FR3128482A1 - élément préfabriqué d’appui ou de seuil amélioré - Google Patents

élément préfabriqué d’appui ou de seuil amélioré Download PDF

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Abstract

Un élément (1) d’appui de fenêtre ou de seuil préfabriqué généralement prismatique, du type comprenant une face de base (3) par l’intermédiaire de laquelle l’élément (1) se pose en bas d’un tableau de mur, une face supérieure (5), opposée à la face de base (3), une face avant (7) et une face arrière (9) mutuellement opposées, reliant chacune la face de base (3) à la face supérieure (5), et une paire de faces transversales (11) mutuellement opposées, reliant chacune la face de base (3) à la face supérieure (5). L’une au moins de ces faces latérales (11) comprend une partie arrière (23) reliée à la face arrière (9), une partie avant (22) reliée à la face avant (7) et une partie intermédiaire (25), raccordant la partie arrière (23) et la partie avant (22) l’une à l’autre, par l’intermédiaire de laquelle l’élément (1) vient s’appuyer contre le mur. La face supérieure (5) comprend un plan incliné (15) qui s’élève par rapport à la face de base (3), depuis la face avant (7), en direction de la face arrière (9), et une portion surélevée (17) par rapport à ce plan incliné (15), la portion surélevée (17) comprenant au moins une portion arrière (18), qui s’étend depuis la face arrière (9), en direction de la face avant (7), le long d’une partie au moins de la partie arrière (23) d’une face transversale (11). La portion surélevée (17) comprend en outre au moins une portion intercalaire (90), qui relie la partie intermédiaire (25) de la face transversale (11) à la portion arrière (18) de la portion surélevée, cette portion intercalaire (90) s’étendant, en partie au moins, de manière abaissée par rapport à la portion arrière (18). Figure d’abrégé : [Fig. 1]

Description

élément préfabriqué d’appui ou de seuil amélioré
L’invention concerne le domaine du bâtiment, et plus particulièrement un élément préfabriqué à usage pour la réalisation d’un appui de fenêtre ou d’un seuil.
Les éléments préfabriqués de ce type se posent au bas et en travers d’un tableau entourant une ouverture de porte, de porte-fenêtre, de fenêtre ou analogue, dans un mur de construction afin d’y former un appui ou un seuil. Ils sont typiquement réalisés par moulage, en béton, pierre reconstituée, terre cuite (on parle alors de "brique" dans la technique), métal (on parle alors de "bavette" dans la technique) ou analogue.
Ces éléments, généralement prismatiques, comprennent classiquement une face de base par l’intermédiaire de laquelle l’élément se fixe au bas du tableau, et une face supérieure, opposée à la face de base. Une face avant et une face arrière mutuellement opposées relient chacune la face de base à la face supérieure. L’élément se pose de manière que sa face avant se situe d’un côté du mur nu, typiquement à l’extérieur, et la face arrière de l’autre, typiquement à l’intérieur. Une paire de faces latérales, mutuellement opposées, relie la face de base à la face supérieure, d’une part, et la face avant à la face arrière, d’autre part.
La face supérieure comprend un plan incliné, qui s’élève par rapport à la face de base depuis la face avant en direction de la face arrière. La face supérieure comprend également une portion surélevée par rapport au plan incliné, en partie reliée à la face arrière, que l’on désigne "rejingot" dans la technique. Le rejingot s’étend le long de la face arrière et de part et d’autre du plan incliné, en direction de la face avant. Le rejingot reçoit la traverse basse d’un châssis de menuiserie, telle qu’un rail de fenêtre ou un dormant de porte par exemple, et garantit l’étanchéité à l’eau et à l’air.
Les appuis de fenêtre et les seuils font l’objet de règlementations assez strictes. Ces règlementations peuvent viser des aspects assez différents les uns des autres, qui ont en commun cependant d’imposer des contraintes sur l’appui ou le seuil, et parfois sur une même partie de ceux-ci, en particulier en ce qui concerne leur forme et leurs dimensions.
L’utilisation d’un élément préfabriqué pour la réalisation d’un appui de fenêtre ou d’un seuil présente un double avantage. D’une part, elle réduit considérablement les travaux de maçonnerie du fait que l’élément préfabriqué est conformé en appui ou en seuil et n’a plus qu’à être installé en travers du tableau lors d’une opération de pose. D’autre part, l’élément préfabriqué peut être conformé de manière telle que l’appui ou le seuil respecte les règlementations, ce qui facilite la tâche du maçon ou du maître d’œuvre.
La préfabrication permet également de réaliser des économies d’échelle, en fabriquant des éléments d’appui ou de seuil identiques, en grande série. Dans cette perspective, à la conception des éléments d’appui ou de seuil préfabriqués, on cherche à ce que ces éléments soient compatibles avec un maximum de menuiseries de portes ou de fenêtres existantes. On souhaite en particulier éviter toute modification sur le chantier, concernant l’opération de pose en elle-même, l’élément préfabriqué et la menuiserie.
Il est difficile de concevoir un élément préfabriqué qui puisse être utilisé pour réaliser un appui ou un seuil répondant à l’ensemble de ces contraintes. La difficulté se trouve accrue par le fait que, dans un appui ou un seuil, l’élément préfabriqué coopère avec d’autres éléments de la fenêtre ou de la porte, comme la menuiserie, l’isolation intérieure ou l’étanchéité par exemple.
En particulier, selon le profil de la menuiserie à installer, il peut être nécessaire de s’éloigner de la pose initialement prévue, en réalisant des adaptations sur le chantier. Ces adaptations peuvent comprendre une découpe de la menuiserie.
La Demanderesse a cherché à aller plus loin et à proposer un élément d’appui ou de seuil préfabriqué qui permette une pose de la menuiserie facilitée tout en respectant les différentes obligations normatives.
On propose un élément d’appui de fenêtre ou de seuil préfabriqué généralement prismatique, du type comprenant une face de base par l’intermédiaire de laquelle l’élément se pose en bas d’un tableau de mur, une face supérieure, opposée à la face de base, une face avant et une face arrière mutuellement opposées, reliant chacune la face de base à la face supérieure, et une paire de faces transversales mutuellement opposées, reliant chacune la face de base à la face supérieure. L’une au moins de ces faces latérales comprend une partie arrière reliée à la face arrière, une partie avant reliée à la face avant et une partie intermédiaire, raccordant la partie arrière et la partie avant l’une à l’autre, par l’intermédiaire de laquelle l’élément vient s’appuyer contre le mur. La face supérieure comprend un plan incliné qui s’élève par rapport à la face de base, depuis la face avant, en direction de la face arrière, et une portion surélevée par rapport à ce plan incliné, la portion surélevée comprenant au moins une portion arrière, qui s’étend depuis la face arrière, en direction de la face avant, le long d’une partie au moins de la partie arrière d’une face transversale. La portion surélevée comprend en outre au moins une portion intercalaire, qui relie la partie intermédiaire de la face transversale à la portion arrière de la portion surélevée, cette portion intercalaire s’étendant, en partie au moins, de manière abaissée par rapport à la portion arrière.
Ainsi, les parties de raccordement abaissées créent un espace à proximité du mur dans lequel le profil bas de la menuiserie peut s’insérer, le cas échéant.
Cela permet d’installer l’élément préfabriqué avec un grande variété de menuiseries, sans que cela nécessite d’adaptations sur le chantier lors de l’étape de montage. Ces adaptations peuvent comprendre de découper le profil bas de la menuiserie, ce qui met fin à sa garantie et nuit au rendu esthétique de l’ensemble. Elles peuvent également comprendre d’utiliser des cales de compensation épaisses, ce qui rend visible le joint d’étanchéité et l’expose au rayonnement ultraviolet, à l’eau et au vent.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels :
- représente un élément préfabriqué selon l’invention, seul et vu en perspective isométrique ;
- représente l’élément de la , seul et en vue de côté ;
- représente une partie de l’élément de la , seul et en vue de dessus ;
- représente l’élément de la posé en travers d’un tableau de mur, vu en perspective, de côté et depuis l’extérieur du tableau ;
- est analogue à la , l’élément étant vu en perspective et de dessus ;
- est analogue à la , l’élément étant vu en perspective, de côté et depuis l’intérieur du tableau;
- représente une installation de l’élément de la en tant qu’appui de fenêtre, vue en coupe transversale ;
- représente une installation de l’élément de la en tant que seuil, vue en coupe transversale ;
- représente un élément préfabriqué classique, dans une vue analogue à celle de la ;
- représente l’élément de la dans une vue analogue à celle de la ;
- représente l’élément de la dans une vue analogue à celle de la ;
- représente un autre élément préfabriqué classique, dans une vue analogue à celle de la ;
- représente l’élément de la dans une vue analogue à celle de la ;
- représente l’élément de la dans une vue analogue à celle de la ;
- représente une pose d’un élément préfabriqué classique en tant qu’appui de fenêtre, vue en perspective ;
- représente une variante de la pose de la , vue en coupe transversale ;
- représente un détail XVII de la ;
- représente une autre variante encore de la pose de la , vue en coupe transversale ;
- représente un détail XX de la ;
- représente l’élément de la , seul et en coupe transversale ;
- représente un détail XXII de la ;
- représente un détail de la vu de côté ;
- représente le détail de la en perspective ;
- est analogue à la ;
- est analogue à la ;
- représente un détail de la vu en coupe ;
- est analogue à la .
Les dessins annexés contiennent des éléments de caractère certain. Ils pourront non seulement servir à compléter l’invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
On fait référence aux figures 1 à 6.
Ces figures montrent un élément préfabriqué 1 qui se pose dans l’ouverture d’un mur 60, en bas et en travers d'un tableau 40, ici pour y former un appui de fenêtre. Un élément analogue à cet élément 1 peut être utilisé de manière analogue pour former un seuil de porte ou de porte-fenêtre.
L'élément 1 est réalisé ici sous la forme d'une pièce monobloc. Cette pièce peut par exemple être obtenue par démoulage différé avec un coulis de mortier traditionnel. L’élément 1 peut également être réalisé en plusieurs pièces, sous la forme d’un assemblage de blocs mis bout à bout.
L'élément 1 présente une allure générale de prisme droit.
L'élément 1 comprend une première grande face allongée, ou base 3, par l'intermédiaire de laquelle l'élément 1 se pose au bas du tableau 40, et une seconde grande face allongée, ou face supérieure 5, opposée à la base 3 suivant la hauteur de l’élément 1. La face supérieure 5 forme la partie fonctionnelle de l’appui : cette face 5 est destinée à supporter la traverse basse d’un châssis de fenêtre et à assurer l'étanchéité de la façade à l’air et à l’eau, en empêchant les infiltrations d'eau de pluie.
L'élément 1 comprend en outre une première longue face latérale, ou face avant 7, qui relie la base 3 à la face supérieure 5, et une seconde longue face latérale, ou face arrière 9, opposée à la face avant 7 suivant la largeur de l’élément 1, et qui relie également la base 3 à la face supérieure 5.
L'élément 1 se pose en travers du tableau 40, de manière que sa face avant 7 et sa face arrière 9 se trouvent chacune d'un côté respectif du mur 60, typiquement la face avant 7 d’un côté extérieur et la face arrière 9 d’un côté intérieur.
La face supérieure 5 présente un plan incliné 15, au contour généralement rectangulaire. Le plan incliné 15 se raccorde à la face avant 7 en l'un de ses grands côtés et s'élève par rapport à la face de base 3 en direction de la face arrière 9. Le plan incliné 15 guide les eaux de ruissellement à l'écart des éléments de menuiserie.
La base 3 présente une partie avant 30, reliée à la face avant 7, et une partie arrière 31, reliée à la face arrière 9. La partie avant 30 de la base 3 se trouve du côté extérieur du mur 60. Cette partie avant 30 est abaissée par rapport à la partie arrière 31 de la base 3, au moins par rapport à la partie proximale de la partie arrière 31. La partie avant 30 et la partie arrière 31 de la base 3 sont parallèles entre elles. Ces parties sont reliées entre elles par une partie intermédiaire 32 de la base 3. La partie intermédiaire 32 s’étend parallèlement à la face arrière 9 ou de manière faiblement inclinée par rapport à celle-ci. La partie intermédiaire 32 de la base 3 forme un angle de 90° environ avec chacune des parties avant 30 et arrière 31 de la base 3. La face avant 7, la partie avant 30 de la base 3 et la partie intermédiaire 32 de cette dernière délimitent une partie de l’élément 1 que l’on appelle le "nez" dans la technique.
La partie avant 30 de la base 3 présente une rainure longitudinale 29, qui s'étend de manière rectiligne sur toute la longueur de l’élément 1. La rainure longitudinale 29 forme ce que l'on appelle un "larmier" dans la technique. Les parois de la rainure longitudinale 29 sont mutuellement raccordées par un fond dont le profil est représenté ici en arc de cercle. Ici, la rainure 29 présente un profil en demi-cercle. Par exemple, la rainure 29 a une profondeur P29 minimale de 5 millimètres et une largeur LAR29 minimale de 15 millimètres.
L’élément 1 comprend en outre une paire de faces latérales plus courtes que la face avant 7 et la face arrière 9, ou faces transversales 11, mutuellement opposées selon la longueur de l’élément 1. Les faces transversales 11 relient chacune la face de base 3 à la face supérieure 5, de la face avant 7 à la face arrière 9.
Les faces transversales 11 se trouvent en travers du tableau 40, face à des portions latérales mutuellement opposées du tableau 40. Les faces transversales 11 présentent chacune une première surface, ou partie arrière 23, qui s'étend généralement de manière perpendiculaire à la base 3, depuis la face arrière 9 vers l'avant de l'élément 1. Ici, la partie arrière 23 est plane.
Les faces transversales 11 présentent en outre chacune une seconde surface, ou partie avant 22, qui s'étend généralement de manière perpendiculaire à la base 3, depuis la face avant 7 en direction de la face arrière 9.
La partie avant 22 de chaque face transversale 11 s'étend le long d'une partie seulement de l’un des petits côtés du plan incliné 15, et cette partie avant se trouve en retrait, selon la direction longitudinale de l’élément 1, par rapport à la partie arrière 23 de la face transversale 11. Ici, cette partie avant 22 est plane. La longueur de la partie arrière 23 est pratiquement indépendante de la longueur de l'élément 1.
Chaque face transversale 11 présente encore une troisième surface, ou partie intermédiaire 25, qui s'étend généralement depuis la base 3, de manière perpendiculaire à cette base 3, et raccorde la partie avant 22 à la partie arrière 23 de la face transversale 11. Ici, la partie intermédiaire 25 s’étend perpendiculairement à ces parties avant 22 et arrière 23.
La partie intermédiaire 25 d’une face transversale 11 peut être vue comme un épaulement de l’élément 1 prévu sur cette face. Cet épaulement délimite dans la face transversale 11 respective une partie avant 22 et une partie arrière 23 décalées l'une de l'autre suivant la longueur de l'élément 1. Les épaulements en question délimitent dans l’élément 1 une portion avant, qui court des épaulements à la face avant 7, et une portion arrière, des épaulements à la face arrière 9. La partie intermédiaire 25 des faces transversales 11 est en partie au moins généralement plane.
L’élément 1 repose en travers du tableau 40 de manière à s’appuyer contre le nu ou le parement du mur 60 par l’intermédiaire des épaulements formés par la partie intermédiaire 25 des faces transversales 11, en laissant la portion arrière de l’élément 1 du côté intérieur du mur 60, et la portion avant en travers du tableau 40 et à l’extérieur. L'élément 1 présenté ici est du type dit "appui en T". Il peut être installé en travers du tableau 40 sans avoir, pour ce faire, à creuser le bas de ce tableau 40 pour l’élargir.
La face supérieure 5 de l’élément 1 comprend en outre une ou plusieurs surfaces surélevées par rapport au plan incliné 15 et entourant au moins partiellement celui-ci, que l’on appelle "rejingots" dans la technique.
Ces rejingots comprennent principalement une surface formant rejingot arrière 18, qui se raccorde à la face arrière 9 et à une partie au moins de la partie arrière 23 des faces transversales 11. Le rejingot arrière 18 s'étend depuis la face arrière 9 de l’élément 1 en direction de la face avant 7, le long de la partie arrière 23 des faces transversales 11. Le rejingot arrière 18 s’étend de la partie arrière 23 d’une face transversale 11 à la partie arrière 23 de l’autre face transversale 11, le long de la face arrière 9. Le rejingot arrière 18 dépasse le plan incliné 15, des deux côté de celui-ci, dans la direction longitudinale de l’élément 1. Selon un aspect de l’invention, en direction de la face avant 7, le rejingot arrière 18 se termine à distance de la partie intermédiaire 25 des faces transversales 11, en retrait de celle-ci. Dans cette direction, le rejingot arrière 18 se termine avant le nu ou le parement du mur 60.
Le rejingot arrière 18 s'étend de manière généralement parallèle à la partie arrière 31 de la base 3. La portion de l’élément 1 délimitée par la partie arrière 23 des faces transversale, la face arrière 9 et le rejingot arrière 18 est parfois désignée "talon" dans la technique. Les portions de la partie arrière de l’élément 1 qui font saillie de la partie avant dans la direction longitudinale de l’élément sont parfois désignées "oreilles" dans la technique. La distance qui sépare la base 3 du rejingot arrière 18 dans une direction perpendiculaire à la base 3 correspond à la hauteur H9 de l’élément 1, ou hauteur de son talon. Le rejingot arrière 18 correspond à une partie des rejingots située dans la portion arrière de l’élément 1.
Typiquement, le rejingot arrière 18 va recevoir la traverse basse d'un châssis de menuiserie, tel qu'un rail de fenêtre dans le cas d’un élément 1 en forme d’appui. Dans le cas où l’élément 1 est conformé en un seuil, son rejingot arrière 18 reçoit un dormant de porte par exemple.
Les rejingots comprennent en plus une paire de surfaces formant rejingots latéraux 19, qui se raccordent chacun à la partie avant 22 d’une face transversale 11 respective. Chaque rejingot latéral 19 s’étend depuis cette partie avant 22 en direction de la partie avant 22 de la face transversale 11 opposée. Chaque rejingot latéral 19 s’étend en direction de la face avant 7 depuis une zone qui jouxte la partie intermédiaire 25 de sa face transversale 11 respective, le long d’une partie au moins du plan incliné 15. Chaque rejingot latéral 19 s’étend d’un côté respectif de ce plan incliné 15. Les rejingots latéraux 19 correspondent aux rejingots situés en portion avant de l’élément 1.
L’élément 1 se pose de telle manière que les rejingots latéraux 19 se trouvent en travers du tableau 40 et, le cas échéant, à l’extérieur du mur 60, lorsque les parties intermédiaires 25 des faces transversales 11 sont en appui contre le nu ou le parement du mur 60. Les rejingots latéraux 19 s’insèrent en travers du tableau 40, en laissant le rejingot arrière 18 du côté intérieur du mur 60 et la face avant 7 du côté extérieur. Les rejingots latéraux 19 comprennent au moins les parties de la face supérieure 5 qui se trouvent surélevées par rapport au plan incliné 15 et en travers du tableau 40.
Selon un aspect de l’invention, les rejingots comprennent en outre une paire de surfaces intercalaires 90, qui raccordent chacune le rejingot arrière 18 à un rejingot latéral 19 respectif, d’une part, et, d’autre part, la partie intermédiaire 25 d’une face transversale 11 au rejingot arrière 18. Les surfaces intercalaires 90 des rejingots se trouvent du même côté du mur 60 que la face arrière 9. Les surfaces intercalaires 90 se trouvent sur la portion arrière de l’élément 1. Ces surfaces intercalaires 90 séparent le rejingot arrière 18 du nu ou du parement du mur 60. Selon l’invention, les surfaces intercalaires 90 sont abaissées par rapport au rejingot arrière 18, au moins sur une portion de celles-ci qui s’étend depuis la portion intermédiaire 25 d’une face transversale 11 et le rejingot latéral 19 correspondant en direction de la face arrière 9. Sur cette portion abaissée, la différence de hauteur avec le rejingot arrière 18 est d’au moins 10 millimètres. De préférence, cette différence de hauteur est d’au plus 30 millimètres. De préférence, l’étendue, selon la direction transversale de l’élément 1, de la portion abaissée des surfaces intercalaires 90 est d’au moins 5 millimètres. De préférence, cette étendue est d’au plus 25 millimètres. Ici, cette étendue est d’environ 10,9 millimètres. Les surfaces intercalaires 90 se trouvent à proximité immédiate de la partie nue du mur 60. En tant que partie des rejingots, les surfaces intercalaires 90 sont surélevées par rapport au plan incliné 15. La partie de ces surfaces intercalaires 90 abaissée par rapport au rejingot arrière 18 peut être vue comme une partie de la face supérieure de l’élément 1 en retrait par rapport au rejingot arrière 18. Les surfaces intercalaires 90 peuvent être abaissées relativement au rejingot arrière sur toute leur étendue.
La partie des surfaces intercalaires 90 abaissée relativement au rejingot arrière 18 s’étend de préférence en partie au niveau des rejingots latéraux 19, au moins à la partie la plus élevée de ceux-ci. De préférence, cette partie s’étend de manière parallèle à la base 3, du moins à la partie arrière 31 de celle-ci.
Les surfaces intercalaires 90 ménagent un espace de réservation à proximité du nu ou du parement du mur 60, entre ce mur 60 et le rejingot arrière 18. Cette réservation permet à la traverse basse d’un châssis de menuiserie de s’y insérer, entre le mur 60 et le rejingot arrière 18.À tout le moins, cette réservation augmente la compatibilité de l’élément 1 avec les différents modèles de menuiserie.
Tant que les surfaces intercalaires 90 présentent au moins une portion abaissée relativement au rejingot arrière 18 de manière telle qu’elle permette de ménager la réservation en question, les surfaces intercalaires 90 peuvent présenter des formes variées. De préférence, chaque surface intercalaire 90 est profilée selon la direction longitudinale de l’élément 1.
Ici, le profil des surfaces intercalaires 90 est tel que ces surfaces comprennent une portion essentiellement plane 90a, qui se raccorde à la portion intermédiaire 25 et au rejingots latéraux 19, et une portion arrondie 90b, qui se raccorde au rejingot arrière 18. La portion plane 90a de chaque surface intercalaire 90 se raccorde à la portion arrondie 90b par une portion formant congé 90c. La portion plane 90a se raccorde à un rejingot latéral 19 et à la portion intermédiaire 25 d’une face transversale 11. La portion arrondie 90b se raccorde au rejingot arrière 18 et appartient à la face supérieure 5.
Le rejingot arrière 18, du moins la partie de celui-ci qui s’étend le long de la face arrière 9, présente une extension selon la direction transversale de l’élément 1 qui correspond à une largeur LAR18 du rejingot arrière 18. De préférence, cette largeur LAR18 est supérieure ou égale à 30 millimètres, par exemple 40 millimètres. La distance H18, dans la hauteur de l’élément 1, qui sépare le haut du rejingot arrière 18 de la partie culminante du plan incliné 15 correspond à la hauteur du rejingot 18. Ici, cette hauteur est d’environ 25 millimètres.
Qu’il soit à usage pour réaliser un seuil ou un appui, le plan incliné 15 peut également faire l'objet d'une réglementation quant à l'évacuation des eaux pluviales. Une telle réglementation fixe typiquement une inclinaison minimale du plan 15. Cette valeur dépend de la résistance mécanique du matériau utilisé pour réaliser l’élément 1, ainsi que de la hauteur H18 du rejingot arrière18.
Ici, on privilégie un béton dont la résistance à la compression est supérieure à 30 MPa sur cylindre et de 37 MPa sur cube pour réaliser l’élément 1. Dans ce cas, l'inclinaison du plan 15 peut être de 4,8 %, soit 2,75 degrés, pour une hauteur H18 du rejingot arrière 18 de 25 millimètres.
Au point de jonction avec les surfaces intercalaires 90, la distance H19 qui sépare les rejingots latéraux 19 du plan incliné 15 selon la hauteur de l’élément 1 correspond à la hauteur de ces rejingots. Cette hauteur H19 est supérieure ou égale à 15 millimètres. Ici, par exemple, cette hauteur H19 est d’environ 15 millimètres.
Les faces transversales 11 de l'élément 1 sont échancrées. Cette forme échancrée divise l'élément 1 en une portion avant étroite et une portion arrière plus large. La portion avant s'étend de la face avant 7 sur la plus grande partie du plan incliné 15. La portion arrière s'étend de la face arrière 9 et comprend les faces transversales 11, le rejingot arrière 18 et les surfaces intercalaires 90. Il en résulte un élément prismatique dont la base 3 présente un contour en T, dont la barre correspond à la portion arrière de l'élément.
L’élément 1 se place en travers du tableau 40 avec, d’une part, du côté de la face arrière 9, les parties intermédiaires 25 des faces transversales qui viennent en butée contre le côté intérieur du mur 60, et, d’autre part, du côté de la face avant 7, la partie de base intermédiaire 32 qui est positionnée à proximité du côté extérieur du mur 60.
La partie intermédiaire 32 de la base 3 et les parties intermédiaires 25 des faces transversales 11 sont distantes l’une des autres selon la direction transversale de l’élément 1 d’une distance D25 comprise entre 167 et 292 millimètres. Afin que l’élément 1 puisse être utilisé avec une pluralité d’éléments de maçonnerie d’épaisseurs différentes, y compris des parpaings de 15 centimètres d’épaisseur et des briques de 27,5 centimètres d’épaisseur, cette distance D25 est avantageusement voisine de 217 millimètres.
Typiquement, la base 3 s’étend selon la direction transversale de l’élément 1 sur une largeur totale LAR3 de 350 millimètres afin d’assurer un espace suffisant près du mur 60 avec les surfaces intercalaires 90.
La face supérieure 5, au voisinage de la face avant 7, s’élève à une hauteur H7 relativement à la base 3 de 50 millimètres. Cette hauteur correspond à la hauteur du nez de l’élément 1, le cas échéant sa hauteur minimale. La face supérieure 5, au voisinage de la face arrière 9, présente une hauteur H9 relativement à la base 3 de 70 millimètres.
On fait référence à la .
Les éléments fonctionnellement analogues à ceux présentés sur les figures 1 à 6 portent des numéros de référence identiques.
Une première installation 100 comprend une pièce d’appui de fenêtre 102 du type de l’élément 1 décrit en relation avec les figures 1 à 6. La pièce d’appui 102 est disposée en travers du tableau 40 et en bas de celui-ci. .
La face arrière 9 de la pièce d’appui 102 reste du côté intérieur du mur 60, tandis que la face avant 7 dépasse du tableau 40 du côté extérieur. Le rejingot arrière 18 et la surface intercalaire 90 se trouvent du côté intérieur. La pièce d’appui 102 repose sur le tableau 40 par l'intermédiaire de la partie arrière 31 de la base 3.
L’installation 100 comprend un châssis de fenêtre 50, qui repose par l’intermédiaire de sa traverse inférieure sur le rejingot arrière 18 de l’appui 102. Ici, le châssis 50 est du type connu sous la référence LE NOUY THERMISUN M619.
L’installation 100 comprend ici une bande de redressement 110 disposée sur le nu du mur 60, côté intérieur, de manière à entourer l’ouverture. Le châssis 50 se trouve appuyé contre le mur 60, avec intercalation d’une portion de bande de redressement 110. La bande 110 permet de respecter les tolérances d’exécution fixées par la règlementation concernant le montage du châssis 50. La bande 110 est cependant facultative.
Un joint d’étanchéité est réalisé au moyen d’une bande de mousse 111, ici du type connu sous la dénomination "Compriband". Des segments de cette bande de mousse 111 sont appliqués le long du rejingot arrière 18 et le long de la partie de la bande de redressement 110 positionnée au bord des côtés latéraux et supérieur du tableau 40. En l’absence de bande de redressement 110, des segments de bande de mousse 111 peuvent être appliqués le long du rejingot arrière 18 et directement sur le mur 60 nu, du même côté du mur 60 que la face arrière 9. La bande de mousse 111 participe à l’étanchéité à l’eau et à l’air du montage du châssis 50.
Les réservations formées par les surfaces intercalaires 90, entre le rejingot arrière 18 et le mur 60, logent une portion d’extrémité inférieure 50A du châssis 50 qui fait saillie du reste de la traverse inférieure de ce châssis 50, sans qu’une adaptation de la pose ou une découpe du châssis 50 soit nécessaire. Dans ces réservations au moins, la bande de mousse 111 n’est pas écrasée.
Une cale 113, par exemple de 5 millimètres d’épaisseur, est intercalée entre le rejingot arrière 18 et le châssis 50, sur une partie du rejingot arrière 18 non recouverte par la bande de mousse 111. Cette cale 113 empêche l’écrasement de la bande de mousse 111 appliquée le long du rejingot arrière 18.
Le châssis 50 est fixé à l’appui 102, ici par l’intermédiaire d’une équerre 112 fixée sur la face arrière 9 de l’appui 102 au moyen d’un ensemble de chevilles et de vis 115.
On fait référence à la .
Les éléments fonctionnellement analogues à ceux présentés sur les figures 1 à 7 portent des numéros de référence identiques.
Une deuxième installation 200 comprend une pièce de seuil 202 du type de l’élément 1 des figures 1 à 6. Le seuil 202 est disposé au bas et en travers du tableau 40. L’installation 200 comprend un dormant de porte 50, dont la portion inférieure repose sur le rejingot arrière 18. Ici, le dormant 50 est du type connu sous la référence K LINE 40.065.
Un élément coffrant, ou talonnette 212, est posé au sol, contre la face arrière 9 du seuil 202, afin de supporter le dormant 50. La cale 113 est à cheval sur le rejingot arrière 18 et la talonnette 212.
La deuxième installation 200 illustre que l’élément 1 est également adapté à une utilisation avec une menuiserie dont le profil bas ne présente pas de saillie.
On fait référence aux figures 9 à 11.
Les éléments fonctionnellement équivalents à ceux des figures 4 à 6 portent des numéros de référence augmentés de trois cents.
Un élément préfabriqué classique 301 est posé dans l’ouverture d’un mur 360, en bas et en travers d’un tableau 340 pour y former un appui de fenêtre ou un seuil.
L’élément classique 301 présente un rejingot arrière 318 et des rejingots latéraux 319 qui se raccordent l’un aux autres directement, sans surface du type des surfaces intercalaires 90 décrites en relation avec les figures 1 à 6 notamment. Les rejingots latéraux 319 sont au niveau (hauteur) du rejingot arrière 318. Le rejingot arrière 318 court jusqu’au nu du mur 360. Il n’existe aucune réservation d’espace entre ce nu et le rejingot arrière 318.
L’élément classique 301 représenté ici est du type dit "à encastrement". Une partie de l’élément 301 se trouve encastrée dans le tableau 340 du mur 360. La partie encastrée comprend une portion du rejingot arrière 318 et des rejingots latéraux 319.
On fait référence aux figures 12 à 14.
Les éléments fonctionnellement équivalents à ceux des figures 4 à 6 portent des numéros de référence augmentés de quatre cents.
Un autres élément préfabriqué classique 401 est posé dans l’ouverture du mur 460, en bas et en travers du tableau 440 pour y former un appui de fenêtre ou un seuil.
L’élément classique 401 présente un rejingot arrière 418 et des rejingots latéraux 419 qui se raccordent l’un aux autres directement, sans surface du type des surfaces intercalaires 90 décrites en relation avec les figures 1 à 6 notamment. Les rejingots latéraux 419 sont plus bas que le rejingot arrière 418. Le rejingot arrière 418 court jusqu’au nu du mur 460. Les rejingots latéraux 419 se raccordent au rejingot arrière 418 par une surface de raccordement 420 assez pentue (faiblement inclinée par rapport à une perpendiculaire au rejingot arrière 418). Cette surface de raccordement 420 se trouve en travers du tableau 440. Il n’existe aucune réservation d’espace entre ce nu et le rejingot arrière 418.
L’élément classique 401 représenté sur ces figures 12 à 14 est du type dit "appui en T". Contrairement à l’élément préfabriqué décrit en relation avec les figures 9 à 11, l’élément classique 401 présente une forme échancrée qui délimite un portion arrière large et une portion avant plus étroite qui s’insère en travers du tableau 440, sans nécessité d’encastrement.
On fait référence à la .
Les éléments fonctionnellement équivalents à ceux des figures 4 à 6 portent des numéros de référence augmentés de cinq cents.
La figure montre un élément préfabriqué classique 501. Ici, l’élément classique 501 est du type dit "à encastrement", comme l’élément des figures 9 à 11.
L’élément de structure de la menuiserie, ici un châssis de fenêtre 550, se trouve en appui contre la bande de redressement 510. La traverse basse du châssis 550 vient reposer sur le rejingot arrière 518. Une partie inférieure 550A de la traverse basse fait saillie vers le bas du reste de cette traverse. En l’état, le châssis se trouve empêché de reposer convenablement sur le rejingot arrière 518 et un espace important est laissé libre entre le haut de ce rejingot arrière 518 et la partie basse du châssis 550.
Il est nécessaire d’ajouter des étapes au procédé de pose afin d’adapter la menuiserie à l’élément 501.
On fait référence aux figures 16 et 17.
Une modification du procédé de pose consiste à découper partiellement la partie 550A en saillie de la traverse basse du châssis 550 de telle sorte que cette partie 550A puisse s’imbriquer entre les rejingots latéraux 519. Les découpes résultantes sont référencées 570.
Cette modification permet de conserver une bande de redressement 510, un joint en bande de mousse 511 et une cale de montage 513 d’épaisseur habituelle. Toutefois, la découpe du profilé s’accompagne d’inconvénients comme l’annulation de la garantie du constructeur de la menuiserie, un défaut d’esthétisme et une perte de temps pour le poseur.
On fait référence aux figures 18 et 19.
En remplacement ou en complément, une modification différente consiste à utiliser une bande de mousse 511 plus épaisse et des cales de compensation 513 plus épaisses que d’ordinaire sur le rejingot arrière 518, là où est reçue la traverse basse du châssis 550 afin de surélever la menuiserie.
Une telle modification de la pose s’accompagne d’inconvénients, tels qu’un défaut d’esthétisme (une partie de l’étanchéité sous la menuiserie devient visible depuis l’extérieur) et/ou technique (joint trop épais, impossibilité de mettre en place les pattes de fixation, dégradation rapide du joint exposé au rayonnement ultraviolet).
On fait référence aux figures 20 et 21.
Elles montrent l’élément 1 des figures 1 à 6 dépourvu des arrondis et congés de raccordement entre les différentes surfaces qui sont inhérents à la technique du moulage. On y retrouve la hauteur H9 du rejingot arrière 18, la largeur LAR18 de celui-ci et la hauteur H7 du nez de l’élément 1 notamment.
On y voit la portion arrondie 90b des surfaces intercalaires 90, illustrée ici avec un rayon R90b de 12 millimètres environ. Le congé 90c qui raccorde la surface arrondie 90b des surfaces intercalaires 90 à la portion plane 90a de celles-ci est représentée avec un rayon R90c de 5 millimètres environ.
Les figures 21, 22 et 23 notamment font apparaître une première cote A1 correspondant à la distance qui sépare, selon la direction transversale de l’élément 1 :
- la butée formée par les portions intermédiaires 25 des faces transversales 11 de l’élément 1 ;
- du début du congé 90c de la surface intercalaire 90, .
Cette première cote A1 correspond à la largeur de la portion plane 90a et peut être vue comme la largeur minimale de la réservation créée par la surface intercalaire 90. La première cote A1 est de préférence comprise entre 5 et 25 millimètres. Par exemple, la première cote A1 s’élève à 10,9 millimètres.
Les figures 21, 22 et 23 font encore apparaître une seconde cote A2 correspondant à la distance qui sépare, selon la direction transversale de l’élément 1 :
- la butée formée par les portions intermédiaires 25 des faces transversales 11 de l’élément 1 ;
- du congé 90c, considéré ici à l’intersection de deux tangentes au congé 90c, la première tangente étant considérée en son raccordement avec la portion plane 90a et la seconde tangente étant considérée en son raccordement avec la portion arrondie 90b.
La deuxième cote A2 correspond à la largeur de la portion plane 90a dans le cas où la portion plane 90a est raccordée à la portion arrondie 90b par une arête vive. Par exemple, la deuxième cote A2 est comprise entre 10,9 et 15 millimètres.
Ici, la transition entre la portion arrondie 90b et le congé 90c se fait selon un axe définissant un angle de 70° avec l’horizontale.
Les figures 21, 24 et 25 notamment font apparaître une troisième cote B qui correspond à une différence de hauteur entre le rejingot arrière 18 et la surface plane 90a de la surface intercalaire 90, le cas échéant une différence minimale. Ici, cette troisième cote B est mesurée entre :
  • l’intersection de deux tangentes au congé 90c, la première tangente étant considérée en son raccordement avec la portion plane 90a et la seconde tangente étant considérée en son raccordement avec la portion arrondie 90b ;
  • l’intersection de deux tangentes à la portion arrondie 90b, la première tangente étant considérée en son raccordement avec le rejingot arrière 18 et la seconde tangente étant considérée en son raccordement avec le congé 90c.
La troisième cote B peut être vue comme une profondeur de la réservation créée par les surfaces intercalaires 90. L’origine de cette troisième cote B peut également se trouver là où le rejingot latéral atteint une distance de 15 millimètres minimum relativement au plan incliné 15. La troisième cote B est de préférence comprise entre 10 et 30 millimètres. Par exemple, cette troisième cote B s’élève à 11 millimètres environ.
Les figures 21, 26 et 27 font encore apparaître une quatrième cote C1 qui correspond à une distance qui sépare, selon la direction transversale de l’élément 1, la portion intermédiaire 25 des faces transversales 11 de l’élément 1 du début de la surface intercalaire 90 (en direction de la face avant 7). C’est là que commence la réservation prévue par les surfaces intercalaires 90 du fait que la surface commence à s’abaisser relativement au rejingot arrière 18. Cette quatrième cote C1 peut être vue comme le recul du rejingot arrière 18 relativement au nu du mur. Par exemple, la quatrième cote C1 s’élève à 15 millimètres.
Les figures 21, 26 et 27 notamment font apparaître une cinquième cote C2 qui correspond à une distance qui sépare, selon la direction transversale de l’élément 1, la portion intermédiaire 25 des faces transversales 11 de l’élément 1 de l’essentiel du rejingot arrière 18, là où se termine le plan incliné 15. Par exemple, la cinquième cote C2 est de 35 millimètres.
Une distance entre la face arrière 9 et le début de la surface généralement plane 90a, selon une direction transversale de l’élément, est de préférence supérieure ou égale à 60 millimètres.
Sur les figures 1 à 8, l’élément 1 présenté est un modèle dit appui en T. L’invention s’applique également aux variantes de modèle dites à pose classique, c’est-à-dire, pour chaque face transversale 11, sans retrait de la partie avant 22 par rapport à la partie arrière 23. Pour ces variantes, une étape est rajoutée lors de la pose, avant le positionnement de l’élément. Cette étape supplémentaire consiste à découper, de chaque côté du tableau 40, un espace dans le mur 60 de manière à pouvoir y loger les rejingots latéraux 19. L’élément 1 est ensuite posé par l’extérieur ou l’intérieur. Les surfaces intercalaires 90 restent situées du côté de la face arrière 9, de manière à créer une réservation à proximité du mur 60. La traverse basse de l’élément de structure 50 est alors posée sur le rejingot arrière 18 en suivant le procédé décrit plus haut, le profil bas de l’élément de structure venant s’insérer à proximité du mur, au niveau de la réservation créée par les surfaces intercalaires 90.
Ainsi, quelle que soit la forme du profil bas de l’élément de structure, l’élément préfabriqué selon l’invention permet de monter l’élément de structure sans nécessiter d’adaptations sur le chantier lors de l’étape de montage.
On vient de décrire un élément préfabriqué du genre appui de fenêtre ou seuil d’un genre nouveau en ce qu’entre le rejingot arrière et chaque rejingot latéral se trouve à chaque fois une surface intercalaire au moins partiellement abaissée par rapport au rejingot arrière, l’abaissement de ces surfaces intercalaires ménageant à proximité du mur une réservation permettant de loger, en partie au moins, la traverse basse d’un élément de menuiserie de type dormant de porte ou châssis de fenêtre notamment. Les surfaces intercalaire en question appartiennent à l’arrière de l’élément, c’est-à-dire à la partie de celui-ci qui se trouve du côté intérieur du mur lorsque l’élément est posé. De ce point de vue, les surfaces intercalaires peuvent être vue comme appartenant au rejingot arrière. En d’autres termes, l’élément préfabriqué se démarque alors des éléments classiques en ce que le rejingot arrière est doté de surfaces partiellement abaissées par rapport au reste du rejingot arrière, là où ce rejingot arrière se raccorde aux rejingots latéraux.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits plus hauts, mais englobe toutes les variantes envisageables par l'homme de l'art. En particulier :
- La portion plane des surfaces intercalaires peut se raccorder directement au rejingot arrière ou par l’intermédiaire d’un congé uniquement, sans portion analogue à la portion arrondie 90b décrite en relation avec les figures 1 à 6 notamment.
- Le rejingot arrière peut être dépourvu de partie qui s’avance en direction des rejingots latéraux et présenter sur l’ensemble de sa longueur une largeur sensiblement constante.

Claims (12)

  1. Élément (1) d’appui de fenêtre ou de seuil préfabriqué généralement prismatique, du type comprenant une face de base (3) par l’intermédiaire de laquelle l’élément (1) se pose en bas d’un tableau de mur, une face supérieure (5), opposée à la face de base (3), une face avant (7) et une face arrière (9) mutuellement opposées, reliant chacune la face de base (3) à la face supérieure (5), et une paire de faces transversales (11) mutuellement opposées, reliant chacune la face de base (3) à la face supérieure (5),
    l’une au moins de ces faces latérales (11) comprenant une partie arrière (23) reliée à la face arrière (9), une partie avant (22) reliée à la face avant (7) et une partie intermédiaire (25), raccordant la partie arrière (23) et la partie avant (22) l’une à l’autre, par l’intermédiaire de laquelle l’élément (1) vient s’appuyer contre le mur,
    la face supérieure (5) comprenant un plan incliné (15) qui s’élève par rapport à la face de base (3), depuis la face avant (7), en direction de la face arrière (9), et une portion surélevée (17) par rapport à ce plan incliné (15),
    la portion surélevée (17) comprenant au moins une portion arrière (18), qui s’étend depuis la face arrière (9), en direction de la face avant (7), le long d’une partie au moins de la partie arrière (23) d’une face transversale (11),
    caractérisé en ce que la portion surélevée (17) comprend en outre au moins une portion intercalaire (90), qui relie la partie intermédiaire (25) de la face transversale (11) à la portion arrière (18) de la portion surélevée, cette portion intercalaire (90) s’étendant, en partie au moins, de manière abaissée par rapport à la portion arrière (18).
  2. Élément selon la revendication 1, dans lequel la portion surélevée (17) comprend encore au moins une portion latérale (19), qui s’étend depuis la partie intermédiaire (25) de la face transversale (11), en direction de la face avant (7), le long d’une partie au moins de sa partie avant (22), et la portion intercalaire (90) relie la portion principale (18) à cette portion latérale (19).
  3. Élément selon la revendication 2, dans lequel la portion intercalaire (90) s’étend au-dessus de la portion latérale (19), ou au niveau de celle-ci.
  4. Élément selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la portion intercalaire (90) s’élève de la partie intermédiaire (25) à la portion arrière (18) de la portion surélevée (17).
  5. Élément selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la portion intercalaire (90) présente une surface généralement plane (90a), qui borde la partie intermédiaire (25) de la face transversale (11).
  6. Élément selon la revendication 5, dans lequel la portion intercalaire (90) comprend en outre une surface de raccordement (90b) qui raccorde la surface généralement plane (90a) à la portion arrière (18) et s’étend de manière inclinée, et la surface généralement plane (90a) s’étend selon la même inclinaison que la portion latérale (19) ou d’une manière moins inclinée que la surface de raccordement (90b).
  7. Élément selon la revendication 5, dans lequel la surface généralement plane (90a) s’étend, selon une direction transversale de l’élément, sur une distance comprise entre 5 et 25 millimètres.
  8. Élément selon l’une des revendications précédentes, dans lequel une distance, selon une hauteur de l’élément, de la partie abaissée de la portion intercalaire (90) à la portion arrière (18) est comprise entre 10 et 30 millimètres.
  9. Élément selon l’une des revendications précédentes, dans lequel une distance entre la face arrière (9) et le début de la surface généralement plane (90a), selon une direction transversale de l’élément, est supérieure ou égale à 60 millimètres.
  10. Élément selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la face de base (3) présente une partie avant (30) reliée à la face avant (7), une partie arrière (31) reliée à la face arrière (9) et une partie intermédiaire (32) raccordant la partie arrière (31) à la partie avant (30) et s’étendant sensiblement perpendiculairement à ces parties, la partie intermédiaire (32) de la face de base (3), et les parties intermédiaires (25) des faces transversales (11) sont distantes l’une des autres selon une direction transversale de l’élément (1) d’une distance comprise entre 167 et 292 millimètres, de préférence voisine de 217 millimètres.
  11. Installation comprenant un élément (1) d’appui de fenêtre ou de seuil selon l’une des revendications précédentes posé en bas et en travers d’un tableau (40) de mur (60), la portion intercalaire (90) de l’élément (1) ménageant un espace de réservation s’étendant depuis le mur (60) en direction de la face arrière (9) de l’élément.
  12. Installation selon la revendication 11 comprenant en outre un élément de menuiserie du type châssis de fenêtre ou dormant de porte, dans laquelle l’élément de menuiserie est reçu, en partie au moins, dans l’espace de réservation.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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FR3008735A1 (fr) * 2013-07-18 2015-01-23 Msea Multi Services Entpr Adaptee Piece d'encadrement de baie, construction integrant une telle piece et procede de fabrication d'une telle piece
FR3090028A1 (fr) * 2018-12-18 2020-06-19 Sas Tartarin Appui de fenêtre ou élément de seuil, pièce de débord pour un tel appui, et leur procédé de mise en œuvre

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