FR3085106A1 - Vetement ample avec moyen de maintien interieur conservant un tombe exterieur droit - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un vêtement (101) ample dessiné et dimensionné pour présenter un tombé substantiellement droit occultant la silhouette du tronc et des membres inférieurs d'une personne portant le vêtement (101), caractérisé en ce qu'il comporte, sur une face intérieure, un moyen de maintien (120) du vêtement (101) autour de la taille dudit porteur, ledit moyen de maintien (120) étant réglable entre une position lâche, dans laquelle le porteur dudit vêtement ne ressent pas le maintien dudit vêtement (101) sur sa taille, et une position ajustée, dans laquelle le porteur ressent le maintien dudit vêtement sur sa taille, ledit moyen de maintien étant configuré pour conserver le tombé substantiellement droit dudit vêtement, quelle que soit sa position, lâche ou ajustée.

Description

La présente invention concerne un vêtement ample, tel qu'une robe d'avocat, comprenant un moyen de maintien du vêtement sur la taille du porteur, ledit moyen de maintien n'affectant pas le tombé initial substantiellement droit du vêtement.

Certains vêtements, généralement portés pour des occasions spécifiques, sont dessinés et dimensionnés afin d'occulter la silhouette du tronc et d'au moins une partie des membres inférieurs de la personne portant le vêtement. C'est par exemple le cas des robes portées par les avocats lors de plaidoiries, des toges universitaires portées par les recteurs, les doyens d'université ou encore certains professeurs lors de cérémonie de remise de diplôme par exemple. C'est également le cas des robes de confrérie portées par exemple lors de cérémonies commémoratives, ou encore des soutanes portées par les pasteurs lors d'offices religieux.

Un tel vêtement est conçu pour représenter la fonction de la personne portant le vêtement ou encore l'institution que la personne portant le vêtement représente. Ce vêtement ne doit pas représenter la personne en tant que telle. Ainsi, un tel vêtement doit suggérer le moins possible le sexe, homme ou femme, et la silhouette de la personne portant le vêtement. Ce vêtement doit ainsi le moins possible laisser apparaître la forme du corps de la personne le portant.

A cet effet, un tel vêtement se doit de présenter à la vue un tombé substantiellement droit.

Par « tombé substantiellement droit », on entend au sens de la présente demande un tombé extérieur visuellement uniforme et neutre, ne laissant pas apparaître la forme du corps de la personne portant le vêtement, en particulier ne laissant pas apparaître la forme du tronc et d'au moins la partie supérieure des membres inférieurs de la personne portant le vêtement.

Dans cette perspective, ces vêtements sont généralement composés d'une robe ample destinée à recouvrir le tronc et au moins la partie supérieure des membres inférieurs de la personne destinée à porter le vêtement, ladite robe présentant un tombé substantiellement droit et une ouverture laissant la tête et le cou libre, et de deux manches relativement larges recevant les bras et les mains du porteur du vêtement. La robe peut être dimensionnée pour recouvrir la totalité des membres inférieurs et les pieds. Alternativement, la robe peut être plus courte et s'arrêter au niveau des chevilles ou des mollets.

Du fait de ces contraintes dictant la forme du vêtement, les porteurs de ces vêtements constatent un inconfort à l'usage. Ils peuvent avoir la sensation d'être embarrassés par une quantité trop grande de tissu qui flotte autour d'eux ou avoir l'impression de disparaître dans le vêtement. Ainsi, ils ne se sentent pas tenus dans le vêtement, ils ne ressentent pas le maintien du vêtement sur leur corps et cette sensation peut les gêner dans l'accomplissement de leur tâche et affecter leur performance en tant que représentant de la fonction ou de l'institution à laquelle ils appartiennent. En effet, les porteurs de ces vêtements peuvent avoir la sensation que ces vêtements flottent autour d'eux et sont susceptibles d'être accrochés à tout moment. Au final, les porteurs de ces vêtements ne se meuvent pas aisément.

Il existe donc le besoin d'un moyen permettant au porteur d'un tel vêtement de ressentir que son corps est tenu dans le vêtement et qu'il peut se mouvoir à sa guise et en toute confiance en sachant que le vêtement suit ses mouvements. Toutefois, du fait de la fonction de représentation d'un tel vêtement évoquée ci-dessus, il n'est pas envisageable que le tombé substantiellement droit d'un tel vêtement soit affecté par la présence d'un tel moyen.

La demanderesse a découvert un moyen de maintien d'un tel vêtement sur la taille du porteur de vêtement, de sorte que ce dernier ressente le maintien du vêtement sur son corps, ledit moyen de maintien n'affectant pas le tombé initial du vêtement.

Ainsi, la présente invention a pour objet un vêtement ample dessiné et dimensionné pour recouvrir au moins le tronc et une partie supérieure des membres inférieurs du porteur du vêtement en présentant un tombé substantiellement droit destiné à occulter la silhouette dudit tronc et de ladite partie supérieure des membres inférieurs en configuration portée du vêtement, comprenant une ouverture laissant la tête et le cou libres et deux manches recevant les bras et les mains, caractérisé en ce qu'il comporte, sur une face intérieure, un moyen de maintien dudit vêtement autour de la taille dudit porteur, ledit moyen de maintien étant réglable entre une position lâche, dans laquelle le porteur dudit vêtement ne ressent pas le maintien dudit vêtement sur sa taille, et une position ajustée, dans laquelle le porteur ressent le maintien dudit vêtement sur sa taille, ledit moyen de maintien étant configuré pour conserver le tombé substantiellement droit dudit vêtement, quelle que soit sa position, lâche ou ajustée.

Le vêtement selon l'invention présente un tombé substantiellement droit, même en présence du moyen de maintien, et ce quelle que soit la position du moyen de maintien, à savoir lâche ou ajustée. Ainsi, la présence du moyen de maintien au sein du vêtement de l'invention est totalement invisible lorsque le vêtement est porté. En effet, d'une part, le moyen de maintien, étant à l'intérieur du vêtement, n'est pas extérieurement apparent. D'autre part, si le moyen de maintien en position ajustée peut occasionner un léger cintrage du vêtement, ce cintrage est très peu décelable - d'autant qu'il est généralement caché par la manche ample du vêtement - et en tout état de cause se traduit par un tombé du vêtement qui peut être plus près du corps mais reste toujours substantiellement droit. L'aspect visuel extérieur du vêtement selon l'invention reste quasiment identique à l'aspect visuel extérieur d'un vêtement de l'art antérieur dépourvu du moyen de maintien du vêtement selon l'invention. Ainsi, le vêtement selon l'invention peut continuer à assurer sa fonction de représentation d'une fonction ou d'une institution, la personne portant le vêtement ressentant par ailleurs une sensation particulièrement agréable de confort qu'elle ne ressent pas avec des vêtements de ce type de l'art antérieur. Le vêtement selon l'invention est aisé à porter, la personne ressent la tenue du vêtement sur sa taille, cette sensation conférant un sentiment de confiance. La personne portant le vêtement peut ainsi accomplir sa tâche dans les meilleures conditions.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit moyen de maintien comprend une sangle apte à coulisser dans une pluralité de passants fixés le long d'une circonférence située en regard de la taille du porteur sur la face intérieure dudit vêtement, afin de former un lien en forme de cercle ou d'arc de cercle, en configuration portée du vêtement, et des moyens d'ajustement de la longueur dudit lien.

Par « pluralité », on entend au sens de la présente demande, au moins deux passants, de préférence au moins trois passants, de préférence encore au moins quatre passants. Le moyen de maintien peut comprendre un nombre de passants pouvant aller jusqu'à 10 par exemple, à partir du moment où ces passants sont distribués de façon discrète sur ladite circonférence, c'est-à-dire que ces passants sont ponctuels et ne forment pas des points de couture significativement visibles sur la face extérieure du vêtement. Ainsi, de préférence, le nombre de passants est inférieur ou égal à 10, de préférence inférieur ou égal à 8, de préférence encore inférieur ou égal à 6.

La sangle peut coulisser au sein de l'ensemble des passants. Les deux extrémités de la sangle peuvent se rejoindre et elle peut alors former un lien substantiellement en forme de cercle, dans la configuration portée du vêtement, autour de la taille du porteur. Alternativement, les deux extrémités de la sangle peuvent ne pas se rejoindre et elle peut alors former un lien en forme de cercle non fermé, autrement dit substantiellement un arc de cercle, toujours en configuration portée du vêtement : une telle forme de réalisation permet par exemple de munir le vêtement d'une ouverture selon une direction longitudinale, au niveau de la partie d'arc de cercle ouverte, complémentaire à l'arc de cercle formé par le lien.

Le moyen de maintien peut également comprendre des moyens d'ajustement de la longueur dudit lien. Les moyens d'ajustement permettent de faire passer le moyen de maintien de sa position lâche à sa position ajustée. Ainsi, dans la position lâche du moyen de maintien, la circonférence du cercle ou de l'arc de cercle formé par le lien peut se rapprocher de la circonférence de la face intérieure du vêtement située en regard de la taille du porteur, et donc ne pas provoquer de sensation particulière de maintien du vêtement sur la taille de ce dernier. Alternativement, en position ajustée du moyen de maintien, la circonférence du cercle formé par le lien peut être ajustée au tour de taille de la personne portant le vêtement selon l'invention, afin que cette dernière ressente la tenue du vêtement sur sa taille.

Le porteur se sent maintenu dans le vêtement en position ajustée du moyen de maintien. Toutefois, du fait de la présence d'un nombre limité de passants, la présence du moyen de maintien au sein du vêtement est quasiment invisible pour une personne extérieure lorsque le vêtement est porté. L'aspect extérieur du vêtement reste quasiment identique à celui d'un vêtement dépourvu du moyen de maintien selon l'invention. Le tombé du vêtement selon l'invention, même s'il peut être légèrement plus près du corps, reste substantiellement droit, l'aspect visuel apparent général du vêtement étant ainsi conservé.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit lien formant un arc de cercle allant d'un premier passant à un passant adjacent en passant par les autres passants, lesdits moyens d'ajustement de la longueur dudit lien comprennent au moins un premier arrêt cordon apte à faire coulisser et à bloquer ensemble de façon amovible une première partie de sangle et un tronçon d'extrémité libre de cette première partie de sangle, ledit tronçon d'extrémité libre de première partie de sangle retournant sur ladite première partie de sangle au niveau dudit premier arrêt cordon après être passé dans le premier passant.

Ainsi, le porteur du vêtement peut aisément faire varier la longueur du lien aux abords du premier passant, en faisant coulisser la première partie de sangle et le tronçon d'extrémité libre de cette première partie de sangle au sein du premier arrêt cordon. Le premier arrêt cordon peut être tout dispositif permettant le coulissement et le verrouillage/déverrouillage d'une sangle passant à l'intérieur, tel qu'un piston ajouré sur ressort venant bloquer la sangle passant à travers lui. De tels arrêts cordons sont bien connus et ne seront pas décrits plus en détails ci-après.

Le porteur peut ainsi faire varier la longueur du retour du tronçon d'extrémité libre de la première partie de sangle sur ladite première partie de sangle. Plus la longueur du retour du tronçon d'extrémité libre de la première partie de sangle sera augmentée, plus la longueur du lien sera réduite et plus le lien sera ajusté sur la taille du porteur. Lorsque le porteur estime la longueur du lien adéquate pour ressentir confortablement la tenue du vêtement sur sa taille, il bloque à la fois la première partie de sangle et le tronçon d'extrémité libre de cette partie de sangle dans le premier arrêt cordon. A l'inverse, lorsque le porteur souhaite relâcher la tenue du vêtement sur sa taille, il déverrouille le premier arrêt cordon et réduit la longueur du retour du tronçon d'extrémité libre de la première partie de sangle, afin d'augmenter la longueur du lien.

De préférence, lesdits moyens d'ajustement comprennent au moins un deuxième arrêt cordon apte à faire coulisser et à bloquer ensemble de façon amovible une deuxième partie de sangle et un tronçon d'extrémité libre de cette deuxième partie de sangle, opposés auxdits première partie de sangle et tronçon d'extrémité libre de première partie de sangle, ledit tronçon d'extrémité libre de deuxième partie de sangle retournant sur ladite deuxième partie de sangle au niveau dudit deuxième arrêt cordon après être passé dans le passant adjacent.

La présence de deux arrêts cordons, situés respectivement aux abords du premier passant et du passant adjacent, permet au porteur de répartir la réduction de longueur du lien de façon plus homogène sur l'ensemble de la circonférence du vêtement. Comme expliqué ci-dessus pour le premier passant, le porteur peut réduire ou augmenter la longueur du retour du tronçon de la deuxième partie de sangle sur ladite deuxième partie de sangle à l'aide du deuxième arrêt cordon. Grâce à la présence des deux arrêts cordons, le porteur peut réduire ou augmenter la longueur du retour du tronçon d'extrémité libre de la première partie de sangle et la longueur du retour du tronçon d'extrémité libre de la deuxième partie de sangle, afin de sentir la tenue du vêtement de façon homogène sur la circonférence de sa taille.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ladite pluralité de passants comprend quatre passants, deux passants latéraux situés respectivement en regard du côté droit et en regard du côté gauche de la taille du porteur, et deux passants ventraux situés de part et d'autre d'un point ventral central, par exemple situé globalement en regard du nombril du porteur, à une distance D de ce point ventral central. Un tel nombre réduit de passants permet de rendre la présence du moyen de maintien quasiment invisible lorsque le vêtement est porté tout en permettant une nette amélioration de la sensation de confort pour le porteur du vêtement. En effet, une telle disposition des passants, deux latéraux et deux ventraux, permet de répartir harmonieusement sur l'ensemble de la circonférence du vêtement la sensation de maintien autour de la taille du porteur.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit vêtement comprenant deux coutures latérales longitudinales situées respectivement en regard du côté droit et en regard du côté gauche du tronc du porteur, chaque passant latéral est cousu sur ladite couture latérale du côté où il se trouve. Ainsi, la présence du moyen de maintien est quasiment invisible de l'extérieur lorsque le vêtement est porté. En effet, pour chaque passant latéral, la couture le fixant au vêtement est confondue avec la couture latérale longitudinale du vêtement, rendant ainsi la couture fixant le passant indécelable pour une personne regardant le vêtement porté.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit vêtement comprend deux coutures ventrales longitudinales situées de part et d'autre d'un plan sagittal médian du tronc du porteur, à ladite distance D de ce plan, chaque passant ventral est cousu sur ladite couture ventrale au niveau de laquelle il se trouve. Par exemple, le vêtement peut comprendre un plastron longitudinal ventral central définissant deux coutures ventrales, ces coutures étant visibles à l'extérieur, lorsque le vêtement est porté. Par exemple, la largeur du plastron peut correspondre à deux fois la distance D. Une telle forme de réalisation, dans laquelle les passants ventraux sont cousus sur les coutures ventrales, permet de rendre quasiment invisible la présence du moyen de maintien pour une personne regardant le vêtement porté. En effet, pour chaque passant ventral, la couture le fixant au vêtement est confondue avec la couture ventrale longitudinale correspondante du vêtement, rendant ainsi la couture fixant le passant indécelable pour une personne regardant le vêtement porté.

Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit lien forme un arc de cercle allant d'un passant ventral à l'autre en passant par les deux passants latéraux. Une telle forme de réalisation permet de laisser libre la partie ventrale du vêtement pour un confort optimal de la personne portant le vêtement. Une telle forme de réalisation permet de munir le vêtement d'une ouverture longitudinale ventrale.

Ainsi, dans une forme de réalisation de l'invention, le vêtement est apte à être ouvert et refermé selon un système de fermeture disposé selon une ligne ventrale longitudinale centrale. Par exemple, le vêtement peut comprendre une ouverture longitudinale centrale permettant au porteur d'enfiler le vêtement comme une veste.

Par ailleurs, le vêtement peut comporter une doublure assemblée à la face intérieure du vêtement. La doublure s'étend latéralement sensiblement sur toute la largeur du vêtement et longitudinalement sensiblement depuis l'ouverture du vêtement jusqu'au bord inférieur libre de la doublure, ledit bord inférieur libre étant situé plus bas que le moyen de maintien et de préférence à proximité de celui-ci, le moyen de maintien étant disposé entre la face intérieure du vêtement et la doublure.

Dans une forme de réalisation, le bout du tronçon d'extrémité libre de première partie de sangle, optionnellement le bout du tronçon d'extrémité libre de deuxième partie de sangle, est rattaché de manière coulissante à ladite sangle. Par exemple, dans le cas où le moyen de maintien comprend deux arrêts cordons comme décrits ci-dessus, le bout du tronçon d'extrémité libre de première partie de sangle et le bout du tronçon d'extrémité libre de deuxième partie de sangle sont chacun rattachés à la sangle, par exemple au moyen d'une boucle apte à coulisser le long de la sangle. Une telle forme de réalisation permet d'éviter que les bouts de la sangle encombrent le vêtement ou soient laissés à eux-mêmes et se trouvent accrochés par d'autres éléments du vêtement de façon indésirable.

Le vêtement seulement l'invention peut convenir à la confection d'une robe d'avocat, d'une tenue de cérémonie pour des confréries ou des ensembles vocaux, comme les groupes de gospel, d'une toge universitaire, d'une soutane pour des religieux, ou de tout vêtement plus particulièrement destiné à représenter généralement une fonction ou une institution et non la personne qui le porte.

Le vêtement selon l'invention va maintenant être décrit en référence à la description ci-dessous et aux dessins annexés dans lesquels :

- La Figure 1 est une vue de face d'un vêtement selon l'art antérieur en configuration portée,

- La Figure 2 est une vue de dos du vêtement selon l'art antérieur de la Figure 1, en configuration portée,

- La Figure 3 est une vue de l'intérieur du vêtement selon l'art antérieur de la Figure 1, mis à plat,

- La Figure 4 est une vue en coupe au niveau de la taille du vêtement selon l'art antérieur de la Figure 1,

- La Figure 5 est une vue de l'intérieur du vêtement selon l'invention, mis à plat,

- La Figure 6 est une vue de détail de la Figure 5,

- La Figure 7A est une vue en coupe au niveau de la taille du vêtement selon l'invention de la Figure 5 avec le moyen de maintien en position lâche,

- La Figure 7B est une vue en coupe au niveau de la taille du vêtement selon l'invention de la Figure 5 avec le moyen de maintien en position ajustée,

- La Figure 8 est une vue de face du vêtement selon l'invention de la Figure 5 en configuration portée avec le moyen de maintien en position ajustée,

- La Figure 9 est une vue de dos du vêtement selon l'invention de la Figure 5 en configuration portée avec le moyen de maintien en position ajustée,

- La Figure 10 est une vue de côté du vêtement selon l'invention de la Figure 5 en configuration portée avec le moyen de maintien en position ajustée.

En référence à la Figure 1, est montré un vêtement selon l'art antérieur, à savoir une robe 1 d'avocat, en configuration portée, sur un mannequin 10. Comme il apparaît sur cette figure, la robe 1 est ample et est dessinée et dimensionnée pour recouvrir au moins le tronc et la majeure partie des membres inférieurs d'une personne destinée à la porter. La robe 1 comprend une ouverture 2 laissant la tête et le cou libre et deux manches 3 aptes à recevoir les bras et les mains de la personne portant la robe 1.

Sur la Figure 1, la robe 1 est vue de face en configuration portée. En référence à la Figure 2, cette même robe 1 de l'art antérieur de la Figure 1 est vue de dos en configuration portée. Comme il apparaît clairement de ces figures, la robe 1 présente un tombé substantiellement droit, un tel tombé permettant d'occulter la silhouette du tronc et d'au moins la partie supérieure des membres inférieurs de la personne portant la robe 1. Ainsi, la robe 1 présente globalement un aspect visuel neutre lui permettant de représenter la fonction de la personne la portant ou l'institution à laquelle la personne portant la robe 1 appartient.

En référence à la Figure 3, la robe 1 de l'art antérieur est montrée ouverte et mise à plat, avec l'intérieur de la robe 1 vu de face. La robe 1 comporte un pan de tissu dorsal 4 et deux pans de tissu ventraux 5 dimensionnés pour recouvrir le tronc et au moins la partie supérieure des membres inférieurs d'une personne de façon ample. Deux coutures latérales 6 relient les deux pans ventraux 5 au pan dorsal 4. Les coutures latérales 6 comprennent des ouvertures 6a pour les manches (non représentées). La robe 1 comprend également un système de fermeture, par exemple une fermeture 7 à boutonnières 7a disposée le long d'une ligne longitudinale ventrale centrale. Deux coutures ventrales 8 relient les pans de tissu ventraux 5 à deux bandes 9 de tissu recevant la fermeture 7 à boutonnières 7a.

La Figure 4 est une vue en coupe transversale de la robe 1 de l'art antérieur de la Figure 1, en configuration portée de la robe 1, la coupe transversale étant réalisée au niveau de la taille 30 (figurée en traits pointillés) de la personne portant la robe 1, la robe 1 étant fermée au niveau de la fermeture 7.

Comme il apparaît de cette figure, l'amplitude de la robe 1 et son tombé droit ont pour conséquence que la taille 30 de la personne portant la robe 1 n'est pas tenue par la robe 1. Aucune sensation de maintien ne peut être ressentie par le porteur de la robe 1.

En référence à la Figure 5, est montrée un vêtement selon l'invention, sous la forme d'une robe 101 d'avocat, similaire à la robe 1, mais comprenant en outre un moyen de maintien 120 destiné à maintenir la robe 101 autour de la taille 30 (voir Figure 7B) de la personne destinée à la porter.

En référence à la Figure 5, la robe 101 est montrée mise à plat avec sa face intérieure vue de face. La robe 101 comprend un pan de tissu dorsal 104 et deux pans de tissu ventraux 105 dimensionnés pour recouvrir le tronc et au moins la partie supérieure des membres inférieurs d'une personne de façon ample. Deux coutures latérales 106 relient les deux pans ventraux 105 au pan dorsal 104. Les coutures latérales 106 comprennent des ouvertures 106a pour les manches (non représentées). La robe 101 comprend également un système de fermeture, par exemple une fermeture 107 à boutonnières 107a disposée le long d'une ligne longitudinale ventrale centrale. Deux coutures ventrales 108 relient les pans de tissu ventraux 105 à deux bandes 109 de tissu recevant la fermeture 107 à boutonnières 107a.

Comme montré sur la Figure 7A, les coutures ventrales 108 sont situées à une distance D du plan sagittal médian S, ce plan sagittal médian étant celui passant par un point ventral central, par exemple situé en regard du nombril de la personne portant la robe 101.

En référence aux Figures 5 et 6, le moyen de maintien 120 va maintenant être décrit.

Le moyen de maintien 120 comprend une sangle 121 comprenant une première partie 122 et une deuxième partie 123. La première partie de sangle se termine par un tronçon 122a d'extrémité libre dont le bout 122b forme un premier bout de la sangle 121. La deuxième partie 123 de sangle se termine par un tronçon 123a d'extrémité libre dont le bout 123b forme le deuxième bout de la sangle 121, opposé au premier.

Le moyen de maintien 120 comprend encore une pluralité de passants, quatre passants (124, 125, 126, 127) sur l'exemple représenté, cousus sur la face intérieure de la robe 101, le long d'une circonférence située en regard de la taille d'une personne destinée à porter la robe 101. En référence aux Figures 5, 6, 7A et 7B, un premier passant 124 est un passant ventral droit, cousu sur la couture ventrale droite 108 de la robe 101. Un deuxième passant 125 est un passant latéral droit, cousu sur la couture latérale droite 106 de la robe 101. Un troisième passant 126 est un passant latéral gauche, cousu sur la couture latérale gauche 106 de la robe 101. Un quatrième passant est un passant ventral gauche 127 cousu sur la couture ventrale gauche 108 de la robe 101.

En référence aux figures 7A et 7B, les quatre passants (124, 125, 126, 127) sont répartis sur la circonférence de la face intérieure de la robe 101 au niveau de la taille d'une personne portant la robe, en configuration portée de la robe 101, la robe 101 étant fermée, par exemple grâce à la fermeture 107 à boutonnières.

Le moyen de maintien 120 comprend encore deux arrêts cordons, un arrêt cordon droit 128 situé sur la première partie 122 de sangle et un arrêt cordon gauche 129 situé sur la deuxième partie 123 de sangle. Les arrêts cordons (128, 129) peuvent être tout dispositif permettant le coulissement et le verrouillage/déverrouillage d'une sangle passant à l'intérieur, tel qu'un piston ajouré sur ressort venant bloquer la sangle passant à travers lui. De tels arrêts cordons sont bien connus et ne seront pas décrits plus en détails dans le présent document.

La sangle 121, les quatre passants (124, 125, 126, 127) et les deux arrêts cordons (128, 129) forment ensemble un lien 130 formant substantiellement un arc de cercle comme montré sur les Figures 7A et 7B lorsque la robe 101 est portée, selon la disposition suivante de ces divers éléments entre eux : la première partie 122 de sangle 121, le tronçon 122a d'extrémité libre et le premier bout 122b de la sangle 121 sont passés dans le deuxième passant 125 puis dans le premier arrêt cordon 128. Le tronçon 122a d'extrémité libre et le premier bout 122b sont ensuite passés dans le premier passant 124 dans lequel ils font un demi-tour et ils sont de nouveau passés dans le premier arrêt cordon 128. Le premier bout 122b de la sangle 121 peut ensuite être laissé libre, ou bien être rattaché de façon coulissante à la sangle 121 par une boucle 122c comme montré sur les Figures 5, 6, 7A et 7B.

De la même façon, la deuxième partie 123 de sangle 121, le tronçon 123a d'extrémité libre et le deuxième bout 123b de la sangle 121 sont passés dans le troisième passant 126 puis dans le deuxième arrêt cordon 129. Le tronçon 123a d'extrémité libre et le deuxième bout 123b sont ensuite passés dans le quatrième passant 127 dans lequel ils font un demi-tour et ils sont de nouveau passés dans le deuxième arrêt cordon 129. Le deuxième bout 123b de la sangle 121 peut ensuite être laissé libre, ou bien être rattaché de façon coulissante à la sangle 121 par une boucle 123c comme montré sur les Figures 5, 6, 7A et 7B.

Ainsi, si l'on se réfère aux figures 7A et 7B, le lien 130 forme substantiellement un arc de cercle allant du premier passant 124 au passant adjacent, à savoir le quatrième passant 127, en passant par les autres passants, à savoir le deuxième passant 125 et le troisième passant 126.

Ce lien 130 en forme d'arc de cercle est de longueur réglable, comme décrit ci-après en référence aux figures 7A et 7B, et forme le moyen de maintien 120 de la robe 101.

Le vêtement 101 peut également comporter une doublure 150 assemblée à la face intérieure du vêtement 101, en particulier pour des raisons de confort car la doublure 150 peut être réalisée en une matière plus douce que le reste du vêtement 101. Sur les figures 5 et 6, la doublure 150 est illustrée en pointillés afin que le moyen de maintien 120 reste apparent.

Latéralement, la doublure 150 s'étend d'une couture ventrale 108 à l'autre. Longitudinalement, la doublure 150 s'étend depuis l'ouverture 2 du vêtement 101 sur une distance inférieure à la hauteur du vêtement 101. Le bord inférieur 151 de la doublure 150 est libre, c'est-à-dire qu'il n'est pas assemblé au reste du vêtement 101. Comme on le voit sur les figures 5 et 6, le bord inférieur 151 de la doublure 150 est situé plus bas que le moyen de maintien 120, de sorte que le moyen de maintien 120 soit disposé entre la face intérieure du vêtement 101 et la doublure 150, c'est-à-dire caché sous la doublure 150. De la sorte, la doublure améliore l'esthétique du vêtement en cachant le moyen de maintien 120. De plus, la doublure 150 protège le moyen de maintien 120, et évite que des éléments tels que des lunettes ou un stylo viennent s'accrocher dans le moyen de maintien 120. De préférence, le bord inférieur 151 de la doublure 150 est situé à proximité du moyen de maintien 120, afin de permettre au porteur du vêtement d'accéder facilement au moyen de maintien 120 pour réaliser le serrage souhaité.

En référence à la Figure 7A, le moyen de maintien 120 est en position lâche, et le lien 130 en forme d'arc de cercle présente une circonférence d'une première longueur. Sur cette Figure 7A est représentée en traits pointillés la taille 30 d'une personne portant la robe 101. Comme on le voit sur cette figure, un espace est présent entre la taille 30 et le lien 130. Ainsi, dans la position lâche du lien 130, la personne portant la robe 101 ne sent pas le maintien de la robe 101 sur sa taille.

Pour resserrer le lien 130, autrement dit pour réduire la longueur de sa circonférence, et pour ajuster le moyen de maintien 120 sur sa taille 30, le porteur de la robe 101 peut agir comme suit : il peut faire coulisser la première partie 122 de sangle 121 et le tronçon 122a d'extrémité libre de cette première partie 122 de sangle au sein du premier arrêt cordon 128, puis bloquer ensemble cette première partie 122 de sangle 121 et son tronçon 122a d'extrémité libre au sein de ce premier arrêt cordon 128, afin de réduire la longueur entre le premier passant 124 et le deuxième passant 125, comme montré sur la Figure 7B. De la même façon, il peut faire coulisser la deuxième partie 123 de sangle 121 et le tronçon 123a d'extrémité libre de cette deuxième partie 123 de sangle au sein du deuxième arrêt cordon 129, puis bloquer ensemble cette deuxième partie 123 de sangle 121 et son tronçon 123a d'extrémité libre au sein de ce deuxième arrêt cordon 129, afin de réduire la longueur entre le troisième passant 126 et le quatrième passant 127. Ce faisant, la longueur entre le deuxième passant 125 et le troisième passant 126 est également automatiquement réduite, comme il apparaît de la Figure 7B.

Les deux bouts opposés (122b, 123b) de la sangle 121 sont en conséquence déplacés le long de la sangle 121 vers une partie centrale de cette dernière, au moyen des boucles coulissantes 122c et 123c.

Comme il apparaît clairement sur la Figure 7B, la longueur de la circonférence du lien 130 est maintenant bien ajustée au contour de la taille 30 du porteur de la robe 101, et le moyen de maintien 120 est maintenant en position ajustée. Le porteur peut maintenant ressentir un confort nettement amélioré, du fait qu'il peut sentir le maintien de la robe 101 sur sa taille 30.

Comme on le voit sur la Figure 7B, le resserrage du lien 130 a déplacé légèrement les pans (104, 105) de la robe 101 en les rapprochant vers le corps du porteur de la robe 101 : sur cette figure, est représenté en pointillés les contours latéraux et ventraux initiaux de la robe 101 correspondant au contour montré sur la Figure 7A dans la position lâche du moyen de maintien 120. Toutefois, comme il apparaît de la Figure 7B, le déplacement des pans (104, 105) de la robe 101 au niveau des passants latéraux (125, 126) et ventraux (124, 127) n'a pratiquement pas d'incidence sur l'aspect visuel extérieur de la robe 101 en configuration portée.

Par ailleurs, le moyen de fixation des quatre passants (124,125,126,127) du moyen de maintien 120 de la robe 101 selon l'invention, par couture sur des coutures longitudinales préexistantes de la robe 101, permet de rendre invisible la présence des passants (124, 125, 126, 127) sur la face extérieure de la robe 101, lorsque la robe 101 est en configuration portée.

Les Figures 8, 9 et 10 montrent la robe 101 selon l'invention des Figures 5-7B en configuration portée, avec le moyen de maintien en position ajustée, sur un mannequin 10, respectivement de face, de dos et de profil.

Comme il apparaît clairement sur ces figures, la robe 101 selon l'invention présente un tombé substantiellement droit, un tel tombé permettant d'occulter la silhouette du tronc et d'au moins la partie supérieure des membres inférieurs de la personne portant la robe 101, et ce malgré la présence du moyen de maintien en position ajustée. La présence du moyen de maintien 120 est quasiment invisible sur la face extérieure de la robe 101. Ainsi, la robe 101 présente globalement un aspect visuel neutre lui permettant de représenter la fonction de la personne la portant ou l'institution à laquelle la personne portant la robe 101 appartient. La robe 101 selon l'invention apporte un confort et une sensation de tenue améliorée par rapport aux robes d'avocat de l'art antérieur, tout en présentant un aspect visuel extérieur conforme aux exigences d'une telle robe, compte tenu de la fonction de représentation qui est la sienne.

De face et de dos (figures 8 et 9), le cintrage obtenu grâce au moyen de maintien 120 est indécelable visuellement, même si le tombé droit du vêtement peut être plus près du corps qu'en l'absence de moyen de maintien, ou lorsque le moyen de maintien 120 est en position lâche.

De profil (figure 10), les coutures latérales 106 sont localement plus proches du corps du porteur. Ce léger cintrage reste très peu apparent, d'autant qu'il est généralement masqué par la manche 3 ample du vêtement 101.

La robe 101 décrite aux Figures 5-10 pourrait être tout vêtement ample dessiné afin d'occulter la silhouette du tronc et d'au moins une partie des membres inférieurs d'une personne dans un but de représentation d'une fonction ou d'une institution, tel qu'une toge d'universitaire, une robe de confrérie, une soutane, etc... Le vêtement selon l'invention muni d'un moyen de maintien permettant de ressentir le vêtement ajusté sur la taille du porteur permet une sensation de confort et de tenue améliorée tout en conservant au vêtement le tombé substantiellement droit requis d'un tel vêtement du fait de sa fonction.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Vêtement (101) ample dessiné et dimensionné pour recouvrir au moins le tronc et une partie supérieure des membres inférieurs du porteur du vêtement en présentant un tombé substantiellement droit destiné à occulter la silhouette dudit tronc et de ladite partie supérieure des membres inférieurs en configuration portée du vêtement, comprenant une ouverture (2) laissant la tête et le cou libres et deux manches (3) aptes à recevoir les bras et les mains, caractérisé en ce qu'il comporte, sur une face intérieure, un moyen de maintien (120, 130) dudit vêtement autour de la taille (30) dudit porteur, ledit moyen de maintien étant réglable entre une position lâche, dans laquelle le porteur dudit vêtement ne ressent pas le maintien dudit vêtement sur sa taille, et une position ajustée, dans laquelle le porteur ressent le maintien dudit vêtement sur sa taille, ledit moyen de maintien étant configuré pour conserver le tombé substantiellement droit dudit vêtement, quelle que soit sa position, lâche ou ajustée.
2. 2. Vêtement (101) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen de maintien (120) comprend une sangle (121) apte à coulisser dans une pluralité de passants (124, 125, 126, 127) fixés le long d'une circonférence située en regard de la taille (30) du porteur sur la face intérieure dudit vêtement, afin de former un lien (130) substantiellement en forme de cercle ou d'arc de cercle, en configuration portée du vêtement, et des moyens d'ajustement (128,129) de la longueur dudit lien.
3. 3. Vêtement (101) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit lien (130) formant un arc de cercle allant d'un premier passant (124) à un passant adjacent (127) en passant par les autres passants (125, 126), lesdits moyens d'ajustement de la longueur dudit lien comprennent au moins un premier arrêt cordon (128) apte à faire coulisser et à bloquer ensemble de façon amovible une première partie (122) de sangle et un tronçon (122a) d'extrémité libre de cette première partie de sangle, ledit tronçon d'extrémité libre de première partie de sangle retournant sur ladite première partie de sangle au niveau dudit premier arrêt cordon (128) après être passé dans le premier passant (124).
4. 4. Vêtement (101) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'ajustement comprennent au moins un deuxième arrêt cordon (129) apte à faire coulisser et à bloquer ensemble de façon amovible une deuxième partie (123) de sangle et un tronçon (123a) d'extrémité libre de cette deuxième partie de sangle, opposés auxdits première partie (122) de sangle et tronçon (122a) d'extrémité libre de première partie de sangle, ledit tronçon (123a) d'extrémité libre de deuxième partie de sangle retournant sur ladite deuxième partie (123) de sangle au niveau dudit deuxième arrêt cordon (129) après être passé dans le passant adjacent (127).
5. 5. Vêtement (101) selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ladite pluralité de passants comprend quatre passants, deux passants latéraux (125, 126) situés respectivement en regard du côté droit et en regard du côté gauche de la taille (30) du porteur, et deux passants ventraux (124, 127) situés de part et d'autre d'un point ventral central, à une distance D de ce point ventral central.
6. 6. Vêtement (101) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit vêtement comprenant deux coutures latérales longitudinales (106) situées respectivement en regard du côté droit et en regard du côté gauche du tronc du porteur, chaque passant latéral (125, 126) est cousu sur ladite couture latérale (106) du côté où il se trouve.
7. 7. Vêtement (101) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ledit vêtement comprenant deux coutures ventrales longitudinales (108) situées de part et d'autre d'un plan sagittal médian du tronc du porteur, à ladite distance D de ce plan, chaque passant ventral (124, 127) est cousu sur ladite couture ventrale (108) au niveau de laquelle il se trouve.
8. 8. Vêtement (101) selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que ledit lien (130) forme un arc de cercle allant d'un passant ventral (124) à l'autre (127) en passant par les deux passants latéraux (125,126).
9. 9. Vêtement (101) selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que le bout (122b) du tronçon (122a) d'extrémité libre de première partie (122) de sangle, optionnellement le bout (123b) du tronçon (123a) d'extrémité libre de deuxième partie (123) de sangle, est rattaché de manière coulissante à ladite sangle (121).
10. 10. Vêtement (101) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est apte à être ouvert et refermé selon un système de fermeture (107) disposé selon une ligne ventrale longitudinale centrale.

    5
11. 11. Vêtement (101) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une doublure (150) assemblée à la face intérieure du vêtement (101), ladite doublure (150) s'étendant latéralement sensiblement sur toute la largeur du vêtement et longitudinalement sensiblement depuis l'ouverture (2) du vêtement (101) jusqu'au bord inférieur libre (151) de la doublure, ledit bord inférieur 10 libre (151) étant situé plus bas que le moyen de maintien (120,130) et de préférence à proximité de celui-ci, le moyen de maintien (120, 130) étant disposé entre la face intérieure du vêtement (101) et la doublure (150).