FR3067736B1 - Cadre de menuiserie - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un cadre de menuiserie comportant deux montants (1), une traverse haute (2), et une barre d'écartement (3) disposée en partie basse des montants (1). Ce cadre de menuiserie est particulier en ce que chacun des deux montants (1) comporte un perçage (4) disposé en dessous d'un niveau de référence (16) défini sur ledit cadre pour repérer le niveau du sol fini sur ledit cadre en configuration installée, et en ce que ladite barre d'écartement (3) comporte au niveau de chaque extrémité un insert (5) destiné à s'introduire dans ledit perçage (4) en vue de fixer ladite barre d'écartement (3) respectivement à chaque montant (1), et une fixation secondaire (10) destinée au moins à empêcher une rotation de ladite barre d'écartement (3) autour d'un des inserts (5). La présente invention concerne également un procédé de montage d'un cadre selon l'invention.

Description

Cadre de menuiserie

La présente invention se situe dans le domaine de la menuiserie. Elle concerne plus particulièrement un cadre de menuiserie.

Le terme menuiserie peut décrire indifféremment une menuiserie intérieure ou une menuiserie extérieure.

Ce type de menuiserie est réalisé avec un cadre dormant et une ou deux portes ou ouvrants.

Un cadre dormant correspond à une partie fixe installée sur la cloison support (mur, cloison sèche, allège, sol, plafond, ...). Une porte est un élément de remplissage installé sur un cadre dormant. Elle peut à son tour être pleine ou évidée par exemple avec une partie vitrée.

Le cadre dormant est couramment appelé huisserie pour les menuiseries intérieures, et cadre dormant pour les menuiseries extérieures. Dans la suite du texte on désignera par cadre indifféremment une huisserie ou un cadre dormant, qu’il s’agisse de menuiserie intérieure ou extérieure.

Un tel cadre est normalement constitué de deux montants - verticaux - et une traverse haute, délimitant vers le haut la zone à remplir par la porte.

Le terme porte est généralement utilisé pour un panneau mobile qui assure le remplissage d’un cadre, sa partie inférieure étant séparée du sol ou d’une allège par un jeu de fonctionnement.

Le cadre de menuiserie, est souvent stocké, après fabrication pendant un certain temps, puis transporté vers son lieu d’installation finale. Le cadre étant la plupart du temps composé de deux montants et d’une traverse haute, on l’équipe d’une barre d’écartement afin de maintenir en partie basse, près du sol, l’écartement des deux montants verticaux à l’identique de celui imposé en haut par la traverse haute.

Les documents DE2705591 et DE4129472 décrivent des cadres de menuiserie comportant une barre d’écartement. Mais le positionnement de cette barre sur les montants n’est pas configurable de façon maîtrisée, car la fixation de la barre est faite par serrage, à l’aide de dispositifs de type serre-joint. Il est possible d’obtenir un positionnement maîtrisé en fixant la barre d’écartement sur les montants avec une fixation de type vis ou agrafes, mais une telle solution laisse des trous sur les montants, ce qui n’est pas souhaitable pour une pièce de finition.

La présente invention a pour objet de pallier au moins en partie à ces inconvénients en proposant un cadre de menuiserie comportant une barre d’écartement solidement fixée sur la partie basse des montants, et ne laissant pas ou peu de traces visibles une fois le cadre installé. A cet effet, elle propose un cadre de menuiserie comportant deux montants, une traverse haute, et une barre d’écartement disposée en partie basse des montants. Ledit cadre de menuiserie est particulier en ce que chacun des deux montants comporte un perçage disposé en dessous d’un niveau de référence défini sur ledit cadre pour repérer le niveau du sol fini sur ledit cadre en configuration installée, et en ce que ladite barre d’écartement comporte au niveau de chaque extrémité un insert destiné à s’introduire dans ledit perçage en vue de fixer ladite barre d’écartement respectivement à chaque montant, et une fixation secondaire destinée au moins à empêcher une rotation de ladite barre d’écartement autour d’un des inserts.

Grâce à ces dispositions, lors de la manutention du cadre, l’écartement des pieds de ses montants est solidement maintenu, la barre d’écartement étant bien solidarisée aux montants par la double action de l’insert dans le perçage et de la fixation secondaire. Le niveau de référence se trouve par exemple à 5 mm en dessous du bas de la porte destinée à être montée sur le cadre. Il sert de référence pour le niveau du sol fini une fois le cadre installé. Le perçage étant disposé sous le niveau de référence, il sera invisible une fois le sol posé. La fixation secondaire est beaucoup moins invasive, et ne laissera ainsi que peu de traces visibles de fixation de la barre d’écartement, après installation du cadre puis élimination de la barre d’écartement.

Selon d’autres caractéristiques :

ledit insert peut présenter la forme d’un tronc de cône ; ainsi il peut être aisément inséré dans le perçage, mais difficilement retiré afin de procurer au cadre une bonne résistance à l’écartement, ladite barre d’écartement peut comporter une barre disposée au-dessus dudit niveau de référence, et deux pièces de jonction, au moins l’une des deux pièces de jonction comportant un plat, ledit insert et un moyen de maintien de ladite barre, ceci constituant un moyen de réalisation permettant de faciliter l’assemblage du cadre, ledit plat peut comporter une amorce de rupture configurée pour faciliter la rupture de ladite pièce de jonction à l’endroit du niveau de référence, ceci permettant une fois le cadre installé de retirer du cadre tout ou partie de la pièce de jonction qui se trouve au-dessus du niveau du sol fini, et ainsi de réduire au maximum les traces visibles de la fixation de la barre d’écartement ; de plus la partie restante dudit plat peut servir à repérer le niveau du sol fini, ledit plat peut comporter une partie décalée, configurée pour s’encastrer dans un logement, typiquement un défonçage, prévu à cet effet dans le montant ; ainsi si la partie décalée du plat doit rester au-dessus du niveau du sol fini après installation du cadre, il sera plus facile de la rendre presque invisible, par exemple en lui donnant la couleur du montant, ladite barre d’écartement peut comporter une rainure configurée pour recevoir une barre de seuil, ainsi une fois le cadre posé, après avoir démonté la fixation secondaire, et en faisant tourner la barre d’écartement autour de ses inserts, la barre de seuil peut être logée dans ladite rainure, affleurant au niveau du sol fini ; elle permet une séparation nette entre deux revêtements de sol de pièces adjacentes de part et d’autre du bloc porte comportant le cadre selon l’invention.

La présente invention concerne également un procédé de montage d’un cadre selon l’invention, comportant les étapes suivantes :

fixation d’une pièce de jonction sur chacun des montants par son insert et sa fixation secondaire, assemblage des montants et de la traverse haute, avant ou après l’étape ci-dessus, fixation de la barre sur les deux pièces de jonction, installation du cadre sur une cloison d’un bâtiment de sorte que le niveau du sol fini soit au niveau de référence ou jusqu’à 20 mm en dessous du niveau de référence.

Grâce à ces dispositions, le cadre selon l’invention peut facilement être réalisé, puis manutentionné à l’état monté, l’écartement des pieds de montants solidement maintenus, tout en ne laissant que peu de traces de la fixation après démontage de la barre d’écartement.

Selon d’autres caractéristiques :

le procédé de montage peut comporter, après l’étape d’installation du cadre, les étapes suivantes :

tronçonnage de la barre, sensiblement en son milieu, appui vers le bas sur chaque demi barre, jusqu’à provoquer la rupture des pièces de jonction au niveau de l’amorce de rupture, ainsi la barre peut facilement être retirée, ainsi que tout ou partie de la pièce de jonction située au-dessus du niveau du sol fini, afin de laisser le moins possible de traces de fixation visibles de la barre d’écartement après son démontage et réalisation du sol fini, le procédé de montage peut comporter, après l’étape d’installation du cadre, les étapes suivantes :

démontage de la fixation secondaire, rotation de la barre d’écartement autour des deux inserts de sorte à la positionner sous ledit niveau de référence, ainsi la barre d’écartement n’a pas besoin d’être retirée mais se retrouve sous le niveau du sol fini, elle sera donc invisible après la pose du sol, le procédé de montage peut comporter, après l’étape de rotation de la barre d’écartement, une étape de mise en place d’une barre de seuil dans une rainure prévue à cet effet dans la barre d’écartement, la barre de seuil permettant une séparation nette des revêtements de sol dans les deux pièces de part et d’autre du seuil ; elle permet par ailleurs de repérer facilement le niveau du sol fini.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui fait suite, en référence aux figures annexées dans lesquelles :

la figure 1 est une vue schématique de face d’un cadre selon l’invention, en configuration de transport et manutention, la figure 2 est une vue en perspective d’un pied de montant du cadre de la fig. 1 selon un premier mode de réalisation de l’invention, la figure 3 est une vue en coupe transversale du pied de montant de la fig. 2, la fig. 4 est une vue en perspective d’une pièce de jonction selon le mode de réalisation de l’invention de la fig. 2, la fig. 5 est une vue en perspective d’une pièce de jonction selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, la fig. 6 est une vue en perspective d’une pièce de jonction selon un troisième mode de réalisation de l’invention, la fig. 7 est une vue en perspective d’une partie de barre d’écartement selon le mode de réalisation de la fig. 6, dans une configuration en cours d’installation du cadre.

la fig. 8 est une vue en perspective d’une partie de barre d’écartement selon le mode de réalisation de la fig. 6, mais dans une configuration installée du cadre.

Le cadre selon l’invention, destiné à recevoir une porte, comporte deux montants 1, une traverse haute 2 et une barre d’écartement 3. La barre d’écartement 3 est disposée en extrémité basse des montants 1, et permet en coopération avec la traverse 2 de maintenir l’écartement des montants 1 constant sur toute leur hauteur.

Sur chaque montant 1 du cadre on pratique un perçage 4. La barre d’écartement 3 comprend à chacune de ses extrémités un insert 5 d’un diamètre correspondant à celui du perçage 4. Les inserts 5 sont destinés à s’introduire dans le perçage 4 afin de positionner et de fixer la barre d’écartement 3 aux montants 1 et d’empêcher toute translation de la barre d’écartement 3 relativement aux montants 1.

Les perçages 4 sont disposés sur les montants 1 en dessous d’un niveau de référence 16. Le niveau de référence 16 est défini sur les montants 1 afin de positionner le bas de la porte qui sera reçue par le cadre. Le niveau de référence 16 peut correspondre au niveau auquel on placera la couche de finition du sol, qui est souvent disposé à 5 mm en dessous du bas de la porte. Dans d’autres cas, on préférera placer le niveau du sol 10 ou 20 mm plus bas afin d’obtenir un jeu sous la porte de 15 ou 25 mm. Un tel jeu est judicieux dans le cas de l’utilisation d’un système de climatisation ou de chauffage par air pulsé. Comme illustré aux fig. 2 et 4, la barre d’écartement 3 peut comporter des repères correspondant à ces différents choix de hauteur de sol, le niveau de référence 16 restant au même niveau, 5 mm en dessous du bas de la porte.

Le perçage 4 étant disposé en-dessous du niveau de référence 16, on peut faire en sorte qu’il se trouve sous le niveau du sol fini, invisible car noyé dans le sol.

L’insert 5 peut présenter la forme d’un tronc de cône d’angle faible, de façon à faciliter son introduction dans le perçage 4. On peut finaliser cette introduction par un coup de marteau, ce qui le coince dans le perçage 4 avec une force de maintien satisfaisante. Ainsi une fois la barre d’écartement 3 fixée aux montants 1, la coopération entre l’insert 5 et le perçage 4 procure au cadre une bonne résistance à l’écartement.

L’insert 5 peut présenter d’autres formes, comme une forme cylindrique avec des rainures de frottement, ces rainures pouvant être symétriques, ou en forme de queue de sapin, là encore pour faciliter l’introduction et rendre difficile l’extraction.

Dans le mode de réalisation préféré de l’invention illustré aux fig. 2 à 6, la barre d’écartement 3 comporte une barre 6, généralement en bois, et deux pièces de jonction 7. Les pièces de jonction 7 sont fixées chacune à une extrémité de la barre 6. Chaque pièce de jonction comporte alors un plat 8, un insert 5 et un moyen de maintien de la barre 6. Le moyen de maintien de la barre 6 peut comprendre deux ailettes 9, parallèles, dont l’écartement permet d’accueillir une des extrémités de la barre 6. Afin de mieux solidariser la barre d’écartement 3, une agrafe peut être plantée dans les ailettes 9 jusqu’à la barre 6.

D’autres modes de réalisation de la barre d’écartement sont possibles bien entendu, tel qu’une barre d’écartement monobloc, ou encore en deux parties coulissantes l’une par rapport à l’autre pour pouvoir s’ajuster à l’écartement du cadre. Dans la suite on décrira l’invention plus particulièrement avec le mode de réalisation mentionné ci-dessus, mais il est bien entendu qu’une caractéristique s’appliquant à la barre 6 peut s’appliquer à la partie centrale de toute barre d’écartement 3, et une caractéristique s’appliquant aux pièces de jonction 7 peut s’appliquer aux extrémités de toute barre d’écartement 3.

La pièce de jonction 7 comporte encore une fixation secondaire 10, qui est destinée à empêcher la rotation de la pièce de jonction 7 autour de I’insert 5.

La fixation secondaire 10 peut comporter un système de clip, illustré aux figs. 2 à

4. Dans ce mode de réalisation, la fixation secondaire 10 est appuyée sur l’épaisseur du montant 1, et clipsée sur le côté du montant opposé à la barre d’écartement 3. Cette solution présente l’avantage de ne laisser aucune trace sur le montant 1 une fois la fixation secondaire 10 démontée.

La fixation secondaire peut encore comporter une vis plantée dans le montant 1. Une simple ouverture, illustrée en fig. 5, est alors pratiquée dans la pièce de jonction 7 pour accueillir la vis.

La fixation secondaire peut enfin comporter une pointe ou une agrafe enfoncée dans le montant 1. La barre d’écartement 3 peut alors comporter un bossage 11, illustré à la fig. 6, disposé sur le plat 8 de la pièce de jonction 7, et sur lequel la pointe ou l’agrafe est enfoncée. De cette façon la pointe ou l’agrafe est saillante par rapport au plat, et il est possible de l’arracher facilement, par exemple avec une tenaille, au moment du démontage de la barre d’écartement 3, en emportant tout ou partie du bossage 11.

La fixation secondaire 10 peut aussi être assurée par un désalignement des deux inserts 5.

Grâce aux inserts 5 et aux fixations secondaires 10, la barre d’écartement 3 est solidement fixée aux montants 1 et maintient l’écartement précis tout en procurant une résistance à l’écartement.

Le plat 8 peut comporter une amorce de rupture 12, de préférence horizontale, comme illustré aux figs. 4 et 5, afin de faciliter la rupture de la pièce de jonction 7. Il est ainsi possible, après installation du cadre sur la cloison, de démonter la barre d’écartement 3 en démontant la fixation secondaire 10, et en sectionnant la pièce de jonction 7, par exemple au niveau du sol fini. La pièce de jonction 7 casse en deux parties : la partie supérieure, liée à la barre 6, est alors retirée du cadre, tandis que la partie inférieure reste accrochée au cadre par l’insert 5. Dans la plupart des cas, la partie inférieure est située sous le niveau du sol fini, et ainsi aucune trace de la pièce de jonction 7 ne reste visible après la finition du sol.

On peut disposer cette amorce de rupture au niveau de référence 16, qui peut ainsi être matérialisé par la partie restante après rupture de la pièce de jonction 7. Elle peut être utilisée comme gabarit lors de la mise en place du sol fini.

Le plat 8 peut également comporter une partie décalée 13, comme illustré à la fig. 6. La partie décalée 13 s’encastre dans un logement, par exemple un défonçage usiné à cet effet en bas du montant 1. Cette partie décalée 13 peut comporter les repères évoqués ci-avant, pour faciliter le repérage du niveau du sol jusqu’à 25 mm en dessous du bas de la porte. Dans un tel cas cependant, cette partie décalée 13 reste visible, le niveau du sol fini étant plus bas. Toutefois cette partie est encastrée, et à fleur avec le montant 1. Il est facile de la rendre presque invisible après la finition du sol, en particulier en lui donnant la couleur du montant 1.

Dans un autre mode de réalisation, une fois le cadre installé, la fixation secondaire 10 est démontée puis on fait tourner la barre d’écartement 3 d’un demi-tour vers le bas autour des inserts 5 jusqu’à obtenir la configuration illustrée en fig. 7. La barre 6 peut alors comporter une rainure 14, conçue pour recevoir une barre de seuil 15 matérialisant le niveau du sol fini, et permettant une séparation nette des revêtements dans les deux pièces séparées par la porte équipant le cadre.

Le cadre selon l’invention peut être monté selon un procédé comportant les étapes suivantes :

fixation d’une pièce de jonction 7 sur chacun des montants 1 par introduction de l’insert 5 dans le perçage 4 du montant 1, et montage de la fixation secondaire 10, comprenant par exemple un clip, une vis, une pointe ou une agrafe, assemblage des montants 1 et de la traverse haute 2 ; cet assemblage se fait avantageusement après l’étape ci-dessus ; toutefois il peut se faire aussi avant sans sortir du cadre de la présente invention, fixation de la barre 6 sur les deux pièces de jonction 7, les dimensions de la barre 6 étant parfaitement adaptées pour maintenir précisément l’écartement entre les montants 1 à l’identique de leur écartement au niveau de la traverse haute 2.

Le cadre est alors prêt pour expédition et installation. La barre d’écartement 3, et sa fixation solide sur les montants 1, permet un transport sans risque de dommage à l’assemblage entre les montants 1 et la traverse haute 2.

Dans un premier mode de réalisation de l’invention, le procédé ci-dessus est complété, par exemple au moment de la mise en service des blocs portes comprenant le cadre selon l’invention, par le démontage de la barre d’écartement 3 selon les étapes suivantes :

tronçonnage de la barre 6, sensiblement en son milieu, appui vers le bas sur chaque demi barre, la demi barre pivotant alors jusqu’à provoquer la rupture de la pièce de jonction 7 au niveau de l’amorce de rupture 12.

Dans le cas d’un clip, respectivement d’une vis, il convient préalablement à l’appui vers le bas de désengager le clip, respectivement de dévisser la vis. Dans le cas de pointes ou d’agrafes, on peut préalablement les extraire, tout comme on peut envisager que l’appui vers le bas sur chaque demi barre provoque leur extraction. On obtient alors un cadre libéré de sa barre d’écartement 3, devenue inutile une fois le cadre installé. Seules restent en place au bas de chaque montant 1 une partie du plat 8. Dans le cas où l’amorce de rupture 12 a été disposée sur le niveau de référence 16, le bord supérieur de la partie restante peut alors servir de référence pour le niveau du sol fini.

Dans un deuxième mode de réalisation, le procédé de montage du cadre est complété par les étapes suivantes :

démontage de la fixation secondaire 10, qui est de préférence une vis dans ce cas, rotation de la barre d’écartement 3 autour des deux inserts 5, par exemple d’un demi-tour vers le bas, de sorte à la positionner sous le niveau de référence 16,

Un tel procédé peut être mis en œuvre quand on veut maintenir la barre d’écartement 3 en place après l’installation du cadre.

On peut alors en profiter pour mettre en place une barre de seuil 15 dans une rainure 14 prévue à cet effet dans la barre 6, La barre de seuil 15 matérialise le niveau de référence 16, et permet une séparation nette des revêtements dans les deux pièces de part et d’autre du bloc porte 5 comportant le cadre selon l’invention.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisation particuliers, elle n’est nullement limitative de la portée de l’invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par substitution d’équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques 10 développées ci-dessus.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Cadre de menuiserie comportant deux montants (1), une traverse haute (2), et une barre d’écartement (3) disposée en partie basse des montants (1), caractérisé en ce que chacun des deux montants (1) comporte un perçage (4) disposé en dessous d’un niveau de référence (16) défini sur ledit cadre pour repérer le niveau du sol fini sur ledit cadre en configuration installée, et en ce que ladite barre d’écartement (3) comporte au niveau de chaque extrémité un insert (5) destiné à s’introduire dans ledit perçage (4) en vue de fixer ladite barre d’écartement (3) respectivement à chaque montant (1), et une fixation secondaire (10) destinée au moins à empêcher une rotation de ladite barre d’écartement (3) autour d’un des inserts (5).
2. 2. Cadre selon la revendication précédente, dans lequel ledit insert (5) présente la forme d’un tronc de cône.
3. 3. Cadre selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite barre d’écartement (3) comporte une barre (6) disposée au-dessus dudit niveau de référence (16), et deux pièces de jonction (7), au moins l’une des deux pièces de jonction (7) comportant un plat (8), ledit insert (5) et un moyen de maintien de ladite barre (6).
4. 4. Cadre selon la revendication précédente, dans lequel ledit plat (8) comporte une amorce de rupture (12) configurée pour faciliter la rupture de ladite pièce de jonction (7) à l’endroit du niveau de référence (16).
5. 5. Cadre selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel ledit plat (8) comporte une partie décalée (13), configurée pour s’encastrer dans un logement, typiquement un défonçage, prévu à cet effet dans le montant (1).
6. 6. Cadre selon la revendication 3, dans lequel ladite barre d’écartement (3) comporte une rainure (14) configurée pour recevoir une barre de seuil (15).
7. 7. Procédé de montage d’un cadre selon l’une des revendications 3 à 6, comportant les étapes suivantes :

   fixation d’une pièce de jonction (7) sur chacun des montants (1) par son insert (5) et sa fixation secondaire (10), assemblage des montants (1) et de la traverse haute (2), avant ou après l’étape ci-dessus, fixation de la barre (6) sur les deux pièces de jonction (7), installation du cadre sur une cloison d’un bâtiment de sorte que le niveau du sol fini soit au niveau de référence (16) ou jusqu’à 20 mm en dessous du niveau de référence (16).
8. 8. Procédé selon la revendication précédente comportant après l’étape d’installation du cadre, les étapes suivantes :

   tronçonnage de la barre (6), sensiblement en son milieu, appui vers le bas sur chaque demi barre, jusqu’à provoquer la rupture des pièces de jonction (7) au niveau de l’amorce de rupture (12).
9. 9. Procédé selon la revendication 8, comportant, après l’étape d’installation du cadre les étapes suivantes :

   démontage de la fixation secondaire (10), rotation de la barre d’écartement (3) autour des deux inserts (5) de sorte à la positionner sous ledit niveau de référence (16).
10. 10. Procédé selon la revendication précédente, comportant, après l’étape de rotation de la barre d’écartement (3), une étape de mise en place d’une barre de seuil (15) dans une rainure (14) prévue à cet effet dans la barre d’écartement (3).

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