autre), en particulier le jeu étant opéré grâce à un décrochement dans l’épaisseur de la dalle depuis la face inférieure (pour l’un des côtés de la dalle), le décrochement présentant une surface de plaquage avec une dalle adjacente qui est inclinée de manière convergente vers l’intérieur de la dalle (c’est-à-dire de manière divergente par rapport à la surface d’appui de l’autre dalle).

Quant aux éléments en relief, ils sont donc agencés en alternance pour ménager des espaces creux longitudinaux formant les rigoles. Les éléments en relief (donc les rigoles) présentent depuis leur extrémité supérieure (crête/sommet) deux parois qui rejoignent le fond des espaces creux/rigoles, au moins l’une des deux parois étant inclinée de préférence selon un angle d’au moins 45° par rapport à la perpendiculaire à un plan de référence constitué par la face inférieure de la dalle, l’inclinaison étant telle qu’en position d’utilisation de la dalle, ladite inclinaison est convergente en direction de l’aval/de la pente de la rampe. Les éléments en relief présentent de préférence une section transversale en forme de triangle (les deux parois sont inclinées).

Avantageusement, les éléments en relief présentent leur extrémité supérieure qui est aplatie.

Dans un mode de réalisation de la dalle, celle-ci comporte au moins deux surfaces texturées espacées et au moins un caniveau central qui sépare les deux surfaces texturées (et dans lequel débouchent les rigoles), de préférence l’oblicité des deux surfaces texturées étant symétrique par rapport au caniveau central (à la manière de chevrons), en particulier le caniveau central étant destiné à être disposé dans la direction de la rampe en position d’utilisation de la dalle.

Par ailleurs, la dalle peut comporter au moins deux caniveaux entre lesquels est agencée une surface texturée, de préférence les au moins deux caniveaux, dits caniveaux latéraux, sont disposés en bordure respectivement de deux côtés opposés de la surface texturée. Dans cette réalisation, soit la surface texturée est continue, soit elle est discontinue, la dalle présentant au moins deux surfaces texturées entre les deux caniveaux latéraux et un caniveau central séparant les deux surfaces texturées.

Dans un mode de réalisation préféré, la dalle comporte au moins un caniveau dit longitudinal, en particulier s’étendant en continu le long de la totalité d’un côté destiné à être agencé dans une direction transversale à la direction de la rampe en position d’utilisation de la dalle et en aval de la rampe, et ledit caniveau longitudinal est délimité longitudinalement par ladite au moins une surface texturée et un trottoir dont la surface supérieure du trottoir est coplanaire avec la surface supérieure des éléments en relief, de préférence le trottoir comprenant au moins une ouverture débouchant sur l’extérieur de la dalle. Ainsi, toute l’eau des rigoles, et éventuellement des caniveaux latéraux, est canalisée dans ce caniveau longitudinal, préservant les bords latéraux de la dalle où l’eau ne risque pas de s’accumuler et de soulever la dalle. L’ouverture dans le trottoir permet à l’eau de s’évacuer vers l’aval hors de la dalle.

Dans un mode de réalisation additionnel, les caniveaux comportent au moins trois caniveaux agencés en périphérie respectivement de trois côtés de la dalle, dont un caniveau dit longitudinal qui est délimité par ladite au moins une surface texturée et par un trottoir formant le bord de tout ou partie d’un côté (dit côté aval et destiné à être perpendiculaire à la pente de la rampe en position installée de la rampe), et deux caniveaux dits latéraux qui sont perpendiculaires au caniveau longitudinal et entre lesquels sont agencées la ou les surfaces texturées, et qui sont en connexion avec les rigoles de ladite au moins une surface texturée, et débouchent en une extrémité sur le caniveau longitudinal et en l’extrémité opposée sur l’extérieur de la dalle, de préférence les caniveaux latéraux n’étant bordés que par une surface texturée et débouchant librement sur le chant de la dalle.

Avantageusement, le caniveau longitudinal présente au moins une pente dans sa direction longitudinale depuis l’une de ses extrémités distales correspondant à l’un des côtés de la dalle vers son extrémité opposée, en particulier comporte au moins deux pentes lorsque la dalle comporte au moins deux surfaces texturées qui sont espacées par un caniveau central, la première pente partant de l’une des extrémités distales du caniveau longitudinal correspondant à l’un des côtés de la dalle et convergeant vers le caniveau central, tandis que la seconde pente part de l’extrémité distale opposée du caniveau longitudinal et du côté opposé de la dalle pour converger vers le caniveau central.

Lorsque la dalle comporte au moins deux surfaces texturées, de préférence les deux surfaces texturées sont séparées par au moins un caniveau/canal central, les éléments en relief de chacune des surfaces s’étendant de manière symétrique par rapport au caniveau central, à la manière de chevrons.

En outre, la dalle comporte de préférence des moyens d’ancrage intégrés dans son épaisseur sans faire saillie par rapport aux éléments en relief, les moyens d’ancrage étant destinés au levage de la dalle par des moyens adaptés de levage. De préférence, la dalle comprend en outre des orifices de passage pour des moyens de fixation au sol de la dalle du type tiges métalliques.

Enfin, l’invention porte sur une structure de rampe comprenant plusieurs dalles de rampe précitées de l’invention, les dalles étant aboutées ensemble, de préférence assemblées ensemble, en particulier assemblées le long de leurs côtés perpendiculaires à la pente de la rampe, par des moyens d’assemblage par coopération mutuelle, de préférence par des formes de coopération mutuelle intégrées à la dalle en étant issues d’une fabrication par moulage.

La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations jointes, dans lesquelles :

représente une vue en perspective de dessus d’un exemple de réalisation de dalle de rampe selon l’invention.

est une vue en perspective de dessus d’un autre exemple de réalisation de dalle de rampe selon l’invention, et correspond sensiblement à la dalle de la figure 1 reproduite en double de manière monolithique.

est une de dessus de la figure 1.

est une vue de dessus de la figure 2.

est une vue d’un côté latéral de la dalle des figures 1 et 2.

est une vue en coupe longitudinale du caniveau longitudinal d’une dalle.

est une vue de détail en perspective d’un coin amont d’une dalle de la figure 1 ou 2.

est une vue de détail en perspective d’un coin aval d’une dalle de la figure 1 ou 2.

représente une vue d’un côté latéral de deux dalles de l’invention assemblées.

correspond à la figure 8 et montrant deux positions angulaires maximales haute et basse qu’une dalle peut adopter par rapport à l’autre après assemblage.

est une vue de dessus d’un exemple de réalisation d’une structure de rampe à partir de l’assemblage de dalles selon la figure 2.

est une vue de dessus d’un autre exemple de réalisation d’une structure de rampe à partir de l’assemblage de dalles des figures 1 et 2.

Les dalles de rampe 1A, 1B de l’invention illustrées respectivement sur les figures 1 et 2 sont destinées à être utilisées pour construire une structure de rampe de roulage 10 (figure 10) ou 11 (figure 11), en particulier d’accès ou de mise à l’eau depuis une berge B jusqu’à l’eau E. Le nombre de dalles et leur agencement seront fonction de la dimension surfacique de la structure de rampe.

De préférence, les dalles sont parallélépipédiques, de base rectangulaire.

Chaque dalle est préfabriquée et monolithique. Les dalles sont issues avantageusement d’une fabrication par moulage.

De préférence, les dalles sont en béton usuel, ou en béton adapté à un milieu salin, et/ou en béton fibré tel qu’en béton fibré à ultra hautes performances (BFUP), en particulier un béton adapté à l’eau de mer pour une utilisation de la dalle en milieu salin.

La dalle 1A de la figure 1, dite dalle simple, présente à titre d’exemple uniquement illustratif et nullement limitatif les dimensions suivantes : 1500 mm de côté longitudinal (côté destiné à être perpendiculaire à la pente du terrain accueillant la dalle) et 1000 mm de côté transversal (côté destiné à être parallèle à la pente).

La dalle 1B de la figure 2, dite dalle double, présente à titre d’exemple uniquement illustratif et nullement limitatif les dimensions suivantes : 3000 mm de côté longitudinal et 1000 mm de côté transversal. La dalle double reproduit la dalle simple selon un plan de symétrie médian dit transversal qui est perpendiculaire à l’épaisseur de la dalle et à la direction longitudinale de la dalle.

Chaque dalle 1A, 1B comporte un corps monolithique présentant une face inférieure 20 qui est plane et destinée à être en applique du sol, une face supérieure 21 opposée qui est texturée et est destinée à constituer la surface de roulage, et un chant –dimension selon l’épaisseur) formant la surface périphérique de la dalle reliant les faces inférieure 20 et supérieure 21. La dalle présente ici quatre côtés, un côté longitudinal amont 22, un côté opposé longitudinal aval 23, et deux côtés transversaux opposés 24 et 25.

En position posée de la dalle dans son installation finale, les côtés latéraux 24 et 25 sont parallèles à la pente du terrain, tandis que le côté aval 23 et le côté opposé amont 22 sont perpendiculaires à la pente, avec le côté aval agencé du côté de l’eau, et le côté amont disposé du côté de la berge.

Les dalles 1A et/ou 1B sont destinées à être aboutées et assemblées selon au moins leurs côtés longitudinaux amont 22 et aval 23, et éventuellement selon leurs côtés latéraux 24 et/ou 25. Comme il sera vu plus loin, les dalles selon l’invention intègrent de manière monolithique des moyens d’assemblage par coopération mutuelle de deux dalles adjacentes.

La figure 10 illustre un exemple de réalisation de structure de rampe 10 de 3000 mm de large, faite de l’assemblage d’une pluralité de dalles doubles 1B qui sont assemblées dans le sens de la pente, chaque dalle double correspondant à la largeur de la structure.

La figure 11 illustre un exemple de réalisation de structure de rampe 11 de 4500 mm de large, faite dans le sens de la largeur (perpendiculaire à la pente) de l’assemblage d’une dalle double 1B et d’une dalle simple 1A, et dans le sens de la pente d’un assemblage en quinconce des dalles double 1B et simple 1A, une dalle double étant assemblée selon son côté longitudinal, d’une part à une dalle simple pour moitié du côté de ladite dalle double, et d’autre part, à une moitié d’une autre dalle double pour son autre demi-côté.

Selon l’invention, la face supérieure 21 de chaque dalle 1A, 1B comporte au moins une surface texturée 30, en particulier une surface texturée 30 d’un seul tenant pour la dalle simple et deux surfaces texturées espacées 30 et 31 pour la dalle double. Selon l’invention, chaque surface texturée 30, 31 comporte une alternance d’éléments continus en relief 32 s’étendant longitudinalement selon une direction qui est oblique par rapport aux côtés de la dalle.

La surface texturée peut recouvrir la totalité de la surface supérieure 21 de la dalle. Toutefois, dans les exemples illustrés et préférés, chaque dalle comporte d’une part, au moins une partie centrale comprenant la ou les surfaces texturées 30 et 31, et d’autre part, un encadrement pour la surface texturée et pour au moins trois de ses côtés, cet encadrement étant non texturé et dont le fond plein est agencé dans au moins un plan P situé en-dessous de la ou des surfaces texturées.

L’encadrement comprend au moins un caniveau longitudinal 23A selon le côté aval 23, et des caniveaux dits latéraux 24A et 25A selon les deux côtés latéraux 24 et 25 qui sont transversaux aux côtés amont et aval.

Pour la dalle double, les surfaces texturées 30 et 31 sont séparées par un caniveau dit central 26 qui est transversal au caniveau longitudinal 23A. Le caniveau central 26 s’étend du bord amont 22 au bord aval 23 en débouchant sur l’extérieur de la dalle. Le caniveau central 26 est connecté au caniveau longitudinal 23A.

Dans ces exemples préférés, l’encadrement d’une dalle comprend donc sur toute sa périphérie des caniveaux destinés à faciliter l’évacuation de l’eau, à la fois longitudinalement et transversalement.

Le fond des caniveaux longitudinaux 23A, et latéraux 24A, et 25A, ainsi que du caniveau central 26 pour la dalle double sont dans un même plan P (figures 1, 2 et 5a), tandis que les surfaces texturées 30 et 31 sont en saillie de ce plan P.

Les caniveaux latéraux 24A et 25A sont délimités selon leur longueur par la seule surface texturée 30 pour la dalle simple et les surfaces respectives 30 et 31 pour la dalle double. Aucun retour ou rebord ne s’élève en bordure desdits caniveaux latéraux 24A et 25A, à l’opposé de la ou des surfaces texturées 30 et 31. Les caniveaux latéraux 24A et 25A débouchent directement sur l’extérieur de la dalle (au niveau du chant de la dalle).

En regard en particulier des figures 2, 5a et 7, le caniveau longitudinal 23A est bordé longitudinalement par un trottoir 23B en saillie du fond du caniveau et dont la face supérieure 23C est coplanaire avec l’extrémité libre supérieure de la ou des surfaces texturée 30 et 31 (extrémités supérieures 32A des éléments en relief 32 décrits plus loin) pour former la surface de roulage. De préférence, le trottoir 23B s’arrête en ses deux extrémités à proximité des bords latéraux de la dalle sans aller jusqu’au bout. En variante, le trottoir pourrait être continu jusqu’au chant des bords latéraux. Le caniveau longitudinal 23A débouche à ses deux extrémités opposées sur le chant de la dalle. Le caniveau longitudinal 23A est connecté avec les caniveaux latéraux 24A et 25A.

Le caniveau central 26 (dalle double 1B) part du bord du côté amont 22 correspondant au chant de la dalle pour déboucher sur le caniveau longitudinal 23A. Le caniveau longitudinal 23A de la dalle double est discontinu au niveau de caniveau central 26. Pour garantir l’évacuation de l’eau hors du caniveau longitudinal 23A, celui-ci est non seulement ouvert sur l’extérieur en ses deux extrémités opposées, mais également comporte une ouverture 27 dans le trottoir 23B (débouchant sur le chant du côté longitudinal aval 23 de la dalle), de préférence en vis-à-vis du caniveau central 26.

En position installée de plusieurs dalles doubles 1B (figure 10), les ouvertures 27 sont de préférence en prolongement les unes des autres procurant un canal central continu (et linéaire) par l’alignement des caniveaux centraux 26 et des ouvertures 27. En position installée de plusieurs dalles simples et doubles (figure 11), une dalle double amont 1B est assemblée immédiatement en aval et pour moitié, avec une dalle simple 1A et une dalle double 1B, et l’ouverture 27 de la dalle double amont 1B est alors alignée avec les canaux latéraux 24A et 25A des deux dalles aval adjacentes respectivement 1B et 1A.

En position installée d’une dalle, les caniveaux latéraux 24A et 25A, et le caniveau central 26 seront orientés selon une pente naturelle liée au terrain incliné d’accès à l’eau permettant la descente de l’eau. Dans les exemples illustrés, la présence du caniveau longitudinal 23A favorise la récupération des eaux en provenance des caniveaux latéraux 24A et 25A, et central 26.

Avantageusement, le caniveau longitudinal 23A d’une dalle simple 1A peut présenter une pente partant de manière convergente d’un côté transversal par exemple 24 vers le côté transversal opposé 25. A la fabrication, il sera prévu des dalles simples avec une pente du côté 24 vers le côté 25, et d’autres avec une pente du côté 25 vers le côté 24. Pour une dalle double 1B, le caniveau longitudinal 23A peut présenter deux pentes d’inclinaison opposée (par rapport au plan P qui correspond au fond du caniveau central 26), et chacune des pentes convergeant depuis un côté latéral 24, 25 vers le caniveau central 26 (figure 5b). Une très faible pente suffit (difficilement visible à l’œil) pour amener l’eau vers le caniveau central. Cette configuration par la présence du trottoir 23B et de la ou des pentes du caniveau longitudinal 23A, force l’écoulement de l’eau à se diriger vers le centre de la structure de rampe 10 ou 11, évitant une accumulation d’eau en bordure de la structure qui risquerait sinon avec le temps un soulèvement des dalles. Ainsi, lorsque seules des dalles doubles 1B sont utilisées pour la structure de rampe 10 (figure 10), l’eau (symbolisée par des flèches) s’écoulant depuis les surfaces texturées 30 et 31 (comme il sera vu plus loin) pour déboucher dans le caniveau longitudinal 23A, est alors canalisée et forcée à être évacuée par le caniveau central 26. Lorsque des dalles simples 1A et doubles 1B sont utilisées pour la structure de rampe 11 (figure 11) avec un agencement en quinconce des dalles simples et doubles, l’eau des dalles de bordure de la structure s’évacue jusqu’aux caniveaux longitudinaux 23A et dans les caniveaux latéraux 24A et 25A qui sont aboutés à partir de deux dalles adjacentes respectives pour rejoindre le caniveau central 26 de la dalle double aval suivante.

Afin de s’assurer de l’évacuation de l’eau du caniveau longitudinal 23A vers le centre de deux dalles adjacentes dont l’une est une dalle simple, il convient de fabriquer des dalles simples 1A, dont pour certaines la pente du caniveau longitudinal est inclinée depuis un côté transversal vers l’autre et inversement, et de les positionner correctement sur place afin que l’eau des côtés droit et gauche de la structure de rampe s’écoule vers le centre.

Selon l’invention, chaque surface texturée 30, 31 comporte une alternance d’éléments continus en relief 32 s’étendant longitudinalement selon une direction qui est oblique par rapport aux côtés de la dalle. La dalle double 1B étant symétrique par rapport à son plan médian transversal qui passe par et est parallèle au caniveau central 26, l’oblicité des éléments en relief 32 de la seconde surface texturée 31 est symétrique à l’oblicité des éléments en relief de la première surface texturée 30 par rapport audit plan médian transversal. Les éléments en relief 32 sont disposés à la manière de chevrons en étant séparés par le caniveau central 26.

Les éléments continus en relief 32 s’étendent de préférence en lignes droites.

Ici, les éléments en relief 32 occupent une zone de surface rectangulaire.

Les éléments en relief 32 présentent un profil en dents de scie. Deux éléments en relief 32 adjacents sont par exemple espacés de l’ordre de 50 mm. Les éléments en relief 32 procurent par leur alternance, des formes en creux constituant des rigoles 33. Les éléments en relief 32 présentent des lignes de crêtes/extrémités supérieures 32A qui constituent la surface de roulage et dont l’arête est de préférence aplatie, et des parois opposées 32B et 32C qui partent des lignes de crêtes et rejoignent le fond des creux. De préférence, au moins une paroi de chaque élément en relief est inclinée par rapport à la direction reliant les deux faces inférieure et supérieure de la dalle (verticale en position posée de la dalle sur un sol). De préférence, les deux parois 32B et 32C d’une ligne de crête sont inclinées (par rapport à la verticale) de manière divergente l’une par rapport à l’autre. Le fond de chaque rigole 33 forme la ligne d’intersection des parois 32B et 32C de deux éléments en relief 32 consécutifs. Les éléments en reliefs présentent ainsi dans l’exemple illustré une section transversale en triangle. La paroi 32B qui est destinée à être en regard de l’aval de la pente de la rampe présente une inclinaison supérieure à 45° par rapport à un plan perpendiculaire à la face plane inférieure de la dalle.

A titre d’exemple uniquement illustratif, la hauteur des rigoles 33, hauteur séparant les lignes de crêtes des lignes de creux est de l’ordre de 3 à 5 mm.

Les rigoles 33 débouchent par leurs deux extrémités respectives sur les deux caniveaux latéraux 24A et 25A lorsque la dalle comporte une seule surface texturée 30. Lorsque la dalle comporte les deux surfaces texturées respectives 30 et 31, les rigoles 33 débouchent par leurs deux extrémités respectives sur l’un des caniveaux latéraux 24A et 25A, et sur le caniveau central 26. L’ensemble des rigoles 33 débouche sur le caniveau longitudinal 23A.

Les dalles 1A et/ou 1B sont destinées à être assemblées par leurs côtés longitudinaux amont 22 et aval 23. Selon l’invention, les dalles sont assemblées par emboitement via des moyens de coopération mutuelle 4 et 5 disposés respectivement sur les côtés amont 22 et aval 23.

Les moyens de coopération mutuelle 4 et 5 sont intégrés au corps de la dalle 1A, 1B de manière monolithique. Il s’agit de formes moulées dans la masse du corps de la dalle. Les moyens de coopération mutuelle 4 et 5 sont conçus selon un accouplement mâle-femelle dans une direction perpendiculaire aux faces inférieure et supérieure de la dalle et selon une retenue par accrochage dans un plan parallèle auxdites faces. Ainsi, l’engagement d’un élément mâle d’une dalle dans un élément femelle d’une autre dalle est très aisé car l’opérateur amène la dalle à la verticale de l’autre, et une fois l’élément mâle introduit et la dalle posée, la dalle ne peut se décrocher car maintenue par accrochage dans le plan (la rampe) de pose des dalles. La structure 10 ou 11 forme un ensemble monobloc.

En regard des figures 1, 2 et 5a à 9, la première forme 4 des moyens de coopération mutuelle s’étend de préférence sur toute la longueur du côté amont 22. La première forme 4 des moyens de coopération mutuelle comporte au niveau du chant de la dalle, au-dessus de la face inférieure 20 et dans un plan parallèle à ladite face inférieure, à la manière d’une moulure, une forme creuse 40 dont la concavité est tournée vers le plan de la face supérieure, la forme creuse 40 se prolongeant selon une surface 41 légèrement inclinée en direction du plan de la face supérieure, par un bossage 42 qui retombe selon un pan droit 43 jusqu’à la face inférieure 20. Le bossage 42 est situé du côté extérieur de la dalle. La forme creuse 40 est de préférence de concavité arrondie. Le bossage 42 est de préférence de convexité arrondie.

La seconde forme 5 des moyens de coopération mutuelle s’étend de préférence sur toute la longueur du côté aval 23. La seconde forme 5 des moyens de coopération mutuelle est constituée, en-dessous du trottoir 23B, d’un décrochement dans l’épaisseur de la dalle qui dessine un nez 50 pointant vers le plan de la face inférieure, et dont l’aile intérieure 51 se prolonge par un renfoncement 52 pour se terminer par un pan droit 53 sensiblement perpendiculaire à la face inférieure 20. Le nez 50 est situé du côté extérieur de la dalle. Le nez 50 présente une convexité de préférence arrondie. La concavité du renfoncement 52 est tournée vers le plan de la face inférieure et est de préférence arrondie.

La seconde forme 5 est destinée à coopérer par engagement mutuel dans la première forme 4 et selon un emboîtement. Le nez 50 de la seconde forme 5 coopère avec la gorge 40 de la première forme 4, tandis que le renfoncement 52 reçoit le bossage 42. L’aile intérieure 51 du nez 50 épouse le profil de la surface 41 reliant la gorge 40 au bossage 42. Le nez 50 est ainsi engagé par emboitement vertical dans la gorge 40 et maintenu agrippé dans une direction perpendiculaire, direction qui est parallèle aux faces inférieure et supérieure. Une fois la forme mâle 50 emboîtée dans la forme femelle 40, les dalles sont maintenues accrochées dans un plan parallèle à leur face inférieure.

Avantageusement, le pan 53 de la seconde forme reliant le renfoncement 52 à la face inférieure 20 est (légèrement) incliné en étant divergeant par rapport à l’extérieur de la dalle (est incliné vers l’intérieur de la dalle). Cette inclinaison est conçue pour ménager un jeu entre le pan 53 de la seconde forme 5 avec le pan 43 de la première forme 4, pour permettre différentes inclinaisons (figure 9) d’une dalle par rapport à l’autre jusqu’à deux inclinaisons maximales respectivement haute α1 et basse α2 par rapport à une position coplanaire de deux dalles assemblées afin de s’ajuster au mieux au terrain sur lequel sont destinées à être posées les dalles. Un jeu par exemple de 15 mm entre les pans 43 et 53, donc entre les surfaces d’appui de deux dalles adjacentes selon leur chant (plan perpendiculaire à leur face inférieure), est approprié. En outre, les surfaces courbes des formes mâles et femelles facilitent le couplage et l’ajustement d’une dalle par rapport à l’autre.

Enfin, les dalles 1A, 1B comportent des moyens d’ancrage 6 encastrés dans l’épaisseur de la plaque sans faire saillie par rapport aux éléments en relief 32. Il s’agit de moyens d’ancrage en soi connus qui sont solidaires du corps de la dalle et agencés à l’intérieur de cavités borgnes. Ils sont configurés pour coopérer avec des moyens de levage dédiés.

Pour bloquer en position les dalles dans le sol, celles-ci comportent en outre des orifices 7 de passage pour tiges métalliques de fixation qui seront destinées à être enfoncées dans le sol.

Claims (14)

1. Dalle de rampe (1A, 1B) en préfabriqué, de préférence en béton, délimitée par plusieurs côtés (22, 23, 24, 25), présentant de préférence une forme parallélépipédique de base rectangulaire ou carrée, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins une zone à surface texturée (30, 31) qui comprend des éléments en relief (32) s’étendant de manière longitudinale et selon une direction oblique par rapport aux côtés de la dalle, lesdits éléments en relief étant espacés pour procurer des rigoles (33), et en ce qu’elle comporte au moins un caniveau (24A, 25A, 23A, 26) dans lequel débouche les rigoles.
2. Dalle de rampe selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens d’assemblage par coopération mutuelle (4, 5), de préférence intégrés de manière monolithique à la dalle, en particulier issus du moulage de la dalle, et agencés sur deux côtés opposés d’une dalle, de préférence les côtés (22, 23) destinés à être agencés en position d’utilisation de la dalle dans une direction perpendiculaire à la pente de la rampe.
3. Dalle de rampe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les moyens d’assemblage par coopération mutuelle (4, 5) comportent d’un côté de la dalle au moins une forme femelle (40), et d’un côté opposé, au moins une forme mâle (50), la forme mâle d’une dalle étant adaptée à s’emboîter dans une forme femelle d’une dalle adjacente, de préférence les formes mâle et femelle étant à surface arrondie.
4. Dalle de rampe selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les moyens d’assemblage par coopération mutuelle (4, 5) sont conçus pour ménager un jeu entre deux dalles adjacentes assemblées dans une direction transversale à l’épaisseur de la dalle, en particulier le jeu étant opéré grâce à un décrochement dans l’épaisseur de la dalle depuis la face inférieure, le décrochement présentant une surface de plaquage (53) avec une dalle adjacente qui est inclinée de manière convergente vers l’intérieur de la dalle.
5. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les éléments en relief (32) présentent depuis leur extrémité supérieure deux parois (32B, 32C) qui rejoignent le fond des rigoles, au moins l’une des deux parois (32B) étant inclinée de préférence selon un angle d’au moins 45° par rapport à la perpendiculaire à un plan de référence constitué par la face inférieure de la dalle, l’inclinaison étant telle qu’en position d’utilisation de la dalle, ladite inclinaison est convergente en direction de l’aval de la rampe, de préférence les éléments en relief présentant de préférence une section transversale en forme de triangle.
6. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les éléments en relief (32) présentent leur extrémité supérieure (32A) qui est aplatie.
7. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins deux surfaces texturées (30, 31) espacées et au moins un caniveau central (26) qui sépare les deux surfaces texturées, de préférence l’oblicité des deux surfaces texturées étant symétrique par rapport au caniveau central, en particulier le caniveau central étant destiné à être disposé dans la direction de la rampe en position d’utilisation de la dalle.
8. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins deux caniveaux entre lesquels est agencée une surface texturée, de préférence les au moins deux caniveaux (24A, 25A), dits caniveaux latéraux, sont disposés en bordure respectivement de deux côtés opposés de la surface texturée.
9. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un caniveau dit longitudinal (23A), en particulier s’étendant en continu le long de la totalité d’un côté destiné à être agencé dans une direction transversale à la direction de la rampe en position d’utilisation de la dalle et en aval de la rampe, et en ce que ledit caniveau longitudinal (23A) est délimité longitudinalement par ladite au moins une surface texturée (30, 31) et un trottoir (23B) dont la surface supérieure (23C) est coplanaire avec l’extrémité supérieure des éléments en relief (32), de préférence le trottoir (23B) comprenant au moins une ouverture (27) débouchant sur l’extérieur de la dalle.
10. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les caniveaux comportent au moins trois caniveaux (23A, 24A, 25A) agencés en périphérie respectivement de trois côtés de la dalle, dont un caniveau dit longitudinal (23A) qui est délimité par ladite au moins une surface texturée (30, 31) et par un trottoir (23B) formant le bord de tout ou partie d’un côté, et deux caniveaux dits latéraux (24A, 25A) qui sont perpendiculaires au caniveau longitudinal (23A) et entre lesquels sont agencées la ou les surfaces texturées, et qui sont en connexion avec les rigoles (33) de ladite au moins une surface texturée, et débouchent en une extrémité sur le caniveau longitudinal et en l’extrémité opposée sur l’extérieur de la dalle, de préférence les caniveaux latéraux n’étant bordés que par une surface texturée et débouchant librement sur le chant de la dalle.
11. Dalle de rampe selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que le caniveau longitudinal (23A) présente au moins une pente dans sa direction longitudinale depuis l’une de ses extrémités distales correspondant à l’un des côtés de la dalle vers son extrémité opposée, en particulier comporte au moins deux pentes lorsque la dalle comporte au moins deux surfaces texturées (30, 31) qui sont espacées par un caniveau central (26), la première pente partant de l’une des extrémités distales du caniveau longitudinal correspondant à l’un des côtés (24) de la dalle et convergeant vers le caniveau central (26), tandis que la seconde pente part de l’extrémité distale opposée du caniveau longitudinal et du côté opposé (25) pour converger vers le caniveau central (26).
12. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins deux surfaces texturées (30, 31) qui sont séparées par au moins un caniveau central (26), les éléments en relief (32) de chacune des surfaces s’étendant de manière symétrique par rapport au caniveau central (26), à la manière de chevrons.
13. Dalle de rampe selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens d’ancrage (6) intégrés dans l’épaisseur de la dalle sans faire saillie par rapport aux éléments en relief, de préférence la dalle comprenant en outre des orifices de passage (7) pour des moyens de fixation au sol de la dalle du type tiges métalliques.
14. Structure de rampe (10, 11) comprenant plusieurs dalles de rampe (1A, 1B) selon l’une quelconque des revendications précédentes, les dalles étant aboutées ensemble, de préférence assemblées ensemble, en particulier assemblées le long de leurs côtés perpendiculaires à la pente de la rampe, par des moyens d’assemblage par coopération mutuelle (4, 5), de préférence par des formes de coopération mutuelle intégrées à la dalle en étant issues d’une fabrication par moulage.