FR2727451A1 - Procede pour l'etablissement d'un faux plafond en sous face d'un plancher a entrevous en matiere synthetique expansee, suspente correspondante et entrevous equipe d'une telle suspente - Google Patents

Abstract

Il s'agit de l'établissement d'un faux plafond (10 ou 10') en sous face d'un plancher (11) à entrevous (15) sur lesquels est coulée une dalle (17). Suivant l'invention, on équipe par avance certains au moins des entrevous (15) d'au moins une suspente (22) de longueur suffisante pour faire saillie tant en dessous des entrevous (15), pour la fixation ultérieure du faux plafond (10 ou 10'), qu'au-dessus de ces entrevous (15), pour son ancrage dans la dalle (17) préalablement coulée sur ceux-ci. Application aux planchers à entrevous en matière synthétique expansée.

Description

"Procédé pour l'établissement d'un faux plafond en sous face
d'un plancher à entrevous en matière synthétique
expansée, suspente correspondante et entrevous équipé d'une
telle suspente"
La présente invention concerne d'une manière générale l'établissement d'un faux plafond en sous face d'un plancher à entrevous en matière synthétique expansée sur lesquels est coulée une quelconque dalle de compression en béton ou autre.

Les entrevous, qui sont aussi parfois appelés hourdis ou voûtains, reposent latéralement, par des becquets, sur des poutrelles, et ils servent de coffrages perdus lors de la coulée de la dalle sus-jacente.

Ils servent également d ' éléments d' isolation thermiques pour le plancher obtenu, notamment lorsqu'ils présentent à leur base une languette qui s'engage sous l'une et/ou l'autre des poutrelles sur lesquelles ils reposent.

Il peut s'agir aussi bien d'entrevous moulés, c'est-àdire d'entrevous fabriqués par moulage à l'unité ou en continu, que d'entrevous découpés, c'est-à-dire d'entrevous détachés par découpage d'un bloc moulé ou extrudé de plus grande longueur.

Quoi qu'il en soit, l'établissement d'un faux plafond en sous face d'un plancher comportant de tels entrevous nécessite usuellement à ce jour d'implanter à travers eux des chevilles dans la dalle sus-jacente, et d'assujettir ensuite à ces chevilles des tiges filetées propres à la suspension recherchée.

Un tel processus, qui intervient nécessairement in situ, sur le chantier, a deux inconvénients majeurs.

Tout d'abord, il conduit inévitablement à une altération non négligeable des entrevous, au détriment de l'isolation thermique qu'ils sont présumés assurer.

En outre, il implique la mise en oeuvre de tiges filetées relativement longues, dont la mise en place dans les chevilles préalablement implantées dans la dalle sus-jacente peut s'avérer particulièrement délicate.

Dans la demande de brevet français qui, déposée le 28 décembre 1989 sous le No 89 173388, a été publiée sous le
No 2 656 643, il a été proposé de noyer dans les entrevous, à la manière d'un insert, une pièce d'accrochage propre à permettre ultérieurement l'arrimage d'une suspente.

Un tel insert ne peut en pratique être mis en place qu'en usine, et il ne peut concerner que les seuls entrevous moulés, à l'exclusion des entrevous découpés.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter les divers inconvénients précédents et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet un procédé pour l'établissement d'un faux plafond en sous face d'un plancher à entrevous en matière synthétique expansée sur lesquels est coulée une dalle, ce procédé étant d'une manière générale caractérisé en ce qu'il consiste à équiper certains au moins des entrevous d'au moins une suspente de longueur suffisante pour faire saillie tant en dessous des entrevous, pour la fixation ultérieure du faux plafond, qu'au-dessus de ces entrevous, pour son ancrage dans la dalle préalablement coulée sur ceux-ci ; elle a encore pour objet une suspente propre à la mise en oeuvre d'un tel procédé et tout entrevous équipé d'au moins une telle suspente.

En bref, suivant l'invention, il est établi une liaison directe, par des suspentes, entre le faux plafond à fixer et la dalle surmontant les entrevous, et, tout en se faisant avantageusement par l'intermédiaire de ces entrevous, la mise en place de ces suspentes n'implique normalement aucune altération sensible de ceux-ci.

Par exemple, cette mise en place se fait par ancrage sur la tranche transversale des entrevous ; en variante, elle se fait par engagement à force dans ceux-ci, ou par encliquetage sur l'un de leurs becquets.

Dans tous les cas, elle intervient avant même la pose des entrevous.

Si, donc, elle devait, par extraordinaire, être à l'origine d'une réelle altération d'un des entrevous concernés, il suffit d'éliminer celui-ci.

Les suspentes suivant l'invention peuvent en outre avantageusement être mises en oeuvre soit en usine, soit in situ, sur le chantier.

Elles peuvent de surcroît indifféremment équiper tant des entrevous moulés que des entrevous découpés.

Enfin, dûment ancrées dans la dalle surmontant les entrevous, elles sont avantageusement de nature à offrir une résistance mécanique relativement grande, au bénéfice de la sécurité.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue partielle en coupe transversale d'un plancher en sous face duquel il est possible de fixer suivant l'invention un quelconque faux plafond
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue en perspective d'une suspente mise en oeuvre pour cette fixation
la figure 3 est, à échelle inférieure, une vue partielle en perspective d'un entrevous équipé d'une telle suspente
la figure 4 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe longitudinale de cet entrevous, suivant la ligne IV-IV de la figure 3
la figure 5 est une vue en perspective qui, analogue à celle de la figure 2, se rapporte à une variante de réalisation, la suspente correspondante étant supposée en place sur un entrevous
la figure 6 est une vue partielle en perspective analogue à celle de la figure 5, pour une autre variante de réalisation de la suspente suivant l'invention
la figure 7 est, à échelle différente, une autre variante de réalisation de la suspente suivant l'invention, représentée elle aussi en place sur un entrevous
la figure 8 est, à échelle supérieure, une vue en élévation de cette suspente, suivant la flèche VIII de la figure 7
la figure 9 en est une vue en perspective
la figure 10 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 9, pour une variante de réalisation
les figures llA, llB, llC sont des vues partielles de bout illustrant diverses phases de mise en oeuvre de cette variante de réalisation.

Tel qu'illustré schématiquement sur la figure 1, il s'agit, globalement, d'établir un faux plafond 10, ou 10', en sous face d'un plancher 11 formé, d'une part, de poutrelles 12 présentant, latéralement, à la partie inférieure de leur membrure 13, des ailes 14, et, d'autre part, d'entrevous 15, établis à l'écartement des poutrelles 12, et présentant, latéralement, pour porter sur les ailes 14 de celles-ci, des becquets 16, avec, coulée sur l'ensemble, une quelconque dalle 17.

Par exemple, les poutrelles 12 sont en béton, et il en est de même de la dalle 17, qui forme, en pratique, une dalle de compression.

Les entrevous 15 sont, eux, en matière synthétique expansée, et, par exemple, en polystyrène.

I1 s'agit soit d'entrevous moulés, soit d'entrevous découpés.

Quoi qu'il en soit, ils servent de coffrages perdus pour la dalle 17.

Ils contribuent également à l'isolation thermique du plancher 11.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur la figure 1, les entrevous 15 ont une surface inférieure 18 plane, et, pour parfaire l'isolation thermique du plancher 11, ils comportent, latéralement, à niveau avec cette surface inférieure 18, une languette 20, qui s'engage sous l'une et/ou l'autre des poutrelles 12 adjacentes.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, seule une languette 20 est prévue d'un côté, avec une extension suffisante pour couvrir à elle seule la surface inférieure de la poutrelle 12 correspondante.

Les dispositions qui précèdent sont bien connues par elles-mêmes, et, ne relevant pas en propre, de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

De manière également connue en soi, le faux plafond 10 est par exemple à établir au plus près des entrevous 15, comme représenté sur la partie de gauche de la figure 1.

En variante, le faux plafond 10' est à établir à distance de ces entrevous 15, comme représenté sur la partie de droite de la figure 1.

Dans tous les cas, ce faux plafond 10 ou 10' est constitué de plaques 21, et il s'agit par exemple de plaques en matériau aggloméré, notamment pour un faux plafond 10, ou de plaques de plâtre cartonnées, c'est-à-dire de plaques de plâtre munies d'une feuille de carton sur chacune de leurs faces, notamment pour un faux plafond 10'.

Suivant l'invention, pour l'établissement d'un tel faux plafond 10 ou 10', certains, au moins, des entrevous 15, et, par exemple, la totalité de ceux-ci, sont équipés, par avance, d'au moins une suspente 22 de longueur suffisante pour faire saillie tant en dessous des entrevous 15, pour la fixation ultérieure de ce faux plafond 10 ou 10', qu'au-dessus de ces entrevous 15, pour son ancrage dans la dalle 17 préalablement coulée sur ceux-ci.

En pratique, suivant l'invention, chaque suspente 22 ainsi mise en oeuvre est rapportée sur un entrevous 15 avant même la pose de celui-ci.

Globalement, une suspente 22 suivant l'invention comporte, solidaires l'une de l'autre, trois parties, à savoir, une partie médiane 22A, par laquelle, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, elle est apte à être assujettie à un entrevous 15, une partie supérieure 22B, par laquelle, au-dessus de l'entrevous 15, elle est apte à être ancrée dans la dalle 17 sus-jacente à celui-ci, et une partie inférieure 22C, par laquelle, en dessous de l'entrevous 15, elle est apte à l'attelage du faux plafond 10 ou 10' à établir.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 à 5, la suspente 22 suivant l'invention est destinée à être assujettie par ancrage à un entrevous 15, par application de sa partie médiane 22A à l'une des tranches transversales d'extrémité 23 de cet entrevous 15.

Sa partie médiane 22A comporte, en saillie, dans ce cas, pour ce faire, au moins une griffe 24 propre à pénétrer dans un tel entrevous 15.

Par exemple, et tel que représenté, deux griffes 24 sont prévues, parallèlement l'une à l'autre, à distance l'une de l'autre.

En pratique, ces griffes 24 s'étendent sensiblement en équerre par rapport à la partie médiane 22A, et, pour faciliter leur pénétration dans un entrevous 15, leur extrémité 25 est en forme générale de pointe.

Dans les formes de réalisation représentées, ces griffes 24 sont venues d'un seul tenant de la partie médiane 22A, à la faveur, chacune, d'un crevé 26 de celle-ci.

Elles présentent en outre, chacune, en saillie, au voisinage de leur extrémité 25, au moins un ergot 27, qui est lui-même venu d'un seul tenant d'elles à la faveur d'un crevé.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 à 6, la partie supérieure 22B de la suspente 22 suivant l'invention comporte, transversalement, en attente, au moins une ligne de pliage 28 propre à permettre d'en rabattre l'extrémité.

En pratique, dans les formes de réalisation représentées, il y a ainsi, à distance l'une de l'autre, et parallèlement l'une à l'autre, sur cette partie supérieure 22B, plusieurs lignes de pliage 28, et, par exemple, chacune d'elles est formée par un alignement de perçages 29 de petite dimension de nature à faciliter le pliage recherché.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 à 6, l'extrémité 30 de la partie supérieure 22B de la suspente 22 suivant l'invention est en forme générale de pointe.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 2 à 4, qui est destinée à un faux plafond 10 à établir au plus près des entrevous 15, la partie inférieure 22C de la suspente 22 suivant l'invention comporte, en équerre, un talon 31, propre à la fixation d'un tel faux plafond 10, en étant, en pratique, constituée de ce seul talon 31.

Préférentiellement, et tel que représenté, la partie médiane 22A et la partie supérieure 22B, au moins, de la suspente 22 suivant l'invention, sont d'un seul tenant l'une avec l'autre.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 2 à 4, la partie inférieure 22C est également d'un seul tenant avec la partie médiane 22A et la partie supérieure 22B.

Préférentiellement, la suspente 22 suivant l'invention est au moins pour partie formée d'un feuillard métallique convenablement découpé et conformé.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 2 à 4, il en est ainsi pour la totalité de cette suspente 22.

Préférentiellement, et tel que représenté sur les figures 2 et 6, sa partie médiane 22A comporte, longitudinalement, dans ce cas, sur une partie au moins de sa hauteur, au moins une nervure de raidissement 32.

Dans les formes de réalisation représentées, deux nervures de raidissement 32 sont prévues, qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre, à distance l'une de l'autre, sur toute la hauteur de la partie médiane 22A, et qui font saillie sur la face de celle-ci destinée à s'appliquer à un entrevous 15.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 2 à 4, ces nervures de raidissement 32 se prolongent sur le talon 31 formant la partie inférieure 22C.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 à 5, la partie médiane 22A de la suspente 22 suivant l'invention comporte, par ailleurs, longitudinalement, pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, deux alignements de pattes 34, qui, venues chacune d'un crevé, font toutes saillie sur une même face de cette partie médiane 22A, en l'espèce la face de celle-ci opposée à celle destinée à s'appliquer à un entrevous 15, et qui, convenablement conformées à cet effet, forment, conjointement, de part et d'autre des nervures de raidissement 32, parallèlement à celles-ci, sur une portion au moins de la longueur de cette partie médiane 22A, et, en pratique, sur la totalité de celle-ci, deux coulisses 36.

Enfin, dans les formes de réalisation représentées, la partie médiane 22A de la suspente 22 suivant l'invention présente, longitudinalement, à sa base, c'est-à-dire au voisinage de la partie inférieure 22C, entre les coulisses 36 précédentes, pour des raisons qui apparaîtront également ultérieurement, un alignement de perçages 37 de faible dimension.

Pour la mise en oeuvre de la suspente 22 suivant l'invention, il peut être procédé comme suit.

Sur chacun des entrevous 15 à poser, il est rapporté, avant leur pose, au moins une suspente 22.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 2 à 4, il est ainsi rapporté une suspente 22 sur chacune des tranches transversales d'extrémité 23 de chaque entrevous 15.

En pratique, cette suspente 22 est implantée en position excentrée, au voisinage d'un becquet 16, pour que sa partie médiane 22A dépasse, fût-ce légèrement, de l'entrevous 15 qu'elle équipe, et, d'un entrevous 15 à l'autre, les suspentes 22 ainsi mises en place sont alternées.

Tel que schématisé par la flèche F1 sur la figure 4, chaque suspente 22 est appliquée par sa partie médiane 22A contre la tranche transversale d'extrémité 23 de l'entrevous 15 à équiper, de manière à ce que ses griffes 24 pénètrent dans cet entrevous 15 et que le talon 31 que comporte sa partie inférieure 22C s'engage sous celui-ci.

En pratique, ce talon 31 peut s'étendre au contact de la surface inférieure 18 de l'entrevous 15, comme représenté sur la figure 4, ou en être plus ou moins écarté.

Tel que schématisé par la flèche F2 sur la figure 4, la partie supérieure 22B de la suspente 22 est ensuite rabattue au niveau désiré, suivant, par exemple, l'épaisseur de la dalle 17 à couler.

Le pliage correspondant peut intervenir immédiatement après la mise en place de la suspente 22, ou ultérieurement à celle-ci.

I1 peut également intervenir avant cette mise en place.

Coroîlairement, l'équipement en suspente(s) 22 des entrevous 15 peut intervenir en usine, après la fabrication de ces entrevous 15, ou, in situ, sur le chantier.

En effet, l'assujettissement assuré par les griffes 24 est suffisant pour en éviter tout risque de désolidarisation lors des manipulations des entrevous 15.

Quoi qu'il en soit, la mise en place des suspentes 22 sur les entrevous 15 n'entraîne normalement aucune altération de ceux-ci.

Sur le chantier, la pose des entrevous 15 sur les poutrelles 12 se fait de manière usuelle, et il en est de même pour la coulée de la dalle 17.

Après cette coulée, il est procédé à la mise en place des plaques 21 du faux plafond 10.

Tel que schématisé à la figure 4, il suffit, pour ce faire, de rapporter, à l'aide de vis 38, ces plaques 21 sur le talon 31 de la partie inférieure 22C des suspentes 22.

Lorsque les plaques 21 sont aux dimensions de la surface inférieure 18 des entrevous 15, elles peuvent être fixées en usine.

Si désiré, et tel que représenté sur la figure 2, le talon 31 que comporte la partie inférieure 22C des suspentes 22 peut présenter par avance un trou 39 pour le passage des vis 38, et, pour parfaire le maintien de ces vis 38, il peut être prévu de donner à celles-ci une longueur assez grande pour qu'elles s'engagent également dans un trou prévu par ailleurs à cet effet dans la griffe 24 la plus proche, en alignement avec le trou 39 du talon 31.

Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 5, qui est plus particulièrement destinée à la mise en place d'un faux plafond 10' à établir à distance du plancher 11, la partie inférieure 22C d'une suspente 22 suivant l'invention comporte une tête 31', qui, tel que représenté à la figure 1, est apte à l'encliquetage d'une fourrure 40, propre à la fixation de ce faux plafond 10'.

Par exemple, et tel que représenté, cette tête 31' est du type de celle équipant les suspentes faisant l'objet du brevet français qui, déposé le 16 octobre 1979 sous le
No 79 25655, a été publié sous le No 2 467 927.

Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, la partie médiane 22A et la partie supérieure 22B appartiennent, conjointement, comme précédemment, à une première pièce 41, qui est du type de la suspente 22 représentée sur les figures 2 à 4, avec ou sans le talon 31, tandis que la partie inférieure 22C appartient à une deuxième pièce 42, qui, distincte de la première pièce 41, est formée par une suspente du type de celle faisant l'objet de ce brevet français No 79 25655.

Une telle pièce 42, c'est-à-dire une telle suspente, étant ainsi bien connue par elle-même, elle ne sera pas décrite plus en détail ici.

I1 suffira d'indiquer que, formée elle aussi d'un feuillard métallique convenablement découpé et conformé, elle présente une tige 43, à bords parallèles, au bout de laquelle se trouve la tête 31', et que cette tige 43 présente, longitudinalement, outre deux nervures de raidissement 32, une série de trous 44 alignés suivant sa ligne médiane.

Par construction, les dispositions sont telles que la tige 43 que comporte la pièce 41 peut être engagée par ses bords dans les coulisses 36 de la partie médiane 22A que comporte la pièce 42.

La pièce 42 de la suspente 22 suivant l'invention est ainsi longitudinalement réglable en position par rapport à la pièce 41 à laquelle elle est associée.

Elle est en outre blocable en position sur celle-ci.

Le blocage en position de la pièce 42 sur la pièce 41 peut par exemple intervenir par une déformation locale de l'une et/ou de l'autre de ces pièces, à l'aide par exemple d'une pince, d'une grignoteuse ou d'une cisaille.

I1 peut également intervenir par superposition autobloquante des épaisseurs de métal en jeu.

Il peut également enfin intervenir par vissage.

A cet effet, une ou deux vis 46 sont mises en oeuvre, qui, après traversée de la pièce 42 à la faveur de trous 44 de la tige 43 de celle-ci, s'engagent dans des perçages 37 de la partie médiane 22A appartenant à la pièce 41.

I1 va de soi que, dans le cas, notamment, ou la partie inférieure 22C ne comporte pas de talon 31, la suspente 22 suivant l'invention peut, aussi bien, être d'une seule pièce, sa partie inférieure 22C à tête 31' étant alors d'un seul tenant avec sa partie médiane 22A et sa partie supérieure 22B, en alignement avec celles-ci.

Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 6, l'assujettissement à un entrevous 15 d'une suspente 22 suivant l'invention se fait par frottement, par simple traversée de cet entrevous 15.

I1 suffit, pour ce faire, que la partie médiane 22A de cette suspente 22 soit apte à en permettre un engagement à force dans un tel entrevous 15.

Autrement dit, il suffit que, à la différence des suspentes 22 précédentes, la suspente 22 soit dépourvue de griffes 24.

Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 6, la suspente 22 suivant l'invention est formée comme précédemment de deux pièces 41, 42, l'une à laquelle appartiennent d'un seul tenant sa partie médiane 22A et sa partie supérieure 22B, l'autre à laquelle appartient sa seule partie inférieure 22C, formée, comme représenté, d'une tête 31' propre à l'encliquetage d'une fourrure 40.

Mais, bien entendu, cette partie inférieure 22C peut aussi comporter un talon 31, voire même être formée d'un seul tel talon 31, en substitution à la tête 31'.

Bien entendu, également, la suspente 22 suivant l'invention peut, comme précédemment, être d'une seule pièce, notamment lorsque sa partie inférieure 22C ne comporte pas de talon 31.

Dans les variantes de réalisation représentées sur les figures 7 à 11, l'assujettissement d'une suspente 22 suivant l'invention sur un entrevous 15 se fait par encliquetage, par emboîtement sur un becquet 16 d'un tel entrevous 15, la partie médiane 22A de cette suspente 22 étant conformée de manière à pouvoir au moins partiellement épouser élastiquement le profil transversal de ce becquet 16, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 8.

En pratique, cette partie médiane 22A forme globalement un U couché.

Par exemple, figures 7 à 9, c'est, prise dans son ensemble, la totalité de la partie médiane 22A qui est ainsi conformée en U couché.

En variante, figure 10, cette partie médiane 22A comporte, en saillie, détachée de sa partie courante, au moins une languette élastiquement déformable 48, qui s'étend en porte à faux.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, la partie médiane 22A comporte ainsi, à un même niveau, et globalement parallèlement l'une à l'autre, deux languettes élastiquement déformables 48, disposées chacune respectivement de part et d'autre d'un tronçon médian 49 portant la partie supérieure 22B.

Mais, suivant une variante de réalisation non représentée, seule une languette élastiquement déformable 48 pourrait être prévue, en étant formée à la faveur d'un crevé médian de la partie médiane 22A.

Eventuellement, et c'est le cas dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 7 à 9, la partie supérieure 22B comporte, longitudinalement, une fente 50, qui, délimitant deux pans 51, est propre à permettre de faire diverger en dièdre ces deux pans 51 l'un par rapport à l'autre si désiré, comme représenté sur ces figures 7 à 9, pour augmenter la capacité d'ancrage de la suspente 22 suivant l'invention dans la dalle 17 dans laquelle elle est ultérieurement surmoulée.

Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 7 à 11, la partie inférieure 22C comporte un talon 31, du type de celui précédemment décrit, en étant en pratique constituée par ce seul talon 31.

Si désiré, et tel que schématisé en traits interrompus sur la figure llC, ce talon 31 peut être adapté à recevoir, par son perçage, celui-ci étant dûment taraudé à cet effet, une tige filetée 54, pour la suspension du faux plafond, non représenté, à établir.

Si désiré, également, et tel que schématisé sur les figures llA, llB et llC, la mise en oeuvre de la suspente 22 représentée sur la figure 10 peut s'effectuer comme suit.

Cette suspente 22 est par exemple posée en usine sur l'entrevous 15 à équiper, avec ses languettes élastiquement déformables 48 ancrées dans celui-ci, comme représenté à la figure llA.

La portion de la partie médiane 22A à laquelle est attenante la partie inférieure 22C s'étend alors de biais, tandis que la partie supérieure 22B est plaquée contre l'entrevous 15.

Lors de la pose de l'entrevous 15 sur une poutrelle 12, la suspente 22 est l'objet d'une rotation autour du becquet 16 correspondant de cet entrevous 15, tel que schématisé par des flèches F3 sur la figure llB.

En effet, la portion de sa partie médiane 22A à laquelle est attenante la partie inférieure 22C se trouve rabattue contre la tranche longitudinale de l'entrevous 15 par l'aile 14 correspondante de la poutrelle 12, ce qui, conjointement, contraint la partie supérieure 22B à s'éloigner de l'entrevous 15 et à faire saillie sur celui-ci.

Dans les formes de réalisation représentées, l'entrevous 15 est un entrevous globalement cintré et équi-épais.

Autrement dit, et à la différence de l'entrevous 15 précédent, sa surface inférieure n'est pas plane.

Mais il va de soi que la suspente 22 suivant l'invention s'adapte indifféremment à l'un ou l'autre de ces deux types d'entrevous 15, aussi bien, d'ailleurs, qu'à d'autres types d'entrevous.

De manière plus générale, la présente invention ne se limite bien entendu pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Claims (23)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour l'établissement d'un faux plafond en sous face d'un plancher à entrevous en matière synthétique expansée sur lesquels est coulée une dalle, caractérisé en ce qu'il consiste à équiper certains au moins des entrevous (15) d'au moins une suspente (22) de longueur suffisante pour faire saillie tant en dessous des entrevous (15), pour la fixation ultérieure du faux plafond (10, 10'), qu'au-dessus de ces entrevous (15), pour son ancrage dans la dalle (17) préalablement coulée sur ceux-ci.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la suspente (22) est rapportée sur un entrevous (15) avant la pose de celui-ci sur les poutrelles (12) destinées à le porter.

3. Suspente pour la fixation d'un faux plafond en sous face d'un plancher à entrevous en matière synthétique expansée, caractérisée en ce que, pour la mise en oeuvre d'un procédé conforme à l'une quelconque des revendications 1, 2, elle comporte, solidaires l'une de l'autre, trois parties, à savoir, une partie médiane (22A), par laquelle elle est apte à être assujettie à un entrevous (15), une partie supérieure (22B), par laquelle, au-dessus de l'entrevous (15), elle est apte à être ancrée dans la dalle (17) sus-jacente à celui-ci, et une partie inférieure (22C), par laquelle, en dessous de l'entrevous (15), elle est apte à l'attelage d'un faux plafond (10, 10').

4. Suspente suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, pour son assujettissement par ancrage à un entrevous (15), par application à une tranche transversale d'extrémité (23) de celui-ci, sa partie médiane (22A) comporte en saillie au moins une griffe (24) propre à pénétrer dans cet entrevous (15).

5. Suspente suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la griffe (24) s'étend sensiblement en équerre.

6. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 4, 5, caractérisée en ce que la griffe (24) présente elle-même en saillie au moins un ergot (27).

7. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que la griffe (24) est venue d'un seul tenant de la partie médiane (22A), à la faveur d'un crevé (26) de celle-ci.

8. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisée en ce que deux griffes (24) sont prévues, à distance l'une de l'autre.

9. Suspente suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, pour son assujettissement par frottement à un entrevous (15), par traversée de celui-ci, sa partie médiane (22A) est apte à en permettre un engagement à force dans cet entrevous (15).

10. Suspente suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, pour son assujettissement par encliquetage à un entrevous (15), par emboîtement sur un becquet (16) de celuici, sa partie médiane (22A) est conformée de manière à pouvoir au moins partiellement épouser élastiquement le profil transversal de ce becquet (16).

11. Suspente suivant la revendication 10, caractérisée en ce que sa partie médiane (22A) comporte en saillie au moins une languette élastiquement déformable (48).

12. Suspente suivant la revendication 11, caractérisée en ce que sa partie médiane (22A) comporte, à un même niveau, et parallèlement l'une à l'autre, deux languettes élastiquement déformables (48).

13. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 12, caractérisée en ce que sa partie supérieure (22B) comporte, transversalement, au moins une ligne de pliage (28) propre à permettre d'en rabattre l'extrémité.

14. Suspente suivant la revendication 13, caractérisée en ce que sa partie supérieure (22B) comporte, à distance l'une de l'autre, et parallèlement l'une à l'autre, plusieurs lignes de pliage (28).

15. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 12, caractérisée en ce que sa partie superieure (22B) comporte longitudinalement une fente (50) qui, délimitant deux pans (51), est propre à permettre de faire diverger en dièdre ces deux pans (51) l'un par rapport à l'autre.

16. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 15, caractérisée en ce que l'extrémité (30) de sa partie supérieure (22B) est en forme générale de pointe.

17. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 16, caractérisée en ce que sa partie inférieure (22C) comporte en équerre un talon (31) propre à la fixation d'un faux plafond (10).

18. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 16, caractérisée en ce que sa partie inférieure (22C) comporte une tête (31') apte à l'encliquetage d'une fourrure (40) propre à la fixation du faux plafond (10').

19. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 3 à 18, caractérisée en ce que sa partie médiane (22A) et sa partie supérieure (22B), au moins, sont d'un seul tenant.

20. Suspente suivant la revendication 19, caractérisé en ce que sa partie inférieure (22C) est également d'un seul tenant avec sa partie médiane (22A) et sa partie supérieure (22B).

21. Suspente suivant la revendication 19, caractérisée en ce que sa partie médiane (22A) et sa partie supérieure (22B) appartiennent conjointement à une première pièce (41), tandis que sa partie inférieure (22C) appartient à une deuxième pièce (42) qui, distincte de la première pièce (41), est longitudinalement réglable en position par rapport à cette première pièce (41) tout en étant blocable en position sur celle-ci.

22. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 19 à 21, caractérisée en ce qu'elle est au moins pour partie formée d'un feuillard métallique convenablement découpé et conformé.

23. Entrevous en matière synthétique expansée caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins une suspente (22) conforme à l'une quelconque des revendications 3 à 22.