FR2460839A1 - Vetement de plongee perfectionne - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN VETEMENT DE PLONGEE PERFECTIONNE, DONT LES ELEMENTS SONT DECOUPES DANS UNE FEUILLE DE MATIERE SPONGIEUSE ET ISOLANTE, TELLE QUE DU CAOUTCHOUC MOUSSE OU "NEOPRENE", EN REALISANT LE MINIMUM DE CHUTES, LESDITS ELEMENTS ETANT REUNIS PAR COUTURE ET COLLAGE D'ASSEMBLAGE, TEL QU'UN SURJET ET COLLAGE. LE VETEMENT EST CARACTERISE PAR LE FAIT QUE: A.LA TUNIQUE EST REALISEE EN TROIS ELEMENTS PRINCIPAUX 2, 3, 4; B.LES MITAINES 5, 6 SONT REALISEES EN UN SEUL ELEMENT ALLONGE, AVEC DEUX TROUS 19, 20 ET DEUX ENCOCHES 21, 22 PERCEES SUIVANT LA PETITE MEDIANE AUTOUR DE LAQUELLE ON REPLIE LEDIT ELEMENT ALLONGE AVANT DE CONSTITUER LES COUTURES ET COLLAGES RELATIFS AUX TRANCHES DE LA MAIN, EN RESERVANT LE PASSAGE DU POUCE 26; C.LES ELEMENTS ETANT CONFORMES POUR QUE TOUS LES COLLAGES ET COUTURES AIENT LA PARTICULARITE DE NE PAS SE CROISER ET DE NE PAS SE TROUVER DANS LES ZONES A FORTE CONCAVITE, NOTAMMENT SOUS LES AISSELLES ET ENTRE LES DOIGTS.

Description

Domaine technique.

La présente invention concerne un vêtement de plongée perfectionné, notamment avec cagoule et mitaines dont les éléments sont découpés dans une feuille de matière spongieuse et isolant, telle que du caoutchouc mousse, connu sous la marque '1NEOPRENE", en réalisant le minimum de chutes, lesdits éléments étant réunis par couture et collage d'assemblage, tel qu'un surjet.

Problème posé.

Il s'agit de réaliser, avec le minimum de perte de matière en feuille devant le constituer, un vetement isolant, résistant et confortable, essentiellement ne gênant pas les mouvements.

Etat de la technique antérieure et inconvénients.

Il existe des vetements de plongée comportant des tuniques et cagoules, des gants, des combinaisons et des pantalons qui sont coupés de manière classique. Toutefois, les feuilles de néoprène destInées à réaliser ces vêtements nécessitent une coupe et des méthodes de couture et collage particulières si on veut résoudre le problème posé ci-dessus.

En effet, les coutures et collages assurant la Jonction des bords des éléments provoquent des bourrelets qui sont particulièrement gênants sous les bras et entre les doigts.

Les surépaisseurs gênent le mouvement et peuvent parfois blesser.

En particulier, ce phénomène est agravé au point de jonction de deux coutures concourantes.

C'est cet inconvénient essentiel que se propose d'éliminer la présente invention.

En outre, il est utile de prévoir au moins une petite poche dans laquelle le plongeur peut mettre ses clefs. Actuel lement, on réalise des pochettes à rabat qui se ferment à l'aide de garnitures à enchevêtrement de peluches, bien connues sous la marque "VELCRO. L'invention se propose de réaliser de telles pochettes de manière économique. En outre, les pochettes à rabat classique risquent de s'ouvrir accidentellement sans que l'utili- sateur s'en aperçoive. La présente invention se propose de résoudre ce problème.

Exposé de l'invention.

Les vetements de l'invention sont caractérisés principalement par le fait que a) la tunique est réalisée en trois éléments principaux dont
deux symétriques par rapport au plan médian vertical, b) les mitaines sont réalisées en un seul élément allongé,
avec deux trous et deux encoches percées suivant la petite
médiane autour de laquelle on replie ledit élément allongé
avant de constituer les coutures et collages relatifs aux
tranches de la main, en réservant le passage du pouce, c) les éléments étant conformés pour que tous les collages et
coutures aient la particularité de ne pas se croiser et de
ne pas se trouver dans les zones à forte concavité, notamment
sous les aisselles et entre les doigts.

Plus précisément, la tunique est composée a) d'un élément dorsal dont l'extrémité supérieure constitue
le cimier de la cagoule jusque devant le front, b) de deux éléments latéraux constituant les côtés de la cagoule,
les flancs, les deux demi-devants et les manches, la confi
guration plane de ces éléments par rapport aux demi-devants,
en gros rectangulaires, à grande médiane verticale, étant - à un angle supérieur, la demi-cagoule, - partant obliquement vers le haut par rapport à l'autre angle
supérieur, le flanc, en gros, suivant un rectangle allongé, - relié au-dessous du flanc par une partie étroite, un large
appendice devant constituer la manche après avoir été conve
nablement roulé.

Suivant une caractéristique de détail, mais importante de l'invention, dans certaines parties tubulaires, on constitue des échancrures à profil lenticulaire, dont les lèvres sont cousues après rapprochement pour incurver ladite partie tubulaire du côté de ladite échancrure à profil lenticulaire.

Pour donner une meilleure forme à la tunique, on constitue l'élément dorsal en deux parties avec un élément inférieur rapporté, ledit élément inférieur étant constitué par une sous-ventrière donnant une forme bombée au bas du dos et se refermant sur le devant, à l'aide d'une fixation à enchevêtrement de peluches.

Suivant une forme préférée de réalisation, la tunique comporte - une couture médiane sur le devant, - deux coutures verticales sur les cotés, dont la plus à l'avant se prolonge sur le devant, le dessus et arrière de l'emmanchure pour se prolonger le long du dessous de la manche, et la plus à l'arrière, revient vers l'avant au niveau du cou pour s'incurver autour des oreilles, sur le côté de la cagoule.

Une dernière caractéristique importante de l'inven- tion consiste à constituer les poches à ouverture en regard lune de lautre qui sont ménagées sous deux bandes juxtaposées de peluches fixées sur lune des surfaces à la fixation à enche vetrement de peluches.

Solution au problème, avantages et résultat industriel.

Avec la réalisation de-l'invention, les inconvénients qui ont été évoqués au début du présent mémoire, sont évités en ce qui concerne la fragilité et la Bêne dans les mouvements par des bourrelets, notamment sous les bras et entre les doigts.

Par ailleurs, les éléments de base étant en nombre réduit, l'assemblage est facilité et la longueur des coutures et collages est diminuée en maintenant les chutes à une valeur minimum.

Enfin, la fermeture des poches réalisées par un élément d'assujettissement du vêtement lui-même, l'utilisateur est averti immédiatement d'un dégagement de cet élément qui ouvre la poche en même temps. I1 faut signaler aussi que le fait de prévoir des poches par paire à ouvertures en regard lune de l'autre permet de coincer les objets qui ne peuvent s'en échapper meme après détachement des fixations à enchevetrement de peluches.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante qui en donne quelques exemples non limitatifs de réalisation pratique et qui sont illustrés par les dessins joints.

Brève description des fi ures.

Dans ces dessins
La figure 1 est une vue en plan d'une feuille de mousse de caoutchouc ou "NEOPRENE" dans laquelle sont découpés les éléments d'une tunique et d'une paire de mitaines.

La figure 2 est une vue en perspective dune mitaine gauche avec, en pointillés, l'explication d'une phase de sa fabrication.

La figure 3 est une vue en perspective partielle d'une fermeture à laide d'une fixation à enchevetrement de peluches avec incorporation des poches de l'invention.

La figure 4 est une coupe partielle, suivant l'axe longitudinal médian des poches d'une fermeture incorporant lesdites poches0
La figure 5 est une vue de trois quarts arrière de la tunique de l'invention.

La figure 6 est une vue de trois quarts avant de la tunique de l'invention.

Description de quelques modes de réalisation.

En se reportant à la figure 1, on voit que l'on a découpé dans une feuille de caoutchouc mousse ou "NEOPRENEt' 1 les éléments destinés à fabriquer une tunique et une paire de mitaines, à savoir un élément dorsal 2, un élément latéral gauche 3, un élément latéral droit 4, un élément de mitaine gauche 5 et un élément de mitaine droite 6. Les éléments 3 et 4 sont symétriques par rapport au plan médian vertical. Ils peuvent donc être fabriqués à partir d'un meme patron ou d'un meme emporte-pièces en retournant simplement la feuille de caoutchouc 1 ; ceci est important, car, pratiquement, la tunique ne nécessite pratiquement que le dessin de deux pièces de base.

L'élément dorsal 2 comporte, à l'extrémité supérieure, le cimier 7 de la cagoule et, à sa partie inférieure, la sous-ventrière 8.

Dans les détails, les éléments dorsaux 3, 4 respectivement, constituent les côtés de cagoule 9, 1O, les flancs 11, 12, les deux demi-devants 13, 14 et les manches 15, 16.

On voit que dans leur configuration plane, ces éléments, par rapport aux demi-devants 13, 14 qui sont en gros rectangulaires avec leur grande médiane verticale, sont disposés de la faqon suivante - des côtés de capuchon 9, 10 à un angle supérieur, - partant obliquement vers le haut de l'autre angle supérieur,
les flancs 11, 12 qui sont conformés, en gros, suivant un
rectangle allongé, - relié au-dessous des flancs 11, 12 par des parties étroites
17, 18, un large appendice devant constituer les manches
15, 16.

Les mitaines 5, 6 sont réalisées en un seul élément allongé avec deux trous tels que 19, 20 et des encoches 21, 22 suivant la petite médiane autour de laquelle doit se relier l'élément tel que 5. Après avoir replié ledit élément, comme il est indiqué en pointillés à la figure 2, suivant la flèche 23, on coud les bords repliés suivant les coutures telles que 24 ce qui laisse apparaître en bout quatre trous 19, 20, 21, 22 pour le passage des doigts et un trou 25 pour le passage du pouce. Pour celui-ci, on peut prévoir, au préalable, une découpe concave 26 et une découpe convexe 27 dans l'élément de base découpé dans la feuille i. zones coutures telles que 24 sont réalisées suivant les tranches de la main. Pour incurver la mitaine, on prévoit des fentes 28, 29 à profil lenticulaire, dont les lèvres sont cousues en 30 après rapprochement.Le même dispositif existe pour les manches 15, 16 où l'on prévoit une encoche 31, 32 dont les lèvres, simultanément aux coupures des manches 33, 34, sont cousues en 35, 36 pour incurver lesdites manches au niveau des coudes.

Les différents éléments 2, 3, 4 sont assemblés par deux coutures médianes 53 sur le devant, deux coutures verticales avant sur le côté 54, 55 qui se prolongent sur le devant, le dessus et l'arrière de l'emmanchure pour continuer le long du dessous de la manche en 33, 34, et deux coutures latérales arrières 56, 57 qui reviennent vers l'avant en 5ô, 59 > au niveau du cou pour incurver autour des oreillers, en 60, 51 sur les côtés de la cagoule.

La sous-ventrière 8 est cousues l'élément dorsal 2 suivant une couture 38 pour donner la forme convenable au bas du dos. Elle comporte une patte 39 dont le bord est revêtu d'une peluche 40 qui coopère avec une autre peluche 41 située à l'intérieur de la base des éléments latéraux 34 pour réaliser une succession à enchevetrement des peluches 41, comme cela est très répandu depuis longtemps, notamment, par le dispositif qui est commercialisé sous la marque "VELCRO't. Cette fixation par enchevêtrement de peluches est d'ailleurs très répandue dans les vetements de plongée car elle présente les avantages de ne posséder aucun élément mécanique qui est oxydable et d'avoir une bonne souplesse dans les pièces d'assemblage.Ces fixations sont donc utilisées non seulement pour la tunique décrite et représentée dans les dessins mais aussi pour d'autres éléments, notamment les combinaisons, les fixations de bretelles de pantalons ou autres.

Une particularité importante de la présente invention est d'utiliser cette fixation à enchevêtrement de peluches pour confectionner des poches et assurer la fermeture comme il va maintenant être expliqué et illustré aux figures 3 et 4.

Suivant l'invention, lune des peluches, par exemple la peluche 41 est répartie suivant deux bandes 411 et 412 parallèles qui sont fixées à l'élément 3, par exemple, sur toute la surface sauf en réservant des pochettes 42, 43 suivant, par exemple, des coutures 44, 45. Les pochettes 42, 43 ont des ouvertures 46, 47 qui se font face, c'est-à-dire qui sont en regard l'une de l'autre et sont séparées par un espace 4 réservant un accès commode pour deux pochettes 42, 43 lorsque l'on plie l'élément 3 pour opposer les ouvertures 46, 47. Lorsqu'on a introduit les objets dans les pochettes 42, 43, on applique la patte 39 pour que la peluche 40 s'enchevêtre dans la peluche 41, suivant les flèches 49, 50, 51, 52 des figures 3 et 4. On assure ainsi la fermeture des poches 42, 43.

Le même dispositif qui vient d'entre décrit s'applique évidemment, par exemple, à la fixation des bretelles d'un pantalon. L'avantage essentiel de ce dispositif est que si la patte 39 se détache de l'élément 3, la personne qui est recouverte du vêtement s'en aperçoit immédiatement alors que ce n'est pas le cas lors d'une simple patte de fermeture de poche.

Claims (5)

Rh ENDICATIONS

10/ Vêtement de plongée perfectionné, notamment tunique avec cagoule et mitaines dot les éléments sont découpés dans une feuille de matière spongieuse et isolante, telle que du caoutchouc mousse ou "NEOpRENE", en réalisant le minimum de chutes, lesdits éléments étant réunis par couture et collage d'assemblage, tel qu'un surjet et collage, c a r a c t é r i s é par le fait que a) la tunique est réalisée en trois éléments principaux, dont

deux symétriques par rapport au plan médian vertical, b) les mitaines sont réalisées en un seul élément allongé,

avec deux trous et deux encoches percées suivant la petite

médiane autour de laquelle on replie ledit élément allongé

avant de constituer les coutures et collages relatifs aux

tranches de la mains en réservant le passage du pouce, c) les éléments étant conformés pour que tous les collages et

coutures aient la particularité de ne pas se croiser et de

ne pas se trouver dans les zones à forte concavité, notamment

sous les aisselles et entre les doigts.

20/ Vêtement de plongée, tel que défini dans la revendication 1, c a r a c t é r i s é par le fait que la tunique est composée a) d'un élément dorsal dont l'extrémité supérieure constitue

le cimier de la cagoule jusque devant le front, b) de deux éléments latéraux constituant les cotés de la cagoule,

les flancs, les deux demi-devants et les manches, la confi

guration plane de ces éléments par rapport aux demi-devants,

en gros rectangulaires, à grande médiane verticale, étant - à un angle supérieur, la demi-cagoule, - partant obliquement vers le haut par rapport a l'autre angle

supérieur, le flanc, en gros, suivant un rectangle allongé, - relié au-dessous du flanc par une partie étroite, un large

appendice devant constituer la manche après avoir été conve

nablement roulé.

30/ Vêtement de plongée, tel que défini dans l'une ou l'autre des revendications 1 ou 2, prise isolément, c a r a c t é r i s é par le fait que dans certaines parties tubulaires, sont constituées des échancrures dont les lèvres sont cousues après rapprochement pour incurver ladite partie tubulaire du côté de ladite échancrure.

40/ Vêtement de plongée, tel que défini dans l'une quelconque des revendications précédentes, prise isolément, c a r a c t é r i s é par le fait que la tunique comporte une sous-ventrière rapportée donnant une forme bombée au bas du dos et se refermant à l'aide d'une fixation à enchevêtrement de peluches.

S"/Vêtement de plongée, tel que défini dans l'une quelconque des revendications précédentes, prise isolément, c a r a c t é r i s é par le fait que la tunique comporte - une couture médiane sur le devant, - deux coutures verticales sur les côtés, dont la plus à l'avant se prolonge sur le devant, le dessus et d'arrière de l'emmanchure pour se prolonger le long du dessous de la manche, et la plus à l'arrière, revient vers l'avant au niveau du cou pour s'incurver autour des oreilles, sur le côté de la cagoule.

60/ Vetement de plongée, tel que défini dans lune quelconque des revendications 4 ou 5, c a r a c t é r i s é par le fait que des poches à ouverture en regard l'une de l'autre sont ménagées sous deux bandes juxtaposées de peluches fixées sur l'une des surfaces de la fixation à enchevêtrement de peluches.