FR3055532B1 - Meuble d'exterieur convertible en transat ou en hamac - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un meuble d'extérieur convertible comprenant une toile présentant à ses deux extrémités longitudinales un logement transversal apte à recevoir une barre de renfort, le logement présentant une lumière sensiblement au niveau de chaque bord latéral de la toile, permettant le passage d'une corde de suspente. Selon l'invention, les barres présentent une fente de retenue à chacune de leurs extrémités destinée à recevoir une portion de la corde afin de maintenir les portions de la corde écartées, la toile présente sur sa face destinée à être tournée vers le sol deux poches destinées à recevoir une extrémité d'une des barres, et les barres sont amovibles et peuvent être montées : - dans une configuration de type hamac, dans laquelle les portions de corde sont retenues dans les fentes de chacune des barres ; - dans une configuration de type chaise longue.

Description

MEUBLE D'EXTERIEUR CONVERTIBLE EN TRANSAT OU EN HAMAC 1. Domaine de l'invention

Le domaine de l'invention est celui du mobilier extérieur.

Plus précisément l'invention concerne un meuble d'extérieur convertible destiné au repos et à la relaxation en position assise, semi-allongée ou allongée. L'invention peut notamment être utilisée dans un jardin, à la plage, au camping ou en randonnée. 2. État de la technique

Il est connu d'utiliser un transat pour se reposer au soleil.

Bien souvent au jardin, au bord d'une piscine ou sur des plages privatisées, on trouve des transats connus sous le nom de « bain-de-soleil » qui sont soit totalement rigides, par exemple en plastique moulé, soit partiellement rigides, avec une structure porteuse sur laquelle est fixé un tissu tendu. Bien souvent de tels transats sont équipés de deux roues pour les déplacer plus facilement.

On connaît aussi, par exemple du document FR2712158, une chaise longue ou transat pliant dit de type « Chilienne », utilisé notamment sur les bateaux de croisière, qui est composée d'une toile fixée sur une structure métallique ou en bois, composée de deux cadres imbriqués, reliés entre eux par une articulation centrale et maintenus dans une position d'utilisation plus ou moins allongée par deux montants engagés sur deux crémaillères.

Ces modèles de transat ou de chaise longue présentent cependant de nombreux inconvénients.

Ils sont d'une part plus ou moins lourds et d'autre part ils sont encombrants.

Il est par ailleurs souvent nécessaire de disposer d'une place pour les ranger, notamment l'hiver, par exemple dans un abri de jardin ou un garage.

Un autre inconvénient de ces transats est que leur transport est laborieux. Il n'est pas facile, voire impossible, de les emmener en camping, ou à la plage le temps d'un après-midi.

Du document WO2011082465 on connaît un tapis de plage rembourré, équipé d'un dossier réglable formé d'une structure métallique pliable, composé d'un cadre formant dossier, maintenu incliné par des montants latéraux engagés dans une crémaillère.

Un inconvénient de cette technique connue est que la structure métallique alourdit le tapis qui, une fois replié, demeure lourd lors du transport.

Un autre inconvénient de cette technique de tapis est qu'il tient difficilement dans un sac de voyage ou un sac à dos.

Encore un inconvénient de cette technique de tapis est que son usage limité.

Enfin, du document WO200289637 on connaît un meuble de loisir modulaire adapté au camping ou à la randonnée, qui est composé d'une toile et d'un assortiment de pièces sous la forme de tubes et de jonctions qui tiennent dans un bagage à main et permettent d'assembler un lit de camp, une chaise, un transat ou un hamac, selon le besoin du moment.

Un inconvénient de cette technique connue de meuble de loisir modulaire est que son montage est long.

Un autre inconvénient de cette technique de meuble de loisir modulaire est qu'elle met en oeuvre de nombreuses pièces qu'il est facile de perdre. 3. Objectifs de l'invention L'invention a donc notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'état de la technique cités ci-dessus.

Plus précisément l'invention a pour objectif de fournir un meuble d'extérieur convertible qui puisse être utilisé comme transat ou comme hamac.

Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique de meuble d'extérieur qui soit légère et, notamment, qui puisse être transportée lors d'une randonnée. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique de meuble d'extérieur qui puisse être suspendu en mode « hamac » entre un arbre et une voiture, ou entre deux voitures.

Un objectif de l'invention est aussi de proposer une telle technique qui soit compacte et aisée à ranger et stocker.

Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en œuvre, et d'un coût de revient réduit.

Encore un objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit fiable et sans danger pour l'utilisateur. 4. Exposé de l'invention

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints à l'aide d'un meuble d’extérieur convertible comprenant une toile présentant à ses deux extrémités longitudinales un logement transversal apte à recevoir une barre de renfort, le logement présentant une lumière sensiblement au niveau de chaque bord latéral de la toile, permettant le passage d’une corde de suspente.

Selon l'invention, les barres présentent une fente de retenue à chacune de leurs extrémités destinée à recevoir une portion de la corde afin de maintenir les portions de la corde écartées ; la toile présente sur sa face destinée à être tournée vers le sol deux poches destinées à recevoir une extrémité d’une des barres ; et les barres sont amovibles et peuvent être montées : dans une configuration de type hamac, dans laquelle les barres sont chacune insérées dans un des logements et dans laquelle les portions de corde sont retenues dans les fentes de chacune des barres ; dans une configuration de type chaise longue, dans laquelle une première extrémité de chacune des barres est logée dans une des poches.

Ainsi, de façon inédite, l'invention propose d'utiliser les deux mêmes barres de renfort du meuble d'extérieur convertible, d'une part pour maintenir la toile déployée dans la configuration de type hamac et éviter qu'elle s'enroule autour de l'utilisateur, et d'autre part pour servir de montant d'un dossier lorsque le meuble est dans la configuration de type chaise longue. On notera que dans la configuration de type chaise longue, un partie de la toile est adossée au dossier, tandis que l'autre partie joue le rôle de natte ou encore de serviette de plage et isole l'utilisateur du sol.

De plus, les cordes de suspente, maintenues dans les fentes des barres de renfort, permettent avantageusement de soulager l'effort sur les lumières.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les poches sont orientées dans des directions inclinées par rapport à l’axe longitudinal de la toile et se croisant sensiblement au niveau de l'axe longitudinal et en ce qu’il comprend des moyens de fixation des barres entre elles.

Ainsi, on maintient le dossier du meuble d'extérieur en mode chaise longueur de façon stable en trois points.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de fixation comprennent un boulon et en ce que lesdites barres de renfort présentent sensiblement en leur milieu une lumière orientée perpendiculairement à leur axe, destinées à permettre le passage de la vis dudit boulon.

Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, les moyens de fixation comprennent un socle présentant deux logements destinés à recevoir chacun, au moins en partie, la seconde extrémité d'une desdites barres de renfort. L'usage d'un socle simplifie la fixation des deux barres. Par ailleurs cette pièce est suffisamment volumineuse pour qu'on ne la perde pas dans le sable. Enfin, il permet d'éviter que les secondes extrémités des barres s'enfoncent dans un sol meuble.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite corde présente des moyens d’accrochage permettant de suspendre au moins une extrémité de la toile ou de fixer la corde au sol.

Ainsi, la fixation lors de l'installation et du démontage du meuble convertible est facilité.

Dans le cadre de l'invention, les moyens d’accrochage peuvent être, par exemple, un mousqueton, rapide ou à verrouillage, ou une manille.

Selon un aspect particulier de l'invention, lesdits deux logements sont inclinés par rapport à la base dudit socle et sont formés sensiblement l'un à côté de l'autre, de sorte que lesdites deux barres forment un « V ».

Dans un mode particulier de l'invention, l'angle du V ainsi obtenu est compris entre 20 et 70 degrés, de préférence entre 30 et 60 degrés, avantageusement sensiblement autour de 45 degrés.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, lesdits moyens d'accrochage comprennent des moyens d'amortissement de la traction sur ladite corde.

Ainsi, le dossier du meuble convertible en mode transat est maintenu sensiblement en position, quels que soient les mouvements de l'utilisateur. Les moyens d'amortissement absorbent par ailleurs la variation de tension de la corde lorsque l'utilisateur s'installe ou se lève du meuble d'extérieur. Il évite notamment au dossier de chuter lorsque l'utilisateur quitte le transat. En outre, il apporte un peu de souplesse et améliore le confort du dossier.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens d'amortissement sont montés coulissants sur ladite corde.

Ainsi, les moyens d'amortissement ne gênent pas l'utilisateur lorsque le meuble d'extérieur convertible est utilisé comme hamac.

Selon un aspect avantageux de l'invention, lesdites poches sont formées sensiblement sur deux bords opposés de ladite toile.

On améliore ainsi le confort et la stabilité du meuble d'extérieur. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de quatre modes de réalisation de l'invention, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un meuble d'extérieur convertible selon l'invention, configuré en mode hamac ; la figure 2 est une vue de détail de l'assemblage pour le maintien à la tête et au pied du meuble d'extérieur représenté sur la figure 1 ; la figure 3 est une représentation schématique en perspective du meuble d'extérieur présenté en référence à la figure 1, configuré en mode chaise longue ; la figure 4 est une vue de détail de la tête du meuble d'extérieur représenté sur la figure 3 ; la figure 5 est une vue de détail en perspective de la jonction des deux montants du meuble d'extérieur représenté sur la figure 3 ; la figure 6 est une vue de détail en perspective d'une variante de mise en oeuvre de la jonction des deux montants du meuble d'extérieur présenté en référence à la figure 5 ; la figure 7 est une représentation schématique d'un accessoire permettant de suspendre le meuble d'extérieur présenté en référence à la figure 1 ; la figure 8a est une vue de détail d'un autre mode de réalisation du meuble d'extérieur convertible illustré sur les figures 1 à 5 ; la figure 8b est une vue de détail du socle illustré sur la figure 8a ; la figure 9 est une vue de détail d'une variante de mise en oeuvre du socle illustré sur la figure 8b. 6. Description détaillée de l'invention 6.1. Exemple de mode de réalisation de l'invention, en mode hamac On a illustré Sur la figure 1 un meuble d'extérieur convertible 1 selon l'invention, utilisé en mode hamac.

Comme on peut le voir sur la figure 1, le meuble d'extérieur 1 est formé d'une toile 10 dont les deux extrémités longitudinales comprennent des logements transversaux 10.1 et 10.2 qui forment des coulisses dans lesquelles sont glissées deux barres de renfort 11 en bois qui maintiennent la toile 10 droite sur sa largeur, afin qu'elle ne s'enroule pas autour de l'utilisateur.

Le meuble d'extérieur convertible 1 comprend en outre à la tête et au pied une suspente 12 formée d'une corde en nylon qui traverse la toile 10 par une lumière renforcée par un œillet métallique 13 au niveau de chaque extrémité de chaque coulisse 10.1 et 10.2. Chaque œillet 13 est situé au niveau de l'axe, entre 1 et 6 cm de chaque ouverture de la coulisse 10.1, 10.2, de préférence entre 2 et 5 cm, avantageusement entre 3 et 4 cm de chaque lisière des coulisses 10.1, 10.2.

Chaque suspente 12 est équipée d'un mousqueton 14 pour accrocher le hamac à un support, tel un arbre, un poteau, un piquet ou une voiture.

On a illustré sur la figure 2 une extrémité d'un montant 11 en position montée lorsqu'il est inséré dans le volume 20 formé par chaque glissière 10.1, 10.2. Chaque extrémité de chaque barre de renfort 11 est sensiblement identique.

Comme on peut le voir sur la figure 2, chaque extrémité du montant 11 présente une fente 21 sensiblement centrée par rapport à l'épaisseur du montant 11 et dont la largeur et la profondeur permettent l'insertion d'une portion de la corde 12. De plus, les deux fentes 21 d'un même montant 11 sont parallèles. Enfin, chaque extrémité de la corde 12 est formée d'une rondelle 22 de retenue. Cette rondelle 22 est obtenue lors de la découpe à chaud de la corde 12 au raz d'un nœud 23, par écrasement à chaud du nœud 23 à l'aide d'un fer à couper les cordages.

Lors de l'utilisation, pour configurer le meuble d'extérieur en mode hamac, l'utilisateur procède de la façon suivante pour installer les barres de renfort 11 dans chaque glissière 10.1, 10.2 :

Dans une première étape, l'utilisateur saisit par une ouverture 15 du logement 10.1 ou 10.2 la rondelle 22 la plus proche de l'ouverture pour l'extraire de la glissière en faisant coulisser la corde 12 dans l'œillet 13.

Puis, lors d'une seconde étape, il insère le montant 11 presque intégralement dans la glissière 10.1, 10.2 de sorte à conserver la fente 21 à l'extérieur et à la lisière de la glissière 10.1 respectivement 10.2.

Ensuite, dans une troisième étape, il introduit une portion de l'extrémité de la corde 12 dans la fente 21 de sorte que la rondelle 22 se trouve à l'extrémité opposée de la fente par rapport à celle située du côté de l'œillet 13. L'utilisateur pousse dans une quatrième étape le montant 11 équipé d'une extrémité de la corde 12 dans la glissière 10.1, 10.2, jusqu'à ce que l'autre extrémité dont la fente 21 est encore libre dépasse de la glissière par la seconde ouverture 15. L'utilisateur répète alors la première puis la troisième étape pour placer la seconde extrémité de la corde 12 dans la seconde fente 21 du montant 11.

Lorsque les deux extrémités de la corde 12 sont coincées dans les fentes 21, l'utilisateur centre approximativement la barre de renfort 11 par rapport à la glissière de sorte à positionner chaque fente 21 en vis-à-vis d'un œillet 13 de la glissière 10.1, 10.2.

On a représenté sur la figure 7 un accessoire d'ancrage qui permet la suspension d'une extrémité du meuble d'extérieur convertible 1 à une portière de voiture par exemple.

Comme on peut le voir, l'accessoire d'ancrage 7 est formé d'une lanière 71 d'accroche qui comprend à une extrémité une glissière 72 ajustée serrée sur un noyau 73 en bois et à l'autre extrémité un œillet 74 d'accrochage permettant d'accueillir le mousqueton 14 du hamac 1.

Pour suspendre une extrémité du hamac 1 à l'aide de l'accessoire d'ancrage 7 au sommet de la portière ou du hayon d'une voiture par exemple, il suffit de disposer le noyau 73 à l'intérieur de l'habitacle et de pincer la lanière 71 entre la carrosserie et la portière, en refermant la portière, tout en conservant l'œillet 74 à l'extérieur. 6.2. Exemple de mode de réalisation de l'invention, en mode transat

On a illustré sur la figure 3 le meuble d'extérieur convertible 1 présenté en référence à la figure 1, installé sur une plage en mode transat.

Dans cette configuration, la toile 10 repose approximativement au deux tiers sur le sol, tandis qu'un tiers de la toile forme un dossier 30, qui est maintenu suspendu par les montants 11 disposés en croix, qu'on a sorti des glissières 10.1 et 10.2,.

Les cordes 12 sont arrimées au sol pour assurer l'équilibre du dossier, d'une part au pied du transat 1 par deux piquets 31 pris dans deux noeuds 32 situés sur la corde 33 de pied. Ces noeuds 32 sont disposés à proximité de l'extrémité d'arrimage de la corde 33 à la glissière 10.2 du meuble d'extérieur convertible 1.

La corde 34 de tête est mise en tension et arrimée avec un troisième piquet 31 par l'intermédiaire d'une tresse élastique 35 solidaire de la corde 34, sensiblement en son milieu. Cette tresse élastique 35, qui apporte souplesse et confort à l'utilisateur lorsqu'il s'installe sur le meuble d'extérieur convertible 1 est avantageusement montée coulissante sur la corde 34.

Comme on peut le voir dans la vue de détail de la tête du meuble d'extérieur convertible illustrée sur la figure 4, une extrémité de chaque montant 11 est logée dans un gousset 40 confectionné dans les angles du dossier 30 sur la face tournée vers le sol. Ainsi, les poches 40 maintiennent la position relative d'une barre de renfort 11 par rapport à l'autre tandis que les montants 11 à l'aide des goussets 40 soutiennent la tête du meuble d'extérieur convertible 1. On constate également que ces goussets 40 ainsi que la glissière 10.1 sont cousus dans un retour 41 de la toile 10. Sur la figure 4, on constate que les goussets 40 composés de deux coutures parallèles forment deux glissières borgnes.

Dans une variante de ce mode de réalisation particulier de l'invention, il peut être envisagé que les glissières soient sensiblement triangulaires ou en forme de quadrilatère.

On a illustré sur la figure 5 un détail de la fixation en croix des montants 11 qui garantit d'une part la position relative des montants 11 entre eux, et d'autre part leur assemblage.

Ainsi, chaque barre de renfort 11 comprend une rainure 50 oblique par rapport à l'axe longitudinal. Cette rainure 50 dont la profondeur est inférieure ou égale à la moitié de l'épaisseur des montants 11 permet un assemblage à recouvrement partiel ou total qui impose l'écartement entre les montants lorsque ceux-ci sont assemblés.

En outre les montants 11 sont maintenus solidaires au niveau de la rainure oblique 50 par une vis d'un boulon 51 qui traverse dans un perçage non représenté le premier montant 11 et un écrou prisonnier dudit boulon, non représenté, encastré dans un trou borgne ou débouchant du second montant 11 en vis-à-vis du perçage du premier montant 11. Ainsi, la position en croix des deux montants 11 est verrouillée en trois points formant un triangle isocèle tel un V, dont les sommets sont les deux goussets 40 et le point de jonction des deux montants 11.

Pour assembler le meuble d'extérieur convertible 1 en mode transat, il faut enfiler une extrémité de chaque montant 11 dans les goussets 40, puis assembler les montants 11 en croix au niveau des rainures 50 et immobiliser les montants 11 à l'aide de la vis 51 et de l'écrou non représenté.

Pour ranger le meuble d'extérieur convertible 1, il suffit de desserrer la vis 51 sur quelques tours pour permettre le désengagement l'un par rapport à l'autre des montants 11 au niveau des rainures 50. On peut alors extraire les montants 11 des goussets 40, que l'on peut ensuite disposer parallèlement. On roule alors la toile autour des montants 11, piquets et autres accessoires avant de la ranger dans le sac 36 de transport.

Le meuble d'extérieur convertible 1 selon l'invention, illustré en référence aux figures 1 à 5 est composé de : • 1 toile 10 de 190 x 68 cm ; • 2 Montants 11 en bois de 68 x 2 x 2 cm ; avec à chaque extrémité en bout une rainure de 0,5 x 25 mm ; • 1 écrou en téflon de M6x8 et 1 vis 51 à tête violon en téflon compris entre M6x30 et M6x40 ; • 4 œillets 13 diamètres 12 mm ; • 2,50 m de corde 12 marine diamètre 10 mm ; • 40 cm de tresse 35 polyester élastique diamètre 4 mm ; • 3 piquets 31 en acier type camping ; • 2 maillons 14 'rapides' ; • Un ancrage de portière en toile, pliée et cousue pour recevoir une cale en bois longue de 6,5 cm et de 2,7 cm de diamètre. Un oeillet diamètre 16 mm permet le passage d'un maillon 'rapide' ; • Une housse 36 de rangement en toile de 75x15 cm avec une fermeture velcro et une bretelle de transport. 6.3. Variante de mise en oeuvre

Sur la figure 6, on a représenté une variante de mise en oeuvre des moyens de fixation des montants.

Dans cette variante, la fixation des barres de renfort 60 est assurée par une vis 61 et un écrou 62 encastré dans l'un des montants 60. L'axe de la vis 61 est situé à 25,5 cm d’une extrémité de chaque barre de renfort 60

Comme on peut le voir sur la figure 6, une patte 63 maintient l'écart angulaire entre les deux montants 60. Une vis à tête fraisée 64 traverse dans un trou comportant une fraisure la patte 63 et maintient cette patte 63 prisonnière du premier montant 60 tout en autorisant la rotation de la patte 63 autour de l'axe que constitue la vis 64. Une seconde vis à tête ronde 65 qui traverse un second trou dans la patte 63 maintient la seconde extrémité de cette patte 63 au second montant 60. Pour permettre le montage et le démontage de la croix, le diamètre de ce second trou est sensiblement supérieur à celui de la tête de la vis à tête ronde 65.

Ainsi, pour transformer le meuble d'extérieur convertible en transat, il suffit d'enfiler, comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, une extrémité de chaque montant 60 dans les goussets 40, puis d'assembler les montants 60 en croix, en insérant d'une part la patte 63 sur la vis à tête ronde 65, puis en maintenant l'ensemble à l'aide de la vis 61 et de l'écrou 62.

Pour ce mode de réalisation, meuble d'extérieur convertible comprend : • 1 patte 63 dite d'assemblage, en acier galvanisé, dimension 120 x 1,2 x 0,2 mm ; • 1 vis à tête fraisée de 3x15 mm ; • 1 vis tête ronde de 2x15 mm ; • 1 écrou en téflon de M6x8 et 1 vis 51 à tête violon en téflon M6x30. 6.4. Autres exemples de mode de réalisation de l'invention

On a illustré sur les figure 8a une vue de détail d'un autre exemple de mode de réalisation d'un meuble d'extérieur convertible selon l'invention.

En position transat, une première extrémité de chaque barre de renfort 81 est insérée dans chaque gousset 40 (non représenté), tandis qu'une seconde extrémité de chaque montant 81 est insérée dans chaque trou 82 d'un socle 80 en bois destiné à reposer sur le sol, par exemple sur la plage, représenté seul sur la figure 8b. Les axes des deux trous 82 sont sécants tel un V, et écartés d'un angle compris entre 20 et 70 degrés, de préférence entre 30 et 60 degrés, avantageusement sensiblement égal à 45 degrés.

Ainsi, les montants 81 forment un triangle isocèle tel un V, maintenu à la base par le socle 83 et aux extrémités distales par les deux goussets 40. 6.5. Autre exemple de mode de réalisation de l'invention

On a représenté sur la figure 9, une variante de mise en œuvre du socle représenté à la figure 8.

Dans cette variante, le socle 90 en forme de T inversé est utilisé pour maintenir les montants 81 écartés dans une position de « V ». Ce socle 90 comprend deux encoches 91 qui permettent d'insérer dans chacune d'elles une extrémité d'un montant 81. Une portion 92 du socle 90 pénètre alors dans la fente 21 de l'extrémité du montant 81. Pour assurer la stabilité de l'ensemble, l'épaisseur du T dans chaque portion 92 est sensiblement égale à la largeur de la fente 21 permettant un montage démontage sans effort, mais légèrement serré pour éviter que le T ne s'échappe des fentes 21. 6.6. Autres caractéristiques optionnelles et avantages de l'invention

Dans des variantes des modes de réalisation de l'invention détaillés ci- dessus, il peut également être prévu : de remplacer le mousqueton par une manille ; d'utiliser toute corde synthétique ou non pour réaliser les suspentes ; que chaque nœud soit un nœud de galère ou un demi-nœud ; de remplacer chaque nœud par un maillon, ou un anneau ; de fabriquer des barres de renfort avec un fond de fente semi-circulaire qui forme une gorge supprimant l'amorce de rupture occasionnée par une rainure rectangulaire ; de réaliser les montants dans un matériau plastique ou métallique, ou encore un alliage ; de réaliser les montants avec des tubes pour alléger l'ensemble ; de maintenir les montants par une vis traversant les deux montants associés à un écrou à oreilles ; d'utiliser une vis et un écrou chromé ou en inox ou toute matière qui résiste à l'air salin ; d'utiliser un noyau en matière plastique ou toute autre matière ; de combiner la fonction de socle avec celle d'accessoire d'ancrage, notamment en solidarisant par une lanière souple munie d'un œillet le noyau avec le socle, ou en combinant un socle formant noyau avec une portion souple munie d'un œillet.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Meuble d'extérieur convertible comprenant deux barres de renfort, deux cordes de suspente et une toile présentant à ses deux extrémités longitudinales un logement transversal apte à recevoir une desdites barres de renfort, ledit logement présentant une lumière sensiblement au niveau de chaque bord latéral de ladite toile, permettant le passage d'une desdites cordes de suspente, caractérisé en ce que lesdites barres présentent une fente de retenue à chacune de leurs extrémités, destinée à recevoir une portion d'une desdites cordes afin de maintenir lesdites portions de ladite corde écartées, en ce que ladite toile présente sur sa face destinée à être tournée vers le soi deux poches destinées à recevoir une extrémité d'une desdites barres, et en ce que lesdites barres sont amovibles et peuvent être montées : - dans une configuration de type hamac, dans laquelle lesdites barres sont chacune insérées dans un desdits logements et dans laquelle lesdites portions de corde sont retenues dans lesdites fentes de chacune desdites barres ; - dans une configuration de type chaise longue, dans laquelle une première extrémité de chacune desdites barres est logée dans une desdites poches.
2. 2. Meuble d'extérieur convertible selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites poches sont orientées dans des directions inclinées par rapport à l'axe longitudinal de ladite toile et se croisant sensiblement au niveau dudit axe longitudinal et en ce qu’il comprend des moyens de fixation desdites barres entre elles.
3. 3. Meuble d'extérieur convertible selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent un boulon et en ce que lesdites barres de renfort présentent sensiblement en leur milieu une lumière orientée perpendiculairement à leur axe, destinées à permettre le passage de la vis dudit boulon.
4. 4. Meuble d'extérieur convertible selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent un socle présentant deux logements destinés à recevoir chacun, au moins en partie, ia seconde extrémité d'une desdites barres de renfort.
5. 5. Meuble d'extérieur convertible selon la revendication 4, caractérisé en ce que, dans ladite configuration de type chaise longue, lesdits deux logements sont inclinés par rapport à la base dudit socle et sont formés sensiblement l'un à côté de l'autre, de sorte que lesdites deux barres forment un « V »,
6. 6. Meuble d'extérieur convertible selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite corde présente des moyens d'accrochage permettant de suspendre au moins une extrémité de ladite toile ou de fixer ladite corde au sol,
7. 7. Meuble d'extérieur convertible selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comprennent un mousqueton.
8. 8. Meuble d'extérieur convertible selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comprennent des moyens d'amortissement de la traction sur ladite corde.
9. 9. Meuble d’extérieur convertible selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amortissement sont montés coulissants sur ladite corde.
10. 10. Meuble d'extérieur convertible selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que lesdites poches sont formées sensiblement sur deux bords opposés de ladite toile.