FR3090028A1 - Appui de fenêtre ou élément de seuil, pièce de débord pour un tel appui, et leur procédé de mise en œuvre - Google Patents

Abstract

Appui de fenêtre ou élément de seuil préfabriqué (1) comportant un corps principal (10) qui présente de manière monolithique une partie centrale (11), un bord avant (12), dit nez, comprenant des débords latéraux (15A, 15B) dits oreilles, et un bord arrière (13) doté d’un rejingot (16), dit rejingot arrière, le bord arrière avec le rejingot arrière étant de longueur identique à celle de la partie centrale, caractérisé en ce qu’il comporte deux pièces préfabriquées (2A, 2B), dites pièces de débord, qui sont aptes à être retenues au moins provisoirement par le corps principal, via des moyens de coopération mutuelle (10A, 10B, 20) qui ont été intégrés au corps principal et aux pièces de débord lors de leur fabrication. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 1

Description

Description

Titre de l'invention : Appui de fenêtre ou élément de seuil, pièce de débord pour un tel appui, et leur procédé de mise en œuvre

[0001] L’invention concerne un appui de fenêtre et son procédé de mise en place dans une maçonnerie.

[0002] L'invention sera plus particulièrement décrite en regard d’un appui de fenêtre, sans toutefois y être limitée, et s’applique à tout appui dans une ouverture de maçonnerie dont les éléments de seuil.

[0003] Un appui de fenêtre comporte un corps longitudinal qui présente à l’avant un nez et à l’arrière un rejingot. Pour les travaux de maçonnerie, le DTU 20.1 impose, d’une part au nez d’être débordant par rapport à l’ouverture d’un mur, en étant de préférence (c’est-à-dire non obligatoire) doté d’oreilles latérales qui viennent en butée contre la paroi externe du mur, et d’autre part, au rejingot arrière d’être débordant du côté intérieur de la maçonnerie d’au moins 4 cm par rapport à la portée de l’ouverture afin d’assurer une continuité de calfeutrement avec les angles inférieurs de la menuiserie destinée à être posée.

[0004] Toutefois, les débordements avant et arrière du nez et du rejingot ne permettent pas un encastrement simple de l’appui dans l’ouverture de la maçonnerie, puisque la portée de l’ouverture correspond à la longueur de l’appui sans les débordements.

[0005] Aujourd’hui, plusieurs solutions de mise en place existent.

[0006] L’une des solutions est de construire directement l’ouverture de la maçonnerie avec des réservations latérales, ou bien de casser partiellement la maçonnerie afin de procurer ces réservations ; cette solution n’est pas idéale et impose de combler ensuite les réservations avec du mortier de scellement. De plus, dans les zones sismiques, on souhaite de moins en moins casser la maçonnerie car cela fragilise la maçonnerie, et risque notamment l’endommagement, voire la rupture, du chaînage vertical.

[0007] Une autre solution est de fournir des appuis de fenêtre dépourvus d’oreilles qui ne sont pas obligatoires dans le DTU. Il est ainsi possible d’introduire facilement un appui par l’intérieur puisque la longueur du corps principal de l’appui qui est dépourvu de débordements latéraux avant, correspond à la portée de l’ouverture de la maçonnerie. Toutefois, il est grandement préféré de disposer d’appuis de fenêtres avec oreilles, car ces dernières évitent la remontée d’humidité dans l’enduit au niveau des angles extérieurs de fenêtre.

[0008] Une autre solution de pose pour un appui monobloc avec rejingot arrière et oreilles est celle décrite dans le brevet FR3039848B1 qui consiste à s’assurer que la hauteur de l’ouverture de la maçonnerie est supérieure à la longueur totale de l’appui afin d’introduire l’appui en position verticale et inclinée puis en le basculant jusqu’à sa position finale horizontale. Cependant, cette mise en œuvre est fastidieuse, certains appuis pouvant être très lourds, et présente le risque d’endommager l’appui lors de son introduction par basculement depuis une position inclinée. En outre, une telle pose ne convient que pour des ouvertures suffisamment hautes.

[0009] Il est enfin connu d’après le brevet FR2930585B1 de proposer un appui préfabriqué comprenant des oreilles à l’avant et un rejingot arrière qui s’arrête au droit de la partie centrale de l’appui sans débordements latéraux. De cette façon, l’appui est facile à mettre en place depuis l’extérieur de l’ouverture puisque le rejingot arrière sans débords latéraux présente une longueur correspondant à la portée de l’ouverture. Toutefois, un tel appui ne répond pas au DTU 20.1. Pour pallier au manque d’étanchéité aux angles de la future fenêtre, il est proposé dans la pratique d’apposer par collage un calfeutrage en polystyrène. Cependant, il arrive souvent que certains poseurs omettent ce calfeutrage, ou n’ont pas sur le chantier la colle adaptée à la fixation de ce calfeutrage, d’une part contre le mur et d’autre part contre l’appui.

[0010] L’invention a donc pour but de proposer un appui de fenêtre ou élément de seuil qui obvie aux inconvénients précités, et permette de répondre au DTU 20.1 tout en étant simple de mise en œuvre.

[0011] Selon l’invention, l’appui de fenêtre ou élément de seuil préfabriqué comporte un corps principal qui présente de manière monolithique une partie centrale (destinée à être logée dans une ouverture de maçonnerie), un bord avant, dit nez, comprenant des débords latéraux dits oreilles (et destinés à s’étendre le long de la paroi externe du mur de l’ouverture), et un bord arrière doté d’un rejingot, dit rejingot arrière, le bord arrière avec le rejingot arrière étant de longueur identique à celle de la partie centrale (sans former de débords latéraux), l’appui de fenêtre ou élément de seuil étant caractérisé en ce qu’il comporte deux pièces préfabriquées dites pièces de débord, qui sont aptes à être retenues au moins provisoirement par le corps principal, via des moyens de coopération mutuelle ayant été intégrés au corps principal et aux pièces lors de leur fabrication.

[0012] Une fois le corps principal de l’appui installé dans l’ouverture de maçonnerie à laquelle l’appui est destiné, les pièces de débord sont aptes à être retenues au corps principal au moins provisoirement, sans moyens rapportés de fixation.

[0013] En position de retenue, les pièces forment un prolongement longitudinal du bord arrière et du rejingot arrière, au niveau des deux coins arrière du corps principal. Les deux pièces de débord sont identiques et présentent chacune un profil et des dimensions adaptés pour constituer un prolongement longitudinal du bord arrière et du rejingot arrière.

[0014] Les pièces de débord forment donc avec le bord arrière et le rejingot arrière du corps principal, deux débords latéraux opposés.

[0015] Ainsi, du fait que l’appui (le corps principal) avant installation dans l’ouverture ne comprend pas de débords arrière latéraux, il peut aisément être introduit à travers l’ouverture depuis l’extérieur, et une fois en place, le montage des pièces de débord pour former la continuité du bord arrière et du rejingot arrière de l’appui, est extrêmement rapide du fait que les pièces s’engagent mutuellement dans le corps principal/coopèrent mécaniquement avec le corps principal pour être maintenues en position sans aucun moyen rapporté de fixation/de maintien en position. Les moyens de coopération mutuelle sont conçus de sorte que les pièces de débord sont maintenues sur le corps principal tout en restant amovibles. Ce n’est qu’ultérieurement pour assurer l’étanchéité globale de l’appui par rapport à l’ouverture de maçonnerie qu’un mastic souple d’étanchéité sera ajouté à la jonction des pièces de débord et du corps principal rendant inamovibles les pièces.

[0016] De plus, l’appui permet de pouvoir respecter le DTU.

[0017] Selon une caractéristique, les deux pièces de débord sont fabriquées dans le même matériau que le matériau du corps principal. On entend par « même matériau », un matériau dont la composition comporte le même composé de base/la même matrice. Par exemple, du béton usuel et du béton fibré en particulier du béton fibré à ultra hautes performances (BFUP) sont un même matériau.

[0018] Selon une autre caractéristique, les deux pièces de débord sont retenues au corps principal selon un accrochage par suspension, en particulier depuis la face supérieure (de la partie centrale) dudit corps principal, et de préférence en bordure du rejingot arrière (de manière adjacente à la gorge du rejingot arrière).

[0019] De préférence, la forme mâle d’une pièce est introduite dans une forme femelle du corps principal, ce qui suffit à retenir la pièce par suspension.

[0020] Les moyens de coopération mutuelle mâle-femelle comportent au moins deux formes femelles agencées sur la face supérieure (de la partie centrale) du corps principal, chacune respectivement en bordure du rejingot arrière (depuis la gorge du rejingot arrière) et de préférence en limite des bords latéraux dudit corps (les bords latéraux étant les bords reliant le bord arrière au bord avant), tandis que chaque pièce comporte au moins une forme mâle.

[0021] La hauteur de chaque pièce de débord est telle que la face supérieure (le méplat) du rejingot arrière est coplanaire avec la face supérieure de la pièce en position montée de la pièce sur le corps principal.

[0022] Avantageusement, chaque pièce de débord présente une forme générale parallélépipédique et comporte au moins une forme mâle s’étendant perpendiculairement depuis une face de la pièce, dite face supérieure, et comprenant un retour orthogonal, tel que pour former un crochet, qui est parallèle et en vis-à-vis d’une face adjacente et perpendiculaire à la face supérieure.

[0023] De préférence, chaque pièce de débord présente en vue de dessus une forme en L dans la zone d’aboutement avec le coin arrière du corps principal.

[0024] De préférence, chaque pièce comporte une réservation ménagée en position montée de la pièce, à l’opposé du rejingot arrière et destinée à recevoir un montant de fenêtre.

[0025] A noter que l’appui de fenêtre pourrait comprendre des rejingots latéraux, un espace libre approprié serait alors ménagé entre le rejingot arrière et chaque rejingot latéral pour assurer la retenue de chaque pièce de débord depuis la face supérieure du corps principal de l’appui.

[0026] L’invention porte également sur une pièce préfabriquée de débord présentant les caractéristiques précitées pour un appui de fenêtre ou élément de seuil de l’invention.

[0027] Enfin, l’invention est également relative à un procédé de mise en œuvre/de mise en place d’un appui de fenêtre ou élément de seuil précité de l’invention comportant une étape de pose (et de fixation par sa face inférieure) du corps principal dans une ouverture de maçonnerie par introduction dudit corps principal depuis l’extérieur de l’ouverture, puis une étape de montage des pièces de débord sur le corps principal, les pièces de débord étant maintenues, de préférence par suspension, tout en restant amovibles, et une étape finale d’apposition de moyens d’étanchéité, tels qu’un mastic souple d’étanchéité, à la jonction des pièces de débord et du corps principal et de la maçonnerie (rendant cette fois inamovibles les pièces), en particulier concomitamment à l’apposition du même joint d’étanchéité sur les lignes de jonction du corps principal de l’appui et de la maçonnerie.

[0028] Dans la suite de la description le terme de « hauteur », les qualificatifs « supérieur », « inférieur », « haut » et « bas » d’un élément sont utilisés dans le cadre d’une installation normale de l’appui, c'est-à-dire relatif à une notion verticale par rapport à une surface horizontale d’une ouverture de maçonnerie sur laquelle serait posé l’appui.

[0029] Dans la suite de la description, les termes « avant », « arrière » s’entendent en qualifiant des éléments de l’appui dans le cadre d’une installation normale de l’appui dans l’ouverture de la maçonnerie, l’avant étant agencé à l’extérieur de la maçonnerie, face à l’environnement extérieur, tandis que l’arrière est disposé à l’opposé et à l’intérieur de la maçonnerie.

[0030] Les termes « interne » et « externe » qualifient des surfaces respectivement tournées vers l’intérieur et l’extérieur de la maçonnerie en position montée de l’appui.

[0031] Les termes « longitudinal » et « latéral » s’entendent pour qualifier, en position montée de l’appui, des éléments de l’appui s’étendant selon respectivement, la longueur (la portée) de l’ouverture, et l’épaisseur de l’ouverture.

[0032] La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations jointes, dans lesquelles :

[0033] [fig. 1] représente une vue en perspective plongeante et de face d’un appui de fenêtre selon l’invention, les pièces de débord étant accrochées au corps principal, tout en étant amovibles.

[0034] [fig.2] représente la figure 1 depuis l’arrière.

[0035] [fig.3] représente en perspective l’appui avec les pièces de débord séparées du corps principal.

[0036] [fig.4] est une vue de dessus du corps principal de l’appui.

[0037] [fig.5] est une vue de côté d’une pièce de débord.

[0038] [fig.6] est une vue en perspective de dessus de la pièce de débord.

[0039] [fig.7] est une vue partielle en perspective de l’avant d’une ouverture de maçonnerie, et d’un appui installé de l’invention, ainsi que d’une fenêtre en cours de montage.

[0040] [fig.8] représente l’arrière de la figure 7.

[0041] L’appui de fenêtre 1 de l’invention illustré sur les figures comporte un corps principal 10 et deux pièces de débord 2A et 2B pour le corps principal. Les pièces de débord sont amovibles.

[0042] L’appui 1 est destiné à reposer sur le tableau inférieur d’une ouverture 3 de maçonnerie tel que visible sur les figures 7 et 8, l’ouverture 3 étant destinée à accueillir une fenêtre 4.

[0043] Selon l’invention, l’appui 1 est mis en œuvre en installant tout d’abord le corps principal 10 dans l’ouverture 3 depuis l’extérieur de ladite ouverture, puis en rapportant en position de retenue sur le corps principal 10 et à l’arrière, les deux pièces de débord 2A et 2B.

[0044] Selon l’invention, le corps principal 10 et les pièces de débord 2A et 2B sont conçues pour coopérer par engagement mécanique mutuel de sorte que les pièces restent maintenues au moins provisoirement en position sans nécessiter de moyens rapportés de fixation.

[0045] Le corps principal 10 est préfabriqué, dans un matériau usuel pour appui, tel qu’en béton ou en terre cuite.

[0046] Les pièces de débord 2A et 2B sont également fabriquées dans le même matériau que celui du corps principal.

[0047] Les pièces de débord 2A et 2B procurent pour l’appui 1 un rejingot arrière à débordement latéral, permettant à l’appui de répondre au DTU. Le même matériau constitutif pour les pièces de débord et le corps principal de l’appui évite notamment tout risque de dilatation ou déformation.

[0048] Le corps principal 10 de l’appui comporte de manière monolithique :

- une partie centrale 11 ;

- un bord avant 12 formant le nez de l’appui,

- un bord arrière 13 ;

- deux bords latéraux opposés 14A et 14B ;

- des oreilles 15A et 15B qui constituent des débords latéraux à l’avant de l’appui, dans le prolongement longitudinal du nez 12 ;

- un rejingot arrière 16 s’élevant depuis le bord arrière 13.

[0049] Les oreilles 15A et 15B sont en saillie par rapport aux bords latéraux 14A et 14B et sont destinées de manière connue à s’étendre à l’extérieur de l’ouverture 3 et le long de la paroi externe 30 de la maçonnerie (figure 7).

[0050] Le bord arrière 13 et le rejingot arrière 16 du corps principal 10 présentent la même longueur que la partie centrale 11, cette longueur correspondant à la portée de l’ouverture 3 de maçonnerie. Cette caractéristique permet au maçon d’installer très rapidement et aisément depuis l’extérieur le corps principal 10 (l’appui 1 dépourvu des débords arrière 2A et 2B) dans l’ouverture 3 de maçonnerie ; il n’a qu’à introduire horizontalement le corps principal 10 de l’appui depuis l’extérieur jusqu’à ce que les oreilles 15A et 15B viennent en butée via leur face interne 15C contre la paroi externe 30 de la maçonnerie (figure 7).

[0051] La largeur de la partie centrale 11 entre la face interne 15C des oreilles 15A, 15B et la face avant référencée 23 des pièces de débord 2A et 2B correspond à la largeur du chant 31 de l’ouverture 3.

[0052] En regard des figures 1 et 3, le corps principal 10 comporte de manière connue sur la face inférieure du nez 12 une rainure longitudinale 17, dénommée encore larmier ou goutte d’eau, favorisant l’écoulement des eaux de pluie vers l’extérieur de l’appui.

[0053] L’angle 18 de jonction supérieure entre la face supérieure du nez 12 et la face avant (externe verticale) peut être droit ou présenter une convexité arrondie, principalement pour une raison esthétique.

[0054] L’angle 19 de jonction inférieure entre la face inférieure du nez 12 et la face avant (externe verticale) peut être droit ou présenter une convexité arrondie, la forme arrondie a tendance à éviter les risques de casse ou d’effritement lors de la manipulation de l’appui.

[0055] Dans le mode de réalisation illustré de l’invention, le maintien en position des pièces de débord 2A et 2B se fait selon un accrochage par suspension des pièces.

[0056] Cet accrochage mécanique est réalisé via des moyens de coopération mutuelle agencés et solidaires du corps principal et des pièces de débord en sortie de leur fabrication.

[0057] Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de coopération mutuelle sont du type mâle-femelle, de préférence des moyens femelles 10A, 10B étant intégrés au corps principal 10 tandis que des moyens mâles 20 sont intégrés aux pièces de débord 2A et 2B.

[0058] En regard de la figure 3, le corps principal 10 comporte au moins deux formes femelles 10A et 10B opposées, chacune intégrée à la face supérieure du corps principal 10 et en limite des bords latéraux 14A et 14B.

[0059] Les formes femelles 10A et 10B forment des cavités qui sont ménagées dans l’épaisseur du corps principal. Les formes femelles s’étendent en direction de la face inférieure du corps principal de façon à présenter une profondeur suffisante pour un accrochage approprié de chaque forme mâle 20 des pièces de débord 2A et 2B, retenant ainsi en position lesdites pièces de débord. Cette profondeur est en particulier de l’ordre de 20 mm.

[0060] Les bords latéraux 14A et 14B du corps principal 10 présentent leur face verticale qui est de préférence pleine. Seules les cavités en face supérieure du corps principal suffisent à retenir les pièces de débord.

[0061] Les pièces 2A et 2B sont en position montée symétriques par rapport à l’axe médian transversal du corps principal (axe transversal à la direction longitudinale du corps principal).

[0062] Chaque pièce 2A, 2B est identique. La pièce 2A ou 2B est de forme générale parallélépipédique, et présente une face supérieure 21, une face inférieure 22, une face avant 23, une face arrière 24 et deux faces latérales opposées 25 et 26. L’une des faces latérales 25, dite face latérale de contact, est destinée à être apposée contre l’une des faces latérales verticale des bords latéraux 14A et 14B du corps principal 10, tandis que la face latérale opposée 26 est destinée à former l’extrémité libre de l’appui 1 à l’intérieur de la construction.

[0063] La hauteur de chaque pièce 2A, 2B est équivalente à la hauteur du bord arrière 13 du corps principal depuis la face inférieure du corps principal jusqu’à la face supérieure ou méplat du rejingot arrière 16.

[0064] Chaque pièce 2A, 2B, en position montée sur le corps principal 10, est disposée à chaque angle arrière de l’appui 1 et en applique contre ledit corps principal, en particulier en applique contre la face supérieure 11, contre chaque face latérale verticale des bords latéraux 14A, 14B, et contre les faces latérales du rejingot arrière 16. Chaque pièce 2A, 2B constitue un prolongement de chaque extrémité du bord arrière 13 du corps principal et du rejingot arrière 16.

[0065] Depuis la face supérieure 21 et perpendiculairement à celle-ci, s’étend en saillie la forme mâle 20 qui comprend un retour en équerre 20A sensiblement parallèle à la face latérale de contact 25 et dirigé vers la face inférieure 22, à la manière d’un crochet dirigé vers le bas de la pièce.

[0066] Le retour 20A de la forme mâle est agencé à proximité immédiate de la face latérale 25, en particulier de l’ordre de 20 mm, du fait que chaque forme femelle 10A, 10B du corps principal est ménagée en limite de chaque bord 14A, 14B du corps principal et que la face latérale 25 de chaque pièce 2A, 2B doit être en applique contre respectivement chaque face latérale verticale des bords 14A, 14B du corps principal.

[0067] La géométrie de la forme mâle est adaptée pour coopérer avec chaque forme femelle 10A, 10B et retenir chaque pièce 2A, 2B.

[0068] Chaque forme femelle 10A, 10B et la forme mâle 20 présente une largeur (direction parallèle à la face latérale associée 25) appropriée pour un bon maintien de la pièce, par exemple de l’ordre de 20 mm.

[0069] La hauteur du retour ou crochet 20A de la forme mâle, depuis son creux jusqu’à sa terminaison libre, est juste suffisante pour maintenir accrochée chaque pièce de débord. Cette hauteur est par exemple de l’ordre de 30 mm.

[0070] Avantageusement, chaque pièce 2A, 2B comporte selon l’invention une réservation 27. La réservation 27 est agencée dans le plan supérieur 21 de la pièce et en bordure de la forme mâle 20 et de la face avant 23. La réservation 27 forme un décrochement sans se prolonger jusqu’à la face latérale d’extrémité libre 26 pour former une butée. La réservation 27 est destinée à servir d’appui de calage et de butée pour le dormant.

[0071] De préférence, pour la livraison de l’appui 1 sur chantier, les pièces de débord 2A et 2B sont montées sur le corps principal, l’ensemble étant emballé.

[0072] Sur le chantier, le maçon déballe l’appui 1, et décroche les pièces de débord 2A et 2B qui sont amovibles.

[0073] L’accrochage des pièces 2A et 2B ne se fait qu’après avoir installé et fixé par collage usuel la face inférieure du corps principal 10 dans l’ouverture 3, le corps principal 10 ayant été introduit depuis l’extérieur transversalement à la portée de l’ouverture.

[0074] Les pièces 2A et 2B sont donc accrochées en tenant uniquement par suspension au corps principal. Les pièces 2A et 2B sont rendues inamovibles par rapport au corps principal 10 lorsque sont ajoutés des moyens d’étanchéité 5. Ces moyens d’étanchéité 5 permettent d’assurer l’étanchéité de l’appui par rapport à l’ouverture 3, comme ceux utilisés pour tous types d’appui de fenêtre. Les moyens d’étanchéité 5 sont destinés à être appliqués au moins au niveau des lignes de jonction 50 des pièces de débord 2A, 2B et du corps principal 10, et depuis l’extérieur et à la périphérie des pièces de débord avec la face interne de la maçonnerie. Par exemple, ces moyens d’étanchéité 5 consistent en un mastic souple d’étanchéité du type en polyuréthane qui est le même mastic faisant le tour de l’appui et déposé à la jonction de l’ouverture 3 et des bords latéraux supérieurs 14A et 14B et des oreilles 15A et 15B.

[0075] Enfin, la fenêtre 4 peut être installée en la faisant reposer sur le rejingot arrière et en l’encastrant dans les réservations 27 des deux pièces de débord 2A et 2B. Les figures 7 et 8 montrent la fenêtre en cours de pose, sans être encore être encastrée dans les réservations.

[0076] Par conséquent, l’appui de fenêtre ou élément de seuil de l’invention procure une mise en œuvre simple et rapide, tout en garantissant de répondre au DTU.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Appui de fenêtre ou élément de seuil préfabriqué (1) comportant un corps principal (10) qui présente de manière monolithique une partie centrale (11), un bord avant (12), dit nez, comprenant des débords latéraux (15A, 15B) dits oreilles, et un bord arrière (13) doté d’un rejingot (16), dit rejingot arrière, le bord arrière avec le rejingot arrière étant de longueur identique à celle de la partie centrale, caractérisé en ce qu’il comporte deux pièces préfabriquées (2A, 2B), dites pièces de débord, qui sont aptes à être retenues au moins provisoirement par le corps principal, via des moyens de coopération mutuelle (10A, 10B, 20) qui ont été intégrés au corps principal et aux pièces de débord lors de leur fabrication. [Revendication 2] Appui selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux pièces de débord (2A, 2B) sont fabriquées dans le même matériau que le matériau du corps principal. [Revendication 3] Appui selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux pièces de débord (2A, 2B) sont retenues au corps principal selon un accrochage par suspension, en particulier depuis la face supérieure dudit corps principal. [Revendication 4] Appui selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de coopération mutuelle (10A, 10B, 20) du corps principal et des pièces de débord sont du type mâle-femelle. [Revendication 5] Appui selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de coopération mutuelle mâle-femelle comportent au moins deux formes femelles (10A, 10B) agencées sur la face supérieure du corps principal, chacune respectivement en bordure du rejingot arrière, tandis que chaque pièce (2A, 2B) comporte au moins une forme mâle (20). [Revendication 6] Appui selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la hauteur de chaque pièce de débord (2A, 2B) est telle que la face supérieure du rejingot arrière (16) est coplanaire avec la face supérieure de la pièce en position montée de la pièce. [Revendication 7] Appui selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque pièce de débord (2A, 2B) présente une forme générale parallélépipédique et comporte au moins une forme mâle (20) s’étendant perpendiculairement depuis une face (21) de la pièce, dite face supérieure, et comprenant un retour orthogonal (20A), tel que pour

   former un crochet, qui est parallèle et en vis-à-vis d’une face (25) adjacente et perpendiculaire à la face supérieure (21). [Revendication 8] Appui selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque pièce de débord (2A, 2B) présente en vue de dessus une forme en L dans la zone d’aboutement avec le coin arrière du corps principal. [Revendication 9] Appui selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque pièce (2A, 2B) comporte une réservation ménagée en position montée de la pièce, à l’opposé du rejingot arrière et destinée à recevoir un montant de fenêtre. [Revendication 10] Pièce préfabriquée de débord (2A, 2B) pour appui de fenêtre ou élément de seuil selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle présente une forme générale parallélépipédique et comporte au moins une forme mâle (20) qui s’étend perpendiculairement depuis une face (21) de la pièce, dite face supérieure, et comprend un retour orthogonal (20A), tel que pour former un crochet, qui est parallèle et en vis-à-vis d’une face (25) adjacente et perpendiculaire à la face supérieure (21). [Revendication 11] Procédé de mise en œuvre d’un appui de fenêtre ou élément de seuil selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, comportant une étape de pose du corps principal (10) dans une ouverture (3) de maçonnerie par introduction dudit corps principal depuis l’extérieur de l’ouverture, puis une étape de montage des pièces de débord (2A, 2B) sur le corps principal (10), les pièces de débord étant maintenues, de préférence par suspension, tout en restant amovibles, et une étape finale d’apposition d’un joint d’étanchéité (5) à la jonction des pièces de débord et du corps principal et de la maçonnerie, en particulier concomitamment à l’apposition du même joint d’étanchéité sur les lignes de jonction du corps principal de l’appui et de la maçonnerie.

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