FR3047229A1 - Dispositif de deplacement et de mise a terre d'un navire - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire N à partir d'une cale de mise à l'eau (12), comprenant des moyens de guidage (14), caractérisé en ce qu'il comprend un chariot mobile (10) sur ladite cale de mise à l'eau, une plateforme de déplacement (18) munie de moyens de maintien dudit navire N, disposée sur ledit chariot mobile (10) et mobile en translation par rapport audit chariot mobile (10) suivant une direction X.

Description

DISPOSITIF DE DEPLACEMENT ET DE MISE A TERRE D'UN NAVIRE

La présente invention concerne un dispositif de déplacement d'un bateau et de mise à terre d'un navire.

Dans le secteur nautique, les navires, qui plus est ceux de taille importante, nécessitent d'être sortis de l'eau et mis à sec pour pouvoir effectuer les opérations d'entretien, de réparation voire de démantèlement. Lorsqu'un navire est mis à sec, et que les parties habituellement immergées sous la surface de flottaison deviennent accessibles, il est alors aisé d'effectuer des travaux à l'extérieur de la coque, sur les propulseurs ou le gouvernail par exemple.

Le navire nécessitant une mise à sec peut être simplement levé et déplacé à l'aide d'une grue, mais cette technique n'est réalisable que pour une certaine catégorie de navire ne dépassant pas un certain tonnage.

Pour les navires qui sont trop lourds pour être levés par grue, ou quand une grue de fort tonnage sur barge n'est pas disponible, l'opération bien connue consistant à mettre le navire en cale sèche permet de répondre à cette problématique de mise à sec et d'accès à la coque du navire. En effet, la cale sèche est un compartiment rempli d'eau muni d'une porte étanche et, dans lequel un navire peut rentrer en flottant, porte ouverte. La porte est ensuite fermée pour assurer l'étanchéité du compartiment qui est ensuite vidé afin de faire reposer le navire en position droite sur des supports et le mettre hors d'eau. Les parties habituellement sous la ligne de flottaison dudit navire sont alors accessibles. De plus, la mise en cale sèche permet d'utiliser la flottaison et le simple déplacement de l'eau pour venir poser le navire à sec sans avoir besoin de le soulever, opération pouvant s'avérer délicate et nécessitant de très grandes grues, proportionnellement aux dimensions du navire.

Mais la fabrication d'une cale sèche, nécessite de lourds travaux de construction pour la formation du compartiment et de la porte étanche permettant de fermer le compartiment et nécessite d'évacuer le volume d'eau qui est ensuite pompé vers l'extérieur pour assécher ledit compartiment et mettre au sec le navire.

Malgré l'étanchéité de la porte étanche, l'eau peut continuer à s'infiltrer dans la cale sèche, tout comme la pluie qui peut également contribuer au remplissage de ladite cale sèche. Ces eaux doivent être constamment évacuées afin de laisser les opérations de maintenance ou de réparation s'effectuer au sec par les ouvriers.

De plus, les tailles des cales sèches sont fixes et souvent dimensionnées pour pouvoir accueillir des navires de grandes dimensions. Or, si la cale sèche est adaptée pour de grands navires, elle nécessitera la même opération de vidange et remplissage du même volume d'eau contenu dans le compartiment que pour un navire de plus petites dimensions. La cale sèche n'a pas de dimensions évolutives en fonction des différentes tailles de navire. De plus, la mise en œuvre d'une cale sèche et son utilisation étant très coûteuse, la mobilisation d'une cale sèche est principalement réservée à des travaux nécessitant une courte intervention.

Une cale sèche est utilisée pour de l'entretien et réparation mais en aucun cas pour du démantèlement.

Autre inconvénient constaté, la fabrication de plusieurs cales sèches sur un même site étant difficilement envisageable, il apparaît alors un problème de disponibilité desdites cales sèches. En effet, les cales sèches existantes ne peuvent recevoir qu'un seul navire et se trouvent alors immobilisées durant chaque chantier successif.

La présente invention vise à proposer une solution permettant la sortie de l'eau et la mise à sec de plusieurs navires successivement, sans qu'un seul chantier ne bloque d'autres opérations sur d'autres navires. La présente invention permet alors d'effectuer plusieurs chantiers simultanément sur un même site. L'intérêt de la présente invention est de permettre, à partir d'une même installation, la mise à terre de plusieurs navires pouvant avoir des dimensions très Variables. De plus, l'invention évite le retours à des grues et utilise simplement la flottabilité des navires pour les sortir.

Le dispositif selon la présente invention peut aussi mettre à terre un navire et à la suite remettre à l'eau un autre navire qui était à terre en un autre lieu du parc et dont l'entretien est terminé.

La présente invention est décrite suivant un mode de réalisation principal et de ses variantes ceci en regard des dessins associés sur lesquels les différentes figures représentent : - Figures IA, IB, IC, 1D : un synoptique schématique du dispositif de déplacement et de mise à terré d'un navire,^

Figures 2A, 2B, 2C, 2D : un synoptique de déplacement du chariot mobile sur la cale, vu en élévation latérale, - Figure 3: une vue de face de la plateforme de déplacement, - Figure 4 : une vue en élévation latérale de la plateforme de déplacement, - Figuré 5 : la cinématique de fonctionnement de la plateforme de sortie et de mise à l'eau.

Sur la figure IA, on a représenté l’ensemble du dispositif de déplacement et de stockage d'un navire. Ce dispositif de déplacement et de stockage comporte un chariot mobile 10. Ce chariot mobile 10 est positionné sur une cale de mise à l'eau 12, inclinée et munie de moyens de mouvement motorisés 13 de type roues et moteurs hydrauliques, par exemple. On entend par cale de mise à l'eau, une pente dont la partie basse est immergée sous l'eau et la partie haute est hors d'eau, le niveau d'immersion étant éventuellement variable et dépendant des marées. La cale de mise à l'eau 12 est utilisée pour faire passer un navire qui flotte sur l'eau à une position à terre, au sec et inversement.

Cette cale de mise à l'eau 12 est munie de moyens de guidage 14 longitudinaux suivant un axe X, par rapport à la cale de mise à l'eau 12 de type rails ou rainures et sur lesquels le chariot mobile 10 est positionné.

Le chariot mobile 10 présente, en section par un plan vertical longitudinal, une forme triangulaire de façon à compenser l'inclinaison et dispose ainsi d'une surface supérieure horizontale 16.

Selon la présente invention, le chariot mobile 10 reçoit sur sa surface supérieure horizontale 16, une plateforme de déplacement 18 munie de moyens de déplacement motorisés 20.

Le dispositif de déplacement et de stockage d'un navire selon l'invention comprend en plus un chariot de transfert latéral 22, également destiné à recevoir la plateforme de déplacement 18. Ce chariot de transfert latéral 22 est muni d'un châssis 24, de moyens de translation motorisés 26 suivant un axe Y, non parallèle et préférentiellement perpendiculaire à l'axe X, et d'une surface supérieure 28, avantageusement située au même niveau que le sol et donc au même niveau que l'extrémité supérieure de la cale de mise à l'eau 12.

Le chariot latéral 22 est guidé par des moyens de guidage 30 de type rainures ou rails, suivant l'axe Y. Sur le côté et le long de la zone de transfert latéral 32, est positionné un espace de stockage 34, destiné à recevoir les navires N, parqués pour les différentes opérations d'entretien, de réparation ou de démantèlement. Le chariot latéral 22 sur les moyens de guidage 30 permet de desservir cet espace de stockage 34.

Le schéma général de fonctionnement du dispositif de mise en terre et de stockage selon l'invention est mis en oeuvre de la façon suivante.

Sur cette figure IA, la plateforme de déplacement 18, est positionnée sur le chariot mobile 10. Ledit chariot mobile 10 est manœuvré jusqu'à l'extrémité haute de la cale de mise à l'eau 12 ainsi que représenté.

Sur la figure IB, le chariot mobile 10 est resté sur la rampe de mise à l'eau 12, jusqu'à son extrémité, tandis que la plateforme de déplacement 18 s'est déplacée pour venir sur le chariot de transfert latéral 22.

On a représenté l'ensemble du dispositif de déplacement et de stockage avec la plateforme de déplacement 18 située sur le chariot de transfert latéral 22, prête à être déplacée latéralement.

Sur la figure IC, on a représenté l'ensemble du dispositif de déplacement et de stockage avec le chariot de transfert latéral 22 supportant la plateforme de déplacement 18 dans une position de transfert, c'est-à-dire après une translation suivant Taxe Y.

Sur la figure 1D, on a représenté l'ensemble du dispositif de déplacement et de stockage avec le chariot de transfert latéral 22 vide, positionné dans la zone de transfert 32. La plateforme de déplacement 18 est alors déplacée suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal X de la cale et positionnée sur l'espace de stockage 34.

Sur la figure 2, on a représenté un synoptique simplifié du chariot mobile 10 sur la cale de mise à l'eau 12 vue en élévation latérale.

La figure 2A représente le chariot mobile 10 immergé, c'est-à-dire à l'extrémité basse de la cale de mise à l'eau 12, et la plateforme de déplacement 18 positionnée sur la surface supérieure dudit chariot mobile 10, elle aussi immergée sous l'eau. Le navire N est accueilli par la plateforme de déplacement 18.

La figure 2B représente le chariot mobile 10 et la plateforme de déplacement 18, remontés sur le haut de la cale de mise à l'eau 12. Le chariot mobile 10 vient donc remonter le navire N, par l'intermédiaire de la plateforme 18, et sortir ledit navire N de l'eau, grâce à l'effet de pente de la cale de mise à l'eau 12.

La figure 2C représente le chariot mobile 10 et la plateforme de déplacement 18 sortie de l'eau et supportant le navire N. La surface supérieure 16 horizontale du chariot mobile 10 est dans le même plan et donc à la même hauteur que la surface du sol et que l'espace de stockage 34.

La figure 2D représente le chariot mobile 10, sans la plateforme de déplacement 18 supportant le bateau N, puisque la plateforme de déplacement 18 est maintenant positionnée sur le chariot de transfert latéral 22. Le chariot de transfert latéral 22 est positionné sur des moyens de guidage 30.

Sur la figure 3, on a représenté une vue de face de la plateforme de déplacement 18 selon la présente invention, munie de moyens de maintien 40 d'un navire N. Ces moyens de maintien 40 sont constitués d'au moins une paire de pylônes 42, situés de part et d'autre de l'axe longitudinal X.

Ces moyens de maintien 40 sont munis, à leur base, de moyens de réglages motorisés 44X et 44Y suivant les deux axes X et Y respectivement. Suivant l'axe X et parallèlement au navire N le nombre de paires de pylônes 42 peut être supérieur à un en fonction de la longueur dudit navire N.

Chacun de ces au moins deux pylônes 42 est muni de moyens de support supérieurs 46s et inférieurs 46i.

Chacun de ces moyens de support supérieurs 46s est constitué d'au moins un vérin 48s dont le corps est monté pivotant autour d'un axe parallèle à l'axe X par rapport au pylône 42 et d'un patin d'appui 50s associé à la tige dudit vérin 48s.

Chacun de ces moyens de support inférieurs 46i sont constitués d'au moins un bras cintré 52 dont la courbure est en position haute. Chaque bras cintré 52 est monté rotatif par rapport au pylône 42 qui le porte, autour d'un pivot 54 parallèle à l'axe X, situé sensiblement au point de courbure maximum, au milieu du cintrage du bras cintré 52. L'une des extrémités de chaque bras cintré 52 est reliée à un vérin 48i lui-même muni d'un patin d'appui 50i et l'autre extrémité de chaque bras cintré est solidaire de la tige d'un autre vérin 56 dont le corps est solidaire du pylône 42.

La base de la plateforme de déplacement 18 est constituée de deux supports latéraux 60, en l'occurrence 60-1, 60-2, positionnés de manière symétrique par rapport à l'axe longitudinal X. Ces supports latéraux 60 sont munis des moyens de déplacement motorisés 20-1, 20-2, en l'occurrence des roues 62 motorisées. Entre ces deux supports latéraux 60-1,60-2, un élément de jonction 64 central assure la jonction des deux supports latéraux 60-1, 60-2 par l'intermédiaire de moyens de liaison 66, portés pour partie par les supports 60 et pour une autre partie par l'élément de jonction 64 central.

Ces moyens de liaison peuvent être, par exemple de type tenon mortaise et dont les deux parties qui constituent lesdits moyens de liaison 66 sont situés sur la partie haute des bords latéraux longitudinaux de l'élément de jonction 64 et des supports latéraux 60. De plus, ledit élément de jonction 64 est muni de roues escamotables 68 situées sous l'élément de jonction 64.

Sur la figure 4, on a représenté une vue en élévation latérale de la plateforme de déplacement 18 équipée d'une paire de pylônes dont un seul est visible. Chaque pylône 42 est muni d'un moyen de support supérieur 46s et de deux moyens de support inférieur 46i.

Sur la figure 5, on a représenté la plateforme de déplacement 18 au niveau de l'espace de stockage 34 après transfert du navire N.

Tandis que le navire est supporté par les moyens de maintien 40, plusieurs bers fixes 70, reposant sur le sol, adaptés au navire J\[, sont disposés sous la quille dudit navire N.

Les roues escamotables 68 de l'élément de jonction 64 sont placées en position escamotée et l'élément de jonction 64 vient en appui sur le sol. L'élément de jonction reste en place.

Les vérins 48s et 48i sont en position rentrée, les patins d'appui 50s et 50i ne sont plus en contact avec la coque. De plus les tiges des vérins 56 sont sorties et les bras cintrés 52 ont subi une rotation qui positionne les extrémités des bras cintrés 52 munis des patins 48i et les patins d'appui 50i vers le bas.

La plateforme 18 peut ainsi être déplacée suivant la direction X pour revenir sur le chariot de transfert latéral 22, de part et d'autre des bers 70. Les pièces de jonction 64 sont ensuite récupérées et la plateforme 18 peut alors être reconstituée de façon monolithique en ressortant les roues préalablement.

La mise en oeuvre du dispositif est maintenant décrite pour une sortie d'un navire N depuis la surface de l'eau jusqu'à l'espace de stockage 34.

Le chariot mobile 10 supportant la plateforme 18 est immergé à l'extrémité inférieure de la cale de mise à l'eau 12 et seuls les pylônes 42 sont émergés et visibles afin de guider le navire N. Le navire N à flot avance au-dessus et dans l'axe X de la cale de mise à l'eau 12 et de la plateforme 18 immergée et entre les pylônes 42.

Depuis cette position basse, le chariot mobile 10 qui porte la plateforme de déplacement 18 se déplace longitudinalement vers le haut de la cale de mise à l'eau 12 et vient soulever le navire N qui est en flottaison, par l'intermédiaire de la plateforme 18 et des moyens de maintien 40 dont elle est munie.

Pour le maintien du navire N, par les moyens de maintien 40 sur la plateforme de déplacement 18, les tiges des vérins 48s, 48i sont en position sortie et les tiges des vérins 56 sont en position rentrée. Les bras cintrés 52 subissent alors une rotation autour de leurs pivots 54 de sorte que les extrémités munies des vérins 48i sont relevées. Les moyens de maintien 40 sont donc prêts à supporter le navire N par l'intermédiaire des patins 50s et 50i de façon à ce que le navire N soit calé. Une fois le navire N en appui sur les patins 50s et 50i l'ensemble continue de se déplacer le long de la pente jusqu'à ce que la surface supérieure horizontale 16 du chariot mobile 10 soit au même niveau que la surface du sol. La plateforme de déplacement 18, étant munie de moyens de déplacement motorisés 20, se déplace avec le navire N longitudinalement depuis le chariot mobile 10 jusqu'au chariot de transfert latéral 22 dont la surface supérieure 28 est au même niveau que le sol et que la surface supérieure horizontale 16 du chariot mobile 10, ceci pour permettre aisément le roulage de la plateforme de déplacement 18.

Une fois la plateforme de déplacement 18 sur le chariot de transfert latéral 22, ledit chariot de transfert latéral 22 se déplace suivant l'axe Y, guidé par les moyens de guidage 30 de la zone de transfert latérale 32, jusqu'à être dans l'axe longitudinal X de l'emplacement souhaité. La plateforme de déplacement 18 se déplace ensuite suivant l'axe X de l'espace de stockage 34 et quitte le chariot de transfert latéral 22.

Des bers 70 adaptés en hauteur et en forme, sont ensuite positionnés entre la coque du navire _N et le sol.

Les tiges des vérins 56 amorcent alors une sortie progressive, les bras cintrés 52 subissent une rotation autour de l'axe X de sorte que les extrémités munies des vérins 48i s'abaissent progressivement et les vérins 48s, montés libres en rotation de leur axe suivant X, pivotent pour libérer la coque du navire N. La sortie progressive des tiges des vérins 56 permettent alors l'abaissement du navire hJ jusqu'à ce que ledit navire N repose intégralement sur les bers 70. Les vérins 48s et 48i sont ensuite rentrés et les roues escamotables 68 sont escamotées dans l'élément de jonction 64. Ledit élément de jonction 64 repose alors sur le sol et désolidarise les moyens de liaison 66 entre les deux supports latéraux 60-1 et 60-2 et l'élément de jonction 64, à l'image d'un désassemblage d'un gond de porte ou d'une liaison tenon mortaise. Les pylônes 42 effectuent alors un déplacement suivant l'axe Y à l'aide des moyens de réglages motorisés 44Y afin de libérer intégralement les pourtours du navire Les deux supports latéraux 60 se déplacent ensuite suivant l'axe X vers le chariot de transfert latéral 22. L'élément de jonction 64 est également récupéré et ramené entre les deux supports 60-1 et 60-2 latéraux afin de recréer la plateforme 18 par liaison des deux supports 60-1 et 60-2.

Pour la remise à l'eau du navire ayant subi les opérations de maintenance ou de réparation, il convient de procéder aux opérations inverses. La plateforme 18 est amenée au droit du bateau N à remettre à l'eau, là où les pièces de jonction sont désolidarisées. Les pièces de jonction 64 sont glissées entre les bers 70, les roues escamotables 68 sont déployées pour permettre un appui sur le sol et pour solidariser les deux supports latéraux 60-1 et 60-2 et ainsi reformer la plateforme 18. Les vérins 48s sont ensuite sortis pour venir appuyer sur la coque du navire N via les patins 50s et les tiges des vérins 56 amorcent alors une rentrée progressive. Les bras cintrés 52 subissent une rotation autour de l'axe X de sorte que les extrémités munies des vérins 48i et des patins 50i s'élèvent progressivement pour venir soulever la coque du navire N. Les bers 70 peuvent ainsi être récupérés et permettre à l'ensemble de la plateforme 18 de se déplacer suivant l'axe X pour rejoindre le chariot de transfert latéral 22, puis le chariot mobile 10 par déplacements inverses à ceux ayant permis d'amener le navire N jusqu'à la zone de stockage 34.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire N à partir d'une cale de mise à l'eau (12), comprenant des moyens de guidage (14), caractérisé en ce qu'il comprend un chariot mobile (10) sur ladite cale de mise à l'eau, une plateforme de déplacement (18) munie de moyens de maintien (40) dudit navire N, disposée sur ledit chariot mobile (10) et mobile en translation par rapport audit chariot mobile (10) suivant une direction X.
2. 2. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de transfert latéral (22) comprenant des moyens de guidage (30) suivant une direction Y.
3. 3. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chariot mobile (10) est de forme triangulaire et dispose d'une surface supérieure horizontale (16) recevant ladite plateforme de déplacement (18).
4. 4. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la plateforme de déplacement (18) est constituée de supports latéraux (60), positionnés de manière symétrique par rapport à l'axe longitudinal X et d'un élément de jonction (64) central, assurant la jonction des supports et des moyens de liaison (66) portés pour une partie par les supports (60) et pour une autre partie par l'élément de jonction (64) central.
5. 5. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément de jonction (64) central est constitué de moyens de liaison type tenon mortaise (66), et constitué de roues escamotables (68).
6. 6. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de maintien (40) sont constitués d'au moins une paire de pylônes (42) comprenant une base, situés de part et d'autre de l'axe longitudinal X et munis de moyens de réglages motorisés (44X) et (44Y).
7. 7. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon la revendication 6, caractérisé en ce que les pylônes (42) comprennent des moyens de support supérieurs (46s) munis d'un vérin (48s) et d'un patin d'appui (50s) associé à la tige dudit vérin (48s) et des moyens de support inférieurs (46i) munis d'un bras cintré (52) dont la courbure est en position haute.
8. 8. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon la revendication 7, caractérisé en ce que le bras cintré (52) est monté rotatif autour d'un pivot (54) et comprend un vérin (48i) muni d'un patin d'appui (50i) à l'une de ses extrémités et dont l'autre de ses extrémités est solidaire de la tige d'un vérin (56).
9. 9. Dispositif de déplacement et de mise à terre d'un navire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chariot de transfert latéral (22) est muni d'un châssis (24), et d'une surface supérieure (28), comprenant des moyens de guidage (30) suivant une direction Y.